Wallaby Posté(e) mardi à 13:22 Share Posté(e) mardi à 13:22 https://responsiblestatecraft.org/pompeo-ukraine/ (17 novembre 2025) L'ancien directeur de la CIA et secrétaire d'État Mike Pompeo conseille désormais une entreprise ukrainienne de défense très controversée, Fire Point, ce qui lui permettra de bénéficier directement de l'aide militaire occidentale à l'Ukraine qu'il a souvent préconisée depuis le début de la guerre en 2022. Le nouveau rôle de Pompeo au sein du comité consultatif de Fire Point le placerait essentiellement des deux côtés de tout accord futur. En tant que responsable du gouvernement américain sous la première administration Trump et ancien membre du Congrès américain, ses appels fréquents en temps de guerre en faveur d'une aide militaire supplémentaire à l'Ukraine ont une influence considérable à Washington, ce qui permet à Fire Point de récolter les fruits de sa position de leader sur le marché ukrainien des drones à longue portée. Ayant rapidement gagné en notoriété en temps de guerre, Fire Point fait actuellement l'objet d'une enquête pour ses pratiques présumées de prix abusifs et pour ses liens avec Tymur Mindich, un associé de Zelensky faisant l'objet d'une enquête pour corruption. Les détracteurs accusent également l'entreprise d'exercer un monopole déloyal sur le marché des drones. Avec un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard de dollars cette année, Fire Point construit actuellement une usine au Danemark. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) mardi à 14:27 Share Posté(e) mardi à 14:27 Il y a 15 heures, ksimodo a dit : - la saisie chez Euroclear n'a jamais été crédible, ce n'est pas parce qu'un bruit circule à haut bruit qu'il le devient ( je rejoins parfois / souvent @metkow mais là dessus il va bien trop vite ). Il fallait juste qu'une personne assez concernée monte au créneau pour souligner la bêtise absolue de la proposition, c'est pas anormal que ce soit un Belge qui se soit sacrifié pour dire tout haut ce que tout le monde pense. ce ne sont pas des bruits de couloir, c'est en voit de se réaliser. et c'est parce que les états de UE n'ont pas la capacité (et surtout la volonté politique) de lever les financements pour l'aide militaire a l'Ukraine, estimé a €140B pour les trois prochaines années. Von der Leyen pousse fort la dessus, même si ca annonce de futurs problèmes après la fin de la guerre. https://www.reuters.com/business/russian-assets-most-effective-way-finance-ukraine-von-der-leyen-says-2025-11-13/ https://www.politico.eu/article/document-commission-pledges-to-protect-brussels-over-russian-assets/ https://www.ft.com/content/a3b05d71-3fbe-4a2b-8fbc-be31da48cc03 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) mardi à 14:42 Share Posté(e) mardi à 14:42 (modifié) il y a une heure, Wallaby a dit : https://responsiblestatecraft.org/pompeo-ukraine/ (17 novembre 2025) L'ancien directeur de la CIA et secrétaire d'État Mike Pompeo conseille désormais une entreprise ukrainienne de défense très controversée, Fire Point, ce qui lui permettra de bénéficier directement de l'aide militaire occidentale à l'Ukraine qu'il a souvent préconisée depuis le début de la guerre en 2022. Le nouveau rôle de Pompeo au sein du comité consultatif de Fire Point le placerait essentiellement des deux côtés de tout accord futur. En tant que responsable du gouvernement américain sous la première administration Trump et ancien membre du Congrès américain, ses appels fréquents en temps de guerre en faveur d'une aide militaire supplémentaire à l'Ukraine ont une influence considérable à Washington, ce qui permet à Fire Point de récolter les fruits de sa position de leader sur le marché ukrainien des drones à longue portée. Ayant rapidement gagné en notoriété en temps de guerre, Fire Point fait actuellement l'objet d'une enquête pour ses pratiques présumées de prix abusifs et pour ses liens avec Tymur Mindich, un associé de Zelensky faisant l'objet d'une enquête pour corruption. Les détracteurs accusent également l'entreprise d'exercer un monopole déloyal sur le marché des drones. Avec un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard de dollars cette année, Fire Point construit actuellement une usine au Danemark. Ce sont l'avantage de ce type de guerre. Détournement de fonds publiques, en bonne et dues formes, aux yeux de tous.. Avec toute la trainée de palanqué de boursicoteurs et parieurs de guerre qui suivent derrière. Mais c'est pour la moral on nous dit Modifié mardi à 14:42 par Pasha 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) mardi à 15:51 Share Posté(e) mardi à 15:51 il y a une heure, metkow a dit : ce ne sont pas des bruits de couloir, c'est en voit de se réaliser. et c'est parce que les états de UE n'ont pas la capacité (et surtout la volonté politique) de lever les financements pour l'aide militaire a l'Ukraine, estimé a €140B pour les trois prochaines années. Von der Leyen pousse fort la dessus, même si ca annonce de futurs problèmes après la fin de la guerre. Non, c'est de la sémantique et tu as pu observer le glissement en qq mois. Maintenant, l'idée que SI on fait une saisie des avoirs, alors il doit y avoir derrière une garantie ( plusieurs formes possibles ) pour reverser la somme à Moscou immédiatement si nécessaire. Donc, que les états UE paient ( emprunt groupé ou individuels, etc...). La prochaine étape sera de dire: Bon ben finalement, si on doit se réassurer derrière, finalement autant y aller directement sans la saisie. D'ailleurs, les dirigeants doivent en parler en décembre.. A ce jour, le besoin de Kiev pour 150 Mds pour 2 ans ( et pas de l'aide militaire pure, c'est le package global civil + militaire ) est chiffré.......mais toujours pas financé, dans le sens d'une décision prise sur le mécanisme adopté ( et en fait, sur le montant non plus qui est une "proposition" ). Et comme je l'ai dit ce jour plus tôt, l'ouverture des discussions budgets 2028 / 2034 qi débute à peine se fait déjà dans une situation de sévère crispation ( trop cher ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) mardi à 16:15 Share Posté(e) mardi à 16:15 (modifié) il y a 23 minutes, ksimodo a dit : Non, c'est de la sémantique et tu as pu observer le glissement en qq mois. Maintenant, l'idée que SI on fait une saisie des avoirs, alors il doit y avoir derrière une garantie ( plusieurs formes possibles ) pour reverser la somme à Moscou immédiatement si nécessaire. Donc, que les états UE paient ( emprunt groupé ou individuels, etc...). La prochaine étape sera de dire: Bon ben finalement, si on doit se réassurer derrière, finalement autant y aller directement sans la saisie. D'ailleurs, les dirigeants doivent en parler en décembre.. A ce jour, le besoin de Kiev pour 150 Mds pour 2 ans ( et pas de l'aide militaire pure, c'est le package global civil + militaire ) est chiffré.......mais toujours pas financé, dans le sens d'une décision prise sur le mécanisme adopté ( et en fait, sur le montant non plus qui est une "proposition" ). Et comme je l'ai dit ce jour plus tôt, l'ouverture des discussions budgets 2028 / 2034 qi débute à peine se fait déjà dans une situation de sévère crispation ( trop cher ). Si tu lis les articles dont j'ai mis les liens, tu verras que dans les derniers jours, ca semble plus être: On sait que ca va possiblement causer des problèmes mais c'est a condition que la Russie soit en position de réclamer ces fonds. Par contre on a besoin des fonds maintenant donc on les utilisent et on verra par la suite Mais bon on a chacun notre interprétation et les prochaines semaines nous diront qui avait raison, car la décision sera prise avant la fin de l'année! Modifié mardi à 16:17 par metkow Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 18:43 Share Posté(e) mardi à 18:43 Il y a 21 heures, olivier lsb a dit : la bascule stratégique est immense, l'intention en dit beaucoup sur notre détermination à faire tenir l'Ukraine dans la durée, et à rendre aux Allemands dans l'aérien ce qu'ils sont en train de réaliser dans le terrestre. Sincèrement, je ne vois pas où est-ce que tu distingues une bascule stratégique. Il y a eu le même scénario avec les Suédois il y a quelques semaines, auparavant les accords avec la France, la Grande-Bretagne, etc... Tout cela est bel et bon, mais relève surtout de la communication sur le narratif "nous nous engageons au profit de l'Ukraine sur le long terme", sans apporter rien de concret en l'absence de perspectives de matérialisation à même moyenne échéance, ni solution financière. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 18:45 Share Posté(e) mardi à 18:45 Il y a 17 heures, Patrick a dit : De toutes façons, de manière détournée, c'est bien la russie qui nous a déclaré, en creux, la guerre. Et non pas l'inverse. Non, la Russie ne nous a pas déclaré, même en creux, la guerre, si les mots ont encore un sens. Je dirai même que si la Russie avait cru que nous étions prêts à la guerre pour l'Ukraine il n'y aurait pas eu d'attaque. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 18:51 Share Posté(e) mardi à 18:51 Il y a 7 heures, herciv a dit : C'est @gustave qui va être content qu'on mette en place un vrai état-major au mont valérien et de vrais moyens pour faire la guerre à Poutine. On m'avait dit dans l'oreillette que les européens n'avaient pas prévu de faire cette guerre là. C'est sûr qu'un Etat-major interallié çà doit être pour ne pas faire la guerre. Inutile de chercher à surinterpréter des informations, cet EM n'a absolument pas pour vocation première de faire la guerre. Et il y a plein d'EM interalliés, installés parfois depuis des décennies, qui n'ont jamais fait la guerre... Il y a 6 heures, herciv a dit : Il y a clairement bascule et elle date d'il y a 6 mois. Aujourd'hui on a les premières réalisation concrète sous les yeux. 1 - le principe d'une guerre longue est bien accepté et donc on rentre maintenant dans une économie de guerre planifiée et à l'échelle de 34 pays. 3 - Les russes ont déjà une économie de guerre tendue à bloc pour traiter les ukrainiens. Ils auront beaucoup de difficulté si l'Europe accepte la confrontation. Ta bascule n'existe toujours pas plus qu'il y a six mois. Si il y a eu bascule il y a 8 mois c'est la cessation du financement de l'appui à l'Ukraine par les US. Je ne vois par ailleurs pas où tu vois une économie de guerre planifiée à l'échelle de 34 pays. Et effectivement si l'Europe entre en guerre aux côtés de l'Ukraine ce sera difficile pour la Russie, mais aussi pour l'Europe (la guerre, c'est la chasse mais avec un lapin armé). Il y a 6 heures, herciv a dit : Parce qu'à Ramstein ils faisait quoi depuis 3 ans ? Ils se tournait les pouces ? Et bien que faisaient-ils d'après toi? La guerre? Trop de surinterprétations fantasmatiques... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 18:52 Share Posté(e) mardi à 18:52 Il y a 20 heures, Alexis a dit : "Nous avons déjà vécu notre dernier été de paix", c'est LA plus pessimiste de toutes les versions pessimistes. Mais ce n'est pas un scénario complètement échevelé non plus J'ai du mal à voir dans quel cas cela pourrait être, sauf si nous décidons d'entrer en guerre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 18:55 Share Posté(e) mardi à 18:55 Il y a 4 heures, metkow a dit : Von der Leyen pousse fort Il est certain que VDL utilise ce conflit pour pousser les pions de la commission au détriment des États. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) mardi à 19:26 Share Posté(e) mardi à 19:26 il y a 38 minutes, gustave a dit : Sincèrement, je ne vois pas où est-ce que tu distingues une bascule stratégique. Il y a eu le même scénario avec les Suédois il y a quelques semaines, auparavant les accords avec la France, la Grande-Bretagne, etc... Tout cela est bel et bon, mais relève surtout de la communication sur le narratif "nous nous engageons au profit de l'Ukraine sur le long terme", sans apporter rien de concret en l'absence de perspectives de matérialisation à même moyenne échéance, ni solution financière. Pas tant pour l'Ukraine, mais au niveau de l'Europe, qui semble enfin se décider à s'affranchir des autorisations américaines. La Suède avec le Gripen c'est une chose, le Rafale c'est ITAR-free. L'administration Biden avait très finement régenté à peu près tout, y compris dans l'emploi de nos propres munitions. Je crois que chez les européens, les tabous à base de "c'est un matériel de dernière génération" ou encore "on attend de voir ce que l'Allemagne ou les US vont nous dire de faire" sont en train de sauter les uns après les autres. A mon sens, elle est de ce coté la petite révolution stratégique. Certes, le mouvement avait déjà été engagé par d'autres pays avant, mais on vient d'y donner un poids intéressant je trouve. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 20:18 Share Posté(e) mardi à 20:18 (modifié) il y a 53 minutes, olivier lsb a dit : Pas tant pour l'Ukraine, mais au niveau de l'Europe, qui semble enfin se décider à s'affranchir des autorisations américaines. La Suède avec le Gripen c'est une chose, le Rafale c'est ITAR-free. L'administration Biden avait très finement régenté à peu près tout, y compris dans l'emploi de nos propres munitions. Je crois que chez les européens, les tabous à base de "c'est un matériel de dernière génération" ou encore "on attend de voir ce que l'Allemagne ou les US vont nous dire de faire" sont en train de sauter les uns après les autres. A mon sens, elle est de ce coté la petite révolution stratégique. Certes, le mouvement avait déjà été engagé par d'autres pays avant, mais on vient d'y donner un poids intéressant je trouve. Chez nous cette considération d'indépendance vis à vis de l'ITAR n'a rien de nouveau, difficile donc d'y voir une bascule stratégique. Même dans l'aide à l'Ukraine les fournitures, y compris d'équipements modernes (SAMPT par exemple) ont toujours relevé de postures nationales (basées surtout sur les stocks existant, généralement anémiques) et non d'autorisations US, même indirectes, me semble-t-il, sauf pour ce qui touche aux F16. C'est dans leur emploi sur le terrain que le veto US a joué. Pour le reste j'y vois surtout une lutte à couteaux tirés entre industriels européens pour bénéficier des crédits européens, mis en place sous la pression US et avec l'empressement de la commission pour élargir son champ d'action. Modifié mardi à 20:20 par gustave 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mardi à 20:22 Share Posté(e) mardi à 20:22 il y a une heure, gustave a dit : J'ai du mal à voir dans quel cas cela pourrait être, sauf si nous décidons d'entrer en guerre. Si l'Ukraine est défaite dans les prochains mois, et que Poutine prend immédiatement la décision de "démilitariser" aussi les Baltes Oui, c'est un cas limite. Les délais sont très resserrés Le risque est plus important en imaginant des délais plus longs 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 12:27 Share Posté(e) hier à 12:27 (modifié) 17 novembre 2025. Dominique de Villepin 2:52 Nous ne pouvons pas nous habituer à la guerre et franchir des étapes supplémentaires comme si tout ceci resterait sans conséquences. Nous payons aujourd'hui un prix très lourd à la guerre, nous les Européens, nous la France, notre économie, nos sociétés. Et pour cela, le rôle du président de la République, c'est de toujours garder à la fois cette exigence de soutien, parce que la défense de l'Ukraine nous concerne directement, c'est un enjeu de sécurité pour nous, mais aussi, et c'est là où nous attendons le président de la République, pas dans le énième programme d'armement, mais aussi dans la capacité que nous avons avec les Ukrainiens à formaliser une proposition de cesser le feu. Quand vous dites être entraînés, être entraînés dans quoi ? 4:55 Bah entraînés par une escalade si l'Ukraine devait être enfoncée sur l'un ou l'autre de ses fronts. Le jeu des alliances, le jeu des engagements comporte une dynamique que nous connaissons. Nous l'avons vécu dans d'autres temps pendant la Première Guerre mondiale et nous savons que ce jeu d'entraînement des alliances peut être extrêmement dangereux. Donc ce que je dis, agissons les yeux ouverts, que euh nous apportions notre soutien sans faille, c'est une chose, que nous imaginions des dispositifs et j'étais pour ma part très favorable à une zone bouclier aérienne permettant de protéger en particulier les populations civiles, car il y a là un peuple qui souffre, que nous allions au-delà, c'est-à-dire jusqu'à des troupes au sol, ce qui a été envisagé par le président de la République à un moment donné, sa posture de chef de guerre ne date pas d'aujourd'hui. Elle est ancienne. Là, je crois qu'il y a une ligne qui ne doit pas être franchie. Nous ne devons pas rentrer dans la guerre mais bien tout faire pour que cette guerre reste cantonnée. Mais comme nous ne pouvons pas nous satisfaire d'une guerre qui se déroulerait comme cela de façon illimitée, eh bien nous devons agir pour que par la négociation, par la diplomatie, eh bien les choses puissent être renversées. Et ça, c'est tout le sens de la relation entre l'Union européenne et les États-Unis. Nous sommes par trop passifs. Nous ne pesons pas suffisamment. Modifié hier à 14:17 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) hier à 13:21 Share Posté(e) hier à 13:21 Il y a 19 heures, metkow a dit : Mais bon on a chacun notre interprétation et les prochaines semaines nous diront qui avait raison, car la décision sera prise avant la fin de l'année! Je reviens sur ce sujet du financement des 2 années à venir ( pour le volet UE vers Kiev directement, j'entends donc les aides directes et pas les couts internes à l'UE comme les aides réfugiés ) J'ai peur que la question Euroclear / fonds russe soit une souris dans la pièce ( qui occupe les esprits ) alors que l'éléphant dans le couloir au milieu de la porcelaine a été complètement oublié par l'opinion ( pas par les dirigeants, qui restent discrets sur le sujet ...on comprends pourquoi ). Je vais tâcher de développer, il me semble que c'est trés peu perçu par l'opinion ( et peut être même ici.....). Ce qui a été financé jusqu'à maintenant ( 5 Mds € tous les mois les derniers temps et globalement 170 Mds € depuis fev 2022 ) ça a été ponctionné dans une enveloppe déjà votée ( plan post covid trop ambitieux et donc excédentaire ). C'était de la ré-attribution de dépense programmée ( des engagements si on veut ), mais au fond l'enveloppe globale a été votée il y a longtemps donc ça ne change plus vraiment les engagements des états. Sauf que.....on arrive au bout du disponible. Aprés les paiements de novembre et décembre, c'est fini. Et pour la suite, le besoin serait de 6 Mds € / mois, évalué pour les 2 prochaines années, pour Kiev. 6 Mds / mois sur 2 an, ça correspond à Kiev à 60% pour les dépenses forces armées, et 40% pour les dépenses civiles courantes. ( Note: Rien que les soldes militaires, ça doit tourner à 1.5 / 2 Mds par mois net hors charges et cotisations, je ne sais pas comment Kiev gère ces derniers point mais c'est un détail d'économie totalement circulaire ). Le T1 de 2026 peut être a priori assuré par les financeurs externes à l'UE qui peuvent avancer la mobilisation d'une aide annuelle avec un all-in sur le 1er trimestre. MAIS A CE JOUR, la situation est qu'en Avril 26, Kiev TOMBE ( financièrement ) !!! La banque saute....enfin, l'état ukrainien, et les finances courantes de son armée. Le rôle de la commission n'est pas de décider, c'est de faire des propositions, et à la fin c'est le conseil ( les dirigeants des pays ) qui valident une idée ou une proposition de base, éventuellement remaniée. Les 3 idées de base sont: Option 1, dite "Viktor O se marre" L'UE emprunte un certain montant pour déverser chaque mois sur une certaine durée ( 140 Mds sur 2 ans reste le besoin, ça ne veut pas dire que celà accepté brut de décoffrage ). Les 2 ans, c'est pour arriver au bout du budget UE 2020 / 2027. Evidemment, chaque état prends sa quote part et donc une dette équivalente dans son propre bilan. Il y a des obstacles juridiques. En l'état c'est pas possible, il ne faut pas de Véto ( 1 seul suffit, par exemple Viktor mais sans doute d'autres ). Ca peut se contourner dans le sens ou Viktor peut ne pas faire de blocage, dans le sens ou de toute manière, pour la Hongrie ou pour n'importe quel autre état, la démarche ne peut être contraignante pour aucun état de l'union ( autre point juridique sur nouveau prêt versé à du hors UE ). Il est déjà prévu / proposé que toute contribution nulle d'un état manquant sera remplacé au prorata par les autres états. Pour la répartition, l'idée émise est que celà porte sur le RNB. Si aucun état ne se désengage ( hum.....) ça fait 25 Mds € pour la France à rajouter dans le baluchon. Pour les 3 pays baltes, ça leur pompe 7 à 8 mois de budget défense. Laissons chaque chef d'état porter le message de Noel à ses compatriotes, signalant un paquet cadeau sous le sapin du 25 décembre 2026, avec une dette supplémentaire ( il y au ne réunion chefs d'état avant Noel .....qui ne décidera de rien de ferme à cette date, faut pas rêver ). Je vous laisse imaginer les positions en Espagne Portugal, en Italie, Hongrie, Grêce, Tchéquie, etc.......Bref, du refus de masse. Il y a plusieurs mois, certains ici ( peut être olivier LSB ) imaginaient Viktor se faire tordre le bras par les instances UE. Ben en fait non, pas du tout....... Option 2, dite "Pangloss en voyage dans le Rio Seco". Chaque état, en son âme et conscience, avec sa volonté et ses capacités ( ou pas....) verse des subventions en unilatéral vers Kiev ( = non remboursable = don pur et simple ). Le torrent de 6 Mds mensuel devient un mince filet d'eau en saison sèche. Option 3, dite "Vlad prend un seau de Pop Corn". Officiellement, c'est le plan "prêt de réparation". Les 180 Mds € du fond sont saisis, MAIS.....ils sont ré assurés par les états à hauteur de contribution. Le fond passe de Euroclear à l'UE puis vers Kiev pour 140 des 180 Mds ( je passe sur les 40 autres, c'est plus complexe ). Pourquoi le terme "réparation" ????????? Réponse: - si aprés guerre la Ru verse des indemnités de réparation ( je dis ça je dis rien, en général c'est un vaincu militaire qui verse........) à Kiev, alors ce qui aura été versé par l'Ue devient remboursable à hauteur de ce montant de réparation, et donc revient à l'UE, qui ensuite rembourse Euroclear, qui ensuite rembourse Moscou ( non, vous ne rêvez pas, c'est l'hypothèse ). - si aprés guerre y'a pas d'indemnités, les sommes versées à Kiev restent théoriquement "remboursables" un jour..... Cette hypothèse était séduisante pour les pays non belges ( 26 sur 27 donc ), qui pouvaient imaginer un plan sans contre garantie, ce qui est du passé et oublié. Une autre façon amusante de voir les choses: - Vlad "donne" 180 Mds de réparation aprés guerre. Ca revient à Kiev qui de facto doit rembourser presto illico l'UE, qui rembourse Euroclear, qui rembourse Vlad. Mouvement neutre pour tout le monde, mais kiev garde zéro en matelas pour reconstruction. - Vlad ne donne rien, mais il récupère son fond en faisant Toc Toc chez Euroclear. Dans tous les cas, on peut retourner le truc comme on veut: les états de l'UE ( les contribuables respectifs ) en seront de leurs poches pour 6 Mds par mois de guerre à partir de janvier ( ou sans doute qq mois plus tard ). Ce schéma 3 reste soumis à pas mal d'aléas et d'incertitudes, c'est son énorme point faible. Son point fort existait pour 26 pays sur 27, mais il n'existe plus depuis que l'idée de la nécessaire ré assurance est arrivée. Ma boule de cristal me dit: Il ne se passera rien de formel / final à la réunion des chefs d'état qq jours avant Noel, le fond Ru passera son réveillon à Bxl chez Euroclear. Je crois assez à un mix de 1 et 2. Dans les 2 cas pour des pays volontaires, je le rappelle. Et pour la partie 1, je ne crois NI à une durée de 2 ans ( alors qu'on ne connait pas l'issue ) NI au montant total de 150 Mds ( d'autant qu'il sera trés lourd à porter sur un nb réduit d'états ). Dans tous les cas, il faut être conscient à quel point Kiev peut tomber "vite" pour raison économique. Il n'y aura sans doute pas de rupture brutale à zéro par mois, mais une baisse significative peut demander d'énormes efforts derrière pour Kiev, donc une usure prématurée. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 14:44 Share Posté(e) hier à 14:44 il y a une heure, ksimodo a dit : - si aprés guerre la Ru verse des indemnités de réparation ( je dis ça je dis rien, en général c'est un vaincu militaire qui verse........) à Kiev, alors ce qui aura été versé par l'Ue devient remboursable à hauteur de ce montant de réparation, et donc revient à l'UE, qui ensuite rembourse Euroclear, qui ensuite rembourse Moscou ( non, vous ne rêvez pas, c'est l'hypothèse ). Le monde diplomatique est en effet tout à fait capable de vivre dans ce monde irréel où l'Ukraine gagne la guerre et où Zelensky plante joyeusement le drapeau bleu et jaune sur les tours ruines du Kremlin [2]. Moins les États-Unis [Européens] contrôlent le cours des événements, plus leurs responsables ressentent le besoin d'en parler, ce qui est une façon de donner l'impression qu'ils maîtrisent la situation. Ce que Washington [Bruxelles, Paris, Berlin, Londres] perd en influence, il le compense par le bruit. Il masque son impuissance par sa loquacité, sa futilité par son éloquence. Le vrai pouvoir est silencieux [1]. Le décalage entre les mots et la réalité est presque impossible à comprendre, sauf peut-être comme un signe de la fin d'une époque. Il suggère la nostalgie d'une superpuissance autrefois toute-puissante qui aspire à l'époque où elle pouvait faire ce qu'elle voulait, le poids d'un système d'incitations qui pénalise le pessimisme pour le jugement qu'il porte sur les intentions américaines et récompense l'optimisme pour le verdict qu'il rend sur les prouesses américaines, ou l'espoir que la répétition compulsive et joyeuse rendra les supercheries réalités. Au fil des décennies, les États-Unis [Européens] ont progressivement construit un univers parallèle. Un univers dans lequel les discours optimistes se réalisent et les actions produisent les résultats escomptés. Dans lequel la mission de Washington en Afghanistan donne naissance à une démocratie moderne et les forces gouvernementales soutenues par les États-Unis peuvent tenir tête aux talibans. Dans lequel les sanctions économiques entraînent les changements politiques souhaités, apprivoisent les Houthis et inversent les progrès nucléaires de l'Iran. Dans lequel les États-Unis sont engagés dans une lutte décisive des forces démocratiques contre les régimes autocratiques. Un univers dans lequel les Palestiniens modérés représentent leur peuple, réforment l'Autorité palestinienne et modèrent leurs revendications politiques ; un centre israélien raisonnable prend les choses en main grâce à la douce pression américaine, accepte des retraits territoriaux significatifs et un État palestinien digne de ce nom. Un univers dans lequel un cessez-le-feu à Gaza est imminent, la justice internationale est aveugle et les grossiers doubles standards de Washington ne souillent pas sans cesse l'ordre international qu'il prétend défendre. Le 18/09/2025 à 11:40, Wallaby a dit : https://www.foreignaffairs.com/united-states/lies-america-tells-itself-about-middle-east-gaza (16 septembre 2025) Les mensonges que l'Amérique se raconte au sujet du Proche-Orient : Alors que son influence s'estompait, Washington a dissimulé et nié la réalité Hussein Agha et Robert Malley Avec le temps, il devient difficile de distinguer où s'arrête l'aveuglement et où commence la dissimulation. Finalement, après avoir répété les mots suffisamment souvent, la distinction s'estompe et perd de son importance, voire disparaît complètement. Les deux se confondent. Une illusion répétée à l'infini malgré son caractère manifestement faux cesse d'être une illusion et devient un mensonge ; un mensonge répété à l'infini peut devenir une seconde nature, si ancré et instinctif qu'il se détache de ses origines et se transforme en hallucination. Les affirmations récurrentes des responsables américains, depuis plusieurs décennies, selon lesquelles ils sont attachés à une solution à deux États et qu'un nouveau cycle de négociations sous l'égide des États-Unis pourrait y aboutir, sont sans doute nées d'une conviction sincère. Mais lorsqu'ils continuent à répéter ce mantra, échec après échec, cela n'est plus une illusion et devient une tromperie. C'est un autre de ces phénomènes qu'il faut vivre pour comprendre. Les responsables américains avaient confiance lorsqu'ils se sont rendus à Genève et à Camp David, tout en sachant que ces deux initiatives seraient vouées à l'échec ; ils croyaient en l'initiative de Kerry, tout en sachant qu'elle était chimérique ; ils pensaient que la normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël était possible, tout en se résignant au fait que, pour l'instant, ce n'était qu'un rêve irréalisable. Ils savaient et ne savaient pas à la fois, sans être sûrs de ce qui était vrai. « Le passé a été effacé, l'effacement a été oublié, le mensonge est devenu vérité », écrivait George Orwell dans son roman dystopique, 1984. Les preuves contredisent les croyances, mais la foi persiste. Il est arrivé un moment où, dans ses relations avec le Moyen-Orient, les États-Unis ont commencé à faire de l'optimisme une religion, à adopter une idéologie fondée sur des vœux pieux, à prononcer régulièrement des paroles creuses et à faire des déclarations facilement réfutées par les événements. Il est difficile d'identifier une date précise, mais plus facile d'identifier une cause probable : cette habitude acquise ne peut être dissociée de l'érosion de la puissance et de l'influence des États-Unis. Le président Joe Biden, également, lorsque les forces américaines ont commencé à poursuivre les Houthis au Yémen en réponse à leurs attaques contre des navires commerciaux, et que les porte-parole de l'armée américaine ont revendiqué à plusieurs reprises leur succès, a fait cette déclaration lunaire à un journaliste au sujet des frappes qu'il avait ordonnées : « Quand vous dites : Est-ce que ça marche, est-ce que ça arrête les Houthis ? Non. Vont- elles continuer ? Oui. » Moins les États-Unis contrôlent le cours des événements, plus leurs responsables ressentent le besoin d'en parler, ce qui est une façon de donner l'impression qu'ils maîtrisent la situation. Ce que Washington perd en influence, il le compense par le bruit. Il masque son impuissance par sa loquacité, sa futilité par son éloquence. Le vrai pouvoir est silencieux [1]. Le décalage entre les mots et la réalité est presque impossible à comprendre, sauf peut-être comme un signe de la fin d'une époque. Il suggère la nostalgie d'une superpuissance autrefois toute-puissante qui aspire à l'époque où elle pouvait faire ce qu'elle voulait, le poids d'un système d'incitations qui pénalise le pessimisme pour le jugement qu'il porte sur les intentions américaines et récompense l'optimisme pour le verdict qu'il rend sur les prouesses américaines, ou l'espoir que la répétition compulsive et joyeuse rendra les supercheries réalités. Au fil des décennies, les États-Unis ont progressivement construit un univers parallèle. Un univers dans lequel les discours optimistes se réalisent et les actions produisent les résultats escomptés. Dans lequel la mission de Washington en Afghanistan donne naissance à une démocratie moderne et les forces gouvernementales soutenues par les États-Unis peuvent tenir tête aux talibans. Dans lequel les sanctions économiques entraînent les changements politiques souhaités, apprivoisent les Houthis et inversent les progrès nucléaires de l'Iran. Dans lequel les États-Unis sont engagés dans une lutte décisive des forces démocratiques contre les régimes autocratiques. Un univers dans lequel les Palestiniens modérés représentent leur peuple, réforment l'Autorité palestinienne et modèrent leurs revendications politiques ; un centre israélien raisonnable prend les choses en main grâce à la douce pression américaine, accepte des retraits territoriaux significatifs et un État palestinien digne de ce nom. Un univers dans lequel un cessez-le-feu à Gaza est imminent, la justice internationale est aveugle et les grossiers doubles standards de Washington ne souillent pas sans cesse l'ordre international qu'il prétend défendre. [Et cela ne s'applique peut-être pas uniquement au Proche-Orient...] [Et Trump, plus personnalité médiatique qu'homme d'action précis et stratégique, incarne tout particulièrement cette forme de "loquacité"] [1] https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2010-5-page-130.htm « Distant bien qu’accessible », le chef doit réserver dans sa personne « quelque chose d’insaisissable, de mystérieux ». Il doit être « distant, car l’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement. Au-dessous de lui, l’on murmure tout bas de sa hauteur et de ses exigences. » https://www.cairn.info/revue-cites-2001-2-page-85.htm « le prestige ne peut aller sans mystère » : le chef parle peu, il pratique souvent le silence, « prudence des sages et esprit des sots ». Contrairement à la volubilité du politique, et, tandis que de nos jours « l’autorité se ronge elle-même par la vague des papiers et le flot des discours », le chef militaire est d’autant plus respecté qu’il ne parle qu’à bon escient : Condé à Rocroi, Hoche dans sa précoce maturité, Bonaparte, les généraux estimés pendant la Grande Guerre s’expriment très peu. [Le fil de l'Épée, 1932] [2] source : https://desk-russie.eu/2024/01/27/preparer-la-chute-de-lempire-russe.html 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) hier à 14:52 Share Posté(e) hier à 14:52 Le 18/11/2025 à 02:27, Patrick a dit : Merci. De toutes façons, de manière détournée, c'est bien la russie qui nous a déclaré, en creux, la guerre. Et non pas l'inverse. À la rigueur on peut argumenter que c'est la logique Mirage 2000 > Rafale qui est à l'oeuvre ici, mais dans les faits je ne vois pas le basculement stratégique être si fort que ça. Il y a 120 CAESAR sur le front en Ukraine. Ces systèmes délivrent le feu, et ce feu tue. Beaucoup, et fort. Les Mirage 2000 en comparaison sont utilisés pour détruire des moyens adverses et mettre en oeuvre des SCALP (quoique, apparemment pas beaucoup jusqu'à présent) qui sont susceptibles de taper des objectifs stratégiques. Donc d'un certain point de vue les annonces pour 600 AASM ont infiniment plus de poids que cette LOI pour "100 Rafale". Exercice un peu simpliste non? On a tous eu raison, et à la fois on s'est tous plantés. Moi le premier. C'est malheureusement trop tard pour qu'on en voie les effets à court terme. Et c'est pour ça qu'en l'état ces annonces me laissent froid, voire me dégoûtent, parce que, comme je l'ai écrit sur un autre fil, on se moque des civils et des militaires Ukrainiens qui ont besoin d'aide MAINTENANT. On aurait des Rafale à donner façon Croatie ou Grèce, je ne dirais pas. Mais ce n'est pas le cas, et c'est le CEMAAE qui le dit! En effet. Le temps perdu qu'on ne rattrape plus. Allez, pour essayer de positiver: seule lumière au bout du tunnel: si poutine décide de finalement s'engager très prochainement et contre toute attente dans un cessez-le-feu, et que l'Ukraine survit, puis retrouve sa cohésion politique autour d'un nouveau pouvoir, avance fortement vers son accession à l'UE voire y accède, chasse enfin définitivement la corruption qui a détruit son effort de guerre et qui désormais éclabousse même des proches du camp Zelensky, reforme des forces armées encore plus volumineuses qu'avant, repart économiquement, enfin reçoit des réassurances militaires avec déploiement de forces Européennes venues avec du matériel lourd, tandis que la russie se prépare à remettre ça pour d'ici 4 ou 5 ans, alors oui, à ce moment livrer des Rafale et faire monter en puissance l'Ukraine via ces Rafale et d'autres systèmes, aura du sens. Mais sans ces conditions préalables, on aurait aussi bien pu leur promettre un porte-avions nucléaire ou un régiment de Space Marines. Autant dire que rien n'est fait et qu'on en est pas là. Je suis à peu près d'accord avec tout ce que tu énonces, pour une fois Juste pour ma part, je ne vois pas en quoi la poursuite de l'effort actuel empêche de prévoir un soutien futur. En gros pourquoi la livraison d'un maximum d'armement aujourd'hui empêcherait de mettre en place l'avenir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 14:52 Share Posté(e) hier à 14:52 il y a 5 minutes, Wallaby a dit : source : https://desk-russie.eu/2024/01/27/preparer-la-chute-de-lempire-russe.html Cela manque d'enfants à moitié dévorés par les loups, si tu veux mon avis. Et d'une maison close dans laquelle travaillent les adolescentes raflées par les milices extrémistes ukrainiennes. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) hier à 15:29 Share Posté(e) hier à 15:29 il y a 28 minutes, Teenytoon a dit : En gros pourquoi la livraison d'un maximum d'armement aujourd'hui empêcherait de mettre en place l'avenir. Ce sont en effet 2 sujets totalement différents. Les lettres d'intention peuvent trés bien prendre une place virtuelle en liste d'attente chez les fabricants à temps trés long de négo et de réalisation. Ceci dit, la question de la couverture armée de Kiev est à ce jour totalement aléatoire pour l'aprés guerre. Celà dépendra de bcp trop de paramètres. Juste un exemple: il peut être "convenu" que la couverture aérienne soit assurée en rotation par des pays Ue tiers ( comme on fait en pays Baltes ) ou bien en propre par Kiev. Ou des zones intermédiaires. En attendant y'a pas de commandes et y'a pas d'argent. Ce qui revient à peu prés à une lettre d'intention de centrale nuk au milieu du désert et sans fleuve ( Proglio aurait dit que c'était donc un bon dossier pour Lauvergeon puisqu'il ne se fera pas ). Aprés les Grippen et les Rafales, il faudra bien compter à un moment sur l'offre US. Et c'est pas dit que le dernier à se présenter prenne le plus petit morceaux........ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-dans-un-nouveau-plan-de-paix-donald-trump-demanderait-a-l-ukraine-de-ceder-des-territoires-a-la-russie-20251119 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures Je ne vois aucun changement par rapport aux itérations précédentes : l'Ukraine cède sur tout en échange d'une garantie de sécurité américaine évasive et extrêmement vague. On se rappelle de l'accord sur les terres rares d'ailleurs ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures il y a 14 minutes, Ciders a dit : Je ne vois aucun changement par rapport aux itérations précédentes : l'Ukraine cède sur tout en échange d'une garantie de sécurité américaine évasive et extrêmement vague. On se rappelle de l'accord sur les terres rares d'ailleurs ? Quelles terres rares ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures il y a 22 minutes, greg0ry a dit : https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-dans-un-nouveau-plan-de-paix-donald-trump-demanderait-a-l-ukraine-de-ceder-des-territoires-a-la-russie-20251119 Selon un responsable américain, la Maison-Blanche estime qu’il «est dans l’intérêt de l’Ukraine de conclure un accord dès maintenant». Toujours d’après Axios, si Kiev acceptait cet accord, le Donbass serait considéré comme une zone démilitarisée, et Moscou ne pourrait alors pas y positionner de troupes. Deux autres régions pourraient être cédées en partie à la Russie: Kherson et Zaporizhzhia, où les lignes de front sont pour l’heure figées. Reconnaissance de la Crimée et du Donbass comme étant russes Le plan en 28 points irait plus loin, et soulignerait que les États-Unis ainsi que «d’autres pays» reconnaîtraient la Crimée et le Donbass comme un territoire russe. Des limitations sur la taille de l’armée ukrainienne seraient aussi évoquées. Il n’y aurait en revanche pas de précision concernant la nature des garanties de sécurité promises par Donald Trump contre une agression russe. Non seulement ca ne garantit pas grand chose à l'Ukraine mais le pire c'est que je doute que cela suffise à la Russie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures il y a 10 minutes, g4lly a dit : Non seulement ca ne garantit pas grand chose à l'Ukraine mais le pire c'est que je doute que cela suffise à la Russie. RIEN ne suffira jamais aux poutiniens. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures il y a 24 minutes, g4lly a dit : d’après Axios https://www.axios.com/2025/11/19/ukraine-peace-plan-trump-russia-witkoff (19 novembre 2025 "il y a 19 heures") Scoop : les États-Unis élaborent secrètement un nouveau plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine L'administration Trump travaille secrètement en consultation avec la Russie pour élaborer un nouveau plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, ont déclaré des responsables américains et russes à Axios. Pourquoi est-ce important ? Le plan américain en 28 points s'inspire de la réussite du président Trump dans la conclusion d'un accord à Gaza. Un haut responsable russe a déclaré à Axios qu'il était optimiste quant à ce plan. On ne sait pas encore quelle sera la réaction de l'Ukraine et de ses soutiens européens. Zoom : les 28 points du plan se répartissent en quatre grandes catégories, indiquent des sources à Axios : la paix en Ukraine, les garanties de sécurité, la sécurité en Europe et les relations futures des États-Unis avec la Russie et l'Ukraine. On ne sait pas encore comment le plan aborde les questions controversées telles que le contrôle territorial dans l'est de l'Ukraine, où les forces russes ont progressé petit à petit, mais contrôlent toujours beaucoup moins de territoire que ce que le Kremlin exigeait. Dans les coulisses : Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, dirige la rédaction du plan et en a longuement discuté avec l'envoyé russe Kirill Dmitriev, a déclaré un responsable américain. M. Dmitriev, qui dirige le fonds souverain russe et est également très impliqué dans la diplomatie concernant l'Ukraine, a déclaré lundi à Axios lors d'une interview qu'il avait passé trois jours en réunion avec M. Witkoff et d'autres membres de l'équipe de Trump lors de sa visite à Miami du 24 au 26 octobre. M. Dmitriev s'est montré optimiste quant aux chances de succès de l'accord car, contrairement aux efforts passés, « nous avons le sentiment que la position russe est vraiment entendue ». De l'autre côté : Witkoff devait rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi en Turquie, mais il a reporté son voyage, ont déclaré des responsables ukrainiens et américains. Witkoff a discuté du plan avec le conseiller à la sécurité nationale de Zelensky, Rustem Umerov, lors d'une réunion en début de semaine à Miami, a confirmé un responsable ukrainien à Axios. « Nous savons que les Américains travaillent sur quelque chose », a déclaré le responsable ukrainien. « Le président a clairement indiqué qu'il était temps de mettre fin aux tueries et de conclure un accord pour mettre fin à la guerre. Le président Trump estime qu'il est possible de mettre fin à cette guerre absurde si l'on fait preuve de souplesse », a déclaré un responsable de la Maison Blanche à Axios. État d'avancement : Dmitriev a déclaré à Axios que l'idée de base était de s'appuyer sur les principes convenus par Trump et le président russe Vladimir Poutine en août en Alaska et d'élaborer une proposition « visant à résoudre le conflit ukrainien, mais aussi à rétablir les relations entre les États-Unis et la Russie [et] à répondre aux préoccupations de la Russie en matière de sécurité ». « Il s'agit en fait d'un cadre beaucoup plus large, qui revient essentiellement à se demander comment garantir enfin une sécurité durable à l'Europe, et pas seulement à l'Ukraine », a-t-il déclaré. Selon Dmitriev, l'objectif est de rédiger un document dans ce sens avant la prochaine rencontre entre Trump et Poutine. Les projets de sommet entre les deux dirigeants à Budapest restent pour l'instant en suspens. Point de friction : Dmitriev a déclaré que cette initiative n'avait aucun rapport avec la campagne menée par le Royaume-Uni pour élaborer un plan de paix pour l'Ukraine similaire à celui de Gaza, qui, selon lui, n'avait aucune chance d'aboutir car il ne tenait pas compte des positions de la Russie. L'envoyé russe a déclaré que les États-Unis étaient actuellement en train d'expliquer les « avantages » de leur approche actuelle aux Ukrainiens et aux Européens. « Cela se produit dans un contexte où la Russie remporte clairement de nouveaux succès sur le champ de bataille », a-t-il ajouté, affirmant que l'influence de Moscou ne cessait de croître. À surveiller : le responsable américain a confirmé que la Maison Blanche avait commencé à informer les responsables européens, en plus des Ukrainiens, de ce nouveau plan. Il a ajouté que la Maison Blanche estimait qu'il y avait de réelles chances d'obtenir l'adhésion des Ukrainiens et des Européens, et que le plan serait adapté en fonction des contributions des différentes parties. « Nous pensons que le moment est propice à ce plan. Mais les deux parties doivent faire preuve de pragmatisme et de réalisme », a déclaré le responsable américain. https://www.axios.com/2025/11/19/trump-ukraine-peace-plan-russia-donbas (19 novembre 2025 "il y a 2 heures") Scoop : le plan Trump demande à l'Ukraine de céder davantage de territoire en échange d'une garantie de sécurité Le nouveau plan de Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine accorderait à la Russie certaines parties de l'est de l'Ukraine qu'elle ne contrôle pas actuellement, en échange d'une garantie de sécurité américaine pour l'Ukraine et l'Europe contre toute future agression russe, a déclaré à Axios un responsable américain directement informé. Pourquoi est-ce important ? L'Ukraine et ses soutiens considéreraient cela comme une énorme concession à la Russie. Selon le responsable américain, la Maison Blanche estime que l'Ukraine risque de perdre ce territoire de toute façon si la guerre se poursuit et qu'« il est donc dans l'intérêt de l'Ukraine de parvenir à un accord dès maintenant ». Analyse : Les deux questions les plus épineuses dans les négociations sur l'Ukraine ont jusqu'à présent été de savoir qui contrôlera quel territoire une fois la guerre terminée, et comment l'Ukraine peut être assurée que la Russie ne reprendra pas simplement la guerre à une date ultérieure. Le plan en 28 points de Trump prévoit que la Russie obtienne le contrôle de facto total de Louhansk et Donetsk (collectivement appelées le Donbass), bien que l'Ukraine contrôle toujours environ 14,5 % de ce territoire, selon la dernière analyse de l'Institute for the Study of War. Bien qu'elles soient sous contrôle russe, les zones du Donbass dont l'Ukraine se retirerait seraient considérées comme une zone démilitarisée, la Russie ne pouvant y positionner de troupes. Dans deux autres régions déchirées par la guerre, Kherson et Zaporizhzhia, les lignes de contrôle actuelles seraient pour l'essentiel gelées, la Russie restituant certaines terres, sous réserve de négociations. Entre les lignes : selon le plan Trump, les États-Unis et d'autres pays reconnaîtraient la Crimée et le Donbass comme des territoires légalement russes, mais l'Ukraine ne serait pas tenue de le faire. Un responsable ukrainien a affirmé que le plan prévoyait également des restrictions sur la taille de l'armée ukrainienne et sur ses armes à longue portée en échange de garanties de sécurité de la part des États-Unis. Le responsable ukrainien a également confirmé que le plan américain prévoyait des concessions territoriales ukrainiennes dans le Donbass. On ne sait pas exactement ce que les garanties de sécurité américaines impliqueraient au-delà d'une promesse de défense contre toute nouvelle agression russe. L'intrigue : selon deux sources directement informées, le Qatar et la Turquie participent à l'élaboration du nouveau plan Trump et soutiennent les efforts de médiation des États-Unis. « La médiation du Qatar et de la Turquie a contribué à mettre fin à la guerre à Gaza et pourrait aider à mettre fin à la guerre en Ukraine », a déclaré l'une des sources. Un haut responsable qatari a participé aux pourparlers entre l'envoyé de Trump, Steve Witkoff, et le conseiller à la sécurité nationale du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Rustem Umerov, le week-end dernier, ont indiqué les sources. Dans les coulisses : une source directement informée a déclaré qu'Umerov avait été mandaté par Zelensky pour négocier avec Witkoff, et que bon nombre de ses commentaires avaient été intégrés dans le texte du plan en 28 points. La source a affirmé que de nombreux accords avaient été conclus lors des discussions avec Umerov. Un responsable ukrainien a confirmé que Zelensky avait envoyé Umerov pour être informé du plan américain. Il a toutefois précisé qu'il s'agissait d'un briefing oral et qu'Umerov n'avait pas reçu de proposition écrite de la part de Witkoff. Le responsable ukrainien a nié que le conseiller de Zelensky ait accepté les termes du plan lors de la réunion et a affirmé que l'Ukraine s'opposait à de nombreux points. Avant de rencontrer Umerov, Witkoff a eu des discussions approfondies sur le plan avec l'envoyé russe Kirill Dmitriev. Point de friction : dans le cadre du soutien turc à l'initiative de paix de Trump, Witkoff prévoyait de se rendre à Ankara mercredi et d'organiser une réunion trilatérale avec Zelensky et le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, a déclaré un responsable américain. Ce dernier a affirmé que la réunion avait été reportée lorsqu'il était devenu évident que Zelensky revenait sur les accords conclus avec Oumerov et n'était pas intéressé par la discussion du plan Trump. Zelensky se rendait plutôt à Ankara avec un autre plan élaboré avec des partenaires européens, que la Russie n'acceptera jamais, a déclaré le responsable américain. Un responsable ukrainien a déclaré que la réunion avait été reportée parce que Zelensky avait demandé à discuter du plan dans un cadre plus large, incluant les pays européens. Un deuxième responsable américain a déclaré qu'un scandale politique interne en Ukraine, impliquant des enquêtes pour corruption contre certains des plus proches conseillers de Zelensky, était une autre raison du report de la réunion. Le responsable a déclaré que Trump avait autorisé Witkoff à tenter de parvenir à un accord avec Zelensky en Turquie et avait soutenu la décision d'annuler la réunion avec le président ukrainien. Prochaines étapes : « Nous allons maintenant attendre. La balle est dans le camp de Zelensky », a déclaré le responsable américain. Ce dernier a affirmé que Zelensky pouvait se rendre à Washington pour discuter du nouveau plan américain s'il le souhaitait. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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