C’est un message populaire. rendbo Posté(e) le 19 janvier 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 janvier 2021 Il y a 7 heures, B52 a dit : Bientôt Adolf Erdogan devra vendre les pierres précieuses du palais de Topkapi pour renflouer les caisses d'un pays qu'il aura largement contribué à appauvrir. Sérieux arrête ce genre de surnom... 1 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 19 janvier 2021 Share Posté(e) le 19 janvier 2021 il y a 56 minutes, rendbo a dit : Sérieux arrête ce genre de surnom... Oui. Reductio ad Hitlerium n'élève pas le débat ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B52 Posté(e) le 19 janvier 2021 Share Posté(e) le 19 janvier 2021 Il y a 1 heure, rendbo a dit : Sérieux arrête ce genre de surnom... il y a 33 minutes, FATac a dit : Oui. Reductio ad Hitlerium n'élève pas le débat ... Noté. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B52 Posté(e) le 21 janvier 2021 Share Posté(e) le 21 janvier 2021 (modifié) Le futur chef de la diplomatie américaine estime que la Turquie n’agit « pas comme un allié » http://www.opex360.com/2021/01/20/le-futur-chef-de-la-diplomatie-americaine-estime-que-la-turquie-nagit-pas-comme-un-allie/ "l’administration Trump a fini par prendre des mesures fortes en réponse à l’acquisition par Ankara de systèmes russes de défense aérienne S-400, incompatibles avec ceux de l’Otan. En 2019, la Turquie a ainsi été exclue du programme Joint Strike Fighter, alors qu’elle avait commandé 100 avions F-35A. Puis, plus récemment, elle est allée plus loin en sanctionnant la SSB, l’agence du ministère turc de la Défense chargée des contrats d’armements, en lui interdisant toute licence d’exportation de composants militaires d’origine américaine." ... "le successeur désigné de M. Pompeo à la tête de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a été très clair : « L’idée selon laquelle un de nos partenaires stratégiques – ou considéré comme tel – pourrait s’aligner sur l’un de nos plus importants concurrents stratégiques n’est pas acceptable [la Russie, ndlr] », a estimé M. Blinken" ... "pour M. Blinken, « la Turquie est un allié qui, à bien des égards… n’agit pas comme un allié. Et c’est un défi très important pour nous. » Et d’insister : « Nous sommes très lucides à ce sujet." Modifié le 21 janvier 2021 par B52 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 22 janvier 2021 Share Posté(e) le 22 janvier 2021 L'attitude des Etats-Unis vis-à-vis de la Turquie c'est clairement pour moi une des grosses inconnues de l'administration Biden. Au départ j'ai plutôt tendance à penser que les USA vont ménager la Turquie et ses ambitions régionales en échange de sa complicité dans les manœuvres américaines au Moyen-Orient (Turquie, Syrie...). Maintenant, je me trompe peut-être... voire sûrement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 22 janvier 2021 Share Posté(e) le 22 janvier 2021 il y a 3 minutes, Kiriyama a dit : L'attitude des Etats-Unis vis-à-vis de la Turquie c'est clairement pour moi une des grosses inconnues de l'administration Biden. Au départ j'ai plutôt tendance à penser que les USA vont ménager la Turquie et ses ambitions régionales en échange de sa complicité dans les manœuvres américaines au Moyen-Orient (Turquie, Syrie...). Maintenant, je me trompe peut-être... voire sûrement. Mais est-ce que les États-Unis ont besoin de la complicité turque ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 22 janvier 2021 Share Posté(e) le 22 janvier 2021 Bah, avoir un allié dans la place et qui a de solides réseaux, c'est toujours utile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 22 janvier 2021 Share Posté(e) le 22 janvier 2021 Surtout que l'enjeu n'est pas le même pour les EU que pour l'Europe et les 1er peuvent laisser les mains libres au Sultan tant qu'il ne dépasse pas la ligne rouge des intérêts stratégique américain ; ici le rapprochement avec Moscou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 22 janvier 2021 Share Posté(e) le 22 janvier 2021 il y a 4 minutes, Kiriyama a dit : Bah, avoir un allié dans la place et qui a de solides réseaux, c'est toujours utile. Solides, faut voir. A moins que Washington ne se tourne de nouveau vers les Kurdes, l'intérêt d'avoir des copains au nord de la Syrie est très limité pour Biden. Et si Ankara se voit sommée de revenir au bercail et d'abandonner Moscou, il faudra aligner quelque chose en retour. Soit prendre le risque de fâcher les Grecs et éventuellement l'opinion publique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 23 janvier 2021 Share Posté(e) le 23 janvier 2021 [HS partiel] Je ne parviens pas à prendre les ambitions «impériale » russes au sérieux. [je soupçonne la génération au pouvoir aux États-Unis d’avoir des obsessions héritées de la guerre froide ou/et de nous faire prendre des vessies pour des lanternes] Mais je dois admettre à regarder une carte, qu’un axe d’alliance plus ou moins resserrées descendant potentiellement depuis la Russie jusqu’en Inde via la Turquie serait spectaculaire. Avec, pour la Russie, non pas une stratégie impériale, mais une politique visant à avoir une capacité d'influence et de nuisance lui permettant de négocier et de rester au centre du monde alors que l’essor chinois pourrait la marginaliser: cette stratégie «profonde » russe étant donc davantage dirigée contre la Chine. Si l’on regarde une carte avec l’oeil américain, il y aurait sans doute beaucoup à négocier avec les russes pour desserrer des menaces Chinoises, pays qui a l’avantage d’ouvrir à la fois sur l’Asie, l’océanie et le proche europe , lequel ouvre à son tour la porte terrestre de l’Europe, de la péninsule arabique et de l’Afrique: Et là, la Turquie (et l’Iran !), placée comme elle est, a des choses à négocier. Mais la Chine a t elle des ambitions impériales ? Si ses visées sont «simplement » économiques, il n’y a pas besoin de cet attirail géostratégique terrestre, mais juste de garder les mers ouvertes. L’Europe dans tout ça ? C’est un énorme marché mais un concurrent géostratégique de personne, arrimée aux Etats-Unis ce qui sécurise la façade Est. 1ere option : une Europe qui voudrait éviter d’être progressivement poussée aux marges du monde «reprendrait » l’Afrique et tenterait de saisir ce même axe descendant vers l’Inde que la Russie. Nos rivaux «profonds » seraient donc Russes. 2eme option : imaginons maintenant partager nos intérêts avec la Russie ? Les américains ne sont pas bien, coincés sur les mers. On peut négocier Sinon, on reste les idiots utiles. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 23 janvier 2021 Share Posté(e) le 23 janvier 2021 @Hirondelle Je pense quand même que la Russie est limitée par ses capacités financières, pas extraordinaires. Ca n'aide pas à se bâtir un "empire", sans compter qu'il y a encore plusieurs marrons sur le feu : Syrie, Libye, Ukraine, maintenant en Arménie, toujours un regard sur l'Asie... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 23 janvier 2021 Share Posté(e) le 23 janvier 2021 Bien d’accord Kiri, c’est pour ça notamment que je ne crois pas à une ambition impériale en dehors de l’aire actuelle. Mais la Russie est un pays continentS qui ne peut me semble-t-il n'être animé que par l’ambition de garder une position originale, sans s’aligner sur les blocs américains, chinois et dans une moindre mesure européen. Cela nécessite de «peser » pour ne pas finir comme la Corée du Nord. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B52 Posté(e) le 25 janvier 2021 Share Posté(e) le 25 janvier 2021 Le 23/01/2021 à 12:27, Hirondelle a dit : Bien d’accord Kiri, c’est pour ça notamment que je ne crois pas à une ambition impériale en dehors de l’aire actuelle. Mais la Russie est un pays continentS qui ne peut me semble-t-il n'être animé que par l’ambition de garder une position originale, sans s’aligner sur les blocs américains, chinois et dans une moindre mesure européen. Cela nécessite de «peser » pour ne pas finir comme la Corée du Nord. Pour ces bonnes raisons, une entente des européens avec les russes est faisable et souhaitable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 25 janvier 2021 Share Posté(e) le 25 janvier 2021 Il y a 2 heures, B52 a dit : Pour ces bonnes raisons, une entente des européens avec les russes est faisable et souhaitable. Je ne sais pas : nos alliés sont dans l’UE, et à l’EST la pilule (alliance +\- avec le Russie) serait peut-être dure à avaler. Quant à l’autre scénario, péter ds le bide de la Russie, ça pourrait pousser les mêmes encore plus ds les bras des USA. Bref, c’est complètement HS !) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B52 Posté(e) le 25 janvier 2021 Share Posté(e) le 25 janvier 2021 il y a 55 minutes, Hirondelle a dit : Je ne sais pas : nos alliés sont dans l’UE, et à l’EST la pilule (alliance +\- avec le Russie) serait peut-être dure à avaler. Quant à l’autre scénario, péter ds le bide de la Russie, ça pourrait pousser les mêmes encore plus ds les bras des USA. Bref, c’est complètement HS !) Turquie et Russie, on n'est pas complètement HS. Je ne pense pas que la Russie veuillent envahir l'europe depuis 30 ans (et le reste). Ils veulent pouvoir se défendre, défendre leur mode de vie et le montrer. Bref quoi de différent par rapport à nous? D'où un vraie intérêt non pas à nous marier, mais à bien coopérer. Se défier, se regarder en chien de faïence, faire des belles déclarations sur la politique intérieure russe (on a eu nos gilets jaunes hein, donc ne donnons pas de leçons) et se coucher quand ils menacent de ferme le robinet du gaz, c'est de la pipe. Devenons adultes, coopérons avec eux franchement mais lucidement, et merde aux amerloques si ca ne leur plait plus. De toute manière ces derniers nous ferons cocus un jour ou l'autre. Leur centre d'intérets est désormais asiatique, point final. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 30 janvier 2021 Share Posté(e) le 30 janvier 2021 Un peu d'humour 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 3 février 2021 Share Posté(e) le 3 février 2021 Turquie : Erdogan dit qu'il ne laissera pas les manifestations gagner de l'ampleur 03/02/2021 ISTANBUL (Reuters) - "Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré mercredi qu'il ne permettrait pas que les manifestations qui se succèdent depuis un mois dans l'université de Bogazici à Istanbul se transforment en un mouvement de protestation anti-gouvernemental similaire à celui de 2013, qualifiant également les manifestants de "terroristes"." https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2A329U/turquie-erdogan-dit-qu-il-ne-laissera-pas-les-manifestations-gagner-de-l-ampleur.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 3 février 2021 Share Posté(e) le 3 février 2021 http://www.opex360.com/2021/02/03/le-royaume-uni-aurait-propose-a-la-turquie-une-aide-technique-pour-construire-un-porte-avions/ Tant au niveau de l’Otan que de l’Union européenne, tout le monde ne partage pas la position affichée par la France et la Grèce au sujet des actions turques en Méditerranée orientale, voire des provocations d’Ankara. Ainsi, en décembre, malgré la détermination du président du Conseil européen, Charles Michel, et du Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, l’Union européenne a décrété des sanctions « cosmétiques » à l’égard de la Turquie, [..] Selon le compte-rendu de cette rencontre fait par le ministère allemand de la Défense, Mme Kramp Karrenbauer a souligné que « le dialogue et le compromis entre les deux alliés de l’Otan que sont l’Allemagne et la Turquie sont essentiels pour l’Alliance », les deux pays ayant « la stabilité du flanc sud-est » de l’Otan comme intérêt commun. Et d’ajouter : « Ankara est un partenaire fiable et proche qui apporte contribution substantielle à la sécurité européenne », en citant le Kosovo et l’Afghanistan. Quant à la Méditerranée orientale, elle affirmé qu’une « nouvelle escalade devait être évitée. » [...] Et d’ajouter : « Dans le cadre fixé par le président [Erdogan] et la chancelière allemande, il va être possible dans un futur proche de mener certains travaux plus constructifs, plus positifs et plus productifs. » Des travaux plus « constructifs et productifs », il en est question avec… le Royaume-Uni, qui a signé un accord commercial avec la Turquie le 29 décembre dernier, [...] la Turquie aurait sollicité le Royaume-Uni pour lui acheter un porte-avions de classe « Queen Elizabeth », voire, faute de mieux, un navire de la classe « Invicible ». S’il a refusé de répondre favorablement à cette requête, le gouvernement britannique aurait en revanche proposé à la partie turque un soutien technique pour construire un tel bâtiment. http://www.opex360.com/2021/02/03/otan-les-etats-unis-parlent-detablir-des-relations-constructives-avec-la-turquie/ Bien qu’il a souvent été avancé que l’ex-président Donald Trump, avait une attitude conciliante à l’égard de la Turquie, son administration a toutefois pris des mesures qui n’ont pas manqué de fâcher Ankara [...] Maintenant que, depuis l’investiture de Joe Biden à la Maison Blanche, une nouvelle administration se met progressivement en place à Washington, quelles seront les relations entre les États-Unis et la Turquie? Un début de réponse a sans doute été donné à l’occasion d’un échange téléphonique entre Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de M. Biden, et Ibrahim Kalin, le porte-parole du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Et les comptes-rendus qui en ont été faits à Ankara et à Washington disent peu ou prou la même chose. Ainsi, selon la partie turque, MM. Sullivan et Kalin ont exprimé « la volonté d’établir des relations fortes, durables et constructives entre les deux pays dans la période qui s’ouvre. » Et ils auraient également « souligné la nécessité d’adopter une nouvelle approche pour régler les désaccords », notamment sur l’affaire des systèmes S-400 et le soutien américain aux YPG, les milices kurdes syriennes, considérées comme terroristes à Ankara, en raison de leur proximité avec le Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK]. La référence aux YPG est absente du communiqué de la Maison Blanche rapportant ce premier contact entre la nouvelle administration américaine et la présidence turque. En revanche, il confirme que M. Sullivan a souligné le « désir » de Washington « d’établir des relations constructives entre les États-Unis et la Turquie, d’élargir les domaines de coopération et de gérer efficacement les désaccords ». Et le texte ajoute par ailleurs que M. Sullivan a également fait part de l’intention de Washington de « renforcer la sécurité transatlantique par le biais de l’Otan », tout en se disant « préoccupé par l’acquisition par le Turquie du système de missiles sol-air russe S-400, ce qui compromet la cohésion et l’efficacité de l’Alliance. » En outre, il a souligné « l’engagement de l’administration Biden à soutenir les institutions démocratiques et l’état de droit. » Pour résumer, MM. Sullivan et Kalin sont donc convenus d’établir une relation plus constructive entre les États-Unis et la Turquie, en réglant « plus efficacement » leurs désaccords via une « nouvelle approche ». Cela se traduira-t-il par la fin, ou du moins un allègement, des sanctions décidées par l’administration Trump? [...] 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 3 février 2021 Share Posté(e) le 3 février 2021 à l’instant, gustave a dit : http://www.opex360.com/2021/02/03/le-royaume-uni-aurait-propose-a-la-turquie-une-aide-technique-pour-construire-un-porte-avions/ Tant au niveau de l’Otan que de l’Union européenne, tout le monde ne partage pas la position affichée par la France et la Grèce au sujet des actions turques en Méditerranée orientale, voire des provocations d’Ankara. Ainsi, en décembre, malgré la détermination du président du Conseil européen, Charles Michel, et du Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, l’Union européenne a décrété des sanctions « cosmétiques » à l’égard de la Turquie, [..] Selon le compte-rendu de cette rencontre fait par le ministère allemand de la Défense, Mme Kramp Karrenbauer a souligné que « le dialogue et le compromis entre les deux alliés de l’Otan que sont l’Allemagne et la Turquie sont essentiels pour l’Alliance », les deux pays ayant « la stabilité du flanc sud-est » de l’Otan comme intérêt commun. Et d’ajouter : « Ankara est un partenaire fiable et proche qui apporte contribution substantielle à la sécurité européenne », en citant le Kosovo et l’Afghanistan. Quant à la Méditerranée orientale, elle affirmé qu’une « nouvelle escalade devait être évitée. » [...] Et d’ajouter : « Dans le cadre fixé par le président [Erdogan] et la chancelière allemande, il va être possible dans un futur proche de mener certains travaux plus constructifs, plus positifs et plus productifs. » Des travaux plus « constructifs et productifs », il en est question avec… le Royaume-Uni, qui a signé un accord commercial avec la Turquie le 29 décembre dernier, [...] la Turquie aurait sollicité le Royaume-Uni pour lui acheter un porte-avions de classe « Queen Elizabeth », voire, faute de mieux, un navire de la classe « Invicible ». S’il a refusé de répondre favorablement à cette requête, le gouvernement britannique aurait en revanche proposé à la partie turque un soutien technique pour construire un tel bâtiment. http://www.opex360.com/2021/02/03/otan-les-etats-unis-parlent-detablir-des-relations-constructives-avec-la-turquie/ Bien qu’il a souvent été avancé que l’ex-président Donald Trump, avait une attitude conciliante à l’égard de la Turquie, son administration a toutefois pris des mesures qui n’ont pas manqué de fâcher Ankara [...] Maintenant que, depuis l’investiture de Joe Biden à la Maison Blanche, une nouvelle administration se met progressivement en place à Washington, quelles seront les relations entre les États-Unis et la Turquie? Un début de réponse a sans doute été donné à l’occasion d’un échange téléphonique entre Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de M. Biden, et Ibrahim Kalin, le porte-parole du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Et les comptes-rendus qui en ont été faits à Ankara et à Washington disent peu ou prou la même chose. Ainsi, selon la partie turque, MM. Sullivan et Kalin ont exprimé « la volonté d’établir des relations fortes, durables et constructives entre les deux pays dans la période qui s’ouvre. » Et ils auraient également « souligné la nécessité d’adopter une nouvelle approche pour régler les désaccords », notamment sur l’affaire des systèmes S-400 et le soutien américain aux YPG, les milices kurdes syriennes, considérées comme terroristes à Ankara, en raison de leur proximité avec le Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK]. La référence aux YPG est absente du communiqué de la Maison Blanche rapportant ce premier contact entre la nouvelle administration américaine et la présidence turque. En revanche, il confirme que M. Sullivan a souligné le « désir » de Washington « d’établir des relations constructives entre les États-Unis et la Turquie, d’élargir les domaines de coopération et de gérer efficacement les désaccords ». Et le texte ajoute par ailleurs que M. Sullivan a également fait part de l’intention de Washington de « renforcer la sécurité transatlantique par le biais de l’Otan », tout en se disant « préoccupé par l’acquisition par le Turquie du système de missiles sol-air russe S-400, ce qui compromet la cohésion et l’efficacité de l’Alliance. » En outre, il a souligné « l’engagement de l’administration Biden à soutenir les institutions démocratiques et l’état de droit. » Pour résumer, MM. Sullivan et Kalin sont donc convenus d’établir une relation plus constructive entre les États-Unis et la Turquie, en réglant « plus efficacement » leurs désaccords via une « nouvelle approche ». Cela se traduira-t-il par la fin, ou du moins un allègement, des sanctions décidées par l’administration Trump? [...] En bref, on est d'accord sur rien mais on discute poliment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 4 février 2021 Share Posté(e) le 4 février 2021 Bien loin du durcissement que beaucoup annonçaient en tout cas, même si il est encore tôt pour juger. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 4 février 2021 Share Posté(e) le 4 février 2021 (modifié) Beaucoup trop tôt oui. Il y a un changement d’administration US, ce n’est pas déconnant de tenter de renouer le dialogue pour les nouveaux arrivants. Comme par contre ça m’étonnerait qu’Erdogan bouge ses positions, ça risque de se re-tendre dans quelques mois... Modifié le 4 février 2021 par Teenytoon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 6 février 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février 2021 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/en-turquie-la-mainmise-du-pouvoir-sur-les-universites_4232215.html (12 janvier 2021) Cette université, c'est Bogazici, l'université du Bosphore. Un établissement de prestige situé dans l'un des quartiers les plus riches d'Istanbul, sur la rive européenne. On l'appelle parfois "la Harvard de Turquie". Tous les cours sont donnés en anglais, ses étudiants sont la future élite intellectuelle du pays. Le 1er janvier, un nouveau recteur a été nommé. Pour la première fois depuis 40 ans, il n'est pas issu des rangs des enseignants : Melih Bulu a été nommé par décret présidentiel, sans élection ni consultation. Et c'est l'étincelle. Jusqu'ici, l'université du Bosphore avait été épargnée par ce que le chef de l'Etat appelle une "réforme totale de l’enseignement", autrement dit une mise sous tutelle. Après le coup d'Etat manqué de 2016, Recep Tayyip Erdogan s'est en effet arrogé le droit de placer la personne de son choix à la tête des universités publiques et privées. Progressivement, méthodiquement, une vingtaine de proches du parti au pouvoir ont été parachutés à des postes-clés pour faire taire les voix critiques. En l'espèce non seulement le nouveau recteur de Bogazici est un membre influent de l’AKP, le parti du président (il a même essayé de se faire élire député), mais en plus certains membres de l'opposition l'accusent d'avoir plagié son doctorat - en gros, de ne pas être au niveau. Depuis le début de la semaine étudiants et enseignants de l'université du Bosphore manifestent, publient des tribunes, lancent des pétitions pour dénoncer une violation des valeurs démocratiques de l'université. Ils sont allés diffuser des morceaux du groupe Metallica sous les fenêtres du recteur, notamment la chanson Master of puppets ("Maître des marionnettes"). La réponse des autorités a été brutale. Depuis mardi 5 janvier, il y a eu au moins 36 arrestations. Des policiers équipés de fusils d'assaut ont effectué des descentes au petit matin dans différents quartiers d'Istanbul pour aller chercher chez eux des étudiants. Le dirigeant d'un parti ultranationaliste, partenaire politique du chef de l'Etat, a demandé à "écraser" ce mouvement, qualifié de "complot visant à provoquer un soulèvement". Il faut dire que le pouvoir n'aime pas beaucoup l'université du Bosphore, bastion d'une forte communauté d'étudiants de gauche. Il y a deux ans, des jeunes avaient été arrêtées pour avoir manifesté contre l'intervention militaire turque en Syrie. Recep Tayyip Erdogan les avait publiquement qualifiés de "jeunesse communiste et terroriste". https://www.dw.com/en/opinion-erdogan-fears-turkeys-generation-z/a-56477232 (5 février 2021) Diverses enquêtes montrent que la génération Z de Turquie a peu de sympathie pour Erdogan et ses idées. Selon un sondage réalisé l'année dernière par l'institut Gezici Arastırma Merkezi, 76,4 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles considéraient l'État de droit et la démocratie comme des priorités absolues pour la Turquie. Seulement 15,7% des électeurs de la génération Z disent qu'ils prient régulièrement - une mauvaise nouvelle pour Erdogan, qui vise à rendre la Turquie plus pieuse. En outre, un sondage MetroPoll a révélé que 55 % des partisans de l'AKP étaient favorables à ce que les recteurs d'université soient élus démocratiquement plutôt que nommés par le président. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 février 2021 Share Posté(e) le 7 février 2021 (modifié) Il y a 12 heures, Pierre_F a dit : The Greek City Times and Protothema newspapers reported that 4 Turkish CN-235 spy planes flew 31 times over Greek airspace, while 4 French Rafale fighter planes were participating in the military exercises in the Aegean Sea. De ce que je crois comprendre, il s’agit des P235 M «meltem II ». Les Turcs en ont 6. http://globalmilitaryreview.blogspot.com/2013/12/turkish-cn-235-meltem-ii-maritime.html?m=0 En train d’arriver, 6 autres appareils basés sur l’ATR 72 «meltem III » http://psk.blog.24heures.ch/archive/2020/04/30/le-premier-atr-72-600-tmpa-remis-a-la-turquie -869136.html 1 Magnetic anomaly detector antenna 2 ESM antenna 3 Radar warning and laser warning antennas 4 Aft looking countermeasure dispenser or unknown antenna 5 Countermeasure dispenser 6 Radar 7 Torpedoes 8 FLIR Les Turcs disposent aussi de 4 Boeing 737 Peace Eagle, nom local du Wedgetail, et montent aussi des systèmes de guerre électronique sur leurs fameux drones. C’est beaucoup plus court côté grecs, qui, après avoir retiré du service leurs 6 P3B Orion en ont remis 4 en service et complètent une profonde modernisation qui doit être achevée en 2023. https://www.navalanalyses.com/2018/05/greek-maritime-patrol-aircraft-past.html?m=1 Ils disposent également de 2 C130 H EW/Sigint et 4 Embraer E-99 (Erieye sur le dos). J’ai trouvé mention de Bombardier CL35 ISR sans plus de détails. Modifié le 7 février 2021 par Hirondelle 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Benoitleg Posté(e) le 8 février 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 février 2021 (modifié) Gilles kepel analyse la recomposition du Moyen Orient et les luttes de leadership qu'elle entraîne entre la Turquie, l'Arabie Saoudite, l'Iran, etc.. (voir JOURNAL de 8/9 heures, 8 février 2021, France Inter) A propos des relations de la Turquie et de la France, Kepel explique l'instrumentalisation par R. Erdogan de la position française pour affirmer son leadership sur le monde musulman et les raisons profondes de son action.. Erdogan démonte l'héritage d'Ataturk issu de la laicité à la française et de Voltaire, ses conceptions politico-religieuses ne tolérant pas cet état de fait. Un tiers des termes turcs pour désigner le principe de laicité sont issus de la langue française. Et à titre d'exemple, les musées turques possède un exemplaire original du Contrat social, acquis sur ordre d'Ataturk et signé de sa main. Ce constat permet d'éclairer ses interactions avec E. Macron, figure idéale de culture classique matinée d'intellectualisme "A la française" pour projeter cet affrontement. Et G. Kepel égratigne au passage la haute fonction publique française, incapable de faire traduire en arabe les discours présidentiels français sur le sujet, ou de les traduire correctement quand celà arrive (rarement...,) laissant libre cours aux pires interprétations de ses adversaires. Tout cela et encore beaucoup d'autres choses ici : Le prophète et la pandémie, Gilles Kepel http://www.gallimard.fr/Media/Gallimard/Entretien-ecrit/Entretien-Gilles-Kepel.-Le-prophete-et-la-pandemie Modifié le 8 février 2021 par Benoitleg 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saladin Posté(e) le 9 février 2021 Share Posté(e) le 9 février 2021 https://www.capital.fr/economie-politique/missiles-la-turquie-pourrait-renoncer-a-utiliser-le-s-400-de-la-russie-1393507 Après avoir acheté le système de missiles S-400 à la Russie, la Turquie serait prête à ne pas l'utiliser, indique le ministre turc de la Défense dans une interview. "Nous sommes ouverts à une négociation sur un modèle semblable à celui en vigueur pour les S-300 présents sur l'île de Crète, en Grèce", a affirmé Hulusi Akar dans un entretien avec le journal Hurriyet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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