gianks Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février https://www.rid.it/shownews/7113/usa-il-sistema-laser-helios-alle-prove-sul-cacciatorpediniere-preble USA, le système laser HELIOS subit des essais sur le destroyer PREBLE 07/02/2025 | Michele Cosentino Ces derniers jours, le Centre américain de contre-mesures (une agence dépendant du Bureau du Directeur des tests opérationnels et de l'évaluation, DOT&E, au Pentagone) a révélé quelques détails de la campagne de tests menée par le système laser HELIOS (High Energy Laser with Integrated Optical Dazzler and Surveillance) installé à bord du destroyer lance-missiles PREBLE (appartenant au FLIGHT IIA de la classe ARLEIGH BURKE). Les données sont contenues dans le rapport annuel du DOT&E, le « chien de garde » du Pentagone chargé d'évaluer l'efficacité des nombreux nouveaux systèmes et installations développés périodiquement par toutes les forces militaires américaines. Le test PREBLE, qui s'est déroulé fin 2024, a vraisemblablement eu lieu dans le Pacifique, dans le but de vérifier la fonctionnalité, les performances et la capacité de l'HELIOS à engager un drone cible. Actuellement basé à Yokosuka, au Japon, PREBLE est le premier navire de l'US Navy à être équipé d'HELIOS, un système de puissance maximale de 60 kW développé par Lockheed Martin, installé sur la face avant de la superstructure avant, où se trouvait autrefois un système Vulcan PHALANX, et intégré au CMS AEGIS du destroyer. L'intégration entre HELIOS et AEGIS implique l'amélioration d'une unité navale ainsi équipée, dans le suivi, l'engagement et la neutralisation des menaces telles que les missiles rasants et les drones aériens. L'article complet, avec tous les détails, sera publié dans Risk&Strategy WEEKLY 4/25, à paraître aujourd'hui. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars A ben si il mets son nez dans l'US NAVY, il va pas être déçu du voyage et ça va tanguer... https://www.twz.com/sea/warships-caked-in-rust-prompting-late-night-trump-texts-to-navy-secretary-nominee ..."Des navires de guerre couverts de rouille poussent Trump à envoyer des SMS tard dans la nuit au candidat au poste de secrétaire à la Marine Les navires de la marine américaine striés de rouille ont été un point de discorde majeur ces dernières années, alors que le service lutte pour sa préparation et son image..." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars Il va falloir qu'il apprenne deux ou trois trucs Donnie... Sur la corrosion saline, les déploiements de longue durée, les contraintes de MCO. Personne ne lui explique à poil de carotte ? 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars Va y avoir un rabe de budget peinture, pensez à investir dans les actions de votre magasin de bricolage le plus proche ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars A cela des commentaires corrosifs à doucher qui ne manquent donc pas de sel 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars Les USA sont largués par l'empire du milieu.... https://lignesdedefense.ouest-france.fr/flotte-de-combat-et-construction-navale-les-etats-unis-confrontes-a-la-puissance-chinoise/ .... Outre la construction massive de navires commerciaux, de nombreux chantiers navals chinois produisent également des navires de guerre pour la marine nationale en pleine expansion. Dans le cadre de sa stratégie de « fusion civilo-militaire», la Chine exploite les ressources à double usage de son empire de la construction navale commerciale pour soutenir sa modernisation navale en cours », avertit le CSIS qui s’inquiète des capacités industrielles américaines en matière de construction navale, les USA ne construisant plus que 1% des navires civils et militaires alors que la Chine en construit plus de la moitié...." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars https://ukdefencejournal.org.uk/u-s-navy-announces-new-policy-on-gender-dysphoria/ "Sailors eligible for voluntary separation pay will receive twice the amount of involuntary separation pay, provided they have served between six and 20 years." je me demande combien de marins vont debarquer au boulot demain en juppe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars Le 01/03/2025 à 19:28, pascal a dit : poil de carotte ? Plutôt poil de maïs ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril L'USS Cape St. George est sorti de modernisation/rénovation. Plus de 8 ans de travaux, 600 millions de dollars, et un seul déploiement de prévu avant une mise en retraite en...2027 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril Il y a 10 heures, Banzinou a dit : L'USS Cape St. George est sorti de modernisation/rénovation. Plus de 8 ans de travaux, 600 millions de dollars, et un seul déploiement de prévu avant une mise en retraite en...2027 J'en connais quelques uns qui se sont gavé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril Ou alors c'est une illustration des très fortes tensions sur les chantiers et arsenaux Us avec des délais de travaux beaucoup plus long que prévu ou encore le bâtiment était en plus mauvais état que supposé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril Il y a 11 heures, Banzinou a dit : L'USS Cape St. George est sorti de modernisation/rénovation. Plus de 8 ans de travaux, 600 millions de dollars, et un seul déploiement de prévu avant une mise en retraite en...2027 Ils vont le revendre c'est pas possible... il y a une heure, pascal a dit : Ou alors c'est une illustration des très fortes tensions sur les chantiers et arsenaux Us avec des délais de travaux beaucoup plus long que prévu ou encore le bâtiment était en plus mauvais état que supposé Auquel cas ils n'auraient pas dû perdre autant d'argent et de moyens à le moderniser et directement passer ce budget et ce temps de travail ailleurs! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 25 avril Share Posté(e) le 25 avril Cette coûteuse modernisation avant un retrait de service ne peut pas aussi s’expliquer par le fait que ce croiseur va être (probablement) placé en réserve ? Cela permet d’avoir un navire en réserve qui pourrait rapidement reprendre du service. D’ailleurs vu qu’il fait partie d’une classe de navires qui comprend plus de navires en réserve que de navires en service, les 8,5 ans de modernisation ne sont peut-être pas gênant. Ce n’était peut-être pas le navire prioritaire du chantier. PS : on est sur de la date de retrait ? Sur Wikipedia on trouve 2033 et 2029... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 25 avril Share Posté(e) le 25 avril Il y a 4 heures, ARPA a dit : Cette coûteuse modernisation avant un retrait de service ne peut pas aussi s’expliquer par le fait que ce croiseur va être (probablement) placé en réserve ? Cela permet d’avoir un navire en réserve qui pourrait rapidement reprendre du service. D’ailleurs vu qu’il fait partie d’une classe de navires qui comprend plus de navires en réserve que de navires en service, les 8,5 ans de modernisation ne sont peut-être pas gênant. Ce n’était peut-être pas le navire prioritaire du chantier. PS : on est sur de la date de retrait ? Sur Wikipedia on trouve 2033 et 2029... Oui, on peut raisonnablement penser que ce vaisseau ne sera pas le dernier en mer de Chine ou au large des côtes de Taïwan si jamais ça devait barder … et quand même on serait en 2035 ! Il faut juste espérer que le placement en « réserve » soit optimale et que ses organes vitaux ne se dégradent pas trop. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril Le 25/04/2025 à 02:55, ARPA a dit : Cette coûteuse modernisation avant un retrait de service ne peut pas aussi s’expliquer par le fait que ce croiseur va être (probablement) placé en réserve ? C'est plutôt une pérennisation de la plate-forme CG cruiser face au délai d'arrivée des DDG flight 3 : Citation Strategically, the decision to invest in legacy platforms such as Cape St. George reflects a pragmatic approach by the U.S. Navy. With the introduction of newer surface combatants like the Flight III Arleigh Burke-class destroyers delayed, the Navy aims to preserve force structure and sustain its blue-water capabilities through service life extensions. For Cape St. George and the other two modernized cruisers, this translates to a cumulative 10 years of additional operational availability between fiscal years 2026 and 2029 https://www.armyrecognition.com/news/navy-news/2025/exclusive-aging-guided-missile-cruiser-uss-cape-st-george-modernized-into-one-of-u-s-navys-most-lethal-warships Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril On est en droit de se demander malgré tout si ils ne pouvaient pas faire plus court (on se moque des délais russes dans l'entretien des SNLE mais là...) ou moins cher. Ni ce qu'ils auraient pu faire pour le même prix, avec davantage d'efficacité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril il y a 50 minutes, Ciders a dit : On est en droit de se demander malgré tout si ils ne pouvaient pas faire plus court (on se moque des délais russes dans l'entretien des SNLE mais là...) ou moins cher. Ni ce qu'ils auraient pu faire pour le même prix, avec davantage d'efficacité. L'article d'army recognition semble évoquer un délai plus court de modernisation. Après, les coûts aux States sont toujours élevés Quant à l'efficacité, quand on voit le carnage du programme Constellation... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Le 24/04/2025 à 10:27, Banzinou a dit : L'USS Cape St. George est sorti de modernisation/rénovation. Plus de 8 ans de travaux, 600 millions de dollars, et un seul déploiement de prévu avant une mise en retraite en...2027 Il aurait pas été modernisé dans un chantier naval russe par hasard ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Chez Zvezda, à coup sur ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 4 mai Share Posté(e) le 4 mai « Les États-Unis se concentrent sur les drones. Objectif, contrer la puissance chinoise L'un des piliers du rétablissement de la "domination maritime" des États-Unis sera la production de navires de guerre -drone. Un projet que le pays poursuit depuis plusieurs années, désormais galvanisé par les derniers décrets du président Donald Trump »…… L'Ukraine a déjà montré que dans la mer Noire, la technologie des navires-drone peut causer de graves dommages à un sujet comme la flotte russe sur la mer Noire, compensant la différence de forces maritimes sur le terrain entre Kiev et Moscou. Un raisonnement similaire est maintenant mené, à grande échelle, par les États-Unis. C'est pourquoi la récente acquisition par la société industrielle Saronic d'un méga-chantier naval en Louisiane pour la production de drones en série, ainsi que la collecte de fonds de 14 millions par Blue Water, une start-up d'ingénieurs et d'anciens membres de la marine qui étudie le navire-drone à longue distance (car l'un des problèmes qui se pose aujourd'hui pour ces unités est précisément celui de l'autonomie, et les fusées chinoises ont une portée de près de 4 000 kilomètres). Dans ce contexte, Fincantieri pourrait bientôt jouer un rôle de premier plan, notamment à la lumière du récent document publié par la Maison Blanche à l'occasion de la visite du Premier ministre Giorgia Meloni aux États-Unis, dans lequel il est dit que « l'Italie contribuera à la renaissance maritime du secteur de la construction navale américaine ». https://www.ilsecoloxix.it/blue-economy/difesa-underwater/2025/04/30/news/stati_uniti_navi_drone_guerra_cina-15124985/ https://www.saronic.com/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) le 7 juin Share Posté(e) le 7 juin Certains n'y apprendront pas grand-chose contrairement à moi mais ce document du congrès offre une bonne vue sur les besoins en bâtiment et les difficultés de réalisation pour la marine américaine. https://www.congress.gov/crs-product/RL32665 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 21:32 Share Posté(e) mardi à 21:32 https://centristlibertarianpatriot.substack.com/p/the-navys-kuhnian-crisis (13 octobre 2025) La marine qui autrefois transformait les crises en innovations peine aujourd'hui à fournir les navires, les armes et les systèmes qu'elle promet. Les programmes accusent régulièrement des retards, dépassent les budgets et sont sous-performants. Le même service qui disposait autrefois de la flotte la plus agile au monde est devenu un cas d'école en matière de paralysie bureaucratique. Les anomalies sont omniprésentes : Des Littoral Combat Ships mis hors service avant même d'avoir été déployés — une expérience de modularité à 30 milliards de dollars qui n'a pas survécu au contact avec la réalité ; Des destroyers retardés de plusieurs années — la classe Zumwalt, conçue comme révolutionnaire, s'est avérée dysfonctionnelle ; Un avion de combat qui attend toujours un moteur qui fonctionne — le F-35C, symbole du dysfonctionnement des acquisitions conjointes ; et Des chantiers navals incapables de construire ou de réparer dans les délais — une base industrielle de défense en déclin contrôlé (ou en chute libre, selon votre point de vue). Il ne s'agit pas d'échecs isolés. Ce sont les symptômes d'un paradigme qui ne fonctionne plus. Les hypothèses opérationnelles de la marine – sur la conception des navires, le développement technologique, l'organisation en temps de guerre – sont contredites par la réalité et mises en évidence dans un nombre infini de rapports du GAO (Government Accountability Office), du CBO (Congressional Budget Office) et du CRS (Congressional Research Service). Pourtant, l'institution s'y accroche, car reconnaître l'échec du paradigme reviendrait à admettre que l'ensemble du cadre de réflexion naval doit être repensé. Kuhn a averti que les institutions en crise réagissent souvent non pas par l'innovation, mais par une rigidité défensive. Elles redoublent d'efforts pour appliquer les anciennes méthodes. Elles rejettent la faute sur des facteurs externes. Elles célèbrent la tradition comme substitut à l'adaptation. Mais il existe un problème plus profond. La marine n'est plus un service unique avec un paradigme unifié, mais une confédération de tribus, chacune défendant son propre domaine sous la houlette de barons de la guerre rivaux. Les communautés de guerre traditionnelles de la marine (guerre de surface (SWO), guerre sous-marine (SUB), aviation (AVIATOR) et, de plus en plus, guerre de l'information et opérations spéciales) sont passées de spécialisations à des fiefs. Chaque communauté : Contrôle ses propres parcours professionnels et ses propres filières de promotion, Se bat pour obtenir sa part du budget et de la structure des forces, Développe sa propre doctrine, souvent de manière isolée, Définit la « guerre navale » en fonction des capacités de sa plate-forme. Cette fragmentation n'est pas nouvelle, mais elle s'est intensifiée à mesure que les ressources se raréfient et que le paradigme s'affaiblit. Selon Kuhn, lorsqu'un paradigme dominant s'effondre, des écoles de pensée concurrentes émergent, chacune prétendant détenir la solution. Les barons de la guerre de la marine sont à la tête de ces écoles concurrentes : Les sous-mariniers affirment que la domination sous-marine est l'avenir : furtive, survivante, décisive ; Les guerriers de surface insistent sur le fait que la présence et les opérations distribuées nécessitent des navires au-dessus de la ligne de flottaison et se concentrent sur le nombre de cellules VLS (Vertical Launching System) ; Les aviateurs soutiennent que la projection de puissance provient toujours des groupes aéronavals ; Les officiers de guerre de l'information affirment que la guerre cybernétique et électronique déterminera la victoire avant même qu'un coup de feu ne soit tiré. Les efforts de Zumwalt pour restaurer le moral ont fonctionné, mais brièvement. Au fil du temps, la culture de leadership de la marine est passée du commandement à la gestion, du combat à l'organisation du travail. L'institution qu'il a tenté d'humaniser est désormais dominée par ce que l'on pourrait appeler la classe managériale : des officiers qui maîtrisent les processus, la prévention des risques et PowerPoint. Ils gèrent des programmes, pas des marins. Ils optimisent des feuilles de calcul tandis que la flotte s'atrophie. Lorsque les programmes échouent, aucun amiral ne perd son étoile. Lorsque les navires ou les avions arrivent dans un état inutilisable, aucun responsable de programme n'est renvoyé. Le système se protège en diffusant les responsabilités et en récompensant ceux qui maîtrisent le processus, et non ceux qui obtiennent des résultats. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) mercredi à 08:08 Share Posté(e) mercredi à 08:08 Il y a 10 heures, Wallaby a dit : https://centristlibertarianpatriot.substack.com/p/the-navys-kuhnian-crisis (13 octobre 2025) La marine qui autrefois transformait les crises en innovations peine aujourd'hui à fournir les navires, les armes et les systèmes qu'elle promet. Les programmes accusent régulièrement des retards, dépassent les budgets et sont sous-performants. Le même service qui disposait autrefois de la flotte la plus agile au monde est devenu un cas d'école en matière de paralysie bureaucratique. Les anomalies sont omniprésentes : Des Littoral Combat Ships mis hors service avant même d'avoir été déployés — une expérience de modularité à 30 milliards de dollars qui n'a pas survécu au contact avec la réalité ; Des destroyers retardés de plusieurs années — la classe Zumwalt, conçue comme révolutionnaire, s'est avérée dysfonctionnelle ; Un avion de combat qui attend toujours un moteur qui fonctionne — le F-35C, symbole du dysfonctionnement des acquisitions conjointes ; et Des chantiers navals incapables de construire ou de réparer dans les délais — une base industrielle de défense en déclin contrôlé (ou en chute libre, selon votre point de vue). Il ne s'agit pas d'échecs isolés. Ce sont les symptômes d'un paradigme qui ne fonctionne plus. Les hypothèses opérationnelles de la marine – sur la conception des navires, le développement technologique, l'organisation en temps de guerre – sont contredites par la réalité et mises en évidence dans un nombre infini de rapports du GAO (Government Accountability Office), du CBO (Congressional Budget Office) et du CRS (Congressional Research Service). Pourtant, l'institution s'y accroche, car reconnaître l'échec du paradigme reviendrait à admettre que l'ensemble du cadre de réflexion naval doit être repensé. Kuhn a averti que les institutions en crise réagissent souvent non pas par l'innovation, mais par une rigidité défensive. Elles redoublent d'efforts pour appliquer les anciennes méthodes. Elles rejettent la faute sur des facteurs externes. Elles célèbrent la tradition comme substitut à l'adaptation. Mais il existe un problème plus profond. La marine n'est plus un service unique avec un paradigme unifié, mais une confédération de tribus, chacune défendant son propre domaine sous la houlette de barons de la guerre rivaux. Les communautés de guerre traditionnelles de la marine (guerre de surface (SWO), guerre sous-marine (SUB), aviation (AVIATOR) et, de plus en plus, guerre de l'information et opérations spéciales) sont passées de spécialisations à des fiefs. Chaque communauté : Contrôle ses propres parcours professionnels et ses propres filières de promotion, Se bat pour obtenir sa part du budget et de la structure des forces, Développe sa propre doctrine, souvent de manière isolée, Définit la « guerre navale » en fonction des capacités de sa plate-forme. Cette fragmentation n'est pas nouvelle, mais elle s'est intensifiée à mesure que les ressources se raréfient et que le paradigme s'affaiblit. Selon Kuhn, lorsqu'un paradigme dominant s'effondre, des écoles de pensée concurrentes émergent, chacune prétendant détenir la solution. Les barons de la guerre de la marine sont à la tête de ces écoles concurrentes : Les sous-mariniers affirment que la domination sous-marine est l'avenir : furtive, survivante, décisive ; Les guerriers de surface insistent sur le fait que la présence et les opérations distribuées nécessitent des navires au-dessus de la ligne de flottaison et se concentrent sur le nombre de cellules VLS (Vertical Launching System) ; Les aviateurs soutiennent que la projection de puissance provient toujours des groupes aéronavals ; Les officiers de guerre de l'information affirment que la guerre cybernétique et électronique déterminera la victoire avant même qu'un coup de feu ne soit tiré. Les efforts de Zumwalt pour restaurer le moral ont fonctionné, mais brièvement. Au fil du temps, la culture de leadership de la marine est passée du commandement à la gestion, du combat à l'organisation du travail. L'institution qu'il a tenté d'humaniser est désormais dominée par ce que l'on pourrait appeler la classe managériale : des officiers qui maîtrisent les processus, la prévention des risques et PowerPoint. Ils gèrent des programmes, pas des marins. Ils optimisent des feuilles de calcul tandis que la flotte s'atrophie. Lorsque les programmes échouent, aucun amiral ne perd son étoile. Lorsque les navires ou les avions arrivent dans un état inutilisable, aucun responsable de programme n'est renvoyé. Le système se protège en diffusant les responsabilités et en récompensant ceux qui maîtrisent le processus, et non ceux qui obtiennent des résultats. … Eh bien, si ce texte n'est pas un pavé dans la mare de la Navy c'est a ne plus rien y comprendre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) mercredi à 08:44 Share Posté(e) mercredi à 08:44 C'est oublier aussi les Marines qui à mon époque considéraient l'interopérabilité avec l'US Navy comme simplement lui fournir à bord des amphibies le nombre de prises électriques nécessaires au fonctionnement de SON système de combat Les erreurs du passé se paient cash. exemple entre le système automatisé de l'USAF qui a conduit au Strida et celui de l'US Navy qui a conduit au SENIT, les deux étant incompatibles et nécessitant un tampon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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