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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


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Et donc, on abandonne l'Ukraine et ensuite ?

Au passage, je suis surpris de voir que certains veulent la paix avec la Russie mais que derrière, dès qu'il s'agit d'avoir une politique plus musclée et de frapper fort, ça ne pose aucun souci. 

Quant à parler de colonne vertébrale, j'en connais pas mal au niveau politique qui s'échinent (huhu) à montrer qu'ils en ont mais qui ont tout fait pour éviter le service militaire ou leurs missions d'élus. 

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il y a 50 minutes, olivier lsb a dit :

Quant au prix de l'énergie, c'est l'axe numéro 1 de la propagande russe, mais ça fait deux ans que les cours en Europe sont revenus à leur niveau d'avant guerre.

Ben oui, parce que la consommation a baissé. Toutes les industries fortement consommatrices ont périclité. L'Allemagne est en récession. L'énergie serait à quel cours si l'Allemagne était en croissance ?

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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Non ?! Le fera-t-il vraiment ?

Que n'avait-on pas lu au sujet des stocks américains s'approchant d'un niveau dangereusement bas. Que même les AIM-7 servaient une stratégie commerciale complexe, rendant chaque breloque indispensable au Pentagone. 

 

Tu poses la bonne question : le fera-t-il vraiment ? Ou plus exactement : combien le fera-t-il ?

Attendons de voir. Je serais surpris qu'il prenne la suite de Biden et lance des livraisons d'armes de dimension comparable à celles qu'ordonnait son prédécesseur. Je m'attends plutôt à ce qu'il mette un coup de barre dans ce sens-là oui, probablement parce qu'il est embarrassé de s'être trompé sur la souplesse de Poutine dans la négociation et parce qu'il cherche quoi faire - navigation à vue à ce stade - mais sans la force de conviction et la dimension qui serait nécessaire pour avoir un impact significatif sur le cours de la guerre

Mais nous verrons. A Kiev, on doit reprendre (un petit peu) d'espoir

Modifié par Alexis
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il y a 20 minutes, Alexis a dit :

Tu poses la bonne question : le fera-t-il vraiment ? Ou plus exactement : combien le fera-t-il ?

 

Poser cette question revient à reconnaître, a minima, que l'excuse servie pour justifier l'interruption des livraisons (gestion des stocks dangereusement bas) était complètement bidon. 

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il y a 52 minutes, Wallaby a dit :

Ben oui, parce que la consommation a baissé. Toutes les industries fortement consommatrices ont périclité. L'Allemagne est en récession. L'énergie serait à quel cours si l'Allemagne était en croissance ?

Le consommation a baissé, de l'ordre de 10 à 15% de mémoire, grâce à des économies d'énergie parce que le très gros de cette consommation, c'est le chauffage.

Et que plus ou moins de chauffage, sur quelques degrés, ça ne fait pas plus ou moins de richesses. Il n'y a pas eu de récession de 10 à 15%, L'UE est toujours en croissance. 

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il y a 15 minutes, olivier lsb a dit :

Le consommation a baissé, de l'ordre de 10 à 15% de mémoire, grâce à des économies d'énergie parce que le très gros de cette consommation, c'est le chauffage.

Et que plus ou moins de chauffage, sur quelques degrés, ça ne fait pas plus ou moins de richesses. Il n'y a pas eu de récession de 10 à 15%, L'UE est toujours en croissance. 

Entre 2019 et 2020 la demande mondiale de pétrole a baissé de 10% ...

 

il y a 20 minutes, olivier lsb a dit :

Le consommation a baissé, de l'ordre de 10 à 15% de mémoire, grâce à des économies d'énergie parce que le très gros de cette consommation, c'est le chauffage.

Et que plus ou moins de chauffage, sur quelques degrés, ça ne fait pas plus ou moins de richesses. Il n'y a pas eu de récession de 10 à 15%, L'UE est toujours en croissance. 

Les usages résidentiels c'est à peine 25% de la consommation d'énergie et il n'y a pas que du chauffage dedans.

Pour les industries energy intensive elles ont quitté le continent ... Mais on paie cash le renchérissement de l'énergie dans les importation associées.

Le COVID par exemple c'est moins 10% de consolation de pétrole mondialement... Et on est encore en phase de rattrapage. On consomme toujours moins qu'en 2019...

Pour le PIB France on végète a 3 trilliards de dollars depuis 2008...

Et les économies qui tirent le PIB mondial ne sont pas en Europe... Ce sont l'Inde et la Chine des ecomonies assises largement sur le charbon.

 

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il y a une heure, Patrick a dit :

Pas dit le contraire.

Des "petites puissances" qui se trouvent par ailleurs être des très proches alliés et obligés de? De?

Mais de la Russie pardi!

Bizarre autant qu'étrange...

Puisqu'on parle du sieur Tebboune, j'ai retrouvé un petit extrait qui vaut son pesant de cacaouètes

Tebboune qui s'adresse à Poutine au Forum économique de Saint-Pétersbourg en 2023

"Monsieur le président, vous êtes l'ami de toute l'humanité, vous êtes l'ami de tous les pays du monde..."

Et même Poutine a l'air de trouver que c'est trop :happy: ! Il est habitué à ce qu'on lui fasse la lèche bien sûr, mais Tebboune va trop loin :tongue:

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Le 08/07/2025 à 11:20, Alexis a dit :

Puisqu'on parle du sieur Tebboune, j'ai retrouvé un petit extrait qui vaut son pesant de cacaouètes

Tebboune qui s'adresse à Poutine au Forum économique de Saint-Pétersbourg en 2023

"Monsieur le président, vous êtes l'ami de toute l'humanité, vous êtes l'ami de tous les pays du monde..."

Et même Poutine a l'air de trouver que c'est trop :happy: ! Il est habitué à ce qu'on lui fasse la lèche bien sûr, mais Tebboune va trop loin :tongue:

Oui ce petit extrait est très important et devrait être réutilisé en boucle comme argument-massue pour remettre les idées en place de pas mal de monde.

Même Poutine était choqué au point de faire une grimace bizarre.

La séquence était particulièrement éloquente...

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il y a une heure, Alexis a dit :

Puisqu'on parle du sieur Tebboune, j'ai retrouvé un petit extrait qui vaut son pesant de cacaouètes

Tebboune qui s'adresse à Poutine au Forum économique de Saint-Pétersbourg en 2023

"Monsieur le président, vous êtes l'ami de toute l'humanité, vous êtes l'ami de tous les pays du monde..."

Et même Poutine a l'air de trouver que c'est trop :happy: ! Il est habitué à ce qu'on lui fasse la lèche bien sûr, mais Tebboune va trop loin :tongue:

Je trouve qu'il aurait dû faire cette déclaration en russe. En arabe traduit, ça perd son charme. Les liens culturels entre l'Algérie et la Russie se distendraient-ils ? En effet Tebboune n'a pas été formé en Union Soviétique, mais... en Algérie tout simplement, à l'École Nationale d'Administration d'Alger.

Il y a cependant encore en Algérie des cadres formés en Union Soviétique, comme l'actuel chef d'État major des armées Saïd Chengriha formé à l'académie militaire de Vorochilov (ancien nom de l'actuelle Stavropol) ( https://fr.wikipedia.org/wiki/École_militaire_Souvorov#Anciennes_écoles_militaires_Souvorov_de_l'époque_soviétique ).

https://fmes-france.org/russie-algerie-un-partenariat-flexible-et-pragmatique/ (2 décembre 2020)

La visite de Vladimir Poutine à Alger en 2006 est d’autant plus significative qu’elle a lieu une trentaine d’années après la dernière visite d’un dirigeant soviétique[1]. Les origines des relations russo-algériennes remontent à l’époque soviétique, même si l’Union soviétique fait d’abord preuve de prudence au lendemain de l’indépendance algérienne en 1962. Nikita Khrouchtchev aurait déclaré au premier président de l’Algérie indépendante Ahmed Ben Bella : « Nous ne pourrons pas supporter deux Cuba ; vous avez un bon partenaire, le général de Gaulle, gardez-le ! »[2] Une décennie plus tard, le président Houari Boumediene (qui succède à Ben Bella à la suite du coup d’État de 1965) accueille à Alger le 4e sommet de la conférence des pays non-alignés (5 septembre 1973), tout en conservant de bonnes relations avec Moscou.

Ces bonnes relations se traduisent notamment par la livraison à l’Algérie de matériel militaire russe dans un contexte de tensions entre Alger et Rabat. À la fin des années 1970, 90 % du matériel militaire algérien est d’origine russe[3]. Les relations algéro-soviétiques vont au-delà des livraisons d’armements. Moscou contribue au développement du secteur minier en Algérie et ouvre ses centres de formation et ses universités aux jeunes diplômés algériens – entre autres diplômés africains et arabes. De nombreux cadres, ingénieurs et officiers de la jeune république algérienne bénéficient d’une formation soviétique, ce qui s’accompagne de connexions matrimoniales (mariages mixtes) et culturelles (apprentissage de la langue).

Aujourd’hui, et alors que l’ouverture des universités soviétiques aux étudiants arabes et africains a perduré jusqu’à la chute de l’URSS, les traces de cette influence – concurrencée par l’influence française et l’influence anglo-saxonne – se font de plus en plus rares. D’ailleurs, les cadres formés en Union soviétique sont rarement les mieux lotis. Si on prend l’exemple du secteur énergétique, et plus précisément du géant pétrolier Sonatrach fondé en 1963, sa présidence est régulièrement confiée à des ingénieurs formés aux États-Unis (Chakib Khelil, notamment). Les cadres formés en URSS sont, en revanche, bien représentés dans l’état-major de l’armée. L’actuel chef d’état-major, Saïd Chengriha, a été formé à l’académie russe de Vorochilov pendant les années 1970. Son prédécesseur, Ahmed Gaïd Salah (décédé à la fin de l’année 2019), l’homme fort du pouvoir algérien après les premiers mois du soulèvement populaire (Hirak) et artisan de l’éviction d’Abdelaziz Bouteflika, a aussi été formé en Union soviétique. Parmi tous les centres du pouvoir algérien, l’armée – qui reste le premier d’entre eux – apparaît comme celui où l’influence russe perdure le plus. La jeune génération de généraux est cependant moins russophile que les précédentes.

Dans le cas de l’Algérie – qui reste un très gros importateur d’armement russe –, les échanges commerciaux avec la Russie sont particulièrement déséquilibrés.

En 2018, les exportations russes en Algérie ont été plus de 450 fois supérieures aux importations de produits algériens par la Russie. Ce nombre est autrement plus impressionnant que pour la Tunisie (à peu près 5 fois plus d’exportations russes) et le Maroc (moins de deux fois).

Pour la Russie, l’Algérie est avant tout un client. Il s’agit d’un client très gourmand en matériel militaire, mais pas seulement. L’Algérie se prépare désormais à importer de plus en plus de blé russe au détriment du blé français[8].

En définitive, la Russie et l’Algérie partagent bien des représentations et des partis pris communs : une mise en avant de la sacro-sainte stabilité (notamment à travers l’importance accordée à la lutte antiterroriste), une préférence pour la flexibilité dans les relations diplomatiques et une volonté de contribuer – par la médiation – à la résolution des conflits.

Et même après l’éviction de Bouteflika, les Russes n’ont apporté qu’un soutien discret et modéré au pouvoir algérien. Certaines déclarations du président français et du chef de la diplomatie française semblent autrement plus bienveillantes à l’égard du régime algérien que celles de leurs homologues russes. La chaîne de télévision officielle russe RT est d’ailleurs l’un des médias étrangers qui ont le plus couvert les manifestations en Algérie.

Pour Moscou, les surenchères en faveur du régime algérien étaient donc inutiles. Deux raisons expliquent ce soutien limité, bien qu’incontestable. D’abord, parce que les Russes sont suffisamment bien renseignés pour savoir que le Hirak algérien n’est activement soutenu par aucune puissance extérieure. Ensuite, parce qu’ils sont certains de la dépendance de la structure militaire – elle-même prépondérante – à leur égard. Une dépendance que les chefs de l’armée algérienne tentent d’atténuer en conservant toujours de très bonnes relations avec Washington et l’Alliance atlantique, ce qui explique les visites à Alger du chef du Pentagone et du chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique pendant l’automne 2020.

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Il y a 6 heures, olivier lsb a dit :

[...] Au passage, puisqu'on évoquait à la dette, on doit une fière chandelle à Moscou de nous contraindre à des augmentations très mal consenties, de budgets des armées et qui iront creuser la dette. On avait tous très bien compris en Europe qu'il fallait au moins cette menace pour reconstituer des budgets militaires décents, mais creusant la dépense. [...]

si on doit donner des médailles à Moscou qui nous contraint à creuser la dette parce que augmentation des budgets militaires, ajoutons celle de l'anti-écologie vu qu'ils vendent de l'énergie carbonée et défoncent la sibérie pour extraire des métaux rares pour nos batteries et écrans tactiles.  :chirolp_iei::bloblaugh:

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Il y a 7 heures, olivier lsb a dit :

Au passage, puisqu'on évoquait la dette, on doit une fière chandelle à Moscou de nous contraindre à des augmentations très mal consenties, de budgets des armées et qui iront creuser la dette.

Et on doit une fière chandelle à tous ceux (*) qui ont contraint Moscou à déclencher cette guerre, à savoir tous ceux qui se sont opposés à la position franco-allemande lors du sommet de l'OTAN de Bucarest, qui était de refuser la perspective d'une entrée de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'OTAN.

(*) Américains, Ukrainiens, Polonais.

« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »

Anatole France https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatole_France

Question subsidiaire, est-ce que ces budgets seront vraiment exécutés, ou est-ce que le pays ne se sera pas effondré financièrement avant que cela n'arrive ?

Le 01/11/2024 à 19:02, Wallaby a dit :

Le plus drôle dans cette vidéo de Nate Hagens, c'est ceci :

53:05 Nous sommes passés d'une situation "too big to fail" à une situation "too big to save". Les États-Unis n'ont pas réussi à renflouer la France (The United States could not bail out France).

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Il y a 5 heures, Alexis a dit :

Tu poses la bonne question : le fera-t-il vraiment ? Ou plus exactement : combien le fera-t-il ?

Attendons de voir. Je serais surpris qu'il prenne la suite de Biden et lance des livraisons d'armes de dimension comparable à celles qu'ordonnait son prédécesseur. Je m'attends plutôt à ce qu'il mette un coup de barre dans ce sens-là oui, probablement parce qu'il est embarrassé de s'être trompé sur la souplesse de Poutine dans la négociation et parce qu'il cherche quoi faire - navigation à vue à ce stade - mais sans la force de conviction et la dimension qui serait nécessaire pour avoir un impact significatif sur le cours de la guerre

Mais nous verrons. A Kiev, on doit reprendre (un petit peu) d'espoir

En Chine aussi :biggrin:

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il y a 2 minutes, pascal a dit :

... Non Moscou n'était pas "contraint" de déclencher la guerre.

Moscou avait le choix entre plusieurs solutions, ils ont choisi la mauvaise.

J'emploie le verbe "contraindre" avec la même flexibilité que le message auquel je l'emprunte.

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Il y a 3 heures, rendbo a dit :

si on doit donner des médailles à Moscou qui nous contraint à creuser la dette parce que augmentation des budgets militaires, ajoutons celle de l'anti-écologie vu qu'ils vendent de l'énergie carbonée et défoncent la sibérie pour extraire des métaux rares pour nos batteries et écrans tactiles.  :chirolp_iei::bloblaugh:

Et pas du tout pour financer leur économie. Les Russes, ces pauvres gens qui se sacrifient pour le bien commun, on est à deux doigts de réinventer le Komsomol. :laugh:

Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

J'emploie le verbe "contraindre" avec la même flexibilité que le message auquel je l'emprunte.

Niveau flexibilité, les Russes sont pourtant très très forts. Surtout les élites. Et surtout pour passer par la fenêtre.

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

... Non Moscou n'était pas "contraint" de déclencher la guerre.

Moscou avait le choix entre plusieurs solutions, ils ont choisi la mauvaise.

Géostrategiquement, dans le jeu de Go/de Risk planétaire, il y avait pourtant un casus belli...

Sauf qu'effectivement rien n'obligeait Poutine à déclencher la guerre plutôt qu'à négocier avec les revolver posés sur la table...

Ce qui l'y obligeait c'était tout son discours nationaliste et ses délires sur la Russitude des peuples frères, grands et petits russes ou russes blancs.

M'enfin, parlez moi d'amour (fraternel) et je vous fous mon poing sur la Gu€ule, sauf le respect que je vous dois...:dry: (Pour paraphraser Brassens).

il y a 48 minutes, Ciders a dit :

Et surtout pour passer par la fenêtre.

De la flexibilité contrainte ?

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il y a 35 minutes, BPCs a dit :

De la flexibilité contrainte ?

Les morsures de vipère, quel malheur !

---

Tiens, puisqu'on parle de flexibilité, Trump est dans sa phase "Poutine est méchant, pas content".

Bon vous vous doutez bien que ça ne changera rien, mais ça permet de cocher les cases sur le calendrier, pour savoir à quel moment le pendule part à gauche ou à droite. Peut-être qu'il y a là un code secret que l'on ignore.

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Tiens, puisqu'on parlait du prix de l'énergie, soi-disant pas chère du tout en Europe :

https://unherd.com/newsroom/germany-cannot-subsidise-its-way-out-of-energy-crisis/?us=1 (7 juillet 2025)

Le chancelier allemand Friedrich Merz avait autrefois la réputation d'être un conservateur fiscal. Cependant, une fois élu cette année, il a découvert que beaucoup de choses dans le pays avaient besoin d'être corrigées, y compris son célèbre secteur industriel. Son gouvernement étudie actuellement les moyens de financer des subventions de plusieurs milliards d'euros pour les entreprises les plus gourmandes en énergie. Bien que cela puisse permettre de gagner du temps, cela ne résoudra pas les graves erreurs qui ont causé la crise économique allemande.

Selon un rapport publié ce week-end par le Financial Times, Berlin souhaite dépenser 4 milliards d'euros pour réduire les factures d'électricité des entreprises, le gouvernement prenant à sa charge jusqu'à la moitié des coûts. Actuellement, 350 entreprises sont éligibles, mais la ministre allemande de l'économie, Katherina Reiche, souhaite étendre cette mesure à 2 200 entreprises, selon le FT.

M. Reiche et M. Merz espèrent faire passer cette mesure au-delà des règles de l'UE en matière d'aides d'État, en faisant valoir que l'ensemble de la zone euro bénéficiera de la reprise de sa plus grande économie. L'Allemagne est la seule économie du G7 à ne pas avoir connu de croissance au cours des deux dernières années, et elle pourrait connaître une troisième année de stagnation. Il faut faire quelque chose, mais les subventions à l'énergie sont, au mieux, une mesure provisoire pendant que le gouvernement s'efforce de résoudre les problèmes sous-jacents. Le principal d'entre eux est la crise énergétique que le pays s'est lui-même infligée.

Bien qu'elle se soit sevrée des combustibles fossiles russes, l'Allemagne reste extrêmement dépendante des importations, qui représentent environ deux tiers de l'énergie qu'elle consomme. Une expansion massive du secteur des énergies renouvelables était censée réduire cette dépendance, mais le vent et le soleil sont, par définition, imprévisibles. Au cours du premier trimestre de cette année, l'Allemagne a produit la majeure partie de son électricité à partir de combustibles fossiles, faute de vent.

C'est cette combinaison d'énergies renouvelables imprévisibles et d'importations coûteuses qui cause des problèmes aux industries allemandes à forte consommation d'énergie. Elles ne connaissent jamais leurs coûts de fonctionnement d'une année sur l'autre. Les subventions permettraient d'atténuer ce risque si elles étaient suffisamment élevées et à long terme, mais les investisseurs savent que les subventions sont politiquement inconstantes.

Une association de travailleurs de l'acier et de la chimie a écrit une lettre très ferme à M. Merz. « Nous ne voulons pas de subventions distribuées comme par un seigneur, mais des paramètres décents pour que le travail et la création de richesses aient à nouveau un avenir en Allemagne », affirme leur lettre, ajoutant que subventionner les coûts de l'énergie « ne ferait que traiter les symptômes sans s'attaquer aux causes sous-jacentes de la crise de l'énergie ».

Les travailleurs accusent le gouvernement d'être responsable de cette situation, arguant qu'il a inutilement mis fin à l'énergie nucléaire allemande en 2023, alors que le secteur produisait autrefois près d'un tiers de l'électricité du pays. Sans intention de revenir sur sa sortie du nucléaire, l'Allemagne a accru sa dépendance à l'égard des énergies renouvelables fluctuantes et de l'énergie importée. Désespérés par cette politique qui, selon eux, a coûté 100 000 emplois industriels rien que l'année dernière, les travailleurs écrivent : « Jamais notre approvisionnement en électricité n'a été aussi cher et aussi peu fiable ».

Nombre de leurs patrons sont du même avis. ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, a refusé le mois dernier des subventions d'un montant de 1,3 milliard d'euros destinées à l'inciter à convertir deux usines en Allemagne à une production neutre en carbone. L'entreprise a fait valoir que cela n'en valait pas la peine, même avec les subventions, car les coûts énergétiques seraient trop élevés.

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