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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Le FT rapportait hier une conversation entre Trump et Zelensky dans lequel le président américain aurait incité son homologue ukrainien à frapper Moscou. La porte-parole de la présidence américaine avait déjà démenti, accusant le FT de propager de fausses nouvelles

C'est maintenant au tour de Trump d'insister

1. Non, il ne soutient pas des frappes ukrainiennes sur Moscou

2. Non, il ne va pas fournir à l'Ukraine des missiles longue portée JASSM

 

Je soupçonne qu'il y a eu "derrière le rideau" une "explication de gravures" entre Moscou et Washington, sur le thème "Cela pourrait être l'étape décisive vers une escalade militaire". Le genre d'argument propre à faire "réfléchir" le président américain

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Le FT rapportait hier une conversation entre Trump et Zelensky dans lequel le président américain aurait incité son homologue ukrainien à frapper Moscou. La porte-parole de la présidence américaine avait déjà démenti, accusant le FT de propager de fausses nouvelles

C'est maintenant au tour de Trump d'insister

1. Non, il ne soutient pas des frappes ukrainiennes sur Moscou

2. Non, il ne va pas fournir à l'Ukraine des missiles longue portée JASSM

 

Je soupçonne qu'il y a eu "derrière le rideau" une "explication de gravures" entre Moscou et Washington, sur le thème "Cela pourrait être l'étape décisive vers une escalade militaire". Le genre d'argument propre à faire "réfléchir" le président américain

Au mieux, Trump est une girouette. Au pire... il est Krasnov. Dans les deux cas, une chose est démontrée: ses menaces sur la Russie sont, depuis 6 mois d'un problème qui devait être réglé en un jour, totalement virtuelles. 

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il y a 25 minutes, Alexis a dit :

Je soupçonne qu'il y a eu "derrière le rideau" une "explication de gravures" entre Moscou et Washington, sur le thème "Cela pourrait être l'étape décisive vers une escalade militaire". Le genre d'argument propre à faire "réfléchir" le président américain

Agrougrou, comme prévu. Mais encore plus rapidement qu'attendu.

J'espère que les Taïwanais ont lu les philosophes stoïciens. 

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Il y a 11 heures, Alexis a dit :

Je soupçonne qu'il y a eu "derrière le rideau" une "explication de gravures" entre Moscou et Washington

Est-ce qu'on pourrait pas soupçonner aussi une "explication" entre le président et le vice-président ?

"Je pense que beaucoup d'entre eux ont grandi à une époque où l'Amérique était la puissance dominante. Ils pensent au monde en termes des années 1990 ou 2000, où il n'y a que l'Amérique et personne d'autre, et où nous sommes l'hégémon mondial. Et je pense que pour beaucoup d'entre eux, il est psychologiquement difficile de se réveiller dans un monde qui existe réellement en 2023, où nos contraintes sont très réelles", m'a dit M. Vance.

Ces contraintes sont en partie le résultat des décisions qu'ils ont prises au cours des dernières décennies, a expliqué M. Vance. "Cela les oblige à se regarder dans le miroir et à reconnaître qu'ils ont permis à la superpuissance mondiale de devenir une économie qui ne peut même pas fabriquer suffisamment d'obus d'artillerie. C'est très difficile à reconnaître. Il est très difficile de se regarder dans le miroir et de dire que l'Amérique est limitée en partie parce que j'ai commis des erreurs. Il est beaucoup plus facile de prétendre que ces contraintes n'existent pas et d'espérer que la réalité ne vous frappera jamais en pleine figure".

M. Vance a insisté sur le fait que ce ne sont pas des milliards de dollars dont l'Ukraine, Israël et Taïwan ont besoin, mais d'armes. Et vous pouvez jeter de l'argent par les fenêtres, mais à moins de reconstruire la capacité de fournir plusieurs pays, vous ne pourrez pas faire grand-chose avec cet argent.

"Même si l'on appuyait sur un bouton demain, en rendant le Congrès fonctionnel, en rendant Joe Biden efficace et en augmentant notre capacité industrielle de défense, il faudrait encore des années pour arriver à un point où nous pourrions approvisionner efficacement à la fois Taïwan et l'Ukraine", a-t-il déclaré.

Le 06/11/2023 à 16:03, Wallaby a dit :

https://www.thefp.com/p/america-cant-intervene-everywhere (27 octobre 2023)

Un nombre croissant de décideurs politiques et d'analystes estiment que, malgré la rhétorique musclée de la Maison Blanche, la réalité est bien plus grave. Avec une base industrielle vidée de sa substance, un président faible et un rival chinois sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, la puissance de l'Amérique se fait rare. Conserver nos capacités physiques et matérielles, affirment-ils, c'est ce qui compte pour la dissuasion. Et non pas une idée abstraite de crédibilité.

Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le projet de loi présenté jeudi au Sénat par le sénateur Roger Marshall et coparrainé par les sénateurs J.D. Vance, Mike Lee et Ted Cruz. Ce projet de loi fait suite à une note diffusée au Sénat en début de semaine par M. Vance, intitulée "Différencier l'Ukraine et Israël". Dans ce document, il s'oppose aux efforts de l'administration Biden pour coupler le financement des deux pays, arguant que leurs efforts de guerre respectifs sont fondamentalement différents. Aider à sécuriser la bande de Gaza, écrit M. Vance, est plus réalisable et plus important pour les intérêts américains que d'aider à récupérer le territoire ukrainien, ce qui nécessiterait des décennies de conflit soutenu au rythme actuel.

Le projet de loi, dont les arguments ont été repris par les sénateurs Josh Hawley, Rick Scott et d'autres au cours des derniers jours, reflète le fossé fondamental entre l'ancien état d'esprit, axé sur l'abondance, et l'appel émergent à l'établissement de priorités stratégiques.

"Je pense que beaucoup d'entre eux ont grandi à une époque où l'Amérique était la puissance dominante. Ils pensent au monde en termes des années 1990 ou 2000, où il n'y a que l'Amérique et personne d'autre, et où nous sommes l'hégémon mondial. Et je pense que pour beaucoup d'entre eux, il est psychologiquement difficile de se réveiller dans un monde qui existe réellement en 2023, où nos contraintes sont très réelles", m'a dit M. Vance.

Ces contraintes sont en partie le résultat des décisions qu'ils ont prises au cours des dernières décennies, a expliqué M. Vance. "Cela les oblige à se regarder dans le miroir et à reconnaître qu'ils ont permis à la superpuissance mondiale de devenir une économie qui ne peut même pas fabriquer suffisamment d'obus d'artillerie. C'est très difficile à reconnaître. Il est très difficile de se regarder dans le miroir et de dire que l'Amérique est limitée en partie parce que j'ai commis des erreurs. Il est beaucoup plus facile de prétendre que ces contraintes n'existent pas et d'espérer que la réalité ne vous frappera jamais en pleine figure".

Quelles sont donc ces contraintes ?

La principale est la détérioration de notre base industrielle de défense, dont le secrétaire adjoint à la défense, William Perry, a été le premier à avertir en 1993 lorsqu'il a informé l'establishment de la défense, lors d'un dîner au Pentagone, qu'il était confronté à une ère de consolidation massive. Depuis lors, la réduction des capacités de fabrication et les problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement ont diminué notre capacité à construire des systèmes d'armes clés. Le nombre de fournisseurs de moteurs de fusées à propergol solide, par exemple, a chuté au cours des dernières décennies.

Selon Raytheon, il faudra plusieurs années pour réapprovisionner les Stingers, Javelins et autres missiles de précision qui ont été envoyés en Ukraine l'année dernière. À l'heure actuelle, les commandes d'équipement passées par Taïwan s'élèvent à environ 19 milliards de dollars et resteront probablement en souffrance pendant des années. D'ores et déjà, les États-Unis détournent rapidement vers Israël des obus d'artillerie de 155 millimètres initialement destinés à l'Ukraine, en raison de la réduction des stocks américains.

M. Vance a insisté sur le fait que ce ne sont pas des milliards de dollars dont l'Ukraine, Israël et Taïwan ont besoin, mais d'armes. Et vous pouvez jeter de l'argent par les fenêtres, mais à moins de reconstruire la capacité de fournir plusieurs pays, vous ne pourrez pas faire grand-chose avec cet argent.

"Même si l'on appuyait sur un bouton demain, en rendant le Congrès fonctionnel, en rendant Joe Biden efficace et en augmentant notre capacité industrielle de défense, il faudrait encore des années pour arriver à un point où nous pourrions approvisionner efficacement à la fois Taïwan et l'Ukraine", a-t-il déclaré.

Pourquoi ne pouvons-nous pas augmenter rapidement la production ? "Nous parlons littéralement de science des fusées", m'a dit un expert en sécurité nationale au Capitole. "Il s'agit de systèmes exquis, conçus avec précision et produits par des techniciens hautement qualifiés. On ne peut pas se contenter de réaffecter une usine de fabrication de crayons".

M. Vance, qui, à 39 ans, est le plus jeune membre républicain du Sénat, a noté dans son message que « les fruits de cette génération de dirigeants américains sont : le bourbier en Afghanistan, la guerre en Irak sous de faux prétextes ». Il a ajouté que les jeunes Américains étaient désillusionnés par ce bilan.

Le 16/07/2024 à 18:39, Wallaby a dit :

Il y a un effet générationnel :

https://responsiblestatecraft.org/republicans-vote-ukraine-aid/ (19 février 2024)

La « guerre civile » interne au parti républicain sur le rôle que les États-Unis doivent jouer dans le monde a fait les gros titres en début de semaine, lorsque le Sénat a finalement adopté un supplément sur la sécurité nationale qui prévoit une aide de 60 milliards de dollars pour l'Ukraine et de 14 milliards de dollars pour Israël.

Presque tous les sénateurs républicains de moins de 55 ans ont voté NON à ce projet de loi « America Last » », a écrit le sénateur Eric Schmitt (R-Mo.), 48 ans, sur la plateforme de médias sociaux X. “Les choses changent, mais pas assez vite”. M. Schmitt a été élu en 2022.

« La naïveté de la jeunesse est un bonheur, la sagesse de l'âge peut sauver l'Occident », a rétorqué le sénateur Kevin Cramer (R-N.D.). »Reagan est peut-être mort, mais sa doctrine a sauvé le monde à une époque moins dangereuse que la nôtre. Si le Marx moderne (Poutine pour les jeunes) restaure l'URSS alors que nous prétendons que ce n'est pas notre problème, que Dieu nous vienne en aide ». Cramer, 63 ans, a prêté serment en 2019, ce qui fait de lui l'un des rares sénateurs récemment élus à soutenir la législation sur l'aide.

« J'aime bien Kevin, mais allez, mec, aie un peu de conscience de toi-même », a répliqué le sénateur J.D. Vance. « Ce moment appelle beaucoup de choses, mais le néoconservatisme des boomers n'en fait pas partie ».

M. Vance, qui, à 39 ans, est le plus jeune membre républicain du Sénat, a noté dans son message que « les fruits de cette génération de dirigeants américains sont : le bourbier en Afghanistan, la guerre en Irak sous de faux prétextes ». Il a ajouté que les jeunes Américains étaient désillusionnés par ce bilan.

Modifié par Wallaby
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https://www.stern.de/politik/deutschland/nord-stream-2--schroeder-will-per-video-vor-untersuchungsausschuss-aussagen-35898902.html (16 juillet 2025)

Selon son avocat, Schröder devrait être connecté à la commission depuis son bureau à Hanovre le 17 octobre. Dans sa lettre, Huber [l'avocat de Schröder] pose toutefois des conditions : « La transmission aura lieu à huis clos », peut-on y lire. Il y participerait lui-même en tant que conseil du témoin et Schröder devrait avoir la possibilité de faire des pauses.

Au printemps, Schröder s'était rendu dans une clinique en Suisse avec un diagnostic de burnout et s'était fait porter pâle pour l'audition prévue à Schwerin. La commission ne l'a pas accepté et a exigé un certificat médical officiel avant le 31 août. En guise de compromis, Schröder propose maintenant l'audition par vidéo.

Après avoir quitté la politique, Schröder a travaillé de longues années pour des groupes énergétiques russes, notamment en tant que président du conseil d'administration de Nord Stream 2 AG. Ce pipeline entre la Russie et l'Allemagne, aujourd'hui fermé et partiellement détruit, est l'un des sujets abordés par la commission.

Les partis d'opposition à Schwerin, à l'initiative desquels la commission spéciale a été créée, espèrent qu'une audition directe de Schröder en tant que témoin permettra d'en savoir plus sur l'influence éventuelle de la Russie sur les décisions du gouvernement du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale.

Celui-ci avait créé début 2021 la fondation pour la protection du climat et de l'environnement MV afin d'assurer l'achèvement du gazoduc russo-allemand Nord Stream 2, menacé par des menaces de sanctions de la part des Etats-Unis. En réaction à la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine, la fondation devait être dissoute, mais cette tentative a échoué.

Modifié par Wallaby
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https://www.theamericanconservative.com/elbridge-colby-is-right/ (15 juillet 2025)

Apparemment, Elbridge Colby a des problèmes. Bloomberg qualifie Colby, actuel sous-secrétaire à la défense pour la politique, de « penseur étatique profond dans un Pentagone superficiel ». Le Telegraph affirme qu'il s'agit d'un officier du Pentagone « peu connu » qui a aveuglé Trump sur le gel des armes en Ukraine. Politico a publié un article sur lui. Jewish Insider est obsédé par lui. Le Daily Beast affirme qu'il « énerve » presque tout le monde avec des décisions « scélérates ».

Les accusations - et dans le cas du quotidien britannique, l'ignorance crasse - proviennent du fait que Colby prend son travail au sérieux. Sa principale folie, comme le soulignent Politico et un récent article du Financial Times, est de poser des questions difficiles à ses alliés.

Colby n'a pas besoin d'être présenté, et ses références n'ont pas besoin d'être défendues. C'est une star intellectuelle de la droite réaliste, et peut-être le seul à occuper un poste de premier plan depuis au moins l'époque de James Baker et de la première administration Bush. Il est l'auteur de la stratégie de défense nationale de 2017, qui décrit le retour de la « concurrence entre grandes puissances ». En tant que fonctionnaire, il a été l'un des premiers à s'intéresser à la montée en puissance de la Chine et à vouloir agir en conséquence au lieu de se contenter d'en parler. Son livre sur la défense de Taïwan in extremis s'intitule The Strategy of Denial : American Defense in an Age of Great Power Conflict (La stratégie du déni : la défense américaine à l'ère des conflits entre grandes puissances), dans lequel il a inventé la stratégie en question. (Bien que je ne sois pas d'accord avec certains aspects politiques du livre, il s'agit d'une doctrine logiquement solide en soi). Je le connais personnellement et il est poli, réceptif et apprécie les désaccords, y compris de la part de ses détracteurs !

Le principal argument contre Colby provient d'une partie des intérêts retranchés qui prétendent qu'il a mécontenté les alliés américains. Et alors ? Apparemment, il s'est montré brusque avec les Britanniques lorsqu'ils ont mentionné de manière performative l'envoi du HMS Prince of Wales, l'un de leurs deux porte-avions, dans le Pacifique ; il leur a demandé s'il était trop tard pour faire marche arrière. Les Japonais ont annulé leur réunion 2+2 de juillet lorsqu'il leur a demandé d'augmenter leurs dépenses de défense, et les Australiens et les Japonais ont été pris de court lorsqu'il a demandé à leurs armées des plans logistiques concrets en cas d'invasion de Taïwan par la Chine. Il a également demandé un réexamen des armes envoyées en Ukraine, compte tenu des pénuries dans son pays.

Examinons ces questions une par une. Les Britanniques et les Français ont des intérêts légitimes dans le Pacifique, notamment des bases et des traités. Mais aucun d'entre eux ne sera en mesure de modifier à lui seul l'équilibre des forces dans la région en cas de conflit. Si les Britanniques souhaitaient réellement aider les Américains ou s'ils voulaient vraiment augmenter instantanément leur puissance navale, ils feraient l'une des deux choses suivantes. Premièrement, ils se concentreraient sur leur région principale et leurs théâtres d'opérations en Europe, dans l'Atlantique, en Méditerranée et dans la mer du Nord, plutôt que d'aller en Asie. Lors de la dernière guerre totale entre grandes puissances, la Royal Navy a donné la priorité à l'Europe après que ses flottes de prestige se soient retrouvées au fond de la mer aux mains des Japonais. Comme l'a écrit Justin Logan, « il s'agit là d'un argument politique tout à fait raisonnable : sécurisez votre propre voisinage avant de vous lancer dans des pérégrinations autour du globe en prétendant dissuader la Chine ». Deuxièmement, si la Royal Navy souhaite devenir une puissance mondiale, un moyen facile pour elle de le faire est, comme je l'ai écrit précédemment, de lancer un commandement naval conjoint CANZUK qui doublerait instantanément le tonnage de leurs flottes de surface et les rendrait indépendantes du commandement de l'OTAN. Bien entendu, ils ne feront ni l'un ni l'autre. La nature performative de cette démarche est évidente, car l'envoi d'un navire de guerre européen isolé en Asie est le moyen pour l'Europe de maintenir l'engagement de l'Amérique en Europe. Colby plaide à juste titre pour un meilleur partage zonal du fardeau, ce qui est anathème pour l'élite stratégique européenne.

Le cas du Japon et de l'Australie est encore plus étrange. La montée en puissance de la Chine et la menace hégémonique chinoise potentielle, si elles se concrétisent réellement, affecteront les Japonais et les Australiens bien plus que les Américains.

[Sydney, Nouvelles Galles du Sud, est à la même distance de la Chine qu'Hawaii et en est certainement plus éloignée que Guam - L'Australie ne fait pas partie de l'étranger proche chinois. L'Australie ne saurait être affectée que si elle y est entraînée par les Américains, ce qui suggère que la neutralité serait une posture préférable pour les Australiens]

Il est absurde qu'ils fassent une crise de nerfs face à une simple demande de clarté et d'augmentation du budget de la défense. Quant à l'Ukraine, beaucoup d'encre a coulé, y compris de la part de votre serviteur dans cette estimée publication ; doubler la mise sur un théâtre périphérique est une trahison totale des gens qui ont élu Donald Trump.

L'opposition à Bridge, comme l'appellent ses amis, rappelle l'opposition à Henry Kissinger en son temps. Kissinger était détesté à la fois par les libéraux et les néoconservateurs pour son réalisme amoral.

Colby est le fonctionnaire le plus en vue à remettre en question le statu quo et, pour cette raison, il est jugé coupable par les sophistes qui ont été les architectes des politiques qui ont entraîné le déclin précipité de la puissance relative d'un hégémon en l'espace d'un quart de siècle.

Sumantra Maitra

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https://thefederalist.com/2025/07/14/america-cant-afford-to-be-the-arsenal-of-the-world-anymore/

La vérité est simple : les États-Unis n'ont aucune obligation de financer indéfiniment l'effort de guerre de l'Ukraine ou de se porter à la défense d'Israël, surtout pas au détriment de leur propre état de préparation militaire.

Ces systèmes d'armes sont non seulement coûteux, mais leur capacité à être produits en masse est limitée, et ils devraient être réservés avant tout à la défense des troupes américaines dans tout conflit futur. Il est grand temps que les États-Unis réévaluent leur politique étrangère et s'engagent sur la voie d'une politique étrangère prudente et réaliste, tout en se concentrant sur le réarmement par le biais de la réindustrialisation.

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Provoquer ses alliés, affaiblir de l'intérieur des institutions déjà en difficulté, exposer aux ennemis potentiels le fait que les Américains ne feront pas ça ou ça. Pour un penseur de haute volée, ça fait beaucoup de défaillances critiques.

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

Il est absurde qu'ils fassent une crise de nerfs face à une simple demande de clarté et d'augmentation du budget de la défense. Quant à l'Ukraine, beaucoup d'encre a coulé, y compris de la part de votre serviteur dans cette estimée publication ; doubler la mise sur un théâtre périphérique est une trahison totale des gens qui ont élu Donald Trump.

...Les mêmes gens qui aujourd'hui s'estiment trahis par les revirements de trump sur l'affaire epstein? :rolleyes:

Je crois que cet aréopage d'agents du SVR déguisés en "patriotes" Américains surestime grandement la réticence réelle de l'électorat qui a porté trump au pouvoir, aux aides à l'Ukraine. Ça ne leur fera pas aimer les démocrates pour autant, mais disons que ce qui leur a posé souci c'est plus la traçabilité qu'autre chose.

D'ailleurs vous noterez que personne ne moufte quand ce sont les Européens qui paient du matos Américain pour l'envoyer en Ukraine.

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il y a 50 minutes, Patrick a dit :

D'ailleurs vous noterez que personne ne moufte quand ce sont les Européens qui paient du matos Américain pour l'envoyer en Ukraine.

Non seulement personne ne moufte, mais en plus, on (re)trouve subitement des stocks et des capacités de production et on n'évoque absolument plus le risque sur l'état des stocks de l'armée américaine... 

Du grand art, par les inventeurs du plausible denial. Qui marche aussi avec la plausible affirmation.

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https://edition.cnn.com/2025/07/14/politics/maga-ukraine-trump-analysis

Les données les plus récentes montrent que la majorité de la base du parti républicain pense que le gouvernement américain en fait « trop » pour aider l'Ukraine.

Un sondage réalisé en mars par la faculté de droit de l'université Marquette a montré que 59 % des républicains étaient d'accord avec ce sentiment. Un sondage antérieur de Gallup donnait ce chiffre à 56 %. Seul un républicain sur dix souhaitait que les États-Unis en fassent davantage.

Un sondage réalisé par Reuters et Ipsos à la même époque montrait que les républicains étaient opposés à la poursuite de l'envoi d'armes et d'aide financière à l'Ukraine, à 63-34 %.

L'une des principales raisons en est la suivante : Les républicains ne semblent pas penser qu'il y a beaucoup d'enjeux pour les États-Unis en Ukraine.

Un sondage réalisé en mars par le Pew Research Center a montré que seuls 25 % des Américains d'orientation républicaine étaient « extrêmement » ou « très » préoccupés par la défaite de la Russie face à l'Ukraine. Seuls 29 % d'entre eux craignent que la Russie n'envahisse d'autres pays. Et seulement 40 % considèrent la Russie comme un « ennemi » (contre 69 % après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022).

Le sondage Reuters a également montré que 58 % des républicains étaient d'accord avec l'affirmation selon laquelle « les problèmes de l'Ukraine ne nous regardent pas et nous ne devrions pas nous en mêler ».

Ces chiffres suggèrent que la majorité de la base de M. Trump ne serait pas d'accord avec un pivot dur vers l'Ukraine.

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il y a une heure, Patrick a dit :

D'ailleurs vous noterez que personne ne moufte quand ce sont les Européens qui paient du matos Américain pour l'envoyer en Ukraine.

Ce n'est pas ça qui est prévu 

L'Allemagne va donner 2 de ses systèmes Patriot restants à l'Ukraine et acheter pour les remplacer 2 systèmes Patriot nouveaux. Du matériel qui n'existe pas encore. Pas du matériel qui serait pris dans les stocks américains

Que Washington continue effectivement à refuser de laisser diminuer 

 

il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

https://edition.cnn.com/2025/07/14/politics/maga-ukraine-trump-analysis

Les données les plus récentes montrent que la majorité de la base du parti républicain pense que le gouvernement américain en fait « trop » pour aider l'Ukraine.

Un sondage réalisé en mars par la faculté de droit de l'université Marquette a montré que 59 % des républicains étaient d'accord avec ce sentiment. Un sondage antérieur de Gallup donnait ce chiffre à 56 %. Seul un républicain sur dix souhaitait que les États-Unis en fassent davantage.

Un sondage réalisé par Reuters et Ipsos à la même époque montrait que les républicains étaient opposés à la poursuite de l'envoi d'armes et d'aide financière à l'Ukraine, à 63-34 %.

L'une des principales raisons en est la suivante : Les républicains ne semblent pas penser qu'il y a beaucoup d'enjeux pour les États-Unis en Ukraine.

Un sondage réalisé en mars par le Pew Research Center a montré que seuls 25 % des Américains d'orientation républicaine étaient « extrêmement » ou « très » préoccupés par la défaite de la Russie face à l'Ukraine. Seuls 29 % d'entre eux craignent que la Russie n'envahisse d'autres pays. Et seulement 40 % considèrent la Russie comme un « ennemi » (contre 69 % après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022).

Le sondage Reuters a également montré que 58 % des républicains étaient d'accord avec l'affirmation selon laquelle « les problèmes de l'Ukraine ne nous regardent pas et nous ne devrions pas nous en mêler ».

Ces chiffres suggèrent que la majorité de la base de M. Trump ne serait pas d'accord avec un pivot dur vers l'Ukraine.

Telle est la réalité 

Telle est le cadre de pensée dont Trump est l'expression (ainsi que d'autres choses encore)

Il fait une exception, et aussi il fait une bonne affaire commerciale, quand des Européens proposent de payer rubis sur l'ongle des armements américains nouveaux destinés à remplacer des armements européens supplémentaires envoyés à l'Ukraine 

C'est à peu près tout, je dirais. La menace de mettre 100% de taxe douanière à la Chine - avec des conséquences dévastatrices sur l'économie américaine - juste parce que Pékin continuera d'acheter du pétrole à la Russie dans 50 jours quand la guerre continuera n'a aucune crédibilité 

Les mots durs contre Poutine vu la cruauté de sa guerre sont d'une part certes justifiés... d'autre part sans aucune importance par eux-mêmes. Seules les actions comptent 

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Mais il n'y avait pas besoin d'attendre jusqu'à aujourd'hui pour savoir tout cela. Obama le savait dès 2016 lors de son interview avec Jeffrey Goldberg :

Le 06/12/2023 à 11:14, Wallaby a dit :

Ce n'était pas un secret. Dans les discussions post-Maïdan où les experts américains débattaient de l'opportunité pour l'administration Obama de vendre des armes à l'Ukraine, j'ai toujours entendu dire que la Russie avait une "escalation dominance". Et si j'ai bonne mémoire, l'administration Obama avait été convaincue par ce type d'arguments et n'avait pas fourni à l'Ukraine autre chose que des bricoles peu létales. C'est l'administration Trump, sauf erreur de ma part, qui s'est lancée dans cette escalade où la fameuse "escalation dominance" appartient pourtant à la Russie.

https://foreignpolicy.com/2023/07/11/obama-russia-ukraine-war-putin-2014-crimea-georgia-biden/

S'adressant à Jeffrey Goldberg de The Atlantic après l'annexion de la Crimée par la Russie et l'agression dans le Donbass, M. Obama a souligné les limites de son engagement envers l'Ukraine. Comme l'écrit Goldberg : "La théorie d'Obama est simple : L'Ukraine est au cœur des intérêts russes, mais pas des intérêts américains, de sorte que la Russie sera toujours en mesure d'y maintenir sa domination de l'escalade (escalation dominance)". M. Goldberg cite ensuite les propos d'Obama : "Le fait est que l'Ukraine, qui n'est pas un pays membre de l'OTAN, sera vulnérable à la domination militaire de la Russie, quoi que nous fassions".

https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/04/the-obama-doctrine/471525/

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Il y a 10 heures, Wallaby a dit :

Mais il n'y avait pas besoin d'attendre jusqu'à aujourd'hui pour savoir tout cela. Obama le savait dès 2016 lors de son interview avec Jeffrey Goldberg :

https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/04/the-obama-doctrine/471525/

Obama explique en effets en peu de phrases la position réaliste sur ce qui ressort du coeur des intérêts américains ou de leur périphérie plus ou moins lointaine

Il souligne aussi, à mon avis à juste titre, les limites de la "stratégie du fou" de Nixon. En gros, la marge d'ambiguïté, la marge de bluff est trop faible, l'autre partie comprendra facilement la réalité, parce qu'elle peut analyser là où sont vraiment les intérêts essentiels américains. Les dirigeants, en fait, ne sont pas fous... et tout le monde le sait

La théorie d'Obama est simple : l'Ukraine est un intérêt fondamental pour la Russie, mais pas pour les États-Unis. La Russie pourra donc toujours y maintenir une domination croissante.

« Le fait est que l'Ukraine, pays non membre de l'OTAN, sera vulnérable à la domination militaire par la Russie, quoi que nous fassions », a-t-il déclaré.

J'ai demandé à Obama si sa position sur l'Ukraine était réaliste ou fataliste.

« Elle est réaliste », a-t-il répondu. « Mais c'est un exemple où nous devons être très clairs sur nos intérêts fondamentaux et sur les raisons pour lesquelles nous sommes prêts à faire la guerre. Et au final, il y aura toujours une certaine ambiguïté.» Il a ensuite formulé une critique qu'il avait entendue à son encontre, afin de la dissiper. « Je pense que le meilleur argument que l'on puisse avancer de la part de ceux qui critiquent ma politique étrangère est que le président n'exploite pas suffisamment l'ambiguïté. Il ne réagit peut-être pas d'une manière qui pourrait faire penser : « Waouh, ce type est peut-être un peu fou. »

« L'approche du “Nixon fou” », ai-je dit : confondre et effrayer ses ennemis en leur faisant croire que vous êtes capable de commettre des actes irrationnels.

« Mais examinons la théorie de Nixon », a-t-il dit. « Nous avons donc largué plus de munitions sur le Cambodge et le Laos que sur l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, et pourtant, au final, Nixon s'est retiré, Kissinger est allé à Paris, et tout ce que nous avons laissé derrière nous, c'est le chaos, le massacre et des gouvernements autoritaires qui, avec le temps, ont finalement émergé de cet enfer. Lorsque je visiterai ces pays, j'essaierai de comprendre comment nous pouvons, aujourd'hui, les aider à retirer les bombes qui arrachent encore les jambes des enfants. En quoi cette stratégie a-t-elle servi nos intérêts ?»

Mais que se passerait-il si Poutine menaçait d'intervenir contre, disons, la Moldavie – un autre État post-soviétique vulnérable ? Ne serait-il pas utile pour Poutine de croire qu'Obama pourrait se mettre en colère et devenir irrationnel à ce sujet ?

« Rien dans la politique étrangère américaine moderne ne prouve que les gens réagissent ainsi. Ils réagissent en fonction de leurs impératifs, et si c'est vraiment important pour quelqu'un, et pas tant que ça pour nous, ils le savent, et nous le savons », a-t-il déclaré. « Il existe des moyens de dissuasion, mais cela nécessite d'être très clair à l'avance sur ce qui justifie ou non une guerre. Or, si quelqu'un dans cette ville prétend que nous envisagerions une guerre avec la Russie au sujet de la Crimée et de l'est de l'Ukraine, qu'il le dise haut et fort. L'idée qu'un discours ferme ou une action militaire secondaire à cette région puisse influencer les décisions de la Russie ou de la Chine est contraire à toutes les preuves que nous avons observées au cours des 50 dernières années. »

Il faut reconnaître que Obama avait un tout autre calibre à la fois que son prédécesseur le néo-conservateur "remodelons le Moyen-Orient" et ses deux successeurs

Le meilleur président américain du XXIème siècle à ce jour. Enfin il est vrai qu'à voir les trois autres, la barre n'est pas très haute :dry:

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Il y a 21 heures, Patrick a dit :

(...) cet aréopage d'agents du SVR déguisés en "patriotes" Américains (...)

Mc Carthy était vraiment un petit joueur, je suis certain qu'il serait épanoui en revenant aujourd'hui... :rolleyes:

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Le 16/07/2025 à 00:05, olivier lsb a dit :

Début mars, Ratcliff, le directeur de la CIA, a annoncé avoir stoppé la totalité des échanges de renseignements au sujet avec l'Ukraine + pays alliés au sujet de l'Ukraine et Lecornu avait confirmé par la suite. Je suis désolé de ne pas pouvoir faire mieux en terme de source, et je n'oserais te demander les tiennes en retour... 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/07/guerre-en-ukraine-la-pause-du-renseignement-americain-a-l-egard-de-kiev-un-defi-inedit-pour-la-cooperation-entre-les-allies_6576869_3210.html

Oui, la fameuse pause qui a duré une semaine en mars, et que l'on a connu instantanément. Et l'appui a repris au bout de quelques jours sans se démentir jusqu'à maintenant... Il faut suivre.

Le 16/07/2025 à 00:05, olivier lsb a dit :

L'histoire de ce début de mandat montre que RIEN n'est aisé avec Musk et qu'absolument tous les enjeux sont mélangés dans un foutoir à peine descriptible: Epstein, les subventions aux véhicules électriques, les financements de campagne, les contrats avec le DoD, le façonnage de l'opposition politique et peut être en 357e position, le dosage du soutien à l'Ukraine.

Il n'y a rien de tout cela qui aurait joué dans une éventuelle volonté de couper Starlink aux FAU, et encore moins une volonté de Musk ou DT d'en faire un enjeu de confrontation entre eux. 

TU cherches à trouver des éléments à l'appui d'un narratif qui n'est confirmé par rien.

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Il y a 12 heures, Alexis a dit :

Obama explique en effets en peu de phrases la position réaliste sur ce qui ressort du coeur des intérêts américains ou de leur périphérie plus ou moins lointaine

Il souligne aussi, à mon avis à juste titre, les limites de la "stratégie du fou" de Nixon. En gros, la marge d'ambiguïté, la marge de bluff est trop faible, l'autre partie comprendra facilement la réalité, parce qu'elle peut analyser là où sont vraiment les intérêts essentiels américains. Les dirigeants, en fait, ne sont pas fous... et tout le monde le sait

Je souhaiterai placer ce contraste dans un contexte plus large.

Un dirigeant / chef d'Etat me semble pris dans son action par une polarité s'exprimant par l'autorité d'un côté et la liberté d'autre part. Sans l'autorité, il ne fait rien, sans liberté il n'est pas lui-même. L'Occident me semble pencher vers la liberté et l Orient vers l'autorité - sans que ce penchant soit très marqué (ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit).

Par ailleurs, toute action me semble devoir articuler l'expression du Je, du Nous et de l'Universel. Je ne pense pas qu'un dirigeant puisse échapper à cette contrainte.

Pour la culture russe marquée par l'autorité, l'objectivation des rapports sociaux me semble conduire à un pouvoir prédictible et méthodique, renforçant l'autorité. Bref un pouvoir présentant des caractères poutiniens.

Pour la culture américaine marquée par un génie politique, cette objectivation se traduit par un dirigeant exprimant certains types sociaux dominants (libéraux au cas particulier Obama) ou au contraire par un dirigeant qui génère des conditions propices à dépasser ces types sociaux (Trump). Cette contradiction résulte du fait qu'une démocratie ne peut pas reposer sur la latitude donnée à nos anciens rois.

Les cultures qui n'ont rien à dire sur l'Universel seront spectatrices de forces les dépassant.

La stratégie du fou me semble un échec personnel sur l'articulation du Je, du Nous et de l'Universel. 

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Nouvelles sanctions visant principalement le pétrole russe.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/guerre-en-ukraine-l-ue-adopte-un-18e-paquet-de-sanctions-contre-la-russie-20250718

 

Rappelons le principe qui est de casser l'offre russe pour réduire ses gains en imposant un prix plafonné (désormais à 45$) sur lequel les transporteurs (navires pétroliers) et compagnies pétrolières sont soumis de le respecter (on ne va pas entrer dans le détail des procédures) sous peine de sanctions. Étant donné que les grands groupes font des affaires un peu partout dans le monde et qu'il y a une majorité occidentale parmi eux, l'effet est réel car l'essentiel du pétrole russe est transporté par voie maritime.

En soit la Russie est toujours libre de vendre un pétrole au prix de 45$ le baril (auparavant 60$), mais le manque à gagner est là. Pour contourner les sanctions, les russes ont constitués une flotte "fantôme" qui va permettre par exemple à la Russie de vendre plus cher que le plafond des sanctions mais moins cher que le prix du marché pour capter des clients. En gros les russes vont vendre à 65$ au lieu de 60$ alors que le marché est à 70$, voilà à qui va servir la flotte fantôme, faire plus de recettes même si ce n'est pas au prix du marché..

Forcément à 45$ ça va se compliquer et dans ces sanctions il y en a qui visent les navires de la flotte fantôme.

La Russie est un gros exportateur de pétrole, ces sanctions on un effet qui est en réalité "positif" sur le prix du marché, car ça va créer une forme de concurrence déloyale. Le but n'est pas tant de réduire le volume de pétrole russe sur le marché, mais c'est de réduire les revenus du Kremlin. Ce n'est pas un embargo ou je ne sais quoi, même si côté de l'UE on s'est engagé pour ne plus importer de gaz et de pétrole russe d'ici 2027.

Ces sanctions visent également les systèmes détournés via d'autres pays comme une raffinerie de Rosneft en Inde, mais aussi certaines banques. Il est plus que probable que dans quelques semaines, Washington se joigne à la danse.

 

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Le 18/07/2025 à 17:40, Pol a dit :

Nouvelles sanctions visant principalement le pétrole russe.

https://www.reuters.com/world/slovakia-allow-approval-new-eu-sanctions-russia-friday-pm-fico-says-2025-07-17/

« À ce stade, il serait contre-productif de continuer à bloquer le 18e paquet de sanctions demain », a déclaré M. Fico dans un message vidéo publié sur Facebook.

La Slovaquie continue d'importer de l'énergie russe, notamment du gaz dans le cadre d'un contrat qui court jusqu'en 2034, et adopte souvent des positions pro-russes sur l'Ukraine.

M. Fico a déclaré mardi que la Slovaquie avait reçu des garanties de la part de la Commission concernant l'assistance en cas de pénurie potentielle de gaz ou de hausse des prix et des frais de transit, ainsi que l'assistance en cas de litige concernant des demandes de dommages-intérêts potentielles de la part du fournisseur russe Gazprom.

Dans une lettre adressée à la Slovaquie mardi, la Commission a déclaré qu'elle interviendrait dans les litiges potentiels et qu'elle clarifierait également la manière dont une « coupure d'urgence » peut être déclenchée si les prix du gaz montent en flèche en raison de la rareté de l'offre pendant la période d'élimination progressive du gaz russe.

Bruxelles élaborera également une solution visant à réduire les coûts des tarifs transfrontaliers du gaz et du pétrole pour la Slovaquie, selon la lettre.

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Il y a 5 heures, collectionneur a dit :

Est ce sérieux ? Un article déclare que des pirates ukrainiens ont littéralement effacé toute les infos de Gazprom

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/choc-numérique-des-hackers-ukrainiens-effacent-les-bases-de-données-de-gazprom-panique-à-moscou/ss-AA1IWL2k#image=6

Le truc sur MSN est très bizarre : un espèce de billet catastrophiste mais rien de factuel, aucun détail.
J'ai aussi vu passer un tweet (chez NoelReports je crois) disant aussi que "des ukrainiens avaient cassé l'informatique de Gazprom" : pas plus précis. Tout y compris les sauvegardes et les systèmes de chiffrement ?

Je dois avouer peiner quelque peu à interpréter la nouvelle : soit c'est exagéré et déformé, genre "on est les plus fort ! (ou pas)" et c'est juste une bravade (quel intérêt ?), soit c'est exagéré mais il il y a un message (de qui à qui, et lequel ?), soit ils ont vraiment retourné un truc entier, mais lequel ? (il doit bien y avoir plusieurs réseaux, plusieurs entités juridiques, plusieurs sites chez Gazprom...)

Bref : probable vantardise, mais c'est sibyllin.

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Dernières "décisions" de Zelensky : la mise au pas des organismes ukrainiens anti-corruption :

https://www.nytimes.com/2025/07/22/world/europe/zelensky-ukraine-corruption.html

https://xcancel.com/ChristopherJM/status/1947761862927650832#m

"Soyons clairs : ce n’était pas la Rada, ce n'était pas "Good Tsar, bad Boyars"  ; ce sont Zelensky et Yermak qui ont organisé et imposé cette mesure. Les ordres sont venus du bureau du président hier soir et la commission des forces de l’ordre l’a adoptée tôt le matin, avec une telle précipitation que ses membres ont dû se joindre à la réunion par vidéo. Les députés des factions dirigeantes de Zelensky ont ensuite été informés que le chef surveillait de près leur vote, si bien que la plupart ont suivi ; ils ont été rejoints par d’anciens députés du parti pro-russe et du parti de Timochenko, ainsi que par quelques personnalités marginales d’autres partis d’opposition."

Ils on dû trouver des choses qu'il ne fallait pas...

 

 

Modifié par Yorys
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