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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force

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Le 17/11/2021 à 20:48, Rivelo a dit :

Australian Strategic Policy Institute analyst Marcus Hellyer said building a “son of Collins” had problems, including that original component manufacturers were no longer around

Ils se dit (naval group) que c'était une des très grosse difficultés du marché. L'absence de tissu industriel local.

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Plus çà va plus je pense que le gouvernement Morrisson a échangé la perspective d'une force sous-marine autonome fournie avec l'appui de la France avec celle d'une alliance stratégique multi-modale avec les "cousins" ...

En clair la perspective de disposer d'une force sous-marine crédible à échéance de 15 ans cède le pas à un rapprochement majeur et la création d'une "coalition" à plus brève échéance face à la Chine.

Peut-être finalement que ce n'est pas une si mauvaise affaire que cela pour NG ... Les carences du tissu industriel australien soulignées par les déboires d'Airbus Helicopters auraient sans doute été difficiles à gérer sur un produit aussi complexe que les s/m ... déjà que pour les Hobart ce ne fut pas de la tarte.

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il y a 9 minutes, pascal a dit :

Plus çà va plus je pense que le gouvernement Morrisson a échangé la perspective d'une force sous-marine autonome fournie avec l'appui de la France avec celle d'une alliance stratégique multi-modale avec les "cousins" ...

En clair la perspective de disposer d'une force sous-marine crédible à échéance de 15 ans cède le pas à un rapprochement majeur et la création d'une "coalition" à plus brève échéance face à la Chine.

Peut-être finalement que ce n'est pas une si mauvaise affaire que cela pour NG ... Les carences du tissu industriel australien soulignées par les déboires d'Airbus Helicopters auraient sans doute été difficiles à gérer sur un produit aussi complexe que les s/m ... déjà que pour les Hobart ce ne fut pas de la tarte.

Ça paraît des plus logiques avec le mouvement lancé dans les années 1940 puis les Five Eyes. Une position de subalterne à qui on ne demandera que des bases et un peu de chair à canon pour des théâtres secondaires.

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C'est certain que développer un produit pour un client final (les militaires australiens) qui ne jurent que par les produits américains, c'est courir à la catastrophe. Je suis à peu près sur que même les retards venant du système de combat américains auraient été mis sur le dos des maudits français incompétents avec leur produit de merde.

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Pour l’instant, il y a l’air d’avoir deux priorités contradictoires et complémentaires a la fois. 
1) prendre un ssn lui mettre un drapeau australien pour transformer la decision en fait accompli, histoire que le prochain gouv ne revienne pas dessus. Quite a avoir 3 australiens a peine dans le soum. 
2) une solution de stop cap, les collins sont sur la fin, il faut les remplacer, ca peut passer par des vieux ssn récupérer chez les alliés, cette option parait de moins en moins probable, récupérer 1 ssn pour atteindre l’objectif 1 est deja complexe alors une flotte … l’autre c’est donc d’avoir une nouvelle flotte conventionnelle (le dernier ssn australien entrera en service vers 2064 au plus tot). 
 

Cette nouvelle flotte repose toutes les questions de la class attack … sur etagere/ produite sur place/ integration des systemes us … si on prend l’antithèse de la class attack (qui a échoué) et la preference us de l’epoque, les japonais sont tout indiqués, suivis des allemands. 
 

attendons la prochaine alternance, si le programme attack etait a l’evidence devenu trop gros pour l’australie, la nouvelle approche s’annonce titanesque comparativement parlant. Le programme des fregates va aussi montrer ses limites.
En realité, c’est tout le secteur de la defense nationale qui va péricliter, tout ce qui a ete fait de maniere domestique a couté une fortune pour un résultat plus que constable. L’australie s’oriente donc logiquement vers une politique d’importation. Si ces nouvelles armes se révèlent aussi impossible à maintenir que les autres en australie, c’est toute l’armée australienne qui sera remise en question tant pour son cout que ses capacités. Des lors comment justifier l’interet de l’armee a la population ? Et la posture stratégique de l’australie n’aura aucun credit.
 

c’est là tout l’interet de devenir un porte avions us, la fin de l’autonomie stratégique n’est pas un choix mais la moins pire des éventualités car totalement incapables de se defendre seul.  Les australiens vont donc tout faire pour devenir le meilleur asset des usa dans le coin. 
 

L’australie va donc continuer de se ridiculiser a nos yeux de francais mais inversement n’avons nous pas l’air ridicule avec nos grands discours sur l’autonomie strategique quand dans les faits, on en est si loin ? Ce ridicule est aussi perçu en europe comme de l’arrogance.

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  • 4 weeks later...

@jackjack "Quel est le numéro de Macron ? Nous pourrions avoir besoin de l'appeler pour obtenir des sous-marins nucléaires."

 

Bonjour jackjack, je te souhaite une bonne année :biggrin:

Il me semble que pour obtenir des sous-marins nucléaires, des sacs de maïs ou des miracles, le bon numéro de téléphone est celui de Monsieur Rupert Murdoch.

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@jackjack "Le Rupert Murdoch australien, a commencé dans ma ville"

 

Adelaid !!!  en plus c'est la ville ou devraient êtres construits les sous-marins :biggrin:

Je souhaite que vous obteniez tout ce qui est nécessaire à votre sécurité, votre souveraineté et a votre bonheur.

Ma sincère bienveillance vous reste pour toujours acquise :biggrin::biggrin::biggrin:

Modifié par capmat
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@jackjack tu peux directement chercher le nb de XI, tu auras plus de chance d'avoir une réponse ;)

Il y a 2 heures, g4lly a dit :

la Maison Blanche ne puisse surmonter le « défi bureaucratique » présenté par l’US Navy.

Tout achat de l'Australie au USA se fera au depend de l'USN et ne permettra pas de rétablir l'équilibre numérique dans le pacifique face à la Chine. 
L'Australie n'a pas l'industrie pour aider les américains dans cette affaire. 
Si c'est tellement complexe pour un SNA, alors pour 8 ca va etre drole. Le but n'est meme pas de donner une capacité opérationnelle à l'Australie mais d'entériné le fait que l'Australie a des SNA

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Donc nous allons avoir beaucoup d'options. Murdoch ou Xi peuvent aussi nous obtenir un sous-marin nucléaire. Devons-nous toujours honorer cet accord ? Les États-Unis ont déjà signé pour permettre au Royaume-Uni de partager la technologie nucléaire et de construire notre réacteur nucléaire.
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1036009/MS_8.2021_Agreement_UK_USA_Australia_Naval_Nuclear_Propulsion.pdf

 

 

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Ce qui vous met au passage, dans la catégorie des "rogue state", en violoation du TIP (uranium enrichi à 97%, catégorie militaire utilisable pour créer une bombe nucléaire). Mis ce n'est pas grave vu que ce sont les fournisseurs qui décident de qui sont le rogues.

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3 hours ago, pascal said:

AUKUS n'est pas un contrat en vue de la fourniture de SNA c'est une alliance militaire ... Le volet SNA est presque devenu secondaire

Il rapproche également l'AU du UK. Il y a des choses communes entre l'AU et les US et des choses communes entre les US et le UK. Nous nous heurtons à un pare-feu qui nous empêche d'accéder à certaines technologies et plates-formes spatiales utilisées, car certains des composants sont américano-britanniques. L'inverse se produit également avec le Royaume-Uni lorsqu'il est US-AU. L'AUKUS est un traité dans lequel les trois pays partagent l'accès aux actifs et aux programmes technologiques. À l'avenir, il y aura des projets communs US-UK-AU.

 

Modifié par jackjack
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Le 19/01/2022 à 06:13, pascal a dit :

AUKUS n'est pas un contrat en vue de la fourniture de SNA c'est une alliance militaire ... Le volet SNA est presque devenu secondaire

Alliance qui existait deja. 
le partenariat avec la France etait plus neuf mais a clairement été coulé par l’attitude de jm. 
Le sna va devenir secondaire avant d’être abandonné, jusqu’au jour ou les anglais seront en mesure de livrer et encore. 
D’ici là l’Australie se sera sûrement rabattu sur des drones 

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(depuis quelque temps je les sens tendus chez ASPI. Non? Tour à tour tendus, extravagants, héhé)

Là, l’auteur affirme que pour sauver AUKUS du déjà échec du deal subnucléaire, alors il faut que l’AUS achète un escadron de B-21, pour remplaçer en mieux. Et vite!

Aspi, 21janv. Tirer le meilleur parti d'AUKUS pourrait nécessiter un plan B-21 21 Jan 2022|Peter Jennings

(Peter Jennings est le directeur exécutif de l'ASPI et ancien secrétaire adjoint à la stratégie au ministère de la Défense. Une version de cet article a été publiée dans The Australian)

Citation

En tant que secrétaire adjoint à la stratégie du ministère de la défense entre 2009 et 2012, j'ai interrogé à trois reprises mes homologues américains sur la probabilité qu'ils partagent la technologie de propulsion nucléaire des sous-marins.

La réponse a été la même à chaque fois : il était hors de question que la marine américaine ou le département de l'énergie remettent la technologie à l'Australie. La Grande-Bretagne avait obtenu un accès en 1958 dans des conditions où, aujourd'hui encore, les États-Unis exercent une surveillance stricte de ses capacités, mais c'était la limite de l'ouverture américaine.

Le jugement américain était que nous devions nous en tenir à nos sous-marins conventionnels silencieux, que l'armée américaine appréciait beaucoup.

 

Deux choses ont changé depuis lors : premièrement, la Chine communiste représente une menace existentielle à court terme pour l'équilibre stratégique mondial et, deuxièmement, Joe Biden est président des États-Unis. La menace chinoise survivra à Joe Biden, mais la question clé pour l'Australie est la suivante : l'AUKUS survivra-t-il à un changement de président ?

Sans l'intervention de Biden, les patrons américains de la propulsion nucléaire n'auraient pas changé d'avis sur l'accès à l'Australie.

 

Lundi, The Australian a rapporté le point de vue de Randy Schriver, un secrétaire adjoint à la défense respecté de l'administration Trump, selon lequel il y a "de nombreux obstacles potentiels des deux côtés", y compris le repli de la marine américaine. Pour réussir, il faut "un engagement soutenu de la part des hauts dirigeants politiques des deux capitales, sinon les chances que l'Australie déploie son propre sous-marin nucléaire tomberont en dessous de 50 %".

Schriver soutient l'AUKUS mais affirme que, même avec le soutien personnel de Biden, un transfert réussi de la technologie de propulsion est une proposition à 50-50.

 

Je veux que l'AUKUS réussisse, tout comme je voulais que les sous-marins de classe Attack de conception française soient un triomphe. L'Australie a besoin d'une force de défense dotée d'une excellente technologie, capable de dissuader un ennemi bien armé, et les sous-marins peuvent jouer ce rôle.

L'Australie doit persuader les États-Unis que nous sommes sérieux quant à l'adoption de la propulsion nucléaire, que nous dépenserons l'argent, recruterons les personnes, concevrons les systèmes de sécurité, construirons les ports et formerons et exercerons la marine pour qu'elle devienne un gardien nucléaire exceptionnel. Selon le calendrier AUKUS annoncé en septembre dernier, nous avons jusqu'en février 2023 pour développer "une voie optimale pour fournir cette capacité". Il nous reste treize mois.

 

En février 2023, l'Australie pourrait avoir un gouvernement différent, plus dubitatif à l'égard de la propulsion nucléaire. La tentative de Boris Johnson de s'accrocher au poste de Premier ministre britannique, baptisée de manière optimiste "Operation Save Big Dog", pourrait avoir sombré bien avant 2023.

Biden pourrait être confronté à un Congrès contrôlé par les Républicains après les élections de mi-mandat de novembre 2022, ce qui limiterait sa capacité à prendre des décisions exécutives audacieuses.

 

Tout comme pour le projet de sous-marin de classe Attack, il se peut que la technologie proposée ne réponde pas aux besoins de l'Australie. Il se peut aussi qu'elle soit inabordable ou trop éloignée dans le temps pour avoir de l'importance, ou, comme la marine américaine s'en inquiète, qu'elle dépasse ce que notre marine de 16 000 personnes peut gérer.

 

Il a fallu une demi-décennie à notre gouvernement pour conclure qu'il avait besoin d'un plan B pour échapper au projet de la classe Attack. Quelqu'un pense-t-il sérieusement que nous devrions aborder l'AUKUS comme si rien ne pouvait mal tourner ?

 

Même si l'AUKUS est un succès dans d'autres domaines technologiques, comme la coopération sur les missiles hypersoniques, la propulsion nucléaire est une pièce maîtresse risquée pour le groupement. Un échec de l'AUKUS est quelque chose que nous ne pouvons pas laisser se produire, car cela renforcerait l'affirmation de Pékin selon laquelle le déclin américain dans la région est inévitable.

 

Pour maintenir la force de l'AUKUS, et pour notre propre sécurité, nous avons besoin d'un plan B en cas d'échec de la propulsion nucléaire. Compte tenu de sa géographie, l'Australie a besoin d'un équipement militaire ayant une portée et une puissance de frappe. Les sous-marins à propulsion nucléaire offrent une portée illimitée mais une puissance de feu limitée - le retour au port est long une fois que le stock limité de torpilles a été tiré.

 

Les avions d'attaque à longue portée offrent plus de flexibilité et la capacité de réapprovisionnement plus rapide en missiles. L'Australie devrait étudier les possibilités de se joindre aux États-Unis pour acquérir le bombardier furtif à longue portée B-21. Le développement de l'avion est terminé. Cinq appareils sont en construction en Californie ; les premiers vols ont déjà eu lieu et d'autres sont prévus dans les prochains mois.

 

Aucune pièce d'équipement ne change l'équilibre stratégique, mais les avions d'attaque furtifs à longue portée compliqueraient les plans offensifs de Pékin, créant une barrière à l'aventurisme militaire. C'est ce qui est nécessaire dans les années à venir.

 

Marcus Hellyer, de l'ASPI, souligne que le B-21 utilisera deux moteurs de F-35 mais aura une autonomie sans carburant trois ou quatre fois supérieure. L'US Air Force prévoit un prix unitaire inférieur à 1 milliard de dollars, ce qui est une somme étonnante jusqu'à ce qu'on la compare aux 45 milliards de dollars que nous prévoyons de dépenser pour les futures frégates, aux 89 milliards de dollars pour les sous-marins et aux 30 milliards de dollars pour les véhicules blindés.

 

L'Australie a exploité le bombardier d'attaque à longue portée F-111 jusqu'en décembre 2010, il s'agit donc d'un type de machine que nous avons maîtrisé par le passé. L'AUKUS nous donne l'occasion de voir si nous pouvons acheter une technologie qui change la donne, avec une production qui commencera bientôt, en fournissant une arme furtive à longue portée qui renforcera la dissuasion en Asie.

La Royal Australian Air Force pourrait exploiter cet appareil d'ici une demi-décennie, ce qui le rend pertinent dans la situation stratégique actuelle.

 

Un investissement maintenant permettra de dépenser de l'argent qui ne peut être dépensé pour la construction de sous-marins, au moins pendant une décennie, et de pallier le manque de puissance de frappe de la force de défense australienne.

La capacité de frappe fera de l'ADF un adversaire beaucoup plus difficile et renforcera ainsi la dissuasion. Cela signifie maintenir la région en paix.

 

L'argument contre le bombardier B-21 est qu'il ne fait pas partie du plan actuel de la Défense et qu'il ne sera pas construit à Adélaïde. Cela met en évidence des faiblesses dans la façon dont nous acquérons la technologie militaire : nos processus sont trop lents et trop axés sur l'ajout progressif à la conception existante de l'ADF. Nous avons besoin de plus de créativité.

Laissée à elle-même, la Défense mettrait des années à décider qu'un bombardier d'attaque furtif pourrait valoir la peine d'être acheté. À Noël, The Australian a rapporté qu'un examen de l'innovation de la Défense prévoyait des " réformes majeures " pour " amener les nouveaux projets au stade du contrat ", réduisant ainsi " de 12 mois les quatre années actuelles ".

Quatre ans, c'est plus long que le temps écoulé entre l'attaque de Pearl Harbor et la fin de la guerre dans le Pacifique. La défense parle le langage d'une crise stratégique, mais n'a pas encore trouvé comment sortir d'une mentalité d'acquisition en temps de paix.

L'AUKUS constitue la meilleure plate-forme dont nous disposons pour repenser la conception de la force de défense. Cela ne se fera qu'avec une impulsion ministérielle. Il n'y a littéralement pas de temps à perdre.

https://www.aspistrategist.org.au/getting-the-most-out-of-aukus-could-require-plan-b-21/

Modifié par fraisedesbois
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Via Philippe:   Derrière l’échec du contrat du siècle, de hauts fonctionnaires ont œuvré dans l’ombre pour empêcher la vente des 12 sous-marins français à l’Australie. @InvestigationRF  a identifié les hommes ( côté AU ) clés de l’opération.

 

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