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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/02/10/7497573/

M. Koopman [commissaire européen en visite à Kiev] n'a toutefois pas précisé les points spécifiques sur lesquels la Commission européenne s'attend à ce que des changements soient apportés en ce qui concerne la réglementation de la loi martiale.

Contexte : Keith Kellogg, l'envoyé spécial du président américain pour l'Ukraine et la Russie, a récemment déclaré que l'Ukraine devrait être prête à organiser des élections pendant la guerre, car c'est « le signe d'une démocratie saine ».

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Il y a 2 heures, rendbo a dit :

@olivier lsb : Moi c'est cette phrase qui me choque, pas son blabla sur les Européens. C'est encore plus cynique que l'accord nourriture contre pétrole imposé aux Irakiens post première Guerre du Golfe. On ne parle plus de valeurs communes ou d'ordre international mais bien d'une pseudo relation commerciale où l'on accepte d'être pillé par les USA pour être soutenu, mais sans garantie d'engagement dissuasif, de victoire, ni d'être spolié de ses territoires et richesses par l'autre partie prédatrice. Au final quand on regarde, les Ukrainiens se seront fait pillés par les Américains plutôt que les Russes, maigre consolation, surtout quand on voit le prix qu'ils ont payé.

Bien sûr que c'est révoltant : pourquoi crois tu que ton serviteur et d'autres ici ont tant alerté depuis trois ans dans nos échanges, pour que l'aide européenne sur le matériel militaire soit significative et conséquente ? 

Ça nous aurait permis de peser plus et mieux, sans quoi on en serait réduit à deux mauvais choix : celui des russes ou des américains. 

Trois ans qu'on était plusieurs à l'écrire. Les contre arguments de l'époque étaient très grippe-sous: on est en train de se rendre compte aujourd'hui que ça aurait pu nous coûter moins cher hier et plus souverain, si on avait été plus audacieux. 

On a été faibles, mous, lâches. Les américains l'ont senti et commencent à se dire qu'on est irrécupérables et qu'il vaudrait mieux que ça finance le MAGA. 

Mais Dieu soit loué, chacun aura la conscience tranquille, on a évité l'escalade et le bellicisme... 

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il y a 15 minutes, Wallaby a dit :

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/02/10/7497573/

M. Koopman [commissaire européen en visite à Kiev] n'a toutefois pas précisé les points spécifiques sur lesquels la Commission européenne s'attend à ce que des changements soient apportés en ce qui concerne la réglementation de la loi martiale.

Contexte : Keith Kellogg, l'envoyé spécial du président américain pour l'Ukraine et la Russie, a récemment déclaré que l'Ukraine devrait être prête à organiser des élections pendant la guerre, car c'est « le signe d'une démocratie saine ».

Compte à rebours de la procédure "d'éjection" du "président" Volodymyr Zelensky amorcé... 6-5-4... (mois ?)

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il y a 35 minutes, Wallaby a dit :

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/02/10/7497573/

M. Koopman [commissaire européen en visite à Kiev] n'a toutefois pas précisé les points spécifiques sur lesquels la Commission européenne s'attend à ce que des changements soient apportés en ce qui concerne la réglementation de la loi martiale.

Contexte : Keith Kellogg, l'envoyé spécial du président américain pour l'Ukraine et la Russie, a récemment déclaré que l'Ukraine devrait être prête à organiser des élections pendant la guerre, car c'est « le signe d'une démocratie saine ».

 

il y a 16 minutes, Yorys a dit :

Compte à rebours de la procédure "d'éjection" du "président" Volodymyr Zelensky amorcé... 6-5-4... (mois ?)

C'est exactement ça

J'ajouterais que la séquence est d'une clarté lumineuse. Le représentant spécial américain pour l'Ukraine dit un truc... quelque temps plus tard, le représentant de l'UE redit le même truc. Le sourire méprisant de Poutine parlant des Européens qui "se coucheront aux pieds de leur maître" est peut-être désagréable, mais en ce qui concerne l'UE il est parfaitement justifié

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Il y a 3 heures, MIC_A a dit :

Tes écris sont quelques peu contradictoires, soit Trump à un pouvoir réel de décisions soit il n'en a pas tant que ça et ça peu s'apparenter à du bluff !

Je ne sais pas si ce que j'écris est entièrement cohérent... cela dit je plaide les circonstances atténuantes :happy: Trump est parfois difficile à suivre, de plus il pourrait avoir plusieurs fers au feu, entre soutenir militairement l'Ukraine mais espérer "se payer sur la bête" et lâcher tout cela

Personnellement je ne pense pas que tout cela changera grand chose au final. D'une part les ressources ukrainiennes en terres rares qui se trouvent dans les provinces annexées par la Russie seront évidemment exploitées par Moscou, d'autre part si la Russie force l'Ukraine à accepter ses conditions celles qui se trouvent ailleurs... pourraient bien elles aussi être exploitées par les mêmes

 

Il y a 3 heures, MIC_A a dit :

Il a vite oublié que sont pays et les UK s'étaient porté garant par traité de la sécurité de l'Ukraine dans le mémorandum de Budapest !
Donc, il vient de rayer d'un trais de plume cet engagement et certainement que d'autres ne vont pas tarder à suivre surtout coté Européens, le libre échange, l'Otan et j'en passe.

Ni les Etats-Unis ni le Royaume-Uni, signataires du mémorandum de Budapest, ne se sont engagés à autre chose qu'à :

1. Ne pas agresser militairement l'Ukraine

2. Si elle était agressée par un autre pays, porter l'affaire devant le Conseil de Sécurité de l'ONU

Ils ont strictement respecté leurs engagements

Et naturellement, au Conseil de Sécurité, la Russie a mis son veto. Il était évident qu'elle le ferait. Il était évident que le mémorandum de Budapest apportait une certaine protection à l'Ukraine contre une agression venant d'un pays non doté de veto au Conseil de Sécurité... et aucune contre une agression venant d'un pays disposant du droit de veto

Personne à Kiev n'a pas nourrir la moindre illusion à ce sujet... sauf à ne pas avoir lu le texte du mémorandum

 

Il y a 3 heures, rendbo a dit :

@olivier lsb : Moi c'est cette phrase qui me choque, pas son blabla sur les Européens. C'est encore plus cynique que l'accord nourriture contre pétrole imposé aux Irakiens post première Guerre du Golfe. On ne parle plus de valeurs communes ou d'ordre international mais bien d'une pseudo relation commerciale où l'on accepte d'être pillé par les USA pour être soutenu, mais sans garantie d'engagement dissuasif, de victoire, ni d'être spolié de ses territoires et richesses par l'autre partie prédatrice. Au final quand on regarde, les Ukrainiens se seront fait pillés par les Américains plutôt que les Russes, maigre consolation, surtout quand on voit le prix qu'ils ont payé.

Les relations internationales laissent une place importante au calcul froid, quand ce n'est pas au cynisme.

Donald Trump n'a pas inventé grand-chose, sauf... la transparence totale, et le manque complet de toute hypocrisie à ce sujet

Politique originale. Pas nécessairement efficace sur le long terme. Disons que ça reste à voir

 

Il y a 1 heure, CANDIDE a dit :

500 milliards de Dollars alors qu'ils ont donné au maximum 50 milliards ? Pourquoi pas 1000 milliards ! Le type déraille complètement. Si la Russie obtient la paix à ses conditions, c'est que Trump aura baissé son froc et le monde entier constatera que le Roi est nu !

Ou alors...c'est un message subliminal à sa population. L'Ukraine c'est la poule aux oeufs d'or. On a un accord pour en tirer 500 milliards de Dollar, on ne va pas la laisser aux Russes. Mais du coup c'est contradictoire avec sa première phrase "ils seront peut-être Russes un jour, ou ils ne le seront peut-être pas".

Les Européens ont donné un peu moins de matériel militaire et d'autres aides à l'Ukraine que les Etats-Unis, mais la différence n'est pas si grande. Ils sont cependant dans l'incapacité de poser des conditions et d'exiger de lourdes contreparties en échange, parce qu'ils ont moins de liberté, et ça se sait

Même si les Ukrainiens attribuaient 0 contrat à leurs voisins de l'ouest, les Européens continueraient à les soutenir, parce que c'est leur intérêt pour leur sécurité même. Et les Ukrainiens le savent ==> Faible levier

Les Américains en revanche ont toute liberté pour décider finalement de continuer à soutenir Kiev militairement, ou bien non. Ca n'a que peu d'impact sur leur sécurité, pour ne pas dire pas du tout. Et les Ukrainiens le savent ==>Fort levier

La première phrase fait miroiter aux Ukrainiens la possibilité de ne pas devenir Russes finalement, de ne pas perdre leur indépendance tout compte fait. "Si je vous aidais, vous auriez votre chance. Est-ce que je vais vous aider ? Hmmm je me tâte... D'ailleurs vous avez pas mal de terres rares c'est bien ça"

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Les terres rares, c'est plus un discours de communication interne à l'intention des électeurs américains, pour justifier son rétropédalage par rapport à ses promesses de campagne de ne plus donner autant d'argent à Zelensky, "meilleur représentant de commerce du monde, à chaque fois il repart de Washington avec des milliards en poche".

Le 25/09/2024 à 00:28, Alexis a dit :

Citant Trump :

Biden et Kamala nous ont amené dans cette guerre en Ukraine et maintenant ils n'arrivent pas à nous en sortir. Je le regarde "On va gagner, on va gagner". Il dit ça depuis trois ans. A chaque fois que Zelensky vient aux Etats-Unis il repart avec cent milliards de dollars, je pense que c'est le plus grand vendeur sur Terre. Mais nous sommes coincés dans cette guerre, à moins que je sois président. Je le ferai, je ferai négocier, je m'en irai, il faut qu'on s'en aille. Biden dit "On ne part pas tant qu'on n'a pas gagné". Et qu'est-ce qui se passe si c'est eux qui gagnent ? C'est ce qu'ils font, ils font la guerre. Comme l'a dit quelqu'un l'autre jour, ils ont battu Hitler, ils ont battu Napoléon. C'est ce qu'ils font, ils se battent. Et ce n'est pas agréable. Mais vous savez nous leur avons donné près de trois cents milliards de dollars

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il y a une heure, Alexis a dit :

ils seront peut-être Russes un jour, ou ils ne le seront peut-être pas".

C'est simplement une autre version de la très connu "C'est à prendre ou à laisser". En gros on vous appui si on récupère vos mines en échanges. A la limite la valeur de ces mines n'a que peu d'importance.

Mine de rien c'est un changement radical dans la doxa américaine. Ce n'est plus on vient si on est allié et à conditions de prendre nos dollars. Mais on vient si vous payez le pizzo directement avec des ressources hards.

Bon. On va voir mais pas sûr que Trump ait bien tout compris des relations internationales.

Modifié par herciv
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il y a une heure, herciv a dit :

C'est simplement une autre version de la très connu "C'est à prendre ou à laisser". En gros on vous appui si on récupère vos mines en échanges. A la limite la valeur de ces mines n'a que peu d'importance.

Mine de rien c'est un changement radical dans la doxa américaine. Ce n'est plus on vient si on est allié et à conditions de prendre nos dollars. Mais on vient si vous payez le pizzo directement avec des ressources hards.

Bon. On va voir mais pas sûr que Trump ait bien tout compris des relations internationales.

En meme temps ils n'ont pas de dollar ...

 

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Cette dernière sortie de Trump (500 milliards, ils seront peut-être Russes un jour, ou ils ne le seront peut-être pas) est typique de la géopolitique de la petite phrase, qu'il a pratiqué dès son premier mandat.

ça a plusieurs avantages : déstabiliser tous les acteurs, les déboussoler, faire oublier ses promesses (mettre fin à la guerre en Ukraine «dans les vingt-quatre heures» suivant son investiture) et parfois quand c'est tellement gros (Gaza transformé en côte d’azur) il peut même rétropédaler et déboussoler encore plus son monde, qui se perd en conjectures sur ’objectif final recherché.

Rappelons-nous aussi cette sortie de Trump en septembre 2017 : "face aux provocations nucléaires de Kim Jong-un, Donald Trump menace à la tribune de l’ONU «de détruire totalement la Corée du Nord», affublant le leader communiste du surnom de «Rocketman»". On a vu le résultat !

Modifié par CANDIDE
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Il y a 10 heures, olivier lsb a dit :

Bien sûr que c'est révoltant : pourquoi crois tu que ton serviteur et d'autres ici ont tant alerté depuis trois ans dans nos échanges, pour que l'aide européenne sur le matériel militaire soit significative et conséquente ? Ça nous aurait permis de peser plus et mieux, sans quoi on en serait réduit à deux mauvais choix : celui des russes ou des américains. 

Trois ans qu'on était plusieurs à l'écrire. Les contre arguments de l'époque étaient très grippe-sous: on est en train de se rendre compte aujourd'hui que ça aurait pu nous coûter moins cher hier et plus souverain, si on avait été plus audacieux

On a été faibles, mous, lâches. Les américains l'ont senti et commencent à se dire qu'on est irrécupérables et qu'il vaudrait mieux que ça finance le MAGA. 

Mais Dieu soit loué, chacun aura la conscience tranquille, on a évité l'escalade et le bellicisme... 

Cela suppose que nous aurions pu donner à l'Ukraine de quoi vaincre la Russie. C'est tout sauf certain. Sinon je ne vois pas en quoi nous aurions économisé et été plus souverain si nous avions donné (un peu, car c'est ce que nous pouvons) plus.

Et les US n'ont pas attendu que nous ne fassions pas tapis sur l'Ukraine pour ne pas nous considérer comme ayant la clef du conflit.

Modifié par gustave
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Il y a 21 heures, olivier lsb a dit :

C'est très américain, depuis les années 70 et la reprise de ce diction par Milton Friedman ou l'écrivain Heinlein. C'est au coeur de la culture capitaliste américaine, Trump l'a simplement propulsé en travers du politiquement correct.

Je sais que ce n'est pas Trump qui a inventé cette expression :wink: c'était juste pour illustrer le fait que pour la nouvelle administration américaine, tous se monnaie et doit faire l'objet d'une contre-partie

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il y a 56 minutes, gustave a dit :

Cela suppose que nous aurions pu donner à l'Ukraine de quoi vaincre la Russie. C'est tout sauf certain. Sinon je ne vois pas en quoi nous aurions économisé et été plus souverain si nous avions donné (un peu, car c'est ce que nous pouvons) plus.

 

On en reparle dans quelques mois quand on aura des chiffres tangibles, via la hausse contrainte des budgets militaires, les futurs contrats de matériels US et les milliards de concessions économiques que l'Ukraine accordera. Ca fuira hors de l'UE et on n'aura plus que nos yeux pour pleurer, quand on était encore à se demander si 20 CAESAR était une quantité raisonnable et combien il était inenvisageable de donner des avions ou des MdC. Ne parlons même pas de ce que l'industrie serait en mesure de produire, si les décisions avaient été prises il y a trois ans. Je veux bien qu'on soit industriellement lent, mais on atteint des durées qui même sur nos habitudes de temps de paix en Europe, commence à avoir un sens industriel. 

Citation

Et les US n'ont pas attendu que nous ne fassions pas tapis sur l'Ukraine pour ne pas nous considérer comme ayant la clef du conflit.

Ce genre de chose ne se décrète pas mais se conquiert et se défend, je te l'accorde. C'est une question de priorité politique. Pour l'instant, c'est l'alignement strict des retraites sur l'inflation, et ça a représenté 15 milliards par an de plus, depuis 2024, 3 milliards par point d'inflation. 

C'est beaucoup de moyens... et c'est un choix confortable à court terme qui évite les emmerdes politique, mais qui ne prépare pas exactement une certaine idée de l'avenir, que d'autres dans le monde sont en train de décider pour nous. 

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il y a 1 minute, olivier lsb a dit :

On en reparle dans quelques mois quand on aura des chiffres tangibles, via la hausse contrainte des budgets militaires, les futurs contrats de matériels US et les milliards de concessions économiques que l'Ukraine accordera. Ca fuira hors de l'UE et on n'aura plus que nos yeux pour pleurer, quand on était encore à se demander si 20 CAESAR était une quantité raisonnable et combien il était inenvisageable de donner des avions ou des MdC. Ne parlons même pas de ce que l'industrie serait en mesure de produire, si les décisions avaient été prises il y a trois ans. Je veux bien qu'on soit industriellement lent, mais on atteint des durées qui même sur nos habitudes de temps de paix en Europe, commence à avoir un sens industriel.

Encore une fois tout cela n'aurait été une économie que dans l'hypothèse où cela aurait permis à l'Ukraine d'être victorieuse à assez courte échéance. Sinon cela se serait ajouté aux hausses de budget futures que tu prédis. Et au passage on a donné MdC et canons, entre autres...

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il y a 3 minutes, olivier lsb a dit :

Ce genre de chose ne se décrète pas mais se conquiert et se défend, je te l'accorde. C'est une question de priorité politique. Pour l'instant, c'est l'alignement strict des retraites sur l'inflation, et ça a représenté 15 milliards par an de plus, depuis 2024, 3 milliards par point d'inflation. 

C'est beaucoup de moyens... et c'est un choix confortable à court terme qui évite les emmerdes politique, mais qui ne prépare pas exactement une certaine idée de l'avenir, que d'autres dans le monde sont en train de décider pour nous. 

Au-delà de l'argent, qui n'est déjà pas négligeable, il y a la capacité industrielle à produire. Mais effectivement un peu plus aurait pu être fait dans ce domaine, même si la France n'est pas sans arguments. De là à prendre la place des capacités militaires US en 3 ans...

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Il y a 17 heures, gustave a dit :

Au-delà de l'argent, qui n'est déjà pas négligeable, il y a la capacité industrielle à produire. Mais effectivement un peu plus aurait pu être fait dans ce domaine, même si la France n'est pas sans arguments. De là à prendre la place des capacités militaires US en 3 ans...

Pas la France seule non. Sauf à passer en mode 7% du PIB pour la défense tel un Vladimir Poutine 

Si les principaux pays européens s'étaient dès 2022 entendu pour augmenter drastiquement leurs capacités de production, ça aurait pu se jouer 

Mais il est vrai qu'il aurait fallu une forte capacité de décision, en même temps qu'une grande clairvoyance sur le fait que les succès initiaux des Ukrainiens ne pourraient pas continuer dans la durée, vu la mobilisation industrielle russe 

Je ne sais pas s'il y a eu beaucoup d'exemples des deux combinés. Souvent, les lucides sur la force russe étaient peu convaincus de la nécessité de soutenir l'Ukraine, tandis que les convaincus de la cause ukrainienne s'illusionnaient sur la difficulté de l'emporter sur la Russie dans une guerre longue 

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La Russie dépense (et consomme) une quantité incroyable d'argent ces jours-ci. Évidemment, les montants ci-dessous sont ajustés à la parité du pouvoir d'achat. 

 

"Les dépenses de défense russes dépassent celles de toute l’Europe réunie, selon une étude"

https://www.ft.com/content/93d44b5a-a087-4059-9891-f18c77efca4b


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Quote

Les dépenses de défense russes dépassent celles de toute l’Europe réunie, selon une étude

L’évaluation de l’IISS met à nu les défis auxquels l’Europe serait confrontée si les États-Unis réduisaient leur soutien militaire à l’Ukraine

Les dépenses militaires en Russie, dont l’économie a été mise sur le pied de guerre par le président Vladimir Poutine, dépassent désormais l’ensemble des budgets de défense de l’Europe, selon une étude.

Les dépenses totales de défense de la Russie ont grimpé de 42 % l’année dernière en termes réels pour atteindre 13,1 milliards de roubles. Cela équivaut à 462 milliards de dollars sur la base de la parité de pouvoir d’achat, qui s’ajuste en fonction des devises que les devises peuvent acheter dans leur pays d’origine.

En comparaison, les budgets de défense européens, y compris ceux du Royaume-Uni et des États membres de l’UE, ont augmenté de près de 12 % l’année dernière pour atteindre 457 milliards de dollars, soit un peu moins que les dépenses de Moscou, a déclaré mercredi l’Institut international d’études stratégiques.

Le « Military Balance » de l’IISS, une évaluation annuelle des capacités militaires mondiales et des dépenses de défense, met à nu certains des défis de sécurité auxquels l’Europe serait confrontée si les États-Unis réduisaient leur soutien à l’Ukraine et à la défense européenne.

Le président américain Donald Trump, qui s’est engagé à mettre rapidement fin à la guerre de la Russie contre l’Ukraine, a déclaré que son administration avait eu des discussions « très sérieuses » avec Moscou et s’est plaint que les États-Unis dépensent trop pour le conflit et la sécurité européenne dans son ensemble.

Des conseillers principaux de l’administration Trump, dont le vice-président JD Vance et l’envoyé spécial Keith Kellogg, devraient rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy et ses homologues européens à la Conférence de Munich sur la sécurité cette semaine.

Une mesure que Trump a citée à plusieurs reprises est la nécessité pour l’Europe de payer davantage pour sa défense, y compris le soutien à l’Ukraine. L’aide américaine à l’Ukraine s’est jusqu’à présent élevée à environ 88 milliards d’euros, selon le groupe de réflexion Kiel Institute for the World Economy, soit près d’un tiers de moins que le total de 125 milliards d’euros de l’Europe.

Trump a également déclaré que l’Europe devrait consacrer 5 % de son PIB à la défense, contre une moyenne actuelle d’environ 1,7 %. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a quant à lui déclaré que les dépenses de défense européennes devaient atteindre 3 %.

À l’un ou l’autre niveau, l’Europe dépasserait de loin les dépenses de défense russes.

L’IISS prévoit que cette année, les dépenses totales de défense de la Russie – y compris les paiements volontaires des autorités régionales et des entreprises – augmenteront de 13,7 % pour atteindre 15,6 milliards de roubles, soit 7,5 % du PIB ou près de 40 % des dépenses fédérales russes.

Bien que cela ait eu un impact négatif sur l’économie, l’IISS a déclaré : « La Russie peut encore supporter les coûts de la guerre. »

En revanche, si l’Europe augmentait les dépenses de défense à 3 % du PIB, cela équivaudrait à 250 milliards de dollars supplémentaires, selon l’IISS. Si elles atteignaient 5 % du PIB, les dépenses de défense augmenteraient d’environ 800 milliards de dollars, soit près du double du niveau actuel des dépenses de la Russie.

Cependant, les dépenses de défense européennes ont déjà augmenté de moitié depuis 2014, a déclaré l’IISS, et « les contraintes budgétaires pourraient freiner [davantage] la croissance ».

Le budget de la défense de l’Allemagne a augmenté de 23 % pour atteindre 86 milliards de dollars, dépassant le budget de la défense du Royaume-Uni de 81 milliards de dollars pour la première fois en plus de trois décennies. 

Cependant, cela était dû à des paiements uniques d’un fonds spécial de défense allemand. Le maintien de ce niveau était « soumis à un degré d’incertitude plus élevé », a déclaré l’IISS. L’engagement de l’Allemagne à dépenser 2% du PIB d’ici 2029, contre 1,8% actuellement, est « également incertain », a-t-il ajouté. 

Le Royaume-Uni, qui est traditionnellement le deuxième plus grand dépensier de l’OTAN en matière de défense après les États-Unis, dépense actuellement 2,3 % de son PIB pour la défense. Le gouvernement a déclaré qu’il s’engageait à porter ce chiffre à 2,5 %, sans toutefois avoir précisé quand. 

Les dépenses de défense de la France, traditionnellement les deuxièmes plus importantes d’Europe en termes absolus, ont augmenté de 4,5% pour atteindre 64 milliards de dollars l’année dernière, soit 2% du PIB. 

Parmi les plus gros dépensiers européens en matière de défense, l’Estonie, qui borde la Russie, a dépensé près de 4% de son PIB pour la défense l’année dernière, la Pologne (3,25%) étant le deuxième plus grand pays d’Europe. Mais leurs niveaux absolus de dépenses de défense étaient bien inférieurs à ceux des trois plus grandes économies européennes, à 1,7 milliard de dollars et 28 milliards de dollars respectivement.

 

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il y a 12 minutes, U235 a dit :

https://www.ft.com/content/93d44b5a-a087-4059-9891-f18c77efca4b

13,1 milliards de roubles. Cela équivaut à 462 milliards de dollars sur la base de la parité de pouvoir d’achat

:laugh::laugh:

L'article est une farce totale.

Vlad sera content d'apprendre que 1 rouble = 35 dollars en ppa.

Non mais c'est rigolo, car la Russie est ruinée et le ppa on s'en fout, mais en fait on s'en fout pas ( enfin ça dépend ), le tout étant de prendre des valeurs au pif tant que ça raconte l'histoire qu'on veut raconter.

Et le pire c'est que le journal a le mot "financial" dans son titre. Et il paraitrait que c'est un journal de référence.

A part ça, le PIB ( en roubles en 2024 ) aurait été de 200 000 Milliards et en fait le budget def c'est plutôt 13 000 Mds ( et pas 13 ). On va éviter le change et le ppa car c'est délicat avec le rouble actuellement. Celà reste 6.5 % du PIB. a chacun de juger si c't énormissime ou pas, puisqu'il semblerait que quand les pays baltes mettent 5% du PIB en def c'est selon certain une dépense louable ( même que Donald aimerait la même chose pour toute l'UE ).

 

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Il y a 18 heures, olivier lsb a dit :

Ce genre de chose ne se décrète pas mais se conquiert et se défend, je te l'accorde. C'est une question de priorité politique. Pour l'instant, c'est l'alignement strict des retraites sur l'inflation, et ça a représenté 15 milliards par an de plus, depuis 2024, 3 milliards par point d'inflation. 

C'est beaucoup de moyens... et c'est un choix confortable à court terme qui évite les emmerdes politique, mais qui ne prépare pas exactement une certaine idée de l'avenir, que d'autres dans le monde sont en train de décider pour nous. 

Pour une fois je suis d'accord. On sucre l'augmentention (voir même un léger rabait pour compenser l'effort à fournir) des retraites, et on bascule tout ça dans notre économie de défense afin de la booster et indirectement notre consommation (demande de travailleurs, carnet de commandes rempli pour l'industrie, consommation des travailleurs, etc) . 

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il y a 11 minutes, Pasha a dit :

Pour une fois je suis d'accord. On sucre l'augmentention (voir même un léger rabait pour compenser l'effort à fournir) des retraites, et on bascule tout ça dans notre économie de défense afin de la booster et indirectement notre consommation (demande de travailleurs, carnet de commandes rempli pour l'industrie, consommation des travailleurs, etc) . 

En pratique les retraites sont bien moins "revalorisé" en France que chez nos voisins par exemple ... et normalement leur indexation est décidé par les partenaires sociaux.

Le probleme de la France c'est pas d'aller taper la poche des francais qui ont trois francs six sous, le problème de la France c'est qu'elle ne produit plus de croissance et donc de riche, la France s'appauvrit.

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@ksimodo il y a bien une erreur, mais ce n'est pas celle là. C'est encore la sempiternelle erreur de traduction entre billion et milliard. 

Il est écrit :

Quote

Les dépenses totales de défense de la Russie ont grimpé de 42 % l’année dernière en termes réels pour atteindre 13,1 milliards de roubles. Cela équivaut à 462 milliards de dollars sur la base de la parité de pouvoir d’achat, qui s’ajuste en fonction des devises que les devises peuvent acheter dans leur pays d’origine.

Mais en fait le budget militaire 2025 de la Russie est de 13.500 milliards de roubles (https://www.latribune.fr/economie/international/les-deputes-de-russie-gonflent-de-30-les-depenses-militaires-en-2025-1009710.html), sécurité intérieure comprise.

La conversion en ppa 35 rouble pour un dollar est optimiste car c'est le taux calculé en 2021, avant le conflit. Aujourd'hui, c'est sans doute plus proche de 60:1 ou quelque chose comme ça (impossible de savoir, les stats russes sont massivement bidouillées). Si on prend le taux de change actuel (sous-évalué à cause du fait que personne n'achète du rouble), on est à environ 100:1 ce qui donne un budget d'environ 130 milliards d'euro (ou de dollars, les deux devises sont quasiment à parité en ce moment). Si on prend mon ppa sucé du pouce, on est ~220 milliards.

Cela change un peu la conclusion de l'article qui reste très biaisé (non, la Russie ne dépense pas plus que la somme de tous les autres pays européens), mais cela fait quand même réfléchir : ce budget est deux à trois plus élevé (selon le taux de change retenu) que chacun des grands pays occidentaux (France, UK ou Allemagne). On pourrait dire que la Russie en guerre doit dépenser aujourd'hui à peu près autant que UK+France+Alemagne+Be+NL en ppa (ce qui est pertinent car la Russie fabrique elle-même tout son armement, avec sa propre main d'œuvre et ses propres ressources, et ne l'achète pas à l'étranger).

Modifié par Rivelo
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Bon je ne sait pas comment Trump compte mettre la pression sur Zelensky si c'est l'Europe qui doit remplacer les US dans l'aide aux Ukrainiens. AH et puis il compte partager les mines de terres rares ? Non ? C'était juste pour demander.

https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-l-europe-devra-fournir-l-ecrasante-part-de-la-future-aide-au-pays-previent-le-chef-du-pentagone-20250212

Guerre en Ukraine : l’Europe devra fournir l’«écrasante» part de la future aide au pays, prévient le chef du Pentagone

En ouverture d’une réunion du groupe de contact qui coordonne le soutien militaire à l’Ukraine, Pete Hegseth a également rappelé que les États-Unis n’enverraient pas de troupes dans le pays et qu’une adhésion à l’Otan était «irréaliste».

Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a rencontré ce mercredi 12 février les membres de l’Otan à Bruxelles, pour accentuer la pression sur les alliés européens de Washington concernant le financement de l’Alliance et l’Ukraine. Il en a profité pour rappeler que l’Europe devra fournir l’«écrasante» part de la future aide à Kiev, soulignant que les États-Unis ne toléreraient plus «une relation déséquilibrée» au sein de l’Otan.

«Les États-Unis restent engagés dans l’Alliance et en faveur du partenariat de défense avec l’Europe. Mais les États-Unis ne toléreront plus une relation déséquilibrée qui encourage la dépendance», a-t-il déclaré à Bruxelles en ouverture d’une réunion du groupe de contact qui coordonne le soutien militaire à l’Ukraine.

À lire aussi Les pistes de l’Administration Trump pour arrêter la guerre en Ukraine

Dans le cadre d’un futur accord de paix, Pete Hegseth a également rappelé que les États-Unis n’enverraient pas de troupes en Ukraine. «Pour être clair, dans le cadre de garanties de sécurité, il n’y aura pas de troupes américaines déployées en Ukraine», a-t-il affirmé. En outre, le secrétaire à la Défense a jugé «irréaliste» le retour aux frontières de l’Ukraine d’avant 2014, qui comprennent la Crimée annexée à cette date par la Russie, tout comme une possible adhésion du pays à l’Otan.

Ce premier contact à l’Otan entre Européens et Américains depuis le retour au pouvoir de Donald Trump doit leur permettre de se jauger. Il sera suivi par le déplacement du vice-président américain J.D. Vance à Munich, où il rencontrera vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky en marge de la conférence sur la sécurité dans cette ville allemande.

Modifié par herciv
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Top départ des échanges bilatéraux entre Trump et Poutine : https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-poutine-a-dit-a-trump-etre-ouvert-a-une-solution-a-long-terme-via-des-pourparlers-de-paix-20250212

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«Nous avons convenu de travailler ensemble, très étroitement, y compris en nous rendant visite dans nos pays respectifs», a ajouté le président américain sur son réseau social Truth Social.

Donald Trump a annoncé ce mercredi 12 février sur son réseau social Truth Social avoir eu une «conversation prolongée et très productive» avec Vladimir Poutine, lors de laquelle tous deux ont convenu de commencer à négocier «immédiatement» sur l'Ukraine.

«Nous avons convenu de travailler ensemble, très étroitement, y compris en nous rendant visite dans nos pays respectifs», a aussi écrit le président américain, qui a ajouté qu'il allait informer le président ukrainien Volodymyr Zelensky «dès maintenant» de son dialogue avec son homologue russe.

Une «solution de long terme»

Vladimir Poutine indique après la conversation téléphonique avec son homologue américain, vouloir trouver une «solution de long terme» au conflit ukrainien via des «pourparlers de paix», a annoncé le Kremlin.

«Le président Poutine a mentionné la nécessité de s’attaquer aux causes profondes du conflit et a convenu avec Trump qu’une solution à long terme pouvait être trouvée par le biais de pourparlers de paix», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

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il y a 22 minutes, herciv a dit :

Bon je ne sait pas comment Trump compte mettre la pression sur Zelensky si c'est l'Europe qui doit remplacer les US dans l'aide aux Ukrainiens. AH et puis il compte partager les mines de terres rares ? Non ? C'était juste pour demander.

https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-l-europe-devra-fournir-l-ecrasante-part-de-la-future-aide-au-pays-previent-le-chef-du-pentagone-20250212

L'article sur Axios me semble plus complet

Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a adressé mercredi un message brutal aux alliés de l'OTAN :

- Les troupes américaines ne feront pas partie d'une future mission de maintien de la paix en Ukraine. Les protections de l'article 5 de l'OTAN, en vertu desquelles les États-Unis s'engagent à réagir si un allié est attaqué, ne devraient pas non plus s'appliquer aux forces européennes envoyées en Ukraine pour garantir un accord de paix d'après-guerre, a-t-il déclaré.

- L'Ukraine, quant à elle, devrait conclure un accord dès maintenant et renoncer à récupérer l'ensemble de son territoire occupé comme à devenir membre de l'OTAN (...)

- « Nous voulons, comme vous, une Ukraine souveraine et prospère. Mais nous devons commencer par reconnaître que le retour aux frontières de l'Ukraine d'avant 2014 est un objectif irréaliste », a déclaré M. Hegseth, faisant référence à l'occupation russe de la Crimée et de la région orientale du Donbas, qui dure depuis des années. « Poursuivre cet objectif illusoire ne fera que prolonger la guerre et causer davantage de souffrances. » (...)

- « L'Europe doit fournir majorité écrasante de l'aide létale et non létale future à l'Ukraine », a déclaré M. Hegseth, avertissant que la menace stratégique de la Chine ne permettra plus aux États-Unis de se concentrer sur la sécurité de l'Europe.

- « Les États-Unis restent attachés à l'alliance de l'OTAN et au partenariat de défense avec l'Europe », a-t-il conclu. « Mais les États-Unis ne toléreront plus une relation déséquilibrée qui encourage la dépendance.

Tout cela est sans surprise. L'administration Trump applique ce que le candidat à la présidence Trump avait annoncé

 

Par ailleurs, Washington

Donald Trump a annoncé ce mercredi 12 février sur son réseau social Truth Social avoir eu une «conversation prolongée et très productive» avec Vladimir Poutine, lors de laquelle tous deux ont convenu de commencer à négocier «immédiatement» sur l'Ukraine

«Nous avons convenu de travailler ensemble, très étroitement, y compris en nous rendant visite dans nos pays respectifs», a aussi écrit le président américain

comme Moscou confirment que les présidents Trump et Poutine ont eu un entretien téléphonique

Poutine, pour sa part, a évoqué la nécessité de s'attaquer aux causes profondes du conflit et a convenu avec Trump qu'un règlement à long terme pourrait être atteint grâce à des pourparlers de paix. Le président russe a invité le président américain à visiter Moscou.(...)

Nous avons parlé des points forts de nos nations et des grands avantages que nous tirerons un jour de notre collaboration. <...> Mais d’abord, comme nous en sommes tous deux convenus, nous voulons mettre un terme aux millions de morts qui se produisent dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

 

J'imagine très mal qu'il y ait des troupes européennes stationnées en Ukraine pour "maintien de la paix". Washington fera remarquer - il ne sera pas dénué d'argument - que cette absence est du fait des Européens

L'Ukraine n'entrera pas dans l'OTAN, elle ne récupérera pas son intégrité territoriale, elle ne recevra d'aide économique comme militaire que de la part des Européens - sauf si elle est prête à donner préférence aux entreprises américaines pour l'exploitation de ses ressources minières, auquel cas elle recevra probablement de l'aide américaine quand même (un peu, hein)

Ca c'est la position d'ouverture des négociations par Washington. Avant que Moscou ait forcé à prendre en compte "la nécessité de s'attaquer aux causes profondes du conflit" - c'est-à-dire la nature et les moyens de l'Etat ukrainien futur ainsi que les déploiements OTAN en Europe centrale. Et Moscou va s'y employer. Et Moscou est en position de force, et a tout son temps, tandis que l'Ukraine est en position de faiblesse et les Etats-Unis sont pressés

Enfin, la défense de l'Europe sera à l'avenir - un avenir qui va commencer très vite - prioritairement et principalement l'affaire des Européens. En effet, ce sujet ne sera plus pour les Etats-Unis qu'un sujet de second ordre (le mot n'y est pas, mais un sujet sur lequel on ne peut "se concentrer" est presque par définition un sujet de second ordre) Plus de "dépendance", donc. Qui restera dans la position du dépendant le fera à ses risques et périls...

 

Ne reste plus pour les pays européens qu'une seule chose à faire. Dans laquelle, ces derniers temps, tous n'ont pas excellé...

Révélation

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Affronter la réalité. Faire face aux conséquences

 

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Dans les termes utilisés, par le secrétaire américain à la défense Pete Hegseth

Il ne mâche pas ses mots. Ce qui est plutôt une bonne chose, la clarté en ce domaine est bénéfique

Peut-être aidera-t-elle les Européens à faire face à la réalité ?

Modifié par Alexis
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