wielingen1991 Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 Il y a 6 heures, Ciders a dit : Les propagandistes russes le reconnaissent donc eux-mêmes : ils ont attaqué les ports où se concentrent les céréales. Merci de le mettre en valeur. Par contre, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas sorti l'idée que les Ukrainiens cachaient des armes dans les secteurs civils. La dernière fois, c'était dans les hôpitaux. Cela a été reconnu par les Ukrainiens eux-mêmes: ils dispersent leurs forces, QG et autres capacités militaires en ville pour éviter de présenter des cibles trop visibles aux Russes. C'est le cas depuis le début de la guerre par ailleurs (mise à l'abri juste avant l'invasion d'une partie des capacités militaires). Je ne sais pas s'ils utilisent également les hôpitaux pour cela, mais si je ne le crois pas (ou alors vraiment exceptionnellement pour certains QG peut-être) c'est uniquement parce que je pense qu'ils en ont bien besoin dans leur rôle premier. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 il y a 4 minutes, gustave a dit : Cela a été reconnu par les Ukrainiens eux-mêmes: ils dispersent leurs forces, QG et autres capacités militaires en ville pour éviter de présenter des cibles trop visibles aux Russes. C'est le cas depuis le début de la guerre par ailleurs (mise à l'abri juste avant l'invasion d'une partie des capacités militaires). Je ne sais pas s'ils utilisent également les hôpitaux pour cela, mais si je ne le crois pas (ou alors vraiment exceptionnellement pour certains QG peut-être) c'est uniquement parce que je pense qu'ils en ont bien besoin dans leur rôle premier. Et il est de notoriété publique que les Russes n'ont jamais hésité à tirer sur les localités ou les installations publiques. Et surtout les hôpitaux. Mais il y a du progrès. A l'époque de la Syrie, ils n'avaient pas d'arguments pour le justifier. Prochaine étape, des Leopard dans les services de podologie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 il y a 8 minutes, Ciders a dit : Et il est de notoriété publique que les Russes n'ont jamais hésité à tirer sur les localités ou les installations publiques. Et surtout les hôpitaux. Mais il y a du progrès. A l'époque de la Syrie, ils n'avaient pas d'arguments pour le justifier. Prochaine étape, des Leopard dans les services de podologie. Il n'empêche que les Ukrainiens utilisent les infrastructures civiles pour leurs forces armées, c'est un fait. Pas toutes, évidemment, mais il faut peut-être arrêter l'hypocrisie... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 il y a une heure, gustave a dit : Il n'empêche que les Ukrainiens utilisent les infrastructures civiles pour leurs forces armées, c'est un fait. Pas toutes, évidemment, mais il faut peut-être arrêter l'hypocrisie... Les russes aussi, non ? On en a vu dormir dans des porcheries notamment. Mais bref : le résultat net c'est toujours la destruction de l'Ukraine, et moins de blé, quels soient les braiments de la propagande russe. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 19 juillet 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 juillet 2023 Il y a 2 heures, gustave a dit : Il n'empêche que les Ukrainiens utilisent les infrastructures civiles pour leurs forces armées, c'est un fait. Pas toutes, évidemment, mais il faut peut-être arrêter l'hypocrisie... On est quand même partis de cette idée que les Russes avaient tapé des cibles militaires à Odessa pour en arriver au fait que, bon finalement, c'est pas si grave vu que les Ukrainiens cachent des armes dans des installations civiles. Il y a 1 heure, Boule75 a dit : Les russes aussi, non ? On en a vu dormir dans des porcheries notamment. Mais bref : le résultat net c'est toujours la destruction de l'Ukraine, et moins de blé, quels soient les braiments de la propagande russe. Non mais ça va, vu que ce sont les Ukrainiens les agresseurs, les Russes se doivent d'agir en conséquence. Oh wait. 1 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Mais bref : le résultat net c'est toujours la destruction de l'Ukraine, et moins de blé, quels soient les braiments de la propagande russe. Bienvenue dans la guerre ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 20 juillet 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 13 heures, jojo (lo savoyârd) a dit : "Russie : la dégringolade du rouble se poursuit... et n'est pas prête de s'arrêter Après avoir brutalement chuté au moment de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe en février 2022, le rouble avait repris des couleurs en fin d'année dernière, soutenu par la politique protectionniste du Kremlin. Mais des facteurs extérieurs mettent la pression sur la monnaie russe, qui continue de se déprécier. Pour les Russes, au quotidien, c'est le spectre d'une forte inflation qui pourrait resurgir. Malgré tous les efforts de l'administration Poutine pour maintenir la solidité du rouble depuis l'invasion de l'Ukraine, la dépréciation de la monnaie russe semble inexorable. « Depuis la mi-2022, le rouble connaît une dépréciation régulière : en un an il a perdu 38 % face au dollar, et 17 % depuis février 2022 (avant le déclenchement de la guerre) », a constaté le cabinet d'études Asterès. Une faiblesse qui a notamment éclaté au grand jour lors du coup d'Etat avorté du chef de la division Wagner le 23 juin. Face à la menace d'une nouvelle instabilité politique, les épargnants russes ont « probablement accéléré les sorties (pourtant contrôlées) de capitaux », note encore le cabinet." Le reste est payant ... https://www.latribune.fr/economie/international/russie-la-degringolade-du-rouble-se-poursuit-et-n-est-pas-prete-de-s-arreter-969686.html Malgré tous les efforts de l'administration Poutine pour maintenir la solidité du rouble depuis l'invasion de l'Ukraine, la dépréciation de la monnaie russe semble inexorable. « Depuis la mi-2022, le rouble connaît une dépréciation régulière : en un an il a perdu 38 % face au dollar, et 17 % depuis février 2022 (avant le déclenchement de la guerre) », a constaté le cabinet d'études Asterès. Une faiblesse qui a notamment éclaté au grand jour lors du coup d'Etat avorté du chef de la division Wagner le 23 juin. Face à la menace d'une nouvelle instabilité politique, les épargnants russes ont « probablement accéléré les sorties (pourtant contrôlées) de capitaux », note encore le cabinet. Aujourd'hui, un euro vaut désormais près de 100 roubles, soit le niveau le plus bas depuis 15 mois pour la devise russe. Si la banque centrale russe était parvenue à faire remonter le rouble après l'invasion de l'Ukraine (à 60 roubles pour un euro), elle ne semble plus maîtriser son cours. Face au dollar, il a perdu plus de 37% de sa valeur depuis un an. Or, la politique monétaire de la Russie est devenue centrale, et pour cause : « Durant ces 15 années, les revenus pétroliers de la Russie ont été multipliés par... 10 ! Beaucoup plus de recettes, donc beaucoup plus de capacité d'importer. Le cours du rouble et son corollaire la politique monétaire ont donc pris une réelle importance dans la politique économique russe », soulignait déjà, deux ans avant le conflit, l'expert Gérard Vespierre, président de Strategic Conseils. Pour cette raison, le Kremlin s'est engagé dans une vaste économie protectionniste - puis de guerre - depuis l'invasion de la Crimée en 2014, en mettant en place divers mécanismes pour préserver sa devise. En mai 2022, Vladimir Poutine a ainsi imposé aux acheteurs européens du gaz russe - dont les livraisons se sont drastiquement réduites - un paiement en rouble. Une exigence à laquelle s'était pliée par exemple le fournisseur italien Eni en ouvrant un compte en roubles auprès de Gazprombank. Toujours pour préserver le rouble face aux sanctions et la baisse des achats énergétiques, le Kremlin a autorisé le remboursement des dettes des particuliers et des entreprises en rouble, même si les crédits ont été contractés dans une autre devise. « Les Russes ont joué sur leur taux d'intérêt de la banque centrale, en les augmentant jusqu'à 18%, cela a renforcé le rouble », observe Gérard Vespierre, président de Strategic Conseils. « Mais les taux d'intérêt protègent le niveau d'activité, pas la monnaie. Finalement, la décision a été prise de garder un taux faible pour protéger l'économie intérieure plutôt que la monnaie d'échange », résume-t-il. La dépréciation du rouble est structurelle Ce choix politique, visant à garder l'adhésion des Russes à la politique du Kremlin, est récent. « Dans un premier temps, les Russes ont eu l'intelligence de faire payer en roubles le pétrole et le gaz, il y a eu un accroissement considérable du rouble en octobre 2022. Mais depuis lors, on assiste à une dépréciation », observe Gérard Vespierre. Trois raisons viennent expliquer cette chute durable, selon les experts. D'abord, « les sanctions internationales contraignent la Russie à vendre son pétrole (oural) avec une décote d'une vingtaine de dollars par rapport aux cours mondiaux (brent). Ainsi, le solde du compte courant (qui équivaut, en simplifiant, à la balance commerciale), qui était devenu très fortement excédentaire en 2022, a retrouvé début 2023 son niveau moyen des dernières années », note Asterès. Ensuite, « le rebond des importations russes à l'automne 2022 (probablement lié à un contournement des sanctions internationales) a pesé sur le rouble, en accroissant, de la part de la Russie, l'offre de rouble et la demande de devises étrangères », poursuit-il. Enfin, « les craintes d'instabilité politique poussent des Russes à placer à l'étranger leurs capitaux, en dépit des obstacles administratifs », observe le cabinet. La pression de la décarbonation D'ailleurs, les premières victimes collatérales de la dépréciation du rouble sont les Russes. La baisse du rouble entraîne mécaniquement une hausse de l'inflation en Russie, en renchérissant le coût des importations des nouveaux pays alliés à Moscou. Et « une baisse du rouble, si elle est perçue comme durable, peut inciter la population à changer ses roubles dans des monnaies perçues comme plus stables, entraînant une nouvelle dépréciation de la devise, et ainsi de suite dans un mouvement auto-réalisateur... », prédit le cabinet Asterès. Les pays non alignés à la défense occidentale en Ukraine, parmi lesquels les géants chinois et indiens, peuvent-ils avoir un effet salvateur sur le rouble ? « Il n'y aura aucun choix monétaire. Ces nouveaux partenaires vont chercher à acheter au meilleur prix, ils ne vont donc pas soutenir le rouble. Ils profitent plus du brut à moindre coût. Si indirectement ils soutiennent, il y a toujours la sanction et le plafonnement des Occidentaux à 60 dollars le baril », estime Gérard Vespierre. L'horizon semble donc plus que chaotique pour la monnaie russe. Même si, « l'arrêt des hostilités en fin d'année en Ukraine, dans le meilleur scénario, pourrait stabiliser le rouble », selon l'expert. Mais de conclure : « On ne verra pas un retour d'un commerce actif entre l'Europe et la Russie, en raison des choix liés à la décarbonation. Les grandes puissances vont se détourner du gaz et du pétrole. Le grand arbitre sera les nouvelles technologies. Et pour les pays qui reposent sur des rentes énergétiques, cela va devenir très difficile. Tandis que l'économie chinoise va ralentir, pour la Russie, ce sera un irréversible déclin, technologique, économique, et monétaire ». Budget de l'Etat russe : les hydrocarbures rapportent moins Les recettes fiscales de l'Etat russe liées au secteur du pétrole et du gaz ont chuté de 47% à 3.380 milliards de roubles (34,2 milliards d'euros) au premier semestre par rapport à la même période en 2022, selon les données du ministère des Finances fin juin, une baisse des recettes liées à des prix plus bas et des volumes exportés plus faibles. Ces recettes sont cruciales pour l'économie russe, basée sur les matières premières, et pour le financement de l'« opération militaire spéciale » en Ukraine. Les recettes pétrolières et gazières ont diminué de 26,4% au mois de juin sur un an, pour atteindre 528,6 milliards de roubles, contre une baisse de 36% en mai. Le déficit budgétaire de la Russie a atteint 42 milliards de dollars sur les cinq premiers mois de l'année, 17% de plus que ce qui était prévu pour l'ensemble de l'année 2023. En juin, les recettes du budget du pétrole et du gaz ont diminué de 7,4% sur un mois, la taxe sur l'extraction de matières premières et les taxes prélevées sur l'exportation de gaz naturel ayant baissé. Les recettes de la taxe sur l'extraction sont tombées à 631,6 milliards de roubles en juin, contre 703,6 milliards de roubles en mai, tandis que les droits à l'exportation sont tombés à 57,7 milliards de roubles, contre 66,1 milliards de roubles en mai. Les subventions accordées aux entreprises de raffinage ont chuté à 73,9 milliards de roubles, contre 91 milliards de roubles en mai. Les paiements aux raffineries dans le cadre du « mécanisme d'amortissement », qui permet de limiter les hausses des prix du carburant sur le marché domestique russe, sont tombés à 78,6 milliards de roubles, contre 103,5 milliards de roubles en mai. Le ministère des Finances prévoit que les revenus du pétrole et du gaz diminueront cette année de 23% pour atteindre 8.940 milliards de roubles, tandis que le déficit budgétaire devrait s'élever à près de 3.000 milliards de roubles, soit 2% du produit intérieur brut. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 6 heures, Ciders a dit : On est quand même partis de cette idée que les Russes avaient tapé des cibles militaires à Odessa pour en arriver au fait que, bon finalement, c'est pas si grave vu que les Ukrainiens cachent des armes dans des installations civiles. Pour ma part j’ai juste réagi à ton propos postulant que le fait que les Ukrainiens utilisaient des infrastructures civiles était pure propagande russe. Pour le reste je n’en sais rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 19 heures, jojo (lo savoyârd) a dit : Poutine ne participera pas au sommet des Brics à Johannesburg, annonce l’Afrique du Sud https://www.lefigaro.fr/international/poutine-ne-participera-pas-au-sommet-des-brics-a-johannesburg-annonce-l-afrique-du-sud-20230719?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3 En effet, cette annonce est survenue après la déclaration du Président Sud Africain 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Baykar aurait lancé la fabrication d'un site de production de TB-2 en Ukraine : https://www.airrecognition.com/index.php/news/defense-aviation-news/2023-news-aviation-aerospace/july/9078-baykar-starts-building-bayraktar-drone-factory-in-ukraine.html?fbclid=IwAR1EpNiI13ToLG7238xIkqUWtcnBpM_PBNE0xmbln9RpBH8sVvdkru3lT80 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 https://rmx.news/ukraine/the-demographic-implosion-of-ukraine-women-fleeing-ukraine-and-finding-new-partners-while-men-find-death-at-the-front/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 7 heures, herciv a dit : https://rmx.news/ukraine/the-demographic-implosion-of-ukraine-women-fleeing-ukraine-and-finding-new-partners-while-men-find-death-at-the-front/ Je soupçonne que le cas cité d'un soldat au front abandonné par la mère de ses enfants trouvant refuge dans les bras d'un autre homme en Allemagne n'est pas forcément courant. Mais oui, la situation démographique de l'Ukraine, déjà particulièrement mauvaise avant la guerre, menace de se transformer en véritable catastrophe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 9 heures, Ciders a dit : Baykar aurait lancé la fabrication d'un site de production de TB-2 en Ukraine : https://www.airrecognition.com/index.php/news/defense-aviation-news/2023-news-aviation-aerospace/july/9078-baykar-starts-building-bayraktar-drone-factory-in-ukraine.html?fbclid=IwAR1EpNiI13ToLG7238xIkqUWtcnBpM_PBNE0xmbln9RpBH8sVvdkru3lT80 "Baykar aurait lancé la fabrication d'une cible pour Kalibr et Geran en Ukraine. Peut-être même un modèle luxe, justiciable de Kinjal" Est-ce que Baykar fait seulement semblant d'être <censuré> ou ils le sont vraiment ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 il y a 32 minutes, Alexis a dit : "Baykar aurait lancé la fabrication d'une cible pour Kalibr et Geran en Ukraine. Peut-être même un modèle luxe, justiciable de Kinjal" Est-ce que Baykar fait seulement semblant d'être <censuré> ou ils le sont vraiment ? Ça dépend. Est-ce qu'ils vont mettre leur usine près de silos à grains ? Si c'est le cas, ils courent un grand risque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Sur la démographie de l'Ukraine. Et ses implications militaires "Un ancien officier supérieur du renseignement militaire américain écrit dans un rapport à diffusion limitée : Nous ne connaissons pas les chiffres réels des deux côtés ; les pertes ne comptent pas vraiment, ce sont les soldats restants qui comptent. C'est, je pense, la véritable source d'inquiétude pour l'Ukraine. Le ministre ukrainien de l'économie a fait remarquer qu'il manquait à l'Ukraine 6 millions d'adultes en âge de travailler. Les estimations de la population actuelle sont de l'ordre de 30 millions, voire moins. Juste avant le début de la guerre, l'Ukraine avait prévu de constituer une armée de 400 000 hommes et de 900 000 hommes supplémentaires en réserve, sur la base d'une population nominale de 43 millions d'habitants. Avec une population réelle de 30 millions d'habitants - dont 6 millions d'adultes en âge de travailler - ces chiffres deviennent très difficiles à atteindre. La gestion d'une armée qui représente plusieurs points de pourcentage de la population est coûteuse et difficile. Et l'Ukraine a déjà subi (selon mes chiffres) quelque chose de l'ordre de 200 000 pertes (50 000 morts et 150 000 blessés), peut-être plus. En d'autres termes, l'Ukraine pourrait bien être à court d'effectifs. Si la Russie dispose d'une armée fraîche de 100 000 hommes prête à attaquer, il sera très difficile pour l'Ukraine de l'émousser et pratiquement impossible de maintenir l'offensive déjà ralentie." La guerre de Sécession a été gagnée par le Nord - dont la population était quatre fois la population libre du Sud. Ce n'est pas une coïncidence. Un dicton veut qu' "il est d'usage que Dieu préfère les gros bataillons aux petits". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Billet hebdomadaire de la vigie. Hormis le point militaire, un paragraphe intéressant quant à ses deux affirmations: https://www.lettrevigie.com/blog/2023/07/10/bilan-hebdomadaire-n-68-du-9-juillet-2023-guerre-dukraine/ on a appris que certains lobbyistes américains avaient rencontré Lavrov au cours du printemps pour sonder les autorités russes sur des paramètres de négociation. « he and other former government officials met Foreign Minister Sergei Lavrov in April and discussed some of the most complicated aspects of the war including a diplomatic resolution and what to do about Russian-held territory that Ukraine may never be able to liberate ». L’affaire n’a pas fait beaucoup de bruit en France. Imagine-t-on si cela avait été des Français… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 il y a 34 minutes, gustave a dit : Billet hebdomadaire de la vigie. Hormis le point militaire, un paragraphe intéressant quant à ses deux affirmations: https://www.lettrevigie.com/blog/2023/07/10/bilan-hebdomadaire-n-68-du-9-juillet-2023-guerre-dukraine/ on a appris que certains lobbyistes américains avaient rencontré Lavrov au cours du printemps pour sonder les autorités russes sur des paramètres de négociation. « he and other former government officials met Foreign Minister Sergei Lavrov in April and discussed some of the most complicated aspects of the war including a diplomatic resolution and what to do about Russian-held territory that Ukraine may never be able to liberate ». L’affaire n’a pas fait beaucoup de bruit en France. Imagine-t-on si cela avait été des Français… Plus think tank que "lobbyiste", non ? Il y a souvent des adhérences, je te le concède... Ce n'est pas interdit par la loi US ces affaires ? On objectera que de toutes façon il est impossible de discuter quoi que ce siot de sérieux avec Lavrov seul, mais tout de même, c'est un peu bizarre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 il y a 32 minutes, Boule75 a dit : Plus think tank que "lobbyiste", non ? Il y a souvent des adhérences, je te le concède... Ce n'est pas interdit par la loi US ces affaires ? On objectera que de toutes façon il est impossible de discuter quoi que ce siot de sérieux avec Lavrov seul, mais tout de même, c'est un peu bizarre. Je doute que Lavrov rencontre qui que ce soit sans que Poutine ne donne son feu vert. Surtout des tazus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 il y a une heure, gustave a dit : L’affaire n’a pas fait beaucoup de bruit en France. Imagine-t-on si cela avait été des Français… A mon avis, ça n'en aurait pas fait beaucoup plus. On a bien des députés qui allaient aux frais de la grande duchesse en Crimée que ça ne choquait personne. il y a 44 minutes, Boule75 a dit : Plus think tank que "lobbyiste", non ? Il y a souvent des adhérences, je te le concède... Ce n'est pas interdit par la loi US ces affaires ? On objectera que de toutes façon il est impossible de discuter quoi que ce siot de sérieux avec Lavrov seul, mais tout de même, c'est un peu bizarre. Moi ce qui me titille, c'est qu'ils sont présentés comme des lobbyistes. Pourquoi envoyer des lobbyistes quand il y a suffisamment d'anciens diplomates ayant été en poste en Russie ou au contact de Russes pour passer par des mercenaires ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 2 heures, Alexis a dit : Un dicton veut qu' "il est d'usage que Dieu préfère les gros bataillons aux petits". On ne cite jamais la fin du dicton nordiste ( un peu long j’en conviens ) : « Dieu adore aussi un blocus naval complet d’un belligérant sans base industriel forte et dépendant de ses importations. » Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 2 heures, Alexis a dit : La guerre de Sécession a été gagnée par le Nord - dont la population était quatre fois la population libre du Sud. Ce n'est pas une coïncidence. Un dicton veut qu' "il est d'usage que Dieu préfère les gros bataillons aux petits". Malheureusement, les contre-exemples sont aussi nombreux que les causes humanitaires défendus par BHL depuis 1977. Sinon un gros dossier sur les conséquences de l'explosion accidentellement provoquée par on ne sait pas qui du barrage de Kakhkovka : https://storymaps.arcgis.com/stories/038437c55b914dc0962b5db41a797c10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 juillet 2023 Share Posté(e) le 21 juillet 2023 Il y a 10 heures, gustave a dit : Billet hebdomadaire de la vigie. Hormis le point militaire, un paragraphe intéressant quant à ses deux affirmations: https://www.lettrevigie.com/blog/2023/07/10/bilan-hebdomadaire-n-68-du-9-juillet-2023-guerre-dukraine/ on a appris que certains lobbyistes américains avaient rencontré Lavrov au cours du printemps pour sonder les autorités russes sur des paramètres de négociation. « he and other former government officials met Foreign Minister Sergei Lavrov in April and discussed some of the most complicated aspects of the war including a diplomatic resolution and what to do about Russian-held territory that Ukraine may never be able to liberate ». L’affaire n’a pas fait beaucoup de bruit en France. Imagine-t-on si cela avait été des Français… Richard Haas est quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'estime, car il s'était opposé à l'attaque de la Libye. Voir ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11530-frappes-sur-la-libye-le-sujet-officiel/page/448/#comment-959885 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ksimodo Posté(e) le 21 juillet 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 juillet 2023 Je poursuis ici l'affaire des céréales, puisqu'aprés les frappes des silos ça n'a plus sa place dans l'autre fil. Il y a cynisme généralisé à tous les camps dans cette affaire, hélas ceci n'est pas relaté dans la presse générale ( ou médiais en général ). Pour comprendre le truc, faut expliquer un peu. Un vendeur vend prix départ. Départ un port maritime, ou fluvial pour les grosses install. Départ gare ferroviaire en install plus régionale, Départ petit silo de campagne, les premiers maillons sont en bennes routière. L'acheteur paye ..... le prix départ + le / les transport et frais de manutention ( déchargement portuaire + stockage + ré acheminement Par conséquent, un vendeur isolé et lointain de ses principaux clients vend un peu moins cher départ sinon il n'est plus concurrentiel. Le prix départ est la variable d'ajustement pour que la zone cliente soit accessible à prix "normal" avec les frais intermédiaires. La France vend pas mal au Maghreb, pour eux les frais sont limités, on n'est pas loin. La Russie a un prix départ bas, car elle est pas trop proche des clients. Si le somalien achète du russe à 100 rendu, c'est 90 départ + 10 transport ( c'est un exemple les chiffres ne sont pas ceux là ). Si on vend aux somalien, on va vendre 80 pour qu'ils l'aient à 100 aussi, celà ne nous intéresse pas. Si on vend 95 départ, l'Algérien le touche à 100, c'est mieux pour nous. Le corridor maritime départ Ukraine. Le cynisme arrive.... 50% des exportations sont ...du mais, qui ne nourrit pas directement les populations. C'est plutôt pour l'industrie ( les sirop, etc....donc en gros pour les pays en général disons "riches" ) ou pour de l'alim animale, donc les pays de carnassiers abondants, donc pas les pauvres non plus ( les pauvres ne nourrissent pas le bétail au maïs ). 50% des exports via corridor ont été.....pour le seule Europe. Et en fait l'europe de l'ouest seulement. Bcp de mais pour l'Espagne par exemple. Pourquoi ? Ce n'est pas de l'achat vertueux, c'est de l'achat économique. Pas loin en bateau, pas cher. Eviter le transit routier fait gagner ( ou évite de perdre ) qq dizaines d'euros à la tonne. Le transit routier, donc sans besoin du corridor maritime, serait utilisable pour l'europe de l'Est, mais le cas polonais et sa solidarité "limitée" montre bien les limites. Désormais ils veulent bien que les céréales transitent jusqu'à Gdansk, mais ils sont moins chaud pour que la filière indus en profite à bas prix. en ce sens, l'UE de l'est est assez "solidaire" sur son protectionnisme ( ce qui me fait dire qu'ils ne sont pas prêts d'accepter une Ukraine post guerre en UE ...) Les menteurs sont donc ( il n'y a pas d'ordre croissant ou décroissant chez les menteurs, le pied d'égalité me semble convenir en analyse froide et dépassionnée ): * Les Russes. La première cause de moindre production, ce sont les territoires occupés par la guerre ( moins 30% de production en Ukr ). D'un autre côté, ils sont aussi ( dçs l'avant guerre ) le premier fournisseur des pays pauvres et peu solvables.....Par la force des choses ils le sont encore plus, puisque le concurrent Ukr est perturbé. * Les occidentaux, qui n'en rien à faire de la faim dans le monde. Si l'indus d'UE de l'ouest achète du grain Ukr il le fait pour le prix rendu le plus avantageux pour la qualité souhaitée. Et pareil à l'Est, la solidarité n'existe pas vraiment ( aprés au niveau décisionnel c'est une balance de puissance de votre entre le secteur primaire protectionniste et l'indus qui préfère acheter au moins cher ) * Les pays pauvres, dont on lit peu de clairvoyance dans les propos, du moins dans les qq articles que j'ai vu passer. Les défenseurs de la Russie ont un point de vue biaisé ( ils cajolent leur fournisseur - même si ça peut s'entendre mais on peut le faire en coulisse ). Et les anti Russes, car en réalité....voir plus bas. Petit focus sur la manière dont on peut analyser l'évolution des cours, et juger quelles peuvent être les causes et conséquences. En fait, la lecture sera complètement dépendant de l'échelle de temps, et on pourra allègrement changer d'avis selon le support choisi. Sur 5 jours, on peut dire que la frappe des silos le 18 a crée une hausse ( attention à l'heure c'est UTC moins 5 ) Sur 1 année glissante, ben finalement actuellement c'est plus calme et plus bas que pendant toute l'année passée. Sur 5 ans, le conflit a fait monter mais la base dé part était déjà pas franchement basse. Sur 11 ans, vous imaginez ce que vous voulez. 2 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 21 juillet 2023 Share Posté(e) le 21 juillet 2023 On a beaucoup fanstamé et supputé sur l'état de la corruption en Ukraine. Je vous propose une interview très très intéressante par le correspondant du monde, du chef du bureau du procureur spécialisé anti corruption. Évidemment, il ne dit pas que son pays est une république bannière. Mais il donne pas mal de chiffres sur le nombre d'affaires, les fonds saisis, les suite politique a donner. Une belle pique adressée à certains pays européens, qui freineraient la lutte anti corruption en refusant des extraditions. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/04/ukraine-contre-la-corruption-nous-sommes-devenus-plus-efficaces_6180469_3210.html Citation Ukraine : « Contre la corruption, nous sommes devenus plus efficaces » Dans un entretien au « Monde », le chef du bureau du procureur spécialisé dans la lutte contre la corruption, Oleksandr Klymenko, en poste depuis un an, explique comment Kiev s’efforce d’améliorer la lutte contre la pratique des pots-de-vin. Propos recueillis par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) Oleksandr Klymenko, dans son bureau à Kiev, le 27 juin 2023. ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE » Oleksandr Klymenko a été nommé à la tête du bureau du procureur spécialisé dans la lutte contre la corruption (SAPO) le 19 juillet 2022. Cette structure composée de procureurs est chargée de superviser et de porter devant la justice les enquêtes criminelles lancées par le Bureau national anticorruption (NABU). Depuis le début de la guerre, treize procureurs (soit 23 % des effectifs) du SAPO ont rejoint les forces armées. Cet ancien enquêteur de police passé par le NABU détaille les changements encore nécessaires pour obtenir des résultats plus rapides. Le travail des agences chargées de lutter contre la corruption n’a jamais été aussi important aux yeux des Ukrainiens. Cette lutte est également cruciale depuis que l’Ukraine a reçu le statut de pays candidat à l’Union européenne, en juin 2022. Comment faites-vous face à ces défis ? Les sondages montrent que les Ukrainiens rejettent massivement la corruption et que plus de 84 % d’entre eux souhaitent qu’elle soit dénoncée et rendue publique, quelle que soit l’importance des fonctionnaires corrompus. Le principal indicateur de la lutte contre la corruption est le nombre de condamnations. Il est nécessaire de décharger les tribunaux et d’augmenter leur nombre. Et nous devons améliorer la législation car, aujourd’hui, elle permet de retarder indéfiniment les affaires. Certaines sont en cours depuis 2016. Plusieurs scandales de corruption ont émaillé l’année écoulée, malgré la guerre. Comment l’expliquez-vous ? Cette impression est due au fait que nous sommes devenus plus efficaces. De fait, le travail du SAPO s’est intensifié avec ma nomination et celle de mon adjoint. Avant cela, il n’y a pas eu de chef pendant deux ans, ce qui a considérablement compliqué la conduite de toutes les procédures pénales. Suivez-vous une logique de priorité ? Tous les dossiers sont importants pour nous, mais nous accordons toujours plus d’attention aux organisations criminelles qui sont en activité. Cela dit, notre efficacité ne sera pas évaluée en fonction du nombre de procédures enregistrées, mais au nombre de condamnations. Les affaires anciennes ne sont donc pas négligées, car il est important non seulement de détecter, mais aussi de traduire en justice. Combien de verdicts ont été prononcés depuis votre arrivée à la tête du SAPO ? Ce n’est pas si rapide. Après ma nomination, il y a déjà eu des verdicts sur des accords de plaidoyer [accord dans lequel une personne plaide coupable en échange d’une peine plus légère]. Ils sont prononcés le plus rapidement possible. Dans d’autres cas, il faut généralement deux ans pour qu’une affaire soit entendue par un tribunal. Et je suis en fonction depuis moins d’un an. Depuis le début de la guerre, nous avons transmis plus d’une centaine de dossiers à la justice, et 250 personnes font actuellement l’objet d’une enquête ou sont poursuivies. Des enquêtes sont également en cours contre des députés en exercice, mais elles n’ont pas encore abouti. Un député a plaidé coupable et coopéré. Il a été condamné et a perdu ses prérogatives. Au cours de l’année écoulée, 10 autres ont fait l’objet d’une notification de soupçon. Le président de la Cour suprême ukrainienne, Vsevolod Kniaziev, a été arrêté en mai pour une affaire de corruption le mêlant à un pot-de-vin de 2,7 millions de dollars (2,5 millions d’euros). Pouvez-vous revenir sur cette affaire ? Il s’agit du plus haut fonctionnaire jamais détenu par le NABU et le SAPO. Le travail d’enquête a commencé dès le mois de novembre. Nous avions reçu des informations selon lesquelles le président de la Cour suprême avait créé un système de corruption qui impliquait des avocats et dans lequel certaines décisions juridiques étaient prises en échange de pots-de-vin. Nous sommes parvenus à documenter un cas où un oligarque ukrainien a transféré des fonds à Paris, par l’intermédiaire de personnes qu’il contrôlait en Ukraine, afin de les remettre au président de la Cour suprême pour qu’il prenne une décision en sa faveur. Dans cette affaire, il s’agit de l’oligarque ukrainien Kostiantin Jevago, qui réside en France. Comment travaillez-vous avec les pays concernés ? La plupart de nos procédures concernent des hauts fonctionnaires corrompus et, en général, ces personnes disposent de moyens financiers qui leur permettent de se cacher à l’étranger pendant très longtemps. Nous faisons appel aux pays concernés pour demander leur extradition, mais nous recevons généralement des refus parce que nos établissements pénitentiaires ne répondent pas aux normes européennes et à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme. De plus, en raison de la guerre, une autre difficulté avancée est qu’il ne serait pas possible d’assurer la sécurité des personnes extradées. Nous ne sommes pas d’accord avec ces conclusions. A l’heure actuelle, il existe même des services payants dans les prisons, avec des conditions améliorées, qui sont conformes à toutes les normes européennes. Nous espérons donc que la pratique changera et que les extraditions que nous demandons commenceront à nous être accordées. La majorité des personnalités corrompues se trouvent en Autriche, au Royaume-Uni, à Monaco et en Espagne. La corruption en Ukraine a-t-elle été impactée par la guerre ? Les méthodes de corruption sont les mêmes, rien n’a changé à cet égard. Mais depuis que nous avons commencé à travailler plus activement, les affaires semblent plus nombreuses. Or nous avons juste doublé notre productivité. Un surcroît d’informations débouche sur plus de révélations. Il est très mauvais que la corruption soit latente. Lorsque les fonctionnaires constatent que le NABU et le SAPO sont efficaces, que les coupables d’actes de corruption sont arrêtés, cela décourage les éventuels candidats. Cela dit, enquêter n’est pas une panacée. Nous ne viendrons pas à bout de la corruption de cette manière. Nous avons besoin d’un ensemble de mesures, y compris préventives. Qu’entendez-vous par « mesures préventives » ? La résolution de certains crimes nous permet de comprendre l’architecture des systèmes de corruption. Nous signalons alors au gouvernement ce que l’enquête nous a permis d’identifier et ce qui devrait être changé. Il peut s’agir d’une nouvelle disposition législative ou de l’élimination d’un mécanisme créé pour commettre des crimes. Que faites-vous de l’argent saisi ? Certains de ces fonds, objets de bénéfices illégaux, sont transférés à l’armée. Nous lui avons déjà versé plus de 1,7 milliard de hryvnias (environ 42,2 millions d’euros). Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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