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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Trop peu, trop tard. 

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/guerre-en-ukraine-l-ue-veut-tenter-de-renforcer-l-aide-militaire-a-kiev-2d8c7ea22c94b85b62cb84d28eb78cee

Guerre en Ukraine : l'UE veut tenter de renforcer l'aide militaire à Kiev

information fournie parBOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•31/01/2024 à 11:44

Dans la région de Jytomyr, le 30 janvier 2024. ( AFP / SERGEI SUPINSKY )

Ce mercredi 31 janvier, le chancelier allemand, les Premiers ministres néerlandais, estonien, tchèque et danois ont appelé les Européens à "redoubler leurs efforts" pour s'assurer que le soutien militaire à l'Ukraine dure "aussi longtemps que nécessaire".

L'Ukraine manque de munitions face à l'armée russe. L'Union européenne a ainsi demandé aux 27 un inventaire détaillé de leur soutien militaire à Kiev, afin de tenter de le renforcer. "Il est important de clarifier la situation et de savoir où nous en sommes et où nous en serons d'ici mars et d'ici la fin de l'année", a expliqué le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell ce mercredi 31 janvier avant le début d'une réunion des ministres de la Défense de l'UE.

Les Européens s'étaient engagés l'an dernier à fournir un million d'obus à l'Ukraine d'ici la fin du mois de mars, mais cet objectif ne sera pas atteint comme prévu, ont reconnu plusieurs ministres. Cela "prendra un peu plus de temps", a indiqué la ministre néerlandaise de la Défense Kajsa Ollongren. Les Européens ont déjà livré quelque 300.000 obus, et ils auront une capacité de production en 2024 de quelque 1,4 million d'obus, assure le commissaire européen en charge de l'industrie de défense Thierry Breton. Mais une grande partie est exportée vers des pays tiers, au détriment de l'Ukraine en guerre, a reconnu cette semaine un haut responsable européen sous couvert d'anonymat.

Ce mercredi, le chancelier allemand Olaf Scholz, les Premiers ministres néerlandais Mark Rutte, estonien Kaja Kallas, tchèque Petr Fiala et danois Mette Frederiksen ont appelé les Européens à "redoubler leurs efforts" pour s'assurer que le soutien militaire à l'Ukraine dure "aussi longtemps que nécessaire". "Nous devons donc trouver les moyens d'accélérer la livraison des munitions d'artillerie promises à l'Ukraine", ont-il écrit dans une lettre commune publiée par le quotidien Financial Times.

Le chef de la diplomatie européenne a mis sur la table des discussions une proposition de réforme de la Facilité européenne de paix, instrument utilisé par les Européens pour aider en commun l'Ukraine, afin de renforcer ces commandes à l'industrie. L'idée est de passer du "déstockage actuel à des commandes groupées", a expliqué le haut responsable européen. Et l'Agence européenne de défense (EDA) est un "bon moyen pour augmenter la production", a-t-il assuré. Celle-ci dispose d'un budget de quelque 1,5 milliard d'euros pour financer des commandes groupées à l'industrie européenne.

Les ministres vont également discuter d'une augmentation du budget consacré à l'aide militaire à l'Ukraine. Josep Borrell a proposé une enveloppe supplémentaire de cinq milliards d'euros. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE doivent en discuter jeudi lors d'un sommet extraordinaire, mais aucun accord n'est attendu cette semaine, selon plusieurs diplomates européens.

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il y a 26 minutes, CortoMaltese a dit :

Les bonnes âmes qui nous expliquent qu'on va un jour s'assoir autour d'une table et discuter tranquillement avec ces gens de la sécurité de l'Europe devraient quand même écouter de temps en temps la teneur du débat public en Russie. 

Tu connais la réponse de Mearsheimer, qui a écrit tout un livre, donc documenté sur des exemples historiques, sur les mensonges des dirigeants : https://en.wikipedia.org/wiki/Why_Leaders_Lie

Les dirigeants, d'après Mearsheimer mentent à leur population comme des arracheurs de dents, mais ils mentent peu à leurs homologues et adversaires internationaux. Donc on ne peut pas tirer de conclusion sur la fiabilité d'un gouvernement dans une négociation internationale, à partir de la mendacité des discours à consommation interne.

Mais Mearsheimer n'est pas une "bonne âme". Il ne cesse de prédire que les choses vont empirer en Ukraine, qu'il y aura une conflagration entre la Chine et les Etats-Unis. Et que c'est pas toujours les "gentils" qui gagnent.

 

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Ca sent pas bon. Des mesures prisent pour que l'état ukranien ne s'effondrent pas, mais en l'absence de nouvelles aides ces mesures sont temporaires. Je rappel qu'à L'OTAN cet effondrement est leur principal crainte.

https://fr.euronews.com/my-europe/2024/01/30/sur-quelle-aide-occidentale-lukraine-peut-elle-compter-pour-maintenir-son-economie-a-flot

L'Ukraine est confrontée à un trou énorme dans les caisses de l'État, que seule l'aide occidentale peut éventuellement combler.

Alors que la Russie poursuit son offensive tous azimuts contre le pays, le gouvernement de Kiev a consacré la moitié de ses dépenses pour 2024, soit 82 milliards d'euros, au secteur de la défense. L'effort de guerre, conjugué à la baisse des recettes de l'économie malmenée, a laissé d'autres priorités budgétaires sans financement ou presque.

Cela a rendu le pays intrinsèquement dépendant de l'aide financière des donateurs étrangers, principalement l'Union européenne, les États-Unis et d'autres partenaires du G7.

Le ministère ukrainien des finances estime que le pays aura besoin de 37,3 milliards de dollars, soit 34,45 milliards d'euros, en contributions extérieures jusqu'en 2024, ce qui représente une légère baisse par rapport au montant reçu en 2023. Les 37,3 milliards de dollars devraient couvrir la grande majorité du déficit de 39 milliards d'euros.

Les plus lusLIREIndice de la Perception de la Corruption 2023 : lanote de l'Europe en baisse

Dans une déclaration écrite à Euronews, le ministère a dit qu'il s'attendait à ce que Bruxelles fournisse 12,5 milliards d'euros cette année dans le cadre d'un fonds spécial de 50 milliards d'euros sur quatre ans, connu sous le nom de Facilité pour l'Ukraine, tandis que Washington a promis de verser 11,8 milliards de dollars, soit 10,9 milliards d'euros, sous forme d'aide financière.

Kiev compte également sur le Fonds monétaire international (FMI) pour approuver plus de 5 milliards d'euros de prêts. Le reste des 34,45 milliards d'euros devrait être financé par d'autres alliés occidentaux, notamment le Royaume-Uni, la Norvège, le Canada et le Japon.

Les injections d'aide étrangère sont destinées à soutenir un large éventail de services essentiels, notamment l'éducation, les soins de santé, la protection sociale et les pensions de retraite, ainsi que l'assistance aux personnes déplacées à l'intérieur du pays et aux citoyens vulnérables.

En d'autres termes, l'Ukraine consacre la majeure partie de ses recettes à l'effort de guerre, tandis que les fonds occidentaux assurent le fonctionnement de l'État.

Malgré le caractère indispensable de ces contributions, l'Union européenne et les États-Unis se trouvent dans une impasse politique et sont actuellement dans l'incapacité d'envoyer de l'argent à Kiev.

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À Washington, la proposition du président Joe Biden est enlisée dans une lutte idéologique au Congrès, où les républicains exigent des concessions sans rapport avec l'immigration et le contrôle des frontières en échange du feu vert à l'octroi d'argent frais à l'Ukraine.

À Bruxelles, la facilité de 50 milliards d'euros est bloquée par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, dont les demandes "transactionnelles" et l'attitude inflexible ont suscité la frustration. Le veto de M. Orbán sera au cœur de l'ordre du jour d'une réunion extraordinaire des dirigeants de l'Union européenne qui se tiendra dans le courant de la semaine.

L'impasse dans laquelle se trouvent simultanément Washington et Bruxelles a contraint Kiev à prendre des mesures palliatives pour éviter que les services essentiels ne s'effondrent. Mais le ministère des finances prévient que cette solution est temporaire et ne peut être prolongée sine die.

"Ces mesures sont limitées dans leur effet, et tous nos partenaires partagent le sentiment d'urgence et comprennent clairement la grande nécessité d'un financement extérieur stable et prévisible pour préserver la stabilité macro-financière et maintenir les progrès réalisés au cours de 2023 ", a déclaré un porte-parole du ministère à Euronews.

"La question du montant des fonds de l'UE est toujours en discussion. Nous espérons que l'UE approuvera la facilité pour l'Ukraine au début du mois de février."

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Emmanuel Macron dit vouloir "réguler" les importations de volailles venant d'Ukraine. C'est une des demandes de certains agriculteurs et éleveurs qui se mobilisent en France depuis plusieurs jours. Emmanuel Macron a annoncé vouloir "réguler" l'arrivée "d'une volaille qui était beaucoup moins chère venant d'Ukraine".

 

L'agriculteur ukrainien serait devenu le nouveau bouc émissaire du moment... Avant 2022, l'agriculture française était pourtant rémunératrice du travail, éco-responsable, solidaire, porteuse d'avenir, etc.., mais voila l'ennemi de l'est à encore frappé... Ce n'est pas sans rappeler le plombier polonais. A cause de lui et sa concurrence déloyale, nos pauvres plombiers sont obligés d'intervenir à toute heure du jour et de la nuit pour un revenu de misère... Le noble métier de plombier est devenu un sacerdoce au bénéfice exclusif de classes sociales ingrates vivants dans des HLM... Triste époque.

Plus sérieusement, l'agriculture ukrainienne déséquilibre le marché européen sur certains segments, mais c'était prévisible et les outils de rééquilibrage type PAC sont disponibles et ce ne sont pas les budgets qui ont manqué pour l'Ukraine, ni même la volonté de la Russie de parvenir à certains arrangements sur les sujets économiques croisés.... Mais quand on est dirigé par des médiocres, est-ce vraiment la faute des polonais, ukrainiens, russes ?  

 

Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

M. Macron a ajouté : "Il n'y a pas d'avenir pour nous-mêmes et pour nos enfants si nous ne sommes pas en mesure de construire la nouvelle architecture de sécurité et de contrôle des armements dans notre voisinage. Nous devons être ceux qui décident pour nous-mêmes et ne pas déléguer cela à d'autres, même s'ils sont de très bons alliés, parce qu'ils vivent de l'autre côté de l'océan."

C'est aussi vrai qu'inutile. Il n'y a aucun doute sur le fait que l'UE doit se prendre en main, elle a les ressources humaines et matérielles pour le faire. Mais si un pays de l'Est s'inquiète et demande quelles ressources militaires peuvent lui être proposés au niveau européen, ce sera quoi? Une brigade française? Disons deux allemandes? On prévoie de renforcer l'armée de terre? Oui rajeunir le matériel, etc... 

Tirons-en les conclusions et indiquons aux générations futures qu'elles vont devoir se sortir les doigts du fondement, car elles ne devront pas compter sur nous sur la sécurité, la transition écologique, le développement économique, le maintien d'un système de retraite et de santé acceptable, la gestion humaine et maitrisée des flux migratoires, etc, etc..  

 

 

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il y a 13 minutes, Akilius G. a dit :

Plus sérieusement, l'agriculture ukrainienne déséquilibre le marché européen sur certains segments, mais c'était prévisible et les outils de rééquilibrage type PAC sont disponibles et ce ne sont pas les budgets qui ont manqué pour l'Ukraine, ni même la volonté de la Russie de parvenir à certains arrangements sur les sujets économiques croisés.... Mais quand on est dirigé par des médiocres, est-ce vraiment la faute des polonais, ukrainiens, russes ?  

Si l'Ukraine s'effondre, l'agriculture ukrainienne ne sera plus un problème que pour Poutine. 

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Les sanctions manquent d'efficacité ... AH bon ?:dry:

Le Royaume-Uni alerte sur la «flotte fantôme» russe pour contourner les sanctions occidentales

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-royaume-uni-alerte-sur-la-flotte-fantome-russe-pour-contourner-les-sanctions-occidentales-20240131

Par Le Figaro avec AFP

Londres signale la création d'une «flotte fantôme» russe pour contourner les sanctions

Moscou a construit une «flotte fantôme» de navires pétroliers, en achetant de vieux navires auxquels elle offre ses propres services d'assurance, selon un rapport parlementaire britannique.

Malgré une coopération entre Londres et ses alliés sur les sanctions contre la Russie après son invasion de l'Ukraine, Moscou multiplie les moyens de les contourner, notamment grâce à la formation d'une «flotte fantôme de pétroliers», selon un rapport parlementaire britannique publié mercredi. «Nous sommes préoccupés par les preuves de plus en plus nombreuses que la Russie a pu contourner les sanctions, notamment par l'intermédiaire d'États tiers et de flottes fantômes de pétroliers», écrit la commission des Affaires européennes de la chambre des Lords, chargée de la rédaction du rapport. Sur cette question, «le Royaume-Uni et ses alliés doivent prendre des mesures décisives», fait-elle savoir.

Embargo pétrolier, plafonnement du prix du brut russe incluant l'interdiction de fournir les services permettant le transport maritime (négoce, fret, assurance, armateurs, etc.) pour les entreprises basées dans les pays de l'UE, du G7 et en Australie, mécanisme similaire pour les produits pétroliers... de nombreuses sanctions occidentales avaient en effet pour but de frapper la manne financière de la Russie. Pour contourner ces sanctions, Moscou a réduit sa dépendance à l'égard des services maritimes occidentaux en construisant une «flotte fantôme» de tankers, en achetant de vieux navires auxquels elle offre ses propres services d'assurance, selon Rystad Energy.

«179 pétroliers pleins de la flotte fantôme russe ont quitté les ports russes en novembre 2023», affirme l'institut économique ukrainien KSE basé à Kiev dans son rapport «Russian Oil Tracker» de décembre. En octobre 2023, la flotte fantôme a permis l'exportation d'environ 2,3 millions de barils par jour de pétrole brut et de 800.000 barils par jour de produits pétroliers, selon l'institut KSE. Par ailleurs, le rapport parlementaire pointe le fait que «des lacunes et des failles résultent de divergences entre les régimes de sanctions, ce qui affaiblit leur efficacité», appelant à ce qu'elles soient «aussi limitées que possible».

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il y a 10 minutes, herciv a dit :

Si l'Ukraine s'effondre, l'agriculture ukrainienne ne sera plus un problème que pour Poutine. 

Je n'arrive pas à me représenter la durée restante de la guerre et l'allure de l'Ukraine post guerre. 

En toute logique, elle devra donner des garanties et des territoires à la Russie mais cela n'empêche pas le maintien d'une souveraineté même limitée dans l'hypothèse d'un effondrement militaire. Dans cette hypothèse, bien qu'affaiblie, elle pourrait être courtisée tant par l'Ouest que l'Est ce qui lui permettrait de se positionner habilement et ainsi de regagner progressivement d'une manière pacifique une partie de ce qui a été perdu sur un plan militaire...

Au delà de cette guerre, j'ai l'impression que l'on dirige vers des blocs monétaires concurrents et je vois mal une Ukraine qui à ce jour a loupé le coche du retour des réfugiés et d'une intégration partielle de son agriculture au sein de la PAC intégrer une zone euro. 

L'agriculture ukrainienne serait donc un problème et une opportunité pour Poutine. Il faut reconnaitre un certain talent des russes sur l'exploitation des matières premières, mais un médiocre talent sur leur transformation industrielle (armement mis à part)

 

.

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Il y a 13 heures, Benoitleg a dit :

L'option "guerre longue" a vraiment été prise en compte en février 2022 par V. Poutine ?

Le principal affichage du pouvoir russe avant 2022 était un profond mépris de la résistance et des capacités ukrainiennes après l'annexion de la Crimée en 2014.

Nous pensions de même. Il me semble que le rapport de la DRM parlait d'un effondrement de l'armée ukrainienne en moins de 15 jours.

Il y a 5 heures, CortoMaltese a dit :

Le problème n'est pas là. En février 2022, les États-Unis ont pris la décision d'aider massivement l'Ukraine. Désormais, après un retournement de majorité au congrès, on assiste à un blocage total de l'aide qui risque d'avoir des conséquences terribles pour l'Ukraine, sans autres raisons que des bisbilles politiciennes internes aux USA.

des bisbilles peut-être à nos yeux, mais peut-être pas aux leurs : qui sommes nous avec notre ethnocentrisme pour juger de ce qui est important, voire vital, pour les autres nations/groupement d'individus ?

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il y a 7 minutes, rendbo a dit :

Nous pensions de même. Il me semble que le rapport de la DRM parlait d'un effondrement de l'armée ukrainienne en moins de 15 jours.

des bisbilles peut-être à nos yeux, mais peut-être pas aux leurs : qui sommes nous avec notre ethnocentrisme pour juger de ce qui est important, voire vital, pour les autres nations/groupement d'individus ?

Je parles de notre point de vue, puisqu'on discute de la réaction des alliés américains au blocage du congrès. Ils font ce qu'ils veulent, mais vue d'ici ce sont des bisbilles de politique intérieure (compliqué par les calculs politiques liés à l'approche de l'élection presidentielle, cf McConnell) alors même que la majorité pour voter un budget pour l'Ukraine semble exister.

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il y a 30 minutes, CortoMaltese a dit :

Je parles de notre point de vue, puisqu'on discute de la réaction des alliés américains au blocage du congrès. Ils font ce qu'ils veulent, mais vue d'ici ce sont des bisbilles de politique intérieure (compliqué par les calculs politiques liés à l'approche de l'élection presidentielle, cf McConnell) alors même que la majorité pour voter un budget pour l'Ukraine semble exister.

Le front Ukrainien tient, ce qui arrive suffit et laisse le temps aussi aux USA d'établir des contrats d'armements et de GNL etc...perso je vois pas en quoi serait gagnant les US à faire basculer le front au profit de l'Ukraine en l'état actuel...   

Modifié par Colstudent
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il y a 46 minutes, Akilius G. a dit :

En toute logique, elle devra donner des garanties et des territoires à la Russie mais cela n'empêche pas le maintien d'une souveraineté même limitée dans l'hypothèse d'un effondrement militaire.

A mon sens "Winner takes all".

Poutine ne laissera pas l'ukraine exister autrement que dans une fédération de Russie ... si elle a de la chance.

Je ne suis pas dans la tête de poutine mais je crois toujours que le minimum pour lui est ODESSA et un tampon avec l'OTAN. Mais là Un effondrement de l'Ukraine lui apporterai tout d'un coup avec en bonus OTAN, UE et US sonnés et reposant tout leur fondamentaux à plat et en plus une aura que Xi aura du mal a contester.

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Il y a 9 heures, rendbo a dit :

Nous pensions de même. Il me semble que le rapport de la DRM parlait d'un effondrement de l'armée ukrainienne en moins de 15 jours.

des bisbilles peut-être à nos yeux, mais peut-être pas aux leurs : qui sommes nous avec notre ethnocentrisme pour juger de ce qui est important, voire vital, pour les autres nations/groupement d'individus ?

Tout a fait, mais la discussion portait sur le  personnage de multijoueur d'échecs en quatre dimensions de V. Poutine, réfléchissant au même moment (janvier 2022) sur un succès de la prise de Kiev et/ou une guerre plus longue, les deux lui servant quelque soit l'issue à améliorer son appui par la Chine.

Au final, V. Poutine est apparu comme un faible joueur de poker, avec une mauvaise main sur l'Ukraine, et les conséquences sur l'aura russe de "presque" première puissance militaire mondiale vers 2020-2021.

Modifié par Benoitleg
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5 hours ago, olivier lsb said:

You are capable of defending Europe, but at what price paid in contracts by Europeans? That's the real question. 

 

Il s'agit peut-être d'une question distincte. Peut-être suis-je simplement fatigué, mais tout semble s'imbriquer, en particulier lorsqu'il s'agit, je dirai, de "parti pris", de dépeindre les États-Unis comme faibles ou peu fiables afin d'obtenir leurs propres contrats de défense.

 

5 hours ago, olivier lsb said:

And when Europeans say that the Americans are not serious or unreliable, it is not about military means but it is a cryptic allusion (passing reference) to the cost of this protection: it has become unpredictable and revisable every year. 2 years for each change of majority in parliament. And Germany, which hates nothing more than risk, was not used to it.

Les États-Unis sont restés assez stables dans leurs effectifs, à l'exception de l'envoi de plus de 20 000 soldats supplémentaires (et plus encore si nécessaire) en février 2022. Les États-Unis sont également très mobiles. Nous pouvons augmenter nos effectifs et ajouter des troupes si nécessaire.

Je n'essaie pas d'être cruel, mais nous devons séparer les relations avec l'OTAN de celles avec l'Ukraine. 

Les gens associent l'Ukraine à un manque d'engagement envers l'OTAN

Même si l'on parle beaucoup de l'Ukraine comme d'un pays européen, vous remarquerez qu'aucune nation de l'OTAN n'a activé l'article V et n'a marché sur Moscou. 

Le problème avec la rhétorique politique, c'est que les actes suivent rarement les mots. Avons-nous remarqué que les engagements de chacun sont très fermes, alors même que des mots très grands et courageux sont utilisés ?

Quand Macron enverra-t-il 30 000 soldats en Ukraine pour défendre l'Europe ?

 

 

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https://www.opex360.com/2024/01/30/les-exportations-americaines-darmes-ont-atteint-le-niveau-record-de-238-milliards-de-dollars-en-2023/

Combien de différence sans le conflit en Ukraine ?  et ce n'est que la partie sur l'armement, je n'ai pas toute la liste des contrats d'autre secteur et surement ce que rapportera une partie de l'après guerre. D'ailleurs si les Russes par la suite pouvait rester affaibli mais pas trop ça permettrait de continuer ce système.

 

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57 minutes ago, CortoMaltese said:

I speak from our point of view, since we are discussing the reaction of American allies to the congressional blockage.

They do what they want, but seen from here they are bickering about internal politics (complicated by the political calculations linked to the approach of the presidential election, see McConnell) even though the majority vote for a budget for Ukraine seems to exist.

le temps mort. 

Il s'agit de deux choses distinctes qu'ils ont confondues.

1. l'attitude actuelle des Européens à l'égard de la fiabilité des États-Unis - nous en avons déjà parlé

2. Le sujet distinct des personnes de la Maison Blanche de Biden qui veulent atteindre leur objectif politique en affirmant que la Corée et le Japon "repenseront leur alliance" avec les États-Unis si le Congrès ne fait pas ce que veut le président.

abordons le sujet 2, qui était mon point de vue avant que je ne sois distrait.

C'est peut-être vrai. C'est toujours possible. 

Il peut s'agir d'un "bluff", d'une "exagération", d'une "supposition" ou d'un autre mot pour désigner un énorme mensonge suintant.

Je veux que l'Ukraine reçoive de l'aide, mais je peux sentir ce mensonge d'ici et je suis à plus de 1000 miles de là. même chose avec le redoutable "effet domino"

Si j'étais membre du Congrès et qu'un collaborateur présidentiel faisant pression sur moi pour que je fasse ce qu'il veut me dise que "le Japon et la Corée du Sud remettent en question leur alliance avec les États-Unis à cause de ce projet de loi", je le regarderais droit dans les yeux et lui demanderais comment cela est possible

Je le regarderais droit dans les yeux et lui demanderais comment cela est possible, et je lui demanderais qui, au Japon et en Corée du Sud, dit de telles choses pour que je puisse l'entendre directement de leur bouche. 

Je le regarderais alors bafouiller parce qu'encore une fois, la Corée du Sud et le Japon savent qu'ils ont une relation différente avec les États-Unis et que nous aimerions combattre la Chine. Et même s'ils voulaient "remettre en question l'alliance", vers qui se tourneraient-ils pour obtenir un meilleur accord que ce que les États-Unis leur offrent actuellement ? Qui d'autre est prêt à assurer la garnison de leurs pays et à patrouiller dans leurs eaux ?

La Corée va-t-elle dire aux États-Unis de quitter la péninsule ?

C'est un bluff vraiment ridicule et je dirais aux assistants du président que je n'aime pas qu'on me mente et qu'ils peuvent m'appeler quand ils seront sérieux et comprendront que je ne suis pas arrivé sur la planète Terre hier.

pourquoi suis-je sur un forum de défense français ? parce que j'aime parler aux gens directement et ne pas entendre les choses de seconde main de la part de personnes qui tentent de me manipuler. 

comme le dit la vieille blague.

"wow, c'est vrai !?"

C'est vrai que je prétends que c'est vrai !

Ironiquement, les assistants de Biden sapent nos alliances en réalité en prétendant qu'elles sont sapées.

Voilà où nous en sommes : des mensonges évidents qui sont ensuite divulgués à la presse, ce qui, bien sûr, renforce les soupçons selon lesquels le président ne nous dit pas toute la vérité, alors même qu'il tente de conclure des accords qui, en réalité, causent des problèmes internationaux.

 

 

 

 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Les sanctions manquent d'efficacité ... AH bon ?:dry:

Le Royaume-Uni alerte sur la «flotte fantôme» russe pour contourner les sanctions occidentales

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-royaume-uni-alerte-sur-la-flotte-fantome-russe-pour-contourner-les-sanctions-occidentales-20240131

(...) Moscou a construit une «flotte fantôme» de navires pétroliers, en achetant de vieux navires auxquels elle offre ses propres services d'assurance, selon un rapport parlementaire britannique.

(...) Embargo pétrolier, plafonnement du prix du brut russe incluant l'interdiction de fournir les services permettant le transport maritime (négoce, fret, assurance, armateurs, etc.) pour les entreprises basées dans les pays de l'UE, du G7 et en Australie, mécanisme similaire pour les produits pétroliers... de nombreuses sanctions occidentales avaient en effet pour but de frapper la manne financière de la Russie. Pour contourner ces sanctions, Moscou a réduit sa dépendance à l'égard des services maritimes occidentaux en construisant une «flotte fantôme» de tankers, en achetant de vieux navires auxquels elle offre ses propres services d'assurance, selon Rystad Energy.

Les autres nouvelles du jour sont que l'herbe est verte et le soleil se lève à l'est.

Donc, un certain nombre de pays - pas l'ensemble des pays du monde ce qui serait seul efficace - ont décidé d'interdire à leurs entreprises de transporter ou d'assurer le transport du pétrole russe. Et Moscou réagit en utilisant d'autres navires ? Et la Russie crée ou met en action ses propres services d'assurance ? 

Comme si... il y avait d'autres navires, en fait ? Appelons-les "fantômes" tiens, ça fera joli. Comme si... un service d'assurance c'était en fait assez simple à mettre en place ?

Mais qui aurait pu imaginer une chose pareille :huh: ?

 

Voici d'ailleurs le témoignage du capitaine de l'un des vaisseaux fantômes de la Russie

Révélation

 

 

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il y a 7 minutes, Stark_Contrast a dit :

Je veux que l'Ukraine reçoive de l'aide, mais je peux sentir ce mensonge d'ici et je suis à plus de 1000 miles de là. même chose avec le redoutable "effet domino"

A plus de 1 600 km de Washington ? Voilà qui indique assez clairement que tu n'es pas de la Côte Est

Ce n'est pas encore un démasquage, mais on s'en rapproche 

Restent encore certes la Côte Ouest, le Middle-West, le Texas éventuellement. Ainsi certes que Hawaï et l'Alaska... hmmm pas mal de possibilités en fait :happy:

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il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Comme si... il y avait d'autres navires, en fait ? Appelons-les "fantômes" tiens, ça fera joli.

Tu as oublié aussi que les navires sont "vieux" avec en photo illustrative un truc qui parait rouillé. En réalité ils ne sont pas si vieux, et par nécessité assez conforme à ce qui existe sur le "parc occasion".

On peut prendre le tanker rempli de naphta ( le Marlin Luanda ) qui date de moins de 15 ans, on trouve sans peine des photos ou il ne parait pas trés frais....il suffit de prendre la photo à vide, haut sur l'eau avec un anti fouling défraichi, et et zou !

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Ce n'est pas encore un démasquage, mais on s'en rapproche 

Entre la Floride, le Texas, la Californie et tant d'autres ( c'est encore plus loin mais plus de 1609 km ne veut pas dire exactement 1610 ) ça laisse encore bcp de profils types possibles et trés divers.

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15 minutes ago, Colstudent said:

https://www.opex360.com/2024/01/30/american-darms-exports-have-reached-the-record-level-of-238-billion-de-dollars-in-2023/

How much difference without the conflict in Ukraine? and this is only the part on armaments, I do not have the whole list of contracts in other sectors and surely what part of the post-war period will bring in. Moreover, if the Russians could subsequently remain weakened but not too much, that would allow this system to continue.

 

 

vous devez vous tromper. Herciv nous dit que les États-Unis ne sont plus en mesure de produire des armes. :wink:

ne laissez pas le montant record des ventes d'armes et l'expansion de l'industrie américaine de l'armement détourner l'attention d'un bon récit inventé.

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2 hours ago, rendbo said:

Nous pensions de même. Il me semble que le rapport de la DRM parlait d'un effondrement de l'armée ukrainienne en moins de 15 jours.

des bisbilles peut-être à nos yeux, mais peut-être pas aux leurs : qui sommes nous avec notre ethnocentrisme pour juger de ce qui est important, voire vital, pour les autres nations/groupement d'individus ?

La situation est très complexe du point de vue des États-Unis. Il ne s'agit pas seulement d'une question de tribalisme politique interne qui échappe à tout contrôle. Certaines des préoccupations et des raisons pour lesquelles le soutien est refusé sont ce que l'on pourrait considérer comme des préoccupations sincères, tandis que d'autres relèvent bien sûr de la politique et de la commodité.

J'ai tenté d'exposer, à l'aide de listes complètes, les nombreuses raisons pour lesquelles le soutien de certains Américains à l'Ukraine vacille.

N'oublions pas que les États-Unis reçoivent leurs propres rapports de renseignement et que leurs propres conseillers et groupes de travail évaluent l'Ukraine et tentent de comprendre ce qui se passe et la myriade de problèmes et d'obstacles qui se posent.

Le rapport qui a fait l'objet d'une fuite au début de l'été dernier pourrait, je l'espère, donner un aperçu de ce qui est discuté. (Je ne conseille pas à quiconque d'aller lire le document classifié auquel je fais référence) 

En public, les États-Unis n'ont manifesté que de l'enthousiasme. À huis clos, les militaires ont fait savoir que l'offensive n'avait aucune chance de réussir.

L'une des vérités est que les États-Unis pourraient financer entièrement l'Ukraine jusqu'à l'infini, cela ne garantirait pas pour autant que nous obtenions le type de résultats tactiques que nous aimerions voir. L'offensive d'été a donné à réfléchir pour de nombreuses raisons. 

Il s'agit là d'un autre aspect fondamental de la question de l'Ukraine. Quels sont nos objectifs ? Sont-ils réalisables ? S'ils le sont, quels sont les coûts et la durée prévus ? 

Il ne s'agit pas de politique ou de cruauté. Il s'agit en partie de l'idée très responsable que nous devons avoir notre propre système de responsabilité et de logique, surtout après des débâcles comme celles de l'Afghanistan et de l'Irak.

Il s'agit également de nous protéger d'un "enthousiasme excessif", par exemple si un sénateur souhaite envoyer 1 000 chars Abrams dans l'armée ukrainienne. Nous devons expliquer qu'une telle chose pourrait faire plus de mal que de bien, même si les intentions sont pures. 

Les États-Unis pourraient déverser 400 avions de guerre sur l'Ukraine d'ici la fin du mois. Mais sans l'entraînement et la logistique nécessaires, ils ne sont rien d'autre que des cibles à tirer par les engins agricoles ukrainiens. 

Encore une fois, parce qu'Herciv a refusé de comprendre. Le facteur limitant pour les fournitures tactiques de l'Ukraine est la capacité ukrainienne à absorber et à utiliser l'équipement. 

Le facteur limitant n'est pas la capacité des États-Unis à fournir l'équipement. Nous pourrions donner à l'Ukraine des bombardiers B-1 complets si nous le voulions.

 

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Il y a 5 heures, Manuel77 a dit :

Je recommande ici une vidéo récente de l'analyste militaire danois Anders Puck Nielsen.

https://www.youtube.com/watch?v=ZY7GPBSyONU&t=604s

Selon lui, l'objectif de la Russie n'est pas de conquérir un territoire, mais de mettre fin à l'OTAN. Car leur objectif est d'établir des relations bilatérales, pas de négocier avec un collectif fort. Pour ce faire, ils vont éventuellement procéder à des coups d'épingle dans une zone périphérique, par exemple au nord de la Finlande (plutôt pas dans les pays baltes, trop de population et trop d'attention).

Les actions seront suffisamment importantes pour saper la crédibilité de l'OTAN, mais suffisamment petites pour ne pas mobiliser l'OTAN.

Très intéressant, merci.

Si on se projette au-delà de la guerre en Ukraine, et dans l'hypothèse où elle se serait terminée victorieusement pour la Russie, il pourrait y avoir du sens en effet pour Moscou à tenter d'affaiblir la confiance des membres de l'OTAN les uns dans les autres, de façon à distendre l'effet "puissance collective" de l'Alliance atlantique et de pouvoir négocier plus durement dans des relations bilatérales - en priorité probablement avec leurs voisins directs.

Comme l'explique Nielsen, il s'agirait d'un risque maîtrisé, vu l'enjeu limité. Surtout si les Etats-Unis ont décidé de relâcher leur soutien à la sécurité européenne - ce qui n'est qu'une hypothèse, même en cas d'élection de Trump, mais c'est cependant bien une hypothèse.

Si la Russie décidait une telle tentative, je ne penserais pas au nord de la Finlande, car Nielsen ne parle pas de la contrainte sur le pouvoir russe de devoir faire accepter une telle "opération militaire" à la population. Certes, la propagande existe, mais il lui faut tout de même un matériau à utiliser ! Il n'y a dans le nord de la Finlande ni population russe, ni enjeu historique quelconque - même la propagande de Moscou ne pourrait pas faire avaler aux Russes l'idée que les Finlandais sont des Russes qui s'ignorent.

Narva semblerait une meilleure cible. C'est la plus grande ville d'Estonie dont la grande majorité de la population est russe, incluse dans le comté de Viru oriental dont presque les trois quarts des 130 000 habitants sont russes, à moins de 150 km de Saint-Pétersbourg. Les Estoniens et Lettons (pas les Lituaniens) mettent effectivement quelques restrictions sur leurs citoyens de langue russe, qui sont bien modérées, mais enfin la propagande partirait de quelque chose, et puis cette propagande-là a déjà commencé Poutine a évoqué ce sujet récemment avec un ton menaçant.

Plutôt qu'une vague de missiles de croisière contre "le gouvernement nazi de Tallinn", on peut imaginer des "petits hommes verts" prenant le contrôle de la ville et des forces de "stabilisation" entrant dans la ville / le comté afin de "protéger les droits des Russes". Eventuellement après un incident violent (éventuellement fabriqué... soyons fous !) Tout ceci sur fond de propagande comme quoi Moscou respecte bien sûr l'intégrité territoriale de l'Estonie et propose de définir avec Tallinn le cadre légal de l'autonomie du Viru oriental et la protection des droits de ses habitants - mais l'Estonie subirait les conséquences d'un refus de négocier, et la Russie réagirait naturellement comme nécessaire si les forces de l'OTAN tentaient d'empêcher la protection des droits des Russes.

Ca ne paraît pas totalement inconcevable en effet.

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