mudrets Posté(e) mercredi à 08:04 Share Posté(e) mercredi à 08:04 Tu peux rajouter Pays Bas et Danemark au paquet ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) mercredi à 11:28 Share Posté(e) mercredi à 11:28 (modifié) Il y a 13 heures, greg0ry a dit : Pointer la faiblesse américaine, je pense qu’un consensus se dégage la dessus. Néanmoins ne faisons pas la même erreur en roulant des mécaniques et n’oublions pas que pour les mesures de rétorsions on etait dans une bagarre d’épiciers pour savoir quels secteurs en feraient l’objet ( et nous en faisions partie alors que publiquement on montrait nos muscles). oui nous avons un pouvoir de nuisance mais nous gagnerions à ne pas l’utiliser pour conserver son mythe. Je pense que sa mise en œuvre serait rien moins que facile ( Irlande pour les services , Italie / Hongrie / Allemagne / Pologne pour pleins de raisons diverses ) Je suis bien d'accord. D'ailleurs j'en profite pour partager un point qui m'avait laissé pantois à l'époque, et dont le dénouement confirme bien que les deux sujets était liés: défense et coopération sécuritaire avec le RU et.... quota de pêche.... Sans commentaire. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/19/le-royaume-uni-et-l-ue-concluent-un-partenariat-sur-la-securite-et-la-defense-cinq-ans-apres-le-brexit_6607175_3210.html Citation Cinq ans après le Brexit, le Royaume-Uni et l’UE concluent un « nouveau partenariat stratégique » sur la sécurité, la défense et les échanges commerciaux Londres et l’Union européenne vont également prolonger jusqu’en 2038 leur accord permettant aux bateaux européens de pêcher dans les eaux britanniques, et réciproquement. Le Monde avec AFP Publié le 19 mai 2025 à 13h18, modifié le 19 mai 2025 à 14h46 Le premier ministre britannique, Keir Starmer, s’adresse à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et au président du Conseil européen, Antonio Costa, au cours d’une réunion entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, le 19 mai 2025. KIN CHEUNG / VIA REUTERS Le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) ont conclu lundi 19 mai un « nouveau partenariat stratégique » pour resserrer les liens, en particulier en matière de défense, lors d’un sommet inédit depuis le Brexit, il y a cinq ans. Ce sommet « marque une nouvelle ère dans nos relations », a déclaré le premier ministre britannique, Keir Starmer, en ouvrant le sommet en compagnie de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du président du Conseil européen, Antonio Costa. Après des mois de négociations, Européens et Britanniques ont notamment conclu un partenariat concernant la défense et la sécurité, trouvé un compromis pour assouplir certaines barrières commerciales, et prolongé un accord sur la pêche. Selon Downing Street, ces mesures doivent apporter « près de 9 milliards de livres [10,7 milliards d’euros] à l’économie britannique d’ici à 2040 ». Le dirigeant travailliste a salué un « nouveau partenariat stratégique adapté à notre époque, qui apportera des avantages réels et tangibles en matière de sécurité, d’immigration clandestine, de prix de l’énergie, d’agroalimentaire, de commerce, entre autres domaines ». « Nous tournons une page et ouvrons un nouveau chapitre, qui est si important en ces temps où nous voyons monter les tensions géopolitiques », a affirmé, de son côté, la cheffe de l’exécutif européen. Coopération sur les quotas d’émissions A son arrivée au pouvoir en juillet 2024, Keir Starmer avait promis de « réinitialiser » les relations avec l’UE, après des années de tensions liées au Brexit, qui a eu lieu le 31 janvier 2020, entre les Vingt-Sept et les précédents gouvernements conservateurs. Depuis, la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine et le risque d’un désengagement américain du continent européen ont conforté Londres et Bruxelles dans leur volonté de rapprochement en matière de défense. Ce nouveau partenariat sur la défense et la sécurité permettra au Royaume-Uni de participer à des réunions ministérielles de l’UE et de rejoindre certaines missions militaires européennes. Il ouvre également l’accès des entreprises britanniques au futur programme européen, doté de 150 milliards d’euros, visant à développer la base industrielle de défense au sein de l’UE. En ce qui concerne le dossier épineux de la pêche, particulièrement sensible pour la France, Londres et les Vingt-Sept ont reconduit l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques – qui devait expirer en 2026 – jusqu’à 2038. En contrepartie, les Britanniques pourront exporter plus facilement leurs produits alimentaires vers le marché européen, grâce à un « alignement dynamique et rapide » du Royaume-Uni sur les règles sanitaires européennes. La suppression des formalités administratives et douanières pour la « grande majorité » des produits animaux et végétaux était une des priorités du gouvernement travailliste, alors que les exportations britanniques ont nettement reculé depuis le Brexit. Londres et Bruxelles se sont aussi entendus pour coopérer sur les quotas d’émission, permettant aux entreprises britanniques d’échapper à la taxe carbone de l’UE. Erasmus, un sujet sensible Les discussions doivent, en revanche, se poursuivre au sujet de la mobilité des jeunes. Les deux parties se sont engagées à avancer vers un programme de visas permettant aux jeunes Européens d’étudier ou de travailler au Royaume-Uni, et réciproquement. Bruxelles et Londres se sont mis d’accord pour discuter d’un éventuel retour du Royaume-Uni au sein du programme d’échange étudiant européen Erasmus. Le sujet est sensible du côté britannique, avec la montée en puissance du parti europhobe et anti-immigration Reform UK, dirigé par l’ex-champion du Brexit Nigel Farage. Au cours des dernières semaines, Keir Starmer avait répété ses conditions pour négocier avec l’UE : pas question de revenir dans le marché commun ni dans l’union douanière, pas question de rétablir la libre circulation. Lundi, le vice-président de Reform UK, Richard Tice, a toutefois accusé le gouvernement d’avoir « capitulé » devant l’UE. « Nous redevenons soumis aux règles de Bruxelles », a aussi dénoncé la cheffe de l’opposition conservatrice, Kemi Badenoch. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Keir Starmer promet de réduire « significativement » la migration légale au Royaume-Uni Modifié mercredi à 21:07 par olivier lsb 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) mercredi à 11:32 Share Posté(e) mercredi à 11:32 Et dans le fond de 150 milliards pour l’achat d’armement pour des pays européens on est à 65% de fabrication européenne ou associée ( type Norvège , UK, et autres). Espérons pour nos industries que la Corée du Sud ne soit pas associée ….. Dans ce même fond un organisme doit vérifier l’absence de restriction à l’utilisation d’un matériel par son fabricant, mais sur chaque matériel possédant un software ça risque d’être long et compliqué d’en avoir l’assurance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) mercredi à 11:32 Share Posté(e) mercredi à 11:32 Il y a 3 heures, mudrets a dit : Tu peux rajouter Pays Bas et Danemark au paquet ... Le sandwich Hollandais (également appelé doublette irlandaise) sont des figures de proue de ces dérives, très bien connues et documentées 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mercredi à 12:25 Share Posté(e) mercredi à 12:25 On vous dit que la France descend dans les classements internationaux ? Rassurez-vous, voici un domaine où la France fait la course en tête Le plus ahurissant dans ce classement, ce n'est pas que le pays dirigé par un homme que Lavrov dénonçait comme un successeur de Napoléon et d'Hitler - mais en plus fourbe, hein - ait une mauvaise réputation dans une population soumise à une propagande massive Le plus ahurissant c'est que l'Ukraine n'est qu'en 4ème place ! Moins de Russes la citent comme pays avec lequel leur pays a des relations "tendues et hostiles" qu'en 2019 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mercredi à 13:02 Share Posté(e) mercredi à 13:02 il y a 34 minutes, Alexis a dit : On vous dit que la France descend dans les classements internationaux ? Rassurez-vous, voici un domaine où la France fait la course en tête Le plus ahurissant dans ce classement, ce n'est pas que le pays dirigé par un homme que Lavrov dénonçait comme un successeur de Napoléon et d'Hitler - mais en plus fourbe, hein - ait une mauvaise réputation dans une population soumise à une propagande massive Le plus ahurissant c'est que l'Ukraine n'est qu'en 4ème place ! Moins de Russes la citent comme pays avec lequel leur pays a des relations "tendues et hostiles" qu'en 2019 Evidemment camarade puisque l'Ukraine est une nation sœur. Il faut regarder avec davantage d'attention les émissions de Russia Today ! Pour le reste, je ne m'inquiète pas. Quand le Kremlin décidera que nous sommes de nouveau sortables (ou qu'il aura besoin de devises fortes), tout s'arrangera. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) mercredi à 18:34 Share Posté(e) mercredi à 18:34 Il y a 5 heures, Ciders a dit : Evidemment camarade puisque l'Ukraine est une nation sœur. Il faut regarder avec davantage d'attention les émissions de Russia Today ! Pour le reste, je ne m'inquiète pas. Quand le Kremlin décidera que nous sommes de nouveau sortables (ou qu'il aura besoin de devises fortes), tout s'arrangera. Il n'y a qu'à voir l'évolution au classement des US pour s'en convaincre... Prenons le pour une fierté ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) jeudi à 14:24 Share Posté(e) jeudi à 14:24 "Pour cesser "d'alimenter la machine de guerre", l'Europe va surtaxer les engrais russes dès juillet Le Parlement européen a adopté des droits de douane sur les engrais importés de Russie, qui entreront en vigueur dès juillet, et espère couper totalement le robinet d'ici trois ans. Une étape de plus dans le bras de fer entre Bruxelles et Moscou. Le Parlement européen a approuvé jeudi 22 mai une surtaxation des millions de tonnes d'engrais importées de Russie chaque année en Europe, malgré les craintes des agriculteurs qui redoutent une envolée des prix mondiaux. Le texte a été adopté par 411 voix pour, 100 contre et 78 abstentions. Il prévoit la mise en place dès juillet de taxes douanières qui doivent augmenter progressivement durant trois ans, jusqu'à couper le robinet des fertilisants azotés venus de Russie et de son allié bélarusse. Plus de trois ans après l'invasion de l'Ukraine, il faut cesser "d'alimenter la machine de guerre" de Vladimir Poutine et "limiter la dépendance des agriculteurs européens à l'égard des engrais russes", revendique l'eurodéputée lettone Inese Vaidere (PPE, droite), rapporteure de ce texte." https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/agriculture/pour-cesser-d-alimenter-la-machine-de-guerre-l-europe-va-surtaxer-les-engrais-russes-des-juillet_AD-202505220361.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) jeudi à 14:53 Share Posté(e) jeudi à 14:53 (modifié) Il y a 20 heures, olivier lsb a dit : Il n'y a qu'à voir l'évolution au classement des US pour s'en convaincre... Prenons le pour une fierté ! C'est con que l'on ne puisse pas mettre plusieurs smileys pour appuyer son ressenti. J'avais mis le rigolard surtout par rapport à la position des US mais le "merci" va aussi pour le raisonnement. Modifié jeudi à 14:53 par MIC_A 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) jeudi à 17:02 Share Posté(e) jeudi à 17:02 https://www.lefigaro.fr/conjoncture/encore-cliente-de-ses-engrais-l-europe-sanctionne-la-russie-par-des-droits-de-douane-20250522 Heureux de voir que dans les mesures terribles que l’UE a pris contre ce danger extrême qu’est la Russie, nous avons au bout de trois ans enlevé le statut de nation la plus favorisée sur certains produits agricoles….. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) jeudi à 20:16 Share Posté(e) jeudi à 20:16 Il y a 3 heures, greg0ry a dit : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/encore-cliente-de-ses-engrais-l-europe-sanctionne-la-russie-par-des-droits-de-douane-20250522 Heureux de voir que dans les mesures terribles que l’UE a pris contre ce danger extrême qu’est la Russie, nous avons au bout de trois ans enlevé le statut de nation la plus favorisée sur certains produits agricoles….. C'est dire à quel point on avait bien traité la Russie toutes ces années, surtout sur le plan économique. Maintenant ils préfèrent perdre leurs marchés captifs et 100 mecs par jour pendant des années, c'est leur choix. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) vendredi à 07:51 Share Posté(e) vendredi à 07:51 Dans la série "Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?" et autres "Quand les bornes sont passées il n'y a plus de limite" ... Le conseiller présidentiel Anton Kobyakov a qualifié la crise ukrainienne de processus interne à l'URSS Car oui, selon le conseiller Kobyakov (Vladimir Poutine : "Continue Antoine, je sens que t'es sur un truc...") l'URSS n'a pas été dissoute dans les formes. Donc, même si elle a été "liquidée politiquement", juridiquement elle existe toujours. Donc la "crise ukrainienne" est une "crise interne à l'URSS" La crise ukrainienne, du point de vue juridique, est un processus interne de l'URSS, puisque la procédure de dissolution de l'Union soviétique a été violée et elle « existe encore quelque part », a déclaré le conseiller du président de la Fédération de Russie, secrétaire exécutif du Forum juridique international de Saint-Pétersbourg, Anton Kobyakov (...) « Si l'URSS n'est pas dissoute, alors logiquement, d'un point de vue juridique, il s'avère que la crise ukrainienne est un processus interne... L'effondrement de l'URSS nécessite une évaluation juridique, cela aidera à comprendre les événements d'aujourd'hui » L'un des responsables principaux de l'université du droit de Moscou l'a appuyé et a fait remarquer les graves dommages causés aux Etats successeurs du fait que la procédure de liquidation de l'URSS n'a pas été correcte. Surtout à la Russie « On peut dire que l’URSS a été liquidée politiquement, mais pas juridiquement, donc la liquidation de l’URSS nécessite une légalisation moderne et complète », a déclaré l’avocat. Selon lui, les violations de la procédure ont eu des conséquences négatives sur les relations internationales, porté atteinte à la sécurité en Europe et provoqué des situations de conflit et des violations des droits des peuples et des personnes. Sinyukov a noté qu’en conséquence, un état d’instabilité politique permanente s’est installé dans le monde et que « des dommages ont été causés aux économies et à la souveraineté des États successeurs, principalement la Fédération de Russie » Nul doute que ces Messieurs peuvent proposer des pistes juridiques pour régulariser la procédure. Puisque le formulaire CERFA adéquat n'a pas été correctement rempli ! Nul doute que ces pistes auront l'heur de plaire au président Poutine... Bon, bien sûr, comme la présidence Trump, c'était dans Les Simpsons. Tout a été prévu dans Les Simpsons (Siège des Nations Unies) Russie : L'Union soviétique va maintenant reprendre notre place Etats-Unis : L'Union soviétique ? Mais je croyais que vous vous étiez séparés ? Russie / URSS : Oui, c'est ce que nous voulions que vous pensiez ! Mououahahahahah ! Révélation 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) vendredi à 07:55 Share Posté(e) vendredi à 07:55 Il y a 11 heures, olivier lsb a dit : C'est dire à quel point on avait bien traité la Russie toutes ces années, surtout sur le plan économique. Maintenant ils préfèrent perdre leurs marchés captifs et 100 mecs par jour pendant des années, c'est leur choix. Alors c'est plutôt 150 mecs par jour. La dernière évaluation de Meduza - la source la plus crédible - est 180 000 morts militaires pour le total Russie + Ukrainiens du Donbass pro-Russie, ceci pour 1200 jours de guerre environ Mais je pinaille, oui 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) vendredi à 09:45 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 09:45 Il y a 13 heures, olivier lsb a dit : C'est dire à quel point on avait bien traité la Russie toutes ces années, surtout sur le plan économique. Maintenant ils préfèrent perdre leurs marchés captifs et 100 mecs par jour pendant des années, c'est leur choix. C'est surtout souligner à quel point nos économies sont interdépendantes et à quel point il est urgent de rapatrier a minima certaines activités stratégiques ... Sans engrais pas d'agriculture intensive, sans engrais à coût raisonnable pas de compétitivité pour un secteur agricole soumis à la concurrence... Tout ceci est compliqué ma pov' Lucienne 1 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) vendredi à 10:31 Share Posté(e) vendredi à 10:31 On a pu mettre ce coup de rabot aux importations d’engrais car nos besoins sont moindres et ont évolués ( augmentation du bio et essor des projets de decarbonation) mais rien n’a été décidé en ce sens par l’UE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) vendredi à 10:42 Share Posté(e) vendredi à 10:42 il y a 54 minutes, pascal a dit : C'est surtout souligner à quel point nos économies sont interdépendantes et à quel point il est urgent de rapatrier a minima certaines activités stratégiques ... Sans engrais pas d'agriculture intensive, sans engrais à coût raisonnable pas de compétitivité pour un secteur agricole soumis à la concurrence... Tout ceci est compliqué ma pov' Lucienne Et certains (j'en fais partie) pensaient que cette interdépendance limiterait le risque de conflit. La réalité est bien différente. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) vendredi à 10:59 Share Posté(e) vendredi à 10:59 Il y a 14 heures, olivier lsb a dit : C'est dire à quel point on avait bien traité la Russie toutes ces années, surtout sur le plan économique. Maintenant ils préfèrent perdre leurs marchés captifs et 100 mecs par jour pendant des années, c'est leur choix. Et un 2ème pinaillage, ou disons une remise en perspective 150 morts sur le front du côté russe chaque jour en moyenne depuis le début de la guerre c'est... historiquement peu pour une guerre de ce type Lors de la guerre de Sécession 1861-65, guerre comparable par son objectif consistant à prendre le contrôle et supprimer l'existence d'un Etat (CSA, Etat à part entière même si non reconnu par les autres puissances), les Etats-Unis (unionistes / "bleus") ont eu 360 000 morts au combat, soit 250 morts par jour en moyenne... mais pour une population des territoires unionistes de 22 millions seulement, plutôt que 150 millions pour l'ensemble Russie + Etats sécessionistes non reconnus du Donbass ukrainien On parle avec l'OMS de Poutine d'une guerre dix fois moins coûteuse par rapport à la taille du pays Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 11:10 Share Posté(e) vendredi à 11:10 il y a 6 minutes, Alexis a dit : Et un 2ème pinaillage, ou disons une remise en perspective 150 morts sur le front du côté russe chaque jour en moyenne depuis le début de la guerre c'est... historiquement peu pour une guerre de ce type Vous jouez un jeu dangereux camarade ! On ne parle jamais des morts de Moscou, première règle. Seules les morts ukrainiennes importent, qu'il conviendrait de faire cesser au plus vite, par un arrêt total et unilatéral des combats et puis une démission de son président, face à un tel bilan. On n'est pas des sauvages, on a un cœur. Citation On parle avec l'OMS de Poutine d'une guerre dix fois moins coûteuse par rapport à la taille du pays Une affaire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 11:14 Share Posté(e) vendredi à 11:14 il y a une heure, pascal a dit : C'est surtout souligner à quel point nos économies sont interdépendantes et à quel point il est urgent de rapatrier a minima certaines activités stratégiques ... Sans engrais pas d'agriculture intensive, sans engrais à coût raisonnable pas de compétitivité pour un secteur agricole soumis à la concurrence... Tout ceci est compliqué ma pov' Lucienne Arf, c'est certain mais ce n'est pas un constat propre au conflit en cours. Sur la question des interdépendances, l'UE a été d'une constante remarquable et il y a tout à refaire, ou presque. "Presque" car j'ai du mal à tirer sur l'UE en matière d'agriculture. Notre premier budget communautaire, qui nous bénéficie beaucoup de surcroit sur cette thématique, et nous permet de subventionner les agriculteurs sans déclencher les foudres des orthodoxes de la concurrence. Les engrais sont un problème, mais on ne peut pas dire que le sujet agricole a été stratégiquement inconsidéré par l'UE. C'est peut être l'un des seuls au demeurant... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) vendredi à 11:15 Share Posté(e) vendredi à 11:15 il y a 31 minutes, FAFA a dit : Et certains (j'en fais partie) pensaient que cette interdépendance limiterait le risque de conflit. La réalité est bien différente. Il n'est pas impossible que cette interdépendance ait largement retarder la cristallisation des conflits ... mais la conflictualité peut très bien déborder au delà de ce que les liens du business peuvent apaiser. A mon sens c'est pour cela que ce conflit intervient si tard dans l'expansion à l'est du "bloc occidental". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) vendredi à 15:07 Share Posté(e) vendredi à 15:07 Mais.... mais l'OTAN aux frontières ? Les néo-nazis dégénérés et corrompus de Kiev ? Les "causes profondes" de l'insécurité de la Russie ? C'était donc un projet impérial ?! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) vendredi à 15:44 Share Posté(e) vendredi à 15:44 Du moment que ça passe ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pol Posté(e) vendredi à 15:44 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 15:44 Il y a 2 heures, Alexis a dit : 150 morts sur le front du côté russe chaque jour en moyenne depuis le début de la guerre c'est... historiquement peu pour une guerre de ce type Ce n'est pas parce qu'on va chercher pire dans l'Histoire que ça va minimiser les pertes de ce conflit et relativiser sa longueur. Dans le passé la guerre c'était essentiellement un affrontement d'humains, aujourd'hui il y a un paquet de matériels qui entourent l'humain. Mais on va redire encore une fois, dans le conflit ukrainien, les deux parties sont complètement rincées. Un front beaucoup trop large ou généralement on a juste les moyens de tenir une ligne défensive sans réelles capacités offensives. Je l'ai dit très souvent, mais les offensives auxquelles on assiste ce ne sont pas des offensives d'armées, ni même de divisions, même pas de brigades, on est généralement sur des offensives de l'ordre d'une à plusieurs sections, des offensives localisées ou derrière il n'y a rien qui suit. On est sur une ligne de front globalement gelé avec un no man's land de plusieurs km de large dans lequel on évite de mettre trop d'hommes car c'est désormais le terrain de chasse des drones (75% des pertes). C'est la conséquence d'un manque de moyens des deux côtés. Ce n'est pas non plus une guerre de positions comme en 14-18 avec des tranchées garnies d'hommes qui réalisent au quotidien des offensives avec des centaines ou des milliers d'hommes. La question de savoir si 150 morts c'est peu ou pas par rapport à 2 ou 3 autres conflits dans l'Histoire se pose très mal. Car ce qui compte dans une guerre, c'est la justification des pertes. Pour les ukrainiens c'est assez simple, on se défend contre l'envahisseur, on cherche à le repousser. Pour les russes il faut trouver des excuses pour continuer à subir les pertes. La propagande fait son travail, le pouvoir politique se donne lui aussi des raisons, mais dans la réalité, nous assistons à une guerre qui continue car le Kremlin, n'est pas dans une position victorieuse. Pour Poutine, il y a la nécessité d'obtenir bien plus, d'où les concessions exigées à l'Ukraine, d'où cette quasi recherche de capitulation. Le bouchon a été poussé si loin au départ, dans la propagande, dans les discours que les russes se retrouvent dans un bourbier ou ils peinent à avancer sérieusement et ou ils fantasment tous les jours de l'effondrement adverse en laissant croire qu'ils saignent les ukrainiens comme pas possible. Cela fait des mois que l'on regarde la carte à la loupe, qu'on parle d'une grande avancée quand un camp avance de 200m sur un point d'un front de 1500km de long. Les russes peinent à trouver des victoires militaires décisives qui mettraient en avant leur supériorité militaire car tout simplement ils ne l'ont pas cette supériorité. 3 ans de guerre, 3 ans de combats, mais ou donc l'armée russe a obtenu une victoire militaire décisive? Vous allez me dire Bakhmut ou autres, mais ce sont des victoires à la Pyrrhus ou derrière il n'y a rien eût à part devoir faire la même chose sur les villes d'après. Sauf que les villes d'après ne sont pas tombées, même celles plus petites. On semble côté russe rechercher idéologiquement son nouveau Stalingrad qui irait épuiser l'armée adverse et qui va la faire reculer, mais ça n'arrive jamais. on rêve d'encerclement de masse, de chaudrons, mais ils n'y arrivent là aussi jamais. Ces idées transpirent en permanence dans le camp pro-russe, dans la propagande, les discours ou les milbloggers. Il y a en plus de cela cette crainte permanente de voir les ukrainiens faire des "coups". Le problème russe reste d'avoir les yeux plus gros que le ventre et de fantasmer une victoire qui ne leur tend pas du tout le bras. Ils vont se répéter et se raconter des centaines de fois tous leurs volontés, leurs rêves, mais derrière ce n'est pas atteignable militairement. Ceux qui savent, vont se cacher derrière l'espoir que l'occident abandonne l'Ukraine, les mêmes qui répètent que la Russie va vaincre l'Otan, que les armes occidentales à l'Ukraine ne changent rien, bref tout le discours cohérent habituel qu'on connait bien et qui va placer la Russie comme celle qui gagnera de toute façon. C'est écrit de toute façon, les autres sont vraiment idiots de perdre du temps, de l'argent, des moyens sur le dos des pauvres ukrainiens à vouloir poursuivre la guerre contre la Russie. On connait le refrain. Mais n'oublions pas une chose, c'est la Russie qui a les pieds dans un bourbier, ce ne sont pas les ukrainiens qui sont embourbés chez eux. Il n'y a pas un réel avantage militaire sur le terrain qui donne à l'armée russe une aisance au point d'obtenir des victoires sérieuses, décisives. Qu'on cherche dans l'Histoire ou quand et comment un tel conflit a été profitable à l'agresseur sur la durée. Poursuivre une guerre avec 150 mort par jour pour prendre quelques champs de patates et rester bloquer des mois, des années devant la moindre villes que le défenseur aura choisi de défendre, même en Russie ce ne sera pas aussi facile à soutenir qu'on le croit. Bientôt les volontaires devront se payer 10 000€ par mois et se posera peut-être la question d'envoyer les jeunes appelés au front et là déjà, on franchira une étape d'acceptation... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures (modifié) https://armedservices.house.gov/uploadedfiles/2025_dia_statement_for_the_record.pdf (11 mai 2025) p.12 Le président russe Vladimir Poutine considère la guerre en Ukraine comme une lutte existentielle contre l'Occident qui déterminera la place de la Russie dans le monde, l'emprise de Poutine sur le pouvoir et son héritage historique. Poutine reste confiant dans la victoire finale de la Russie en Ukraine et est prêt à utiliser la force militaire au moins jusqu'en 2025. Poutine reste également ferme dans sa demande d'interdire définitivement à l'Ukraine de rejoindre l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), tout en insistant pour que Kiev retire toutes ses forces militaires des oblasts de Donetsk, Louhansk, Zaporizhzhia et Kherson. Malgré l'aide létale fournie par l'Occident à l'Ukraine, la Russie cherche très certainement à éviter un conflit direct avec l'OTAN, car elle estime qu'elle ne peut pas gagner une confrontation militaire conventionnelle avec l'alliance. Cependant, Moscou reste tout à fait capable d'employer des capacités asymétriques contre les États-Unis et ses alliés, y compris des campagnes cybernétiques et d'information, et possède en fin de compte une capacité de menace existentielle avec ses forces nucléaires stratégiques qui peuvent atteindre le territoire des États-Unis. Il est probable que la Russie poursuive sa stratégie d'attrition, axée sur la dégradation de la capacité et de la volonté de résistance de l'Ukraine jusqu'en 2025, et lui permettant d'imposer les conditions qu'elle préfère dans tout règlement négocié futur. Bien que Poutine et ses chefs militaires préféreraient probablement des gains plus rapides sur le champ de bataille, Moscou semble s'accommoder du coût actuel de ses lentes avancées, calculant qu'elles peuvent drainer régulièrement les ressources et la volonté de l'Ukraine, et survivre au soutien de l'Occident à l'égard de l'Ukraine. La guerre contre l'Ukraine s'est avérée coûteuse pour l'armée russe, en particulier pour les forces terrestres de la Russie, qui ont probablement subi plus de 170 000 morts depuis le début de la guerre. Les capacités conventionnelles de la Russie à dissuader, combattre ou rivaliser militairement avec l'OTAN risquent de se dégrader pendant au moins les trois prochaines années, car la majorité de toutes les unités russes aptes au combat sont engagées dans la guerre en Ukraine. La Russie est confrontée à des compromis entre la modernisation des armes et le réapprovisionnement de ses forces en Ukraine, et l'industrie de défense russe donne la priorité à la remise en état de ses équipements et des plateformes existantes plutôt qu'à la production de systèmes d'armes nouveaux ou modernisés. En 2025, la Russie prévoit de consacrer au moins 150 milliards de dollars aux dépenses liées à la défense et à la sécurité, ce qui représente une augmentation de 19 % par rapport à 2024, corrigée de l'inflation, et constituera environ 40 % du budget fédéral de la Russie. La Russie connaît des pénuries de main-d'œuvre dans l'économie, ce qui, avec les sanctions, fait grimper les coûts de son industrie de la défense. Modifié il y a 16 heures par Wallaby 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yoyo- Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Quelqu’un aurait-il le contenu de cet article, svp ? https://www.lemonde.fr/international/visuel/2025/05/24/guerre-en-ukraine-enquete-sur-l-ampleur-des-pertes-russes_6608185_3210.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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