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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Il y a 2 heures, herciv a dit :

Actuellement chaque fois que Trump dit qu'il va rencontrer Poutine, et Poutine et les Européens et Zelensky font tout pour le neutraliser et faire semblant que c'est lui qui maitrise le scénario en cours. Plus personne ne croit qu'il obtiendra une quelconque avancé  de Poutine et comme il ne veut plus alimenter les ukrainiens, il est hors jeu. Note qu'il s'y est mis tout seul mais que même sans lui les US avaient de plus en plus de mal à alimenter ce conflit à cause de stock et de capacité industrielles à la traine sur plusieurs plans.

Tu explicite toi-même que DT est au centre du jeu tout en proclamant ensuite l'inverse... Il n'y a guère de doute qu'il l'est toujours, et pour quelques temps.

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il y a une heure, Ciders a dit :

Non mais c'est pas possible que Poutine n'ait pas quelque chose contre Trump. 

 

Oh really ?

Non je t'assure, onapalapreuve. D'ailleurs, honni soit qui mal y pense, car le premier qui dégaine se fera détruire par les services fédéraux. Comey ou Bolton en savent quelque chose. Mais chut, ce ne sont pas des preuves, et un agent à la botte de Poutine aurait surement fait différemment. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/26/l-inculpation-de-james-comey-ancien-directeur-du-fbi-marque-le-debut-des-vengeances-judiciaires-de-donald-trump_6642977_3210.html

Citation

L’inculpation de James Comey, ancien directeur du FBI, marque le début des vengeances judiciaires de Donald Trump

Le président américain avait demandé à la ministre de la justice de poursuivre l’ancien responsable de la police fédérale, désormais accusé de faux témoignage et d’obstruction. D’autres adversaires politiques pourraient subir le même sort.

Par Piotr Smolar (Washington, correspondant)

« Justice en Amérique ! », a triomphé Donald Trump, en lettres capitales, sur son réseau, Truth Social. La vengeance promise par le président américain à ceux qui l’ont tourmenté par le passé a dorénavant un premier visage : celui de l’ancien directeur de la police fédérale (FBI) James Comey. Il a été inculpé, jeudi 25 septembre, par un grand jury de Virginie pour « faux témoignage » et « obstruction d’une procédure au Congrès ».

Il ne fait aucun doute que cet acte d’une gravité historique, aux conséquences judiciaires encore très incertaines, relève d’un ordre de Donald Trump lui-même, malgré ses dénégations. Il s’agit, par conséquent, d’une promesse de persécutions plus larges, au périmètre non défini, alors que le président des Etats-Unis a étendu son pouvoir comme aucun de ses prédécesseurs.

Pour lui, la présomption d’innocence est un concept ne s’appliquant pas à ses ennemis. Le président a qualifié James Comey, dans son message, d’« un des pires êtres humains auxquels ce pays ait jamais été exposé », évoquant ses « crimes contre la nation ». Le document d’inculpation ne fait qu’une page et demie. Il a été rédigé sous l’autorité de la procureure générale du district est de Virginie, Lindsey Halligan, en poste depuis lundi 22 septembre seulement.

Ancienne avocate de Donald Trump, puis conseillère à la Maison Blanche, elle a été nommée en urgence à la place d’Erik Siebert, qui n’obéissait pas aux ordres du président. Ce dernier a clairement exprimé son souhait, sur Truth Social, de voir déclencher des poursuites contre James Comey, ainsi que contre Letitia James, la procureure de l’Etat de New York, sa ville de cœur, où il a été condamné au pénal pour falsification de documents comptables.

« Ça tue notre crédibilité »

Dans un message, publié le 20 septembre, qui semblait être destiné à la seule lecture de la ministre de la justice, Pam Bondi, Donald Trump exprimait son exaspération, en citant ces deux personnalités, ainsi que le sénateur démocrate de Californie Adam Schiff. « Nous ne pouvons plus reporter, ça tue notre réputation et notre crédibilité », prétendait le président. « Justice doit être faite, maintenant !!! », concluait-il. L’ordre était donné, la vengeance politique le motivait.

Donald Trump était d’autant plus pressé que la prescription des faits pour James Comey débutait dans quelques jours. Depuis presque une décennie, son nom, assorti d’insultes, revient de façon obsessionnelle dans les discours de Donald Trump lorsqu’il prétend dénoncer les basses œuvres d’un Etat profond ligué contre lui.

L’ancien directeur du FBI est mis en cause pour d’éventuels mensonges à l’occasion de son témoignage devant le Congrès, le 30 septembre 2020, dans l’enquête sur les soupçons de collusion entre la Russie et l’équipe de campagne de Donald Trump, en 2016. Une collusion qui aurait permis la révélation par le site WikiLeaks des e-mails du comité national démocrate sur la campagne de Hillary Clinton. James Comey avait, pour sa part, rouvert l’enquête sur les courriers électroniques privés de la candidate seulement onze jours avant l’élection présidentielle de novembre 2016, favorisant ainsi, par ricochet, la victoire de Trump.

Selon le document d’inculpation, James Comey aurait menti, devant la commission sénatoriale, en prétendant qu’il n’avait jamais autorisé quiconque dans son entourage au FBI à organiser des fuites concernant le milliardaire vers la presse. Ce quiconque aurait été son adjoint, Andrew McCabe.

« Je n’ai pas peur »

Donald Trump avait renvoyé James Comey de son poste de directeur, en mai 2017, alors qu’il effectuait la quatrième année d’un mandat de dix ans. Quelques jours plus tard, le FBI ouvrait une nouvelle enquête visant le président en exercice, pour tenter d’établir si ce dernier travaillait au profit des intérêts de la Russie. Dans son rapport publié en mars 2019, le procureur spécial Robert Mueller avait conclu qu’il n’était pas possible de démontrer que « des responsables de la campagne Trump, ni aucune personne qui y était associée, ont conspiré ou se sont coordonnés avec le gouvernement russe, en dépit de multiples offres d’individus liés à la Russie pour [les] aider ».

Après avoir dénigré le travail de M. Mueller pendant toute son enquête, Donald Trump s’était réjoui de ses conclusions. Elles lui avaient servi d’appui pour dénoncer la supercherie dite « du Russia, Russia, Russia » et l’instrumentalisation de la justice et du FBI contre lui.

Dans une courte vidéo à la teneur assez extraordinaire, James Comey a réagi, jeudi soir, sur Instagram. « Ma famille et moi savions depuis des années qu’il y avait un coût à s’opposer à Donald Trump, mais on ne pouvait pas s’imaginer vivre d’une autre façon, explique-t-il. Nous ne vivrons pas à genoux, et vous ne devriez pas vivre ainsi non plus. Quelqu’un que j’aime profondément [sa fille, Maurene Comey, procureure fédérale de Manhattan, licenciée brutalement en juillet par le ministère de la justice] a dit récemment que la peur est l’instrument des tyrans, et elle a raison. Mais je n’ai pas peur. Et j’espère que vous non plus. J’espère, au contraire, que vous êtes engagés, que vous prêtez attention, et que vous voterez comme si votre pays adoré en dépendait, ce qui est le cas. Mon cœur saigne pour le département de la justice, mais j’ai une grande confiance dans le système judiciaire fédéral. Je suis innocent. Alors allons au procès, et gardons la foi. »

Il s’agit d’une « journée triste, sombre et vraiment effrayante pour l’Amérique », a résumé, sur CNN, le sénateur démocrate du Connecticut Richard Blumenthal, membre de la commission judiciaire. Au-delà du seul sort de James Comey, la gravité du moment réside dans le naufrage de l’Etat de droit aux Etats-Unis. L’un des principes cardinaux, depuis un demi-siècle et le scandale du Watergate, sous le mandat de Richard Nixon, était la muraille dressée entre le pouvoir exécutif et le ministère de la justice sur les affaires sensibles, pour éviter toute manipulation. Une muraille qui a justifié, de façon régulière, la désignation de procureurs spéciaux pour enquêter avec une latitude complète. Une muraille anéantie depuis le retour de Donald Trump.

Le directeur actuel du FBI, Kash Patel, et Pam Bondi assument ouvertement que leur mission consiste à servir les intérêts et les demandes du président. L’adjoint de la ministre ? Il s’agit de Todd Blanche, l’un des avocats les plus impliqués dans la défense de Donald Trump, en 2023 et en 2024, lors des inculpations et du procès de ce dernier, à New York.

 

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il y a 22 minutes, olivier lsb a dit :

Non je t'assure, onapalapreuve. D'ailleurs, honni soit qui mal y pense, car le premier qui dégaine se fera détruire par les services fédéraux. Comey ou Bolton en savent quelque chose. Mais chut, ce ne sont pas des preuves, et un agent à la botte de Poutine aurait surement fait différemment. 

Exactement.
Mais non, tout le monde sait, partout, depuis toujours, et se tait, évidemment. Même les anciens responsables des services spéciaux US opposés ouvertement à DT et qui n'ont pas même évoqué cette hypothèse. Mais ce n'est pas du complotisme hein, car c'est EVIDENT! :rolleyes:

On évite d'en reparler quand cela apparait complètement incohérent avec les faits, mais de temps en temps il y vaguement quelque chose qui pourrait s'y rapporter et il faut alors sauter sur l'occasion...

Modifié par gustave
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2 minutes ago, gustave said:

Exactement.
Mais non, tout le monde sait, partout, depuis toujours, et se tait, évidemment. Mais ce n'est pas du complotisme hein, car c'est EVIDENT! :rolleyes:

On évite d'en reparler quand cela apparait complètement incohérent avec les faits, mais de temps en temps il y vaguement quelque chose qui pourrait s'y rapporter et il faut alors sauter sur l'occasion...

OK, question sérieuse pour toi alors si Trump n'est pas soumis à un chantage Epstein/Mossad/ SVR c'est quoi alors ta théorie alternative pour expliquer pourquoi Trump essaye de briser le président ukrainien, par extension l'Ukraine, pour les forcer à accepter une paix dictée par la Russie ? On est loin d'un isolationnisme classique (dans ce cas, il se désintéresserait juste du truc après avoir coupé les financements, là il mouille la chemise).

  • Une question d'ego (il voudrait mettre un armistice entre la Russie et l'Ukraine à son tableau de chasse, et peu importe les moyens pour arriver à cette fin) ?
  • Une question de gros sous (il a prévu de se faire lui et son clan un max de blé dans des opérations commerciales futures avec la Russie) ?
  • Parmi ses soutiens, quelqu'un a un intérêt très fort à faire la paix avec le Russie et il est en mission ?
  • La CIA sait que la date d'invasion de Taiwan est fixée au 5 Novembre et il est urgent d'obtenir un armistice sur le front de l'Est de l'Europe ??
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"Trump" pense/espère que la Russie est reconciliable... Et surtout qu'il en a besoin dans le cadre de la confrontation avec la Chine. 

L'autre souci c'est qu'à mon sens les USA estiment qu'ils sont trop loin et la Russie trop près pour pouvoir gagner durablement sans que cela ait un coût inapproprié avec les besoins des USA. C'était déjà la position sous Obama d'ailleurs. 

Pour le reste Trump et les USA n'aiment pas que leur vassaux exprime via une capacité de nuisance trop importante une possibilité de chier sur la table... Et donc régulièrement ils ressentent le besoin de montrer qu'ils brisent le bras de celui qui ne veut pas suivre leur plan.

Reste que la position publique des USA a à mon sens plus à voir avec une posture médiatique qu'avec l'expression de tel ou tel plan.

Dans toutes les communications de politiques étrangère une grande partie du message vise la clientèle domestique... 

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Il y a 7 heures, Shorr kan a dit :

L'idée d'un chantage me dérange, car pour ce qu'on en sait, Trump est peut être effectivement un amateur d'urophile et que les services russes en ont la preuve en image avec des prostitués lui faisant pipi dessus ; mais le truc est que j'ai du mal à imaginer Trump avoir honte de quoique ce soit...  

Après tout Epstein - une autorité en la matière...-se confiant à un ami disait de lui que "son problème était qu'il n'avait pas de conscience". probablement à traduire par "il n'existe pas de levier sur lui par l'intermédiaire du chantage". 

Bref, l'hypothèse n'est pas déraisonnable en soi, mais quelque peu superflue au vu de ce que l'on sait de l'actuel locataire de la Maison Blanche.

C'est une bonne objection en effet. Et j'étais amené à me rendre compte de la chose suivante: on ne mesure pas vu d'ici, l'ampleur de l'agitation répulicaine et MAGA autour des réseaux Epstein, avant que DJT ne prenne le pouvoir. Aujourd'hui le monstre a tendance à vouloir dévorer ses enfants, mais au départ, l'affaire  était instrumentalisée comme pas possible par les républicains pour atteindre les démocrates. Avec des déclinaisons pas possible de sous-événements, comme le Pizzagate.

 Et j'en étais arrivé à la conclusion que DJT ne pourrait pas survivre à:

- une mise en cause personnelle avec des mineurs;

- une implication de son entourage politique (ou juste personnelle) dans l'affaire dont il s'est servi pour atteindre les démocrates, et donc berner l'électeur MAGA. 

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Il y a 8 heures, Rivelo a dit :

OK, question sérieuse pour toi alors si Trump n'est pas soumis à un chantage Epstein/Mossad/ SVR c'est quoi alors ta théorie alternative pour expliquer pourquoi Trump essaye de briser le président ukrainien, par extension l'Ukraine, pour les forcer à accepter une paix dictée par la Russie ? On est loin d'un isolationnisme classique (dans ce cas, il se désintéresserait juste du truc après avoir coupé les financements, là il mouille la chemise).

C'est même pire que çà: il revient sur ses propres propositions, chaque fois qu'il semble avoir une conscience un peu équilibrée des enjeux (briefing des services ?). Le coup des tomahawk est plus que caricatural:

- cela faisait des semaines que l'administration US flottait l'idée que la Russie ne gagnait pas sa guerre (euphémisme);

- que DJT était abusé par VVP, qu'il allait soutenir l'Ukraine plus massivement;

- l'idée des Tomahawk est avancé par Trump en personne, VZ se déplace;

- Poutine décroche son téléphone, on est revenu au discours "classique": "arrêtez les combats tout de suite, les deux sont fautifs, ils se détestent vous comprenez, nos précieux Tomahawk qu'il ne faut pas donner".

Un agent ne ferait pas mieux !

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La Pologne a clairement refusé de coopérer avec l'Allemagne sur le dossier du suspect interpellé dans l'explosion de NS2. La cécité stratégique des allemands leur aura couté les poursuites, qui n'auraient même pas du avoir lieu dans le cadre du Zeitwende.

"Changement d'époque d'accord, mais mon fric et mes infras d'abord". Au moins la France (qui a perdu via Engie de l'ordre d'un milliard d'euros) l'aura joué plus profile bas. 

https://www.rfi.fr/fr/europe/20251018-sabotage-de-nord-stream-en-2022-la-justice-polonaise-refuse-de-remettre-un-suspect-à-berlin

« Si l’Ukraine et ses forces spéciales ont effectivement lancé une mission armée pour détruire les pipelines de l’ennemi, on ne peut pas qualifier ces activités d’illégales. Elles étaient fondées, rationnelles et justes », a jouté le juge, dont la décision a été soutenue publiquement par le Premier ministre polonais, Donald Tusk : « Selon nous, le vrai problème était la construction de Nord Stream 2, et non son explosion. Je sais que ces mots peuvent sembler brutaux et je sais qu’ils énervent quelques Allemands, s'est-il désolé. [...] Mais il y a un certain nombre de raisons assez évidentes pour lesquelles l’État polonais n’est pas intéressé par la poursuite d’individus qui agissent contre la Russie. Il y a les lois européennes, le mandat d’arrêt européen, donc l’affaire est terriblement compliquée. Mais c'est le tribunal qui tranche, et comme vous vous en doutez, je ne téléphone pas aux juges pour leur donner des consignes. »

Selon le parquet fédéral allemand, Volodymyr Żurawlow « faisait partie d'un groupe d'individus qui ont placé des dispositifs explosifs sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 près de l'île de Bornholm (Danemark) en septembre 2022 ».  Au moment de son interpellation, l'intéressé avait accusé Gazprom, le propriétaire du gazoduc, de participer au financement des opérations militaires de la Russie. Mais « le tribunal polonais ne dispose d'aucune preuve dans cette affaire, car la partie allemande n'a transmis que des informations très générales », a insisté le juge. 

Tout en soulignant que le tribunal ne disposait pas des éléments pour savoir si Kiev était le donneur d'ordre dans l'explosion du gazoduc, il a conclu que les Ukrainiens ne pouvaient être considérés comme des terroristes ou des saboteurs parce qu' « en poursuivant l'objectif de défendre leur patrie, ils affaiblissent l'ennemi ».

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Il y a 11 heures, gustave a dit :

Tu explicite toi-même que DT est au centre du jeu tout en proclamant ensuite l'inverse... Il n'y a guère de doute qu'il l'est toujours, et pour quelques temps.

DT est taco en Ukraine et le restera. Il faut juste le maintenir dans l'illusion.

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https://www.eurotopics.net/fr/347000/trump-suit-il-de-nouveau-la-ligne-de-poutine

Die Presse (Autriche, 18 octobre 2025) déplore que l'UE ne se soit pas attelée à élaborer son propre plan de paix :

« Il n'y a toujours pas de canal diplomatique existant avec le Kremlin. Cela rend l'Europe tributaire du locataire de la Maison-Blanche. Le fait que le prochain sommet Trump/Poutine ait lieu dans le pays de l'UE qui s'emploie à torpiller à chaque occasion une ligne européenne commune est un acte délibérément malveillant. Ce faisant, Trump et Poutine enfoncent un coin dans l'UE, qu'ils cherchent tous deux à affaiblir le plus possible. Le Premier ministre, Viktor Orbán, y concourt de bon gré. Mais personne n'a empêché l'UE d'élaborer elle-même un plan réaliste pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Désolé, on n'entrevoit aucune diplomatie, juste du vent ».

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il y a 10 minutes, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/347000/trump-suit-il-de-nouveau-la-ligne-de-poutine

Die Presse (Autriche, 18 octobre 2025) déplore que l'UE ne se soit pas attelée à élaborer son propre plan de paix :

« Il n'y a toujours pas de canal diplomatique existant avec le Kremlin. Cela rend l'Europe tributaire du locataire de la Maison-Blanche. Le fait que le prochain sommet Trump/Poutine ait lieu dans le pays de l'UE qui s'emploie à torpiller à chaque occasion une ligne européenne commune est un acte délibérément malveillant. Ce faisant, Trump et Poutine enfoncent un coin dans l'UE, qu'ils cherchent tous deux à affaiblir le plus possible. Le Premier ministre, Viktor Orbán, y concourt de bon gré. Mais personne n'a empêché l'UE d'élaborer elle-même un plan réaliste pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Désolé, on n'entrevoit aucune diplomatie, juste du vent ».

On leur a dit que Poutine refusait de traiter avec l'UE ? On leur rappelle février 2022 ?

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Il y a 11 heures, rendbo a dit :

Une bien grande tristesse que ce jugement éminemment politique. Le droit international vient encore une fois d'être enterré un peu plus par le camp occidental et sa double standardisation. Plus aucune sanction n'est désormais soutenable pour cause de soutien actif vu que la cause armée sera "juste et légitime", par exemple la cause palestinienne par Iran et autres conflits de plus ou moins basses intensités. Tout acte terroriste, de guerre et bientôt tout acte criminel (vu le glissement opéré par les partis politiques de transcrire dans le droit commun les mesures d'exception) est devenu parfaitement soutenable.

Ce qui peut aussi interpeller c'est que si la Pologne interprète le sabotage de NS2 comme un acte de guerre juste et les laisse être perpétré depuis son territoire, à partir de quand l'ennemi en retour pourra frapper des cibles ukrainienne qu'il estime légitime sur le sol polonais ? La réponse de nos matamores politiques sera je suppose tout en adéquation avec la raison première de la frappe.

L'état de droit, à la carte, avec un bon point chaque fois que le juge aura rendu une décision conforme à ses opinions ? Je crois qu'il y a un rare consensus judiciaire, politique et civil sur la question en Pologne. Pas dit qu'on arrive à dénicher un seul sujet qui fasse autant l'unanimité chez nous. Alors allez donner des leçons d'état de droit aux polonais dans ce contexte, je n'aurais pas cette prétention. Pendant ce temps là, Poutine continue la politique par d'autres moyens. 

Rendre justice n'est pas forcément incompatible avec la défense des intérêts souverains d'un pays, et en l'occurrence sur NS2, on voit assez bien la menace que faisait peser le gazoduc sur la Pologne (voir franchement, toute l'Europe) à terme. Quitte à regretter l'absence de l'état de droit, allons jusqu'au bout: qui peut garantir un procès équitable à ce suspect s'il était transféré en Allemagne pour un procès ? Ce type est pour l'Allemagne à l'image de nos voleurs des bijoux de la couronne: une menace pour une certaine conception des intérêts vitaux de la nation. Dès lors, s'émouvoir sur l'état de droit me fait doucement rire, et je suis navré si tu as réellement cru qu'il pouvait exister dans ce type de situation. 

 

Modifié par olivier lsb
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il y a une heure, olivier lsb a dit :

L'état de droit, à la carte, avec un bon point chaque fois que le juge aura rendu une décision conforme à ses opinions ? Je crois qu'il y a un rare consensus judiciaire, politique et civil sur la question en Pologne. Pas dit qu'on arrive à dénicher un seul sujet qui fasse autant l'unanimité chez nous. Alors allez donner des leçons d'état de droit aux polonais dans ce contexte, je n'aurais pas cette prétention. Pendant ce temps là, Poutine continue la politique par d'autres moyens. 

Rendre justice n'est pas forcément incompatible avec la défense des intérêts souverains d'un pays, et en l'occurrence sur NS2, on voit assez bien la menace que faisait peser le gazoduc sur la Pologne (voir franchement, toute l'Europe) à terme. Quitte à regretter l'absence de l'état de droit, allons jusqu'au bout: qui peut garantir un procès équitable à ce suspect s'il était transféré en Allemagne pour un procès ? Ce type est pour l'Allemagne à l'image de nos voleurs des bijoux de la couronne: une menace pour une certaine conception des intérêts vitaux de la nation. Dès lors, s'émouvoir sur l'état de droit me fait doucement rire, et je suis navré si tu as réellement cru qu'il pouvait exister dans ce type de situation. 

 

Heu, excuses moi mais le juge ne donne pas une décision conforme à ses opinions, il rend un verdict conforme à la loi. Si l'opinion comptait, ce ne serait plus de la justice impartiale dans un état de droit mais un état poutinien. 

Les règles de coopérations signées sont ce qu'elles sont. Si on s'en bas les steaks sans sortir des traités internationaux et européens, la signature ne vaut rien, et quand les autres feront de même faudra pas chouiner. 

Quand à dire que la Pologne a bien raison de ne pas respecter le droit national, international et les traités parce qu'on pourrait imaginer que le suspect n'ait pas un procès équitable si il était inculpé en Allemagne, en plus juste après avoir dit que tu ne ferais pas la leçon à la Pologne sur ce qu'était l'état de droit... C'est un peu comme dire qu'un terroriste en France n'aurait pas de procès équitable en France après avoir assassiner des compatriotes.

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Il y a 8 heures, rendbo a dit :

Heu, excuses moi mais le juge ne donne pas une décision conforme à ses opinions, il rend un verdict conforme à la loi. Si l'opinion comptait, ce ne serait plus de la justice impartiale dans un état de droit mais un état poutinien. 

Les règles de coopérations signées sont ce qu'elles sont. Si on s'en bas les steaks sans sortir des traités internationaux et européens, la signature ne vaut rien, et quand les autres feront de même faudra pas chouiner. 

Quand à dire que la Pologne a bien raison de ne pas respecter le droit national, international et les traités parce qu'on pourrait imaginer que le suspect n'ait pas un procès équitable si il était inculpé en Allemagne, en plus juste après avoir dit que tu ne ferais pas la leçon à la Pologne sur ce qu'était l'état de droit... C'est un peu comme dire qu'un terroriste en France n'aurait pas de procès équitable en France après avoir assassiner des compatriotes.

La Pologne a refusé une extradition, ça arrive plusieurs fois par jour chez tous les signataires de traités internationaux: de Paul Watson détenus par ces sauvages de Danois et réclamé les mangeurs de sushis à Abdeslam Bouchouareb en ce qui nous concerne, rien que pour ces 12 mois derniers pour les exemples qui me viennent en tête. Observons que tout le monde est coupable sur ce sujet depuis des dizaines d'années.

Et donc ?

L'édifice juridico légal des coopérations s'est-il effondré ? On chouine sur quoi au juste ? Est-ce que le Burkina Faso par exemple n'aurait pas pris en otages 4 agents de la DGSE si on se montrait plus coopératif dans nos extraditions ? Iran idem ? Non c'est un classique rapport de force diplomatique, instrumentalisation la justice: ça n'a rien de nouveau et ça n'a jamais condamné le reste du champ des coopérations possibles entre états. 

Quant à comparer la destruction sans mort d'une infra tiers menaçant la sécurité du continent à des actes terroristes comme ceux qu'on a connu... Il y a des comparaisons qu'il serait avisée de ne pas faire. Au demeurant, l'Allemagne réclame le suspect pour sabotage et non terrorisme.  

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https://www.eurotopics.net/fr/346901/ukraine-un-sommet-trump-poutine-peut-il-avoir-un-impact#

Marco Rubio et Sergueï Lavrov, se sont entretenus lundi par téléphone, il n'est pas certain qu'ils se rencontreront personnellement lors d'une réunion préparatoire. Selon la chaine d'information américaine CNN, les différends seraient trop importants. Moscou a indiqué que la tenue d'un sommet n'avait pas encore été convenue.

Dans The Moscow Times (Pays-Bas, 20 octobre 2025), le sociologue Viktor Nebochenko estime que les motivations de Trump sont tout autres :

Le but de Trump n'est pas de régler le conflit ukrainien, mais de tenter à nouveau d'amener Poutine à trahir Pékin.

C'est à juste titre que l'UE n'est pas invitée, estime le média pro-Fidesz Vasárnap (Hongrie, 21 octobre 2025) :

Alors que Bruxelles cherche à obtenir la victoire de l'une des parties au conflit, l'administration américaine veut voir s'installer la paix en exhortant les deux camps à faire des concessions et à céder sur certains points. Et ne nous faisons pas d'illusions : c'est la seule position réaliste aujourd'hui.

Des Européens, Zelensky ne peut pas attendre grand-chose, estime le quotidien Die Welt (Allemagne, 20 octobre 2025) :

Pour le moment, les propos prétentieux de garanties de sécurité ne servent qu'à appâter la galerie en Ukraine et en Europe. Les engagements des Européens à livrer des armes se sont effondrés de façon dramatique cet été. Par des tours de passe-passe, Bruxelles cherche maintenant à racler des milliards supplémentaires pour soutenir l'Ukraine en mettant à disposition des avoirs russes gelés (prêts dits de réparation). Si l'Europe ne passe pas rapidement à l'action, Poutine risque de gagner cette guerre dans peu de temps.

 

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Le 19/10/2025 à 23:22, Rivelo a dit :

OK, question sérieuse pour toi alors si Trump n'est pas soumis à un chantage Epstein/Mossad/ SVR c'est quoi alors ta théorie alternative pour expliquer pourquoi Trump essaye de briser le président ukrainien, par extension l'Ukraine, pour les forcer à accepter une paix dictée par la Russie ? On est loin d'un isolationnisme classique (dans ce cas, il se désintéresserait juste du truc après avoir coupé les financements, là il mouille la chemise).

  • Une question d'ego (il voudrait mettre un armistice entre la Russie et l'Ukraine à son tableau de chasse, et peu importe les moyens pour arriver à cette fin) ?
  • Une question de gros sous (il a prévu de se faire lui et son clan un max de blé dans des opérations commerciales futures avec la Russie) ?
  • Parmi ses soutiens, quelqu'un a un intérêt très fort à faire la paix avec le Russie et il est en mission ?
  • La CIA sait que la date d'invasion de Taiwan est fixée au 5 Novembre et il est urgent d'obtenir un armistice sur le front de l'Est de l'Europe ??

Il n'y a pas une raison à un comportement qui est tout sauf constant et rationnel.
Pour autant plusieurs facteurs semblent apparaitre: 

- volonté d'obtenir une paix qu'il a déja proclamée à plusieurs reprises, pour laquelle il est bien plus aisé de faire pression sur l'Ukraine que sur Moscou;

- fascination pour les autocrates à la Poutine, dont il se voudrait proche et auxquels il rêve de s'imposer, s'ajoutant à une relation historique US-Russie de rivalité stratégique maitrisée qui demeure prégnante dans la psyché  US;

- refus de dépenser de l'énergie et surtout de l'argent pour un conflit qui n'est pas au coeur de sa vision pour les US;

- probablement un égo contrarié par l'attitude de Zelenski à son égard;

- probablement quelques théories plus ou moins rationnelles reposant sur ce qui semble être ses "piliers" de raisonnement géopolitiques (séparer la Russie de la Chine, accéder aux terres rares et ressources russes, développer les échanges économiques russo-US...)...

Surtout, je ne vois aucune possibilité crédible à ce qu'une inféodation contrainte de DT à Moscou ait été ignorée du système sécuritaire US et que tous ses membres, dont une partie avait ouvertement pris position contre DT, l'aient tu. 

Modifié par gustave
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Le 20/10/2025 à 07:56, olivier lsb a dit :

Un agent ne ferait pas mieux !

Si, il aurait stoppé l'aide US, irremplaçable aujourd'hui. Déja répété des dizaines de fois, mais toujours pas réfuté: les armements US parviennent toujours, certes payés par les Européens, le renseignement US aussi, et les armements d'origine US sont toujours actifs. Et que l'on ne me dise pas que DT n'oserait pas ou que cela se verrait trop, DT ne s'arrête pas à ce genre de considérations...

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Le 20/10/2025 à 22:00, olivier lsb a dit :

L'état de droit, à la carte, avec un bon point chaque fois que le juge aura rendu une décision conforme à ses opinions ? Je crois qu'il y a un rare consensus judiciaire, politique et civil sur la question en Pologne. Pas dit qu'on arrive à dénicher un seul sujet qui fasse autant l'unanimité chez nous. Alors allez donner des leçons d'état de droit aux polonais dans ce contexte, je n'aurais pas cette prétention. Pendant ce temps là, Poutine continue la politique par d'autres moyens. 

Il me semble justement que l'unanimité d'opinion d'un Etat n'exonère pas du respect du droit, du moins dans la vision promue par l'UE justement... 

 

Le 20/10/2025 à 22:00, olivier lsb a dit :

NS2, on voit assez bien la menace que faisait peser le gazoduc sur la Pologne (voir franchement, toute l'Europe) à terme. 

Il autorisait la Russie à approvisionner l'Allemagne sans passer par l'Ukraine et la Pologne, et cela justifiait donc pour toi sa destruction? Intéressant...

Le 20/10/2025 à 22:00, olivier lsb a dit :

Quitte à regretter l'absence de l'état de droit, allons jusqu'au bout: qui peut garantir un procès équitable à ce suspect s'il était transféré en Allemagne pour un procès ? Ce type est pour l'Allemagne à l'image de nos voleurs des bijoux de la couronne: une menace pour une certaine conception des intérêts vitaux de la nation. Dès lors, s'émouvoir sur l'état de droit me fait doucement rire, et je suis navré si tu as réellement cru qu'il pouvait exister dans ce type de situation. 

En ce cas que reprocher à VP en Ukraine selon ce qu'il pense être l'intérêt vital de la Nation russe?

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