Wallaby Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 (modifié) Il y a 4 heures, Akhilleus a dit : l'OTAN a bien eu l'autorisation de l'ONU d'intervenir au Kosovo après l'échec de Rambouillet Il n'y a eu aucune autorisation de l'ONU après l'échec de Rambouillet. Toute tentative de résolution de l'ONU en ce sens aurait subi un véto de la Russie, voire de la Chine au Conseil de Sécurité. https://www.liberation.fr/evenement/1999/03/25/une-legalite-contestable-l-otan-est-passee-outre-la-necessaire-resolution-de-l-onu_268474/ (25 mars 1999) Marc Semo, Pierre Haski Une légalité contestable . L'Otan est passée outre la nécessaire résolution de l'ONU. C'est une première: l'Otan a déclaré la guerre à un pays souverain sans feu vert explicite du Conseil de sécurité de l'ONU. Le précédent va dans le sens souhaité par les Etats-Unis qui, en janvier, se sont passés de la caution onusienne pour bombarder Bagdad. Certes, les diplomates des pays de l'Otan, en particulier les Français, d'ordinaire soucieux des prérogatives de l'ONU, mettent en avant le corpus existant de résolutions du Conseil de sécurité sur le Kosovo, et qui menacent Belgrade de l'usage de la force pour empêcher une «catastrophe humanitaire». Mais ces textes de référence n'autorisent pas explicitement le passage à l'acte, et une lecture légaliste indique clairement qu'une nouvelle résolution aurait été nécessaire. Les Européens ont choisi de l'ignorer, sachant pertinemment que la Russie et la Chine auraient usé de leur droit de veto. Le représentant russe à l'ONU, Sergueï Lavrov, soulignait d'ailleurs hier que l'emploi de la force n'était prévu par le droit international que dans deux cas: la défense lors d'une agression, et l'intervention dans un pays tiers avec la sanction du Conseil de sécurité. Le cas du Kosovo, a-t-il conclu, ne correspond à aucune de ces catégories. Cette marginalisation de l'ONU intervient en plein débat sur le nouveau concept stratégique de l'Otan qui sera adopté au prochain sommet de l'Alliance atlantique à Washington dans un mois. Les Français, en particulier, s'opposent à la volonté de Washingt... https://www.vie-publique.fr/discours/236363-f-fillon-01041999-defense-europeenne-conflit-du-kosovo Déclaration de M. François Fillon, porte-parole du RPR, sur la sécurité et la défense européennes notamment dans le conflit du Kosovo, présentée sur le site Internet du RPR en avril 1999. Prononcé le 1er avril 1999. Autre argument, plus légitime celui-ci : c’est celui de l’absence de résolution de l’ONU autorisant explicitement l’emploi de la force. Pour la France, pour les gaullistes, ce point ne peut être sous-estimé car nous privilégions une conception su système international régulé par L’ONU et marqué, par principe, par le respect de la souveraineté nationale. Cependant chacun sait que si nous avions dû attendre le feu vert du conseil de sécurité nous y serions encore. Modifié le 11 décembre 2024 par Wallaby 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 il y a 1 minute, Wallaby a dit : Il n'y a eu aucune autorisation de l'ONU après l'échec de Rambouillet. Toute tentative de résolution de l'ONU en ce sens aurait subi un véto de la Russie, voire de la Chine au Conseil de Sécurité. https://www.liberation.fr/evenement/1999/03/25/une-legalite-contestable-l-otan-est-passee-outre-la-necessaire-resolution-de-l-onu_268474/ (25 mars 1999) Marc Semo, Pierre Haski Une légalité contestable . L'Otan est passée outre la nécessaire résolution de l'ONU. C'est une première: l'Otan a déclaré la guerre à un pays souverain sans feu vert explicite du Conseil de sécurité de l'ONU. Le précédent va dans le sens souhaité par les Etats-Unis qui, en janvier, se sont passés de la caution onusienne pour bombarder Bagdad. Certes, les diplomates des pays de l'Otan, en particulier les Français, d'ordinaire soucieux des prérogatives de l'ONU, mettent en avant le corpus existant de résolutions du Conseil de sécurité sur le Kosovo, et qui menacent Belgrade de l'usage de la force pour empêcher une «catastrophe humanitaire». Mais ces textes de référence n'autorisent pas explicitement le passage à l'acte, et une lecture légaliste indique clairement qu'une nouvelle résolution aurait été nécessaire. Les Européens ont choisi de l'ignorer, sachant pertinemment que la Russie et la Chine auraient usé de leur droit de veto. Le représentant russe à l'ONU, Sergueï Lavrov, soulignait d'ailleurs hier que l'emploi de la force n'était prévu par le droit international que dans deux cas: la défense lors d'une agression, et l'intervention dans un pays tiers avec la sanction du Conseil de sécurité. Le cas du Kosovo, a-t-il conclu, ne correspond à aucune de ces catégories. Cette marginalisation de l'ONU intervient en plein débat sur le nouveau concept stratégique de l'Otan qui sera adopté au prochain sommet de l'Alliance atlantique à Washington dans un mois. Les Français, en particulier, s'opposent à la volonté de Washingt... Citation Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3930e séance, le 23 septembre 1998. Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 1160 (1998) du 31 mars 1998, Ayant examiné les rapports présentés par le Secrétaire général en application de cette résolution, en particulier celui qui est daté du 4 septembre 1998 (S/1998/834 et Add.1), Notant avec satisfaction la déclaration des Ministres des affaires étrangères de l'Allemagne, des États-Unis d'Amérique, de la Fédération de Russie, de la France, de l'Italie et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (le Groupe de contact), publiée le 12 juin 1998 à l'issue de la réunion du Groupe de contact avec les Ministres des affaires étrangères du Canada et du Japon (S/1998/567, annexe), et la déclaration ultérieure du Groupe de contact à Bonn le 8 juillet 1998 (S/1998/657), Notant également avec satisfaction la déclaration conjointe du Président de la Fédération de Russie et du Président de la République fédérale de Yougoslavie, en date du 16 juin 1998 (S/1998/526), Prenant note en outre de la communication du 7 juillet 1998 adressée au Groupe de contact par le Procureur du Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie, dans laquelle celui-ci estime que la situation au Kosovo constitue un conflit armé selon les termes du mandat du Tribunal, Gravement préoccupé par les combats intenses qui se sont récemment déroulés au Kosovo et en particulier par l'usage excessif et indiscriminé de la force par les unités de sécurité serbes et l'armée yougoslave qui ont causé de nombreuses victimes civiles et, selon l'estimation du Secrétaire général, le déplacement de plus de 230 000 personnes qui ont dû abandonner leurs foyers, Profondément préoccupé par l'afflux de réfugiés dans le nord de l'Albanie, en Bosnie-Herzégovine et dans d'autres pays européens dû à l'usage de la force au Kosovo, ainsi que par le nombre croissant de personnes déplacées à l'intérieur du Kosovo et dans d'autres parties de la République fédérale de Yougoslavie, dont 50 000 sont sans abri et manquent du nécessaire, selon les estimations du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Réaffirmant le droit de tous les réfugiés et de toutes les personnes déplacées de retourner dans leurs foyers en toute sécurité, et soulignant que c'est à la République fédérale de Yougoslavie qu'il incombe de créer les conditions nécessaires à cette fin, Condamnant tous les actes de violence commis par toute partie, et tous les actes de terrorisme perpétrés à des fins politiques par tout groupe ou tout individu, ainsi que tout appui apporté de l'extérieur à de telles activités au Kosovo, y compris la fourniture d'armes et d'entraînement pour des activités terroristes au Kosovo, et se déclarant préoccupé par les informations faisant état de la poursuite des violations des interdictions imposées par la résolution 1160 (1998), Profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire dans l'ensemble du Kosovo, alarmé par l'imminence d'une catastrophe humanitaire telle que décrite dans le rapport du Secrétaire général, et soulignant la nécessité de prévenir cette catastrophe, Profondément préoccupé aussi par les informations faisant état de la multiplication des violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire, et soulignant la nécessité de veiller à ce que soient respectés les droits de tous les habitants du Kosovo, Réaffirmant les objectifs de la résolution 1160 (1998), dans laquelle le Conseil exprime son soutien à un règlement pacifique du problème du Kosovo qui prévoirait un statut renforcé pour le Kosovo, une autonomie sensiblement accrue et une véritable autonomie administrative, Réaffirmant également l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie, Affirmant que la détérioration de la situation au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie) constitue une menace pour la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que toutes les parties et tous les groupes et individus mettent immédiatement fin aux hostilités et maintiennent un cessez-le-feu au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie) qui renforcerait les perspectives de dialogue constructif entre les autorités de la République fédérale de Yougoslavie et les dirigeants albanais du Kosovo et réduirait les risques de catastrophe humanitaire; 2. Exige également que les autorités de la République fédérale de Yougoslavie et les dirigeants albanais du Kosovo prennent immédiatement des mesures en vue d'améliorer la situation humanitaire et d'éviter le danger imminent de catastrophe humanitaire; 3. Demande aux autorités en République fédérale de Yougoslavie et aux dirigeants albanais du Kosovo d'engager immédiatement un dialogue constructif sans conditions préalables et avec une implication internationale, d'adopter un calendrier précis conduisant à la fin de la crise et à une solution politique négociée de la question du Kosovo, et se félicite des efforts en cours visant à faciliter ce dialogue; 4. Exige en outre que la République fédérale de Yougoslavie applique immédiatement, en sus des mesures visées dans la résolution 1160 (1998), les mesures concrètes suivantes en vue de parvenir à un règlement politique de la situation au Kosovo, telles qu'énoncées dans la déclaration du Groupe de contact en date du 12 juin 1998 : a) Mettre fin à toutes les actions des forces de sécurité touchant la population civile et ordonner le retrait des unités de sécurité utilisées pour la répression des civils ; b) Permettre à la Mission de vérification de la Communauté européenne et aux missions diplomatiques accréditées en République fédérale de Yougoslavie d'exercer une surveillance internationale efficace et continue au Kosovo, y compris en accordant à ces observateurs l'accès et la liberté totale de mouvement afin qu'ils puissent entrer au Kosovo, s'y déplacer et en sortir sans rencontrer d'obstacles de la part des autorités gouvernementales, et délivrer rapidement les documents de voyage appropriés au personnel international contribuant à la surveillance ; c) Faciliter, en accord avec le HCR et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le retour en toute sécurité des réfugiés et personnes déplacées dans leurs foyers et permettre aux organisations humanitaires d'accéder librement et sans entrave au Kosovo et d'y acheminer leurs fournitures ; d) Progresser rapidement vers un calendrier précis, dans le cadre du dialogue avec la communauté albanaise du Kosovo visé au paragraphe 3 ci-dessus et réclamé dans la résolution 1160 (1998), afin de s'entendre sur des mesures de confiance et de trouver une solution politique aux problèmes du Kosovo; 5. Prend note, à cet égard, des engagements que le Président de la République fédérale de Yougoslavie a pris, dans la déclaration faite conjointement avec le Président de la Fédération de Russie le 16 juin 1998 : a) De régler les problèmes existants par des moyens politiques sur la base de l'égalité pour tous les citoyens et communautés ethniques au Kosovo ; b) De ne pas prendre de mesures répressives à l'encontre de la population pacifique ; c) D'assurer la pleine et entière liberté de mouvement des représentants des États étrangers et des organismes internationaux accrédités auprès de la République fédérale de Yougoslavie qui suivent l'évolution de la situation au Kosovo et assurer qu'il ne leur soit pas imposé de restrictions ; d) D'assurer l'accès libre et sans entrave pour les organisations à vocation humanitaire, le CICR et le HCR, et l'acheminement des secours humanitaires ; e) De faciliter le retour sans entrave des réfugiés et des personnes déplacées, dans le cadre des programmes convenus avec le HCR et le CICR, et de fournir une aide publique à la reconstruction des foyers détruits, et demande que ces engagements soient pleinement honorés ; 6. Insiste pour que les dirigeants albanais du Kosovo condamnent toute action terroriste, et souligne que tous les membres de la communauté albanaise du Kosovo devraient poursuivre leurs objectifs uniquement par des moyens pacifiques ; 7. Rappelle l'obligation qu'ont tous les États d'appliquer intégralement les interdictions imposées par la résolution 1160 (1998) ; 8. Approuve les mesures prises en vue d'assurer une surveillance internationale effective de la situation au Kosovo, et se félicite à cet égard de la mise en place de la Mission d'observation diplomatique au Kosovo ; 9. Demande instamment aux États et aux organismes internationaux représentés en République fédérale de Yougoslavie de fournir le personnel nécessaire pour assurer une surveillance internationale effective et continue au Kosovo jusqu'à ce que les objectifs énoncés dans la présente résolution et dans la résolution 1160 (1998) soient atteints ; 10. Rappelle à la République fédérale de Yougoslavie que c'est à elle qu'incombe au premier chef la responsabilité d'assurer la sécurité de tout le personnel diplomatique accrédité auprès d'elle ainsi que celle de tout le personnel des organisations internationales et non gouvernementales à vocation humanitaire se trouvant sur son territoire, et demande aux autorités de la République fédérale de Yougoslavie, ainsi qu'à tous les autres intéressés en République fédérale de Yougoslavie, de prendre toutes les mesures appropriées pour assurer que les observateurs accomplissant des fonctions en vertu de la présente résolution ne soient soumis ni à la menace ou à l'emploi de la force, ni à aucune autre forme d'ingérence ; 11. Prie les États de prendre toutes les mesures conformes à leur droit interne et aux dispositions pertinentes du droit international, pour empêcher que des fonds recueillis sur leur territoire ne servent à des fins contraires à la résolution 1160 (1998) ; 12. Demande aux États Membres et aux autres intéressés de fournir les ressources nécessaires pour apporter une assistance humanitaire à la région et de répondre rapidement et généreusement à l'Appel interinstitutions des Nations Unies pour l'assistance humanitaire requise par la crise du Kosovo; 13. Demande aux autorités de la République fédérale de Yougoslavie, aux dirigeants de la communauté albanaise du Kosovo et à tous les autres intéressés de coopérer pleinement avec le Procureur du Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie aux fins des enquêtes sur les violations éventuelles qui relèveraient de la compétence du Tribunal; 14. Souligne également la nécessité pour les autorités de la République fédérale de Yougoslavie de traduire en justice les membres des forces de sécurité impliqués dans des mauvais traitements infligés aux civils ou dans la destruction délibérée de biens; 15. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport régulièrement, selon qu'il conviendra, sur son évaluation du respect de la présente résolution par les autorités de la République fédérale de Yougoslavie et tous les éléments de la communauté albanaise du Kosovo, y compris par le moyen de ses rapports périodiques sur l'application de la résolution 1160 (1998); 16. Décide, au cas où les mesures concrètes exigées dans la présente résolution et la résolution 1160 (1998) ne seraient pas prises, d'examiner une action ultérieure et des mesures additionnelles pour maintenir ou rétablir la paix et la stabilité dans la région; 17. Décide de demeurer saisi de la question. Résolution 1244 (1999). Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4011e séance, le 10 juin 1999 Ayant à l'esprit les buts et les principes consacrés par la Charte des Nations Unies, ainsi que la responsabilité principale du Conseil de sécurité pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions 1160 (1998) du 31 mars 1998, 1199 (1998) du 23 septembre 1998, 1203 (1998) du 24 octobre 1998 et 1239 (1999) du 14 mai 1999, Déplorant que les exigences prévues dans ces résolutions n'aient pas été pleinement satisfaites, Résolu à remédier à la situation humanitaire grave qui existe au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie) et à faire en sorte que tous les réfugiés et personnes déplacées puissent rentrer chez eux en toute sécurité et liberté, Condamnant tous les actes de violence à l'encontre de la population du Kosovo ainsi que tous les actes de terrorisme, quels qu'en soient les auteurs, Rappelant la déclaration du 9 avril 1999 dans laquelle le Secrétaire général a exprimé sa préoccupation devant la catastrophe humanitaire qui sévit au Kosovo, Réaffirmant le droit qu'ont tous les réfugiés et personnes déplacées de rentrer chez eux en toute sécurité, Rappelant la compétence et le mandat du Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie, Accueillant avec satisfaction les principes généraux concernant la solution politique de la crise du Kosovo adoptés le 6 mai 1999 (S/1999/516; annexe 1 à la présente résolution) et se félicitant de l'adhésion de la République fédérale de Yougoslavie aux principes énoncés aux points 1 à 9 du document présenté à Belgrade le 2 juin 1999 (S/1999/649; annexe 2 à la présente résolution), ainsi que de son accord quant à ce document, Réaffirmant l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie et de tous les autres États de la région, au sens de l'Acte final d'Helsinki et de l'annexe 2 à la présente résolution, Réaffirmant l'appel qu'il a lancé dans des résolutions antérieures en vue d'une autonomie substantielle et d'une véritable auto-administration au Kosovo, Considérant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à assurer que la sécurité du personnel international soit garantie et que tous les intéressés s'acquittent des responsabilités qui leur incombent en vertu de la présente résolution, et agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, 1. Décide que la solution politique de la crise au Kosovo reposera sur les principes généraux énoncés à l'annexe 1 et les principes et conditions plus détaillés figurant à l'annexe 2; 2. Se félicite de l'adhésion de la République fédérale de Yougoslavie aux principes et conditions visés au paragraphe 1 et exige de la République fédérale de Yougoslavie qu'elle coopère sans réserve à leur prompte application; 3. Exige en particulier que la République fédérale de Yougoslavie mette immédiatement et de manière vérifiable un terme à la violence et la répression au Kosovo, entreprenne et achève le retrait vérifiable et échelonné du Kosovo de toutes les forces militaires, paramilitaires et de police suivant un calendrier serré, sur la base duquel il sera procédé au déploiement synchronisé de la présence internationale de sécurité au Kosovo; 4. Confirme qu'une fois ce retrait achevé, un nombre convenu de militaires et de fonctionnaires de police yougoslaves et serbes seront autorisés à retourner au Kosovo pour s'acquitter des fonctions prévues à l'annexe 2; 5. Décide du déploiement au Kosovo, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies, de présences internationales civile et de sécurité dotées du matériel et du personnel appropriés, en tant que de besoin, et accueille avec satisfaction l'accord de la République fédérale de Yougoslavie relatif à ces présences; 6. Prie le Secrétaire général de nommer, en consultation avec le Conseil de sécurité, un représentant spécial chargé de diriger la mise en place de la présence internationale civile et le prie en outre de donner pour instructions à son représentant spécial d'agir en étroite coordination avec la présence internationale de sécurité pour assurer que les deux présences poursuivent les mêmes buts et s'apportent un soutien mutuel; 7. Autorise les États membres et les organisations internationales compétentes à établir la présence internationale de sécurité au Kosovo conformément au point 4 de l'annexe 2, en la dotant de tous les moyens nécessaires pour s'acquitter des responsabilités que lui confère le paragraphe 9; 8. Affirme la nécessité de procéder sans tarder au déploiement rapide de présences internationales civile et de sécurité efficaces au Kosovo et exige des parties qu'elles coopèrent sans réserve à ce déploiement; 9. Décide que les responsabilités de la présence internationale de sécurité qui sera déployée et agira au Kosovo incluront les suivantes: a) Prévenir la reprise des hostilités, maintenir le cessez-le-feu et l'imposer s'il y a lieu, et assurer le retrait des forces militaires, policières et paramilitaires fédérales et de la République se trouvant au Kosovo et les empêcher d'y revenir, si ce n'est en conformité avec le point 6 de l'annexe 2; b) Démilitariser l'Armée de libération du Kosovo (ALK) et les autres groupes armés d'Albanais du Kosovo, comme le prévoit le paragraphe 15; c) Établir un environnement sûr pour que les réfugiés et les personnes déplacées puissent rentrer chez eux, que la présence internationale civile puisse opérer, qu'une administration intérimaire puisse être établie, et que l'aide humanitaire puisse être acheminée; d) Assurer le maintien de l'ordre et la sécurité publics jusqu'à ce que la présence internationale civile puisse s'en charger; e) Superviser le déminage jusqu'à ce que la présence internationale civile puisse, le cas échéant, s'en charger; f) Appuyer le travail de la présence internationale civile selon qu'il conviendra et assurer une coordination étroite avec ce travail; g) Exercer les fonctions requises en matière de surveillance des frontières; h) Assurer la protection et la liberté de circulation pour elle-même, pour la présence internationale civile et pour les autres organisations internationales; 10. Autorise le Secrétaire général, agissant avec le concours des organisations internationales compétentes, à établir une présence internationale civile au Kosovo afin d'y assurer une administration intérimaire dans le cadre de laquelle la population du Kosovo pourra jouir d'une autonomie substantielle au sein de la République fédérale de Yougoslavie, et qui assurera une administration transitoire de même que la mise en place et la supervision des institutions d'auto-administration démocratiques provisoires nécessaires pour que tous les habitants du Kosovo puissent vivre en paix et dans des conditions normales; 11. Décide que les principales responsabilités de la présence internationale civile seront les suivantes: a) Faciliter, en attendant un règlement définitif, l'instauration au Kosovo d'une autonomie et d'une auto-administration substantielles, compte pleinement tenu de l'annexe 2 et des accords de Rambouillet (S/1999/648); b) Exercer les fonctions d'administration civile de base là où cela sera nécessaire et tant qu'il y aura lieu de le faire; c) Organiser et superviser la mise en place d'institutions provisoires pour une auto-administration autonome et démocratique en attendant un règlement politique, notamment la tenue d'élections; d) Transférer ses responsabilités administratives aux institutions susvisées, à mesure qu'elles auront été mises en place, tout en supervisant et en facilitant le renforcement des institutions locales provisoires du Kosovo, de même que les autres activités de consolidation de la paix; e) Faciliter un processus politique visant à déterminer le statut futur du Kosovo, en tenant compte des accords de Rambouillet; f) À un stade final, superviser le transfert des pouvoirs des institutions provisoires du Kosovo aux institutions qui auront été établies dans le cadre d'un règlement politique; g) Faciliter la reconstruction des infrastructures essentielles et le relèvement de l'économie; h) En coordination avec les organisations internationales à vocation humanitaire, faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire et des secours aux sinistrés; i) Maintenir l'ordre public, notamment en mettant en place des forces de police locales et, entre-temps, en déployant du personnel international de police servant au Kosovo; j) Défendre et promouvoir les droits de l'homme; k) Veiller à ce que tous les réfugiés et personnes déplacées puissent rentrer chez eux en toute sécurité et sans entrave au Kosovo; 12. Souligne qu'il importe que des opérations de secours humanitaires coordonnées soient entreprises et que la République fédérale de Yougoslavie permette aux organisations à vocation humanitaire d'accéder librement au Kosovo et coopère avec elles de façon à assurer l'acheminement rapide et efficace de l'aide internationale; 13. Encourage tous les États membres et les organisations internationales à contribuer à la reconstruction économique et sociale ainsi qu'au retour en toute sécurité des réfugiés et personnes déplacées, et souligne, dans ce contexte, qu'il importe de convoquer, aux fins énoncées au paragraphe 11 g), notamment, une conférence internationale de donateurs qui se tiendra à une date aussi rapprochée que possible; 14. Exige que tous les intéressés, y compris la présence internationale de sécurité, apportent leur entière coopération au Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie; 15. Exige que l'ALK et les autres groupes armés d'Albanais du Kosovo mettent immédiatement fin à toutes opérations offensives et satisfassent aux exigences en matière de démilitarisation que le responsable de la présence internationale de sécurité aura définies en consultation avec le représentant spécial du Secrétaire général; 16. Décide que les interdictions énoncées au paragraphe 8 de la résolution 1160 (1998) ne s'appliqueront ni aux armements ni au matériel connexe à l'usage de la présence internationale civile et de la présence internationale de sécurité; 17. Se félicite du travail que l'Union européenne et les autres organisations internationales accomplissent en vue de mettre au point une approche globale du développement économique et de la stabilisation de la région touchée par la crise du Kosovo, y compris la mise en oeuvre d'un pacte de stabilité pour l'Europe du Sud-Est avec une large participation internationale en vue de favoriser la démocratie, la prospérité économique, la stabilité et la coopération régionale; 18. Exige que tous les États de la région coopèrent pleinement à l'application de la présente résolution sous tous ses aspects; 19. Décide que la présence internationale civile et la présence internationale de sécurité sont établies pour une période initiale de 12 mois, et se poursuivront ensuite tant que le Conseil n'en aura pas décidé autrement; 20. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte à intervalles réguliers de l'application de la présente résolution, y compris en lui faisant tenir les rapports des responsables de la présence internationale civile et de la présence internationale de sécurité, dont les premiers devront lui être soumis dans les 30 jours qui suivront l'adoption de la présente résolution; 21. Décide de rester activement saisi de la question. ANNEXE 1. Déclaration publiée par le président de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G-8 tenue au Centre de Petersberg, le 6 mai 1999 Les ministres des affaires étrangères du G-8 ont adopté les principes généraux suivants pour un règlement politique de la crise du Kosovo : 1. Cessation immédiate et vérifiable de la violence et de la répression au Kosovo; 2. Retrait du Kosovo des forces militaires, de police et paramilitaires; 3. Déploiement au Kosovo de présences internationales civile et de sécurité effectives, endossées et adoptées par l'Organisation des Nations unies, capables de garantir la réalisation des objectifs communs; 4. Mise en place d'une administration intérimaire pour le Kosovo, sur décision du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, pour garantir les conditions permettant à tous les habitants du Kosovo de vivre en paix une existence normale; 5. Retour en toute sécurité et liberté de tous les réfugiés et personnes déplacées et accès sans entrave au Kosovo des organisations d'aide humanitaire; 6. Processus politique menant à la mise en place d'un accord-cadre politique intérimaire prévoyant pour le Kosovo une autonomie substantielle, qui tienne pleinement compte des Accords de Rambouillet et des principes de souveraineté et d'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie et des autres pays de la région, et la démilitarisation de l'ALK; 7. Approche globale du développement économique et de la stabilisation de la région en crise. ANNEXE 2. Il convient de conclure un accord sur les principes suivants afin de trouver une solution à la crise du Kosovo : 1. Un arrêt immédiat et vérifiable de la violence et de la répression au Kosovo. 2. Retrait vérifiable du Kosovo de toutes les forces militaires, paramilitaires et de police suivant un calendrier serré; 3. Déploiement au Kosovo, sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies, de présences internationales efficaces, civile et de sécurité, agissant tel que cela pourra être décidé en vertu du Chapitre VII de la Charte et capables de garantir la réalisation d'objectifs communs. 4. La présence internationale de sécurité, avec une participation substantielle de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, doit être déployée sous commandement et contrôle unifiés et autorisée à établir un environnement sûr pour l'ensemble de la population du Kosovo et à faciliter le retour en toute sécurité de toutes les personnes déplacées et de tous les réfugiés. 5. Mise en place, en vertu d'une décision du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies et dans le cadre de la présence internationale civile, d'une administration intérimaire pour le Kosovo permettant à la population du Kosovo de jouir d'une autonomie substantielle au sein de la République fédérale de Yougoslavie. L'administration intérimaire sera chargée d'assurer l'administration transitoire tout en organisant et en supervisant la mise en place d'institutions d'auto-administration démocratiques provisoires propres à garantir des conditions permettant à tous les habitants du Kosovo de vivre en paix dans des conditions normales. 6. Après le retrait, un effectif convenu de personnel yougoslave et serbe sera autorisé à revenir afin d'accomplir les tâches suivantes: - assurer la liaison avec la présence internationale civile et la présence internationale de sécurité; - baliser les champs de mines et déminer; - maintenir une présence dans les lieux du patrimoine serbe; - maintenir une présence aux principaux postes frontière. 7. Retour en toute sécurité et liberté de tous les réfugiés et personnes déplacées sous la supervision du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et libre accès des organismes d'aide humanitaire au Kosovo. 8. Un processus politique en vue de l'établissement d'un accord-cadre politique intérimaire prévoyant pour le Kosovo une autonomie substantielle, qui tienne pleinement compte des accords de Rambouillet et du principe de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie et des autres pays de la région, et la démilitarisation de l'ALK. Les négociations entre les parties en vue d'un règlement ne devraient pas retarder ni perturber la mise en place d'institutions d'auto-administration démocratiques. 9. Une approche globale du développement économique et de la stabilisation de la région en crise. Il s'agira notamment de mettre en oeuvre un pacte de stabilité pour l'Europe du Sud-Est avec une large participation internationale en vue de favoriser la démocratie, la prospérité économique, la stabilité et la coopération régionale. 10. La suspension des opérations militaires impliquera l'acceptation des principes énoncés ci-dessus ainsi que des autres conditions, déjà recensées, qui sont rappelées dans la note de bas de page ci-dessous. Un accord militaro-technique sera alors rapidement conclu, en vue notamment de définir des modalités supplémentaires, y compris les rôles et fonctions du personnel yougoslave/serbe au Kosovo. Retrait Procédures concernant les retraits, y compris un calendrier détaillé et échelonné et la délimitation d'une zone tampon en Serbie au-delà de laquelle les forces se retireront; Retour du personnel 1) Équipement du personnel autorisé à revenir; 2) Mandat définissant les responsabilités fonctionnelles de ce personnel; 3) Calendrier concernant le retour de ce personnel; 4) Délimitation des zones géographiques dans lesquelles le personnel est autorisé à opérer; 5) Règles régissant les relations de ce personnel avec la présence internationale de sécurité et la p Autant pour moi, effectivement l'autorisation n'était pas explicite et n'a pas fait l'objet d'une résolution dans ce sens les résolutions concernées sont au dessus, elles sont assez neutres, renvoyant dos à dos les responsables des 2 parties et insistant sur le maintien de l'intégrité territoriale de la RFY 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cilom Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 (modifié) Nouveau développement Dans la nuit du 11 décembre, les forces armées ukrainiennes ont lancé une frappe de missiles sur la ville de Taganrog ( Région de Rostov ). Le Complexe scientifique et technique d'Aviation Beriev déjà visé en mars 2024 a de nouveau été la cible des forces armées ukrainiennes. Le mindef russe confirme la frappe en précisant qu'il y a des victimes à déplorer parmi le personnel ainsi que des dégâts sur les bâtiments de l'entreprise. lls rajoutent que 6 ATACMS ont été utilisés dans la frappe ( ce qui semble être corroboré par cette photo ). L'étendue des dégâts ne pourra être quantifiée avant les images satellites. Les frappes longue portée à l’origine circonscrites aux régions limitrophes de Koursk pour y contenir la poussée russe ne le sont donc plus. Citation A source with knowledge of the issue confirmed the Army Tactical Missile System (ATACMS) was only authorized for use in the Kursk area Moins d'un mois après la levée des restrictions, ce serait donc une nouvelle étape dans le conflit. On assiste à la répétition des précédents schémas observés avec les frappes à l'aide d'armes armes occidentales ( levées progressives ) Modifié le 11 décembre 2024 par cilom 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 À la suite des révélations de swissinfo.ch concernant la hausse suspecte des importations d’or kazakh et ouzbek en Suisse, la Confédération a récemment admis ne pas être en mesure d’exclure la présence d’or russe dans ces flux, en dépit des sanctions. De quoi susciter des interrogations sur ses capacités réelles de contrôle. https://www.swissinfo.ch/fre/politique-federale/berne-ne-peut-exclure-que-de-lor-russe-entre-en-suisse-via-le-kazakhstan-ou-l-ouzbekistan/88470929 https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244139 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 Il y a 1 heure, Paschi a dit : À la suite des révélations de swissinfo.ch concernant la hausse suspecte des importations d’or kazakh et ouzbek en Suisse, la Confédération a récemment admis ne pas être en mesure d’exclure la présence d’or russe dans ces flux, en dépit des sanctions. De quoi susciter des interrogations sur ses capacités réelles de contrôle. https://www.swissinfo.ch/fre/politique-federale/berne-ne-peut-exclure-que-de-lor-russe-entre-en-suisse-via-le-kazakhstan-ou-l-ouzbekistan/88470929 https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20244139 Eh oui... la Russie vide son trésor de guerre fond de réserve souverain pour financer ses importations et certains veulent être payés en or : ce sont ceux-là qui mettent le magot à l'abri. Sauf si une partie est directement détournée par des russes, cet or n'est plus russe, mais khazak, ouzbek ou autre. Pas (trop) d'odeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 Il y a 19 heures, cilom a dit : Moins d'un mois après la levée des restrictions, ce serait donc une nouvelle étape dans le conflit. On assiste à la répétition des précédents schémas observés avec les frappes à l'aide d'armes armes occidentales ( levées progressives ) "1 2 3 Soleil !" De dos, la Russie De face, les pays de l'OTAN "Ah non, on n'a pas bougé ! J'te jure !" Il y a 15 heures, Paschi a dit : À la suite des révélations de swissinfo.ch concernant la hausse suspecte des importations d’or kazakh et ouzbek en Suisse, la Confédération a récemment admis ne pas être en mesure d’exclure la présence d’or russe dans ces flux, en dépit des sanctions. De quoi susciter des interrogations sur ses capacités réelles de contrôle. C'est pourtant pas bien difficile de détecter l'or russe, puisqu'il sent la vodka ==>[ ] Plaisanterie mise à part, s'il est refondu, je ne vois pas comment il serait possible de détecter que le lingot de référence XYZ est passé par la Russie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 https://news.sky.com/story/russia-tells-citizens-to-avoid-travel-to-the-west-and-responds-to-donald-trumps-call-for-ukraine-ceasefire-13271391 (11 décembre 2024) Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, a exhorté les citoyens à s'abstenir de se rendre aux États-Unis, au Canada et dans certains pays de l'Union européenne pendant la période de Noël. La Russie a émis un avertissement de voyage à l'intention de ses citoyens en déclarant que les tensions avec les États-Unis sont « au bord de la rupture ». 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 12 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre 2024 il y a 8 minutes, Wallaby a dit : https://news.sky.com/story/russia-tells-citizens-to-avoid-travel-to-the-west-and-responds-to-donald-trumps-call-for-ukraine-ceasefire-13271391 (11 décembre 2024) Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, a exhorté les citoyens à s'abstenir de se rendre aux États-Unis, au Canada et dans certains pays de l'Union européenne pendant la période de Noël. La Russie a émis un avertissement de voyage à l'intention de ses citoyens en déclarant que les tensions avec les États-Unis sont « au bord de la rupture ». Elle a peur que les braves patriotes russes aillent se rendre compte par eux-mêmes que les occidentaux ne meurent pas de froid faute de gaz russe pour se chauffer? Qu'ils ne meurent pas de faim faute de blé russe pour se nourrir? 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 il y a 7 minutes, Wallaby a dit : https://news.sky.com/story/russia-tells-citizens-to-avoid-travel-to-the-west-and-responds-to-donald-trumps-call-for-ukraine-ceasefire-13271391 (11 décembre 2024) Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, a exhorté les citoyens à s'abstenir de se rendre aux États-Unis, au Canada et dans certains pays de l'Union européenne pendant la période de Noël. La Russie a émis un avertissement de voyage à l'intention de ses citoyens en déclarant que les tensions avec les États-Unis sont « au bord de la rupture ». Aller, je me lance, craindraient-ils que leurs ressortissants ne reviennent pas ? Car ceux qui vont se déplacer ont du pognon pour faire la fête et de préférence ailleurs qu'en Russie ou l'ambiance reste morose avec le risque de se prendre une livraison lumineuse et explosive ne venant pas du père Noël ! Ah, Patrick m'a devancé ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 https://uk.news.yahoo.com/ukraine-russia-war-live-explosions-032353345.html (12 décembre 2024) La Russie a demandé à ses citoyens de ne pas se rendre en Occident, en particulier aux États-Unis, pendant les vacances de Noël. La porte-parole du ministère des affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que cet avertissement s'inscrivait « dans le contexte de la confrontation croissante des relations russo-américaines, qui sont au bord de la rupture ». La déclaration du ministère russe des affaires étrangères, qui fait référence à l'Amérique « et à ses États satellites alliés », intervient après que le Pentagone a déclaré que Vladimir Poutine pourrait à nouveau frapper l'Ukraine avec son nouveau missile balistique à portée intermédiaire dans « les jours à venir ». Vladimir Poutine a affirmé que l'Oreshnik, ou noisetier, était impossible à intercepter et qu'il avait une puissance destructrice comparable à celle d'une arme nucléaire, même lorsqu'il était équipé d'une ogive conventionnelle. Sur le champ de bataille, des combats « exceptionnellement violents » ont éclaté près de la ville orientale de Pokrovsk, les troupes russes ayant détruit ou capturé plusieurs positions ukrainiennes près de cet important centre stratégique, a déclaré l'armée de Kiev hier soir. La Russie « lance toutes les forces disponibles vers l'avant, tentant de percer les défenses de nos troupes », a déclaré Oleksandr Syrskyi, commandant en chef de l'armée ukrainienne. Points clés La Russie demande à ses citoyens d'éviter de se rendre à l'Ouest. La Russie pourrait bientôt lancer un nouveau missile en Ukraine, selon un responsable américain Une bataille « exceptionnellement féroce » s'empare de Pokrovsk alors que l'Ukraine perd du terrain Pourquoi la Russie cherche-t-elle à s'emparer de Pokrovsk, centre stratégique de l'Ukraine ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 https://www.independent.co.uk/voices/ukraine-wine-production-russia-war-bolgrad-b2660017.html (9 décembre 2024) La Crimée, l'une des plus grandes régions productrices de vin, a subi un coup dévastateur lorsque Vladimir Poutine l'a arrachée à l'Ukraine en 2014. L'association professionnelle Wines of Ukraine affirme que la perte de la Crimée et le conflit armé dans l'est du pays ont ironiquement donné un coup de fouet aux vins secs de style occidental, en particulier en Transcarpatie et dans les régions méridionales d'Odessa et de Kherson. Elle ajoute : « L'Ukraine est une région viticole de la vieille Europe et nous vous invitons à la découvrir sous un nouvel angle ». M. Shmulvych, qui ambitionne d'ajouter l'Ukraine à la liste des producteurs du « Nouveau Monde » tels que la Nouvelle-Zélande, le Chili, l'Afrique du Sud et l'Australie, grâce à son approche dynamique de la viticulture, estime que le vin est au cœur de la culture de son pays. La volonté de faire connaître les vins ukrainiens au marché britannique s'est concrétisée au début du mois de novembre, lorsque Bolgrad a collaboré avec l'importateur britannique Kingsland et Lidl pour introduire les premiers vins ukrainiens dans les rayons de nos supermarchés. Tania Olevska, de la Ukrainian Wine Company, m'a dit que 35 nouvelles micro-vinicultures avaient vu le jour ces dernières années, ce qui témoigne de l'ambition de l'Ukraine face à l'extrême pénurie de main-d'œuvre due à la conscription et aux bombardements constants sur l'infrastructure énergétique ukrainienne. La qualité des vins ukrainiens est remarquable. J'ai été très impressionné par tous les vins que j'ai eu le plaisir de goûter et je suis impatient d'en découvrir d'autres. L'Ukraine est capable de produire des vins qui plairont à tous les amateurs, qu'il s'agisse de vins de tous les jours ou de vins de collection. Chaque bouteille est l'incarnation du travail acharné, du soin, de l'engagement et de la vision des personnes qui ont participé à sa fabrication, ainsi que de l'esprit imparable de l'Ukraine. Slava Ukraini (ou « Budmo », lorsque vous trinquez !). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 Déclaration importante de Donald Trump dans un long entretien avec le magazine Time, lequel venait de le déclarer "Personne de l'année" Je pense que la chose la plus dangereuse actuellement est ce qui se passe, où Zelensky a décidé, avec l'approbation, je suppose, du président, de commencer à tirer des missiles sur la Russie. Je pense qu'il s'agit d'une escalade majeure. Je pense que c'est une décision insensée. Mais j'imagine que les gens attendent mon arrivée pour agir. J'imagine. Je pense qu'il serait très intelligent de faire cela Ca a le mérite de la clarté. Les tirs d'ATACMS américains sur le territoire russe, et par extension aussi de Storm Shadow britanniques, cessent le 20 janvier au plus tard Conseil ouvert de Trump à Poutine "Attendez mon arrivée, n'escaladez pas de votre côté en réponse à ces tirs, je les ferai cesser immédiatement" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 (modifié) il y a une heure, Alexis a dit : Déclaration importante de Donald Trump dans un long entretien avec le magazine Time, lequel venait de le déclarer "Personne de l'année" Je pense que la chose la plus dangereuse actuellement est ce qui se passe, où Zelensky a décidé, avec l'approbation, je suppose, du président, de commencer à tirer des missiles sur la Russie. Je pense qu'il s'agit d'une escalade majeure. Je pense que c'est une décision insensée. Mais j'imagine que les gens attendent mon arrivée pour agir. J'imagine. Je pense qu'il serait très intelligent de faire cela Ca a le mérite de la clarté. Les tirs d'ATACMS américains sur le territoire russe, et par extension aussi de Storm Shadow britanniques, cessent le 20 janvier au plus tard Conseil ouvert de Trump à Poutine "Attendez mon arrivée, n'escaladez pas de votre côté en réponse à ces tirs, je les ferai cesser immédiatement" Conseil ouvert si Trump appelle parallèlement Poutine à cesser ses attaques. Je vais la lire du coup et... ... Oh ! Il revendique (presque) d'avoir fait sauter Nordstream ! (en parlant de lui à la 3e personne) He was the one that ended the Russian pipeline, Nord Stream 2. Il traite le parti Démocrate d'ennemi. the enemy, which is, you know, the other party Puis le passage sur l'Ukraine. Le déclenchement de la guerre serait lié à la hausse des prix du pétrole qui aurait rendu la Russie riche et ça ne serait pas arrivé s'il avait été Président. Ah. Les missiles sur la Russie font des morts. Il y a plein de morts en Ukraine aussi. Il n'abandonnera pas vraiment l'Ukraine, mais il faut qu'elle arrête d'utiliser des missiles contre la Russie, et d'autres armes aussi. A la Russie il ne demande rien. Étonnant, non ? Concernant le Moyen-Orient : c'est plus compliqué que la guerre Russie-Ukraine, mais plus simple à résoudre, d'ailleurs c'est presque fait. Démerdez-vous avec ça. Il y a quelques phrases formidables ensuite : "ma première priorité sera d'extraire du pétrole et de sécuriser la frontière". Well, my first priorities are [...] securing the border and drilling for oil. Et "ma mère était une femme" So my mother was a woman. Je crois que je vais arrêter là. Pas un message à Poutine, donc. Modifié le 12 décembre 2024 par Boule75 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 il y a une heure, Alexis a dit : Déclaration importante de Donald Trump dans un long entretien avec le magazine Time, lequel venait de le déclarer "Personne de l'année" Je pense que la chose la plus dangereuse actuellement est ce qui se passe, où Zelensky a décidé, avec l'approbation, je suppose, du président, de commencer à tirer des missiles sur la Russie. Je pense qu'il s'agit d'une escalade majeure. Je pense que c'est une décision insensée. Mais j'imagine que les gens attendent mon arrivée pour agir. J'imagine. Je pense qu'il serait très intelligent de faire cela Ca a le mérite de la clarté. Les tirs d'ATACMS américains sur le territoire russe, et par extension aussi de Storm Shadow britanniques, cessent le 20 janvier au plus tard Conseil ouvert de Trump à Poutine "Attendez mon arrivée, n'escaladez pas de votre côté en réponse à ces tirs, je les ferai cesser immédiatement" il y a 27 minutes, Boule75 a dit : Conseil ouvert si Trump appelle parallèlement Poutine à cesser ses attaques. Je vais la lire du coup et... ... Oh ! Il revendique (presque) d'avoir fait sauter Nordstream ! (en parlant de lui à la 3e personne) He was the one that ended the Russian pipeline, Nord Stream 2. Il traite le parti Démocrate d'ennemi. the enemy, which is, you know, the other party Puis le passage sur l'Ukraine. Le déclenchement de la guerre serait lié à la hausse des prix du pétrole qui aurait rendu la Russie riche et ça ne serait pas arrivé s'il avait été Président. Ah. Les missiles sur la Russie font des morts. Il y a plein de morts en Ukraine aussi. Il n'abandonnera pas vraiment l'Ukraine, mais il faut qu'elle arrête d'utiliser des missiles contre la Russie, et d'autres armes aussi. A la Russie il ne demande rien. Étonnant, non ? Concernant le Moyen-Orient : c'est plus compliqué que la guerre Russie-Ukraine, mais plus simple à résoudre, d'ailleurs c'est presque fait. Démerdez-vous avec ça. Il y a quelques phrases formidables ensuite : "ma première priorité sera d'extraire du pétrole et de sécuriser la frontière". Well, my first priorities are [...] securing the border and drilling for oil. Et "ma mère était une femme" So my mother was a woman. Je crois que je vais arrêter là. Pas un message à Poutine, donc. 2025 va elle aussi, être une année particulièrement riche en émotions... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 il y a 2 minutes, Shorr kan a dit : 2025 va elle aussi, être une année particulièrement riche en émotions... 2025 est une année contre laquelle Baba Vanga avait mis en garde Non, non, pas Baba Yaga ! Baba Vanga était une voyante bulgare, disparue en 1996, qui a laissé de nombreuses prédictions, y compris En effet, cette voyante bulgare, mondialement connue pour ses prophéties, prédit que la fin de l'humanité pourrait commencer dès 2025. Un avertissement qui, si l'on en croit ses visions passées, annonce des bouleversements majeurs ... Bon, il est vrai que Baba Vanga a dit aussi que 2025 ne serait que le début Selon les visions de Baba Vanga, l'apocalypse totale n'interviendrait qu'en 5079, mais les prémisses de ce chaos commenceraient dès l'année prochaine On parle donc d'une fin très étendue... Et dont l'année prochaine ne serait que le début des prémisses... Madame savait assurer ses arrières 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Intéressant à lire dans l’interview de Time de Donald Trump le passage sur l’Ukraine Citation I’m going to shift to foreign policy. Have you spoken to Vladimir Putin since your election? I can’t tell you. I can’t tell you. It’s just inappropriate. If Ukraine doesn’t agree to a peace deal that you have said you will broker, will you cut military, humanitarian, and intelligence assistance to them? The reason that I don’t like to tell you this is that, as a negotiator, when I sit down and talk to some very brilliant young people: young, young, young, young. Compared to me, you’re very young. But when I talk to people—when I start I think I have a very good plan to help, but when I start exposing that plan, it becomes almost a worthless plan. Will you commit to protecting Ukrainian sovereignty, though, from Russia? I would like to see Ukraine—okay, ready? You have to go back a little bit further. It would have never happened if I were president. Would have never happened— But it has happened. So the question people want to know is, Would you abandon Ukraine? It makes it so bad. And I had a meeting recently with a group of people from the government, where they come in and brief me, and I'm not speaking out of turn, the numbers of dead soldiers that have been killed in the last month are numbers that are staggering, both Russians and Ukrainians, and the amounts are fairly equal. You know, I know they like to say they weren't, but they're fairly equal, but the numbers of dead young soldiers lying on fields all over the place are staggering. It's crazy what's taking place. It's crazy. I disagree very vehemently with sending missiles hundreds of miles into Russia. Why are we doing that? We're just escalating this war and making it worse. That should not have been allowed to be done. Now they're doing not only missiles, but they're doing other types of weapons. And I think that's a very big mistake, very big mistake. But the level, the number of people dying is number one, not sustainable, and I'm talking on both sides. It’s really an advantage to both sides to get this thing done. The question that many Americans and many people around the world have is, Will you abandon Ukraine? I want to reach an agreement, and the only way you're going to reach an agreement is not to abandon. You understand what that means, right? Right. Well, no, tell me. Well, I just said it. You can't reach an agreement if you abandon, in my opinion. And I disagree with the whole thing, because it should have never happened. Putin would have never invaded Ukraine if I were president for numerous reasons. Number one, they drove up the oil price. When they drove up the oil price, they made it a profit-making situation for him, the oil price should have been driven down. If it was driven down, you wouldn't have had it wouldn't have started just for pure economic reasons. But when it hits $80, $85, and $90 a barrel. I mean, he made, he made a lot of money. I'm not saying it's a good thing, because he's also suffered, but they are moving forward. You know, this is a war that's been—this is a tragedy. This is death that's far greater than anyone knows. When the real numbers come out, you're going to see numbers that you're not going to believe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Il y a 7 heures, Alexis a dit : 2025 est une année contre laquelle Baba Vanga avait mis en garde Non, non, pas Baba Yaga ! Baba Vanga était une voyante bulgare, disparue en 1996, qui a laissé de nombreuses prédictions, y compris En effet, cette voyante bulgare, mondialement connue pour ses prophéties, prédit que la fin de l'humanité pourrait commencer dès 2025. Un avertissement qui, si l'on en croit ses visions passées, annonce des bouleversements majeurs ... Bon, il est vrai que Baba Vanga a dit aussi que 2025 ne serait que le début Selon les visions de Baba Vanga, l'apocalypse totale n'interviendrait qu'en 5079, mais les prémisses de ce chaos commenceraient dès l'année prochaine On parle donc d'une fin très étendue... Et dont l'année prochaine ne serait que le début des prémisses... Madame savait assurer ses arrières Paco Rabanne aurait du en prendre de la graine ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 (modifié) 3 novembre 2024. À Moscou, Misha, 18 ans, pense que l'appel aux troupes nord-coréennes est un signe de faiblesse(00:31). De toute façon il ne "soutient pas la décision de commencer tout ça" (01:39). 26 août 2024. Lougansk : 10 ans sans Ukraine. 3:39 J'étais là le jour de l'anniversaire de la mort de Prigogine. Comme vous pouvez le voir des gens ont mis des fleurs et un drapeau de Wagner. 4:03 Ceci est un dessin d'une petite fille de 6 ans de Belgorod. Elle a dessiné des médailles pour l'équipage d'un célèbre char, Aliocha qui a détruit huit véhicules ukrainiens dans une seule bataille. Modifié le 13 décembre 2024 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 14 décembre 2024 Share Posté(e) le 14 décembre 2024 https://www.lindependant.fr/2024/12/13/guerre-en-ukraine-ils-prevoyaient-den-construire-en-crimee-mais-maintenant-cest-impossible-privee-de-moteurs-fabriques-en-ukraine-la-russie-ne-peut-12389955.php Avant la guerre j'ai connu un russe qui ce foutait des productions ukrainiennes et qu'ils feraient mieux de rester sur les tracteurs.... voilà voilà. Je me rend compte de plus en plus de la tragédie de la perte de l'Ukraine pour les russes avec la chute de l'urss quand je vois les grandes usines qui avaient les pôles de R&D sur place... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 14 décembre 2024 Share Posté(e) le 14 décembre 2024 https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-la-plus-grande-mine-de-charbon-a-l-arret-et-un-gisement-de-lithium-menace-face-a-l-avancee-russe-vers-pokrovsk-20241214 je sais pas si certaine annexion permettront pas un peu de rendement plus tard, sauf si ça fait partie des négociations Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cilom Posté(e) le 14 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 décembre 2024 (modifié) il y a 45 minutes, Colstudent a dit : https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-la-plus-grande-mine-de-charbon-a-l-arret-et-un-gisement-de-lithium-menace-face-a-l-avancee-russe-vers-pokrovsk-20241214 C'est dommage autant d'imprécisions dans un grand journal .... La plus grande mine de charbon ne se trouve pas à Pischane mais à Oudatchne. Il existe une mine dans le village de Pischane mais beaucoup moins productive et c'est celle ci qui est à l'arrêt. En revanche, celle d'Oudatchne fonctionne toujours ( les Russes sont proches ; cooordonnées de la mine 48.25937593945992, 36.99261523259779) Son arrêt aurait des conséquences lourdes pour l'industrie sidérurgique ukrainienne. ( cf article The Economist ) Il existe énormement d'homynimies parmi les localités ukrainiennes or ils confondent deux localités portant le même nom ( Shevchenko ). Les deux se trouvent bien dans la région de Donetsk mais elles sont éloignées de 45 km à vol d'oiseau. Or, celle qui abrite ces réserves de lithium n'est pas celle dont ils font référence dans l'article. Ces réserves se trouvent environ à ces coordonnées (47.90969790750089, 36.702275651390316) à une dizaine de km du front. Ces réserves étaient sur le point d'être achetées par la société australienne European Lithium en novembre 2021 mais le projet est aujourd'hui en suspens. Modifié le 14 décembre 2024 par cilom 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 14 décembre 2024 Share Posté(e) le 14 décembre 2024 Il y a 1 heure, cilom a dit : C'est dommage autant d'imprécisions dans un grand journal .... La plus grande mine de charbon ne se trouve pas à Pischane mais à Oudatchne. Il existe une mine dans le village de Pischane mais beaucoup moins productive et c'est celle ci qui est à l'arrêt. En revanche, celle d'Oudatchne fonctionne toujours ( les Russes sont proches ; cooordonnées de la mine 48.25937593945992, 36.99261523259779) Son arrêt aurait des conséquences lourdes pour l'industrie sidérurgique ukrainienne. ( cf article The Economist ) Il existe énormement d'homynimies parmi les localités ukrainiennes or ils confondent deux localités portant le même nom ( Shevchenko ). Les deux se trouvent bien dans la région de Donetsk mais elles sont éloignées de 45 km à vol d'oiseau. Or, celle qui abrite ces réserves de lithium n'est pas celle dont ils font référence dans l'article. Ces réserves se trouvent environ à ces coordonnées (47.90969790750089, 36.702275651390316) à une dizaine de km du front. Ces réserves étaient sur le point d'être achetées par la société australienne European Lithium en novembre 2021 mais le projet est aujourd'hui en suspens. Je te remercie pour ces précisions, en effet on peut sans trop savoir penser que cela est vrai. Mais en tout cas ça emmène bien au sujet de voir se rapprocher les Russes de ressources et non pas de prise de localité pour juste faire tampon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 14 décembre 2024 Share Posté(e) le 14 décembre 2024 Lentement mais surement, VVP sépare soigneusement sa population du reste du monde, en les enfermant dans une bulle informationnelle faite de mensonges grossier et d'éléments de langage politique. Vladimir Poutine avait prévenu : « Ce ne sont pas les dirigeants qui gagnent les guerres, mais les écoliers et les prêtres. » https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/14/les-ecoles-russes-caisses-de-resonance-de-la-propagande-du-kremlin_6447841_3210.html Citation Les écoles russes, caisses de résonance de la propagande du Kremlin Les établissements scolaires sont enrôlés dans l’effort de guerre et sommés de recycler le narratif du pouvoir sur l’« opération militaire spéciale » en Ukraine. Vladimir Poutine rencontre des écoliers d’un établissement à Kyzyl, dans la république de Touva, le 2 septembre 2024, premier jour de la nouvelle année scolaire, connue sous le nom de « Journée du savoir ». VYACHESLAV PROKOFYEV / AFP Vladimir Poutine avait prévenu : « Ce ne sont pas les dirigeants qui gagnent les guerres, mais les écoliers et les prêtres. » Lors d’une discussion télévisée avec les Russes, le 14 décembre 2023, le chef du Kremlin s’était adressé aux enseignants et aux chefs d’établissement. Un an plus tard, le message présidentiel est entré dans le quotidien des écoles, tout comme dans celui des églises. Elles sont devenues des caisses de résonance de la propagande, le front arrière du Kremlin depuis le lancement, en février 2022, de son « opération militaire spéciale » en Ukraine. A partir de la rentrée de septembre, les réseaux sociaux locaux ont rapporté de nombreux cas révélateurs. Ainsi les élèves d’une école de Briansk, dans l’ouest du pays, ont-ils chanté en chœur « Pour la victoire, pour la Russie, pour le Donbass », lors d’une cérémonie en présence du gouverneur régional, qui, dans son discours, a remercié les professeurs d’avoir « honoré les actes héroïques de tous ceux qui se lèvent pour défendre [la] patrie ». Les « héros » du front ukrainien accueillent les élèves d’une école de Tchita, en Sibérie, sous forme de portraits le long d’une fresque murale parsemée de slogans patriotiques. Dans une école de Krasnoïarsk, en Sibérie également, une exposition sur l’« opération militaire spéciale » a pour pièce principale une prise de guerre : l’uniforme d’un soldat ukrainien fait prisonnier. A Kemerovo, ville voisine, un enseignant a peint sur le panneau de sa classe un « Z », lettre symbole du soutien des Russes à leur armée. A Tioumen, grande ville pétrolière, une école a organisé un programme de soutien aux « héros » et accroché une banderole avec le portrait de Vladimir Poutine, « volontaire, décisif et sage, honnête, décent et juste ». « La peur domine » Pour la plupart, il s’agit d’initiatives individuelles. Mais les instructions du ministère de l’éducation sont claires : les écoliers doivent parler de l’offensive russe comme d’une « guerre de libération », parce que « le soldat russe n’est jamais entré dans une capitale étrangère en conquérant » et que, « tout au long de l’histoire, [la] doctrine militaire [russe] a été défensive ». Il a été recommandé aux enseignants de parler des « idéologies destructrices » de l’Occident et des valeurs familiales défendues par le Kremlin. De nouveaux manuels d’histoire sont apparus dans les grandes classes, équivalent des 1re et terminales, avec de longs chapitres sur les deux décennies de présidence de Poutine et son offensive en Ukraine. Et, au fil de son récit sur l’« opération militaire spéciale », une bande dessinée raconte que l’armée ukrainienne se sert des civils comme de boucliers humains pendant les combats. Autant d’éléments du narratif du Kremlin. Quelques professeurs s’opposent à cette propagande comme ils peuvent. A Vladikavkaz, dans le Caucase russe, une professeure a été licenciée pour avoir porté une jupe jaune et un chemisier bleu, les couleurs du drapeau ukrainien. « La peur domine », confie une enseignante anti-Kremlin qui préfère rester anonyme. Tous les vendredis à 15 heures, elle anime une visioconférence où plus de 70 collègues échangent leurs expériences, sous des pseudonymes, pour des raisons de sécurité. « Ils sont à Moscou, à Saint-Pétersbourg, mais aussi au fond de l’Oural ou des régions d’Extrême-Orient, témoigne l’organisatrice. Malgré la crainte que le groupe soit infiltré par des profs espions, ils parlent librement. » Le thème général : « Vers une vie meilleure en Russie ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cilom Posté(e) le 15 décembre 2024 Share Posté(e) le 15 décembre 2024 Pour en revenir à la question des ressources naturelles ukrainiennes je vous partage un article intéressant d'hier du Nytimes. Il nous éclaire un peu sur les intentions du gouvernement ukrainien afin de convaincre l'administration Trump des bénéfices d'une poursuite du soutien US. Première tactique : La flagornerie à laquelle Trump succombe volontiers... Citation “President Trump is, as always, resolute,” Mr. Zelensky wrote on social media On Tuesday, Mr. Zelensky added flattery, writing that he had told Mr. Trump that Mr. Putin “fears only him and, perhaps, China.” Deuxième tactique : Le business L'approche transactionnelle on sait que Donald se targue de réaliser des bons deals. Ici, les autorités ukrainiennes choisissent l'angle économique afin de rallier Trump à leur cause et la richesse du pays en matériaux critiques pouvant soutenir l'économie américaine et enrichir certains amis du président élu. Citation Ukraine has deposits of 20 critical minerals, such as cobalt and graphite, with reserves valued up to $11.5 trillion, according to Horizon Capital, Ukraine’s leading private equity firm. The country is home to a third of Europe’s proven lithium reserves, a key material for rechargeable batteries that could be of interest to the electric car business of Elon Musk, a Trump ally. On voit même qu'ils sont malins et combinent même les deux tactiques en choisissant de repousser à deux reprises la signature d'un accord de coopération avec l'administration Biden pour l'extraction de ces matériaux. Citation Ukraine had planned to sign an agreement to cooperate on extracting and processing minerals with the Biden administration. But the Ukrainian authorities have postponed the signing twice, according to officials on both sides — a signal that Kyiv may be waiting for Mr. Trump to take office to present the deal as an early victory for his administration. L'influent sénateur républicain et proche de Trump Lindsey Graham ne semble pas insensible aux arguments économiques Citation “This war is about money,” Senator Lindsey Graham, Republican of South Carolina and a Trump ally, told Fox News last month. “So Donald Trump’s going to do a deal to get our money back, to enrich ourselves with rare earth minerals. A good deal for Ukraine and us, and he’s going to bring peace.” En conclusion, je pense que la stratégie ukrainienne n'est pas idiote. Ils étaient parvenus à convaincre le très réticent Trump en 2017 de leur livrer des armes tels que les Javelin en soulignant les bénéfices pour l'économie américaine de contreparties.Les autorités ukrainiennes faisant face à une pénurie d'anthracite après la perte de nombreuses mines dans le giron séparatiste avaient importé de l'anthracite US en 2018. La même année, la compagnie de Chemin de fer ukrainienne Укрзалізниця avait signé un accord pour la fourniture de locomotives diesel produites aux Etats unis par General Electric pour un montant d'1 milliard de dollars. Ces contreparties avaient ravi Trump car elles lui permettaient de revitaliser deux secteurs qu'il avait promis de soutenir pendant sa campagne de 2016 ( charbon et ferroviaire ). Ici les enjeux sont très différents, mais je pense que Trump ne sera pas insensible aux arguments économiques que l'Ukraine aura à lui offrir ainsi qu'à la flatterie 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 15 décembre 2024 Share Posté(e) le 15 décembre 2024 Si on parle Business et échange, il conviendra aussi de réfléchir au cadre d'échange. Ma remarque n'est pas exactement innocente: Kiev peut conclure un libre échange avec Washington, ou des accords cadres de la nature qu'ils veulent en bi partite. Une Ukr dans l'UE, c'est pas l'Ukraine qui déciderait alors de savoir s'il faut taxer l'import US ou pas, et ne serait pas non décideuse sur l'avenir taxé de ses produits aux US. Dans la vie géopolitique, économique, au niveau mondial, le jeux est du billard à 15 bandes, et on peut pas gagner partout. Kiev ne pourra pas être à la fois au plus proche de l'UE, et au plus proches des states. Entre le beurre et la crémière, il faut souvent choisir. Et le tout sera assorti d'un contexte énergétique, car d'ici que l'Ukr rentre dans l'UE, ça fait longtemps que nous aurons intégré le bilan carbone à la production dans les données à l'importation, y compris pour définir de la taxation, et / ou des interdictions. Les accords avec les US, si que si tu leur exporte qq chose, tu DOIS leur importer qq chose. Sinon, ça leur plait pas bien longtemps. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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