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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

il y a 42 minutes, g4lly a dit :

A priori les droits de douane et les sanctions ne font qu'enrichir les milliardaires russes visiblement ... ils sont encore plus nombreux et encoreplus riche.

https://dia-algerie.com/le-nombre-de-milliardaires-russes-selon-forbes-a-atteint-un-nouveau-record-de-146/

C'est la population qu'il faut viser de toute façon. 

Forcément dans une économie de guerre ou l'argent pour la défense coule à flot, les copains s'enrichissent 

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Il y a 5 heures, MeisterDorf a dit :

Alors quid? Sont cons les Russes? Peut-être.

J'ai lu ton article. un truc qui semblera intéressant ce sera le RetEx de cette guerre sur la conception/modification des navires et surtout sur l'armement défensif.

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il y a 2 minutes, clem200 a dit :

C'est la population qu'il faut viser de toute façon. 

Forcément dans une économie de guerre ou l'argent pour la défense coule à flot, les copains s'enrichissent 

j'me posais la question de pourquoi notre Macron jouait tant les matamores...  :bloblaugh:

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il y a 16 minutes, clem200 a dit :

C'est la population qu'il faut viser de toute façon. 

Forcément dans une économie de guerre ou l'argent pour la défense coule à flot, les copains s'enrichissent 

Fondatalement il sufffit de se pencher ne serait-ce qu'un peu sur la facuration des armées pour voir que c'est un marché lucratif. La guerre et prommesses de guerres sont rentables.

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https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2025-04-02/ukraine-a-difficult-situation-gas-front

Le 28 mars, l'entreprise publique d'énergie Naftogaz a fait état d'une nouvelle attaque russe contre l'infrastructure gazière de l'Ukraine. Il s'agirait de la dix-huitième attaque d'envergure depuis le début de la guerre et de la huitième depuis le début de l'année. Aucun détail spécifique sur les dégâts n'a été divulgué, si ce n'est la confirmation que les cibles étaient des installations liées à l'extraction du gaz - très probablement, comme les semaines précédentes, des stations de compression et de traitement du gaz. Les dégâts ont été si importants qu'à la mi-février, l'Ukraine a été contrainte de multiplier par près de dix ses importations de gaz pour répondre à la demande immédiate.

La situation est encore compliquée par le fait que les réserves actuelles de gaz dans les installations de stockage souterraines sont à leur niveau le plus bas depuis au moins une décennie. Cela limite la capacité d'extraction quotidienne et nécessite des importations coûteuses de combustibles. Selon le directeur de l'OGTSU (l'opérateur du système de transmission), l'Ukraine a l'intention d'acheter au moins 4 milliards de mètres cubes de gaz entre avril et octobre 2025. Une part importante de ce gaz sera du GNL américain, livré via des terminaux de l'UE, notamment le terminal GNL de Świnoujście.

Le principal défi pour Kiev sera de se préparer à la prochaine saison de chauffage, notamment en garantissant des réserves suffisantes de gaz importé dans un contexte de finances publiques tendues.

Au cours des dernières semaines, la nature des attaques russes contre les infrastructures gazières ukrainiennes a changé. Plutôt que de viser les installations de stockage, les attaques se sont concentrées sur les infrastructures d'extraction, principalement dans les régions de Poltava et de Kharkiv, où se trouve la grande majorité des réserves de gaz. Selon les médias, les attaques de février et mars ont entraîné une réduction de 40 % de la production de gaz.

Ces pertes se reflètent indirectement dans les volumes d'importation de gaz qui, au cours de la seconde moitié de février, ont dépassé 25 millions de mètres cubes par jour (voir graphique 1), soit près de la moitié de la production intérieure quotidienne de l'Ukraine en 2024. En mars, les importations ont été progressivement réduites et se sont stabilisées au cours de la seconde moitié du mois à environ 7-8 millions de mètres cubes par jour. Cela suggère que l'Ukraine a perdu environ 15 % de sa capacité de production nationale pour une période prolongée - bien que certaines estimations donnent un chiffre plus élevé. Contrairement à l'infrastructure électrique (voir « Ukraine : le système électrique se prépare aux attaques russes »), les installations d'extraction de gaz ne semblent pas avoir été protégées contre les frappes de drones, ou seulement de manière très limitée. Cette absence de défense explique probablement l'efficacité des récentes opérations russes.

La nécessité d'augmenter considérablement les importations de gaz constituera un défi financier pour Naftogaz. Bien qu'il soit difficile de prévoir les prix futurs sur le marché européen, sur la base des 12 derniers mois, le coût pourrait s'élever à 1-2 milliards d'euros. L'Ukraine a déjà commencé à s'efforcer d'obtenir des fonds, en comptant sur le soutien des institutions financières internationales et des États partenaires. Le 26 mars, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a approuvé un prêt de 270 millions d'euros pour l'achat de gaz. Le même jour, la Norvège a annoncé un prêt d'un milliard de couronnes norvégiennes (environ 85 millions d'euros) à cette fin, ainsi qu'une subvention de 54 millions d'euros.

Chart-1.-Daily-gas-imports-since-1-Janua

importations journalières de gaz, 2025

Chart-2.-Gas-withdrawal-from-storage,-Oc

Déstockage de gaz, octobre à avril

 

Voir aussi : https://en.wikipedia.org/wiki/Natural_gas_in_Ukraine : en 2021, la production nationale (19,8 milliards de mètres cubes) satisfaisait 73% de la demande (27,3 milliards de mètres cubes).

Modifié par Wallaby
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il y a 21 minutes, clem200 a dit :

C'est la population qu'il faut viser de toute façon. 

Forcément dans une économie de guerre ou l'argent pour la défense coule à flot, les copains s'enrichissent 

On a vu le résultat avec au choix Irak / Iran / Yémen / Myanmar/ Cuba ….

Si tel est le but ça ne marche jamais

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il y a 55 minutes, rendbo a dit :

Nous l'avons fait durant la guerre de Crimée... C'est d'ailleurs pour ça que certains la qualifie de première guerre mondiale dans le sens où on s'est battu partout sur l'hémisphère (et pas en tant que localisation des participants). 

Je crois que la véritable première guerre mondiale était la Guerre de sept ans au milieu du XVIIIème siècle, qui s'est déroulée non seulement en Europe, mais en Amérique du Nord et aux Indes. C'est l'Angleterre qui l'a gagné, démantelant à son profit le premier empire colonial français. Cette victoire est sans doute la raison première du fait que la première langue internationale soit désormais l'anglais, et que l'on ne puisse plus comme Rivarol en 1784 écrire un Discours sur l'universalité de la langue française :sad:

Une bonne chose dans tout cela c'est qu'il n'y a aucune raison de craindre la troisième guerre mondiale... puisqu'elle est terminée depuis 1945 :happy:

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Il y a 6 heures, Yorys a dit :

je trouve navrant de voir Le Monde, naguère journal de référence, s'aligner ainsi quasi systématiquement sur le narratif Elyséeen et la "bien-pensance" ambiante. 

Pourquoi ce qui ne te convient pas relèverait du "narratif élyséen" et de la "bien-pensance" ambiante ?

Aurais-tu le monopole de l'objectivité ?

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il y a 13 minutes, pascal a dit :

Pourquoi ce qui ne te convient pas relèverait du "narratif élyséen" et de la "bien-pensance" ambiante ? Aurais-tu le monopole de l'objectivité ?

Il n'a pas dit que ça ne lui convenait pas, il est surpris du peu d'esprit critique du journal ... en même temps un journal doit se vendre un minimum, et pour ça plaire à son public.

Après peut être que sur le coup l'esprit critique du monde et le "narratif élyséen" se retrouve semblable, après tout il arrive aussi qu'on puisse penser la même chose que d'autres.

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Il y a 1 heure, clem200 a dit :

C'est la population qu'il faut viser de toute façon.

Je ne sais pas trop comment on doit le prendre ... mais s'en prendre à la population normalement c'est mal.

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Il y a 6 heures, Yorys a dit :

Il est évident qu'il n'y aura pas d'accord car aucun des deux partis ne veut réellement négocier avec l'autre.

Pour le moment il n'y a rien à négocier, c'est tout le probleme. Il n'y a aucune base de négociation envisageable à ma connaissance.

La Russie "avance" ... elle doit se sentir en force, et penser à un rupture de l'organisation ukrainienne - un peu comme elle pensait que le pays allait se rendre au bout de trois jours au début -. A partir de là ... à part donner le change pour ne pas trop fâcher les autres, je vois pas trop pourquoi il entrerait dans une logique de cessez le feu et encore moins de paix.

Pour qu'il y ait un cessez le feu, il faudrait que les russes perdre l'espoir de pouvoir gagner plus. Et pour le moment ce n'est pas le cas. Aussi bien sur le terrain, que dans les relations internationales, dans l'économie etc.

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il y a 3 minutes, pascal a dit :

Personnellement quand je trouve quelque chose de navrant ça me plaît moyennement

 

Le problème est que c'est dur d'objectiver la notion de "navrant".  Il y a bien des choses que je trouve navrante ici et ailleurs mais ça empêche pas des gens d'être absolument enthousiaste à leur sujet. 

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il y a 4 minutes, pascal a dit :

Personnellement quand je trouve quelque chose de navrant ça me plaît moyennement

Je pensais que "convenait" s'adressait au "narratif élyséen", et pas à l'esprit critique du Monde.

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Il y a 1 heure, rendbo a dit :

J'ai lu ton article. un truc qui semblera intéressant ce sera le RetEx de cette guerre sur la conception/modification des navires et surtout sur l'armement défensif.

De ce point de vue, l'armement défensif des navires de surface russes est déjà en cours de refonte avec installation de Pantsir-M sur certaines classes. Les Ivan Rogov n'échapperont pas à cette tendance (on parle - dixit "Radio Datcha" - de systèmes défensifs supplémentaires) et vu le déplacement des bestiaux ainsi que ses emports: clairement, va falloir penser à protéger correctement ce beau monde... et à les faire accompagner par des navires équipés en conséquence. 

=> Mais bon, pas le sujet ici (mais bien là): 

 :smile:   

Modifié par MeisterDorf
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Les dirigeants militaires français et britanniques arrivent à Kiev pour des pourparlers de maintien de la paix

https://english.nv.ua/nation/french-and-uk-military-chiefs-meet-in-kyiv-to-discuss-possible-peacekeeper-deployment-to-ukraine-50503574.html

Les chefs militaires de France, du Royaume-Uni et d'Ukraine se sont rencontrés à Kiev le 4 avril pour discuter du déploiement potentiel des forces occidentales de maintien de la paix en Ukraine, selon le radiodiffuseur public ukrainien Suspilne.

Selon certaines sources, la réunion se tient au niveau des hauts responsables militaires.

La délégation française est dirigée par le général Jakob Burkhard, tandis que la partie britannique est dirigée par l'amiral Tony Radakin, le chef d'état-major de la défense du Royaume-Uni.

« Ils tiendront une série de réunions tout au long de la journée avec des responsables militaires ukrainiens », a rapporté M. Suspilne.

Des sources ont également indiqué que les commandants de visite devaient rencontrer le Président Volodymyr zelenskyy plus tard dans la journée. L'objectif de cette visite est d'étudier la possibilité de stationner du personnel militaire étranger en Ukraine.

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il y a 32 minutes, pascal a dit :

Pourquoi ce qui ne te convient pas relèverait du "narratif élyséen" et de la "bien-pensance" ambiante ?

Aurais-tu le monopole de l'objectivité ?

J'émets surtout une opinion basée sur l'idée que je me fait de ce que devrait être l'éthique journalistique d'un journal comme le Monde qui a longtemps, pour moi, été un journal de référence. Si je reprend (par exemple) l'article du NYT même s'il s'inscrit sans conteste dans le narratif occidental, les propos me semblent beaucoup plus nuancés et équilibrés, moins faire appel aux émotions et affects et plus à la raison et aux faits. ce genre d'articles a disparu de la presse généraliste française, du moins je n'en vois plus.

Modifié par Yorys
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il y a 25 minutes, pascal a dit :

Aurais-tu le monopole de l'objectivité ?

Un journal dit de référence pourrait s'en tenir au factuel, et éviter justement toute forme de narratif dans la tournure des phrases, les "commentaires d'opinion", qui constituent maintenant l'essentiel du contenu volume ( en lignes, en mots ).

La tournure, dans le monde, ça fait un moment qu'elle est sérieuse. Ce n'est plus un journal de référence, c'est un éditorial qui ne l'avoue pas. C'est un quotidien qui offre la même chose que les hebdo, qui eux ont une ligne narrative ( VA, Nouvel Obs, Marianne, Le Point et tout ce que tu veux ).

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La Coalition des demandes volontaires répond rapidement de la Russie à la proposition de cessez-le-feu

https://www.novinite.com/articles/231675/Coalition+of+the+Willing+Demands+Quick+Response+from+Russia+on+Ceasefire+Proposal

 

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue britannique David Lammy, le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noil Barrot, a déclaré que la coalition des volontaires, qui soutient l'Ukraine, exhorte la Russie à accepter ou à rejeter sans délai une proposition de cessez-le-feu. La coalition est prête à explorer les options de surveillance du cessez-le-feu, mais elle exige actuellement une réponse claire de la part de Moscou, même s'il s'agit d'un refus. M. Barrot a souligné la nécessité pour la Russie de fournir une réponse, qui pourrait être affirmative ou négative, et il a appelé à la réponse à venir rapidement.

M. Barrot a exprimé son scepticisme quant à la volonté de la Russie d'accepter un cessez-le-feu, citant les actions militaires en cours et les décisions récentes de la Russie. Il a attiré l'attention sur les actions du président russe Vladimir Poutine, y compris les frappes aériennes contre l'infrastructure énergétique de l'Ukraine et son annonce récente de la conscription de 160 000 soldats, marquant le plus grand appel militaire depuis 14 ans. Selon Barrot, ces actions démontrent le manque d'intérêt de Poutine pour la paix et les négociations.

Alors que l'Ukraine a montré sa volonté de faire des concessions importantes, acceptant la proposition américaine pour un cessez-le-feu inconditionnel, la Russie continue de violer l'arrangement. Barrot a accusé la Russie de poursuivre ses frappes sur les infrastructures énergétiques et les crimes de guerre, tout en n'ayant pas fourni de réponse claire sur la question du cessez-le-feu.

M. Barrot a également confirmé que les dirigeants militaires de plusieurs pays membres de la coalition de la communauté internationale se rendraient en Ukraine le 4 avril pour discuter des garanties de sécurité. Il a expliqué que l'un des principaux objectifs de leur visite était de renforcer l'armée ukrainienne, ce qu'il considérait comme cruciale pour tout règlement de paix à long terme. Cela impliquerait également une coordination avec les États-Unis et d'autres partenaires afin d'établir des scénarios de surveillance de tout cessez-le-feu potentiel.

Le conflit en cours a vu l'OTAN évaluer l'équilibre des pouvoirs sur le champ de bataille, avec certaines inquiétudes quant au potentiel de la Russie en vue d'une percée. Il y a aussi des indications selon lesquelles la Russie stocke des missiles pour une nouvelle série de frappes contre l'Ukraine. Pendant ce temps, l'envoyé de Poutine, Kirill Dmitriev, a récemment accusé l'Ukraine de violer le cessez-le-feu lors de sa visite aux États-Unis, bien que cette affirmation ait été largement contestée.

Modifié par herciv
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il y a 34 minutes, herciv a dit :

Les dirigeants militaires français et britanniques arrivent à Kiev pour des pourparlers de maintien de la paix

https://english.nv.ua/nation/french-and-uk-military-chiefs-meet-in-kyiv-to-discuss-possible-peacekeeper-deployment-to-ukraine-50503574.html

Les chefs militaires de France, du Royaume-Uni et d'Ukraine se sont rencontrés à Kiev le 4 avril pour discuter du déploiement potentiel des forces occidentales de maintien de la paix en Ukraine, selon le radiodiffuseur public ukrainien Suspilne.

Selon certaines sources, la réunion se tient au niveau des hauts responsables militaires.

La délégation française est dirigée par le général Jakob Burkhard, tandis que la partie britannique est dirigée par l'amiral Tony Radakin, le chef d'état-major de la défense du Royaume-Uni.

« Ils tiendront une série de réunions tout au long de la journée avec des responsables militaires ukrainiens », a rapporté M. Suspilne.

Des sources ont également indiqué que les commandants de visite devaient rencontrer le Président Volodymyr zelenskyy plus tard dans la journée. L'objectif de cette visite est d'étudier la possibilité de stationner du personnel militaire étranger en Ukraine.

Le CEMA change donc de prénom en fonction du pays qu'il visite ? :bloblaugh:

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il y a 20 minutes, herciv a dit :

la coalition des volontaires, qui soutient l'Ukraine, exhorte la Russie à accepter ou à rejeter sans délai une proposition de cessez-le-feu.

Ils jouent au dialogue de sourds. La Russie a toujours dit qu'elle était contre un cessez-le-feu, qu'elle voulait un règlement durable du conflit et non une rustine provisoire.

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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

Ils jouent au dialogue de sourds. La Russie a toujours dit qu'elle était contre un cessez-le-feu, qu'elle voulait un règlement durable du conflit et non une rustine provisoire.

Je crois que le but n'est pas là. Le but est de faire en sorte que Poutine accepte cette coalition comme interlocutrice.

Modifié par herciv
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Cela ressemble à des mesures désespérées où l'on déshabille Pierre pour habiller Paul :

https://www.politico.eu/article/ukrainians-still-hold-part-kursk-expanded-nearby-belgorod-eucom-commander-said/ (4 avril 2025)

"Les Ukrainiens (...) ont fait du bon travail en pressant les gens des quartiers généraux vers le front" (...) a déclaré [Christopher Cavoli, général de l'armée américaine, commandant du Commandement européen des États-Unis].

En revanche, les Russes paraissent avoir de la marge :

https://www.armed-services.senate.gov/imo/media/doc/general_cavoli_opening_statements.pdf (3 avril 2025)

p.2

Malgré les pertes considérables subies sur le champ de bataille en Ukraine, l'armée russe se reconstitue et se développe à un rythme plus rapide que ne l'avaient prévu la plupart des analystes. En fait, l'armée russe, qui a supporté l'essentiel des combats, est aujourd'hui plus nombreuse qu'au début de la guerre, malgré des pertes estimées à 790 000 hommes. En décembre 2024, Moscou a ordonné à l'armée de porter ses effectifs à 1,5 million de membres actifs et recrute environ 30 000 soldats par mois. Les forces russes sur les lignes de front de l'Ukraine s'élèvent aujourd'hui à plus de 600 000 hommes, le niveau le plus élevé depuis le début de la guerre et presque le double de la taille de la force d'invasion initiale.

p.3

La Russie ne se contente pas de reconstituer ses effectifs, elle remplace également ses véhicules de combat et ses munitions à un rythme sans précédent. Les forces terrestres russes en Ukraine ont perdu environ 3 000 chars, 9 000 véhicules blindés, 13 000 systèmes d'artillerie et plus de 400 systèmes de défense aérienne au cours de l'année écoulée, mais elles sont en passe de les remplacer tous. La Russie a développé sa production industrielle, ouvert de nouvelles installations de fabrication et converti des lignes de production commerciales à des fins militaires. En conséquence, la base industrielle de défense russe devrait produire cette année 1 500 chars, 3 000 véhicules blindés et 200 missiles balistiques et de croisière Iskander. (À titre de comparaison, les États-Unis ne produisent qu'environ 135 chars par an et ne produisent plus de nouveaux véhicules de combat Bradley). En outre, nous prévoyons que la Russie produira 250 000 obus d'artillerie par mois, ce qui la met en bonne voie pour constituer un stock trois fois supérieur à celui des États-Unis et de l'Europe réunis.

Modifié par Wallaby
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il y a 14 minutes, herciv a dit :

Je crois que le but n'est pas là. Le but est de faire en sorte que Poutine accepte cette coalition comme interlocutrice.

Oui mais les Français et les Anglais ne font pas peur à Poutine. Les Anglais ont dit qu'il n'iront pas positionner des troupes en Ukraine sans le soutien de Trump, et Trump par la voix de son ministre Hegseth a dit qu'il ne soutiendrait pas des troupes occidentales en Ukraine.

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1 minute ago, Wallaby said:

Oui mais les Français et les Anglais ne font pas peur à Poutine. Les Anglais ont dit qu'il n'iront pas positionner des troupes en Ukraine sans le soutien de Trump, et Trump par la voix de son ministre Hegseth a dit qu'il ne soutiendrait pas des troupes occidentales en Ukraine.

Il faut croire que l'on s'y prépare malgré tout.

Et si Poutine tergiverse trop dans les discussions pour le cessez le feu, Trump pourra menacer de changer d'avis et de laisser les Européens s'installer... Et laisser faire si cela n'avance toujours pas...

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