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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Il y a 12 heures, gustave a dit :

C'est un peu plus sérieux que cela tout de même, VDL veut s'octroyer un rôle qu'elle 'na pas, au détriment des Etats qui font le travail.

VDL veut s'attribuer un rôle qu'elle n'a pas mais qui est volontaire, au détriment d'un état qui veut garder sa prérogative de.. Ne rien faire entre le cessez le feu et la garantie de sécurité. 

Je crois que beaucoup de dirigeants européens n'ont encore pas conscience de la violence du monde et de son grand retour dans les relations entre les États. 

VDL a peut être outrepassé son rôle, mais pour une fois, la réflexion n'était pas dévolue à l'otan ou aux US. 

Modifié par olivier lsb
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Il y a 12 heures, gustave a dit :

Grand expert du KGB devant l'éternel. S'appuyer sur des déclarations publiques dans le Parisien de politiques pour appuyer des analyses géopolitiques...

C'est le rôle d'un ministre, qui n'est pas un chercheur et pourtant, sans que ce soit paradoxal, reste l'un des personnages les mieux informés du pays. 

 

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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

C'est le rôle d'un ministre, qui n'est pas un chercheur et pourtant, sans que ce soit paradoxal, reste l'un des personnages les mieux informés du pays. 

Notre ministre est l'un des personnages les mieux informés du pays, mais vu qu'il n'est pas chercheur c'est normal qu'il prenne ses informations sur des sources ouvertes type BFM/CNenws/Parisien ? sérieusement c'est ta position ? :rolleyes:

Tu me diras, si il est comme son patron, par rapport à par exemple la tapisserie de Bayeux, "la parole des experts OSEF si ils ne disent pas comme moi"... Et il aurait tort de se priver si son coeur de cible pense de la même façon que toi.

:bloblaugh:

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il y a 10 minutes, rendbo a dit :

Notre ministre est l'un des personnages les mieux informés du pays, mais vu qu'il n'est pas chercheur c'est normal qu'il prenne ses informations sur des sources ouvertes type BFM/CNenws/Parisien ? sérieusement c'est ta position ? :rolleyes:

Tu me diras, si il est comme son patron, par rapport à par exemple la tapisserie de Bayeux, "la parole des experts OSEF si ils ne disent pas comme moi"... Et il aurait tort de se priver si son coeur de cible pense de la même façon que toi.

:bloblaugh:

Il intervenait sur BFM, c'est son rôle (aussi), tu le sais très bien et inutile de vouloir élargir vers une polémique HS sur le PR. 

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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

C'est le rôle d'un ministre, qui n'est pas un chercheur et pourtant, sans que ce soit paradoxal, reste l'un des personnages les mieux informés du pays. 

J'ai peur que "l'information" pour la classe politique soit équivalente aux pratiques discursives de la journalosphère.

Or ce dont on aurait besoin, c'est d'hommes politiques capables de s'en extraire et de les critiquer. Par exemple de voir le temps long. Par exemple d'avoir quelque chose comme une stratégie.

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/pierre-nora-et-la-memoire-de-l-histoire-3084797 (30 août 2025)

Régis Debray

28:23 Je serais plus historique. C'est à dire, si vous voulez, c'est à dire que nous avons vécu le moment où il y avait une présence du passé, c'était le temps, si vous voulez, autant de Chateaubriand que de Proust. Après est venue une présence de l'avenir dans le présent, c'est à dire le temps du progressisme, le temps du communisme, dont les figures peuvent être aussi voraces que d'autres.

29:00 Et puis il y a aujourd'hui une troisième phase dans laquelle nous sommes, c'est qu'il n'y a plus que le présent qui est dans le présent.

J'ai l'impression qu'on vit dans une époque où l'on a une mémoire de poisson rouge, des œillères pour ne pas voir ce qu'il y a sur les côtés, et aucun radar pour voir ce qu'il y a au-delà de l'horizon.

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Un autre sujet, et un fait presque anecdotique pratiquement, mais même si c'est un cas individuel ça pourrait aussi être significatif

Le suspect du meurtre du politicien Andriy Parubiy a avoué, et donné ses raisons pour commettre ce crime

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Le suspect a qualifié ses actes de « vengeance contre les autorités ukrainiennes » et a également démenti les informations selon lesquelles les services secrets russes l'auraient fait chanter.

Le suspect a également déclaré qu'il attendait un verdict rapide pour lui-même afin de pouvoir être échangé contre des prisonniers de guerre et de pouvoir retrouver le corps de son fils.

On a également demandé à l'homme pourquoi il avait choisi Parubiy comme victime (après tout, il était en fait dans l'opposition au gouvernement actuel), ce à quoi il a répondu qu'il « était à proximité ».

« Si j'habitais à Vinnytsia, ce serait Petya (probablement en référence à Petro Porochenko - ndlr) », a déclaré l'accusé

Soit dit en passant c'est un signe supplémentaire que l'Ukraine, malgré les mesures spécifiques du temps de guerre, demeure une démocratie. Cette information potentiellement embarrassante pour les autorités n'a pas été dissimulée, j'ai du mal à imaginer qu'elle ne l'aurait pas été si c'était arrivé en Russie

Mais un pays démocratique sous forte tension :unsure: Telle que ce père d'un soldat tombé au combat rend responsable les autorités de la mort de son fils, non la Russie qui pourtant a déclenché la guerre. C'est pourquoi il a voulu "se faire" un responsable politique, peu importe lequel

Ce cas est clairement "limite", mais il suggère qu'une frange non négligeable de la population rend son propre gouvernement responsable des souffrances causées par la guerre, même si seul cet homme est passé à l'acte

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il y a 10 minutes, Alexis a dit :

Un autre sujet, et un fait presque anecdotique pratiquement, mais même si c'est un cas individuel ça pourrait aussi être significatif

Le suspect du meurtre du politicien Andriy Parubiy a avoué, et donné ses raisons pour commettre ce crime

8a2d4fd-twgtzw---c16x9x50px50p--02225ac9

Le suspect a qualifié ses actes de « vengeance contre les autorités ukrainiennes » et a également démenti les informations selon lesquelles les services secrets russes l'auraient fait chanter.

Le suspect a également déclaré qu'il attendait un verdict rapide pour lui-même afin de pouvoir être échangé contre des prisonniers de guerre et de pouvoir retrouver le corps de son fils.

On a également demandé à l'homme pourquoi il avait choisi Parubiy comme victime (après tout, il était en fait dans l'opposition au gouvernement actuel), ce à quoi il a répondu qu'il « était à proximité ».

« Si j'habitais à Vinnytsia, ce serait Petya (probablement en référence à Petro Porochenko - ndlr) », a déclaré l'accusé

Soit dit en passant c'est un signe supplémentaire que l'Ukraine, malgré les mesures spécifiques du temps de guerre, demeure une démocratie. Cette information potentiellement embarrassante pour les autorités n'a pas été dissimulée, j'ai du mal à imaginer qu'elle ne l'aurait pas été si c'était arrivé en Russie

Mais un pays démocratique sous forte tension :unsure: Telle que ce père d'un soldat tombé au combat rend responsable les autorités de la mort de son fils, non la Russie qui pourtant a déclenché la guerre. C'est pourquoi il a voulu "se faire" un responsable politique, peu importe lequel

Ce cas est clairement "limite", mais il suggère qu'une frange non négligeable de la population rend son propre gouvernement responsable des souffrances causées par la guerre, même si seul cet homme est passé à l'acte

Pas le seul cas (enfin si le seul cas d'un gars s'étant fait un politique mais pas le seul cas d'un ukrainien prenant des mesures contre ce qu'il estime être une guerre qui ne le concerne pas/plus au regard des souffrances infligées)

En vrac : protestations contre la conscription (avec passage à tabac des recruteurs)

blocage de convoyage "d'appelés"

désignation aux russes des bureaux de "recrutement" (plutot les bureaux de rgroupement des "engagés-volontaires-autobus") pour destruction à vide

voilà quelques exemples d'une société qui non seulement en a marre du conflit mais sent qu'il est aussi profondément injuste en terme d'implication de telle ou telle frange du corps social (c'est vrai que se faire arrêter et embarquer comme biffin 3 jours avant la tranchée quand tu es allé chercher du lait infantile à la superette du coin, ça finit par tacher entre voisins, d'autant plus que ça cause beaucoup dans les petites villes/villages au niveau comité de quartier)

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Andriy_Paroubiy

Andriy Volodymyrovytch Paroubiy (en ukrainien : Андрій Володимирович Парубій), né le 31 janvier 1971 à Tchervonohrad (RSS d'Ukraine, URSS) et mort le 30 août 2025 à Lviv (Ukraine), est un homme d'État ukrainien.

En 1991, il fonde le Parti social-national d'Ukraine [1], qu’il quitte lorsque ce mouvement devient « Svoboda », en 2004. Il adhère ensuite à Notre Ukraine, à l’Union panukrainienne « Patrie » puis au Front populaire.

Il est en 2014 secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de la défense d'Ukraine. En 2016, il est élu président de la Rada.

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_social-national_d'Ukraine

Le Parti social-national ukrainien (en ukrainien : Соціал-національна партія України) est un ancien parti politique ukrainien ayant existé entre 1991 et 2004, devenu Svoboda. Le nom du parti fait référence au Parti national-socialiste des travailleurs allemands[1].

Classé à l'extrême droite, le parti se réclame ultranationaliste, néofasciste ainsi qu'anticommuniste[2],[3].

Le parti a été fondé en 1991 par la Fraternité étudiante de la ville de Lviv, l'association des vétérans de la guerre soviétique en Afghanistan, le mouvement jeune « Spadshchyna » (Héritage) ainsi que la Garde Rukh[4]. L'idéologie du parti se fonde sur l'ouvrage Deux révolutions du politique Iaroslav Stetsko [2], membre de l'Organisation des nationalistes ukrainiens[4],[5]. L'emblème du parti est une image réfléchie d'un crampon[6].

En 1999, le parti établit l'organisation paramilitaire ultranationaliste Patriotes d'Ukraine en tant qu'"Association de Soutien" ou "Association d'Assistance" aux Forces armées de l'Ukraine. En 2000, sur invitation du parti, Jean-Marie Le Pen rendit visite à l'Ukraine (alors président du Front national)[4]. L'organisation paramilitaire a été dissoute en 2004 lors de la réforme du parti, puis reformée en 2005 et est actuellement [2011] l'un des cinq partis majeurs du pays[9]. Svoboda mit officiellement fin à leur collaboration en 2007, mais les deux partis demeurent officieusement liés[10],[11],[12].

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Iaroslav_Stetsko

Iaroslav Stetsko (ukrainien : Ярослав Стецько), né à Ternopil, Autriche-Hongrie, le 19 janvier 1912 et mort à Munich, Allemagne, le 5 juillet 1986 (à 74 ans), est un homme politique ukrainien. Militant nationaliste et anticommuniste, il devint le premier adjoint de Stepan Bandera au sein de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) en 1932[1]. En 1941, pendant l'opération Barbarossa, Stetsko est proclamé premier ministre de la République auto-proclamée d'Ukraine, à la suite de la déclaration de l'Indépendance de l'Ukraine. Stetsko est aussi le chef du Bloc des nations anti-bolchéviques (ABN) depuis l'époque de sa fondation jusqu'en 1986, année de sa mort.

Le 5 juillet [1941], Stepan Bandera, leader de la fraction OUN-B[Note 2] est arrêté administrativement à Cracovie et transporté à Berlin le lendemain, où il est rejoint, le 12, par Stetsko, « premier ministre » désigné lors de la déclaration de l'indépendance de l'Ukraine. Les Allemands le transfèrent à Lviv après un attentat manqué contre sa personne par des inconnus[5]. Le 14 du même mois, il est relâché à condition de rester à Berlin. Pendant les mois de juillet et d'août, les deux leaders reçoivent des dizaines de propositions pour coopérer avec les différentes institutions nazies : OKW, Reichssicherheitshauptamt, « Office central de la sécurité du Reich »RSHA, etc[6].

Après l'assassinat de deux membres de l'OUN de la tendance Andry Melnyk (OUN-M), dont la responsabilité est attribuée à des membres de l'OUN de la tendance Bandera (OUN-B), Stetsko et Bandera sont enfermés à la prison centrale de Berlin-Spandau. En janvier 1942, transférés au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen, dans une section de la prison (Zellenbau) destinée aux prisonniers politiques[7].

En avril 1944, Stepan Bandera et son adjoint, Iaroslav Stetsko, sont approchés par Otto Skorzeny pour discuter de plans de sabotages contre l'Armée rouge[8].

En septembre 1944, Stetsko et Bandera sont relâchés par les Allemands (le Sicherheitsdienst) dans l'espoir qu'ils aillent encourager la population ukrainienne à combattre l'avancée de l'Armée rouge qui revient. Bandera reçoit l'autorisation, de la part des Allemands, d'installer son quartier-général à Berlin[9]. Les Allemands aident l'OUN-B et l'UIA en leur parachutant du ravitaillement en armes et en équipement. Des Allemands sont choisis et formés pour mener des activités terroristes et d'espionnage derrière les lignes de front soviétique, mais également des hommes de l'OUN-B qui sont transportés par avion vers l'Ukraine, jusqu'au début de l'année 1945[10].

À compléter avec ces quelques informations glânées sur cette époque :

Le 28/07/2025 à 13:55, Wallaby a dit :

https://www.historyanswers.co.uk/history-of-war/stepan-bandera-the-holocaust-1939-1943/

Néanmoins, la différence idéologique entre l'UON-M et l'UON-B s'est avérée peu distincte dans la réalité du front de l'Est et la maxime « l'ennemi de mon ennemi est mon ami » a entraîné la faction de Bandera dans une relation de plus en plus étroite avec les nazis, aussi facilement que leurs rivaux. En 1940, Bandera, tout comme Melnyk, était considéré comme un mandataire ("proxy") allemand par l'Abwehr et, dans un rapport, le capitaine Lazarek, commandant adjoint de la section 202 de l'Abwehrstelle, affirmait que Bandera avait reçu 2,5 millions de Reichsmarks pour entreprendre une guérilla dans la sphère soviétique de la Pologne.

Malgré sa haine des Soviétiques, Bandera était plus qu'heureux d'apprendre de leur application impitoyable de la doctrine politique et, en 1940, il a créé le Sluzhba Bezpeky (Service de sécurité) sur le modèle de la Tchéka, la tristement célèbre police secrète de Lénine. La Tchéka avait été incorporée au NKVD en 1922 en tant qu'aile politique, mais sa réputation n'était pas usurpée et, à son image, le SB deviendrait plus tard un symbole de justice sommaire et de terreur politique à l'ombre du front de l'Est.

Entre février et mai 1941, l'Abwehr, à l'instigation de Bandera, commence à mobiliser les nationalistes ukrainiens en vue de leur prochaine invasion de l'Union soviétique - l'opération Barbarossa - en formant deux unités d'infanterie ukrainiennes de plus de 350 hommes chacune, le groupe spécial Nachtigall (qui signifie Rossignol) et le groupe spécial Roland. Portant la tenue de combat standard de la Wehrmacht et le ruban bleu et jaune du drapeau ukrainien sur les épaules, ces unités ont été recrutées en grande partie au sein de l'OUN-B et Bandera les a suivies au combat le 22 juin 1941 lorsqu'elles ont franchi la frontière et pénétré dans la Pologne occupée par l'Union soviétique.

[Une Pologne occupée par l'Union Soviétique qui inclut ce que nous appelons aujourd'hui l'ouest de l'Ukraine]

Tandis que Nachtigall et Roland se battent sur le front, l'OUN organise des raids derrière les lignes et ordonne « l'exécution en bloc des ennemis ». Ces actions de partisans sont rapidement réprimées par la police secrète soviétique, mais l'assaut allemand s'avère bien plus difficile à résister pour l'Armée rouge, mal préparée.

[Une Armée rouge qui se retrouve, de facto dès le déclenchement de Barbarossa, alliée de l'Angleterre et qui sera alliée de l'Amérique et de la France]

Le 30 juin, l'armée allemande et ses cohortes ukrainiennes sont entrées dans la ville de Lwów (aujourd'hui Lviv en Ukraine) où le commandant en second de Bandera, Yaroslav Stetsko, a allumé Radio Lwów et proclamé l'indépendance de l'Ukraine sans apparemment en parler aux Allemands. Ignorant ce faux pas et rempli de zèle pour ses bienfaiteurs apparemment merveilleux, Stetsko a exhorté ses nouveaux compatriotes à « coopérer étroitement avec la Grande Allemagne nationale-socialiste qui, sous la direction de son Führer, Adolf Hitler, crée un nouvel ordre en Europe et dans le monde ».

Les tracts de l'OUN-B s'écriaient de la même manière : "la peste rouge juive et moscovite a été détruite... gloire à l'Organisation des nationalistes ukrainiens et à son chef Stepan Bandera ! Gloire à l'armée allemande libératrice et à son Führer Adolf Hitler !".

En 1955, Stetsko visite l'Espagne et rencontre le général Franco. L'année suivante, il est reçu à Madrid par le ministre espagnol des affaires étrangères, Alberto Martín-Artajo. Il prend part alors dans cette ville à un congrès du Centre européen de documentation et d'information (CEDI)[13].

En octobre 1955, il se rend à Taïwan où il rencontre Tchang Kaï-chek et entre en relation avec une autre organisation transnationale anticommuniste, la Ligue anticommuniste des peuples d’Asie (Asian Peoples' Anti-Communist League ou APACL), fondée deux ans plus tôt, avec laquelle il signe un accord. Stetsko participe en 1958 à Mexico à une réunion internationale ambitionnant de fonder une association anticommuniste mondiale, sans grand succès[14],[15],[16],[17],[18],[19]. Il prend part aux réunions annuelles de l'APACL par la suite.

Stesko cherche à aller aux États-Unis dans les années 1950[20]. Il rencontre en 1956 à Madrid l'ambassadeur américain en Espagne John Davis Lodge[21]. Mais les autorités américaines ont un temps hésité à lui attribuer un visa[22]. Il séjourne dans ce pays pour la première fois en 1958 ; il témoigne cette année-là devant le House Un-American Activities Committee (Comité parlementaire sur les activités antiaméricaines) et le House Foreign Affairs Committee[23],[24]. Il cherche à rencontrer des personnalités anticommunistes comme Allen Dulles, directeur de la CIA[25].

En 1983, Stetsko est reçu à la Maison Blanche et félicité par le président Ronald Reagan.

Antisémitisme

En août 1941, Stetsko écrit son autobiographie qui contient de nombreux passages antisémites et l'adresse aux autorités allemandes. Il considère, en particulier, que le marxisme est le produit de la pensée juive, qui est mis en pratique par le peuple « moscovo-asiatique » (les Russes), avec l'aide des Juifs et que Moscou et les Juifs sont les porteurs des idées internationales des Bolcheviques.

Il déclare, bien qu'il considère Moscou plutôt que la communauté juive comme le principal ennemi de l'Ukraine, qu'il approuve entièrement la qualification de rôle néfaste incontestablement joué par les Juifs dans l'asservissement de l'Ukraine par Moscou. Il déclare, enfin, qu'il approuve totalement l'extermination (anéantissement : "знищення" жидів) des Juifs et la rationalité (доцільність : utilité) des méthodes allemandes d'extermination des Juifs, au lieu de leur assimilation[44],[45],[46],[47],[Note 3].

La véracité de ce texte est cependant contestée[48].

Stetsko, l'ABN et les réseaux nazis et antisémites

Dans les années 1980, des auteurs et des journalistes américains présentent Stetsko comme un ancien collaborateur des nazis en Ukraine et un nazi et l'ABN comme un réseau de nazis, d'antisémites et de fascistes. C'est le cas des journalistes Scott Anderson et Jon Lee Anderson, dans Inside The League: The shocking expose of how terrorists, nazis and latin american death squads have infiltrated the World anti-communist league (1986), et de Russ Bellant (en), qui publie en 1988 Old Nazis, the New Right, and the Republican Party[49].

À l'inverse, au cours de la même période, des Américano-Ukrainiens tel Myron B. Kuropas présentent ces descriptions comme une désinformation diffamatoire reprenant des accusations soviétiques et maintiennent leur soutien et leur amitié à Stetsko[50].

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@Alexy, c'est aller un peu vite dans la conclusion, non ?
Qui dit que ce type n'était pas déjà un pro russe contrarié par la mobilisation et le camp défendu par son propre fils mort au combat et tué par des russes et à la lecture du récit proposé et tel que je le comprends ou il y a une autre interprétation ? 
Cette phrase ambigu  : Il souhaite être échangé contre des prisonniers de guerre pour retrouver le corps de son fils qui, je présume est en zone occupé ? 

De la en en faire une généralité vu le contexte avec les régions séparatistes !
On a aussi connu cela dans nos heures les plus sombres, des exécutions sommaires et des assassinas. 

Modifié par MIC_A
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il y a une heure, MIC_A a dit :

@Alexy, c'est aller un peu vite dans la conclusion, non ?
Qui dit que ce type n'était pas déjà un pro russe contrarié par la mobilisation et le camp défendu par son propre fils mort au combat et tué par des russes et à la lecture du récit proposé et tel que je le comprends ou il y a une autre interprétation ? 
Cette phrase ambigu  : Il souhaite être échangé contre des prisonniers de guerre pour retrouver le corps de son fils qui, je présume est en zone occupé ? 

De la en en faire une généralité vu le contexte avec les régions séparatistes !
On a aussi connu cela dans nos heures les plus sombres, des exécutions sommaires et des assassinas. 

la prudence s'impose en effet, car la victime est un personnage politique.

Le scenario n'est pas non plus improbable ; il y a eu apparemment un (voire plusieurs) antécédent de vengeance familiale (par meurtre), impliquant une situation présentant un cocktail explosif mélant conscription forcée et relation toxique entre mafieux et autorités locales..

Cette situation a très pu bien se rencontrer aussi en Russie, mais si cela a lieu au fin fond de la Sibérie, on n'en saura pas grand chose...

 

 

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La coalition est prête sera le message de jeudi aux US. Le fait que le délai de 1 mois laissé par Poutine à Trump a expiré aujourd'hui me semble expliqué ce choix de communication par l'Elysée. Il s'agit de prendre Trump à ses propres mots.

"L'Élysée ne serait pas amenée à commenter ce que les garanties de sécurité élaborées par les alliés impliqueront en détail, mais a souligné que "nous avons maintenant suffisamment de contributions pour pouvoir dire aux Américains que nous sommes prêts à assumer nos responsabilités, à condition qu'ils assument les leurs"."

L'Europe aux États-Unis: la coalition de la volonté est "prête" sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine

https://www.euronews.com/my-europe/2025/09/02/europe-to-us-coalition-of-the-willing-is-ready-on-security-guarantees-for-ukraine

De nombreux alliés européens ont besoin de certitudes, les États-Unis fourniront un soi-disant filet de sécurité avant de signer des garanties de sécurité pour l'Ukraine.

Les travaux techniques sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine sont suffisamment avancés pour que les alliés n'aient plus qu'à confirmer le soutien des États-Unis, a déclaré l'Élysée mardi avant une réunion de la «Coalition de la Volonté» dans le courant de la semaine.

Selon le palais présidentiel français, la plupart des travaux techniques qui ont commencé à faire suite à la première réunion de la coalition à la mi-février pour faire en sorte que l'Ukraine puisse dissuader de nouvelles tentatives d'agression à la suite d'un cessez-le-feu, est maintenant presque achevée.

Il s'agit notamment de travailler sur la manière de consolider les forces armées ukrainiennes sur le long terme afin qu'elles restent en position de force, ainsi que le déploiement d'une force internationale de réassurance dans les zones d'exclusion sans contact dans l'ensemble du pays.

Le message clé qui sera transmis jeudi est que, compte tenu des progrès réalisés, "nous sommes désireux et capables, et nous sommes prêts", a déclaré l'Élysée. "Ce que nous chercherons jeudi, c'est la confirmation que la "Coalition de la Volonté" a effectivement le soutien des Etats-Unis."

Le président américain Donald Trump a clairement indiqué que les Européens devront assumer la plus grande force en ce qui concerne les garanties de sécurité et qu’il n’enverra aucune force américaine sur le terrain dans le cadre de la force de réassurance. Mais il l’a fait, à la suite de réunions avec le président russe Vladimir Poutine en Alaska et les dirigeants européens à Washington, se déclare prêt à fournir un filet de soutien aux efforts européens.

Cela pourrait prendre la forme d'un couvert aérien et de missiles ainsi que d'un plus grand partage du renseignement, ce que certains pays européens ont déclaré avoir besoin de certitudes avant de signer certaines des garanties.

Analyse : ce qui est arrivé à la date limite de Trump pour le contrôle de la réalité russe

L'Élysée ne serait pas amenée à commenter ce que les garanties de sécurité élaborées par les alliés impliqueront en détail, mais a souligné que "nous avons maintenant suffisamment de contributions pour pouvoir dire aux Américains que nous sommes prêts à assumer nos responsabilités, à condition qu'ils assument les leurs".

La réunion, convoquée par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, a été organisée à la suite d'une demande du président ukrainien Volodymyr zelenskyy en raison de l'expiration du délai fixé par Trump pour que accepte une réunion avec son homologue ukrainien.

L'un des autres objectifs pour les 30 dirigeants, pour la plupart européens, qui sont sur le point de participer à la réunion, seront de montrer qu'ils ont respecté leurs engagements, et que Trump devrait faire de même en procédant à sa menace de "punir" Poutine, a déclaré l'Élysée.

Il assistera à la réunion de Paris, à la suite d'une réunion en tête-à-tête avec Macron la veille. Ils seront également rejoints jeudi matin par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Poutine, quant à lui, se trouve actuellement en Chine à l'invitation du président Xi Jinping à participer aux commémorations de la Seconde Guerre mondiale, aux côtés du dictateur nord-coréen Kim Jong-un et du Premier ministre indien Narendra Modi.

La Chine, la Corée du Nord et, dans une moindre mesure, l'Inde ont été critiqués par les alliés occidentaux pour avoir permis la machine de guerre russe en Ukraine.

Modifié par herciv
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Trump "Déçu" promet de "faire quelque chose" après que Poutine a fait exploser la date limite

https://www.rawstory.com/trump-putin-deadline/

David Edwards

2 septembre 2025 à 1h41 ET

États-Unis Le président Donald Trump a promis de « faire quelque chose » après que le président russe Vladimir Poutine eut fait fi de son dernier délai de deux semaines sur la guerre en Ukraine.

Dans une interview avec l'animateur de radio conservateur et contributeur de CNN Scott Jennings, Trump a déclaré qu'il était « très déçu » à Poutine.

"Lui et moi avons toujours eu une excellente relation", a déclaré le président américain à Jennings. "Très déçu. Des milliers de personnes meurent. Ce ne sont pas des Américains qui meurent, mais ils sont russes et ils sont Ukrainiens, et il y en a des milliers, et c'est une guerre qui n'a aucun sens.

Lire aussi : "Pas de confiance": le retour du Congrès ravive les maux de tête majeurs pour MAGA

"Et ça n'aurait jamais commencé si j'étais président, et c'est ce qui me dérange encore plus, parce que l'élection a été totalement truquée", a-t-il poursuivi. "Nous verrons ce qui se passe, mais je suis très déçu par le président Poutine."

"Je peux dire cela, et nous allons faire quelque chose pour aider les gens à vivre."

En août, Trump a prolongé une échéance plus tôt, donnant à Poutine « quelques semaines » avant de décider des mesures à prendre contre le Kremlin.

"Nous verrons ce qui se passe", a-t-il dit. "Je pense que dans deux semaines, nous saurons de la façon dont je vais, parce que je vais aller dans un sens ou dans l'autre, et ils apprendront de quelle manière."

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Le 01/09/2025 à 18:30, Wallaby a dit :

Pour pouvoir naviguer dans la mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il pourrait être utile pour le président russe de conquérir les provinces d'Odessa et de Mykolaïv.

Et la Roumanie !

Et là pour le coup, ce n'est pas un fantasme : on a vu plein de bonnes âmes ici jurer leurs grands dieux que la Russie n'avait pas l'intention de prendre toute la côté ukrainienne de la Mer Noire.

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