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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force

Messages recommandés

il y a 2 minutes, CANDIDE a dit :

Peu réaliste sans doute, ce plan B d'achat de 12 Suffren est soutenu par l'ancien premier ministre Malcom Turnbull, celui qui a signé pour la classe Attack.

AUKUS n'était pas non plus réaliste et pourtant ...

Bref compte tenu de la catastrophe en cour le problème n'est pas si c'est réaliste ou pas mais plutôt qu'est-ce qui est le moins irréaliste ?

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Il y a 6 heures, herciv a dit :

L'article cité par opex360. Je ne cite que la partie sur les Suffren. En gros le reste de l'article est lié à l'incapacité des UK et des US à fournir des soum à l'Australie et donc le besoin d'ouvrir les yeux rapidement. Cette partie raconte que le SUFFREN est compatible AUKUS.

https://warontherocks.com/2025/03/when-it-comes-to-submarines-australia-is-going-to-be-left-high-and-dry/

Ce que l'Australie devrait faire ensuite

En résumé, l'Australie semble se tenir sur un précipice. Ses alliés les plus proches vont probablement ne pas honorer leurs engagements en fournissant à l'Australie des sous-marins et les moyens de construire davantage. Et les sous-marins de la classe Collins seront en dessous de la masse critique d'ici 2042 et hors service d'ici 2048. Une solution alternative réside dans le sous-marin français de la classe Suffren, qui présente une option plus pratique et plus rentable pour les besoins navals de l'Australie.

La classe Suffren est une conception mature et testée, déjà en service avec la marine française. Cette classe de sous-marins offre une alternative à moindre risque par rapport au SSN-AUKUS non testé, fournissant une base solide à partir de laquelle l'Australie peut construire et évoluer sa capacité sous-marine. Notamment, la classe Suffren présente des caractéristiques telles que la propulsion électrique et une surface de contrôle arrière de configuration X, améliorant la furtivité et la maniabilité. Ces caractéristiques sont particulièrement avantageuses dans les eaux peu profondes et confinées au nord de l'Australie, où une maniabilité accrue est cruciale.

En outre, la classe Suffren est optimisée pour la guerre anti-sous-marine et la collecte de renseignements, équipée d'une capacité de 24 torpilles ou missiles. Bien qu'il ne corresponde peut-être pas aux classes Virginia ou SSN-AUKUS en termes de charge d'arme ou d'endurance, la classe Suffren répond aux exigences essentielles de la stratégie de défense australienne à un coût nettement plus faible. Non seulement le sous-marin de classe Suffren est moins cher à construire, mais il nécessite également un équipage plus petit, réduisant ainsi les dépenses d'exploitation à long terme.

L'un des avantages critiques de la classe Suffren est son utilisation de combustible à faible teneur en uranium enrichi, ce qui nécessite un ravitaillement tous les 10 ans. Cette approche s'inscrit non seulement dans les normes de non-prolifération, mais simplifie également les problèmes logistiques et de sécurité liés à la manipulation et au transport de l'uranium hautement enrichi. La capacité d'installer le réacteur au début du processus de construction sans combustible et de le combustible plus tard réduit considérablement la complexité et améliore la sécurité pendant la phase de construction du sous-marin.

Financièrement, un sous-marin de classe Suffren coûte nettement moins cher que ses homologues britanniques et américains. Ce rapport coût-efficacité s'accompagne d'un cadre budgétaire plus prévisible, car le Suffren aurait un prix ferme, évitant les incertitudes des engagements financiers à durée indéterminée liés aux sous-marins de Virginie et de SSN-AUKUS.

Sur le plan stratégique, l'adoption de la classe Suffren ne nécessite pas de restructuration du cadre AUKUS plus large. L'Australie peut maintenir ses engagements dans le cadre d'AUKUS, en mettant l'accent sur le renforcement de la coopération industrielle, de la formation et de la maintenance avec les États-Unis et le Royaume-Uni, tout en mettant en place un centre de réparation qui soutient les sous-marins alliés.

L'Australie devrait commencer d'urgence des préparatifs pour construire le premier lot de sous-marins de Suffren conjointement avec la France, en transition vers une construction australienne avec des améliorations de la conception locale. Cette approche permet non seulement d'assurer la livraison en temps voulu et la pertinence technologique, mais aussi de disposer d'une capacité souveraine pour la conception et l'entretien des sous-marins. En pivotant vers la classe Suffren, l'Australie s'assurera une force sous-marine durable et opérationnelle à la fois abordable et capable de répondre aux exigences stratégiques de la région indo-pacifique. Ce changement donne également aux États-Unis un moyen facile de sortir d'une situation difficile. Atténuer la charge qui pèse sur les États-Unis pour qu'ils s'acquittent des engagements de livraison sous-marin susceptibles de dégrader leurs capacités navales renforcera l'alliance globale. L'incapacité à faire le changement laissera en effet l'Australie haut et sec, sans une capacité souveraine viable de sous-marins.

Quand Naval Group s'est fait évincer j'avais eu des bruits de couloir indiquant que des hauts placés de NG restaient sur place et continuaient à croire à la possibilité d'un renversement de situation. Je ne sais pas ce qu'ils imaginaient à l'époque ni si l'histoire s'est déroulé selon leurs intuitions. En tout cas avec la campagne anti-française subie et autres joyeusetés je pensais que c'était mort et enterré à 10 000 %.

Mais avec les derniers développements et nouveaux bruits de couloirs j'avoue que je me pose des questions. Compte tenu de la faible culture de l'Australie en matière de réacteur nucléaire, les difficultés techniques et délais pour se mettre au niveau sur la totalités des processus me paraissent énormes.

En revanche il existe des solutions plus réalistes.

NG a déjà envisagé de modifier des Suffren pour y inclure une tranche de lanceurs verticaux. C'est brutal comme opération mais d'une part on a une expérience récente de ce genre de bricolage avec la Perle et le Saphir. NG a peut être l'intention de mettre à profit cette compétence. Et avec l'ampleur des changements militaires en cours en Europe à venir ça pourrait devenir une réalité.

Tout ceci permettrait à NG de fournir à l'Australie quelque chose dans le schéma suivant:

  • 8+ SNA basés sur un Suffren néo que notre marine adopterait par évolution des actuels au fil des Iter. +4 en option.
  • Fabrication en France pour des questions de couts et de délais.
  • Iper des SNA Australien réalisées en France (dont la recharge réacteur)
  • Opérations de maintenance plus légères en Australie
  • Coopération stratégique et opérations conjointes renforcées entre nos sous-marinades dans le pacifique via l'Australie, la Nouvelle Calédonie et dans une moindre mesure Tahiti pour affirmer notre présence. Donc renforcement des passages de Suffren Français en Australie et des Australiens en Nouvelle Calédonie.

La série justifierait la remise en place des outils de production. Je sais que ces outils concernant les Suffren Français ont déjà été éliminés par NG car le dernier est déjà bien avancé. Donc il faudrait les refaire. Mais si le programme se fait la quantité justifiera cette remise en place d'autant que ça pourrait apporter une synergie à l'ajout de tranche supplémentaire pour ceux de notre marine.

Dans l'hypothèse encore hautement fantaisiste où ça prendrait forme, j'espère que les contrats seront cette fois ci blindés d'acomptes et de pénalités en cas de coups de couteaux dans le dos.

La conséquence c'est que comme on ne voudra pas doublonner les installations sur plusieurs sites, Toulon deviendrait un port (pour Iper) de sous marinade nucléaire gigantesque.

Modifié par johnsteed
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Ouais enfin ok ils se réveillent les Australiens, ils n'auront surement pas de SNA via Aukus.

Mais ils sont dans le déni dans tous les cas, ils sont des problemes RH pour leurs Collins et la ils veulent plus de sous marins avec des équipages plus nombreux et des métiers (ingé et techniciens atomiques) qu'ils n'ont pas.

Ils feraient mieux de partir sur 8 SSK ce serait peut etre plus dans leur corde et encore si le RH pause soucis, ils en revendraient 2 sur le marché occasion ...

 

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Si ils virent Aukus, peu importe qu'ils prennent du nuke ou du conventionnel, je vois mal l'Australie être en mesure d'armer plus de 4, peut-être 6 sous-marins maximum.

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il y a 50 minutes, vincenzo a dit :

Ouais enfin ok ils se réveillent les Australiens, ils n'auront surement pas de SNA via Aukus.

Mais ils sont dans le déni dans tous les cas, ils sont des problemes RH pour leurs Collins et la ils veulent plus de sous marins avec des équipages plus nombreux et des métiers (ingé et techniciens atomiques) qu'ils n'ont pas.

Ils feraient mieux de partir sur 8 SSK ce serait peut etre plus dans leur corde et encore si le RH pause soucis, ils en revendraient 2 sur le marché occasion ...

Ça dépend, la Norvège avec 5.5 millions d’habitants ont 6 SSK … soit l’équivalent de 30 SSK pour l’Australie. 

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Il me semble qu'une des origines des problèmes de RH de la sous-marinade de la RAN est à chercher au sein de la classe Collins qui, techniquement et tactiquement, ressemble plus à un repoussoir et une impasse (i.e. plus une cible qu'un chasseur en cas de conflit). J'avais lu que la bascule vers un type moderne était anticipée comme un facteur favorisant le recrutement.

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Le 11/03/2025 à 07:59, Patrick a dit :

"Compatibilité avec les alliés de l'OTAN". Mais compatibilité de quoi? Du système de combat? Heu... il faudrait tout intégrer. Pas certain que les industriels acceptent. Dans le Shortfin Barracuda tout le système de combat était Américain.

Ce qu'il leur faut, c'est un sous-marin avec sas intégré... pour y faire décoller plein d'hélicoptères Tigre

-->   [   ]

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Un autre Plan B peut-être plus réaliste (mais toujours Américain), proposé par Henry Sokolski.
Le monsieur est directeur exécutif du Nonproliferation Policy Education Center de Washington (Briggs était sous-marinier).

https://breakingdefense.com/2025/03/its-time-to-ditch-virginia-subs-for-aukus-and-go-to-plan-b/

Pour résumer:

- Inutile d'espérer les Virginia
- Le Pilier 1 d'AUKUS doit être annulé pour passer directement au Pilier 2 (emerging technologies)
- Maintenir les Collins en service jusqu'à l'arrivée du SSN-AUKUS (et prier pour qu'aucun drame n'arrive)
- Compléter les Collins par une flotte de drones australiens type Ghost Shark XL-AUV (Anduril Australia) et Speartooth (C2 Robotics)

- Les dollars d'AUKUS serviront a soutenir ces producteurs australiens, plutot que les chantiers navals US
- Les SSN UK et US (Submarine Rotational Force-West) qui vont opérer depuis la base de Stirling devraient représenter une dissuasion suffisante

 

Je trouve les drones intéressants sur le papier, et qui plus est fabriqués et concus domestiquement. Ca réduit aussi le problème RH.
Mais je doute que les Collins puissent tenir jusqu'en 2045. Il faudra d'autres soums pour assurer la transition et le maintien des compétences. Et sur un tel calendrier, seuls des SSK sont disponibles, d'occasion ou livrés rapidement sans production domestique. 

 

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Modifié par OysterCultist
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C'est très bien les drones, mais on est pas encore près de se passer de soum avec équipages avant un bon bout de temps. D'autant qu'avoir un machin sous l'eau autonome qui peut partir en vrille sans que tu puisses le voir et potentiellement l'en empêcher, ça va en refroidir plus d'un. 

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Le 12/03/2025 à 12:22, vincenzo a dit :

Ouais enfin ok ils se réveillent les Australiens, ils n'auront surement pas de SNA via Aukus.

Mais ils sont dans le déni dans tous les cas, ils sont des problemes RH pour leurs Collins et la ils veulent plus de sous marins avec des équipages plus nombreux et des métiers (ingé et techniciens atomiques) qu'ils n'ont pas.

Ils feraient mieux de partir sur 8 SSK ce serait peut etre plus dans leur corde et encore si le RH pause soucis, ils en revendraient 2 sur le marché occasion ...

 

Ils sont peut-être dans le déni, et surtout ils sont morts de trouille à l'idée d'annuler Aukus et de déplaire à leur suzerain.

S'ils étaient malins ils annonceraient chercher une solution intérimaire à base de SSK pour remplacer les Collins en attendant les Virginia. Et si Macron était malin, il proposerait une location de longue durée pour 4-5 SSK proches des Orka Néerlandais afin de pouvoir livrer rapidement. Bien entendu, si les Virginia ne devaient pas arriver, la location se transformerait en achat, avec option pour 4-5 autres SSK. 

Modifié par CANDIDE
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il y a 7 minutes, CANDIDE a dit :

Ils sont peut-être dans le déni, et surtout ils sont morts de trouille à l'idée d'annuler Aukus et de déplaire à leur suzerain.

S'ils étaient malins ils annonceraient chercher une solution intérimaire à base de SSK pour remplacer les Collins en attendant les Virginia. Et si Macron était malin, il proposerait une location de longue durée pour 4-5 SSK proches des Orka Néerlandais afin de pouvoir livrer rapidement. Bien entendu, si les Virginia ne devaient pas arriver, la location se transformerait en achat, avec option pour 4-5 autres SSK. 

Et pourquoi pas des Scorpène pour commencer ? En plus, on pourrait mettre les Indiens dans la boucle.

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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Et pourquoi pas des Scorpène pour commencer ? En plus, on pourrait mettre les Indiens dans la boucle.

Oui des scorpene evolved avec batteries lithium ion que l'Inde est sur le point de commander et de fabriquer avec l'aide de Naval Group. Ce serait du gagnant -gagnant -gagnant !

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il y a 3 minutes, CANDIDE a dit :

Oui des scorpene evolved avec batteries lithium ion que l'Inde est sur le point de commander et de fabriquer avec l'aide de Naval Group. Ce serait du gagnant -gagnant -gagnant !

On s'est pas fait remplacer par des allemands ? 

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il y a 8 minutes, clem200 a dit :

On s'est pas fait remplacer par des allemands ? 

HS ici donc je m'en excuse mais les Indiens mènent en parallèle l'achat de 3 scorpènes de plus avec un projet d'achat d'une autre classe de sous marins, pour laquelle les allemands et espagnols compétent.

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Il y a 5 heures, clem200 a dit :

On s'est pas fait remplacer par des allemands ? 

Les allemands viennent de remporter l'appel d'offre pour 6 sous marins disposant d'un AIP (programme P75i). Sinon, je me suis trompé sur le Scorpène. L'inde est sur le point de commander 3 Scorpène supplémentaires mais de la classe Kalvari, en plus des 6 premiers déjà construits (programme P75). Le Scorpène Evolved avec des batteries Lithium-Ion a été commandé par l'Indonésie en 2 exemplaires. 

Modifié par CANDIDE
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Il y a 10 heures, CANDIDE a dit :

Et si Macron était malin, il proposerait une location de longue durée pour 4-5 SSK proches des Orka Néerlandais afin de pouvoir livrer rapidement. Bien entendu, si les Virginia ne devaient pas arriver, la location se transformerait en achat, avec option pour 4-5 autres SSK. 

Ça fait longtemps qu'une solution de transition à été proposée à l'Australie.

En septembre 2022:

Selon le quotidien « Le Figaro », M. Macron en aurait même profité pour proposer de fournir quatre sous-marins à l’Australie. Ceux-ci seraient construits à Cherbourg [et non à Adelaïde, comme cela devait être le cas pour les douze Shortfin Barracuda].

 

Mais sincèrement je pense qu'il préférerais perdre leur sous-marinade que d'acheter français.

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Le 11/03/2025 à 07:22, Patrick a dit :

Aukus a été fait sous biden... Mais Scomo est allé "bosser" (vraiment? S'il est "non executive"?) pour... un ex conseiller de trump à la sécurité nationale.

Les pourparlers de l'accord AUKUS ont commencé 18 mois avant son annonce. C'était sous Trump, pendant 10 mois. La majorité du temps donc. Scott Morrison s'est recyclé dans le privé avec des contacts qu'il a eu pendant ces pourparlers. Pas du tout louche cette histoire... :ph34r:

Citation

 

Avec d’ex-collaborateurs de Donald Trump
Scott Morrison rejoindra notamment comme vice-président le cabinet de conseil stratégique American Global Strategies, fondé par Robert C. O’Brien, ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis sous le mandat de l’ex-président américain Donald Trump. L’Australien intégrera également comme conseiller l’entreprise DYNE – Asset Management, qui se présente comme une société de gestion d’actifs alternatifs axée sur l’investissement dans les technologies de sécurité nationale et qui gravite dans l’environnement d’AUKUS. Dans cette société fondée en Australie et basée aux États-Unis Morrison rejoindra un autre ancien de l’administration Trump : Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA et secrétaire d’État pendant le mandat du milliardaire américain.

Morrison a forgé des liens avec l’administration Trump lors de la négociation et la signature du pacte AUKUS, qu’il a lancées, explique le professeur David Lee, expert en histoire de la politique australienne à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud. Ces emplois proches d’AUKUS, c’est une façon pour lui de rester impliqué dans les politiques qui y sont liées.

 

https://www.ouest-france.fr/monde/australie/lex-premier-ministre-australien-quitte-la-politique-91381ec8-bb80-11ee-b9d9-64e72790227c

Modifié par Surjoueur
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Il y a 8 heures, Ziggy Stardust a dit :

HS ici donc je m'en excuse mais les Indiens mènent en parallèle l'achat de 3 scorpènes de plus avec un projet d'achat d'une autre classe de sous marins, pour laquelle les allemands et espagnols compétent.

...Et on souhaite beaucoup de bon temps aux Allemands auprès des Indiens, de leur vision du temps qui s'écoule, de leurs raisonnements absurdes, de leur bureaucratie, de leur pinaillage, et de leur propension au grattage à tout prix avant de signer un contrat... :laugh:

 

il y a une heure, Surjoueur a dit :

Les pourparlers de l'accord AUKUS ont commencé 18 mois avant son annonce. C'était sous Trump, pendant 10 mois. La majorité du temps donc. Scott Morrison s'est recyclé dans le privé avec des contacts qu'il a eu pendant ces pourparlers. Pas du tout louche cette histoire... :ph34r:

Et l'admin biden n'a pas remis en cause ces discussions. biden a même sorti qu'il "a pensé que les Français étaient au courant". D'ici à ce que ses équipes lui aient menti il n'y a qu'un pas, mais c'est un peu gros quand même.

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Et l'admin biden n'a pas remis en cause ces discussions. biden a même sorti qu'il "a pensé que les Français étaient au courant". D'ici à ce que ses équipes lui aient menti il n'y a qu'un pas, mais c'est un peu gros quand même.

Je ne connais pas le dossier plus que ça. Tout ce que je peux dire c'est que quand on remet les évènements dans le contexte ça sent pas bon, y'a forcément eu du sale à un certain niveau. Pour ce qui est de savoir qui de Trump ou de Biden est responsable j'aurais tendance à dire les deux, l'un a initié le mouvement, l'autre l'a terminé. Je ne pense pas qu'il y'ait beaucoup de clivage aux USA sur l'intérêt géostratégique d'un rapprochement avec l'Australie, surtout si y'a un intérêt économique en vendant des soums au passage. Que ça se fasse au détriment de la France est marginal pour eux, c'est pas leur problème...

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Turnbull est tres réaliste, c'est assez délicieux a écouter :bloblaugh:

 

La suite ici a partir de 28 minutes --> À 33:50 il parle de la France 

Modifié par Titus K
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Face aux critiques de Turnbull, certains commentateurs australiens l'accusent d'avoir "saboté" le contrat Japonais (alors qu'il n'y avait pas de contrat). Un vieil article de 2015 expliquant comment la France a réussi a doubler le Japon qui était pourtant préféré par Tony Abbott, et soutenu en sous-main par les USA:

https://www.reuters.com/article/world/how-france-sank-japans-40-billion-australian-submarine-dream-idUSKCN0XQ1FC/

How France sank Japan's $40 billion Australian submarine dream

In 2014, a blossoming friendship between Australian Prime Minister Tony Abbott and his Japanese counterpart Shinzo Abe looked to have all but sewn up a $40 billion submarine deal. Then French naval contractor DCNS hatched a bold and seemingly hopeless plan to gatecrash the party.

Almost 18 months later, France this week secured a remarkable come-from-behind victory on one of the world's most lucrative defense deals. The result: Tokyo's dream of fast-tracking a revival of its arms export industry is left in disarray.

Interviews with more than a dozen Japanese, French, Australian and German government and industry officials show how a series of missteps by a disparate Japanese group of ministry officials, corporate executives and diplomats badly undermined their bid.

In particular, Japan misread the changing political landscape in Australia as Abbott fell from favor. The Japanese group, which included Mitsubishi Heavy Industries and Kawasaki Heavy Industries also failed to clearly commit to providing skilled shipbuilding jobs in Australia. And Tokyo realized far too late its bid was being outflanked by the Germans and particularly the French, the sources involved in the bid said.

France, on the other hand, mobilized its vast and experienced military-industrial complex and hired a powerful Australian submarine industry insider, Sean Costello, who led it to an unexpected victory.

Japan's loss represents a major setback for Abe's push to develop an arms export industry as part of a more muscular security agenda after decades of pacifism.

"We put our utmost effort into the bid," the head of the Ministry of Defense's procurement agency Hideaki Watanabe said after the result was announced on Tuesday. "We will do a thorough analysis of what impact the result will have on our defense industry."

By the end of 2014, Japan was still comfortably in the driving seat thanks to the relationship between Abe and Abbott, which had begun soon after Abbott's 2013 election and strengthened quickly. Japan and Australia - key allies of the United States - had wanted to cement security ties to counter to China's growing assertiveness in the South China Sea and beyond.

FRENCH OVERTURES

Still, France saw an opportunity to get into the game. In November 2014, DCNS CEO Herve Guillou prevailed on French Defence Minister Jean-Yves Le Drian to visit Australia and start the pitch for France. Le Drian traveled to Albany in the country's remote southwest, where officials had gathered to commemorate the 100 year anniversary of the first sailing of Australian soldiers to fight on France's Western Front during World War One.

The poignant shared history opened the door to discussions about the submarine contract, a source close to the French Ministry of Defense told Reuters.

"The French minister wished to be there for this important event. There, he held talks with his Australian counterpart David Johnston and with ... Abbott," said the source, who along with other officials asked not to be identified because he was not authorized to speak to the media.

FIGHTING FOR JOBS

Soon after, however, Australia's political instability would erode Japan's advantage with the old guard.

In December 2014, Johnston, the Australian defense minister, was forced to resign after disparaging the skills of Australian shipbuilders.

South Australian lawmakers, worried that Abbott had quietly agreed to Japan supplying the new submarines, insisted the government look at options to build them in their state. They pressured the prime minister into holding a competitive tender which DCNS and Germany's ThyssenKrupp Marine Systems quickly joined.

In February 2015, Abbott called his "best friend in Asia", as he had previously described Abe, to tell him about the new bidding process. Abe sympathized and said he would do his best to comply, two sources with knowledge of the conversation said. Yet, convinced the deal was still in the bag, Japan's bidding group dithered.

"Even though we were in the competition we acted as though nothing had changed," said one Japanese government source involved in the bid. "We thought we had already won, so why do anything to rock the boat?"

The Japanese did not attend a conference for the Future Submarines project in March, failing to understand the importance of the crucial lobbying event and leaving the field to their German and French rivals, sources within the Japanese bid said. Japan's belated attempt to engage with potential local suppliers at a follow up event in August 2015 went badly.

Companies complained Tokyo was unwilling to discuss substantive deals. Having only ever sold arms to Japan's military because of a decades-old ban on exports that Abe lifted in 2014, neither Japanese company had any Australian military industrial partners.

And unlike France and Germany which quickly committed to building the submarines in Australia, Japan initially only said it would follow the bidding rules, which required building in Australia as just one of three options.

"The Japanese had been invited in on a handshake deal and were left trying to compete in an international competition having no experience in doing such a thing," an Australian defense industry source said.

By September 2015, Japan's key ally Abbott had been deposed by Malcolm Turnbull, blowing the competition wide open.

LOCAL EXPERTS

Industry officials said all of the sub offerings had some drawbacks, meaning other factors including experience and connections came into play. Crucially, in April 2015, DCNS hired Costello, who had earlier that year lost his job as chief of staff of Australia's Defence Ministry in the wake of Johnston's resignation.

A former navy submariner who had also been the general manager for strategy at state-run Australian submarine firm ASC, Costello was ideally placed to lead a bid.

Had the Japanese called first, Costello would have likely have accepted an offer to head their bid, according to a source who knows Costello. "They didn’t pick up the phone," he said. Costello declined to speak publicly about the bid.

Costello's team drew up a list of a dozen tasks DCNS needed to complete to win the deal, including the critical job of winning over U.S. defense companies Lockheed Martin Corp and Raytheon Co , one of which will eventually build the submarine's combat system.

In a final coordinated push, a huge delegation of French government and business leaders visited Australia a month ago, touting the economic benefits of their bid.

LATE JAPANESE PUSH

Finally stung to action, Japan ramped up its campaign in September 2015. Senior defense bureaucrat Masaki Ishikawa stepped in to unite what had until then been a disjointed approach spread around various ministries, the Japanese ambassador in Canberra, Sumio Kusaka, and MHI.

Japan began talking about investment and development opportunities beyond defense, including the possibility of opening a lithium-ion battery plant in Australia, while MHI opened an Australia unit.

In a last ditch attempt to woo Australia, Japan sent one of its Soryu submarines to Sydney this month. But as it sailed home on Tuesday, Turnbull announced the deal had gone to DCNS. In an echo of his first Albany trip, Le Drian heard of France's win on Monday as he attended an ANZAC Day service for Australia's war dead in northwestern France.

For Tokyo, another big international defense competition that could help Japan develop the arms export industry that Abe envisaged is unlikely any time soon. A more likely tack will be joint development projects with overseas partners to embed Japanese companies in military industrial supply chains. That might even include components for Australia's French submarines, one source in Tokyo said.

Other Japanese officials still want Australia to explain why they lost so they can learn from the painful and bewildering experience.

"We thought up to the end that we could have won," another source in Japan said.

Modifié par OysterCultist
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