g4lly Posté(e) lundi à 11:57 Share Posté(e) lundi à 11:57 Il y a 3 heures, Tonton Charlie a dit : Attendez attendez attendez... On paie l'impôt impérial (hydrocarbures, investissements et achats d'armes), les droits de douanes UE vers USA sont à 15%, mais on a au moins mis, en contrepartie, des droits de douane USA vers UE équivalents ? Rassurez moi. Non. VDL espère obtenir un levier sur les services. L'accord négocié ne concerne que les biens, l'obsession de Trump, du concret. Mais coté "services" le déséquilibre commercial est inverse et terrible, notament tout ce qui est IT. VDL espère compenser l'accord assez favorable quelle à offert à Trump, par un accord avantageux pour l'Union concernant les services. Mais les services c'est compliqué de savoir ou se forme la VA et donc ou la taxer, il est si facile de faire des transferts de valeur sous forme de redevance sur l'IP et toute sortes de droits ou services associés, qu'il est facile de rapatrier de la valeur un peu n'importe en passant sous les radars fiscaux. https://legrandcontinent.eu/fr/2025/07/27/lunion-europeenne-cede-a-trump-analyse-a-chaud-du-traite-inegal-quimpose-15-de-droits-de-douane/ 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
paulwingwing Posté(e) lundi à 12:25 Share Posté(e) lundi à 12:25 il y a 26 minutes, g4lly a dit : Non. VDL espère obtenir un levier sur les services. L'accord négocié ne concerne que les biens, l'obsession de Trump, du concret Alors ça paraît complètement fou (je reste poli) de ne pas négocier les deux en même temps. Je ne vois pas comment avoir un levier sur les services si on a déjà signé un accord sur les biens. Je suis très curieux de voir dans quel cabinet elle se recasera une fois ses méfaits terminés à la commission. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akilius G. Posté(e) lundi à 13:09 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 13:09 Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Si je comprends bien, la France s'en sort relativement bien, car deux produits à fort volume dans lesquels elle est forte (les produits pharmaceutiques et les pièces d'avion) bénéficient de conditions spéciales. Ce n'est pas surprenant, car ces deux produits font pour ainsi dire partie de l'infrastructure américaine et ne peuvent être remplacés à court terme. Les voitures allemandes, en revanche, sont un produit de luxe dont personne n'a vraiment besoin. Le ton des médias allemands (y compris ceux de droite et transatlantiques) est en tout cas négatif, tout comme celui des professeurs d'économie et des think tanks. La plupart d'entre eux affirment qu'il aurait fallu négocier plus fermement. Les capitaines d'industrie et les politiciens, en revanche, craignaient une escalade et sont heureux d'avoir échappé au pire. Les exportations françaises sont aussi très connotees luxe. Néanmoins cet "accord" est très très néfaste a l industrie européenne, car les groupes européens : - savent qu ils ne seront pas vraiment defendu par le pouvoir politique - anticipent de possibles rebondissements douaniers selon un calendrier incompatible avec la rentabilité d' un investissement industriel. La "saine logique" est donc d investir directement aux États-Unis où d'initier une de-mondialisation avec pillage volontaire de la propriété intellectuelle. L ajustement sera donc à la fois côté consommateur américain et travailleur européen. Il y a deux questions connexes : - les achats d énergie contraints : qui, quoi, comment et combien ? - l articulation entre déséquilibre budgétaire et balance des paiements et la politique trumpienne Je ne les abordé pas dans ce message 1 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FEC Posté(e) lundi à 13:40 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 13:40 J'ai du mal à réagir à cette annonce... VDL s'engage sur des promesses sur lesquelles elle n'a pas réellement prise (depuis quand lés institutions européennes sont-elles compétentes pour influer sur la politique d'investissement des entreprises privées ?), les États européens se cachent derrière elles en fuyant toute responsabilité (alors qu'ils pilotent et que VDL n'est que l'exécutrice de la majorite des volontés nationales exprimée (avec un coefficient multiplicateur affecté à Berlin !)... En tout état de cause la position française est pour le moins incohérente : critiquer comme le fait le PM c'est accepter de reconnaître l'absence d'influence de Paris sur la position européenne, un bien triste constat sans doute réaliste ! 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) lundi à 13:49 Share Posté(e) lundi à 13:49 Il y a 2 heures, Pol a dit : Et l'accord [...] Je ne suis pas sur de ton comprendre le propos. A te lire, on a l'impression qu'il faut dire merci que l'on ait donné à une personne dans le besoin, ou que l'on ait donné sous une contrainte armée engageant ton pronostique vital. Le souhait exprimer par certains n'est pas de lacher les USA en ras de campagne et de les désigner comme des ennemis, mais de rappeler qu'il y a une différence entre maltraiter un partenaire et piétiner un adversaire... et si lui nous voit et applique le traitement jusqu'alors réservé à un ennemi, alors il est évident qu'il faut temporiser pour calmer l'impulsivité, et si pas de retour à la normale, répondre en miroir. Je tiens à préciser qu'à titre personnel je vois les USA comme la Chine ou la Russie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) lundi à 13:53 Share Posté(e) lundi à 13:53 il y a 8 minutes, FEC a dit : [...] En tout état de cause la position française est pour le moins incohérente : critiquer comme le fait le PM c'est accepter de reconnaître l'absence d'influence de Paris sur la position européenne, un bien triste constat sans doute réaliste ! Il faut voir sous quelles majorités sont prises les décisions européennes. Une grande partie du peuple de France s'est exprimée plutot contre les derniers accords de libre échange, et le pouvoir en place n'a rien fait (oh, la faute à l'Europe) / rien pu faire (vrai intérêt de la majorité des pays et peuples)... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) lundi à 14:01 Share Posté(e) lundi à 14:01 Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Un aspect de la politique douanière de Trump qui est souvent négligé en Europe est le potentiel de corruption marveilleuse créé par les accords spéciaux. Certaines entreprises et certains secteurs bénéficient parfois d'exceptions. https://www.propublica.org/article/trump-tariffs-exemptions-pet-lobbyists-asbestos-confusion-secrecy Un commentateur l'a très bien décrit : c'est comme lancer une seule banane à une horde de chimpanzés. Les cris seront insupportables. Le sujet est majeur et l Europe a volontairement choisi d endosser le rôle de complice, ce qui entraînera probablement des représailles des futurs POTUS. Je ne pense pas aux listes d exemptions douteuses citées par l article, mais aux achats d énergie. 250 milliards de dollars par an c est énorme, cela va effectivement relancer le forage a tout va en lui donnant une perspective de rentabilité financière très incertaine sinon. Cela va générer des flux d achats aux États-Unis contraints, decorrele des équilibres de marché et cela va donc sur valoriser le coût d' achat de l énergie de source américaine pour les européens... Et pour les américains par ricochet. Le sujet me semble bien plus explosif que les droits de douanes. Il va falloir décider qui va acheter cette énergie sur valorisée au niveau européen alors que l énergie russe plus proche est sous valorisée. Pour les pétroliers américains la rente s annonce gargantuesque. On peut déjà placer le sujet a l agenda politique américain et européen des prochaines années. Respect pour VDL 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) lundi à 14:16 Share Posté(e) lundi à 14:16 (modifié) il y a une heure, Akilius G. a dit : Le sujet est majeur et l Europe a volontairement choisi d endosser le rôle de complice, ce qui entraînera probablement des représailles des futurs POTUS. Je ne pense pas aux listes d exemptions douteuses citées par l article, mais aux achats d énergie. 250 milliards de dollars par an c est énorme, cela va effectivement relancer le forage a tout va en lui donnant une perspective de rentabilité financière très incertaine sinon. Cela va générer des flux d achats aux États-Unis contraints, decorrele des équilibres de marché et cela va donc sur valoriser le coût d' achat de l énergie de source américaine pour les européens... Et pour les américains par ricochet. Le sujet me semble bien plus explosif que les droits de douanes. Il va falloir décider qui va acheter cette énergie sur valorisée au niveau européen alors que l énergie russe plus proche est sous valorisée. Pour les pétroliers américains la rente s annonce gargantuesque. On peut déjà placer le sujet a l agenda politique américain et européen des prochaines années. Respect pour VDL Je viens de chercher les chiffres, 250 milliards/an c'est un peu moins de 70% du total des importations d'énergie de l'UE c'est donc d'un véritable accaparement dont il s'agit. Et les premières victimes ne seront pas les russes qui ont depuis un moment réorienté leur production, même si elle est à la baisse, mais les pays du Golfe et d'Afrique. Trump, et nous par la même occasion, continuons à nous faire des copains... tout cela semble à bien courte vue et ne peut entrainer, au moins dans un premier temps, qu'un effondrement des prix. https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=EU_imports_of_energy_products_-_latest_developments Modifié lundi à 15:14 par Yorys 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FEC Posté(e) lundi à 14:18 Share Posté(e) lundi à 14:18 Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : n aspect de la politique douanière de Trump qui est souvent négligé en Europe est le potentiel de corruption marveilleuse créé par les accords spéciaux. Tout à fait ... Il faut aussi garder à l'esprit que le 10 février 2025, Trump a signé un décret exécutif suspendant pour au moins 180 jours les enquêtes et poursuites liées au FCPA, une loi clé de 1977 qui interdit aux entreprises américaines de verser des pots-de-vin à des responsables étrangers. Ce décret ordonne au procureur général de réviser les lignes directrices de l'application du FCPA pour promouvoir la compétitivité économique américaine, arguant que l'application actuelle nuit aux entreprises américaines à l'étranger. Les enquêtes existantes doivent être réévaluées en fonction des objectifs de politique étrangère de l'administration, et toute nouvelle action nécessite l'approbation du procureur général. J'ignore où cette procédure en est aujourd'hui... Par ailleurs, le département de la Justice (DoJ) a dissous des unités anti-corruption clef, telles que la KleptoCapture Task Force et la Kleptocracy Asset Recovery Initiative (KARI), qui visaient à saisir les actifs de kleptocrates étrangers et à lutter contre la corruption internationale. Plus, la Public Integrity Section, une unité historique du département de la Justice chargée des enquêtes sur la corruption politique, a été fortement affaiblie. Son personnel est passé de plus de 30 avocats à seulement 5, et son autorité pour ouvrir de nouvelles affaires a été suspendue. Des procureurs expérimentés ont été licenciés ou réaffectés, notamment à des tâches liées à l'immigration, ce qui limite les capacités de lutte contre la corruption interne. En ce qui concerne la dimension judiciaire : l'administration a ordonné l'abandon de poursuites pénales spécifiques, comme celle contre le maire de New York, Eric Adams, accusé d'actions corrompues au profit de la Turquie. Cette décision a été critiquée comme étant motivée par des considérations politiques plutôt que par des impératifs juridiques.Des cas impliquant des alliés politiques, comme l'ancien sénateur démocrate Bob Menendez, condamné pour corruption, ont bénéficié d'une rhétorique de l'administration suggérant une politisation des poursuites. Cela fait beaucoup, et je ne suis pas certain que nos entreprises européennes (au sens géographique) sont prêtes à la guerre concurrentielle qui est engagée. En tout état de cause, elles connaissent maintenant la qualité du soutien politique dont elles bénéficient... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) lundi à 14:23 Share Posté(e) lundi à 14:23 il y a 1 minute, Yorys a dit : Je viens de chercher les chiffres, 250 milliards/an c'est un peu moins de 70% du total des importations d'énergie de l'UE c'est donc d'un véritable accaparement dont il s'agit. Et les premières victimes ne seront pas les russes qui on depuis un moment réorienté leur production, même si elle est à la baisse, mais les pays du Golfe et d'Afrique. Trump, et nous par la même occasion, continuons à nous faire des copains... tout cela semble à bien courte vue. https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=EU_imports_of_energy_products_-_latest_developments J ai repris les chiffres qui circulent sans les vérifier. C est peut-être un peu rapide de ma part, mais l' idée est que les européens vont devoir financer directement ou indirectement des forages... Et comme la capacité technique a l exporter (pipe. Installation portuaire) n est pas folichonne, cela ne va plus pas se concrétiser rapidement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) lundi à 14:46 Share Posté(e) lundi à 14:46 il y a 25 minutes, Yorys a dit : Je viens de chercher les chiffres, 250 milliards/an c'est un peu moins de 70% du total des importations d'énergie de l'UE c'est donc d'un véritable accaparement dont il s'agit. Et les premières victimes ne seront pas les russes qui on depuis un moment réorienté leur production, même si elle est à la baisse, mais les pays du Golfe et d'Afrique. Trump, et nous par la même occasion, continuons à nous faire des copains... tout cela semble à bien courte vue et ne peut entrainer, au moins dans un premier temps, qu'un effondrement des prix. https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=EU_imports_of_energy_products_-_latest_developments En effet, l'UE importait, en 2024, 375 Md€ de produits énergétique au total. Le pétrole représentait "la part du lion" (262 Md€), suivi par le gaz importé par pipeline (59,6 Md€) et le GNL (41,4 Md€), le reste étant principalement constitué de charbon. --- 750 sur 3 ans ... soit 250 par an c'est 67% ... Acheter en valeur 67% des importations d'énergie de l'Union aux USA c'est immense. --- Même si l'Europe absorbait l'ensemble des exportations américaines de pétrole (105 milliards de dollars) et que les États-Unis devenaient le fournisseur exclusif de gaz de l'UE (117 milliards de dollars), on n'arriverait pas à une somme de 250 milliards de dollars d'importations par an. Et cela sans compter le fait "que les prix du gaz devraient baisser dans les années à venir", selon Anne-Sophie Corbeau. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 14:47 Share Posté(e) lundi à 14:47 Commenatire du Medef et de la CGPME : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/droits-de-douane-l-ue-ne-peut-etre-la-variable-d-ajustement-estime-le-medef-20250728 «S’il est un moindre mal et préserve certaines de nos filières stratégiques, cet accord illustre la difficulté qu’a encore l’UE à faire valoir la puissance de son économie et l’importance de son marché intérieur», souligne notamment le Medef. Passer la publicité Passer la publicité Le patronat français réagit. Le Medef, première organisation patronale française, a appelé lundi l'Union européenne à renforcer sa puissance économique, estimant qu'elle ne pouvait pas «être la variable d'ajustement» des politiques commerciales américaine et chinoise, au lendemain de l'annonce d'un accord sur les droits de douane avec les États-Unis. «S'il est un moindre mal et préserve certaines de nos filières stratégiques, cet accord illustre la difficulté qu'a encore l'UE à faire valoir la puissance de son économie et l'importance de son marché intérieur. Il y a donc urgence à approfondir ce dernier», a déclaré le Medef dans une réaction écrite. À découvrir L’info même en vacances avec l’app Le Figaro Il a appelé à «mettre en œuvre» les rapports de l'ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi (sur l'innovation et la compétitivité) et de l'ancien Premier ministre italien Enrico Letta (sur le marché unique) et à «diversifier nos accords commerciaux avec le reste du monde». «Le Medef l'exige désormais», a-t-il insisté. «L'Europe ne saurait être la variable d'ajustement des politiques américaine et chinoise», a-t-il ajouté. «Éviter une escalade dans la guerre commerciale que voulait nous imposer le président américain était une nécessité, mais le prix à payer dépasse les limites du raisonnable», a insisté la CPME. Elle a appelé l’UE à «se donner les moyens de reconstruire sa souveraineté économique, agricole, énergétique, technologique, militaire et numérique», et à simplifier des normes jugées «excessives». L’organisation patronale sera reçue mercredi à Bercy avec d’autres filières économiques pour évoquer les conséquences de l’accord commercial. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) lundi à 14:58 Share Posté(e) lundi à 14:58 (modifié) il y a 12 minutes, g4lly a dit : En effet, l'UE importait, en 2024, 375 Md€ de produits énergétique au total. Le pétrole représentait "la part du lion" (262 Md€), suivi par le gaz importé par pipeline (59,6 Md€) et le GNL (41,4 Md€), le reste étant principalement constitué de charbon. --- 750 sur 3 ans ... soit 250 par an c'est 67% ... Acheter en valeur 67% des importations d'énergie de l'Union aux USA c'est immense. --- Même si l'Europe absorbait l'ensemble des exportations américaines de pétrole (105 milliards de dollars) et que les États-Unis devenaient le fournisseur exclusif de gaz de l'UE (117 milliards de dollars), on n'arriverait pas à une somme de 250 milliards de dollars d'importations par an. Et cela sans compter le fait "que les prix du gaz devraient baisser dans les années à venir", selon Anne-Sophie Corbeau. Personne pour souligner qu'en plus le prix est pas le même et que notamment le gaz tazu est plus cher? Ya un coté "traité inégaux" du type de ceux que les européens faisaient signer aux pays non européens par la force des armes le plus souvent. Modifié lundi à 15:00 par nemo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) lundi à 15:04 Share Posté(e) lundi à 15:04 il y a 6 minutes, nemo a dit : Personne pour souligner qu'en plus le prix est pas le même et que notamment le gaz tazu est plus cher? Le gaz n'est pas cher c'est l'acheminement qui est couteux parce que c'est du GNL ... comme le GNL en général. Liquéfaction, méthanier, regazéification ce sont des infras couteuses à construire et couteuse à faire fonctionner, alors qu'un pipeline qui transporte du gaz naturel sous pression c'est assez bon marché pour l'acheminement. Pour le pétrole ca ne change pas grand chose. Pour le charbon dont la densité énergétique est faible, le transport et couteux par kWhth donc c'est aussi peu avanbtageux de le consommer loin du lieu de production. Mais ce choix d'acheter du gaz US plutot que russe on l'a déjà fait ... donc c'est déjà intériorisé. Les USA sont déjà le premier exportateur de gaz en France - 25% - . https://www.euractiv.fr/section/energie-climat/news/leurope-na-pas-besoin-du-gaz-americain-mais-risque-de-lacheter-quand-meme/ ... Avec un portefeuille d’approvisionnement en gaz désormais plus diversifié, une demande en baisse et une offre mondiale croissante, la position de négociation de l’Europe sur le gaz est remarquablement plus forte qu’il y a quelques années. Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les relations transatlantiques sont toutefois complexes, et les dirigeants européens évalueront de nombreux facteurs susceptibles de les inciter à resserrer les relations énergétiques avec les États-Unis. Ils savent que les exportations d’énergie vers l’Europe ont depuis longtemps de l’importance pour Donald Trump, tant sur le plan personnel que politique, et penseront avant tout aux menaces de droits de douane du président américain. Les États-Unis étant le principal partenaire commercial de l’Allemagne et de l’UE, les droits de douane affecteraient gravement les industries européennes, telles que le secteur automobile, déjà en difficulté. Et puis il y a la défense. L’ambivalence de Donald Trump sur l’Ukraine et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est bien connue, tout comme ses demandes pour que les partenaires de l’OTAN commencent à payer leur juste part. Les dirigeants de l’UE calculeront sûrement que quelques contrats de GNL sont un prix raisonnable pour des relations plus harmonieuses avec le nouveau président américain ... Par ailleurs, les Européens s’inquiètent de la pollution du gaz GNL. Le think tank Rocky Mountain Institute (RMI) a constaté que, si plus de 4,7 % du gaz fuit le long de la chaîne d’approvisionnement, il ne vaut pas mieux que le charbon. Bien que les données ne soient pas encore totalement établies, la principale région de production des États-Unis connaîtrait des fuites de 3 à 9 % de sa production. Cela est important, car la nouvelle réglementation européenne sur le méthane commencera à évaluer les fuites de gaz, qui seront déterminées par la Commission européenne d’ici 2029. Cela pénalisera les nouveaux contrats d’importation de GNL « sale » à partir de 2030. Les dirigeants européens, qui ont encore à l’esprit les réductions de gaz russe et se méfient de l’approche transactionnelle de Donald Trump, voudront également éviter une dépendance excessive à l’égard du gaz américain. Le vice-chancelier allemand et ministre de l’Économie, Robert Habeck, a parlé d’une « répétition de la dépendance géopolitique » si l’on mordait à l’hameçon de Donald Trump. « Nous n’avons pas besoin de nous faire bousculer », a-t-il souligné. Le nouveau président américain n’est pas le seul à faire obstacle aux normes environnementales. En décembre, le Qatar a menacé d’arrêter d’expédier du gaz à l’UE si les États membres procédaient à l’application stricte de la nouvelle directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité du bloc, prévue pour 2027. ... Qu’en est-il de l’Europe, à la recherche d’un approvisionnement énergétique stable et bon marché, mais qui doit gérer sa relation avec les États-Unis? Ben McWilliams, de Bruegel, évoque plusieurs terminaux d’exportation de GNL aux États-Unis et au Qatar, qui devraient entrer en service dans un avenir proche. Alex Froley, analyste principal en GNL au service de renseignements sur les matières premières (ICIS), ne s’attend pas à des changements majeurs à court terme. Il souligne qu’une grande partie de la production actuelle de GNL en provenance des États-Unis est liée à des contrats à long terme. « À plus long terme, l’UE est déjà prête à prendre plus de GNL américain, mais les mesures prises par le président Trump pour accélérer l’octroi de permis pour les nouveaux projets accélèreront les délais de livraison », explique-t-il. En d’autres termes, l’Europe est déjà prête à absorber davantage de GNL américain. La question de savoir si les producteurs américains voudront expédier encore plus de gaz à travers l’Atlantique sur un marché de plus en plus saturé est une autre question. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) lundi à 15:28 Share Posté(e) lundi à 15:28 Il y a 18 heures, Ciders a dit : Sérieusement ? Tu nous fais une UDR ? UPR, quitte à se foutre de la gueule des souverainistes qui ont juste raison depuis 40 ans malgré des chefs cons comme des billes depuis la mort de Séguin et l'AVC de Chevènement autant ne pas confondre avec d'autre parti. Et Alexis a bien évidemment raison. Le seul argument (faux de base mais bon) qui restait aux pro UE c'était "l'union fait la force" (alors que sur ce forum militaire combien de coopérations foireuses/ compliqués ont été rapporté au fil des ans ? démontrant que l'entente entre les pays et l'union reste une vaste blague avec bien évidemment l'exemple Rafale vs Typhoon qui démontre que faire seul est bien plus avantageux que de partir sur des collaborations mal ficelés avec des gens qui ont des attentes différentes). Pour le coup VDL n'est qu'à moitié coupable. La grande majorité des pays de l'UE à défaut de se réjouir d'un tel accord s'en contentent fort bien. Pour le coup elle a validé une orientation majoritairement partagé... Alors que les italiens, autrichiens ou autres acceptent leur vassalisation complète ça les regarde j'estime que la France et les française valent bien mieux que ça et je ne vois pas l'intérêt de rester dans une organisation qui favorise des pays/gens aussi lâche et qui ont accepté leur sortie de l'histoire. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 15:53 Share Posté(e) lundi à 15:53 (modifié) Je rappelle les concepts d'Olivier Schmitt : "Pacte de Varsovie" et "racket de protection" : Le 12/01/2025 à 20:03, Wallaby a dit : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/la-mort-de-jean-marie-le-pen-rend-elle-le-rn-plus-frequentable-canada-panama-groenland-trump-le-grand-bluff-6601451 (12 janvier 2025) 54:16 Thomas Gomart : Le deuxième point, il y a une hypothèse - pour aller dans le sens de Bertrand mais en m'arrêtant en chemin - qui a été formulée par Olivier Schmitt qui est chercheur au Danemark, précisément, qui se demande si l'OTAN n'est pas en train de devenir une sorte de Pacte de Varsovie, c'est à dire un usage par la puissance principale, de coercition systématique qui fait qu'au fond, ben, euh, les Européens peuvent se retrouver très vite dans la situation où au nom de leur sécurité ils vont devoir abdiquer tous leurs discours sur les valeurs. C'est peut-être ça qui est en préparation : une sorte de racket stratégique, là aussi pour reprendre une formule d'Olivier Schmitt. https://www.lopinion.fr/international/gilles-gressani-trump-et-musk-voudraient-remodeler-loccident-selon-une-logique-imperiale-et-lue-est-le-principal-obstacle-exterieur (12 janvier 2025) L’Otan, comme l’a remarqué Olivier Schmitt, deviendrait le Pacte de Varsovie, avec un seul Etat réellement souverain et des satellites. Si la métropole vous le demande, vous devez céder. Cela pose une question difficile : peut-on acheter des armements à une puissance pouvant se retrouver dans une position de rivalité tellement accentuée qu’elle prétend une souveraineté sur des territoires ne lui appartenant pas ? En dernière instance, la question nous sera posée d’accepter ou non d’être explicitement mis dans une situation de vassalisation. https://legrandcontinent.eu/fr/2024/11/18/dans-la-tenaille-le-piege-de-trump-a-leurope/ (18 novembre 2024) Olivier Schmitt : De ce fait, et face à l’impossibilité de financer le nécessaire investissement dans la défense, la tentation sera forte pour les États de tenter de négocier des accords de protection bilatéraux avec les États-Unis, conduisant à une course à l’échalote entre Européens eux-mêmes pour s’attirer le plus de faveurs de Washington. Il semble probable que l’industrie de défense américaine sortira gagnante de ce qui s’apparentera à une forme de « racket de protection ». Modifié lundi à 16:02 par Wallaby 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Clairon Posté(e) lundi à 15:58 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 15:58 il y a 13 minutes, elannion a dit : Alors que les italiens, autrichiens ou autres acceptent leur vassalisation complète ça les regarde j'estime que la France et les française valent bien mieux Placer la valeur des français plus haute que celle d'autres populations, bof .... Le problème est en fait assez simple, la France n'a plus la masse critique que pour influencer le monde et suivre son propre chemin économique et stratégique, à moins de 120-150 mio d'habitants pour une population assez dévelloppée, vous n'influencez plus dans le monde, ou seulement à la marge, et la France n'arrive toujours pas à l'accepter ... C'est d'ailleurs pour cela que la construction européenne entre la France et la plupart des autres pays déconne, car la vision n'est pas la même, la France voit cela comme une sorte de moyen de puissance, un moyen d'augmenter son poids relatif (450/500 mio d'Européens "cornaqués" par la France, qui aurait ainsi un poids mondial), le reste des pays d'Europe s'en foutent un peu de dominer ou d'avoir une voix qui porte dans le monde, ils veulent juste vivre peinards dans leur coin et que leurs voisins proches leur foutent la paix. Les danois, les portuguais, les belges, les tchèques, les grecs, les finlandais, n'en ont rien à b.anler de ce qui se passe en Amérique du Sud, au Pakistan ou en Chine ... et cela ne les dérange pas de payer, même un peu cher leur défense chez l'oncle Sam/Donald. Les Allemands ont essayé deux fois et la deuxième fois ont vu le résultat ... Les Anglais, c'est une île c'est déjà plus la même chose, leur langue s'est plus ou moins imposé (une version très limitée, mais bon, un anglais de cuisine), qui reste-t-il .... La France, qui n'a pas totalement digéré toutes les leçons du 20e siècle (le professeur De Gaulle a également magnifiquement entretenu l'illusion), a essayé de se raccrocher à l'Europe mais refuse encore toujours de voir que ses 26 partenaires n'ont pas la même vision .... problème, la France n'est pas une île, le Frexit est nettement moins possible que le Brexit, et comme économiquement on s'est largement planté depuis 25 ans .... C'est certain que si l'on avait un déficit de 30 % du PIB, un PIB de 55k $ par hab comme les Pays-Bas, c'est pas la voix de Berlin qui porterait à Bruxelles, mais celle de Paris .... Clairon 1 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) lundi à 16:18 Share Posté(e) lundi à 16:18 il y a 47 minutes, elannion a dit : UPR, quitte à se foutre de la gueule des souverainistes qui ont juste raison depuis 40 ans malgré des chefs cons comme des billes depuis la mort de Séguin et l'AVC de Chevènement autant ne pas confondre avec d'autre parti. Et Alexis a bien évidemment raison. Le seul argument (faux de base mais bon) qui restait aux pro UE c'était "l'union fait la force" (alors que sur ce forum militaire combien de coopérations foireuses/ compliqués ont été rapporté au fil des ans ? démontrant que l'entente entre les pays et l'union reste une vaste blague avec bien évidemment l'exemple Rafale vs Typhoon qui démontre que faire seul est bien plus avantageux que de partir sur des collaborations mal ficelés avec des gens qui ont des attentes différentes). Pour le coup VDL n'est qu'à moitié coupable. La grande majorité des pays de l'UE à défaut de se réjouir d'un tel accord s'en contentent fort bien. Pour le coup elle a validé une orientation majoritairement partagé... Alors que les italiens, autrichiens ou autres acceptent leur vassalisation complète ça les regarde j'estime que la France et les française valent bien mieux que ça et je ne vois pas l'intérêt de rester dans une organisation qui favorise des pays/gens aussi lâche et qui ont accepté leur sortie de l'histoire. Ils ont "juste raison" selon toi, nuance. J'entends bien que les anti-européens sortent du bois mais tout de même. Sinon, c'est quand même étrange mais l'accord ne semble satisfaire personne en Europe. Même le chancelier allemand commence à grincer. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 16:21 Share Posté(e) lundi à 16:21 il y a 35 minutes, elannion a dit : Le seul argument (faux de base mais bon) qui restait aux pro UE c'était "l'union fait la force" S'unir avec l'UE, c'est s'unir avec des pays qui sont des chevaux de Troie de l'Amérique. C'est s'unir avec des pays qui ne sont pas souverains, donc se vassaliser avec eux. Se co-vassaliser. Comme disait De Gaulle dans le texte que j'ai cité il y a quelques jours : Le 26/07/2025 à 22:50, Wallaby a dit : https://www.cvce.eu/obj/compte_rendu_des_entretiens_entre_le_general_de_gaulle_et_harold_macmillan_rambouillet_15_decembre_1962-fr-90656072-8af5-49ae-9230-b34bbb032a15.html p.,543 De Gaulle : Je ne vois pour l'instant que la Russie et les États-Unis qui soient réellement indépendants. Un jour peut-être verrons nous l'Europe le devenir. Pour l'instant elle ne peut pas se faire, car les pays qui la composent n'y sont pas résolus. S'il y a des gens en Allemagne, en Belgique et en France même pour réclamer une fédération, à la suite de M Jean Monnet, c'est précisément pour se dispenser d'avoir une politique nationale et, au moyen d'une Commission de sages, faire celle que souhaitent les États-Unis. Quand les Anglais seront redevenus assez anglais pour n'être que cela, les Français français, et les Allemands allemands, on pourra faire beaucoup de choses, mais on n'en est pas encore là. Dans ce même texte, De Gaulle refusait, en termes diplomatiques, mais refusait l'entrée de l'Angleterre dans l'UE de l'époque qui s'appelait marché commun. L'élargissement de l'Union Européenne, s'est faite vers des pays, souvent des petits pays, qui mangent dans la main des Américains et à qui on offre plus de députés européens par habitant qu'aux Français ou aux Allemands. Si on voulait une Europe souveraine, la première mesure à faire serait d'arrêter les élargissements, voire de commencer le rétrécissement. Je rappelle à cet égard la position de Sylvie Goulard. Le 28/04/2024 à 20:33, Wallaby a dit : https://www.uef.fr/l-europe-enfla-si-bien-qu-elle-creva-de-27-a-36-etats-de-sylvie-goulard (13 avril 2024) « L’Europe enfla si bien qu’elle creva, de 27 à 36 Etats », de Sylvie Goulard. Et l’auteure d’affirmer, dans les circonstances actuelles, l’ »Europe XXL » que de nombreux politiques nationaux nous proposent, n’est qu’une chimère, et n’impressionnera ni Poutine, ni Trump, ni la Chine…. La thèse de Sylvie Goulard dans son livre est dès lors très clair : Impératif de réformer d’abord, accueillir de nouveaux membres ensuite ! Et mieux encore « travailler à construire le patriotisme européen dont nous avons besoin » ! https://www.iris-france.org/185751-leurope-enfla-si-bien-quelle-creva-4-questions-a-sylvie-goulard/ (19 avril 2024) Les raisons invoquées pour accueillir dans l’UE des pays agressés, menacés ou influencés par la Russie (l’Ukraine, la Moldavie ou la Géorgie, les Balkans) ne sont pas illégitimes. Toutefois, personne n’explique ce que serait une Union à 36 (les négociations avec la Turquie étant au point mort mais n’ayant jamais été interrompues). Les conséquences du nombre et de la diversité culturelle, économique et sociale, comme des divergences politiques, ne me semblent pas prises au sérieux. Il n’est dans l’intérêt de personne, ni dans l’UE, ni dans les pays tiers, que des promesses soient faites en l’air d’autant que, parmi les questions laissées sans réponse, certaines touchent à la nature même de l’Union européenne. Comment un projet conçu pour assurer la paix entre ses membres, peut-il se transformer en bouclier contre une puissance agressive ? À ce jour, la défense européenne reste une addition de moyens nationaux disparates. L’UE a besoin de fortifier le sentiment d’appartenance à un ensemble de valeurs et d’intérêts, pas de le diluer. L’arrivée de pays dont le niveau de vie est inférieur à celui de la Bulgarie, le pays le plus démuni de l’UE, ne va ni améliorer ses ressources, ni aider à la cohésion sociale. Que restera-t-il des politiques existantes, politiques sociales, de recherche ou de protection de l’environnement, par exemple ? Les critères d’adhésion adoptés à Copenhague, en 1993, sont au nombre de quatre ; trois concernent les pays candidats (État de droit, économie capable de rejoindre le marché unique, reprise des règles en vigueur dans l’UE). Le 4ème touche à l’UE et à sa capacité d’assimiler ces nouveaux membres « tout en maintenant l’élan de l’intégration ». Malheureusement, cette exigence tend à être escamotée car elle dérange. En 2004, dans un ouvrage traitant de la manière dont l’UE avait décidé d’ouvrir des négociations avec la Turquie (Le Grand Turc et la République de Venise, Fayard), je dénonçais déjà cette situation. Elle tient, à mon sens, à ce que le projet européen, né comme une Communauté d’hommes et de femmes, est en train de devenir une Union interétatique, une cousine de la SDN et de l’ONU où des gouvernements se bercent de mots sans mettre en œuvre leurs propres décisions. Certains leaders, cyniques, peuvent se dire qu’ils auront quitté le pouvoir lorsqu’il faudra tenir les promesses. Pour le Conseil européen, les peuples suivront, en quelque sorte. Ou seront placés devant le fait accompli. Un rejet à la fin de négociations qui auront duré des années, toujours possible, notamment en France où un referendum est probable, serait pourtant désastreux. L’expérience turque enseigne qu’à force de promettre sans savoir comment tenir ses engagements, on crée surtout du ressentiment. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) lundi à 19:22 Share Posté(e) lundi à 19:22 Dans la lignée du somme Europe-Chine de Pékin, parce que XI avait refusé de se déplacer en Europe... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) lundi à 20:48 Share Posté(e) lundi à 20:48 Il y a 4 heures, Ciders a dit : Ils ont "juste raison" selon toi, nuance. J'entends bien que les anti-européens sortent du bois mais tout de même. Sinon, c'est quand même étrange mais l'accord ne semble satisfaire personne en Europe. Même le chancelier allemand commence à grincer. Sauf la Commission Européenne... ... L'exécutif de l'Union. J'ai toujours adoré la scene du bon flic et du méchant flic joué dans ce sketch... VDL donne le change à l'international... Et Merz donne le change côté domestique. Tout le monde est content, les affaires peuvent continuer comme à l'habitude... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) lundi à 21:22 Share Posté(e) lundi à 21:22 Si l on prend du recul sur cet accord, nous pouvons trouver un contexte plutôt favorable à certains aspects du "deal" : - le besoin mondial de limiter les déséquilibres financiers des Etats Unis : recours excessif a l emprunt, balance commerciale très déficitaire sur les biens. Sur ce point le basculement d' une imposition directe sur le revenu et les bénéfices vers une imposition indirecte comme les droits de douanes est un choix souverain... Il devrait logiquement limiter certains déséquilibres américains .. et peut être mettre le système financier en tension a cause de l inflation. A voir - le besoin de l Europe de sécuriser ses sources d approvisionnement en énergie. L apport américain peut-être utile. Mais la méthode trump vient tout gâcher avec ses menaces continuelles, ses simplifications abusives, son calendrier contraint, etc. Avec ce contexte favorable, une technocratie avec de la suite dans les idées pourrait obtenir un assentiment plus net des partenaires. Le cœur du problème est le deal trumpien, a la fois comme méthode et comme intention de donner des avantages aux copains. Le deal trumpien tend à faire table rase de l entrelac des relations réciproques, c est un mode de fonctionnement qui marche mieux avec les régimes autoritaires qu avec les démocraties ou la part de deal vient ajuster les consensus et les rapprochements technocratiques. Un autre écueil du deal trumpien est qu il marche mieux avec les peuples dotes d' un puissant instinct politique. Ce n est pas le cas de l Allemagne qui regardera le deal trumpien comme un lapin regarde les phares d' une voiture. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) hier à 05:33 Share Posté(e) hier à 05:33 Poutine l'avait prévu - il y a six mois Poutine : Trump rétablira rapidement l'ordre et les Européens « se tiendront aux pieds du maître » Les Européens exécutaient « volontiers » tout ordre de Washington sous Biden, et ils « n'aiment tout simplement pas » Trump (...) « Mais je vous assure, Trump, qu'avec son caractère, avec sa persévérance, il rétablira l'ordre assez rapidement et tous, vous verrez, cela se produira rapidement, bientôt, ils se tiendront tous aux pieds du maître et remueront doucement la queue - tout cela se mettra en place » De Gaulle l'avait prévu - il y a soixante ans "La Commission [européenne] vous attend comme une araignée dans sa toile [...]. Des sommes gigantesques vont s’accumuler et on va les confier à qui ? À des individus qui sont nommés par les gouvernements mais qui prêtent aussitôt serment de ne pas en recevoir d’instructions et ne sont donc même pas responsables devant eux. On va inventer un pouvoir absolument arbitraire et technocratique, avec un argent fou ; et pour le contrôler, on va avoir une institution aussi artificielle que l’assemblée de Strasbourg. C’est-à-dire quoi ? En réalité une amicale de parlementaires qui n’ont de comptes à rendre à personne. Avant de construire une institution, nationale ou pas, il faut savoir qui sera responsable de quoi et devant qui." Il y a 193 Etats membres des Nations Unies. 166 d'entre eux ne sont pas membres de l'organisation "UE"... et s'en portent fort bien, merci pour eux. Rejoignons-les La France a vécu 15 siècles sans l'organisation UE. Nous pouvons encore vivre 15 siècles sans cette organisation. Nous vivrons même mieux 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) hier à 05:40 Share Posté(e) hier à 05:40 Il y a 8 heures, Akilius G. a dit : - le besoin mondial de limiter les déséquilibres financiers des Etats Unis : recours excessif a l emprunt, balance commerciale très déficitaire sur les biens. Sur ce point le basculement d' une imposition directe sur le revenu et les bénéfices vers une imposition indirecte comme les droits de douanes est un choix souverain... Il devrait logiquement limiter certains déséquilibres américains .. et peut être mettre le système financier en tension a cause de l inflation. A voir C'est le droit souverain des Etats-Unis d'imposer les importations en effet. Le problème est l'acceptation par la technocratie UE d'un accord inégal où les pays de l'UE n'imposent pas les importations américaines au même degré que leurs exportations ne sont imposées Il y a 8 heures, Akilius G. a dit : - le besoin de l Europe de sécuriser ses sources d approvisionnement en énergie. L apport américain peut-être utile. Oui. L'apport russe, aussi Il y a 8 heures, Akilius G. a dit : Mais la méthode trump vient tout gâcher avec ses menaces continuelles, ses simplifications abusives, son calendrier contraint, etc. Pas d'accord. Trump réussit brillamment au contraire. Rappelons qu'il défend les intérêts des Etats-Unis, ce qui est parfaitement normal, c'est dans sa fiche de poste ! Ecraser l'adversaire comme la technocratie UE a été écrasée, c'est le 100% de réussite pour lui C'est seulement si le Conseil européen refuse le diktat et renvoie la Commission dans ses buts que Trump n'aura pas pleinement réussi 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) hier à 06:43 Share Posté(e) hier à 06:43 Il y a 18 heures, g4lly a dit : Non. VDL espère obtenir un levier sur les services. L'accord négocié ne concerne que les biens, l'obsession de Trump, du concret. Mais coté "services" le déséquilibre commercial est inverse et terrible, notament tout ce qui est IT. VDL espère compenser l'accord assez favorable quelle à offert à Trump, par un accord avantageux pour l'Union concernant les services. Mais les services c'est compliqué de savoir ou se forme la VA et donc ou la taxer, il est si facile de faire des transferts de valeur sous forme de redevance sur l'IP et toute sortes de droits ou services associés, qu'il est facile de rapatrier de la valeur un peu n'importe en passant sous les radars fiscaux. https://legrandcontinent.eu/fr/2025/07/27/lunion-europeenne-cede-a-trump-analyse-a-chaud-du-traite-inegal-quimpose-15-de-droits-de-douane/ Comme dit plus haut : c'est complètement débile de prétendre négocier l'un sans l'autre. Et sans l'acier et l'aluminium, la pharma, et le reste : notamment la sortie des USA de l'accord imposant 15% minimum d'impôt sur les bénéfices des sociétés. Négociation absolument minable de la part de la Commission. Non-négociation en fait, et d'autant plus que Trump peut revenir sur cet accord d'une seconde à l'autre : aucun soulagement à espérer. Il y a 16 heures, Akilius G. a dit : J ai repris les chiffres qui circulent sans les vérifier. C est peut-être un peu rapide de ma part, mais l' idée est que les européens vont devoir financer directement ou indirectement des forages... Et comme la capacité technique a l exporter (pipe. Installation portuaire) n est pas folichonne, cela ne va plus pas se concrétiser rapidement. Vous vous faites des nœuds au cerveau pour rien : ce qui a été "négocié" (annoncé en fait), c'est un montant de 250G$ d'importations énergétique par an pendant 3 ans : on se demande bien comment la Commission entend s'en assurer (puisqu'elle n'achète pas de pétrole, de gaz ou d'uranimum...) mais surtout c'est un montant global qui est annoncé, indépendamment du tonnage, ce n'est pas un prix ! 3 m3 de GNL au bon tarif suffiraient à respecter l'accord. D'ailleurs : libellé en $ ou en € ? A cours fixe ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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