jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 24 décembre 2021 Share Posté(e) le 24 décembre 2021 Il y a 2 heures, castle68 a dit : je sais pas ce qu'ils ont fumé... mais c'est de la bonne ! Ils ont pas fumés, ils SE sont fait enfumés, et avec de la bonne ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 24 décembre 2021 Share Posté(e) le 24 décembre 2021 Le 17/11/2021 à 20:48, Rivelo a dit : Australian Strategic Policy Institute analyst Marcus Hellyer said building a “son of Collins” had problems, including that original component manufacturers were no longer around Ils se dit (naval group) que c'était une des très grosse difficultés du marché. L'absence de tissu industriel local. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 24 décembre 2021 Share Posté(e) le 24 décembre 2021 il y a 12 minutes, herciv a dit : Ils se dit (naval group) que c'était une des très grosse difficultés du marché. L'absence de tissu industriel local. D'ou la forte tentation de substituer un "Jojo le ferrailleur" à Naval Group. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 24 décembre 2021 Share Posté(e) le 24 décembre 2021 Plus çà va plus je pense que le gouvernement Morrisson a échangé la perspective d'une force sous-marine autonome fournie avec l'appui de la France avec celle d'une alliance stratégique multi-modale avec les "cousins" ... En clair la perspective de disposer d'une force sous-marine crédible à échéance de 15 ans cède le pas à un rapprochement majeur et la création d'une "coalition" à plus brève échéance face à la Chine. Peut-être finalement que ce n'est pas une si mauvaise affaire que cela pour NG ... Les carences du tissu industriel australien soulignées par les déboires d'Airbus Helicopters auraient sans doute été difficiles à gérer sur un produit aussi complexe que les s/m ... déjà que pour les Hobart ce ne fut pas de la tarte. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 24 décembre 2021 Share Posté(e) le 24 décembre 2021 il y a 9 minutes, pascal a dit : Plus çà va plus je pense que le gouvernement Morrisson a échangé la perspective d'une force sous-marine autonome fournie avec l'appui de la France avec celle d'une alliance stratégique multi-modale avec les "cousins" ... En clair la perspective de disposer d'une force sous-marine crédible à échéance de 15 ans cède le pas à un rapprochement majeur et la création d'une "coalition" à plus brève échéance face à la Chine. Peut-être finalement que ce n'est pas une si mauvaise affaire que cela pour NG ... Les carences du tissu industriel australien soulignées par les déboires d'Airbus Helicopters auraient sans doute été difficiles à gérer sur un produit aussi complexe que les s/m ... déjà que pour les Hobart ce ne fut pas de la tarte. Ça paraît des plus logiques avec le mouvement lancé dans les années 1940 puis les Five Eyes. Une position de subalterne à qui on ne demandera que des bases et un peu de chair à canon pour des théâtres secondaires. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 24 décembre 2021 Share Posté(e) le 24 décembre 2021 C'est certain que développer un produit pour un client final (les militaires australiens) qui ne jurent que par les produits américains, c'est courir à la catastrophe. Je suis à peu près sur que même les retards venant du système de combat américains auraient été mis sur le dos des maudits français incompétents avec leur produit de merde. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 24 décembre 2021 Share Posté(e) le 24 décembre 2021 Pour l’instant, il y a l’air d’avoir deux priorités contradictoires et complémentaires a la fois. 1) prendre un ssn lui mettre un drapeau australien pour transformer la decision en fait accompli, histoire que le prochain gouv ne revienne pas dessus. Quite a avoir 3 australiens a peine dans le soum. 2) une solution de stop cap, les collins sont sur la fin, il faut les remplacer, ca peut passer par des vieux ssn récupérer chez les alliés, cette option parait de moins en moins probable, récupérer 1 ssn pour atteindre l’objectif 1 est deja complexe alors une flotte … l’autre c’est donc d’avoir une nouvelle flotte conventionnelle (le dernier ssn australien entrera en service vers 2064 au plus tot). Cette nouvelle flotte repose toutes les questions de la class attack … sur etagere/ produite sur place/ integration des systemes us … si on prend l’antithèse de la class attack (qui a échoué) et la preference us de l’epoque, les japonais sont tout indiqués, suivis des allemands. attendons la prochaine alternance, si le programme attack etait a l’evidence devenu trop gros pour l’australie, la nouvelle approche s’annonce titanesque comparativement parlant. Le programme des fregates va aussi montrer ses limites. En realité, c’est tout le secteur de la defense nationale qui va péricliter, tout ce qui a ete fait de maniere domestique a couté une fortune pour un résultat plus que constable. L’australie s’oriente donc logiquement vers une politique d’importation. Si ces nouvelles armes se révèlent aussi impossible à maintenir que les autres en australie, c’est toute l’armée australienne qui sera remise en question tant pour son cout que ses capacités. Des lors comment justifier l’interet de l’armee a la population ? Et la posture stratégique de l’australie n’aura aucun credit. c’est là tout l’interet de devenir un porte avions us, la fin de l’autonomie stratégique n’est pas un choix mais la moins pire des éventualités car totalement incapables de se defendre seul. Les australiens vont donc tout faire pour devenir le meilleur asset des usa dans le coin. L’australie va donc continuer de se ridiculiser a nos yeux de francais mais inversement n’avons nous pas l’air ridicule avec nos grands discours sur l’autonomie strategique quand dans les faits, on en est si loin ? Ce ridicule est aussi perçu en europe comme de l’arrogance. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Phacochère Posté(e) le 16 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 janvier 2022 Les australiens s'en mordent déjà les doigts ! 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 18 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 janvier 2022 https://www.agasm.fr/laustralie-risque-de-ne-pas-recevoir-de-sous-marin-de-laukus-previent-un-ancien-responsable-de-trump/ Quote AUKUS - L'Australie risque de ne pas recevoir de sous-marin prévient un ancien responsable de l'administration Trump. Si l’on en croit l’ancien fonctionnaire de l’administration Trump qui a inventé la notion d’ « Indo-Pacifique », terme qui définit les discussions sur la sécurité et la diplomatie dans cette vaste région, l’Australie pourrait ne pas recevoir un seul sous-marin nucléaire dans le cadre du pacte de sécurité AUKUS Randy Schriver, ancien secrétaire adjoint à la défense de l’administration Trump, a déclaré que « de multiples obstacles potentiels de toute part », dont l’opposition de la marine américaine et les changements politiques à Washington et Canberra, pourraient sonner le glas de la promesse de huit sous-marins à propulsion nucléaire. Partisan de l’AUKUS, ce dernier a déclaré au journal The Australian qu’il fallait « un engagement soutenu de la part des hauts dirigeants politiques des deux capitales, sinon les chances de voir l’Australie déployer ses propres sous-marins à propulsion nucléaire seraient réduites à néant ». Dans un communiqué publié le mois dernier, la Maison Blanche a déclaré que l’Australie était sur la bonne voie pour recevoir un sous-marin à propulsion nucléaire au « plus tôt », mettant fin aux spéculations selon lesquelles les sous-marins arriveraient beaucoup plus tard et à un coût plus élevé que les sous-marins conventionnels de conception française initialement commandés. « Quelles que soient les retombées de l’AUKUS, nous devons réparer nos relations avec la France en Indo-Pacifique », a déclaré M. Schriver, notant que la France avait une présence plus importante en matière de sécurité et de population dans la région que le Royaume-Uni. Aujourd’hui président de l’institut « Projt 2049 », laboratoire d’idées de Washington DC spécialisé dans les questions indo-pacifiques, M. Schriver a déclaré que l’idée de « louer » un sous-marin nucléaire américain, lancée par le ministre de la défense Peter Dutton et l’ancien premier ministre Tony Abbott, était « difficile mais pas impossible », ajoutant que « ce scénario pourrait impliquer la présence à bord d’un équipage américain qui pourrit éventuellement en avoir le contrôle ». L’annonce de l’AUKUS en septembre n’a pas précisé si le Royaume-Uni ou les États-Unis fourniraient la technologie nucléaire pour les sous-marins, quel en serait le prix et les dates d’acquisition ou encore la proportion des sous-marins qui serait construite en Australie du Sud. Kurt Campbell, conseiller en sécurité du président Biden pour la région indo-pacifique et pionnier de l’AUKUS, a déclaré en début de semaine dernière que les États-Unis devaient « être un meilleur shérif adjoint pour [l’Australie] » dans le Pacifique. « Si vous regardez la zone de la planète où nous avons d’énormes intérêts moraux, stratégiques et historiques, où nous n’avons pas fait assez, [mais] où l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait beaucoup, nous devons considérablement améliorer notre jeu », a déclaré M. Campbell. Charles Edel, de la chaire Australie au Centre d’études stratégiques et internationales, a déclaré que la partie sous-marine du pacte AUKUS aurait « peu de chances de se concrétiser » à moins que la Maison Blanche ne puisse surmonter le « défi bureaucratique » présenté par l’US Navy. « Il n’est pas surprenant que la marine américaine soit extrêmement prudente à l’idée de partager son joyau technologique, … et cette hésitation serait due tant à des préoccupations de sécurité qu’à la protection de la technologie impliquée », a-t-il déclaré à The Australian. Ancien officier du renseignement naval, M. Schriver, qui travaille en étroite collaboration avec Richard Armitage, secrétaire d’État adjoint du président George W. Bush, a également déclaré qu’il pensait que la Chine envisageait de s’emparer de Taïwan -une île que Pékin considère comme une démocratie renégate- « sans combattre ». « La plupart de ce que nous observons aujourd’hui fait partie d’une campagne de pression visant à isoler Taïwan et à obtenir une capitulation politique – et non à préparer une invasion à court terme », a-t-il déclaré à The Australian. Au cours de son mandat au ministère de la défense, M. Schriver a remplacé le terme Asie et Pacifique par Indo-Pacifique – une étiquette qui fait florès aux États-Unis comme en Australie – afin, selon ses propres mots de « refléter plus précisément nos intérêts ». Selon lui, « en vérité, le détroit de Malacca ne sépare pas le Pacifique de l’océan Indien mais les relie. Et nul ne le comprend mieux que l’Australie dont les rivages embrassent ces deux grands océans ». Source : The Australian contributeur Alain Giuliani 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 18 janvier 2022 Share Posté(e) le 18 janvier 2022 Quel est le numéro de Macron ? Nous pourrions avoir besoin de l'appeler pour obtenir des sous-marins nucléaires. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 18 janvier 2022 Share Posté(e) le 18 janvier 2022 @jackjack "Quel est le numéro de Macron ? Nous pourrions avoir besoin de l'appeler pour obtenir des sous-marins nucléaires." Bonjour jackjack, je te souhaite une bonne année Il me semble que pour obtenir des sous-marins nucléaires, des sacs de maïs ou des miracles, le bon numéro de téléphone est celui de Monsieur Rupert Murdoch. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 18 janvier 2022 Share Posté(e) le 18 janvier 2022 (modifié) @capmat C'est une bonne nouvelle alors. Nous l'aurons certainement. Le Rupert Murdoch australien, a commencé dans ma ville. C'est son ancienne maison.https://en.wikipedia.org/wiki/The_News_(Adelaide) Modifié le 18 janvier 2022 par jackjack Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 18 janvier 2022 Share Posté(e) le 18 janvier 2022 (modifié) @jackjack "Le Rupert Murdoch australien, a commencé dans ma ville" Adelaid !!! en plus c'est la ville ou devraient êtres construits les sous-marins Je souhaite que vous obteniez tout ce qui est nécessaire à votre sécurité, votre souveraineté et a votre bonheur. Ma sincère bienveillance vous reste pour toujours acquise Modifié le 18 janvier 2022 par capmat 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 18 janvier 2022 Share Posté(e) le 18 janvier 2022 @jackjack tu peux directement chercher le nb de XI, tu auras plus de chance d'avoir une réponse ;) Il y a 2 heures, g4lly a dit : la Maison Blanche ne puisse surmonter le « défi bureaucratique » présenté par l’US Navy. Tout achat de l'Australie au USA se fera au depend de l'USN et ne permettra pas de rétablir l'équilibre numérique dans le pacifique face à la Chine. L'Australie n'a pas l'industrie pour aider les américains dans cette affaire. Si c'est tellement complexe pour un SNA, alors pour 8 ca va etre drole. Le but n'est meme pas de donner une capacité opérationnelle à l'Australie mais d'entériné le fait que l'Australie a des SNA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 18 janvier 2022 Share Posté(e) le 18 janvier 2022 Donc nous allons avoir beaucoup d'options. Murdoch ou Xi peuvent aussi nous obtenir un sous-marin nucléaire. Devons-nous toujours honorer cet accord ? Les États-Unis ont déjà signé pour permettre au Royaume-Uni de partager la technologie nucléaire et de construire notre réacteur nucléaire.https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1036009/MS_8.2021_Agreement_UK_USA_Australia_Naval_Nuclear_Propulsion.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 18 janvier 2022 Share Posté(e) le 18 janvier 2022 Ce qui vous met au passage, dans la catégorie des "rogue state", en violoation du TIP (uranium enrichi à 97%, catégorie militaire utilisable pour créer une bombe nucléaire). Mis ce n'est pas grave vu que ce sont les fournisseurs qui décident de qui sont le rogues. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 19 janvier 2022 Share Posté(e) le 19 janvier 2022 Je pense que c'est parce qu'ils aiment nos kangourous. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 19 janvier 2022 Share Posté(e) le 19 janvier 2022 AUKUS n'est pas un contrat en vue de la fourniture de SNA c'est une alliance militaire ... Le volet SNA est presque devenu secondaire 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 19 janvier 2022 Share Posté(e) le 19 janvier 2022 (modifié) 3 hours ago, pascal said: AUKUS n'est pas un contrat en vue de la fourniture de SNA c'est une alliance militaire ... Le volet SNA est presque devenu secondaire Il rapproche également l'AU du UK. Il y a des choses communes entre l'AU et les US et des choses communes entre les US et le UK. Nous nous heurtons à un pare-feu qui nous empêche d'accéder à certaines technologies et plates-formes spatiales utilisées, car certains des composants sont américano-britanniques. L'inverse se produit également avec le Royaume-Uni lorsqu'il est US-AU. L'AUKUS est un traité dans lequel les trois pays partagent l'accès aux actifs et aux programmes technologiques. À l'avenir, il y aura des projets communs US-UK-AU. Modifié le 19 janvier 2022 par jackjack Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 19 janvier 2022 Share Posté(e) le 19 janvier 2022 il y a 5 minutes, jackjack a dit : UA ?? Australia ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 19 janvier 2022 Share Posté(e) le 19 janvier 2022 (modifié) 8 minutes ago, Bechar06 said: ?? Australia? Je vois ce qui s'est passé, le traducteur a mis "UA" au lieu de "AU". Oui, c'est le code pays à deux lettres, comme la France est FR.https://www.iban.com/country-codes Modifié le 19 janvier 2022 par jackjack Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 20 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 janvier 2022 AU astronomical unit => unité astronomique UA Voilà pourquoi le traducteur a inversé les lettres. L'unité astronomique sert à mesurer la distance qu'il y a entre l'Australie et l'obtention de nouveaux sous-marins. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 20 janvier 2022 Share Posté(e) le 20 janvier 2022 Le 19/01/2022 à 06:13, pascal a dit : AUKUS n'est pas un contrat en vue de la fourniture de SNA c'est une alliance militaire ... Le volet SNA est presque devenu secondaire Alliance qui existait deja. le partenariat avec la France etait plus neuf mais a clairement été coulé par l’attitude de jm. Le sna va devenir secondaire avant d’être abandonné, jusqu’au jour ou les anglais seront en mesure de livrer et encore. D’ici là l’Australie se sera sûrement rabattu sur des drones Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 21 janvier 2022 Share Posté(e) le 21 janvier 2022 (modifié) (depuis quelque temps je les sens tendus chez ASPI. Non? Tour à tour tendus, extravagants, héhé) Là, l’auteur affirme que pour sauver AUKUS du déjà échec du deal subnucléaire, alors il faut que l’AUS achète un escadron de B-21, pour remplaçer en mieux. Et vite! Aspi, 21janv. Tirer le meilleur parti d'AUKUS pourrait nécessiter un plan B-21 21 Jan 2022|Peter Jennings (Peter Jennings est le directeur exécutif de l'ASPI et ancien secrétaire adjoint à la stratégie au ministère de la Défense. Une version de cet article a été publiée dans The Australian) Citation En tant que secrétaire adjoint à la stratégie du ministère de la défense entre 2009 et 2012, j'ai interrogé à trois reprises mes homologues américains sur la probabilité qu'ils partagent la technologie de propulsion nucléaire des sous-marins. La réponse a été la même à chaque fois : il était hors de question que la marine américaine ou le département de l'énergie remettent la technologie à l'Australie. La Grande-Bretagne avait obtenu un accès en 1958 dans des conditions où, aujourd'hui encore, les États-Unis exercent une surveillance stricte de ses capacités, mais c'était la limite de l'ouverture américaine. Le jugement américain était que nous devions nous en tenir à nos sous-marins conventionnels silencieux, que l'armée américaine appréciait beaucoup. Deux choses ont changé depuis lors : premièrement, la Chine communiste représente une menace existentielle à court terme pour l'équilibre stratégique mondial et, deuxièmement, Joe Biden est président des États-Unis. La menace chinoise survivra à Joe Biden, mais la question clé pour l'Australie est la suivante : l'AUKUS survivra-t-il à un changement de président ? Sans l'intervention de Biden, les patrons américains de la propulsion nucléaire n'auraient pas changé d'avis sur l'accès à l'Australie. Lundi, The Australian a rapporté le point de vue de Randy Schriver, un secrétaire adjoint à la défense respecté de l'administration Trump, selon lequel il y a "de nombreux obstacles potentiels des deux côtés", y compris le repli de la marine américaine. Pour réussir, il faut "un engagement soutenu de la part des hauts dirigeants politiques des deux capitales, sinon les chances que l'Australie déploie son propre sous-marin nucléaire tomberont en dessous de 50 %". Schriver soutient l'AUKUS mais affirme que, même avec le soutien personnel de Biden, un transfert réussi de la technologie de propulsion est une proposition à 50-50. Je veux que l'AUKUS réussisse, tout comme je voulais que les sous-marins de classe Attack de conception française soient un triomphe. L'Australie a besoin d'une force de défense dotée d'une excellente technologie, capable de dissuader un ennemi bien armé, et les sous-marins peuvent jouer ce rôle. L'Australie doit persuader les États-Unis que nous sommes sérieux quant à l'adoption de la propulsion nucléaire, que nous dépenserons l'argent, recruterons les personnes, concevrons les systèmes de sécurité, construirons les ports et formerons et exercerons la marine pour qu'elle devienne un gardien nucléaire exceptionnel. Selon le calendrier AUKUS annoncé en septembre dernier, nous avons jusqu'en février 2023 pour développer "une voie optimale pour fournir cette capacité". Il nous reste treize mois. En février 2023, l'Australie pourrait avoir un gouvernement différent, plus dubitatif à l'égard de la propulsion nucléaire. La tentative de Boris Johnson de s'accrocher au poste de Premier ministre britannique, baptisée de manière optimiste "Operation Save Big Dog", pourrait avoir sombré bien avant 2023. Biden pourrait être confronté à un Congrès contrôlé par les Républicains après les élections de mi-mandat de novembre 2022, ce qui limiterait sa capacité à prendre des décisions exécutives audacieuses. Tout comme pour le projet de sous-marin de classe Attack, il se peut que la technologie proposée ne réponde pas aux besoins de l'Australie. Il se peut aussi qu'elle soit inabordable ou trop éloignée dans le temps pour avoir de l'importance, ou, comme la marine américaine s'en inquiète, qu'elle dépasse ce que notre marine de 16 000 personnes peut gérer. Il a fallu une demi-décennie à notre gouvernement pour conclure qu'il avait besoin d'un plan B pour échapper au projet de la classe Attack. Quelqu'un pense-t-il sérieusement que nous devrions aborder l'AUKUS comme si rien ne pouvait mal tourner ? Même si l'AUKUS est un succès dans d'autres domaines technologiques, comme la coopération sur les missiles hypersoniques, la propulsion nucléaire est une pièce maîtresse risquée pour le groupement. Un échec de l'AUKUS est quelque chose que nous ne pouvons pas laisser se produire, car cela renforcerait l'affirmation de Pékin selon laquelle le déclin américain dans la région est inévitable. Pour maintenir la force de l'AUKUS, et pour notre propre sécurité, nous avons besoin d'un plan B en cas d'échec de la propulsion nucléaire. Compte tenu de sa géographie, l'Australie a besoin d'un équipement militaire ayant une portée et une puissance de frappe. Les sous-marins à propulsion nucléaire offrent une portée illimitée mais une puissance de feu limitée - le retour au port est long une fois que le stock limité de torpilles a été tiré. Les avions d'attaque à longue portée offrent plus de flexibilité et la capacité de réapprovisionnement plus rapide en missiles. L'Australie devrait étudier les possibilités de se joindre aux États-Unis pour acquérir le bombardier furtif à longue portée B-21. Le développement de l'avion est terminé. Cinq appareils sont en construction en Californie ; les premiers vols ont déjà eu lieu et d'autres sont prévus dans les prochains mois. Aucune pièce d'équipement ne change l'équilibre stratégique, mais les avions d'attaque furtifs à longue portée compliqueraient les plans offensifs de Pékin, créant une barrière à l'aventurisme militaire. C'est ce qui est nécessaire dans les années à venir. Marcus Hellyer, de l'ASPI, souligne que le B-21 utilisera deux moteurs de F-35 mais aura une autonomie sans carburant trois ou quatre fois supérieure. L'US Air Force prévoit un prix unitaire inférieur à 1 milliard de dollars, ce qui est une somme étonnante jusqu'à ce qu'on la compare aux 45 milliards de dollars que nous prévoyons de dépenser pour les futures frégates, aux 89 milliards de dollars pour les sous-marins et aux 30 milliards de dollars pour les véhicules blindés. L'Australie a exploité le bombardier d'attaque à longue portée F-111 jusqu'en décembre 2010, il s'agit donc d'un type de machine que nous avons maîtrisé par le passé. L'AUKUS nous donne l'occasion de voir si nous pouvons acheter une technologie qui change la donne, avec une production qui commencera bientôt, en fournissant une arme furtive à longue portée qui renforcera la dissuasion en Asie. La Royal Australian Air Force pourrait exploiter cet appareil d'ici une demi-décennie, ce qui le rend pertinent dans la situation stratégique actuelle. Un investissement maintenant permettra de dépenser de l'argent qui ne peut être dépensé pour la construction de sous-marins, au moins pendant une décennie, et de pallier le manque de puissance de frappe de la force de défense australienne. La capacité de frappe fera de l'ADF un adversaire beaucoup plus difficile et renforcera ainsi la dissuasion. Cela signifie maintenir la région en paix. L'argument contre le bombardier B-21 est qu'il ne fait pas partie du plan actuel de la Défense et qu'il ne sera pas construit à Adélaïde. Cela met en évidence des faiblesses dans la façon dont nous acquérons la technologie militaire : nos processus sont trop lents et trop axés sur l'ajout progressif à la conception existante de l'ADF. Nous avons besoin de plus de créativité. Laissée à elle-même, la Défense mettrait des années à décider qu'un bombardier d'attaque furtif pourrait valoir la peine d'être acheté. À Noël, The Australian a rapporté qu'un examen de l'innovation de la Défense prévoyait des " réformes majeures " pour " amener les nouveaux projets au stade du contrat ", réduisant ainsi " de 12 mois les quatre années actuelles ". Quatre ans, c'est plus long que le temps écoulé entre l'attaque de Pearl Harbor et la fin de la guerre dans le Pacifique. La défense parle le langage d'une crise stratégique, mais n'a pas encore trouvé comment sortir d'une mentalité d'acquisition en temps de paix. L'AUKUS constitue la meilleure plate-forme dont nous disposons pour repenser la conception de la force de défense. Cela ne se fera qu'avec une impulsion ministérielle. Il n'y a littéralement pas de temps à perdre. https://www.aspistrategist.org.au/getting-the-most-out-of-aukus-could-require-plan-b-21/ Modifié le 21 janvier 2022 par fraisedesbois lien 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 21 janvier 2022 Share Posté(e) le 21 janvier 2022 Via Philippe: Derrière l’échec du contrat du siècle, de hauts fonctionnaires ont œuvré dans l’ombre pour empêcher la vente des 12 sous-marins français à l’Australie. @InvestigationRF a identifié les hommes ( côté AU ) clés de l’opération. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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