C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 13 minutes, Wallaby a dit : Outre le Royaume-Uni, des pays non membres de l'UE comme la Suisse, la Turquie, la Norvège, l'Islande, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et les pays des Balkans occidentaux figurent parmi les participants à la première réunion du CPE. On cautionne donc un régime dictatorial et génocidaire. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. John92 Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 18 minutes, Kelkin a dit : il y a 33 minutes, Wallaby a dit : Outre le Royaume-Uni, des pays non membres de l'UE comme la Suisse, la Turquie, la Norvège, l'Islande, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et les pays des Balkans occidentaux figurent parmi les participants à la première réunion du CPE. On cautionne donc un deux régimes dictatorial et génocidaire. Je me permet une correction, j'espère que tu ne m'en voudras pas 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) C'est tout le problème quand on n'a pas les moyens de faire la fine bouche, on fait les fonds de poubelle. Modifié le 6 octobre 2022 par Arland 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) J'ai trouvé ça intéressant, si c'est trop long contentez-vous des parties en gras vers la fin : https://snyder.substack.com/p/how-does-the-russo-ukrainian-war Comment se termine la guerre russo-ukrainienne ?Parfois vous changez de sujet, et parfois c'est le sujet qui vous change. Au début, personne ne pouvait imaginer que la guerre russo-ukrainienne pourrait commencer. Et pourtant, elle a commencé. Et maintenant, personne ne peut imaginer comment elle va se terminer. Et pourtant, elle se terminera. La guerre est finalement une question de politique. Le fait que l'Ukraine gagne sur le champ de bataille est important car l'Ukraine exerce une pression sur la politique russe. Les tyrans tels que Poutine exercent une certaine fascination, car ils donnent l'impression de pouvoir faire ce qu'ils veulent. Ce n'est pas vrai, bien sûr, et leurs régimes sont faussement fragiles. La guerre prendra fin lorsque les victoires militaires ukrainiennes modifieront les réalités politiques russes, un processus qui, selon moi, a commencé. Les Ukrainiens, avouons-le, se sont révélés être d'étonnants bons guerriers. Ils ont mené une série d'opérations défensives et maintenant offensives que l'on aimerait qualifier de classiques, mais la vérité est que ces manuels pour ces classes n'ont pas encore été écrits ; et lorsqu'ils le seront, la campagne ukrainienne en fournira les exemples. Ils l'ont fait avec un calme et un sang-froid admirables, alors même que leur ennemi commet des crimes horribles et fait ouvertement campagne pour leur destruction en tant que nation. Pour l'instant, cependant, nous avons une certaine difficulté à voir comment l'Ukraine parvient à la victoire, même si les Ukrainiens avancent. Cela est dû au fait que beaucoup de nos imaginations sont piégées par une seule et unique variante, plutôt improbable, de la façon dont la guerre se terminera : par une détonation nucléaire. Je pense que nous sommes attirés par ce scénario, en partie, parce que nous semblons manquer d'autres variantes, et qu'il ressemble à une fin. Cependant, l'utilisation du champignon atomique pour clore le récit génère de l'anxiété et empêche de penser clairement. Le fait de se concentrer sur ce scénario plutôt que sur les scénarios plus probables nous empêche de voir ce qui se passe réellement et de nous préparer aux futurs les plus probables. En effet, nous ne devons jamais perdre de vue à quel point une victoire ukrainienne améliorera le monde dans lequel nous vivons. Mais comment y parvenir ? La guerre pourrait se terminer de plusieurs façons. Je voudrais ici suggérer un seul scénario plausible qui pourrait émerger dans les semaines et les mois à venir. Il en existe bien sûr d'autres. Mais il est important de commencer à orienter nos réflexions vers certaines des variantes les plus probables. Le scénario que je proposerai ici est qu'une défaite conventionnelle russe en Ukraine se transforme imperceptiblement en une lutte pour le pouvoir russe, qui nécessitera à son tour un retrait russe d'Ukraine. Il s'agit, historiquement parlant, d'une chaîne d'événements très familière. Avant de l'exposer, nous devons d'abord nous débarrasser de la statique nucléaire. En parlant de guerre nucléaire de manière large et générale, nous imaginons que la guerre russo-ukrainienne nous concerne tous. Nous nous sentons comme des victimes. Nous parlons de nos peurs et de nos angoisses. Nous écrivons des titres accrocheurs sur la fin du monde. Mais il est presque certain que cette guerre ne se terminera pas par un échange d'armes nucléaires. Les États dotés d'armes nucléaires se battent et perdent des guerres depuis 1945, sans les utiliser. Les puissances nucléaires perdent des guerres humiliantes dans des endroits comme le Vietnam et l'Afghanistan et n'utilisent pas d'armes nucléaires. Certes, il existe une certaine tentation de céder mentalement au chantage nucléaire. Dès que le sujet de la guerre nucléaire est abordé, il semble d'une importance capitale, et nous devenons déprimés et obsédés. C'est exactement là où Poutine essaie de nous mener avec ses vagues allusions aux armes nucléaires. Une fois que nous avons suivi son exemple, nous imaginons des menaces que la Russie ne fait pas réellement. Nous commençons à parler d'une reddition de l'Ukraine, juste pour soulager la pression psychologique que nous ressentons. Mais cela revient à faire le travail de Poutine à sa place, à le tirer d'un désastre qu'il a lui-même créé. Il est en train de perdre la guerre conventionnelle qu'il a commencée. Il espère que les références aux armes nucléaires dissuaderont les démocraties de livrer des armes à l'Ukraine et lui donneront suffisamment de temps pour envoyer des réserves russes sur le champ de bataille afin de ralentir l'offensive ukrainienne. Il a probablement tort de croire que cela fonctionnera, mais l'escalade rhétorique est l'un des rares jeux qu'il lui reste. Comme je l'expliquerai dans un instant, céder au chantage nucléaire ne mettra pas fin à la guerre conventionnelle en Ukraine. En revanche, cela rendrait une future guerre nucléaire beaucoup plus probable. Faire des concessions à un maître-chanteur nucléaire lui apprend que ce type de menace lui permettra d'obtenir ce qu'il veut, ce qui garantit d'autres scénarios de crise à l'avenir. Cela apprend à d'autres dictateurs, futurs maîtres chanteurs potentiels, que tout ce dont ils ont besoin est une arme nucléaire et quelques fanfaronnades pour obtenir ce qu'ils veulent, ce qui signifie davantage de confrontations nucléaires. Elle tend à convaincre tout le monde que la seule façon de se défendre est de construire des armes nucléaires, ce qui signifie une prolifération nucléaire mondiale. Dans la mesure où il existe une sorte de menace nucléaire, elle n'est pas dirigée contre nous, mais contre les Ukrainiens. Ils résistent au chantage nucléaire depuis sept mois ; et s'ils peuvent le faire, nous le pouvons sûrement aussi. Lorsque des personnalités politiques russes de premier plan, telles que le leader tchétchène Ramzan Kadyrov, parlent d'utilisation du nucléaire, elles veulent dire en Ukraine. Mais ce n'est pas non plus comme cela que la guerre va se terminer. Kadyrov affirme également qu'il envoie ses fils adolescents se battre en Ukraine. Pour qu'ils puissent être irradiés par les armes nucléaires russes ? La Russie prétend mobiliser des centaines de milliers de nouvelles troupes. Cela ne se passe pas du tout bien, mais quand même : Poutine prendrait-il vraiment le risque politique d'une mobilisation à grande échelle, enverrait-il les garçons russes en Ukraine, pour ensuite faire exploser des armes nucléaires à proximité ? Le moral des troupes pose déjà un sérieux problème. Il semble que plus d'un demi-million d'hommes russes aient fui le pays plutôt que d'être envoyés en Ukraine. Cela n'arrangerait pas la situation si les Russes pensaient qu'ils sont mobilisés dans une zone où des armes nucléaires vont exploser. Ils ne recevront aucun équipement de protection approprié. De nombreux soldats mobilisés ne disposent pas de l'équipement approprié pour une guerre conventionnelle. La Russie vient de déclarer que certaines parties de l'est et du sud de l'Ukraine sont russes. C'est bien sûr ridicule. Mais Moscou utiliserait-elle vraiment des armes nucléaires sur des terres qu'elle prétend être russes, tuant ou irradiant les personnes qu'elle prétend être des citoyens russes, civils et soldats confondus ? Ce n'est pas impossible. Mais c'est très improbable. Et même si cela se produisait, cela ne mettrait pas fin à la guerre, ou du moins pas avec une victoire russe. J'ai raisonné jusqu'ici sans même mentionner la dissuasion : l'anticipation que l'utilisation d'une arme nucléaire déclencherait des réponses puissantes de la part d'autres pays. Les Américains ont eu des mois pour y réfléchir, et j'imagine que leur réponse à l'utilisation de l'arme nucléaire par la Russie a été calculée pour être handicapante pour les forces armées russes et humiliante pour Poutine personnellement. Une autre forme plus indirecte de dissuasion est la certitude que l'utilisation d'une arme nucléaire ferait perdre à Poutine et à la Russie leur soutien dans le monde entier. Je me demande également si la Russie prendrait le risque d'introduire des armes nucléaires en Ukraine ou même à proximité, compte tenu de la précision de l'artillerie à longue portée ukrainienne, de la logistique défaillante de la Russie et de la capacité des Ukrainiens à s'emparer des systèmes d'armes introduits par les Russes dans leur pays. Il est difficile de surestimer la difficulté qu'ont les Russes à conserver leurs propres armes. Bien sûr, les Russes peuvent utiliser un missile à la place, mais certains de leurs missiles retombent sur terre et d'autres sont abattus. Les avions russes ont tendance à s'écraser et à être abattus, au point que les sorties russes sont rares - et attirent une attention négative. En supposant que la Russie veuille faire exploser une petite arme nucléaire en Ukraine et qu'elle y parvienne, malgré tout cela, cela ne ferait aucune différence militaire décisive. Il n'y a pas de grands groupes de soldats ou d'équipements ukrainiens à toucher, puisque l'Ukraine combat de manière très décentralisée. S'il y avait une détonation, les Ukrainiens continueraient à se battre. Ils le disent depuis des mois, et il n'y a aucune raison de les mettre en doute. Il y a aussi le problème du motif. Poutine veut que nous compatissions à sa situation, ce qui est bien sûr une démarche hautement suspecte en soi. Mais ce qu'il dit est-il seulement crédible ? Nous disons que "Poutine est dos au mur. Que va-t-il faire ?" C'est ainsi que nous nous retrouvons à parler d'armes nucléaires : Poutine nous fait entrer dans ce que nous sommes censés croire être son propre espace psychologique. Mais tout cela n'est qu'un sentiment. Ce n'est pas vraiment un motif. Si l'émotion pure résultant de la défaite devait motiver l'utilisation de l'arme nucléaire, cela se serait déjà produit, et ce n'est pas le cas. Peu de choses peuvent être plus humiliantes que la défaite russe à Kiev, un mois après le début de la guerre. L'effondrement dans la région de Kharkiv le mois dernier a également été un choc. À l'heure où j'écris ces lignes, les Ukrainiens réalisent des gains importants dans des régions que Poutine vient d'annoncer comme devant être à jamais la Russie lors d'une gigantesque cérémonie télévisée ; la réponse officielle de la Russie a été de dire que leurs frontières n'étaient pas définies. La réaction russe à une force supérieure a été de battre en retraite. Examinons donc de plus près la position de Poutine. Les forces armées russes ne sont pas "dos au mur" en Ukraine : elles sont en sécurité si elles se replient en Russie. La métaphore du "mur" n'est pas non plus très utile pour comprendre la position de Poutine. C'est plutôt comme si les meubles avaient été déplacés autour de lui et qu'il devait retrouver ses repères. Ce qu'il a fait en Ukraine a changé sa position à Moscou, et pour le pire. Il n'en découle pas pour autant qu'il "doit" gagner la guerre en Ukraine, quoi que cela signifie ("peut" vient logiquement avant "doit"). Ce qui compte, c'est de s'accrocher au pouvoir à Moscou, et cela ne signifie pas nécessairement qu'il doive s'exposer à de nouveaux risques en Ukraine. Lorsque (et si) Poutine comprendra que la guerre est perdue, il ajustera sa réflexion sur sa position à l'intérieur du pays. Tout au long de l'été, cette position était plus simple. Jusqu'à très récemment, probablement jusqu'à ce qu'il prononce le discours annonçant la mobilisation en septembre, il aurait pu simplement déclarer la victoire sur les médias de masse, et la plupart des Russes auraient été satisfaits. Aujourd'hui, cependant, il a porté sa guerre insensée à un point tel que même l'espace d'information russe commence à se fissurer. Les Russes sont maintenant anxieux à propos de la guerre, grâce à la mobilisation (comme le montrent les sondages d'opinion). Et maintenant, leurs propagandistes télévisés admettent que les troupes russes battent en retraite. Contrairement aux six premiers mois de la guerre, Poutine ne peut pas simplement prétendre que tout va bien et en avoir fini avec la guerre. Il doit faire autre chose. La terre a bougé sous les pieds de Poutine. Sa carrière politique a été fondée sur l'utilisation de médias contrôlés pour transformer la politique étrangère en un spectacle apaisant. En d'autres termes, la survie du régime repose sur deux prémisses : ce qui se passe à la télévision est plus important que ce qui se passe dans la réalité, et ce qui se passe à l'étranger est plus important que ce qui se passe chez nous. Il me semble que ces prémisses ne tiennent plus. Avec la mobilisation, la distinction entre chez soi et à l'étranger a été brisée ; avec les batailles perdues, la distinction entre télévision et réalité a été affaiblie. La réalité commence à compter plus que la télévision, et la Russie va commencer à compter plus que l'Ukraine. Il y a une fissure à la fois dans l'élite et dans l'opinion publique en Russie, et elle devient maintenant visible à la télévision. Certaines personnes pensent que la guerre est une cause sainte et qu'elle peut être gagnée si les têtes tombent, si les dirigeants se comportent honorablement et si davantage d'hommes et de matériel sont envoyés au front. Parmi eux, on trouve les blogueurs militaires qui sont réellement au front et dont les voix se font de plus en plus entendre. C'est un piège pour Poutine, car il envoie déjà tout ce qu'il peut. Ces voix le font paraître faible. D'autres personnes pensent que la guerre était une erreur. Ces voix le feront passer pour un imbécile. Il ne s'agit là que de la plus élémentaire des nombreuses positions contradictoires auxquelles Poutine doit faire face, depuis une position exposée et affaiblie. Si une guerre à l'étranger affaiblit votre position, et si cette guerre ne peut être gagnée, il est préférable d'y mettre fin aujourd'hui plutôt que demain. Je soupçonne que Poutine n'a pas encore compris cela. Il a toutefois suffisamment progressé pour comprendre qu'il doit agir dans le monde réel, même si, jusqu'à présent, ses choix n'ont pas été bons. La mobilisation était le pire des deux mondes : suffisamment importante pour aliéner la population, trop petite et surtout trop tardive pour faire la différence avant l'hiver. Elle a probablement été le résultat d'un compromis, ce qui nous montre que Poutine ne gouverne pas seul. Poutine essaie de commander les troupes en Ukraine. Ses échecs l'exposent aux critiques (indirectes, jusqu'à présent). Mais Poutine semble être coincé : mettre fin à la guerre maintenant, sans que le sujet ne change, renforcerait certains de ses critiques. Mais maintenant que la mobilisation a déjà été tentée, il a peu de moyens d'appliquer une force plus importante. Alors comment le sujet change-t-il ? Il change tout seul. Poutine est maintenant piégé par un événement qui devait être télévisé et concerner un lieu lointain, mais qui a pris une forme politique immédiate en Russie. Deux personnalités politiques russes de premier plan, Ramzan Kadyrov et Yevgeny Prigojine, ont critiqué assez brutalement le haut commandement russe. Étant donné que tout le monde sait que c'est Poutine qui commande, cela ne peut que diviser. Le Kremlin a répondu directement à Kadyrov, et la propagande de l'armée a montré un commandant critiqué avec ses troupes sur le terrain. Par ce que je considère comme n'étant pas une coïncidence, Kadyrov et Prigojine contrôlent tous deux une sorte de force armée privée. Kadyrov, le dictateur de facto de la région russe de la Tchétchénie, possède sa propre milice. Elle a été déployée en Ukraine, où elle semble s'être spécialisée dans la terreur des civils et l'utilisation d'Instagram et TikTok. Après avoir poussé à la mobilisation en Russie le mois dernier, Kadyrov a ensuite annoncé que personne de Tchétchénie ne serait mobilisé. On pourrait en conclure qu'il garde ses hommes pour autre chose. Prigojine est le chef de la sombre entité mercenaire Wagner, et s'est rendu plus visible à ce titre. (Il est également responsable de l'Internet Research Agency, qui a été l'un des acteurs de la guerre hybride contre l'Ukraine en 2014 et des cyber-guerres contre la Grande-Bretagne et les États-Unis en 2016). Wagner a été impliqué dans un certain nombre de tentatives de changement de régime, notamment les purges sanglantes des gouvernements fantoches russes dans les régions de Luhansk et de Donetsk, et les tentatives d'assassinat de Volodymyr Zelenskyi au début de la guerre. Ces actions ont été menées sur ordre de Poutine, sans aucun doute. Mais il s'agit d'un ensemble de compétences dérangeantes. Actuellement, Wagner dirige les tentatives quotidiennes d'offensives russes dans la zone de Bakhmut, dans la région de Donetsk, qui ne mènent nulle part. Wagner ne semble pas être très actif là où les Ukrainiens avancent, ce qui est plutôt plus important. Hier, Gulagu.net a rapporté qu'un combattant de Wagner avait abattu un officier de l'armée russe, ce qui semble indiquer que tout ne va pas bien sur cette partie du front. Est-il exagéré de supposer que Prigojine économise les hommes et le matériel de valeur qui lui restent ? Il a ouvertement recruté des prisonniers russes pour combattre pour Wagner en Ukraine ; je m'aventure à penser qu'il les envoie mourir et qu'il garde les hommes et le matériel qui pourraient avoir un avenir dans une autre entreprise. Prigojine et Kadyrov appellent à une intensification de la guerre et se moquent du haut commandement russe sur le ton le plus agressif possible, mais pendant ce temps, ils semblent protéger leurs propres hommes. Cela aussi ressemble à un piège. En critiquant la façon dont la guerre est menée, ils affaiblissent le contrôle informationnel de Poutine ; en le forçant à prendre ses responsabilités alors qu'ils ne le feront pas, ils exposent davantage sa position. Ils lui disent de gagner une guerre qu'ils ne semblent pas vouloir gagner eux-mêmes. Dans la logique générale que je décris, les rivaux chercheraient à conserver toutes les forces de combat dont ils disposent, soit pour protéger leurs intérêts personnels dans une période imprévisible, soit pour tenter de gagner Moscou. Si telle est bien la situation actuelle, il semblera bientôt insensé pour toutes les parties concernées d'avoir des forces armées situées dans la lointaine Ukraine ou, d'ailleurs, de les faire tuer là-bas jour après jour. Il y aura alors un point de basculement. Une fois que certaines personnes auront compris que d'autres retiennent leurs hommes, il semblera insensé de dépenser (ou d'aliéner) les siens. A un certain moment, cette logique s'applique à l'armée russe elle-même. Comme l'a souligné Lawrence Freedman, si l'armée veut jouer un rôle dans la politique russe ou avoir du prestige dans la société russe, ses commandants ont intérêt à se retirer tant qu'ils ont encore des unités à commander. Et si Poutine lui-même veut rester au pouvoir, une armée discréditée ou démoralisée n'est pas dans son intérêt. La mobilisation elle-même commence à ressembler à une lance pointée dans la mauvaise direction : y a-t-il un intérêt à envoyer des milliers d'hommes non préparés et sous-équipés dans ce qu'ils savent de plus en plus être une catastrophe ? Le présupposé de Poutine, bien sûr, est que les soldats mobilisés vont soit mourir, soit gagner ; mais s'ils fuient à la place, ils deviennent un groupe dangereux, peut-être prêt pour un autre chef. Et ainsi, nous pouvons voir un scénario plausible pour la fin de cette guerre. La guerre est une forme de politique, et le régime russe est modifié par la défaite. Alors que l'Ukraine continue de gagner des batailles, un renversement s'accompagne d'un autre : le télévisuel cède la place au réel, et la campagne ukrainienne cède la place à une lutte pour le pouvoir en Russie. Dans une telle lutte, il est absurde d'avoir des alliés armés au loin en Ukraine, qui pourraient être plus utilement déployés en Russie : pas nécessairement dans un conflit armé, bien que cela ne puisse être totalement exclu, mais pour dissuader les autres et se protéger soi-même. Pour tous les acteurs concernés, il est peut-être mauvais de perdre en Ukraine, mais il est pire de perdre en Russie. La logique de la situation favorise celui qui s'en rend compte le plus rapidement, et qui est capable de contrôler et de se redéployer. Une fois que la cascade commence, il devient rapidement insensé pour quiconque d'avoir des forces russes en Ukraine. Encore une fois, il ne s'ensuit pas nécessairement qu'il y aura des affrontements armés en Russie : c'est simplement que, lorsque l'instabilité créée par la guerre en Ukraine reviendra au pays, les dirigeants russes qui souhaitent profiter de cette instabilité, ou s'en protéger, voudront que leurs centres de pouvoir soient proches de Moscou. Et cela, bien sûr, serait une très bonne chose, pour l'Ukraine et pour le monde. Si c'est ce qui se prépare, Poutine n'aura pas besoin d'excuse pour se retirer de l'Ukraine, puisqu'il le fera pour sa propre survie politique. Malgré tout son attachement personnel à ses idées bizarres sur l'Ukraine, je suppose qu'il est davantage attaché au pouvoir. Si le scénario que je décris ici se déroule, nous n'avons pas à nous inquiéter du genre de choses dont nous avons tendance à nous inquiéter, comme ce que ressent Poutine à propos de la guerre, et si les Russes seront contrariés d'avoir perdu. Au cours d'une lutte interne pour le pouvoir en Russie, Poutine et les autres Russes auront d'autres choses en tête, et la guerre cédera la place à ces préoccupations plus pressantes. Parfois, vous changez de sujet, et parfois c'est le sujet qui vous change. Bien entendu, tout cela reste très difficile à prévoir, surtout à un quelconque niveau de détail. D'autres résultats sont tout à fait possibles. Mais la ligne de développement dont je parle ici est non seulement bien meilleure, mais aussi bien plus probable, que les scénarios d'apocalypse que nous craignons. Elle mérite donc d'être prise en considération et de s'y préparer. Modifié le 6 octobre 2022 par Kelkin 2 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Il me semble très optimiste de croire qu'un défaite russe complète en Ukraine puisse se conclure juste par un cessez le feu associé ou non à un changement de régime à Moscou sans aucun effet de bord. Déjà, l'Ukraine veut le retour de la Crimée sous son aile, donc dans les faits, il resterait un point de conflit majeur pour le futur obérant la possibilité d'une paix durable entre les deux pays. Je ne vois pas les occidentaux proposer un statut particulier pour la péninsule, ce qui serait pourtant le plus raisonnable sur le long terme, plutôt que de compter sur des bonnes volonté absentes avec un protocole de type Minsk. Ensuite, je pense qu'une défaite russe complète marquant une première étape de faiblesse critique de la Russie a de fortes chances d'amener rapidement à une extension du conflit à d'autre régions. La question de la Transnistrie et de l'Ossétie risque de revenir rapidement sur la table y compris avec des coups de main. On a vu que l'Azerbaïdjan en a déjà profiter contre l'Arménie. Le conflit en Syrie risque aussi de redémarrer de plus belle. Il y a aussi des républiques qui pourraient envisager de prendre leur indépendance. La Japon pense encore à Sakhaline. Et la Chine à Vladivostok. La Pologne à Kaliningrad. La Biélorussie serait très isolé et vulnérable. Et cela d'autant que si les russes n'escaladent pas au nucléaire en cas de perte de territoire, en particulier de la Crimée, cela ouvre la boîte de Pandore de l'acceptation de ces pertes. Je pense aussi que si la Russie se retrouve dans un grand état de faiblesse, les neo-con américain y verront une occasion risquant de ne pas de représenter avant longtemps d'une mise à mort définitive d'un ennemi de longue date ayant malheureusement survécu à la chute de l'URSS. Le dépeçage du pays (façon puzzle) serait donc une solution idéale très tentante garantissant sa faiblesse définitive. https://www.washingtonpost.com/business/energy/is-breaking-up-russia-the-only-way-to-end-its-imperialism/2022/06/01/e1962c3e-e170-11ec-ae64-6b23e5155b62_story.html https://en.wikipedia.org/wiki/Dissolution_of_Russia Modifié le 6 octobre 2022 par Deres 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 3 minutes, Deres a dit : Il me semble très optimiste de croire qu'un défaite russe complète en Ukraine puisse se conclure juste par un cessez le feu associé ou non à un changement de régime à Moscou sans aucun effet de bord. Déjà, l'Ukraine veut le retour de la Crimée sous son aile, donc dans les faits, il resterait un point de conflit majeur pour le futur obérant la possibilité d'une paix durable entre les deux pays. Je ne vois pas les occidentaux proposer un statut particulier pour la péninsule, ce qui serait pourtant le plus raisonnable sur le long terme, plutôt que de compter sur des bonnes volonté absentes avec un protocole de type Minsk. Tout va dépendre du régime qui suivra en Russie... et en Ukraine. Zelensky ne sera pas toujours au pouvoir. Pour la Crimée, ça risque effectivement de poser un gros problème. Mais quand j'entends Dmitri Peskov dire "ce sont nos terres, nous ne les abandonnerons jamais !", ça peut signifier aussi que toute la région de Kherson à la frontière risque aussi se poser un gros problème. il y a 5 minutes, Deres a dit : Ensuite, je pense qu'une défaite russe complète marquant une première étape de faiblesse critique de la Russie a de fortes chances d'amener rapidement à une extension du conflit à d'autre régions. La question de la Transnistrie et de l'Ossétie risque de revenir rapidement sur la table y compris avec des coups de main. On a vu que l'Azerbaïdjan en a déjà profiter contre l'Arménie. Le conflit en Syrie risque aussi de redémarrer de plus belle. Il y a aussi des républiques qui pourraient envisager de prendre leur indépendance. La Japon pense encore à Sakhaline. Et la Chine à Vladivostok. La Pologne à Kaliningrad. La Biélorussie serait très isolé et vulnérable. Et cela d'autant que si les russes n'escaladent pas au nucléaire en cas de perte de territoire, en particulier de la Crimée, cela ouvre la boîte de Pandore de l'acceptation de ces pertes. Je pense aussi que si la Russie se retrouve dans un grand état de faiblesse, les neo-con américain y verront une occasion risquant de ne pas de représenter avant longtemps d'une mise à mort définitive d'un ennemi de longue date ayant malheureusement survécu à la chute de l'URSS. Le dépeçage du pays (façon puzzle) serait donc une solution idéale très tentante garantissant sa faiblesse définitive. https://www.washingtonpost.com/business/energy/is-breaking-up-russia-the-only-way-to-end-its-imperialism/2022/06/01/e1962c3e-e170-11ec-ae64-6b23e5155b62_story.html Je pense qu'on peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Admettons que la Russie soit défaite en Ukraine. Son prestige en prendrait un coup, la réputation de son armée encore plus et celle de ses matériels... cela peut se discuter parce qu'au fond les Ukrainiens disposent de beaucoup d'équipements d'origine russe. Mais une défaite et sa symbolique délicate à gérer pourraient tout aussi bien entraîner la Russie dans une spirale infernale ("l'homme malade de l'Europe") comme dans un cercle positif ("on a merdé, on a pris une sacrée pile, maintenant à nous de réfléchir sur ce qui ne va pas et à tout mettre en oeuvre pour que ça aille mieux !"). Il n'est pas dit non plus que les Russes (au sens ethnique du terme) soient suffisamment affaiblis pour que d'autres peuples non-russes secouent leur tutelle et obtiennent autonomie ou indépendance. Même si certains pourraient essayer et qu'il me semble possible d'envisager que Chinois, Turcs ou Occidentaux prennent moins de gants et fassent davantage d'entrisme vis-à-vis des Yakoutes ou des Daghestanais par exemple. Le règlement des conflits gelés, ça oui. Le règlement au détriment des Russes de la situation sur les marges, oui aussi. Les Turcs en profiteraient dans le Caucase et en Asie centrale, les Chinois et l'Occident en Asie centrale. Mais de là à aller envisager des annexions ou une découpe, ce serait sûrement beaucoup trop demander. Du reste, qui les réclame ? Le Japon veut sa partie des Kouriles mais pas plus. Les ambitions chinoises sont bien trop nébuleuses au point de vue territorial, en tout cas au nord de la Mandchourie. Quant aux Polonais... il y a un potentiel chez certains nationalistes mais attaquer Kaliningrad ? 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Joab Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) 28 minutes ago, Deres said: Il me semble très optimiste de croire qu'un défaite russe complète en Ukraine puisse se conclure juste par un cessez le feu associé ou non à un changement de régime à Moscou sans aucun effet de bord. Déjà, l'Ukraine veut le retour de la Crimée sous son aile, donc dans les faits, il resterait un point de conflit majeur pour le futur obérant la possibilité d'une paix durable entre les deux pays. Je ne vois pas les occidentaux proposer un statut particulier pour la péninsule, ce qui serait pourtant le plus raisonnable sur le long terme, plutôt que de compter sur des bonnes volonté absentes avec un protocole de type Minsk. Ensuite, je pense qu'une défaite russe complète marquant une première étape de faiblesse critique de la Russie a de fortes chances d'amener rapidement à une extension du conflit à d'autre régions. La question de la Transnistrie et de l'Ossétie risque de revenir rapidement sur la table y compris avec des coups de main. On a vu que l'Azerbaïdjan en a déjà profiter contre l'Arménie. Le conflit en Syrie risque aussi de redémarrer de plus belle. Il y a aussi des républiques qui pourraient envisager de prendre leur indépendance. La Japon pense encore à Sakhaline. Et la Chine à Vladivostok. La Pologne à Kaliningrad. La Biélorussie serait très isolé et vulnérable. Et cela d'autant que si les russes n'escaladent pas au nucléaire en cas de perte de territoire, en particulier de la Crimée, cela ouvre la boîte de Pandore de l'acceptation de ces pertes. Je pense aussi que si la Russie se retrouve dans un grand état de faiblesse, les neo-con américain y verront une occasion risquant de ne pas de représenter avant longtemps d'une mise à mort définitive d'un ennemi de longue date ayant malheureusement survécu à la chute de l'URSS. Le dépeçage du pays (façon puzzle) serait donc une solution idéale très tentante garantissant sa faiblesse définitive. https://www.washingtonpost.com/business/energy/is-breaking-up-russia-the-only-way-to-end-its-imperialism/2022/06/01/e1962c3e-e170-11ec-ae64-6b23e5155b62_story.html https://en.wikipedia.org/wiki/Dissolution_of_Russia Le problème de la Crimée aujourd'hui est que quatre oblasts ukrainiens, non contrôlés par la Russie en plus, ont été mis sur le même plan que la Crimée par les récentes annexions. Si les ukrainiens cèdent de jure sur la Crimée, qu'est ce qui empêchera la Russie de demander la même chose pour les quatre autres oblasts ukrainiens qu'elle considère aussi comme faisant partie de son territoire. La dernière escalade de Putin vient d'anéantir tout un discours conciliateur en Occident comme quoi la Crimée serait un cas particulier. De plus, cette annexion réduit la marge de manœuvre de l'armée vu qu'elle ne peut plus aussi facilement faire de retrait qui seraient considérés comme abandons de territoires russes. Elle reduit la marge de manœuvre diplomatique de la Russie parce qu'elle rend les concessions territoriales plus compliquées. Enfin elle réduit la crédibilité russe quant à l'utilisation de l'arme nucléaire pour la Crimée. Pourquoi croire que la Russie va utiliser l'arme nucléaire pour Simferopol si elle ne le fait pas pour Zapprajia, Kherson ou Lyman? Pour moi, Poutine se comporte comme le plus stupide des irredentistes israéliens. Modifié le 6 octobre 2022 par Joab 1 1 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Situation économique pas très favorable en Biélorussie. Face à l'inflation, Loukachenko sort l'arme du blocage des prix par l'Etat. il y a 1 minute, Joab a dit : Le problème de la Crimée aujourd'hui est que quatre oblasts ukrainiens, non contrôlés par la Russie en plus, ont été mis sur le même plan que la Crimée par les récentes annexions. Si les ukrainiens cèdent de jure sur la Crimée, qu'est ce qui empêchera la Russie de demander la même chose pour les quatre autres oblasts ukrainiens qu'elle considère aussi comme faisant partie de son territoire. La dernière escalade de Putin vient d'anéantir tout un discours conciliateur en Occident comme quoi la Crimée serait un cas particulier. De plus, cette annexion réduit la marge de manœuvre de l'armée vu qu'elle ne peut plus aussi facilement faire de retrait qui seraient considérés comme abandons de territoires russes. Elle reduit la marge de manœuvre diplomatique de la Russie parce qu'elle rend les concessions territoriales plus compliquées. Enfin elle réduit la crédibilité russe quant à l'utilisation de l'arme nucléaire pour la Crimée. Pourquoi croire que la Russie va utiliser l'arme nucléaire pour Simferopol si elle ne le fait pas pour Zapprajia, Kherson ou Lyman? Sachant que les Russes ont déjà annoncé par plusieurs canaux qu'ils ne concèderaient rien, de leur point de vue ils doivent se dire que cet alignement sur la situation de la Crimée n'est pas si mauvais, bien au contraire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 http://www.opex360.com/2022/10/06/nordstream-1-et-2-des-elements-en-possession-de-la-surete-suedoise-renforcent-les-soupcons-de-sabotage/ C'est surtout la fin qui est intéressante: "Par ailleurs, et contrairement à ce que laissaient présager ces fuites, le gazoduc NordStream 2, qui n’a jamais été mis en service, serait encore opérationnel, l’une de ses deux lignes n’ayant pas été endommagée. « Si les décisions juridiques nécessaires sont prises par les Européens concernant sa certification et la suppression des restrictions, je pense que la Russie pourrait, dans un court laps de temps, fournir du gaz via cette ligne », a même déclaré le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, le 5 octobre, après une réunion de l’OPEP+ à Vienne." 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 6 heures, olivier lsb a dit : Déjà merci Manuel pour tes réponses contradictoires, il est vrai qu'on est souvent assez dur avec l'Allemagne mais j'apprécie toujours autant tes contributions et ton style calme et posé... Bref tellement Allemand ! Oui il est énervant à être toujours calme. 12 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Une brève sur BFM qui indique que l'ambassadeur de France à Moscou serait convoqué par le MAE local en raison "des livraisons d'armes à l'Ukraine". Rien vu encore ailleurs, même sur Google. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 3 heures, Ciders a dit : Tout va dépendre du régime qui suivra en Russie... et en Ukraine. Zelensky ne sera pas toujours au pouvoir. Et aux US... si Trump repasse en 2024, l'Ukraine risque d'être mal, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 24 minutes, Rob1 a dit : Et aux US... si Trump repasse en 2024, l'Ukraine risque d'être mal, non ? Aussi. Ou pas. Difficile à dire là aussi parce que bon l'Ukraine c'est loin, mais la Russie c'est un peu le mal dans l'imaginaire républicain. Surtout qu'en plus ils sont alliés à des islamistes barbus, toussa. En fait, je n'en sais rien. L'avenir est difficile à prédire en temps normal mais en ce moment... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 12 heures, Banzinou a dit : Un homme de Prigozhin a été arrêté @Joab @Boule75 Message rectifier, j'efface les votre. Collectionneur Cette arrestation est en effet intéressante. En revanche l'interprétation sur le SOBR me semble assez fragile voire contestable... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Zelenski exhorte l'OTAN à lancer des frappes préventives contre la Russie Que doit faire l'OTAN ? Éliminer la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires. Mais surtout, je lance à nouveau un appel à la communauté internationale, comme avant le 24 février : des frappes préventives, pour qu'ils sachent ce qui leur arrivera s'ils les utilisent. Et non l'inverse - attendre les frappes nucléaires de la Russie pour pouvoir ensuite dire : "Ah, tu fais ça, alors prends-toi ça de notre part !". Pour reconsidérer l'application de leur pression, l'ordre d'application. Meduza est un média russe oppositionnel. Il est intéressant parce que s'y trouve la citation complète de ce qu'a dit le président ukrainien. J'avais espéré qu'à la lecture de la citation complète, les paroles de Zelenski seraient en fait plus raisonnables que ce qui en a été rapporté. Mais ça ne semble pas être le cas Je suis surpris par ces déclarations, qui non seulement n'ont aucune chance d'être appliquées, mais sont tout simplement aberrantes - il ne s'agirait plus de dissuasion. Sans doute, le président ukrainien est sous forte pression, même les dernières semaines sont justement plus positives pour l'Ukraine. Mais Zelenski a jusqu'ici fait preuve de beaucoup plus de sang-froid. Je ne crois pas que le risque nucléaire soit vraiment ouvert, du moins à court terme, mais il semble que Zelenski soit vraiment troublé par ce risque... ce qui signifie qu'il le considère élevé ...J'en viens à me demander si des pays de l'OTAN n'auraient pas partagé avec lui des informations hors du domaine public ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) Il y a 12 heures, Ciders a dit : Une brève sur BFM qui indique que l'ambassadeur de France à Moscou serait convoqué par le MAE local en raison "des livraisons d'armes à l'Ukraine". Rien vu encore ailleurs, même sur Google. Ici par exemple : "La diplomatie russe juge « inacceptables » les livraisons d'armes françaises à la Russie l'Ukraine (coquille). Dès lors, la Russie a convoqué son ambassadeur français, Pierre Lévy, au ministère des Affaires étrangères, à Moscou, le jeudi 6 octobre, en signe de protestation, au moment où Kiev a repris des territoires avec l'aide de ces armements. « La partie russe a souligné les dangers qu'entraînent l'augmentation des livraisons d'armes et de matériel au régime de Kiev et l'intensification des programmes d'entraînement pour la formation de militaires ukrainiens », a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. « Cette ligne contredit les déclarations depuis Paris de responsables officiels qui disent vouloir un règlement pacifique en Ukraine », a ajouté cette source, précisant que l'ambassadeur français s'était entretenu avec un vice-ministre russe, Alexandre Grouchko. Le 20 septembre déjà, Pierre Lévy s'était entretenu à Moscou avec Alexandre Grouchko. Dans un communiqué, la diplomatie russe avait alors jugé « inacceptable » la poursuite « du gavage de l'Ukraine avec des armes occidentales, dont des armes françaises »." Sinon ... https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-l-ambassadeur-francais-convoque-par-la-russie-06-10-2022-2492791_24.php Il y a 22 heures, Banzinou a dit : Un homme de Prigozhin a été arrêté @Joab @Boule75 Message rectifier, j'efface les votre. Collectionneur Il y a 9 heures, gustave a dit : Cette arrestation est en effet intéressante. En revanche l'interprétation sur le SOBR me semble assez fragile voire contestable... Je pense juste un rappel à Prigozhin de ne pas vouloir être calife à la place du calife ... Modifié le 7 octobre 2022 par jojo (lo savoyârd) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Il y a 7 heures, Alexis a dit : Zelenski exhorte l'OTAN à lancer des frappes préventives contre la Russie Que doit faire l'OTAN ? Éliminer la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires. Mais surtout, je lance à nouveau un appel à la communauté internationale, comme avant le 24 février : des frappes préventives, pour qu'ils sachent ce qui leur arrivera s'ils les utilisent. Et non l'inverse - attendre les frappes nucléaires de la Russie pour pouvoir ensuite dire : "Ah, tu fais ça, alors prends-toi ça de notre part !". Pour reconsidérer l'application de leur pression, l'ordre d'application. Meduza est un média russe oppositionnel. Il est intéressant parce que s'y trouve la citation complète de ce qu'a dit le président ukrainien. J'avais espéré qu'à la lecture de la citation complète, les paroles de Zelenski seraient en fait plus raisonnables que ce qui en a été rapporté. Mais ça ne semble pas être le cas Je suis surpris par ces déclarations, qui non seulement n'ont aucune chance d'être appliquées, mais sont tout simplement aberrantes - il ne s'agirait plus de dissuasion. Sans doute, le président ukrainien est sous forte pression, même les dernières semaines sont justement plus positives pour l'Ukraine. Mais Zelenski a jusqu'ici fait preuve de beaucoup plus de sang-froid. Je ne crois pas que le risque nucléaire soit vraiment ouvert, du moins à court terme, mais il semble que Zelenski soit vraiment troublé par ce risque... ce qui signifie qu'il le considère élevé ...J'en viens à me demander si des pays de l'OTAN n'auraient pas partagé avec lui des informations hors du domaine public ? Il y a tout un buzz ce matin car Biden a utilisé le terme d'Armageddon dans une phrase... "Nous n'avons pas été confrontés à la perspective d'une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains" en 1962, a-t-il déclaré lors d'une collecte de fonds à New York au cours de laquelle il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine "ne plaisantait pas" en proférant ces menaces. "Il existe, pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d'utilisation d'armes nucléaires si les choses continuent de suivre la voie qu'elles empruntent actuellement", a encore dit le président américain. Coïncidence ? Je n'crois pas... Comme on dit au Poker : "Je suis". 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Ferroviaire : les volumes entre la Chine et l’Europe se restructurent Rédaction Ports & Corridors - 07/10/2022 © Mer et Marine Les volumes de fret ferroviaire entre la Chine et l’Europe enregistrent depuis le début de l’année un déclin quand, ceux destinés à la Russie augmentent. Des trafics qui se modifient aussi sur la nature des flux qui empruntent désormais le train. "Un trafic de 869 000 EVP Le réseau ferré chinois, China Railway Express annonce avoir réalisé un trafic de 869 000 EVP au cours des sept premiers mois de l’année. Un trafic en progression de 4%. Une hausse du trafic que l’experte de Upply attribue à la croissance des volumes entre la Chine et la Russie. Le commerce entre les deux nations du bloc eurasien a progressé de 30%, selon Ganyi Zhang. Une croissance qui tient aussi au fait que les services des principaux transporteurs maritimes russes ont été arrêtés." https://www.meretmarine.com/fr/vie-portuaire/ferroviaire-les-volumes-entre-la-chine-et-l-europe-se-restructurent 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) @Boule75 Repris succinctement par Le Monde : "Guerre en Ukraine, en direct : Joe Biden alerte sur un risque d’« apocalypse » nucléaire" "Le président russe, Vladimir Poutine, « ne plaisante pas quand il parle d’un usage potentiel d’armes nucléaires tactiques ou d’armes biologiques ou chimiques, car son armée, on pourrait le dire, est très peu performante », a déclaré M. Biden." https://www.lemonde.fr/international/live/2022/10/07/guerre-en-ukraine-en-direct-pour-joe-biden-vladimir-poutine-ne-plaisante-pas-quand-il-brandit-la-menace-nucleaire_6144776_3210.html ________________________________________________ Toujours avec les "bonnes nouvelles" : "Pétrole: la gifle de Riyad à l’Occident" "Plutôt Poutine que Biden et Macron !" "La décision de l’OPEP+ de réduire sa production de pétrole, alors que les États-Unis et la France réclamaient une hausse, souligne la solidité des liens tissés entre l’Arabie saoudite, leader du cartel, et la Russie. Il s’agit d’une véritable gifle donnée par l’homme fort d’Arabie saoudite, le prince héritier." Article payant, mais on a l'essentiel ... https://www.lefigaro.fr/international/petrole-la-gifle-de-riyad-a-l-occident-20221006?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3 Modifié le 7 octobre 2022 par jojo (lo savoyârd) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) Actualité européenne particulière ce matin du fait du gros sommet de la Communauté Politique Européenne qui, étrangement, a eu lieu, et devrait à nouveau avoir lieu puisque 4 autres dates sont prévues, tous les 6 mois, la prochaine en Moldavie. ---- @Manuel77 et @Pakal : d'après vous, Ulrich Speck, dont Twitter promeut les déclarations, est-il quelqu'un d'influent, ou dont les opinions sont répandues en Allemagne, ou est-ce un troll ultra-minoritaire mais bien référencé ? Je suis toujours effaré par la forme de hargne anti-française et anti-UE qu'il déploie, presque au niveau des tabloïds britanniques, et systématiquement sur la base de déformation des propos. . --- Toujours avec la guerre Russie-Ukraine en fond, discussions Azerbaïdjan - Arménie sous auspices UE (le Conseil, par Borell) - Fr. Une mission de délimitation des frontières est convenue : à suivre. Modifié le 7 octobre 2022 par Boule75 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 La poste lui délivre peut-être des chèques venus d'un coin à l'Est ... ? Oui, est-il "influent", qu'en est-il de ce courant d'idées dans la population ... ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 D'autres images de diplomatie sous les caméras : il y a tout de même eu des rencontres inhabituelles. Erdogan qui vanne en maniant les symboles. Poignée de main Arménie-Turque, entre autres : L'offensive diplomatique d'Erdogan à Prague se poursuit : La Turquie aura à nouveau un ambassadeur à Tel Aviv à partir de demain, après des années. Ankara a également prévu une téléconférence avec Poutine pour demain.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) il y a 34 minutes, Boule75 a dit : @Manuel77 et @Pakal : d'après vous, Ulrich Speck, dont Twitter promeut les déclarations, est-il quelqu'un d'influent, ou dont les opinions sont répandues en Allemagne, ou est-ce un troll ultra-minoritaire mais bien référencé ? Je suis toujours effaré par la forme de hargne anti-française et anti-UE qu'il déploie, presque au niveau des tabloïds britanniques, et systématiquement sur la base de déformation des propos. Par lui-même : Ulrich Speck was formerly Visiting Senior Fellow at GMF. In 2006, he was a DAAD-fellow at AICGS in Washington, DC. From 2000 to 2005, he worked as a senior editor at Frankfurter Rundschau, a German newspaper. Speck has co-edited three books (in German): on the Revolution of 1848/89 (Insel, 1998); American Empire (DVA, 2003); New antisemitism (Suhrkamp, 2004). He holds a PhD in modern history from the University of Frankfurt. Speck’s articles have appeared in The New York Times, Financial Times, The Guardian, Moscow Times, on CNN.com, The American Interest, Berlin Policy Journal, in FAZ, SZ, Tagesspiegel, and elsewhere. Speck is a frequent speaker at conferences and panels all over Europe and is regularly quoted by The Economist, Reuters, Wall Street Journal, and other media. He is also a bi-monthly foreign policy columnist for Neue Zürcher Zeitung. https://www.gmfus.org/find-experts/ulrich-speck Le GMF : "The German Marshall Fund of the United States (GMF) is a non-partisan policy organization committed to the idea that the United States and Europe are stronger together." Des termes semblent se contredire dans cette définition, "non-partisan" et "attaché à". https://www.gmfus.org/about L'AICGS : "The American Institute for Contemporary German Studies (AICGS) in Washington, DC, is the only think tank focused exclusively on the most pressing issues at stake for Germany and the United States. Affiliated with Johns Hopkins University (JHU), the Institute possesses in-depth policy and academic expertise and an extensive network on both sides of the Atlantic. AICGS collaborates with policymakers, corporate leaders, and scholars to deliver in-depth, actionable analysis and fresh ideas that help anticipate trends, manage risk, and shape policy choices." https://www.aicgs.org/ il y a 28 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : La poste lui délivre peut-être des chèques venus d'un coin à l'Est ... ? Oui, est-il "influent", qu'en est-il de ce courant d'idées dans la population ... ? Plutôt de l'ouest Modifié le 7 octobre 2022 par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 il y a 20 minutes, Benoitleg a dit : Par lui-même : Ulrich Speck was formerly Visiting Senior Fellow at GMF. In 2006, he was a DAAD-fellow at AICGS in Washington, DC. From 2000 to 2005, he worked as a senior editor at Frankfurter Rundschau, a German newspaper. Speck has co-edited three books (in German): on the Revolution of 1848/89 (Insel, 1998); American Empire (DVA, 2003); New antisemitism (Suhrkamp, 2004). He holds a PhD in modern history from the University of Frankfurt. Speck’s articles have appeared in The New York Times, Financial Times, The Guardian, Moscow Times, on CNN.com, The American Interest, Berlin Policy Journal, in FAZ, SZ, Tagesspiegel, and elsewhere. Speck is a frequent speaker at conferences and panels all over Europe and is regularly quoted by The Economist, Reuters, Wall Street Journal, and other media. He is also a bi-monthly foreign policy columnist for Neue Zürcher Zeitung. https://www.gmfus.org/find-experts/ulrich-speck Le GMF : "The German Marshall Fund of the United States (GMF) is a non-partisan policy organization committed to the idea that the United States and Europe are stronger together." Des termes semblent se contredire dans cette définition, "non-partisan" et "attaché à". https://www.gmfus.org/about L'AICGS : "The American Institute for Contemporary German Studies (AICGS) in Washington, DC, is the only think tank focused exclusively on the most pressing issues at stake for Germany and the United States. Affiliated with Johns Hopkins University (JHU), the Institute possesses in-depth policy and academic expertise and an extensive network on both sides of the Atlantic. AICGS collaborates with policymakers, corporate leaders, and scholars to deliver in-depth, actionable analysis and fresh ideas that help anticipate trends, manage risk, and shape policy choices." https://www.aicgs.org/ Plutôt de l'ouest "non-partisan" dans un contexte américain il me semble que ça veut juste dire que ce n'est pas attaché à l'un des deux gros partis ou autres formation politique. La traduction la plus juste serait plutôt "transpartisan" en français. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
funcky billy II Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 Il y a 13 heures, Rob1 a dit : Et aux US... si Trump repasse en 2024, l'Ukraine risque d'être mal, non ? Selon un sondage de Reuters (marge d'erreur de quatre points), au jour d'aujourd'hui , tu as près des 3/4 des Américains qui sont en faveur de la poursuite de l'aide à l'Ukraine, en dépit des menaces nucléaires russes. Dans le détail, 81% des démocrates et 66% des républicains. Pour les Midterms, tu as 68% des gens qui disent qu'il est plus probable qu'ils votent pour un candidat qui serait favorable à l'aide militaire à l'Ukraine. Ça peut toujours évoluer mais, pour le moment, le soutien à l'Ukraine a quand même l'air de ne pas être impopulaire aux USA. Sinon, quelques chiffres sur l'économie dans un article de The Economist. Cette année, l'Ukraine sera en récession de 35%. Le journal cite Vladislav Inozemtsev, un économiste, qui prévoit une récession de 10% cette année en Russie. Le pays est passé du surplus budgétaire avant la guerre au déficit : À noter, enfin, que seuls 25% des Russes ont un passeport. Ce sont donc eux qui fuient le pays puisque les autres ne le peuvent pas. Donc si les chiffres d'hommes ayant fui à l'étranger restent modestes rapportés à la population, ils représentent une classe citadine et diplômée qui va manquer à la Russie. D'autant plus qu'il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg. Selon le journal, il y a des centaines de milliers d'hommes qui se cachent à l'intérieur du pays pour échapper à la mobilisation et qui ont abandonné leur travail et leur domicile. Cela n'est pas sans poser des problèmes aux entreprises et aux administration qui se voient privées d'une part de leur middle-management et de leurs employés de bureaux, qui en sont pourtant les piliers. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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