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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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"Arrêtons les sanctions, elles ne marchent pas" --des idiots

il y a 26 minutes, Yorys a dit :

Si les américains se barrent je vois bien la France fournir aux allemands quelques ASMPA en remplacement des B61, mais avec les mêmes conditions d'utilisation.

Pas moi, pour des raisons maintes fois citées déjà.

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Il y a 1 heure, Yorys a dit :

On ne peut quand même pas comparer, pour la France, l'importance de l'Allemagne avec celle de l'Ukraine... ceci dit je vois mal le moindre T62, ou même Armata avoir la possibilité de parvenir jusqu'à la frontière allemande avant très très longtemps maintenant.

Si tu dis de façon optimiste que les russes progressent de 1km par semaine comme maintenant en Ukraine, et qu'ils attaquent de Biélorussie, cela fait facile 500 km de distance donc 500 semaines donc 10 ans pour atteindre l'Allemagne. On aura donc le temps de fabriquer deux ou trois trucs pour protéger nos voisins directs et éviter de se battre sur notre sol ...

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il y a 7 minutes, Deres a dit :

Si tu dis de façon optimiste que les russes progressent de 1km par semaine comme maintenant en Ukraine, et qu'ils attaquent de Biélorussie, cela fait facile 500 km de distance donc 500 semaines donc 10 ans pour atteindre l'Allemagne. On aura donc le temps de fabriquer deux ou trois trucs pour protéger nos voisins directs et éviter de se battre sur notre sol ...

C'est dit avec humour, mais effectivement cela pose la question de savoir s'il est réellement opportun de réarmer massivement en moyens terrestres l'Europe de l'Ouest, quand on considère les défis énergétiques qui s'annoncent ou ceux qui nous obligeront à nous adapter aux évolutions climatiques (que je pense inéluctables), les deux étant liés. Sans parler de l'hyper-dominance industrielle, numérique et technologique qui vont être celles des USA et de la Chine au fûr et à mesure que l'on avancera dans le XXIème siècle.

 

Modifié par Yorys
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Il y a 3 heures, herciv a dit :

JE me suis très mal exprimé.

Le fond du débât est ce qu'on a déjà discuté avec toi : est-ce que la France peut étendre son parapluie nucléaire à l'Allemagne ? Ce qu'a dit hier Macron concernant l'emploi de nuke tactiques sur l'Ukraine me fait me poser des questions.

Pour ma part, j'imagine mal la France ne pas bouger en terme de posture de dissuasion dans un tel scénario.

Il me semble que Macron lui-même s'était déjà exprimé il y a quelques années sur le fait que les intérêts vitaux de la France et ceux de l'UE avaient un certain "recouvrement".

Mais il s'agit bien là d'une maitrise 100% française de l'outil.

 

 

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La France remet l'ONU sur les rail pour la gestion de la crise ukrainienne via les drones iraniens :

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2R81D3/la-france-avertit-l-iran-contre-la-fourniture-de-drones-a-la-russie.html

La France avertit l'Iran contre la fourniture de drones à la Russie

 reuters.com  |  13/10/2022, 16:02  |  233  mots

PARIS (Reuters) - La fourniture de drones iraniens à la Russie constituerait une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a entériné l'accord sur le nucléaire iranien, a averti jeudi le Quai d'Orsay en réaction aux "nombreuses informations" faisant état de l'usage de ces drones en Ukraine.

L'Ukraine signale depuis plusieurs semaines une multiplication des attaques menées par la Russie avec des drones Shahed-136 de fabrication iranienne. Téhéran nie fournir de tels appareils à Moscou.

"Nous notons les nombreuses informations qui font état de l'usage de drones iraniens par les forces armées russes en Ukraine, dans des bombardements ayant visé des cibles civiles et susceptibles de constituer des crimes de guerre. Plusieurs de nos partenaires européens et internationaux font également ce constat", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères dans son point de presse quotidien.

"Une telle fourniture de drones iraniens à la Russie constituerait par ailleurs une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous nous coordonnons avec nos partenaires européens sur les réponses à apporter", a-t-elle ajouté.

Selon des responsables ukrainiens, des infrastructures stratégiques à Makariv, dans la région de Kyiv, ont été frappées jeudi matin par trois drones "kamikazes".

(Reportage John Irish, rédigé par Jean-Stéphane Brosse, édité par Nicolas Delame)

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Il y a 3 heures, Kelkin a dit :

"Arrêtons les sanctions, elles ne marchent pas" --des idiots

 

Il ne doit pas y avoir que les sanctions qui plombent le budget, une guerre c'est rarement gratuit surtout si tu es obligé de faire la manche chez tes rares "amis" pour du matos de guerre, remettre plus ou moins en état de marche des épaves, tenter de boucher les trous dans ton industrie en ruine, promettre de grosses sommes à tes "volontaires" pour qu'ils ne retournent pas directement leur chemise ou arroser les pontes du régime et de l'industrie pour qu'ils ferment leur gueule et détournent le regard à défaut de payer des  gars du FSB en masse pour les convaincre définitivement...

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2R81D3/la-france-avertit-l-iran-contre-la-fourniture-de-drones-a-la-russie.html

reuters.com  |  13/10/2022, 16:02  |  233  mots

PARIS (Reuters) - La fourniture de drones iraniens à la Russie constituerait une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a entériné l'accord sur le nucléaire iranien...

C'est des drones nucléaires ?

Modifié par Wallaby
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A quel point l'Allemagne est compromise ? On peut se le demander, avec les forts soupçons qui pèsent actuellement sur le patron de l'équivalent de l'ANSSI

@Manuel77 Comment cette information est perçue en Allemagne ? 


https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/11/berlin-pourrait-limoger-son-m-cybersecurite-soupconne-de-collusion-avec-la-russie_6145268_3210.html

En Allemagne, « M. Cybersécurité » soupçonné de collusion avec la Russie

Directeur de l’Office fédéral pour la sécurité des techniques de l’information, il a fondé, en 2012, et présidé, jusqu’en 2016, une association présumée proche des services russes de renseignement.

Citation

En Allemagne, « M. Cybersécurité » soupçonné de collusion avec la Russie

Directeur de l’Office fédéral pour la sécurité des techniques de l’information, il a fondé, en 2012, et présidé, jusqu’en 2016, une association présumée proche des services russes de renseignement.

Par Thomas Wieder(Berlin, correspondant)

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Arne Schönbohm, directeur de l’Office fédéral pour la sécurité des techniques de l’information, à Berlin, en octobre 2020. BERND VON JUTRCZENKA / AFP

Comme chaque automne, une conférence de presse devait se tenir à l’occasion de la parution du rapport annuel de l’Office fédéral pour la sécurité des techniques de l’information (BSI), l’agence gouvernementale chargée de la cybersécurité en Allemagne. Prévue jeudi 13 octobre à Berlin, elle aurait dû réunir le directeur du BSI, Arne Schönbohm, et la ministre de l’intérieur, Nancy Faeser, l’organisme étant rattaché à son administration.

Le rendez-vous n’aura pas lieu. En raison de ses liens avec une association présumée proche des services russes de renseignement, M. Schönbohm serait sur le point d’être limogé, ont annoncé plusieurs médias allemands, dimanche 9 octobre, citant des sources gouvernementales. En déplacement à Nuremberg (Bavière), Nancy Faeser n’a pas confirmé l’information, mais le bref commentaire qu’elle a livré à la presse, lundi, ressemble à tout sauf à un démenti. « A ce stade, je ne peux que vous dire qu’il s’agit de reproches que nous prenons au sérieux. Nous allons les examiner puis nous mettrons en œuvre les mesures nécessaires », a-t-elle déclaré.

« Cyberclown »

Inconnu du grand public, le directeur du BSI se serait bien passé de la publicité que lui a faite l’animateur de télévision Jan Böhmermann, vendredi 7 octobre, dans son émission d’infotainment « ZDF Magazin Royale », diffusée sur la deuxième chaîne publique. Qualifié de « cyberclown », M. Schönbohm y a été accusé d’avoir récemment participé à la fête organisée pour le dixième anniversaire de Cyber-Sicherheitsrat-Deutschland (« Conseil allemand de cybersécurité »), une association de lobbying qu’il a créée en 2012, présidée jusqu’à sa nomination à la tête du BSI, en 2016, et qui compte parmi ses adhérents la société Protelion.

Or, il y a seulement quelques mois, cette dernière s’appelait encore Infotecs, une entreprise fondée en 1991 par Andreï Chapchaev, un ancien membre du département de recherche du KGB à l’époque soviétique, à qui le président russe, Vladimir Poutine, a remis, en juin, l’ordre du Mérite pour la patrie…

Si l’émission de la ZDF a précipité la chute du directeur du BSI, celle-ci couvait pourtant depuis un moment. Fils d’un ancien général de la Bundeswehr, l’armée allemande, qui fut secrétaire d’Etat à la défense sous le chancelier chrétien-démocrate (CDU) Helmut Kohl dans les années 1990, Arne Schönbohm, 53 ans, a toujours été controversé. Il avait été nommé chef du BSI par Thomas de Maizière (CDU), alors ministre de l’intérieur d’Angela Merkel. Un choix alors contesté en raison des critiques sévères que Schönbohm avait formulées contre l’organisme qu’il s’apprêtait à présider. Mais aussi en raison de ses activités de lobbyiste au service de sociétés privées, ce qui, aux yeux de beaucoup, n’en faisait pas un bon candidat pour diriger une agence gouvernementale.

Quelques jours après les explosions ayant endommagé les gazoducs Nord Stream en mer Baltique et à la veille du sabotage qui a paralysé le trafic ferroviaire dans le nord de l’Allemagne, samedi matin, deux affaires pour lesquelles plusieurs responsables politiques du pays ont directement accusé la Russie, les révélations sur d’éventuels liens entre l’homme chargé de la cybersécurité en Allemagne et Moscou ont, sans surprise, suscité de vives réactions outre-Rhin.

Pour le député Konstantin von Notz (écologiste), qui préside le comité de contrôle du renseignement du Bundestag et s’était indigné, en 2016, de la nomination de M. Schönbohm, le caractère « très sensible » du secteur que supervise le BSI implique que « toute la lumière soit faite et le plus vite possible ». Dès mercredi, l’affaire devrait d’ailleurs être discutée au sein de la commission chargée du numérique au Bundestag.

Les jours de M. Schönbohm à la tête du BSI sont comptés

Depuis la diffusion de l’émission de la ZDF, l’association Cyber-Sicherheitsrat-Deutschland – celle que dirigea M. Schönbohm avant de prendre la tête du BSI – a décidé d’exclure la société Protelion de la liste de ses adhérents, son président assurant n’avoir jamais été au courant des liens de celle-ci avec les services russes. Une décision analogue a été prise par l’Association nationale de protection des infrastructures critiques, après que son président a estimé que les soupçons pesant sur Protelion sont « monstrueux ».

Que les jours de M. Schönbohm à la tête du BSI soient comptés, voilà qui ne fait guère de doute. Le débat monte, en Allemagne, sur la nécessité de protéger les infrastructures critiques bien plus fortement qu’elles ne sont aujourd’hui, et le gouvernement peut difficilement se permettre de conserver à la tête de l’agence fédérale chargée de la cybersécurité un homme soupçonné de collusion – même indirecte – avec une puissance étrangère – la Russie – que les autorités allemandes ont plusieurs fois accusée publiquement d’être à l’origine de campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux et de cyberattaques massives, comme celle qui a frappé le Bundestag en 2015.

Reste que le limogeage de M. Schönbohm pourrait être plus délicat que prévu. D’abord pour des raisons juridiques, du fait, notamment, de l’impossibilité de pouvoir mettre à la retraite d’office quelqu’un qui n’est pas fonctionnaire. Ensuite parce qu’il semble, d’après plusieurs médias, que le ministère de l’intérieur l’ait autorisé à participer à la récente fête organisée pour le dixième anniversaire de son ancienne association et ce, malgré la proximité de celle-ci avec une société fondée par un ancien du KGB.

Selon le journal Der Spiegel, ce feu vert – qui aurait été donné par Markus Richter, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’intérieur – est aujourd’hui considéré comme une « erreur » au sein de la coalition d’Olaf Scholz. Mais il pourrait expliquer pourquoi le gouvernement ne se soit pas précipité, lundi, pour confirmer le limogeage de son « M. Cybersécurité ».

 

Modifié par olivier lsb
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Tiens? Il y a/aurait eu tentative de sabotage du TurkStream, selon Poutine:

(Euractive, 13oct.)

Vladimir Poutine évoque une tentative de sabotage de TurkStream

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi (13 octobre) à son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan que la Turquie était la route la plus fiable pour livrer du gaz à l’Union européenne et a proposé d’y construire ce qu’il a appelé une plateforme d’approvisionnement. (...)

Citation

« La Turquie s’est avérée être la voie la plus fiable pour l’approvisionnement en gaz de l’Europe, grâce à votre position ferme en faveur de la construction de TurkStream, bien que, comme nous l’avons entendu, il ait fait l’objet d’une tentative de dynamitage. Mais Dieu merci, cela ne s’est pas produit et le gazoduc fonctionne très bien », a déclaré M. Poutine lors de sa rencontre avec M. Erdoğan dans la capitale du Kazakhstan, Astana.

M. Poutine a d’abord suggéré mercredi que la Russie pourrait créer une importante plateforme gazière en Turquie en redirigeant les approvisionnements destinés aux gazoducs Nord Stream sous la mer Baltique, endommagés par des explosions le mois dernier.

Les autorités suédoises et danoises enquêtent sur ces explosions pour déterminer s’il s’agit d’actes de sabotage, mais elles n’ont pas encore annoncé qui en était selon elles l’auteur.

Le vice-premier ministre russe, Alexander Novak, a déclaré mercredi, lors de la Semaine russe de l’énergie, que Moscou allait envisager la construction de lignes supplémentaires sur le gazoduc TurkStream.

« C’est l’une des options à envisager. L’idée sera analysée », a déclaré M. Novak.

Lors de sa rencontre avec M. Erdoğan, Vladimir Poutine a semblé donner suite à ces annonces.

« Dans le cadre du travail de ce centre, que nous pourrions créer ensemble, bien sûr, nous voudrions une plateforme non seulement pour les approvisionnements, mais aussi pour la détermination du prix, parce que c’est une question très importante — la question des prix », a déclaré M. Poutine.

« Aujourd’hui, ces prix sont très élevés ; nous pourrions facilement les réguler au niveau normal du marché, sans aucune connotation politique. »

Gazprom a commencé à expédier du gaz via TurkStream, notamment vers la Bulgarie et la Macédoine du Nord, le 1er janvier 2020, en remplacement des approvisionnements via le gazoduc transbalkanique traversant l’Ukraine et la Roumanie. La Russie a cessé de fournir du gaz à la Bulgarie, mais cette dernière continue de faire transiter du gaz russe vers la Serbie, la Macédoine du Nord et la Hongrie.

Les acheteurs potentiels du gaz russe ne sont pas connus, étant donné que l’UE a décidé de mettre un terme à sa dépendance. En théorie, la Russie pourrait essayer d’exporter son GNL dans le monde entier, si les infrastructures nécessaires sont construites en Turquie.

M. Poutine a également déclaré que les travaux sur le site de la centrale nucléaire d’Akkuyu se déroulaient comme prévu, avec 20 000 personnes travaillant sur le site. Il a ajouté que le calendrier serait apparemment respecté et que le lancement pourrait avoir lieu à l’occasion du centenaire de la République de Turquie en 2023.

Les chefs d’État russe et turc devraient discuter d’éventuelles solutions diplomatiques à la guerre en Ukraine. Cependant, ils n’ont pas abordé le sujet lors de leurs déclarations publiques.

 

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Les ukrainiens ont déjà annoncé que c'était un nième "false flag" russe détruisant ses propres ressources. A se demander pourquoi on fait des sanctions, il n'y a qu'à attendre que les  russes sabotent eux mêmes leurs infrastructures :biggrin: !

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Et sans surprise, on livre du gaz à l'Allemagne... J'espère qu'on le leur revend bien cher, mais de çà, l'article ne pipe mot.

Cela veut aussi dire que nos réserves sont pleines et pas encore entamées, malgré la baisse progressive des températures. 

https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/crise-energetique-la-france-a-livre-du-gaz-a-l-allemagne-dans-le-cadre-de-la-solidarite-europeenne_5415073.html

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il y a 32 minutes, Deres a dit :

Les ukrainiens ont déjà annoncé que c'était un nième "false flag" russe détruisant ses propres ressources. A se demander pourquoi on fait des sanctions, il n'y a qu'à attendre que les  russes sabotent eux mêmes leurs infrastructures :biggrin: !

môa je dis que le minage de NordStream, c'est un coup des turcs!

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Il y a 18 heures, herciv a dit :

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2R81D3/la-france-avertit-l-iran-contre-la-fourniture-de-drones-a-la-russie.html

 reuters.com  |  13/10/2022, 16:02  |  233  mots

PARIS (Reuters) - La fourniture de drones iraniens à la Russie constituerait une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a entériné l'accord sur le nucléaire iranien, a averti jeudi le Quai d'Orsay en réaction aux "nombreuses informations" faisant état de l'usage de ces drones en Ukraine.

Je répète ma question, qui est sérieuse : qu'est-ce qui dans ce texte sur le nucléaire iranien empêche l'Iran de fabriquer et de vendre des drones ? Où est le problème ?

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il y a 25 minutes, Wallaby a dit :

Je répète ma question, qui est sérieuse : qu'est-ce qui dans ce texte sur le nucléaire iranien empêche l'Iran de fabriquer et de vendre des drones ? Où est le problème ?

Je ne saurais te l'expliquer, mais vu les milliers d'heures de discussion nécessaires sur ce genre de textes et les rapports de force qui l'entourent, je pense que ta question soulève au moins un sujet de thèse.

Mais si t'as du temps à revendre, tout est là:

https://www.un.org/securitycouncil/fr/content/2231/background

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il y a 11 minutes, g4lly a dit :

La résolution 2231 interdit l'exportation d'armes.

L'exportation d'armes par l'Iran ou l'importation d'armes depuis l'Iran, notamment par la Russie ? Il me semble que c'est plutôt la Russie qui serait contrevenante à la résolution. A moins que les deux pays puissent être considérés comme entités contrevenantes.

Modifié par Skw
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il y a 17 minutes, g4lly a dit :

La résolution 2231 interdit l'exportation d'armes.

je n'ai rien trouvé de tel (sans l'avoir relue in extenso j'admets, mais j'ai parcouru différents sites)

edit, source:

https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N15/225/28/PDF/N1522528.pdf?OpenElement

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source
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il y a 11 minutes, olivier lsb a dit :

Je ne saurais te l'expliquer,

Ce sont probablement des élucubrations tirées par les cheveux, donc inexplicables. Il faut se rappeler que "expliquer" vient du latin "plicare" qui veut dire "plier". C'est des gens qui se sont faits des noeuds dans le cerveau, qui sont indénouables.

https://www.tasnimnews.com/en/news/2022/10/07/2784473/iran-hits-back-at-eu-france-for-comments-on-jcpoa (7 octobre 2022)

L'Iran riposte à l'UE et à la France pour leurs commentaires sur le JCPOA

Agence de presse Tasnim

Lors d'une réunion de la Première Commission de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 6 octobre, la délégation de la République islamique d'Iran a répondu à l'UE, à la France et à d'autres pays pour leurs commentaires sur le Plan d'action global conjoint (JCPOA) et le programme nucléaire pacifique de l'Iran.

Ce qui suit est le texte intégral de la réponse de l'Iran :

"Au nom de Dieu, le Compatissant, le Miséricordieux.

Monsieur le Président,

Je voudrais exercer le droit de réponse de ma délégation contre les déclarations inacceptables faites par les représentants de l'Union européenne, de la France et d'autres pays sur le JCPOA et le programme nucléaire pacifique de l'Iran.

Monsieur le Président,

Il convient de rappeler à ces délégations que ce sont les États-Unis, et non l'Iran, qui se sont unilatéralement et illégalement retirés du JCPOA, ont réimposé des sanctions et ont lancé une campagne de pression maximale contre l'Iran. En outre, c'est l'UE, et non l'Iran, qui a renoncé à ses obligations au titre du JCPOA et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.

En effet, l'Iran respectait pleinement ses obligations, comme le confirment 15 rapports consécutifs du directeur général de l'AIEA. En outre, ce n'est qu'après plus d'un an de patience stratégique dans la poursuite de la mise en œuvre intégrale de ses engagements que l'Iran a commencé à recourir progressivement à son seul recours disponible, à savoir le refus d'exécuter les engagements réciproques, conformément à la règle générale du droit et aux dispositions explicites des paragraphes 26 et 36 du JCPOA.

Les récents pourparlers du JCPOA à Vienne offrent une occasion unique aux participants du JCPOA, et aux États-Unis en particulier, de faire part de leur intention sincère de revenir à la mise en œuvre intégrale de leurs engagements en levant toutes les sanctions de manière efficace et vérifiable. Il reste à observer si l'administration américaine actuelle est prête à abandonner la politique de pression maximale et à utiliser des mesures coercitives unilatérales, en respectant le droit international, en mettant en œuvre ses engagements de levée des sanctions de manière complète, efficace et vérifiable, tout en prenant toutes les décisions nécessaires.

Les États-Unis doivent répondre aux inquiétudes suscitées par leurs mauvaises pratiques antérieures, dont la moindre n'est pas de pouvoir compter sur le respect futur de leurs engagements.

L'Iran, pour sa part, s'est engagé sérieusement dans des négociations avec les participants au JCPOA afin de résoudre les problèmes résultant du retrait des États-Unis. Nous avons observé que lesdites délégations ont omis de notifier la responsabilité des États-Unis à cet égard.

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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

Ce sont probablement des élucubrations tirées par les cheveux, donc inexplicables. Il faut se rappeler que "expliquer" vient du latin "plicare" qui veut dire "plier". C'est des gens qui se sont faits des noeuds dans le cerveau, qui sont indénouables.

https://www.tasnimnews.com/en/news/2022/10/07/2784473/iran-hits-back-at-eu-france-for-comments-on-jcpoa (7 octobre 2022)

L'Iran riposte à l'UE et à la France pour leurs commentaires sur le JCPOA

Agence de presse Tasnim

Lors d'une réunion de la Première Commission de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 6 octobre, la délégation de la République islamique d'Iran a répondu à l'UE, à la France et à d'autres pays pour leurs commentaires sur le Plan d'action global conjoint (JCPOA) et le programme nucléaire pacifique de l'Iran.

Ce qui suit est le texte intégral de la réponse de l'Iran :

"Au nom de Dieu, le Compatissant, le Miséricordieux.

Monsieur le Président,

Je voudrais exercer le droit de réponse de ma délégation contre les déclarations inacceptables faites par les représentants de l'Union européenne, de la France et d'autres pays sur le JCPOA et le programme nucléaire pacifique de l'Iran.

Monsieur le Président,

Il convient de rappeler à ces délégations que ce sont les États-Unis, et non l'Iran, qui se sont unilatéralement et illégalement retirés du JCPOA, ont réimposé des sanctions et ont lancé une campagne de pression maximale contre l'Iran. En outre, c'est l'UE, et non l'Iran, qui a renoncé à ses obligations au titre du JCPOA et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.

En effet, l'Iran respectait pleinement ses obligations, comme le confirment 15 rapports consécutifs du directeur général de l'AIEA. En outre, ce n'est qu'après plus d'un an de patience stratégique dans la poursuite de la mise en œuvre intégrale de ses engagements que l'Iran a commencé à recourir progressivement à son seul recours disponible, à savoir le refus d'exécuter les engagements réciproques, conformément à la règle générale du droit et aux dispositions explicites des paragraphes 26 et 36 du JCPOA.

Les récents pourparlers du JCPOA à Vienne offrent une occasion unique aux participants du JCPOA, et aux États-Unis en particulier, de faire part de leur intention sincère de revenir à la mise en œuvre intégrale de leurs engagements en levant toutes les sanctions de manière efficace et vérifiable. Il reste à observer si l'administration américaine actuelle est prête à abandonner la politique de pression maximale et à utiliser des mesures coercitives unilatérales, en respectant le droit international, en mettant en œuvre ses engagements de levée des sanctions de manière complète, efficace et vérifiable, tout en prenant toutes les décisions nécessaires.

Les États-Unis doivent répondre aux inquiétudes suscitées par leurs mauvaises pratiques antérieures, dont la moindre n'est pas de pouvoir compter sur le respect futur de leurs engagements.

L'Iran, pour sa part, s'est engagé sérieusement dans des négociations avec les participants au JCPOA afin de résoudre les problèmes résultant du retrait des États-Unis. Nous avons observé que lesdites délégations ont omis de notifier la responsabilité des États-Unis à cet égard.

Si j'ai bien compris la résolution 2231 après une lecture en diagonale (114 p...), elle lève les sanctions sur nombres d'interdictions d'exportations/importations dans divers domaines pour l'Iran.

La levée d'interdiction d'exportation d'aéronefs militaires vers un pays tiers ne semble pas apparaître pas  dans le lot, CQFD...

Par ailleurs, une longue liste d'iraniens sont interdits de participer à cette levée de sanction et toute forme d'export/import, il suffit que l'un d'eux est signé un quelconque accord de vente* avec la Russie, double effet kiss-cool.

 

* Responsable administratif de vente d'écrou de 12 pour Shahed 136, etc..

Modifié par Benoitleg
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il y a 3 minutes, Benoitleg a dit :

Si j'ai bien compris la résolution 2231 après une lecture en diagonale (114 p...), elle lève les sanctions sur nombres d'interdictions d'exportations/importations dans divers domaines pour l'Iran.

La levée d'interdiction d'exportation d'aéronefs militaires vers un pays tiers ne semble pas apparaître pas  dans le lot, CQFD...

L'autre possibilité c'est que la France estime que l'Iran viole le JPCOA, et qu'en conséquence le régime de sanctions qui précédait est restauré. Dans ce cas ce n'est pas la peine de faire le tri entre différents domaines. Cela revient à ce que la France donne sa bénédiction à la violation par Trump dudit JPCOA et entérine la politique de Trump.

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