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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

à l’instant, herciv a dit :

Ca respure pas l'oprimisme a l'EM ukrainien.

Sur le front il n'y a pas beaucoup de bonne nouvelle ... même si les choses évoluent doucement le temps fort russe dure longtemps, et dans le même temps les ukrainiens ne semble pas en profiter pour constituer de nouvelle force destinée à renverser les choses.

Et contrairement à l'année précédente, ni la présidence, ni l'EM ne se projette vers un futur victorieux.

Apres peut etre que contrairement à l'année derniere on aurait une bonne surprise.

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Partie 3

Citation

L’idée s’impose de proposer 100 euros par mois aux survivantes (le salaire minimum en Ukraine avoisine les 200 euros). Mais lorsque le chargé de mission se met en quête des victimes, plus personne. « A peine ouverte, la petite fenêtre de parole s’était aussitôt refermée », poursuit-il. Dans le huis clos des bourgades, la fondation ne rencontre plus que le silence. Il lui faut parfois revenir vingt ou trente fois aux mêmes endroits, faire appel au maire, au médecin, aux volontaires locaux. Quand Koukhartchouk sollicite les églises, il reste prudent, « surtout avec certains prêtres toujours fidèles au patriarcat de Moscou. L’un d’eux avait montré aux occupants où se cachaient des femmes », dit-il.

Les premiers mots que les survivantes finissent par lui murmurer à l’oreille sont toujours les mêmes : « Je ne veux pas que ça se sache, je veux pouvoir me marier et avoir une famille. Sinon, personne ne voudra plus de moi. » Celles qui sont en couple font tout pour le cacher à leur conjoint : « Il va me rejeter. » Et il y a cette terreur d’être enceinte – surtout chez les jeunes filles – que charrient depuis des décennies des croyances populaires : « Si tu avortes de ton premier enfant, tu resteras stérile. » Le sujet est si délicat à aborder que certains chauffeurs de la fondation n’osent pas descendre de voiture. Ce poids de la société, la gynécologue Natalia Leliukh le connaît bien. En 2021, la médecin avait voulu élaborer le premier programme d’éducation sexuelle destiné aux lycéens ukrainiens avec l’Unicef et le ministère de la santé. Le projet avait dû être abandonné face au tollé des parents et des institutions.

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Olga, 47 ans, a été arrêtée avec son fils et son mari, en juillet 2022, à Kherson, par des soldats russes. Torturés durant leur captivité, ils ne souhaitent pas donner de détail sur les sévices subis. Olga fait aujourd’hui partie de l’association Sema-Ukraine. Ici, à Kiev, le 22 juillet 2023. GUILLAUME HERBAUT / VU POUR « LE MONDE »

Pour les survivantes, le regard des autres vient parfois ajouter à la douleur. « La culture est restée patriarcale, l’exclusion sociale des femmes violées les rend doublement victimes, reprend Natalia Leliukh. Témoigner reste vécu comme un risque. » Dans un village, une mère de quatre filles, forcée d’héberger des militaires sous la menace des armes, a été accusée d’« avoir monté un bordel ». Ailleurs, quelques mots barbouillés sur un portail de bois signalent la présence d’une survivante : « Pute russe », a cruellement tracé une main. Les voisines qui ont fui devant les envahisseurs se montrent souvent les plus dures face à celles qui sont restées sur place. « Elles ont provoqué les Russes, elles se promenaient dans la rue les cheveux lâchés », accuse l’une. Certaines victimes n’osent plus sortir. « Aujourd’hui encore, quand j’entends quelqu’un arriver, je me cache. N’importe où, mais je me cache, même de la famille », confie une épicière, dans la région nord.

Pour échapper aux soldats, des femmes se sont enfuies à travers un champ de mines. D’autres se sont tapies comme des bêtes dans la forêt pendant des semaines. Certaines se sont volontairement défigurées. « Les crimes sexuels sont des bombes à retardement chez les victimes, les familles, les villages, dans la société tout entière », poursuit la docteure Leliukh. Tout plutôt qu’être violées. Tout plutôt que le dire.

« Mécanismes du féminicide »

Dans les conflits à travers le monde, ce silence reste une donnée constante chez les survivantes. Mais pas seulement : il a longtemps été aussi un angle mort pour les chercheurs. Dans le livre Viols en temps de guerre (Payot, 2011), un collectif international d’historiens s’est penché sur ces crimes « longtemps relégués au second plan parce que les victimes étaient majoritairement des civils et des femmes », considérés comme des dommages collatéraux, butin de guerre ou repos du guerrier. A travers l’étude de vingt conflits récents, le collectif insiste sur la nécessité de donner à ces viols une « nouvelle visibilité » et de les analyser en tant que « stratégie à part entière ». Pour la première fois, au tournant des années 2000, les crimes sexuels ont été jugés constitutifs de « génocide » et de « crimes de guerre » par les tribunaux internationaux sur le Rwanda et l’ex-Yougoslavie, alors qu’ils avaient été les grands oubliés au procès de Nuremberg, après la seconde guerre mondiale.

L’agression en Ukraine, comme tout conflit, possède aussi son caractère singulier. Reconnue pour ses travaux en ce domaine depuis trente ans, l’anthropologue Véronique Nahoum-Grappe a décelé ici « les mécanismes du féminicide » : « L’Ukraine est souvent représentée sous des traits féminins dans l’imaginaire politique russe, avec cette blonde chevelure des blés sous le bleu d’un ciel pur, à qui Moscou hurle : “Tu m’appartiens, tu portes mon nom, un nom russe, je te détruis si tu me quittes !” » Comme une prémonition, peu avant le 24 février 2022, Vladimir Poutine s’était adressé à Volodymyr Zelensky, à la manière d’un homme devant une femme qu’il entend soumettre : « Que ça te plaise ou non, ma jolie, il faudra supporter. »

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Les inscriptions « gloire aux forces spéciales » et le texte de l’hymne russe sur le mur d’une cellule de détention du centre de détention provisoire n° 1 du département principal de la police nationale de la région de Kherson, utilisée par l’armée russe pour la détention et la torture durant l’occupation. A Kherson, le 24 juillet 2023. GUILLAUME HERBAUT / VU POUR « LE MONDE »

Trois mois plus tard, le gouvernement ukrainien avait voulu organiser, en urgence et en pleine bataille, un procès pour viol contre des soldats russes, sans attendre la justice internationale, jugée trop lente. Dans cette guerre hybride, où les combats sont aussi acharnés sur le front de l’information que sur celui des armes, Kiev comptait prendre Moscou de vitesse : établir les faits avant que le Kremlin lance, comme à son habitude, une campagne de désinformation. Mais rien ne va se passer comme prévu.

Selon l’acte d’accusation, les crimes ont eu lieu dans un village près de Brovary, une des premières villes occupées, aux environs de la capitale. Le 9 mars 2022, deux militaires russes du 239e régiment de la 90e garde blindée de la division Vitebsk-Novgorod surgissent dans une maison en bordure d’une pinède. Un jeune couple y vit, la trentaine. Tous deux sortent bras en l’air avec un drapeau blanc. Mais la colère saisit les soldats à la vue d’une veste impression camouflage sur la banquette de leur voiture. L’homme est abattu, la femme violée, pendant que leur fils de 4 ans pleure, enfermé dans la chaufferie.

Tout au long de la nuit, des militaires reviennent une fois, deux fois, enjambant le mari mort près du portail pour violer de nouveau l’épouse. Ils se moquent d’elle : « Elle est nulle, non ? On la tue ou pas ? » Quand les soldats s’écroulent endormis sur des chaises, elle parvient à fuir avec son fils chez sa belle-sœur dans une ville voisine sous contrôle ukrainien. Au journal britannique The Times du 28 mars 2022, la jeune femme a raconté anonymement s’être rendue aussitôt dans un commissariat : « J’aurais pu garder le silence, mais lorsque nous sommes arrivés à la police, la sœur de mon mari m’a fait parler et il n’y avait plus de retour en arrière possible. Je comprends que de nombreuses personnes blessées gardent le silence parce qu’elles ont peur (…). »

L’enquête n’avait pas duré plus longtemps que quelques clics sur Internet. Dans sa déposition, elle avait signalé qu’un des violeurs présumés exhibait sur sa poitrine le tatouage d’une impressionnante tête d’ours. Or, un dénommé Mikhail Romanov, 33 ans, appartenant au bataillon en poste dans le village, pose fièrement torse nu sur les réseaux sociaux. Au-dessus de son mamelon droit, un ours furieux montre les crocs. C’est bien lui, la survivante est formelle. Les autres militaires n’ont pas été identifiés.

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Dans un couloir de cellules du centre de détention provisoire n° 1 du département principal de la police nationale de la région de Kherson. Durant l’occupation russe, c’était aussi un centre de torture. A Kherson, le 24 juillet 2023. GUILLAUME HERBAUT / VU POUR « LE MONDE »

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Apres peut etre que contrairement à l'année derniere on aurait une bonne surprise.

Le mot d'ordre et les EDL semble dire il faut tenir repousser ou au moins ne pas craquer lors de l'offensive a venir sur sumy ou kharkiv.

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il y a 1 minute, herciv a dit :

Le mot d'ordre et les EDL semble dire il faut tenir repousser ou au moins ne pas craquer lors de l'offensive a venir sur sumy ou kharkiv.

C'est bizarre mais je n'y crois pas à ce plan sur Soumy pour prendre Kharkiv ... du du moins si ça devait être dans les plans ça me parait pas une riche idée.

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il y a 8 minutes, olivier lsb a dit :

tenter d'instaurer sinon une parité, au moins une forme de symétrie très mal avisée,

Personne je crois n'a jamais évoqué une symétrie et encore moins une parité. Mais c'est un raccourci commode.

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il y a 51 minutes, Manuel77 a dit :

Les auditeurs n'opposeraient après tout que des arguments émotionnels que Scholz considère comme indignes de lui. En fait, il veut gouverner sans être dérangé et aborder chaque sujet comme s'il s'agissait d'un acte administratif ou d'un problème mathématique. 

Angela Merkel était aussi un peu comme ça, non ? Avec même un sous-entendu féministe supposant que les hommes sont prêts à perdre du temps dans des bagarres inutiles, alors que les femmes sont plus rationnelles, pensant à résoudre les problèmes plutôt qu'à "gagner" pour rechercher la gloire et la fierté :

Le 10/07/2015 à 19:12, Wallaby a dit :

https://www.newyorker.com/magazine/2014/12/01/quiet-german (1er décembre 2014)

Grand article biographique sur Angela Merkel. La deuxième partie se perd un peu dans la rhétorique de nouvelle guerre froide russo-américaine, mais la première partie dégage des aspects peut-être moins connus du personnage.

Inintéressante.

Le new yorker indique que ses principales qualités sont d'être inintéressante, incolore. Elle ne cherche pas à se grandir, à avoir des costumes élégants. Si elle le pouvait elle se ferait plus petite qu'une souris.

La fille d'un drôle de pasteur.

Son père, le pasteur Kasner, est un pasteur atypique. Alors que bien des Allemands de l'Est fuyaient vers l'Ouest, il est un Allemand de l'Ouest qui s'est installé à l'Est. On ne sait pas trop si c'est par conviction communiste ou par opportunisme carriériste. Il n'est pas représentatif des pasteurs est-allemands revendiquant plutôt leur indépendance face au communisme. Les autres pasteurs se méfient de lui.

Angela Kasner est donc par la profession de son père une enfant de l'intelligentsia en phase avec le régime. Elle a fait les jeunesses communistes, elle a remporté le premier prix de langue russe : elle a été moulée par le système.

La scientifique entourée d'hommes.

C'est peut-être l'aspect le plus important de sa formation, qui déteint sur son style en politique. Elle n'a pas de réaction épidermique, émotionnelle. Elle n'est pas dans l'impulsion mais dans le calcul et la réflexion. Pourquoi ? Lorsqu'elle travaillait en laboratoire, seule femme parmi des hommes, elle s'est aperçue que « les hommes dans le laboratoire avaient toujours leurs doigts sur tous les boutons en même temps. Je ne pouvais pas les suivre, parce que je réfléchissais. Et puis soudain, pschitt, et tout l'équipement était détruit ».

La chute du mur, un non-événement.

Le soir de la chute du mur elle va au sauna comme d'habitude.

Peu de convictions, mais une soif de pouvoir.

Elle a appris et récité le "credo" de la CDU par coeur, mais elle n'y croit pas vraiment. Selon Michael Naumann, "son attitude vis à vis des Etats-Unis est une attitude apprise". Son idée de la démocratie ou de la liberté est aussi apprise, et non ressentie : elle ne comprend rien à l'anti-autoritarisme issu de mai 1968, selon elle un mouvement d'enfants gâtés ne comprenant pas leur chance par rapport à l'Est.

Sa vision à long terme ? "Deux semaines", dit l'ancien ambassadeur Kornblum.

Mais l'Allemagne reste si traumatisée des grandes idéologies de son passé qu'une politique zéro-idée a une allure réconfortante.

L'auteur de nouvelles et journaliste Peter Schneider la compare à un chauffeur par temps de brouillard : "vous ne voyez qu'à 5 mètre, pas 100, donc il vaut mieux être prudent : vous ne dites pas trop de choses, vous avancez pas à pas. Pas de vision du tout."

Elle n'aime pas chez Obama le côté beau parleur, à la rhétorique de haut vol, mais qui accomplit beaucoup moins que ce qu'il dit dans ses discours.

“She’s always been skeptical of Putin, but she doesn’t detest him. Detesting would be too much emotion.”

Elle a veillé à trouver un équilibre entre l'unité européenne, l'alliance avec l'Amérique, les intérêts commerciaux allemands et la poursuite du dialogue avec la Russie. L'empereur Guillaume Ier aurait fait remarquer que seul Bismarck, qui avait lié l'Allemagne à un ensemble d'alliances compensatoires, pouvait jongler avec quatre ou cinq balles. Le successeur de Bismarck, Leo von Caprivi, s'est plaint qu'il pouvait à peine en gérer deux et, en 1890, il a mis fin au traité entre l'Allemagne et la Russie, contribuant ainsi à préparer le terrain pour la Première Guerre mondiale.

Lors d'un voyage à Washington, elle a rencontré un certain nombre de sénateurs, dont les républicains John McCain, de l'Arizona, et Jeff Sessions, de l'Alabama. Elle les a trouvés plus préoccupés par la nécessité de faire preuve de fermeté à l'égard de l'ancien adversaire américain de la guerre froide que par les événements en Ukraine. Pour Mme Merkel, l'Ukraine est un problème pratique à résoudre. Ce point de vue reflète celui d'Obama.

 

Modifié par Wallaby
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il y a 22 minutes, Wallaby a dit :

Angela Merkel était aussi un peu comme ça, non ? Avec même un sous-entendu féministe supposant que les hommes sont prêts à perdre du temps dans des bagarres inutiles, alors que les femmes sont plus rationnelles, pensant à résoudre les problèmes plutôt qu'à "gagner" pour rechercher la gloire et la fierté :

Oui, c'est vrai, Scholz est devenu chancelier (il semblait n'avoir aucune chance, les sondages étaient mauvais) en émulant le style d'Angela Merkel - ou plutôt, il n'a pas eu à l'émuler, c'est de toute façon sa son personnalité.
Merkel n'a pas non plus fait de grande rhétorique, la phrase que l'on retiendra d'elle est celle qu'elle a prononcée en 2015 face à la crise des réfugiés, "Wir schaffen das !  (Nous y arriverons !).
Seulement voilà, Scholz est confronté à des défis bien plus importants que Merkel, on peut douter qu'il puisse se passer de rhétorique. Le mainstream médiatique et les think tanks exigent de lui un discours de sang, de sueur et de larmes, dans lequel il annonce qu'il demandera des sacrifices au peuple allemand, du moins sur le plan matériel. Scholz pense toutefois qu'il perdrait les élections avec de tels discours. Il a appris avec Merkel que le peuple veut être administré sans bruit. 
Comme on l'a souvent dit, la pensée géopolitique avec la guerre et les chicken games est beaucoup moins familière aux Allemands qu'aux Français. Nous sommes plutôt comme un pétrolier lourd qui ne change de cap que lentement. Cependant, une fois le changement de cap effectué, nous sommes assez stables. 

Modifié par Manuel77
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Il y a 1 heure, Manuel77 a dit :

On peut trouver ce sourire schtroumpfant inapproprié au vu du sujet, mais lors d'une réunion électorale du SPD en province, c'est la méthode de communication typique de M. Scholz. Il se considère en effet toujours comme l'homme le plus intelligent de la salle

Peut-être a t il d'ailleurs en général raison :huh: ?

Après tout, je ne crois pas avoir jamais été dans la même pièce que lui

 

==>[     ] :tongue:

Révélation

Quoi ? La réputation d'arrogance des Français ? Ah non, je ne vois pas de quoi vous voulez parler...

 

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Il y a 18 heures, Wallaby a dit :

Le régime de Poutine est très proche d'un napoléonisme : la première phase autoritaire du régime Napoléon III, qui s'est libéralisé sur le tard, mais qui envoyait les opposants au goulag bagne de Nouvelle-Calédonie (Louise Michel) et forçait les opposants à s'exiler (Victor Hugo).

Victor Hugo est resté volontairement en exil, les autres comme Blanqui (autrement plus dangereux politiquement) ont très vite pu revenir et sans persécutions de la part du pouvoir. On rappelle quel a été le destin de Navalny quand il est revenu en Russie ?

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Il y a 11 heures, g4lly a dit :

C'est bizarre mais je n'y crois pas à ce plan sur Soumy pour prendre Kharkiv ... du du moins si ça devait être dans les plans ça me parait pas une riche idée.

Il y a apparemment un voie médiane plus plausible mais elle n'est pas décrite :

 

"À plus long terme, le chef du renseignement suggère que la Russie se prépare à un assaut autour des régions de Kharkiv et de Soumy, dans le nord-est. Le calendrier de cette opération dépend de la solidité des défenses ukrainiennes dans le Donbass, dit-il. Mais il suppose que la principale poussée de la Russie commencera à la « fin du mois de mai ou au début du mois de juin ». La Russie dispose d’un total de 514 000 soldats terrestres engagés dans l’opération ukrainienne, a-t-il déclaré, ce qui est supérieur à l’estimation de 470 000 donnée le mois dernier par le général Christopher Cavoli, commandant en chef de l’otan. Le maître-espion ukrainien a déclaré que le groupement nord de la Russie, basé de l’autre côté de la frontière de Kharkiv, compte actuellement 35 000 hommes, mais qu’il devrait s’étendre à 50 000 à 70 000 soldats. La Russie est également en train de « générer une division des réserves » (c’est-à-dire entre 15 000 et 20 000 hommes) dans le centre de la Russie, qu’elle peut ajouter à l’effort principal.

Ce n’est « pas suffisant » pour qu’une opération prenne une grande ville, dit-il – un jugement partagé par les responsables militaires occidentaux, mais qui pourrait suffire pour une tâche plus petite. « Une opération rapide pour entrer et sortir : peut-être. Mais une opération pour prendre Kharkiv, ou même la ville de Soumy, est d’un autre ordre. Les Russes le savent. Et nous le savons. Quoi qu’il en soit, des jours sombres s’annoncent pour Kharkiv, une ville de 1,2 million d’habitants qui a repoussé les premiers assauts de la Russie en 2022."

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D'un coté la conquête de Kharkiv et Sumy semblerait un objectif politiquement logique ... s'il s'agit de mettre un sorte de tampon entre l'ouest et la Russie. D'un autre coté vu comment les russes rament coté Kupiansk ... je ne les vois pas capable de prendre deux Oblast aussi peuplé par magie !!! Et encore moins les tenir !!!

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Et encore moins les tenir !!!

C'est beaucoup plus difficile à prendre qu'à tenir surtout dans l'état dans lequel sera l'armée ukrainienne à la sortie d'un tel affrontement. Pour moi les russes vont encercler Kharkhiv et en faire le siège plusieurs mois si il faut.

Modifié par herciv
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il y a 1 minute, herciv a dit :

C'est beaucoup plus difficile à prendre qu'à tenir surtout dans l'état dans lequel sera l'armée ukrainienne à la sortie d'un tel affrontement. Pour moi les russes vont encercler Kharkhiv et en faire le siège plusieurs mois si il faut.

Pas c'est coin là ou la population est vivement opposé à la Russie ... déjà au début de la guerre ça avait été compliqué de ne serait ce que passé par là ...

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il y a 8 minutes, g4lly a dit :

Pas c'est coin là ou la population est vivement opposé à la Russie ... déjà au début de la guerre ça avait été compliqué de ne serait ce que passé par là ...

La ville et les alentours se sont déjà largement vidés ces dernieres semaines. Je pense que le plan pourrait être d'interdire les accès terre et air pour affamer la ville et en obtenir la reddition. Compte tenu de la longueur du front une armée de secours sera difficile a constituer. 

Modifié par herciv
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il y a 21 minutes, herciv a dit :

La ville et les alentours se sont déjà largement vidés ces dernieres semaines. Je pense que le plan pourrait être d'interdire les accès terre et air pour affamer la ville et en obtenir la reddition. Compte tenu de la longueur du front une armée de secours sera difficile a constituer. 

Les russes n'ont même pas été foutu d'encercler la ville !!!

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Si on en croit tes nouvelles récentes, les Russes avancent, les Ukrainiens reculent, ça ne défend plus nulle part.

Alors pourquoi pas ? Qu'est-ce qui les gênerait cette fois ?

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il y a 1 minute, Ciders a dit :

Si on en croit tes nouvelles récentes, les Russes avancent, les Ukrainiens reculent, ça ne défend plus nulle part.

Alors pourquoi pas ? Qu'est-ce qui les gênerait cette fois ?

Si ca défend bien selon les endroits. A Chasiv Yar les russes n’avancent plus depuis un moment ... le front bouge mais il n'y a plus d'avancer notable.

Pareil pour l'ouest d'Avdiivka plus de mouvement notable depuis un moment.

Même chose à Vulhedar le front reste plus ou moins au même endroit pourtant ils se mettent sur la gueule gaiement.

Le seule endroit ou du terrain à vraiment été perdu récemment en dehors de Ocheretyne c'est Rabotyne.

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il y a 6 minutes, g4lly a dit :

Les russes n'ont même pas été foutu d'encercler la ville !!!

On est d'accord. Mais çà n'est plus la même situation non plus. Les réseaux ont été largement attaqué en particulier les points de production d'énergie. Le résultat est qu'une large partie de la population est partie et que surtout les campagnes alentours sont probablement des no man's land. Pour moi les russes vont attaquer les villes dans les 10 - 20 km autour de Kharkiv pour couper les routes.

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il y a 9 minutes, Ciders a dit :

ça ne défend plus nulle part.

Cà défend quand même. Moins efficacement qu'auparavant mais il n'y a toujours pas de grandes percées.

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il y a 17 minutes, g4lly a dit :

A Chasiv Yar

Pareil à Siversk (bilohorivka) ou Robotyne. Il y a toujours des contre-attaques sur les iles autour de Kherson. Nevelske a même été reprise.

Modifié par herciv
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il y a 14 minutes, herciv a dit :

Cà défend quand même. Moins efficacement qu'auparavant mais il n'y a toujours pas de grandes percées.

Moi je ne sais pas, ça fait des semaines que ça clame partout que le front est enfoncé, que les lignes s'effondrent et que demain ils seront sur le Dniepr.

Où sont nos Cassandre habituelles ?

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il y a 25 minutes, herciv a dit :

On est d'accord. Mais çà n'est plus la même situation non plus. Les réseaux ont été largement attaqué en particulier les points de production d'énergie. Le résultat est qu'une large partie de la population est partie et que surtout les campagnes alentours sont probablement des no man's land. Pour moi les russes vont attaquer les villes dans les 10 - 20 km autour de Kharkiv pour couper les routes.

Ça ne change pas la géographique ... encercler un si grande ville ça consomme énormément de troupe. Ça représente un front de 100km l'encerclement !

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