g4lly Posté(e) le 9 juillet Share Posté(e) le 9 juillet Le porte aéronef en question qui peut lancer des drones, entre autres. Sur la maquette il y a au moins 3 drones différents. Un drone genre reco MALE patmar, un petit UCAV embarqué avec des ailes, et une aile volante embarqué qui semble nettement plus grosse. Si le drone ailé fait 6t MTOW ... le drone aile volante doit faire le double ou le triple. On note la présence de deux catapulte et trois brin d'arret. Vu le volume d'hélicoptere de manoeuvre présent on peu supposer que le machin est avant tout un porte aéronef d'assaut. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet Ils ont fait des démos technologiques sur les catapultes les coréens? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet Il y a 2 heures, hadriel a dit : Ils ont fait des démos technologiques sur les catapultes les coréens? Entre le talent pour "s’inspirer" des technologie des autres, et leurs proximité industriel avec les USA je ne me fait pas plus de souci que ça. Et puis c'est pas comme s'ils étaient au centre de l'échiquier de la prochaine guerre "mondiale". Ce qui me surprend plus c'est la présentation. On y voit quantité d’hélicoptère de manoeuvre comme si c'était un navire d'assaut et le radier ... on sait quel bout de territoire isolé les coréens voudraient prendre d'assaut ? Reprendre les îles prise d'assaut par les Type-076 chinois ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet il y a 15 minutes, g4lly a dit : Entre le talent pour "s’inspirer" des technologie des autres [Insérer ici un extrait d'une pub Tipiak - PIRATEUH - et des accusations gratuites sur tous les équipements que vous voulez] il y a 16 minutes, g4lly a dit : Reprendre les îles prise d'assaut par les Type-076 chinois ? Ou les îles assailles par la Corée du Nord, voire des îles proprement nord-coréennes à investir. Ne pas négliger aussi la recherche de potentiels clients exports qui seraient intéressés par ce genre de navire. L'Indonésie, au hasard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet il y a une heure, Ciders a dit : Ou les îles assailles par la Corée du Nord, voire des îles proprement nord-coréennes à investir. Face à la RPDC et son armement nucléaire, une posture trop offensive n'est pas forcément un riche idée... Pour le moment il n'y a pas vraiment d'équilibre nucléaire entre les deux. Pour l’Indonésie rien que la coopération sur le KF-21 ne fait pas vraiment rêver. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 12 juillet Share Posté(e) le 12 juillet (modifié) il y a 11 minutes, g4lly a dit : Face à la RPDC et son armement nucléaire, une posture trop offensive n'est pas forcément un riche idée... Pour le moment il n'y a pas vraiment d'équilibre nucléaire entre les deux. Pour l’Indonésie rien que la coopération sur le KF-21 ne fait pas vraiment rêver. Si nous parlons d'îles à investir, ce ne pourra être que dans le cadre d'un conflit majeur. Mais rien ne dit qu'un commando nord-coréen ne fasse pas une descente sur une île sud-coréenne côté ouest par exemple. Pour l'Indonésie, j'ai bien parlé de ventes pas de coopération technique. Modifié le 12 juillet par Ciders 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 5 octobre Share Posté(e) le 5 octobre En parlant de remplacer les catapultes par JATO: 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Bon on tient un bon candidat: Shield AI (qui fait le drone VBAT à atterrissage et décollage vertical) propose le X-BAT, un gros drones furtif à décollage et atterrissage sur sa queue: https://www.twz.com/air/the-rise-of-x-bat Il a un moteur de chasseur avec PC et tuyère vectorielle 3D ce qui lui donne un TWR>1 au décollage, ~800nm de rayon d'action de combat, deux soute pouvant prendre des amraam et deux point externes optionnels. Il a un radar et un IRST/FLIR Cout "proche d'un CCA" autour de 30M€ je dirais 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 2 novembre Share Posté(e) le 2 novembre Citation Frédéric Lert et François Lemainque décryptent le X-Bat, le nouveau #drone de combat développé par Shield AI. Décollage vertical, intelligence artificielle, autonomie complète : le concept promet de révolutionner la guerre aérienne. Mais le pari technologique est-il réaliste ? Retour sur 70 ans de tentatives, du Convair Pogo au #X-Bat, entre histoire, innovation et prudence. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 2 novembre Share Posté(e) le 2 novembre Il y a 1 heure, hadriel a dit : Au passage ce truc me fait furieusement penser à l'une des architectures des drones du programme Dassault LOGIDUC. Probablement une vraie coïncidence mais ça m'a tout de suite frappé. L'image de gauche avec sa grosse entrée d'air sur le haut du nez: 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aubais30 Posté(e) le 2 novembre Share Posté(e) le 2 novembre Il y a 3 heures, hadriel a dit : Le planète Aero https://kdrive.infomaniak.com/app/share/734510/a6e1b4f7-9975-4cb5-8d32-3a24b0554f00 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 20 novembre Share Posté(e) le 20 novembre J'aimerais à nouveau vous faire part de mes réflexions sur le concept de croiseur porte-drones. Je rappelle que l'idée porte sur la création d'une classe de navires à pont plat, équipée d’une piste oblique et de brins d’arrêt, armée comme une frégate de premier rang (radar, sonar, missiles...), la plus petite possible, et sans radier. Dans mon esprit, cette classe de navire ne succède pas à la classe Mistral. Cette classe de bâtiments pourrait (mais ce n'est qu'une possibilité) remplacer la classe Horizon vers 2035/2040. Depuis le début de ma réflexion (en novembre 2023), plusieurs précisions ont été apportées: 11) dans son audition du 5 novembre 2025, le Générale Fabien MANDON (CEMA) a annoncé qu'il était nécessaire que la Marine dispose d'une permanence (d'alerte?) aéronavale et que cette permanence pourrait (en partie) être assurée par des drones. 2) le 18 juin 2025, la DGA a sélectionné plusieurs constructeurs aéronautiques pour qu'ils travaillent sur des drones MALE "bas coût" ; il n’est pas précisé (et c’est bien dommage) si ces drones doivent pouvoir opérer d’un pont plat. A la vue de ces éléments, il s'agirait de : retenir un méthode « réaliste » pour faire décoller ces drones, qui pourrait être : - une catapulte à air comprimé, pour des drones de 3,5 tonnes maximum - un tremplin, pour les drones de plus de 3,5 tonnes Le croiseur porte-drones étant pensé de petite taille, je pense raisonnable de partir sur des aéronefs pouvant de contenter d’une catapulte à air comprimé. Définir une dimension de piste pour faire apponter des drones Quels drones? En 2023, j’avais basé ma réflexion sur le Valkyrie Kratos. En 2025, je vais réfléchir sur les projet de drones retenus par la DGA. Un récapitulatif de ces drones s’impose : TURGIS&GAILLARD AA’ROK Envergure : 22 m Masse maximale au décollage : 5.400 kg Son envergure et sa masse le condamne à opérer exclusivement sur des porte-avions ; à la rigueur, sur le successeur de la classe Mistral. Mais même là, il faudrait sans doute diminuer son envergure. Aura Areo ENBATA Envergure : 17 m Masse maximale au décollage : 2.000 kg J’ai trouvé peu d’information sur ce projet. Néanmoins, son envergure est trop grande pour une croiseur porte-drones. Peut être avec une réduction de l’envergure ? DAHER TBM 900 Envergure : 12,8 m Masse maximale au décollage : 3.350 kg Sa masse maximale semble être un peu juste pour l’utilisation de catapultes à air comprimé, même si cela semble encore possible (les catapultes à air comprimé du Commandant Teste mesuraient 25 mètres de long pour des aéronefs de 3,5 tonnes). Néanmoins, le TBM 900 a pour lui d’être le seul aéronef pleinement opérationnel et certifié de la liste. Il dispose également de deux points d'emport sous ailes. En revanche, pourrait-il apponter ? Une question qui reste en suspend. MCR EVOLUTION DRIADE Envergure : 8,7 m Masse Maximale au décollage : 820 kg Sans doute le drone le plus économique avec son moteur Rotax. Toutefois, a-t-il une capacité d’emport suffisante pour faire de l’attaque légère ? FLY-R R2-600 MALE Envergure : 6,1 m Masse maximale au décollage : 1.600 kg Charges utile annoncée : 600 kg Peut être l’un des plus intéressant, car il a l’envergure la plus faible (liée à la forme rhomboïde de ses ailes) et une masse compatible avec des catapultes à air comprimé. En outre, FLY-R semble être le seul constructeur à réfléchir à faire apponter son drone. Le principal écueil de ce drone est de n’être qu’un avion de papier, même si le soutien de MBDA et l’appui de la DGA montre que le sérieux de ce nouveau venu. Pour quelle dimension de piste ? La largeur La largeur de la piste est déterminée par l’envergure, auquel il convient d’ajouter quatre mètres de part et d’autre pour la sécurité des manœuvres. Ainsi, le R2-600 aurait besoin d’une piste de 15 mètres de large, le TBM 900 de 21 mètres. La longueur La longueur de la piste est difficile à déterminer. Si je raisonne par comparaison : un porte-avions d’escorte de classe Bogue disposait d’une longueur de piste de 85 m pour apponter (au-delà, les avions étaient arrêtés par des barrières) sur les 133 m de long de son pont d’envol. La classe Bogue embarquait notamment des Grumman F4F Wildcat, dont les dimensions sont assez proches de celles du TBM 900. Conclusion Si nous retenons le concept de croiseur porte-drones, ce dernier devrait disposer d’une piste de 21 mètres de large pour 90 mètres de long (peut-être 100 m pour être prudent). Merci pour vos remarques et avis ! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 20 novembre Share Posté(e) le 20 novembre il y a 20 minutes, Salverius a dit : J'aimerais à nouveau vous faire part de mes réflexions sur le concept de croiseur porte-drones. Je rappelle que l'idée porte sur la création d'une classe de navires à pont plat, équipée d’une piste oblique et de brins d’arrêt, armée comme une frégate de premier rang (radar, sonar, missiles...), la plus petite possible, et sans radier. Dans mon esprit, cette classe de navire ne succède pas à la classe Mistral. Cette classe de bâtiments pourrait (mais ce n'est qu'une possibilité) remplacer la classe Horizon vers 2035/2040. Depuis le début de ma réflexion (en novembre 2023), plusieurs précisions ont été apportées: 11) dans son audition du 5 novembre 2025, le Générale Fabien MANDON (CEMA) a annoncé qu'il était nécessaire que la Marine dispose d'une permanence (d'alerte?) aéronavale et que cette permanence pourrait (en partie) être assurée par des drones. 2) le 18 juin 2025, la DGA a sélectionné plusieurs constructeurs aéronautiques pour qu'ils travaillent sur des drones MALE "bas coût" ; il n’est pas précisé (et c’est bien dommage) si ces drones doivent pouvoir opérer d’un pont plat. A la vue de ces éléments, il s'agirait de : retenir un méthode « réaliste » pour faire décoller ces drones, qui pourrait être : - une catapulte à air comprimé, pour des drones de 3,5 tonnes maximum - un tremplin, pour les drones de plus de 3,5 tonnes Le croiseur porte-drones étant pensé de petite taille, je pense raisonnable de partir sur des aéronefs pouvant de contenter d’une catapulte à air comprimé. Définir une dimension de piste pour faire apponter des drones Quels drones? En 2023, j’avais basé ma réflexion sur le Valkyrie Kratos. En 2025, je vais réfléchir sur les projet de drones retenus par la DGA. Un récapitulatif de ces drones s’impose : TURGIS&GAILLARD AA’ROK Envergure : 22 m Masse maximale au décollage : 5.400 kg Son envergure et sa masse le condamne à opérer exclusivement sur des porte-avions ; à la rigueur, sur le successeur de la classe Mistral. Mais même là, il faudrait sans doute diminuer son envergure. Aura Areo ENBATA Envergure : 17 m Masse maximale au décollage : 2.000 kg J’ai trouvé peu d’information sur ce projet. Néanmoins, son envergure est trop grande pour une croiseur porte-drones. Peut être avec une réduction de l’envergure ? DAHER TBM 900 Envergure : 12,8 m Masse maximale au décollage : 3.350 kg Sa masse maximale semble être un peu juste pour l’utilisation de catapultes à air comprimé, même si cela semble encore possible (les catapultes à air comprimé du Commandant Teste mesuraient 25 mètres de long pour des aéronefs de 3,5 tonnes). Néanmoins, le TBM 900 a pour lui d’être le seul aéronef pleinement opérationnel et certifié de la liste. Il dispose également de deux points d'emport sous ailes. En revanche, pourrait-il apponter ? Une question qui reste en suspend. MCR EVOLUTION DRIADE Envergure : 8,7 m Masse Maximale au décollage : 820 kg Sans doute le drone le plus économique avec son moteur Rotax. Toutefois, a-t-il une capacité d’emport suffisante pour faire de l’attaque légère ? FLY-R R2-600 MALE Envergure : 6,1 m Masse maximale au décollage : 1.600 kg Charges utile annoncée : 600 kg Peut être l’un des plus intéressant, car il a l’envergure la plus faible (liée à la forme rhomboïde de ses ailes) et une masse compatible avec des catapultes à air comprimé. En outre, FLY-R semble être le seul constructeur à réfléchir à faire apponter son drone. Le principal écueil de ce drone est de n’être qu’un avion de papier, même si le soutien de MBDA et l’appui de la DGA montre que le sérieux de ce nouveau venu. Pour quelle dimension de piste ? La largeur La largeur de la piste est déterminée par l’envergure, auquel il convient d’ajouter quatre mètres de part et d’autre pour la sécurité des manœuvres. Ainsi, le R2-600 aurait besoin d’une piste de 15 mètres de large, le TBM 900 de 21 mètres. La longueur La longueur de la piste est difficile à déterminer. Si je raisonne par comparaison : un porte-avions d’escorte de classe Bogue disposait d’une longueur de piste de 85 m pour apponter (au-delà, les avions étaient arrêtés par des barrières) sur les 133 m de long de son pont d’envol. La classe Bogue embarquait notamment des Grumman F4F Wildcat, dont les dimensions sont assez proches de celles du TBM 900. Conclusion Si nous retenons le concept de croiseur porte-drones, ce dernier devrait disposer d’une piste de 21 mètres de large pour 90 mètres de long (peut-être 100 m pour être prudent). Merci pour vos remarques et avis ! On ne parle pas de défense aérienne avec ces drones... Faudra aussi des voilures repliables Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 20 novembre Share Posté(e) le 20 novembre il y a 5 minutes, pascal a dit : Faudra des voilures repliables Pas forcément. Le R2-600 n'a une envergure que de 6,1 mètres. cette idée d'ailes rhomboïdes est vraiment séduisante pour un drone opérant d'un pont plat. Pour un Daher TBM, cela est plus vraisemblable (avec toutes les complications d'usage). il y a 7 minutes, pascal a dit : On ne parle pas de défense aérienne avec drones... Comme souvent, tu donnes beaucoup d'informations en peu de mots. Un drone MALE est avant tout un drone de reconnaissance, capable de frappes légères. Ce type de drone devrait être armé avec des roquettes à guidage laser et de Mistral, et devrait être en capacité de chasser les essaims de drones auquel le GAN devrait être confronté à l'avenir. D'où l'idée de placer ces croiseurs en DA du GAN. Cela implique quand même que ce Croiseur garde sa capacité à envoyer des missiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 20 novembre Share Posté(e) le 20 novembre Un kiev? Dans l'esprit du cema il doit pouvoir remplacer le Pan non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) vendredi à 15:23 Share Posté(e) vendredi à 15:23 Il y a 21 heures, pascal a dit : Un kiev? Dans l'esprit du cema il doit pouvoir remplacer le Pan non? Vous êtes caustique, Monsieur @pascal. Je ne vais pas polémiquer ici sur les propos du CEMA. Pour mémoire, le Vikramaditya (dernier Kief en activité) est un PA STOBAR indien de 45.000 tonnes à pleine charge qui est censé opérer des avions de combat MiG 29 d'une masse de 18 tonnes. Sur ce fil, nous réfléchissons sur un porte-aéronefs de la dimension d'un Croiseur (entre 8.000 et 15.000 tonnes) capable de déployer des drones MALE "bas coût". L'usage et les capacités de ce Croiseur sont donc assez différents de ce qu'un PA (léger comme lourd) est censé apporter à une Marine. Ce Croiseur n'est pas pas là pour remplacer le PA, mais pour le compléter. Nous pouvons nous demander si un tel navire serait utile. A mon sens oui car il pourrait répondre à certaines des préoccupations du moment. Par exemple, il aurait sans doute été efficient pour protéger les convois en mer rouge des attaques Houthis, voire frapper les secteur que les rebelles contrôlent (comme le font les Reaper). De même, au sein du GAN, il serait efficient pour contrer la menace drones pesant sur le GAN et accroitre la bulle d'observation du GAN par l'emploi massif de drones MALE. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) vendredi à 18:00 Share Posté(e) vendredi à 18:00 Le 20/11/2025 à 17:41, Salverius a dit : dans son audition du 5 novembre 2025, le Générale Fabien MANDON (CEMA) a annoncé qu'il était nécessaire que la Marine dispose d'une permanence (d'alerte?) aéronavale et que cette permanence pourrait (en partie) être assurée par des drones. Je ne suis nullement caustique mais quand je lis les propos du CEMA (un aviateur) qui parle d'une permanence aéronavale je me dis que cette permanence se doit d'avoir quand même certaines capacités c'est pour ça que je m'interroge à propos des capacités et les performances de ces drones, éléments qui vont déterminer leur taille, leur puissance et leur coût ... et bien sûr l'enveloppe de leurs missions. J'ai l'impression que dans son esprit ce bâtiment n'accompagne pas le PAN il le remplace ... si j'ai bien compris. Il y a 2 heures, Salverius a dit : il pourrait répondre à certaines des préoccupations du moment. il devra pouvoir répondre aux préoccupations du moment et des 25/30 ans à venir (sa durée de vie) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) samedi à 16:32 Share Posté(e) samedi à 16:32 Il y a 22 heures, pascal a dit : J'ai l'impression que dans son esprit ce bâtiment n'accompagne pas le PAN il le remplace ... si j'ai bien compris. Un croiseur porte-drones équipé de drones MALE "bas coût" ne pourra jamais remplacer un porte-avions emportant Rafale F5 et UCAS Dassault (pour ne parler que des aéronefs en cours de conception). Par contre, il peut proposer une capacité intermédiaire, proche de ce qu'un PA d'escorte pouvait proposer pendant la 2ième GM. Je pense que le CEMA sait parfaitement faire la différence entre les capacités d'un avion de combat et celle d'un drone MALE low cost. Il n'est pas anti porte-avions. Il s'interroge juste sur la pertinence d'investir une somme colossale dans un outil qui sera loin d'être prêt dans 5 ans (horizon au bout duquel l'armée française devra pouvoir faire face à de la haute intensité) et qui une fois achevé ne sera disponible que 50% du temps. Il y a 22 heures, pascal a dit : Il devra pouvoir répondre aux préoccupations du moment et des 25/30 ans à venir (sa durée de vie) Difficile à dire. Peu de gens pouvaient prévoir il y a seulement 10 ans la place que prendraient les drones sur le champs de bataille. La projection est un art difficile. Néanmoins, il est plus facile de s'adapter aux changements de paradigme quand on emploie du "léger pas cher" que quand on construit des navires "pour cinquante ans". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) samedi à 17:16 Share Posté(e) samedi à 17:16 il y a 3 minutes, Salverius a dit : (horizon au bout duquel l'armée française devra pouvoir faire face à de la haute intensité) Pour laquelle le CdG sortira de son ATM3 ... il y a 3 minutes, Salverius a dit : il y a seulement 10 ans la place que prendraient les drones sur le champs de bataille. Justement l'intérêt d'un outil dont la durée de vie moyenne est de 30/40 ans est de pouvoir offrir des capacités suffisantes pour appréhender ce qui techniquement est envisageable durant cette période. Dans le cas des drones si le volume de leur engagement et leur emploi a pris une grande importance EN REVANCHE leurs performances sont largement connues surtout dans le domaine des équipements low cost ... Je rappelle quand même que ces engins se font abattre par des tirs de mitrailleuses de sabord d'hélicoptères ... Les drones low cost dont nous parlons aujourd'hui constituent-ils une rupture technologique susceptible d'introduire une rupture conceptuelle dans l'utilisation des flottes moderne ? c'est toute la question ... Je pense que non, ils posent néanmoins la question de l'équipement bas de spectre des bâtiments existant et ça on sait très bien faire et installer en rattrapage (les lasers, le nouveau lanceur multiple de NG le Rapid Fire etc ...) en revanche je n'en dirais pas autant des matériels envisagés pour accompagner la prochaine génération de chasseurs pilotés. Les bâtiments actuels sont conçus pour contrer des missiles supersoniques et jusqu'à preuve du contraire les drones low cost n'ont pas causé de dégâts sur les bâtiments militaires. En revanche quand on arrive au cas de figure du nuage de drones légers low cost il ne faut pas non plus prendre les marins et les marins aviateurs pour des lapins de deux jours, en termes de tactiques développées en réponse à cette menace. On peut disserter sur l'apport d'un porte-drone contre des drones par oppositions à l'armement actuel ou futur des porte-avions et escorteurs produits aujourd'hui et pensés pour avoir une durée de vie ops de 30 à 40 ans selon leur taille. il y a 30 minutes, Salverius a dit : Néanmoins, il est plus facile de s'adapter aux changements de paradigme quand on emploie du "léger pas cher" que quand on construit des navires "pour cinquante ans". C'est un contre-sens à mon avis. Une plate-forme de 8 à 15 000 t. ce sont des années de conception (réflexion théorique, bureau d'étude, fixation du cahier des charges, discussion budgétaire, réalisation, tests et mise en service ...) FREMM premières ébauches 2000 mise en service de l'Aquitaine 2015 ... L'avantage d'une plate-forme d'une durée de vie longue mais qui offre des marges d'évolution c'est que quand une nouvelle situation se profile elle est déjà construite et les réflexions se déroulent alors que la plate-forme existe ... Le CdG son ATM3 verra par exemple sa suite radar et son système de combat changés, ses installations aéronautiques lui permettent de lancer des aéronefs dans des confs très diverses etc etc ... L'intérêt d'un outil ne réside pas uniquement dans ce pour quoi il a été conçu mais dans ce qu'il s'avère capable de faire ... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) samedi à 18:49 Share Posté(e) samedi à 18:49 Il y a 1 heure, pascal a dit : L'intérêt d'un outil ne réside pas uniquement dans ce pour quoi il a été conçu mais dans ce qu'il s'avère capable de faire ... D'où mon aphorisme personnel: "On fait la guerre avec les navires que l'on a, pas avec ceux que l'on rêve d'avoir" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) mardi à 10:15 Share Posté(e) mardi à 10:15 Le 21/11/2025 à 16:23, Salverius a dit : Vous êtes caustique, Monsieur @pascal. Je ne vais pas polémiquer ici sur les propos du CEMA. Pour mémoire, le Vikramaditya (dernier Kief en activité) est un PA STOBAR indien de 45.000 tonnes à pleine charge qui est censé opérer des avions de combat MiG 29 d'une masse de 18 tonnes. Sur ce fil, nous réfléchissons sur un porte-aéronefs de la dimension d'un Croiseur (entre 8.000 et 15.000 tonnes) capable de déployer des drones MALE "bas coût". L'usage et les capacités de ce Croiseur sont donc assez différents de ce qu'un PA (léger comme lourd) est censé apporter à une Marine. Ce Croiseur n'est pas pas là pour remplacer le PA, mais pour le compléter. Je pense qu’il faut différencier les Kiev du Vikramaditya. Le Vikramaditya est un STOBAR de la taille du Charles de Gaulle. Les Kiev sont certes de très gros "croiseurs, mais dans le principe, il s’agit d’un navire à peine plus gros que les Kirov avec juste une piste oblique pour améliorer les capacités aéronautique par rapport à un simple pont d’envol pour hélicoptères. Sans aller jusqu'à la taille des Kiev, une grosse frégate avec une petite piste oblique pourrait faire un parfait porte-drones conservant les capacités de la frégates. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) mardi à 12:58 Share Posté(e) mardi à 12:58 2 hours ago, ARPA said: Sans aller jusqu'à la taille des Kiev, une grosse frégate avec une petite piste oblique pourrait faire un parfait porte-drones conservant les capacités de la frégates. Ressortons donc les vieux concepts UXV Combattant de BAE et Ocean Avenger de Naval Group Mais il faut voir ce qu'on arrive à lancer avec ces pistes. Si c'est insuffisant, un large croiseur porte-hélicoptère (Moskva, Jeanne d'Arc, Vittorio Veneto) avec des appareils VTOL (X-BAT, Nomad, Valkyrie, HSVTOL, etc) pourrait être à étudier. Il faut aussi examiner l'emport d'USV/UUV ainsi que les interactions avec des USV larges servant d'arsenal. Pas besoin de mettre 96 VLS sur le croiseur même si on peut déplacer une partie (surtout les éléments strike les plus lourd ou les SAM à longue portée ou des éléments conteneurisés) sur un USV porteur. Les Pays-Bas ont commencé un processus d'expérimentation à base de Barak et Harop en container ISO sur un navire à équipage minimal qui pourrait être utile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) mardi à 21:46 Auteur Share Posté(e) mardi à 21:46 Il y a 9 heures, mehari a dit : Ressortons donc les vieux concepts UXV Combattant de BAE et Ocean Avenger de Naval Group Ou l'aviation cruiser de Reuven Leopold & Ou le spruance aviation capable : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures Il y a 20 heures, mehari a dit : Ressortons donc les vieux concepts UXV Combattant de BAE et Ocean Avenger de Naval Group Mais il faut voir ce qu'on arrive à lancer avec ces pistes. Comme je l'ai dit plus haut, si l'on retient comme "aéronef enveloppe" le R2-600 (le plus compact des projets de drones MALE retenus par la DGA), j'estime qu'il faut une piste d'au moins 90 mètres de long pour 15 de large. Si les deux pistes de l'Ocean Avenger (sur lequel je me concentre, projet Naval Group oblige) font cette dimension, j'évalue la longueur de ce navire à 195 mètres environ. Si l'OCEAN AVENGER est une sorte de FDI de 195 mètres de long avec deux flotteurs, sa masse devrait tourner aux alentours des 8.000 tonnes (et non des 4.000 tonnes comme annoncé). Plusieurs remarques: la dimension du hangar sera potentiellement problématique ; il risque d'être étroit (10 mètres?) même s'il pourrait être assez long il me semblerait plus logique que les deux pistes communiquent à l'avant (là où est dessiné le "gros" canon), de façon à ce qu'une piste serve au ramassage de la pontée pendant que l'autre serve d'espace de parking; un deuxième ascenseur pourrait d'ailleurs être placé sur cet espace. il y aurait sans doute 6 brins d'arrêt, 3 de chaque côté; il y aurait une catapulte à air comprimé sur chacune des pistes, soit deux au total Ce projet reste très intéressant pour raisonner sur un concept différent d'un traditionnel pont plat. Il y a 21 heures, mehari a dit : Si c'est insuffisant, un large croiseur porte-hélicoptère (Moskva, Jeanne d'Arc, Vittorio Veneto) avec des appareils VTOL (X-BAT, Nomad, Valkyrie, HSVTOL, etc) pourrait être à étudier. Dans les projets retenus par la DGA, je n'ai pas vu de projet français de drones SVTOL. J'ai donc du mal à me projeter sur ce point. Néanmoins, les drones employés par un porte-drones devraient être "attritionables" et non "sacrifiables". Par exemple, un drone MALE dérivé d'un TBM 900 va coûter au moins 4 millions d'euros (le coût de l'avion dont il serait dérivé). La plupart des autres drones MALE risquent d'être dans cette gamme de prix. Il faut donc les récupérer (d'où la nécessité de mettre des brins). Dès lors, la "containerisation" pose clairement le souci du ramassage. Elle n'a de sens que si les drones opérés sont sacrifiables (type Shahed et consorts). Or, je ne suis pas sûr que l'on puisse encore parler d'aéronavale dans ce cas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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