olivier lsb Posté(e) jeudi à 21:04 Share Posté(e) jeudi à 21:04 A tous ceux qui ont sincèrement cru que l'expansion de l'OTAN était réellement vécu comme une menace pour la Russie, le discours a désormais changé. C'est nous européens qui sommes vraiment devenus des méchants très dangereux et bellicistes. Ca n'a évidemment rien à voir avec ceci, et le grand dépeçage en cours 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) jeudi à 21:19 Share Posté(e) jeudi à 21:19 il y a 13 minutes, olivier lsb a dit : Il faut tout de même reconnaître la qualité de l'école KGB de la maîtrise de soi Poutine parvient à dire cela sans se frotter les mains, ni pouffer, ni se rouler par terre de rire... Moi, à sa place, j'aurais du mal 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) jeudi à 21:21 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 21:21 (modifié) Françoise Thom est incontestablement une des meilleures spécialistes de l'espace russe et soviétique, doublée d'un sens de la pédagogie hors norme pour rendre évident ce qui peut apparaître comme formellement contre-intuitif ou absurde à nos yeux. Les vraies raisons des mensonges proférés par les cadres trumpiens, l'influence de Douguine dans la renaissance de l'opposition séculaire de la Russie aux puissances maritimes américaine et britannique, les victoires psychologique de Poutine sur Trump, l'instrumentalisation des libertariens occidentaux par les services russes, les convergences de méthodes entre l'administration Trump et le stalinisme, beaucoup de sujets sont abordés avec une dissection rigoureuse des logiques sous-jacentes. Une interview passionnante. https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/27/francoise-thom-historienne-la-liste-des-services-rendus-par-trump-a-moscou-s-allonge-chaque-jour_6586656_3232.html Citation Françoise Thom, historienne : « La liste des services rendus par Trump à Moscou s’allonge chaque jour » La spécialiste de la Russie explique, dans un entretien au « Monde », comment le président russe réussit à manipuler son homologue américain, qui a aligné son discours et ses actes sur les intérêts du Kremlin. Propos recueillis par Valentine Faure Historienne, maîtresse de conférences émérite à la Sorbonne Université, Françoise Thom est l’autrice de nombreux ouvrages sur la Russie, parmi lesquels Poutine ou l’obsession de la puissance (Litos, 2022). Elle analyse l’évolution des rapports russo-américains, qu’elle juge marquée par une « poutinisation » des Etats-Unis, à la fois orchestrée par le Kremlin et acceptée par Trump. En quoi les négociations américano-russes censées ramener la paix en Ukraine illustrent la « poutinisation » des Etats-Unis que vous diagnostiquez ? On ne peut véritablement parler de négociations quand la partie américaine a unilatéralement abandonné ses instruments de pression sur Moscou avant même que ne s’ouvrent officiellement les échanges diplomatiques : l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, la non-reconnaissance des annexions territoriales russes, les sanctions levées une à une. La tactique de Vladimir Poutine est simple : faire semblant de négocier, ne rien céder et attendre des concessions nouvelles de ses interlocuteurs américains. On remarquera que Poutine a refusé de négocier avec le candidat initial choisi par le président américain, Donald Trump, comme envoyé spécial pour la Russie et l’Ukraine, le général Keith Kellogg, car celui-ci connaissait la Russie et avait exprimé l’avis qu’il fallait se méfier des Russes. Trump s’est empressé d’accéder aux désirs du président russe et lui a choisi comme interlocuteur Steve Witkoff, un promoteur immobilier, son partenaire de golf, qui a été agréé par Poutine, vu son abyssale ignorance des dossiers et sa propension à gober la propagande du Kremlin, même la plus outrancière. La « poutinisation » de l’administration Trump se manifeste dans son indifférence à l’éthique, qui entraîne un obscurcissement de l’intelligence. Trump est infiniment facile à manipuler, et Poutine montre chaque jour qu’il sait admirablement appuyer les bons boutons pour obtenir les réactions souhaitées. Que doit l’attitude de Trump à son admiration personnelle pour Poutine ? Trump se caractérise avant tout par son fanatisme partisan et son tempérament vindicatif. Poutine a su le persuader qu’ils ont les mêmes ennemis : les « globalistes » embusqués dans l’« Etat profond » : Hillary Clinton, Joe Biden… Trump se sent lié à Poutine par une étrange solidarité depuis le rapport des services de renseignement américains sur l’ingérence russe lors des élections de 2016, que Trump qualifie de « bidon ». Poutine a associé la cause ukrainienne aux démocrates, et comme Trump veut systématiquement faire le contraire de Biden, il est facile de le piloter du Kremlin en lui suggérant que telle ou telle mesure fera enrager les démocrates. Trump admire la manière dont Poutine est venu à bout des libéraux russes, ainsi que sa maîtrise de l’art de se maintenir au pouvoir. Dans un article publié par le site « Desk Russie », vous écrivez que l’humiliation publique de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche par Trump et le vice-président, J. D. Vance, le 28 février, « a toutes les marques d’une opération spéciale élaborée dans les murs du Kremlin ». Pourquoi ? Depuis longtemps, le Kremlin rêve de charger les Occidentaux d’imposer la capitulation aux Ukrainiens. Les Russes veulent briser le moral des Ukrainiens. Pour cela, ils doivent leur faire passer le message qu’ils ont été lâchés par leurs alliés occidentaux et qu’ils n’ont d’autre issue que de rejoindre leurs frères russes. Après la guerre russo-géorgienne de 2008, le grand argument des forces prorusses en Géorgie était que l’Occident avait laissé tomber le président Mikheïl Saakachvili, qui avait tout misé sur l’appui des démocraties. Le châtiment exemplaire de ce dernier, qui croupit en détention depuis plus de trois ans, est une vengeance démonstrative de Poutine : « Voilà ce qui arrive à ceux qui s’opposent à moi. » C’est cette manœuvre que le Kremlin veut réitérer en chargeant les Américains de déboulonner le président Zelensky. Par ailleurs, la séance de flagellation de Zelensky rappelait de façon frappante les conclaves staliniens de dénonciation de communistes tombés en disgrâce où chacun était obligé d’étaler son zèle en accablant le malheureux « ennemi du peuple » – une expression qui devient courante aux Etats-Unis. Le sénateur Lindsey Graham, qui le matin avait assuré à Zelensky qu’il était solidaire de l’Ukraine, réclamait bruyamment sa démission le soir. Ce genre de mœurs rappelle le stalinisme. Le régime trumpien ressemble bien davantage au stalinisme qu’au fascisme. En quoi ? Pour moi, le critère le plus concluant est le mensonge omniprésent, un mensonge impudent auquel on est obligé d’adhérer si l’on veut faire carrière dans l’administration. Le mensonge n’est pas là pour persuader, mais pour humilier celui qui le répète, lui faire sentir son insignifiance face à un dictateur qui peut exiger de lui d’affirmer que l’élection de 2020 a été volée, que l’Ukraine est responsable de la guerre. Il y a là un mécanisme typiquement totalitaire. Tout comme le changement brutal d’alliances, avec le vote aux Nations unies des Etats-Unis aux côtés de la Russie et de la Corée du Nord. Un autre trait frappant pour ceux qui sont familiers avec le système soviétique est l’émulation dans la servilité, le culte de la personnalité, qui prend des formes grotesques. On peut aussi relever l’appel systématique aux passions les plus viles, le culte de la force. Y a-t-il un lien entre la volonté de destruction de l’Etat fédéral affichée par l’administration Trump et cette relation avec la Russie ? On dit que Trump sème le chaos aux Etats-Unis. Mais il y a une logique dans cette folie : la plupart des mesures adoptées vont dans l’intérêt de Moscou. La première décision de Kash Patel, le nouveau chef du FBI, a été de fermer le bureau de Washington chargé du contre-espionnage. La procureure générale Pam Bondi a clos les enquêtes visant les oligarques russes et leurs actifs. De Tulsi Gabbard, choisie par Trump pour coiffer les services de renseignement, le sénateur Mitt Romney disait qu’elle « ne fait que répéter comme un perroquet la propagande russe. Ses mensonges perfides pourraient bien coûter des vies ». Ainsi, le 24 février 2022, Tulsi Gabbard ressert mot pour mot dans un tweet l’argumentaire du Kremlin justifiant l’agression russe contre l’Ukraine : « Cette guerre et cette souffrance auraient pu être évitées si l’administration Biden et l’OTAN avaient simplement pris en compte les inquiétudes légitimes de la Russie sur une possible entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. » Citons aussi la fermeture de l’Usaid, l’instrument du soft power américain que Moscou craignait le plus, entre autres à cause du soutien apporté par cet organisme aux dissidents russes et biélorusses, sans parler de l’aide à l’Ukraine. Ajoutons le sabotage de la relation transatlantique, les attaques quotidiennes contre les alliés de l’Amérique, la promesse de lever les sanctions, l’abandon fracassant de l’Ukraine… la liste des services rendus à Moscou s’allonge chaque jour. La connexion entre la Russie et l’administration de Trump est-elle désormais assumée ? Du côté russe, elle l’est. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que les politiques étrangères de Washington et de Moscou étaient globalement alignées depuis que Donald Trump est au pouvoir : « La nouvelle administration américaine modifie rapidement toutes les configurations de la politique étrangère. Cela coïncide en grande partie avec notre vision. » Du côté américain, elle l’est d’une autre manière. L’administration Trump régurgite tous les poncifs de la propagande du Kremlin. Trump semble avoir intériorisé les affabulations russes. Son discours colle fidèlement aux allégations du Kremlin, aux variations de la ligne du parti poutinien. Comment comparez-vous les deux classes d’oligarques : celle des Russes et celle de la tech américaine ? Peuvent-elles avoir des objectifs communs ? Les intérêts des oligarques russes convergent avec ceux des magnats de la Big Tech. Poutine et les grands oligarques, russes et américains, se croient au-dessus des lois. Le mépris du droit va si loin chez Poutine qu’il en vient à mettre en cause la notion d’Etat, justement parce qu’un Etat repose sur une charpente juridique et qu’il a des frontières, ce qui lui déplaît. Le trumpisme vise à remplacer l’Etat par une « verticale de pouvoir » à la Poutine, dans laquelle servent des fonctionnaires choisis pour leur loyauté et non pour leur compétence. Le démantèlement de l’Etat s’accompagne d’une dérégulation dont profitent les grands oligarques ambitionnant de se rendre maîtres des flux financiers. C’est pourquoi les stratèges du Kremlin ont très tôt compris quels services pouvaient leur rendre les libertariens occidentaux. Et la politique étrangère russe se caractérise par son extraordinaire persévérance. Cette nouvelle séquence des relations russo-américaines est parfois qualifiée de revanche russe sur la fin de la guerre froide… Au KGB et au GRU [le service de renseignement militaire russe], certains n’ont pas digéré la fin du bloc communiste et l’éclatement de l’URSS, qu’ils ont attribué à un complot américain. Ce noyau d’irréductibles s’est trouvé un théoricien : Alexandre Douguine. Dès le milieu des « années Eltsine » [président de 1991 à 1999], celui-ci a remis à l’ordre du jour l’antagonisme irréductible entre la Russie et les Etats-Unis, en le ressuscitant au prisme de la géopolitique. Douguine proclame qu’il existe une opposition totale entre les puissances terrestres « continentales » telles que la Russie et les puissances maritimes marchandes comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Les premières se donnent des régimes conservateurs autoritaires, les secondes sont porteuses du libéralisme. De la même manière que Lénine pensait qu’il n’y avait pas de coexistence possible entre le socialisme et le capitalisme – le socialisme devant inévitablement l’emporter –, Douguine estime qu’il existe un antagonisme existentiel entre les puissances continentales et les puissances maritimes. Les thèses douguiniennes ont percolé dans le régime poutinien, et ont inspiré la politique de destruction des Etats-Unis mise en œuvre depuis une vingtaine d’années. Il s’agit d’infliger symétriquement aux Etats-Unis les mêmes coups qu’eux-mêmes auraient prétendument portés à l’URSS sous Gorbatchev [qui a dirigé l’Union soviétique de 1985 à 1991] : les priver de leurs alliés, les désarmer unilatéralement, ruiner leur économie, les mettre au bord de la guerre civile et du démantèlement. Tout ce qu’est en train de réaliser l’administration Trump. Quand le député Andreï Lougovoï proclame sur le plateau du propagandiste Vladimir Soloviev : « Aujourd’hui, nous avons pris une revanche totale, effaçant notre revers de la fin de la guerre froide », il reflète les dispositions d’esprit triomphalistes des élites du Kremlin. Modifié vendredi à 08:14 par olivier lsb 3 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) jeudi à 21:21 Share Posté(e) jeudi à 21:21 (modifié) il y a 20 minutes, olivier lsb a dit : Et donc ? On s'en fout de son avis, elle n'a pas demandé à l'Ukraine pour déployer des Nord-Co sur son sol. Dans notes pour une nouvelle armée, on voit combien (et on peut s'en féliciter) les officiers dans l'armée ont une idée assez précise de la façon dont il conviendrait d'employer à la fois les moyens nouveaux et surtout, le capital politique accordé au développement des armées, pour en faire des outils véritablement efficaces. Ca ne veut pas dire qu'on y est encore, mais l'Ukraine n'est pas défaite non plus. Elle nous achète du temps pour qu'on puisse peser à terme pour sa survie. https://legrandcontinent.eu/fr/2025/03/21/notes-pour-une-armee-nouvelle/ Il n'y a que sur les forums que l'on s'en fout de l'avis de la Russie... Quant à "l'armée nouvelle", je ne vois rien dans l'article qui explique comment on va remédier à cela en quelques mois, comme tu l'as dit toi-même d'ailleurs. Modifié jeudi à 21:22 par gustave 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuron Posté(e) jeudi à 21:42 Share Posté(e) jeudi à 21:42 il y a 49 minutes, gustave a dit : La question étant "quelles garanties sécuritaires"? Je ne crois pas que la Russie acceptera des forces OTAN sur le sol ukrainien, et donc qu'on se dirigera lutôt sur des forces pré positionnées en Pologne ou alentours. Dans tous les cas il n'est pas question à mon sens de déployer des forces en mesure de combattre en Ukraine sans l'accord de la Russie... Je comprends que c’est ton point de vue, mais ce n’est pas le chemin que semble prendre Macron. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 21:51 Share Posté(e) jeudi à 21:51 (modifié) Évaluation annuelle 2025 de la menace par la communauté du renseignement des États-Unis https://www.dni.gov/files/ODNI/documents/assessments/ATA-2025-Unclassified-Report.pdf (25 mars 2025) p.19 Au cours de l'année écoulée, la Russie a pris le dessus dans son invasion à grande échelle de l'Ukraine et est en passe d'accroître son influence pour faire pression sur Kiev et ses soutiens occidentaux afin qu'ils négocient la fin de la guerre en accordant à Moscou les concessions qu'elle recherche. La poursuite de la guerre entre la Russie et l'Ukraine perpétue les risques stratégiques pour les États-Unis d'une escalade involontaire vers une guerre à grande échelle, de l'utilisation potentielle d'armes nucléaires, d'une insécurité accrue parmi les alliés de l'OTAN, en particulier en Europe centrale, orientale et septentrionale, et d'une Chine et d'une Corée du Nord plus enhardies. Même si le président russe Poutine ne sera pas en mesure de remporter la victoire totale qu'il envisageait lorsqu'il a lancé l'invasion à grande échelle en février 2022, la Russie conserve son élan, car une guerre d'usure joue en faveur des avantages militaires de la Russie. Cette guerre d'usure conduira à une érosion progressive mais constante de la position de Kiev sur le champ de bataille, quelles que soient les tentatives des États-Unis ou de leurs alliés d'imposer des coûts nouveaux et plus élevés à Moscou. Modifié jeudi à 21:52 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuron Posté(e) jeudi à 22:01 Share Posté(e) jeudi à 22:01 Citation Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron annonce le déploiement « d’une force de réassurance » et se prépare à un scénario sans les Américains Maintien les sanctions contre la Russie, envoi d’une mission franco-britannique auprès de l’armée ukrainienne et déploiement d’une force de « réassurance »… A l’issue du sommet de Paris qui réunissait une trentaine de pays de l’Union européenne et de l’Otan alliés de l’Ukraine, Emmanuel Macron a présenté la « vision commune » et s’est dit prêt à un scénario de paix sans les Américains. « Nous sommes très clairement à un point de bascule », a estimé Emmanuel Macron, en préambule de sa conférence de presse où il a dévoilé « la vision commune » « d’une paix par la force » des participants du sommet de Paris. Etaient réunis dans la capitale Française, une trentaine de dirigeants de pays de l’Union européenne et de l’Otan alliés de l’Ukraine, également Volodymyr Zelensky mais pas de représentants des Etats-Unis. Comme il en a pris l’habitude depuis l’investiture de Donald Trump, Emmanuel Macron a pris soin de ne pas braquer le président américain, « un allié fiable », saluant ses efforts dans la recherche d’un accord de la Russie pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours avec les Ukrainiens. « Le président Trump attend une réponse claire de la Russie. Si la Russie ne vient pas, il se sentira floué et trahi, à juste titre. Et il devra réagir », a-t-il estimé, jouant la carte de la rationalité pour infléchir la position américaine sur le dossier ukrainien. Cependant, si le chef de l’Etat a indiqué « espérer » un soutien des Américains, ça ne l’empêche pas de se « préparer au pire ». « Il nous faut nous préparer à un scénario, qui n’est pas celui qu’on souhaite, mais qui est de devoir totalement agir seuls pour nous-mêmes. Ça s’appelle la sortie de l’état de minorité géopolitique. C’est une bonne chose pour l’Europe ». La « force de réassurance » ne fait pas l’unanimité Le chef de l’Etat a ensuite qualifié l’action des Européens de « complémentaires » à ces négociations en faveur d’un cessez-le-feu. Tout d’abord, les participants du sommet de Paris ont unanimement décidé de maintenir leur soutien à l’Ukraine « pour s’assurer que la paix qui sera négociée puisse être solide et durable pour les Ukrainiens et l’ensemble des Européens ». Pour ce faire, le Président a annoncé l’envoi « d’une force de réassurance » en Ukraine, un outil de dissuasion acté sur proposition franco-britannique. Toutefois, la proposition ne fait pas l’unanimité des membres du sommet de Paris. Ces forces en provenance « de quelques Etats » seront « présentes dans des endroits stratégiques pré-identifiés avec les Ukrainiens qui signeraient un soutien dans la durée, une réassurance des armées et auront un caractère de dissuasion à l’égard d’une potentielle agression russe », a-t-il défini précisant qu’elles n’avaient « pas vocation à être des forces de maintien de la paix », ni « à être des forces présentes sur la ligne de contact », « ni se substituer aux armées ukrainiennes ». La France et la Grande Bretagne à la tête de la coalition Au préalable, une « mission franco-britannique en Ukraine » va être envoyée sur place. Avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, Emmanuel Macron va désormais piloter les efforts de cette coalition de pays, qui comprend des Etats européens, mais aussi le Canada, à laquelle participent les institutions de l’UE et l’Otan. « Le Premier ministre britannique et moi-même donnons mandat à nos chefs d’état-major des armées pour que nos équipes franco-britanniques puissent être déléguées dans les prochains jours en Ukraine […] pour préparer justement dans tous les domaines ce que sera le format de l’armée ukrainienne de demain » : « Quelle armée de terre ? Quelle capacité maritime ? Aérienne ? Quel format en termes de taille, d’équipements, pour pouvoir répondre à une éventuelle agression russe ? », a-t-il développé. « Le temps n’est pas à la levée des sanctions » Alors que la Russie a fixé comme conditions à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu, la levée de certaines sanctions prises contre elle en raison de son assaut en Ukraine qui dure depuis plus de trois ans, les Etats participant au sommet de Paris ont décidé « de manière unanime que « le temps n’était pas à la levée des sanctions ». « Il ne saurait y avoir une politique de levée des sanctions avant que la paix ne soit clairement établie », a insisté le chef de l’Etat qui a en outre fait part d’une décision d’accélérer le versement des « prêts décidés en G7 » par l’UE en faveur de l’Ukraine. Emmanuel Macron assure, par ailleurs, que les 2 milliards d’aide militaire pour l’Ukraine annoncés hier, étaient « tout à fait soutenables » pour l’économie française. Enfin, Emmanuel Macron a dit souhaiter que le président chinois Xi Jinping « puisse avoir un rôle tout à fait actif » en faveur de la paix en Ukraine. « Compte tenu de la qualité du dialogue qui est le sien avec la Russie, compte tenu de l’initiative de paix qu’il avait prise en lien avec le Brésil il y a quelques mois ». https://go.publicsenat.fr/01M Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) jeudi à 22:09 Share Posté(e) jeudi à 22:09 il y a 26 minutes, Neuron a dit : Je comprends que c’est ton point de vue, mais ce n’est pas le chemin que semble prendre Macron. C'est pourtant ce qu'il dit. Ré assurance, déploiement après un accord... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) jeudi à 22:23 Share Posté(e) jeudi à 22:23 il y a 13 minutes, gustave a dit : C'est pourtant ce qu'il dit. Ré assurance, déploiement après un accord... Exact. C'est la posture du moment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuron Posté(e) jeudi à 22:58 Share Posté(e) jeudi à 22:58 il y a 45 minutes, gustave a dit : C'est pourtant ce qu'il dit. Ré assurance, déploiement après un accord... Déploiement après un accord de paix entre ukrainiens et russes mais il n’est fait nulle mention de la non présence de troupes européennes sur place. Si les Russes s’opposent à des troupes de réassurance il n’y aura de toute façon pas d’accord de paix avec les Ukrainiens car les Ukrainiens ne voudront pas d’un tel accord. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) jeudi à 23:16 Share Posté(e) jeudi à 23:16 Tu t'avances bien vite. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuron Posté(e) vendredi à 05:37 Share Posté(e) vendredi à 05:37 Il y a 6 heures, ksimodo a dit : Tu t'avances bien vite. Je relate sans interprétation ce qui se dit (cf article de public sénat que j’ai posté un peu plus haut.) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) vendredi à 05:45 Share Posté(e) vendredi à 05:45 Il y a 6 heures, ksimodo a dit : Tu t'avances bien vite. Il est raisonnablement optimiste de ne pas douter que des éléments sous drapeau pourraient rapidement arriver au moins à Kiev. Oh pas huit brigades blindées de chasse-patates, mais juste de quoi arborer les couleurs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) vendredi à 06:49 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 06:49 (modifié) Il y a 8 heures, gustave a dit : C'est pourtant ce qu'il dit. Ré assurance, déploiement après un accord... Il ne faudrait pas oublier la posture : "dans un but dissuasif". Il s'agit bien de montrer les dents face a un seul adversaire. On ne parle pas de séparer deux belligérants. On parle d'exploser la tronche du gars d'en face si il fait mine de rompre la paix. Il ne faudrait pas non plus prendre à la légère les déclarations des uns et des autres concernant la négociation d'une paix. D'une part les principaux soutiens de VZ affirme que c'est lui qui défini les termes de la paix. D'autre part VZ a plysieurs fous signalé qu'il n'y aura paix que si retour aux frontières de 2014. VP lui ne veut rien négocier. La conséquence est que parler de paix ou même de cessez-le-feu est un cache-misère. Il y a une dynamique très clair. Là tout de suite des "observateurs" sont envoyés. Certains ici sont un peu jeunes pour se souvenir ce qui se passe après l'envoi d'observateurs. Mais ce sont bien des militaires sous drapeau. En langage politique ca s'appelle une escalade. En l'occurence cette escalade ne permet pas de gérer seulement VP mais aussi les populations des 30 pays du sommet d'hier qu'il s'agit d'habituer a ce temps de guerre et donc de pertes probables. Modifié vendredi à 07:06 par herciv 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 07:42 Share Posté(e) vendredi à 07:42 (modifié) Comme souvent en Europe, il faudra être à 48h du défaut de paiement, d'une annexion américaine ou d'un effondrement des lignes pour qu'on se décide à agir. En attendant, la ressource la plus importante en matière d'affaires militaires, la volonté politique, fait toujours défaut même si elle a augmenté d'un cran. On ignore si c'est la peau de la dorade britannique qu'on n'a pas réussi à avoir au préalable, ou si la Suède et les Pays-Bas basent encore sincèrement leurs décisions militaires sur l'hypothèse d'un back-stop américain, mais ce spectacle est lamentable. L'UE le paiera très cher et on a déjà donné à Moscou la formule gagnante pour ne jamais avoir de troupes européennes en Ukraine: que le cessez le feu ne soit jamais une réalité, et qu'une administration de l'ONU corrompue et manipulée par les russes soit mise en place en Ukraine. On a décidé d'assister (encore) en spectateurs aux événements. Le PR constate l'absence d'unanimité en présence d'une coalition de volontaires: réunir "unanimité" et "volontaires", c'est vraiment un contresens total et du foutage de gueule. Pour Moscou, on est passé de l'ambiguïté stratégique (si tant est qu'on y est jamais été) à la renonciation stratégique et prévisible. Comme en 2022 avec l'hypothèse de donner chars ou canons, qu'on croyait totalement inenvisageable car signant une très grave escalade (pensait-on), on va payer très cher cette nouvelle reculade et renonciation à une prise de risques calculée et a minima. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/28/guerre-en-ukraine-apres-le-sommet-de-l-elysee-l-envoi-de-troupes-europeennes-sur-le-terrain-reste-dans-les-limbes_6586961_3210.html Citation Guerre en Ukraine : après le sommet de l’Elysée, l’envoi de troupes européennes sur le terrain reste dans les limbes Emmanuel Macron a reconnu, lors d’une réunion de la « coalition des volontaires », jeudi à Paris, que son initiative « ne fai[sai]t pas l’unanimité ». D’autant que la perspective d’un cessez-le-feu demeure incertaine. Par Philippe Ricard et Elise Vincent « Beaucoup de questions, mais encore peu de réponses » : Volodymyr Zelensky n’a pas caché son dépit au sujet des discussions menées, jeudi 27 mars, à Paris, sur l’éventuel déploiement de troupes européennes en Ukraine, en cas de cessez-le-feu consolidé avec la Russie. Un peu plus tôt, à l’issue d’une réunion à l’Elysée de la « coalition des volontaires », soit une trentaine de pays, Emmanuel Macron venait de plaider une nouvelle fois en faveur d’un tel dispositif, susceptible, selon lui, de dissuader la Russie de lancer de nouvelles offensives. En réalité, alors que ce projet est poussé pour espérer peser dans des négociations de paix dont les Européens demeurent exclus, aucune décision n’a été prise. Il a juste été convenu d’envoyer, « dans les prochains jours », une « mission » militaire franco-britannique en Ukraine pour avoir « d’ici trois ou quatre semaines » un « schéma » plus clair des besoins. « Une équipe pluri-disciplinaire avec des spécialistes de la doctrine, des ressources humaines ou encore de l’entraînement », a détaillé au Monde, jeudi, l’état-major des armées. L’envoi de troupes « ne fait pas l’unanimité », a reconnu le chef de l’Etat. Autour d’un noyau constitué par la France et le Royaume-Uni, elles n’auraient « pas vocation à être des forces de maintien de la paix, à être présentes le long de la ligne de contact ou à se substituer aux forces ukrainiennes », a répété M. Macron. Elles seraient plutôt envoyées dans « certains endroits stratégiques pré-identifiés avec les Ukrainiens » et auraient un « caractère de dissuasion » autour de grandes villes ou de sites sensibles, a-t-il dit. Rassurer les opinions publiques Le premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est, de son côté, réjoui de voir l’Europe « se mobiliser » pour la paix en Ukraine « à une échelle inédite depuis des décennies ». Mais lui-même évite désormais de parler de troupes au sol. « Le nombre de partenaires européens prêts à s’engager dépend de la présence des Etats-Unis », a reconnu M. Zelensky, lors d’un point presse distinct. La Suède ou les Pays-Bas, conditionnent leur participation à l’appui des Américains en cas de heurts avec les forces russes. Or le « filet de sécurité » (« backstop ») américain apparaît de plus en plus illusoire. Au-delà des déclarations appuyées de Londres et de Paris pour apparaître plus déterminés que jamais, le projet paraît même enlisé. « S’il existe un noyau dur de pays prêts à participer a priori, les dernières réunions ont continué à brasser plus large, incluant un groupe d’Etats, sceptiques mais désireux de suivre l’évolution du projet en tant qu’observateurs. On y trouve, par exemple, l’Allemagne et l’Italie », détaille Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales. Le rôle des Polonais reste aussi flou, de même que celui des Turcs, clés pour le retour d’une navigation ouverte en mer Noire. Le souci des Européens de ne pas trop effrayer leurs opinions publiques, en assurant que cet envoi de troupes serait conditionné à un cessez-le-feu, a transformé cette condition en un « prérequis, aujourd’hui instrumentalisé par la Russie, qui a compris que tant qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu, elle pourrait éviter un déploiement européen qui l’effraie », ajoute M. Tenenbaum. « Le grand risque, c’est qu’après avoir fait monter la mayonnaise et affirmé le principe de garanties de sécurité pour l’Ukraine, la montagne n’accouche d’une souris », pointe-t-il encore, alors que la Russie n’a de cesse de dénoncer, par avance, une telle intervention, qu’elle considère comme un acte de guerre. Vendredi, le président russe Vladimir Poutine a de surcroît appelé à ce qu’une « administration transitoire » soit mise en place en Ukraine « sous l’égide de l’ONU ». Pour le président russe, qui refuse de négocier avec M. Zelensky, cela doit permettre « d’organiser une élection présidentielle démocratique », avant de commencer des négociations de paix avec un « gouvernement compétent ». Sur le plan militaire, les débats se prolongent sur les composantes d’une force de garantie : en clair, savoir si une seule force aérienne suffirait – éventuellement basée en Pologne – ou si des forces terrestres, voire navales – en cas d’ouverture des détroits du Bosphore et des Dardanelles par la Turquie –, seraient nécessaires. « La meilleure garantie de sécurité » Faute de trancher ces questions, les Européens ont néanmoins refusé en chœur la levée des sanctions demandée par Moscou en contrepartie du cessez-le-feu en mer Noire. M. Zelensky a même enjoint les Etats-Unis d’être « plus fort face à la Russie » dans les négociations, tout en ironisant sur l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, dont les propos très alignés sur ceux de Moscou semblent venir « d’un autre monde ». Les pays présents ont également assuré vouloir renforcer leur soutien à l’armée ukrainienne, désormais considérée, au fond, comme « la meilleure garantie de sécurité » face à la Russie. En matière d’aide militaire, un important flou entoure, néanmoins, l’annonce de 2 milliards d’aide militaire à Kiev, faite par M. Macron à la veille du sommet. En 2024, l’exécutif avait déjà eu beaucoup de mal à concrétiser l’enveloppe de 3 milliards d’euros promise à l’Ukraine en début d’année. C’est principalement par un jeu d’écriture et la comptabilisation de la valeur des anciens équipements des militaires français cédés à Kiev qu’un montant d’un peu plus de 2 milliards avait été atteint. En clair, l’ajout de la valeur des blindés, des Caesar, des munitions ou encore des Mirage cédés au cours de l’année. Or, à l’automne 2024, lors des débats autour du projet de loi de finances finalement rejeté, le ministère des armées évaluait que, pour l’année 2025, cette enveloppe ne dépasserait pas les 700 millions d’euros. En 2024, Paris avait également inclus dans ses calculs les intérêts des avoirs russes gelés ayant servi à acheter de l’armement français pour Kiev, d’un montant de 300 millions d’euros. Seront-ils plus importants cette année ? Le seul levier à disposition de l’exécutif, pour tenir son engagement, reste donc de nouvelles commandes, mais celles-ci sont, aujourd’hui, à la merci des arbitrages budgétaires en cours de discussion. Philippe Ricard et Elise Vincent Modifié vendredi à 10:53 par olivier lsb Précision 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) vendredi à 07:45 Share Posté(e) vendredi à 07:45 Il y a 1 heure, Ciders a dit : Oh pas huit brigades blindées de chasse-patates, mais juste de quoi arborer les couleurs. Ne pas oublier l’exercice majeur OTAN réalisé en 2021 et qui a engagé 32 pays différents. Et le premier mouvement de tous les pays a fortiori en février 2022 fut d’évacuer leurs troupes. Les décideurs n’ayant pas radicalement changés et l’état d’esprit de nos populations ( important en démocratie a mon sens surtout en relation avec le risque estimé et la durée d’engagement) je ne vois pas forcément qui s’engagera en premier. Surtout avec la fin de non recevoir à une participation des USA désormais. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) vendredi à 08:02 Share Posté(e) vendredi à 08:02 13 minutes ago, olivier lsb said: On a décidé d'assister (encore) en spectateurs aux événements. Le PR constate l'absence d'unanimité en présence d'une coalition de volontaires: c'est vraiment un contresens total et du foutage de gueule. Si les Polonais ou les Finlandais refusent d'envoyer des troupes c'est qu'ils ont leurs raisons. Le véritable probleme c'est d'envoyer des idées sans consultation préalable pour le simple objectif de posturer. Forcément quand le débat arrive et qu'on doit changer de plan on passe pour des idiots. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 08:19 Share Posté(e) vendredi à 08:19 il y a 12 minutes, OysterCultist a dit : Si les Polonais ou les Finlandais refusent d'envoyer des troupes c'est qu'ils ont leurs raisons. Le véritable probleme c'est d'envoyer des idées sans consultation préalable pour le simple objectif de posturer. Forcément quand le débat arrive et qu'on doit changer de plan on passe pour des idiots. C'est une lapalissade. Si comme le suggère l'article, pour certains pays, la raison c'est "pas de joker américain garanti" à l'heure où il est publiquement question d'annexer le Groenland, alors je dis que ces "raisons" n'ont pas vraiment de pertinence stratégique ni de génie intrinsèque. Mais en effet, constatons qu'ils ont "des raisons", à l'heure on vient d'assister à l'effondrement de 50 ans de servilité militaire envers les US et à une forme de prescience française (même si on a chié d'autres choses par la suite)... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. greg0ry Posté(e) vendredi à 08:25 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 08:25 Moi ce qui me désole et je le répète c’est principalement notre cacophonie et cette mise en scène d’une impuissance. Quitte à ne rien faire , autant ne rien dire . 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) vendredi à 08:35 Share Posté(e) vendredi à 08:35 il y a 2 minutes, greg0ry a dit : Moi ce qui me désole et je le répète c’est principalement notre cacophonie et cette mise en scène d’une impuissance. Quitte à ne rien faire , autant ne rien dire . … Non, car dans l'état de sidération où se trouve les décideurs politiques suite aux assauts de Trump, tu ne peux que "gesticuler", parce que tu ne peux pas faire autre chose … En gros, tu montres que tu n'acceptes pas cet état de fait, tu tâtonnes, tu te lance dans des coalitions de salon mais force est de constater, que les divergences - qui sont toutes recevables, après tout ce sont des états souverains - empêchent toutes actions physiques. En gros, face je gagne, pile tu perds ! Bienvenue dans la réal politique 2025 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) vendredi à 08:36 Share Posté(e) vendredi à 08:36 6 minutes ago, olivier lsb said: C'est une lapalissade. Si comme le suggère l'article, pour certains pays, la raison c'est "pas de joker américain garanti" à l'heure où il est publiquement question d'annexer le Groenland, alors je dis que ces "raisons" n'ont pas vraiment de pertinence stratégique ni de génie intrinsèque. Mais en effet, constatons qu'ils ont "des raisons", à l'heure on vient d'assister à l'effondrement de 50 ans de servilité militaire envers les US et à une forme de prescience française (même si on a chié d'autres choses par la suite)... C'est évidemment frustrant a observer en tant que Francais mais ces pays ne peuvent pas bouleverser leur doctrine stratégique en 3 mois apres des décennies de servilité. Je pense que c'est trop tard pour l'Ukraine sans soutien US, l'Europe va continuer à les soutenir a distance et voir ce que ca donne. En attendant les pays européens se réarment mais ca va prendre du temps. Et la France ne peut certainement pas y aller seule. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) vendredi à 08:38 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 08:38 (modifié) il y a 15 minutes, greg0ry a dit : Moi ce qui me désole et je le répète c’est principalement notre cacophonie et cette mise en scène d’une impuissance. Quitte à ne rien faire , autant ne rien dire . Euh!!!! On est a 36000 lieux de ne rien faire. Clairement la pression monte. Clairement les populations sont en train de basculer. Clairement partout on équipe les armés. Clairement les politiques ont commencé a transmettre le flambeau aux militaires. Alors oui tout le monde se raccroche au mot magique "paix". Il est utilusé dans toute les communications. Mais on sent bien que la paix va être de moins en moins un préalable au fur et à mesure que l'idée de guerre aura ruisselé dans la population et que les armés se seront rééquipé. C'est une question de temps m, de moins en moins une question de volonté. Il est évident que la France et les UK doivent montrer la voie. Mais ca fait plusieurs semaines maitenant que la France n'est plus seule. Il y a encore du travail avant que Orban se retrouve seul. Mais la dynamique va clairement dans le sens de Macron. Modifié vendredi à 08:42 par herciv 4 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 08:43 Share Posté(e) vendredi à 08:43 il y a 2 minutes, OysterCultist a dit : C'est évidemment frustrant a observer en tant que Francais mais ces pays ne peuvent pas bouleverser leur doctrine stratégique en 3 mois apres des décennies de servilité. Je pense que c'est trop tard pour l'Ukraine sans soutien US, l'Europe va continuer à les soutenir a distance et voir ce que ca donne. En attendant les pays européens se réarment mais ca va prendre du temps. Et la France ne peut certainement pas y aller seule. Seule, je sais pas. Est-ce vraiment impossible ? Est-on vraiment seul ? On a juste compris qu'il n'y avait pas d'unanimité. Quand l'Histoire semble déjà écrite d'avance, tant l'alignement des planètes est parfait entre régimes autoritaires ou aspirant à l'être, les derniers indécis devraient AMHA être un peu plus engagés, via une politique de piéton imprudent: "J'y vais, et je pèserai de tout mes 67 millions de voix au sein de l'UE pour que l'intendance Bruxelloise suive d'une manière ou d'une autre. Et je confronterai vos discours et la tiédeur de vos actes". On n'a plus le luxe d'attendre, certains ne semblent l'avoir toujours pas compris. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) vendredi à 08:48 Share Posté(e) vendredi à 08:48 Le préalable a tout mouvement est d’abord d’ordre politique mais pas venant des élites mais sur une volonté des populations . Or donc tu m’expliques que la population française entame un chemin vers l’acceptation d’un conflit lointain (car l’Ukraine pour 90% des français c’est loin) tandis que des pays plus proches vo frontaliers n’y arrivent pas. Et que donc tu vas mobiliser les jeunes pour s’engager et risquer leur vie dans un conflit dur, rustique , anxiogène (merci les drones), mobiliser ta base industrielle pour équiper et alimenter cette force modifier et adapter tes règles et lois pour permettre une accélération de ta remontée en puissance industrielle et militaire modifier ton format d’armée pour l’adapter à un conflit HI et en même temps former en masse et adopter les nouveaux mode de combat faire accepter à la population en général les renoncements et choix afin de dégager l’argent nécessaire à ce qui est dit au dessus tout ça avec une assemblée sans majorité claire et dans une fenêtre temporelle rapide pour le conflit dont on parle ( meme si à mon sens on devrait effectivement faire tout ça mais pour s’éviter le conflit en pays baltes). Pourquoi pas mais j’ai certains doutes 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) vendredi à 09:12 Share Posté(e) vendredi à 09:12 (modifié) il y a 30 minutes, greg0ry a dit : Pourquoi pas mais j’ai certains doutes Tes doutes sont en train d'être traité. Le jeu de Macron et Starmer est de proposer qui nous aime nous suive ou la mise au pilori façon Orban. Je ne sais pas si tu as remarqué mais la position de Meloni est de moins en moins ferme. Pour les polonais il y a un consensus politique qui n'est pas fait au sommet de l'état. L'atlantisme y est encore très fort. Pour bien voir das quel sens va la dynamique il suffit de compter combien de pays participe chaque semaine quasiment aux réunions de guerre en France ou au UK et de comparer çà à combien de voyage en Europe notre bon ami DT a fait pour rencontrer. Modifié vendredi à 09:21 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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