olivier lsb Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 11 heures, Alexis a dit : Ouille ouille ouille ... Je ne dis pas qu'il est tout à fait dénué d'intérêt de tenter de comprendre ce que Poutine ressent, s'il a un traumatisme de la prime enfance, où il en est des stades anal oral et génital, ou si sa maîtresse et mère de ses fils lui fait la tête, mais donner une telle place à la "psychologie des dirigeants" est mauvais signe. Ca suggère qu'au fond on ne les pense pas rationnels, ou du moins on pense que la rationalité n'est pas aux commandes chez eux. C'est interpréter l'adversaire comme un malade ou du moins quelqu'un qui se laisse dominer par ses impulsions et Mais non ! Poutine est rationnel. Il ne faut pas confondre "rationnel" et "d'accord avec mes idées et façons de voir" Pas d'accord. Un bon profilage psychologique peut amener à conclure que vous êtes rationnels, calculateur, froid (pour reprendre quelques clichés propres à VVP). Il peut également mettre l'accent sur vos accès de colère, vos faibles émotionnels, vos schémas de pensée, vos obsessions etc.. Qu'est-ce que çà dit de Poutine, ce besoin de justifier le rattachement de l'Ukraine à la Russie en remontant au 9e siècle ? Comportement rationnel et cynique ? Ou besoin de justifier une évidence à ses yeux ? Une étude sérieuse pourrait amener plein de conclusions très intéressantes, et utiles. Notamment aux décideurs.... Le PR en premier... Qui a cru qu'il pouvait "discuter et convaincre" Poutine d'arrêter la guerre, durant toute l'année 2022. Si seulement quelqu'un ou un service lui avait expliqué, au-delà des clichés qu'ont pu véhiculer des gens comme Carrère d'Encausse. Ce n'est pas une approche miracle, mais l'ignorer quand on fait du renseignement serait une erreur. D'ailleurs, la gendarmerie dispose d'un département dédié aux sciences du comportement. https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/dossiers/criminalistique-le-futur-des-a-present/analystes-comportementaux-des-gendarmes-sous-un-autre-profil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Le 28/10/2025 à 17:31, Wallaby a dit : Je n'ai pas dit "toute négociation". Il aurait fallu au minimum une négociation parallèle entre l'UE et la Russie pour voir l'impact sur la Russie et voir si l'on peut minimiser ou compenser ces impacts, voire faire une pierre deux coups, et trouver des idées pour maximiser les échanges entre l'UE et la Russie. Tout dépend de savoir ce qu'on veut. Si le but était de faire une guerre commerciale à la Russie pour détruire son commerce avec l'Ukraine, c'est très réussi. Bravo. On applaudit. Parce que si vous avez la moitié des membres de l'UE qui veulent faire un partenariat avec la Russie, et l'autre moitié qui veut la traiter comme un ennemi à abattre, ça va être difficile de faire une politique européenne commune : https://publications.parliament.uk/pa/ld201415/ldselect/ldeucom/115/11506.htm#n83 La Dr Shevtsova a souligné que la diplomatie, aussi brillante soit-elle, ne pouvait agir lorsque l'UE n'avait « aucune stratégie ni vision cohérente », laissant les diplomates « se battre pour trouver un accord sur la marche à suivre ». Elle a estimé que les diplomates faisaient ce qu'ils pouvaient « dans le contexte de paralysie européenne »[84]. On rappellera juste que les affaires allaient bon train entre la Russie et l'UE avant 2014 : pléthore d'investissements européens en Russie, tout plein de placements russes (officiellement ou pas) en Europe, des achats de gaz et matières premières dans un sens, d'avions et autres biens industriels dans l'autre.... Ca n'avait foutrement rien d'une "guerre commerciale" ! Encore une invention orientée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) Jana a constaté que sa ville natale, Ekaterinbourg, était en plein essor. Source : https://inews.co.uk/news/world/russian-living-london-what-people-home-think-putin-4012228 (4 novembre 2025) Son voyage a eu lieu à l'automne 2023. Après avoir transité par la Turquie, Jana est retournée dans sa ville natale, Ekaterinbourg, la quatrième plus grande ville de Russie. La ville était en plein essor, avec de nouveaux immeubles d'habitation, des parcs bien entretenus fréquentés par les joggeurs et des restaurants animés. « Dans le centre, tout est impeccablement propre », dit-elle. « Il n'y a pas de mendiants dans les rues, pas d'ivrognes. » Au début de son voyage, Jana a été remise à sa place par ses amis lors d'un dîner. « La Russie n'est pas faite pour la démocratie. Nous sommes mieux avec un tsar », lui a dit l'un d'eux. Un autre lui a dit que les opposants à Poutine se faisaient des illusions en ne réalisant pas « qu'ils sont minoritaires ». Un troisième a déclaré : « Grâce à Poutine, l'économie s'est redressée... Pourquoi ne ferais-je pas confiance au Kremlin en matière de politique étrangère également ? » Prenons l'exemple de l'homme d'affaires qu'elle a rencontré, âgé de 50 ans et père de trois enfants. Il se consacre entièrement au développement de son entreprise, se disant que cela aidera son pays autant que sa famille. « Les hommes russes sacrifient leur vie pour que je puisse vivre en paix et mener une vie agréable », a-t-il déclaré à Jana. Il ne considère pas Poutine comme une aberration, car « tous les dirigeants russes ont toujours été un peu des despotes ». Elle a rencontré son amie d'enfance Katya, qui est aujourd'hui PDG d'une grande entreprise à Ekaterinbourg. Elle estime que les crimes de guerre présumés à Boutcha ont été « inventés », car « un Russe ne pillerait pas, ne violerait pas et ne tuerait pas des civils ». Katya a déclaré que « l'Ukraine n'est qu'un pion malheureux » dans les efforts de la Russie « pour défendre notre sécurité » contre l'OTAN, et a dit à Jana qu'elle avait été endoctrinée par la BBC. Les amis de Jana qui s'opposent à la guerre se sentent impuissants. Son ami Misha, ophtalmologue, est révolté par la « zombification » de ses parents qui, selon lui, se plaignent des « nazis en Ukraine » après avoir regardé toute la journée la télévision approuvée par l'État. Mais Misha et sa femme Vera, cadre dans une grande entreprise industrielle, affirment qu'ils ne peuvent rien faire pour arrêter la guerre. Ils essaient donc simplement d'occulter Poutine de leur esprit dans ce qu'ils appellent « l'émigration intérieure ». Le couple s'est concentré sur le soutien à leurs jumeaux adolescents et sur des loisirs tels que la randonnée, la cueillette de champignons et la confection de confitures, tout en construisant la maison de campagne de leurs rêves au bord d'une rivière, près d'une forêt. Vera refuse « d'accepter toute responsabilité collective », le couple se disant même que leurs impôts contribuent à la reconstruction de certaines parties de l'Ukraine occupées par la Russie. Une autre amie, Sveta, est comptable et finance la carrière prometteuse de sa fille dans le tennis. « Je reste silencieuse, mais intérieurement, je pleure », a-t-elle confié à Jana. « Même si Poutine meurt, son successeur sera largement pareil. » Pendant son enfance, les parents de Jana ont décoré leur appartement avec des posters d'Abba et des Beatles et ont participé à des voyages organisés en France, en Espagne et en Italie, même pendant la période soviétique. Sa mère était ingénieure. Son père, qui refusait d'adhérer au Parti communiste, était universitaire avant de devenir entrepreneur, important toutes sortes de produits, des vêtements aux voitures. Ils ont soutenu son ambition d'étudier à l'étranger. Mais lorsque la Russie a annexé la Crimée, elle a été troublée d'entendre ses parents soutenir ce qu'ils appelaient une « réunification ». Alors qu'il avait initialement soutenu son départ à l'étranger pour étudier, son père la réprimandait désormais pour vivre dans « l'Occident impérialiste ». « Viens vivre ici, et tu verras la vérité ». [C'est pas Blaise Pascal ou Michel de Montaigne qui le contredirait : "vérité en deçà des Pyrénées, mensonge au-delà"] Selon Jana, l'une des autres principales raisons du soutien dont bénéficie Poutine est l'inefficacité des sanctions sur la société russe. Contrairement à l'Occident, les coûts énergétiques sont restés bas grâce aux réserves souveraines de pétrole et de gaz. Les Russes peuvent toujours passer leurs vacances en Europe en transitant par un pays non membre de l'UE. En se rendant dans les supermarchés, elle a également été choquée de constater que les produits de nombreuses grandes marques occidentales étaient encore largement vendus. « On peut acheter tout ce qu'on veut, dit-elle, mais c'est juste plus cher qu'avant. » Parmi les articles qu'elle a trouvés, il y avait des chocolats Snickers, Twix, Bounty et Kinder, du ketchup Heinz, du café Nescafé Gold et des pots de Nutella. The Good Russian: In Search of a Nation’s Soul (Le bon Russe : à la recherche de l'âme d'une nation) de Jana Bakunina sortira jeudi (25 £, The Bridge Street Press). Modifié il y a 6 heures par Wallaby 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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