John92 Posté(e) mercredi à 07:48 Share Posté(e) mercredi à 07:48 il y a 22 minutes, Picdelamirand-oil a dit : non (Simple question à prendre au 1er degré) Réponse équivoque. Non à quoi? Non pas généré par une IA ou Non tu ne précisera pas le script (Perso, je penche pour non pas généré par IA) Cordialement John 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) mercredi à 07:49 Share Posté(e) mercredi à 07:49 La France face au désordre stratégique européen : une feuille de route 1. Reprendre l’initiative politique (leadership assumé) Objectif : relancer une dynamique politique de défense à 4–5 pays moteurs avant de l’élargir. Actions clés : Réunir un “noyau dur” stratégique avec l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, et peut-être les Pays-Bas ou la Suède. Lancer un Conseil de sécurité européen restreint, indépendant de l’UE à 27, avec réunions régulières des ministres de la Défense et des chefs d’état-major. S’appuyer sur l’expérience de la facilité européenne de paix, du format Lancaster House (avec le Royaume-Uni), ou de la Coopération structurée permanente (PESCO) mais en version musclée. 2. Proposer une capacité d’intervention conjointe dès 2026 Objectif : répondre rapidement à toute crise si les États-Unis se retirent. Actions clés : Proposer un corps expéditionnaire européen interarmées de 10 000 hommes (sur le modèle de l’EUFOR renforcé), projetable rapidement. Partager la doctrine, les moyens de transport stratégique (A400M, MRTT), les C2 (commandement & contrôle), et les services de renseignement. Offrir d’abriter en France un QG permanent pour cette force (Mont-Valérien ou Creil par exemple). 3. Mutualiser l’effort budgétaire et industriel Objectif : éviter la fragmentation des dépenses militaires, harmoniser les achats et assurer la montée en puissance coordonnée. Actions clés : Proposer un fonds européen d’investissement défense mutualisé (500 Md€ sur 10 ans, garanti par l’émission de dette commune ou une taxe carbone frontière). Lier les achats à des retombées industrielles dans tous les pays contributeurs. Proposer une règle : 60 % minimum des achats en Europe, avec des exceptions encadrées. Cela éviterait que la Pologne achète coréen, que l’Allemagne achète américain, etc. 4. Assumer le rôle de puissance nucléaire européenne Objectif : combler (partiellement) la dissuasion laissée vide par un retrait US. Actions clés : Proposer un cadre de dissuasion concertée où la France reste seule à décider, mais associe des partenaires clés à la planification stratégique (comme le Royaume-Uni fait avec l’OTAN). Étudier la mise sous parapluie nucléaire français (avec partage de doctrine, pas des codes) d’un petit groupe de pays volontaires. Insister sur le rôle européen de la FOST (Force océanique stratégique) et renforcer les patrouilles. 5. Construire un récit stratégique mobilisateur Objectif : donner du sens à l’effort, créer une culture stratégique européenne. Actions clés : Porter un discours clair sur la fin de la dépendance stratégique aux États-Unis. Lier réarmement et protection de notre modèle social, de nos frontières, de notre indépendance technologique. Lancer une “conférence de La Haye ou de Paris” sur l’autonomie stratégique, réunissant intellectuels, militaires, industriels. En résumé : une stratégie française en 5 axes Axe Objectif Moyens Leadership politique Éviter l’inertie à 27 Noyau dur + Conseil restreint Capacité militaire Répondre à court terme Corps expéditionnaire + QG Financement & industrie Éviter la balkanisation Fonds commun + règles achats Dissuasion nucléaire Maintenir la crédibilité Parapluie partiel + dialogue Récit stratégique Créer l’adhésion Conférence, discours, éducation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) mercredi à 07:52 Share Posté(e) mercredi à 07:52 il y a 1 minute, John92 a dit : (Simple question à prendre au 1er degré) Réponse équivoque. Non à quoi? Non pas généré par une IA ou Non tu ne précisera pas le script (Perso, je penche pour non pas généré par IA) Cordialement John Non je ne précise pas le scripte: j'ai traivaillé 2 heures avec l'IA pour lui faire générer ça et les gens pensent qu'il suffit de poser une question pour avoir un résultat analogue.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) mercredi à 08:23 Share Posté(e) mercredi à 08:23 Renforcer l’Europe de la défense par le Triangle de Weimar Face au risque de désengagement américain sous un second mandat Trump 1. Contexte géopolitique Le possible retour de Donald Trump à la Maison Blanche menace de déstabiliser l’architecture sécuritaire européenne. Entre l’affaiblissement prévisible du soutien à l’Ukraine, les doutes sur l’article 5 de l’OTAN et un basculement assumé vers une politique de puissances, l’Europe risque une décohésion stratégique sans précédent. Dans ce contexte, la France doit proposer une alternative européenne crédible. Le Triangle de Weimar (France, Allemagne, Pologne), souvent sous-exploité, offre une base idéale pour initier une relance de l’Europe de la défense. 2. Objectifs stratégiques Ancrer une coopération politico-militaire structurante entre Paris, Berlin et Varsovie. Initier un noyau dur européen capable de porter une stratégie de sécurité autonome. Rassurer les pays d’Europe centrale et orientale sans rupture brutale avec l’OTAN. Proposer une feuille de route concrète pour une Europe puissance. 3. Feuille de route opérationnelle (propositions concrètes) A. Gouvernance politique Instaurer un Conseil stratégique de Weimar (chefs d’État, ministres de la Défense, chefs d’état-major), avec une réunion annuelle de haut niveau. Mener une coordination mensuelle à travers un secrétariat permanent basé à Strasbourg ou Weimar. B. Capacité militaire Constituer un corps expéditionnaire conjoint de 10 000 hommes, à partir d’unités déjà existantes (brigade franco-allemande, forces polonaises de l’OTAN). Planifier des exercices conjoints centrés sur les scénarios du flanc Est et du Sahel. C. Mutualisation financière et industrielle Proposer un Fonds européen de défense cofinancé par les trois pays, orienté vers des projets industriels communs (drones MALE, artillerie lourde, cyber). Accélérer la convergence des doctrines d’achat avec une clause de préférence européenne. D. Dissuasion et autonomie stratégique Ouvrir un dialogue spécifique sur la dissuasion avec l’Allemagne et la Pologne, sur base de transparence et de concertation (pas de partage de code). Envisager une « sensibilisation doctrinale » à la dissuasion à travers exercices simulés et réflexions stratégiques communes. E. Récit stratégique et diplomatie publique Créer un Forum de Weimar sur la sécurité européenne, réuni annuellement. Adopter une déclaration conjointe sur l’autonomie européenne, comme acte symbolique fondateur. 4. Implications pour la France Renforcer son rôle de puissance-cadre européenne. Favoriser une convergence stratégique avec l’Allemagne (au-delà des divergences industrielles). Créer une dynamique de confiance avec la Pologne, indispensable pour crédibiliser l’autonomie européenne à l’Est. Conserver son rôle de seule puissance nucléaire de l’UE tout en rassurant ses partenaires. Conclusion La relance du Triangle de Weimar autour d’une ambition stratégique partagée est la meilleure chance d’éviter une fragmentation désastreuse du système de sécurité européen. Dans un monde déstabilisé par les évolutions américaines, seule une Europe stratégiquement souveraine pourra préserver ses intérêts et peser dans les rapports de force globaux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) mercredi à 08:31 Share Posté(e) mercredi à 08:31 (modifié) 1. Implications pour les décisions budgétaires françaises Dans un contexte où l’Europe cherche à se renforcer face à un environnement stratégique incertain, notamment pendant le deuxième mandat Trump, la France devra ajuster ses priorités budgétaires pour renforcer sa position de leadership dans l’Union européenne. Cela implique plusieurs dimensions clés : Augmenter les investissements en défense : Le budget de défense français devrait être réévalué à la hausse pour répondre aux exigences d'une Europe de la défense renforcée. Cela pourrait inclure des augmentations spécifiques pour financer : La création d'une capacité européenne de projection de force, y compris la montée en puissance de la PESCO et des projets en coopération européenne comme l’A400M ou les drones de combat. Le renforcement de la dissuasion nucléaire et de la capacité de cybersécurité, en particulier dans un environnement où les menaces hybrides et cybernétiques sont croissantes. L’investissement dans les infrastructures de défense communes, afin d’établir un maillage stratégique qui inclut à la fois des bases logistiques communes et des programmes d’armement européens. Considérer une part plus importante des fonds européens de défense : En parallèle, la France pourrait plaider pour que l'UE consacre une partie plus substantielle de son budget à la défense. Cela pourrait inclure l’extension des fonds pour les capacités de défense européennes au-delà de ce qui est actuellement alloué dans le cadre de la PESCO. Un autre levier serait d'utiliser le Fonds Européen de Défense pour soutenir les projets de développement de technologies militaires communes (drones, satellites, etc.). Budget de la transition énergétique : Une part croissante du budget français devra aussi être allouée à la transition énergétique, notamment au développement de l'hydrogène vert et des carburants de synthèse pour répondre aux impératifs européens tout en préservant la compétitivité de l’industrie française. Cela permettra d'éviter que la France ne soit trop vulnérable aux tensions sur les marchés énergétiques mondiaux (en particulier si les États-Unis augmentent leurs exportations de gaz et de pétrole ou mettent en place des politiques protectionnistes). Impact sur les finances publiques : Ces investissements devront être compatibles avec les objectifs budgétaires de la France, dans un contexte où le déficit public doit être maîtrisé pour éviter des tensions avec l’UE. Cela pourrait impliquer des choix budgétaires difficiles, notamment entre les priorités sociales et les impératifs stratégiques, tout en garantissant que l'augmentation de la dette publique ne nuise pas à la soutenabilité à long terme. La France devra notamment chercher à éviter une montée de la dette excessive tout en maximisant le rendement de ses dépenses publiques en matière de défense et de transition énergétique. 2. Implications pour les relations franco-allemandes Le renforcement du Triangle de Weimar et de l’axe franco-allemand est une priorité pour éviter un scénario de désordre stratégique en Europe. Le renforcement de la coopération militaire et industrielle entre la France et l’Allemagne sera essentiel dans le contexte de l’incertitude géopolitique induite par le second mandat Trump. Renforcement de la coopération en matière de défense : La création d’une force franco-allemande plus intégrée pourrait devenir un levier important pour le renforcement de la défense européenne. Cela inclurait des opérations militaires communes, des exercices conjoints, et un développement plus poussé de programmes d'armement européens. Par exemple, la France et l'Allemagne pourraient accélérer leur collaboration dans des projets comme l'Eurodrone, le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF), ou encore le char de combat européen. Coordination sur la politique de défense de l’UE : Paris et Berlin devront maintenir leur coordination sur les dossiers stratégiques de défense au sein de l’UE, notamment la politique de PESCO et de la capacité de défense européenne. Partenariat économique et industriel franco-allemand : Sur le plan industriel, la France et l'Allemagne devront œuvrer ensemble pour renforcer la compétitivité de l'industrie de défense européenne face aux géants américains et chinois. La France pourra également défendre l’idée que l’Allemagne prenne davantage de responsabilités dans le financement de l’armement européen, tout en profitant de sa position géostratégique pour renforcer les bases militaires communes. Le secteur énergétique représente également un point de friction et de coopération possible. Paris pourrait initier un projet énergétique européen dans lequel l’Allemagne jouerait un rôle majeur. Par exemple, les projets d’hydrogène vert pourraient être une voie importante pour garantir la sécurité énergétique européenne tout en diversifiant les sources d’approvisionnement, et la France et l’Allemagne, avec leurs forces combinées, pourraient être des leaders dans ce domaine. Difficultés à surmonter : Le principal défi pour renforcer l’axe franco-allemand réside dans les différences économiques et politiques entre les deux pays. La France est un défenseur plus ardent d’une politique de souveraineté européenne et d’une Europe plus autonome, tandis que l’Allemagne privilégie souvent une approche plus multilatérale, notamment au sein de l’OTAN et des institutions de l’UE. La France devra donc convaincre l'Allemagne de l'importance d’une défense européenne plus indépendante, même si cela implique de renforcer certains aspects de l’armement et de la politique militaire indépendamment des structures de l’OTAN. Le dossier budgétaire pourrait aussi être une source de tensions. L’Allemagne, traditionnellement plus rigide sur les questions budgétaires, pourrait être réticente à augmenter les dépenses de défense ou à financer des projets d'armement européens communs. La France devra donc naviguer entre les ambitions de sécurité européenne et la nécessité d’une gestion budgétaire stricte. Conclusion La France doit continuer de jouer un rôle clé dans la réorientation stratégique de l’Europe face aux turbulences géopolitiques engendrées par l’agenda de Trump. Cela nécessitera de renforcer ses capacités de défense tout en engageant des réformes internes pour assurer la durabilité de ses investissements. Sur le plan des relations franco-allemandes, il faudra trouver un équilibre entre les intérêts nationaux et l’impératif de renforcer l’unité de l’Europe dans un contexte de mondialisation chaotique et d’incertitude stratégique. Les relations franco-allemandes, notamment au sein du Triangle de Weimar, devront être intensifiées, avec un accent particulier sur la défense, l’économie de la transition énergétique et la coopération industrielle. Ces efforts devront être soutenus par des décisions budgétaires ambitieuses mais pragmatiques, qui permettront à la France de se positionner en leader d'une Europe plus souveraine, résiliente et stratégiquement cohérente. Modifié mercredi à 08:36 par Picdelamirand-oil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 08:46 Share Posté(e) mercredi à 08:46 (modifié) Oh bah çà alors quelle surprise !!!. Mon questionnement maintenant sera de vérifier que le débouclage des positions sur les T-bon se fait également en convertissant les dollars obtenus dans une autre devise. Via le figaro Les bons du Trésor américain dans la tourmente, des suspicions sur la Chine Les bons du Trésor américain subissent un violent effondrement ces derniers jours. Une vague de ventes a fait grimper les rendements de référence du Trésor à deux ans de 0,9% à 3,773%. Le rendement à cinq ans a,lui, bondi de 3,5% à 4,047% tandis que le rendement de référence à trente ans a grimpé de 5,4% à 5,969%. Si ces hausses sont en lien avec les annonces de Donald Trump sur les surtaxes douanières, elles pourraient également être liées à un autre phénomène. Une spéculation émerge parmi les économistes, selon laquelle la Chine se débarrasserait d’une grande partie de ses avoirs en bons du Trésor pour faire grimper les rendements et augmenter la liquidité locale. Pour l’heure, cette théorie n’est pas encore vérifiée. Modifié mercredi à 08:47 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) mercredi à 08:49 Share Posté(e) mercredi à 08:49 Il y a 12 heures, Paschi a dit : J'adore ! Mais je ne peux pas m'en servir comme source d'information pour savoir à quel Tariff nous allons être mangés : Le 20% porté par UVDL à 0:13 Le 50% porté par EM à 0:47 Accessoirement, ne devrait-on pas parler de tariffs war ou de conflit des droits de douane, plutôt que de guerre des tarifs (avec un seul f) ? En effet, pour ce que j'en sais, le mot tariff peut, effectivement, se traduire en tarif, mais il n'a qu'un seul contexte d'application : le contexte des taxes inter-étatique perçues par les douanes. Il ne peut recevoir aucun des autres sens du mot tarif (notamment le libre choix du prix de vente en fonction de l'acheteur). Ainsi, si l'UE venait à répliquer sur les tariffs vis-à-vis des services numériques, Microsoft et autres AWS pourraient enclencher une guerre des tarifs (ou tarifaire, au sens français) et on finirait par ne plus savoir de quoi on parle. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) mercredi à 08:52 Share Posté(e) mercredi à 08:52 il y a 16 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Impact sur les finances publiques : Ces investissements devront être compatibles avec les objectifs budgétaires de la France, dans un contexte où le déficit public doit être maîtrisé pour éviter des tensions avec l’UE. Cela pourrait impliquer des choix budgétaires difficiles, notamment entre les priorités sociales et les impératifs stratégiques, tout en garantissant que l'augmentation de la dette publique ne nuise pas à la soutenabilité à long terme. La France devra notamment chercher à éviter une montée de la dette excessive tout en maximisant le rendement de ses dépenses publiques en matière de défense et de transition énergétique Ce constat est partagé par tout le forum je pense. L’est il par tous nos hommes politiques et partis ? Et le plus important, l’est il par nos concitoyens? Et quel sera le laps de temps durant lequel l’Ukraine et La Défense en général occupera la première page (ce n’est déjà plus le cas pour les premiers titres)! Je reconnais ne pas avoir idée des solutions possibles à mettre en place ( réalistes, sans mettre la moitié de pays dans la rue ou avoir encore des législatives cet été ) particulièrement dans cette période ou une priorité en chasse une autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bianchi Posté(e) mercredi à 08:56 Share Posté(e) mercredi à 08:56 Je ne sais pas si cela a déjà été posté et le cas échéant désolé du doublon. Une vidéo vue sur les RS et citant "un économiste" soutient que le calcul des droits de douane "subis" par les US et repris sur le tableau presenté par Trump serait en fait le suivant Taux = (export - import)/import Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) mercredi à 09:01 Share Posté(e) mercredi à 09:01 1 minute ago, bianchi said: Je ne sais pas si cela a déjà été posté et le cas échéant désolé du doublon. Une vidéo vue sur les RS et citant "un économiste" soutient que le calcul des droits de douane "subis" par les US et repris sur le tableau presenté par Trump serait en fait le suivant Taux = (export - import)/import Oui, c'est bien ça... Donc, rien à voir avec des droits de douane subits... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) mercredi à 09:07 Share Posté(e) mercredi à 09:07 il y a 4 minutes, bianchi a dit : Je ne sais pas si cela a déjà été posté et le cas échéant désolé du doublon. Une vidéo vue sur les RS et citant "un économiste" soutient que le calcul des droits de douane "subis" par les US et repris sur le tableau presenté par Trump serait en fait le suivant Taux = (export - import)/import La méthodologie a été publiée officiellement: Approche de base Considérons un environnement dans lequel les États-Unis imposent un tarif de taux τi sur le pays i et Δτi reflète le changement du taux de tarif. Soit ε<0 l'élasticité des importations par rapport aux prix à l'importation, soit ϕ>0 le transfert des tarifs aux prix à l'importation, soit mi>0 le total des importations en provenance du pays i, et soit xi>0 le total des exportations. Alors, la diminution des importations due à un changement des tarifs est égale à Δτi⋅ε⋅ϕ⋅mi<0. En supposant que les effets de compensation du taux de change et de l'équilibre général sont suffisamment faibles pour être ignorés, le tarif réciproque qui entraîne un équilibre commercial bilatéral nul satisfait : Sélection des paramètres Pour calculer les tarifs réciproques, les données d'importation et d'exportation du Bureau du recensement des États-Unis pour 2024 ont été utilisées. Les valeurs des paramètres pour εε et ϕ ont été sélectionnées. L'élasticité-prix de la demande d'importation, ε, a été fixée à 4. Des preuves récentes suggèrent que l'élasticité est proche de 2 à long terme (Boehm et al., 2023), mais les estimations de l'élasticité varient. Par prudence, des études trouvant des élasticités plus élevées proches de 3-4 (par exemple, Broda et Weinstein 2006 ; Simonovska et Waugh 2014 ; Soderbery 2018) ont été utilisées. L'élasticité des prix à l'importation par rapport aux tarifs, ϕ, est de 0,25. L'expérience récente avec les tarifs américains sur la Chine a démontré que le transfert des tarifs aux prix de détail était faible (Cavallo et al., 2021). https://ustr.gov/issue-areas/reciprocal-tariff-calculations Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 09:18 Share Posté(e) mercredi à 09:18 (modifié) Un texte un peu moins concis pour expliquer le problème sur l'obligataire US : pour faire simple il y a péril en la demeure et une coordination mondiale va devoir se mettre en place à mon humble avis. Mais que peut-elle décider dans ce foutoir si ce n'est de couper la branche ? https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Peur-sur-l-obligataire-49568318/ Peur sur l'obligataire La tension est encore montée d'un cran sur les marchés financiers, avec l'instauration effective des droits de douane réciproques par l'administration Trump, notamment les fameux "104%" sur les produits chinois. Les investisseurs ont de plus en plus de mal à imaginer que cela ne se terminera pas dans le mur. Le marché obligataire envoie de curieux signaux. Les appels au report des droits de douane se multiplient jusque dans le camp présidentiel. Et les regards se tournent déjà vers la banque centrale américaine pour envisager un retour au calme. Bref, c'est le foutoir. La séance boursière de mardi a été marquée par le redressement des places européennes et par le rebond avorté de Wall Street. L'indice S&P 500, le plus suivi de la Bourse de New York, a commencé par gagner 4% avant de finir en baisse de 1,6%. Cette volatilité est typique de la phase d'incertitude actuelle. L'incapacité de Wall Street à rebondir en dit long sur la tension qui règne. C'est la quatrième séance consécutive dans le rouge pour le S&P 500, qui a perdu 12% depuis mercredi dernier, et 19% par rapport à ses records de février. En Europe, les indices ont temporairement brisé leur série baissière. Le Stoxx Europe 600, qui regroupe les plus grandes sociétés des divers pays du vieux continent, a repris 2,7% et a réduit ses pertes 2025 à 4% (le S&P 500 est à -15%). Il ne faut pas se leurrer pour autant : si l'Europe fait mieux que les Etats-Unis, elle aura du mal à sortir indemne de la tempête déclenchée par la multiplication des droits de douane par l'administration Trump. C'est d'ailleurs ce matin à 6h00 que les surtaxes douanières sont entrées en vigueur. La Chine, qui a décidé d'engager le bras de fer avec les Etats-Unis, écope de 104%, ce qui signifie qu'un produit chinois est grosso modo deux fois plus cher que si les échanges étaient totalement libres. Washington parie que Pékin va devoir plier l'échine compte tenu de son colossal excédent commercial avec les Etats-Unis. Pékin pense que Washington ne tiendra pas la distance en cas de conflit commercial mondial. Toute une palanquée d'autres surtaxes sont désormais en vigueur entre les Etats-Unis et les autres pays. Des négociations bilatérales doivent démarrer, mais certaines économies font de la résistance, à l'image de la Chine mais aussi de l'UE, qui a prévu de répliquer d'abord et discuter ensuite, dans une sorte de renversement du train-train habituel du vieux continent. Car le continent européen a un peu cassé son image de loser ces derniers temps, après avoir été malmené par l'Amérique de Trump. Pas au point de constituer un havre de paix pour autant. Mais disons que les signaux sont plus favorables qu'ils ne l'étaient il y a deux mois. Hier, les indicateurs avancés européens ont frémi en hausse, malgré la déconfiture de Wall Street, quand un accord de coalition autour de Friedrich Merz a été annoncé dans les médias allemands. En temps boursiers normaux, il y a des choses plus excitantes que ça. Mais en l'occurrence, ça fonctionne. Et, j'ose l'écrire même si je n'en suis pas totalement persuadé, l'Europe, malgré ses fêlures, apparaît actuellement comme plus sûre que les Etats-Unis pour les investisseurs. Ce qui n'empêchera pas les indices de démarrer en forte baisse ce matin, il ne faut pas exagérer. C'est d'autant plus marqué qu'un nouveau personnage vient de s'inviter dans le storytelling : le comportement du marché obligataire. Dans un contexte basique, les rendements obligataires américains devraient baisser parce que les investisseurs vendent à tour de bras des actions pour aller se cacher dans des actifs moins risqués, en particulier les bons du trésor US (dont le rendement baisse quand le prix monte, et inversement). Un vaste mouvement d'achat devrait faire reculer les rendements. Or ils explosent à la hausse de façon préoccupante. Le rendement du 10 ans US est passé de 3,86% vendredi dernier au plus bas à 4,46% au plus haut ce matin. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais sur le marché obligataire, c'est le signe qu'un truc énorme est en train de se passer. Les spécialistes (dont je ne fais pas partie, alors j'espère que je ne vais pas dire des âneries en vulgarisant) mettent en cause un mécanisme complexe utilisé par certains fonds spéculatifs, appelé le "Treasury basis trade". Il consiste à profiter d’écarts de prix entre des obligations et des contrats financiers liés à ces mêmes obligations, en empruntant massivement pour amplifier les gains. Mais comme ces stratégies reposent sur un très gros effet de levier, elles deviennent dangereuses quand le marché devient instable : si les prix bougent trop vite, ces fonds doivent vendre en urgence, ce qui amplifie les secousses. Ce phénomène inquiète les experts car il rend fragile un marché censé être un pilier solide du système financier mondial. En 2020, ce type de stratégie avait déjà failli provoquer une grave crise, évitée de justesse par une intervention massive de la Réserve fédérale. Parmi les autres facteurs d'explication de l'envolée des rendements, on retrouve aussi le serpent de mer habituel, la désaffection pour la dette américaine, perçue comme moins sûre qu'avant. Une hypothèse soutenue par un épiphénomène, l'accueil ultra-tiède réservé au premier des trois placements de dette du Trésor US cette semaine, et par la vieille rengaine sur le risque de cession massive de bons du trésor par les pays qui en détiennent des armoires entières. Les plus gros détenteurs de dette américaine hors des Etats-Unis sont le Japon (environ 1 000 Mds$ sur 34 000 Mds$) et la Chine (environ 760 Mds$). Ces remous sur le marché obligataire risquent de faire sortir les banques centrales du bois, parce que les engrenages financiers font qu'ils affectent d'autres économies que celle des Etats-Unis. Au Japon, les autorités financières, dont la Banque du Japon, ont annoncé à 7h00 ce matin la convocation d'une réunion d'urgence à 16h00 (9h00 heure française). Aux Etats-Unis, les regards se tournent une fois de plus vers la Réserve Fédérale. Le "Fed Put", ce fameux plancher subjectif de tension financière présumé entraîner une réaction officielle de soutien de la banque centrale, est déjà sur toutes les lèvres. La probabilité d'une baisse de taux de la Fed lors de la réunion du 7 mai est passée de 10,6% la semaine dernière à 63% ce matin. L'intervention de la banque centrale est l'ultime branche à laquelle se raccrochent généralement les investisseurs. C'est aussi le signe que c'est vraiment la m…. Les remous sur le marché obligataires, qui viennent s'ajouter à ceux sur les actions, font que les investisseurs vont se montrer de plus en plus vigilants avec les zones sombres ou risquées de l'économie. Par exemple, les obligations d'entreprises à haut rendement ou le secteur du private equity (les entreprises non cotées financées par des fonds). Il n'est pas étonnant de constater que les grands spécialistes de ces secteurs soient chahutés : par exemple, le géant de l'investissement américain KKR a perdu 20% en quatre jours et plus du tiers de sa valeur en 2025. Parmi les autres compartiments à surveiller : l'immobilier commercial US (-12% en quatre séances) ou les banques régionales US (-14% en quatre séances). Modifié mercredi à 09:29 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 09:48 Share Posté(e) mercredi à 09:48 (modifié) Je résume, les actions US ne sont plus recherchées, les obligations US ne sont plus recherchées, le dollar est une autre barrière. Après il va falloir se demander comment l"économie US se finance sans ses partenaires internationaux. L'épargne US est comment ? C'est l'ultime barrière avant le défaut de paiement. Modifié mercredi à 11:03 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) mercredi à 10:11 Share Posté(e) mercredi à 10:11 1 hour ago, Castor said: La méthodologie a été publiée officiellement: Approche de base Considérons un environnement dans lequel les États-Unis imposent un tarif de taux τi sur le pays i et Δτi reflète le changement du taux de tarif. Soit ε<0 l'élasticité des importations par rapport aux prix à l'importation, soit ϕ>0 le transfert des tarifs aux prix à l'importation, soit mi>0 le total des importations en provenance du pays i, et soit xi>0 le total des exportations. Alors, la diminution des importations due à un changement des tarifs est égale à Δτi⋅ε⋅ϕ⋅mi<0. En supposant que les effets de compensation du taux de change et de l'équilibre général sont suffisamment faibles pour être ignorés, le tarif réciproque qui entraîne un équilibre commercial bilatéral nul satisfait : Sélection des paramètres Pour calculer les tarifs réciproques, les données d'importation et d'exportation du Bureau du recensement des États-Unis pour 2024 ont été utilisées. Les valeurs des paramètres pour εε et ϕ ont été sélectionnées. L'élasticité-prix de la demande d'importation, ε, a été fixée à 4. Des preuves récentes suggèrent que l'élasticité est proche de 2 à long terme (Boehm et al., 2023), mais les estimations de l'élasticité varient. Par prudence, des études trouvant des élasticités plus élevées proches de 3-4 (par exemple, Broda et Weinstein 2006 ; Simonovska et Waugh 2014 ; Soderbery 2018) ont été utilisées. L'élasticité des prix à l'importation par rapport aux tarifs, ϕ, est de 0,25. L'expérience récente avec les tarifs américains sur la Chine a démontré que le transfert des tarifs aux prix de détail était faible (Cavallo et al., 2021). https://ustr.gov/issue-areas/reciprocal-tariff-calculations Oui, et vu les paramètre choisis (4 et 0,25), l'équation se simplifie en (exportation - import)/import 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 10:22 Share Posté(e) mercredi à 10:22 (modifié) La baisse des taux US pourrait ne pas avoir d'effet sur le dollar car l'Europe et la Chine pourraient faire de même afin de ne pas reproduire les effets de l'accord du Plaza : LONDRES, 9 avril (Reuters) - Les marchés monétaires ont lutté toute l'année pour décider si la guerre commerciale de Washington est bonne ou mauvaise pour le dollar des États-Unis. Pékin peut se décider pour eux. Quoi que le président Donald Trump planifie ensuite dans son attaque tarifaire « réciproque » mondiale, le ciblage extrême des importations chinoises et des représailles instantanées de la Chine place la bataille commerciale sino-américaine sur un autre avion. Trump menace maintenant des droits de douane de plus de 100 % sur les produits chinois à moins que la Chine ne se retourne, tandis que Pékin dit qu’il se battra jusqu’au bout. Et même si l'administration peut essayer d'engendrer l'optimisme quant aux négociations avec d'autres pays, les États-Unis. Le représentant du commerce, Jamieson Greer, a clairement indiqué mardi que la Chine est considérée comme un cas particulier. Il est difficile d'imaginer un scénario avec des droits de douane américains à 100 % sur la Chine qui n'implique pas une certaine dévaluation du yuan aux 10 % d'autorités de Pékin conçues pendant la première guerre tarifaire bilatérale de Trump en 2018. Les salves d'ouverture de cette bataille monétaire semblaient avoir lieu mardi alors que la Banque populaire de Chine a délibérément relâché son emporter sur son taux de référence officiel du yuan, provoquant une baisse du taux offshore à un niveau record du jour au lendemain. Le yuan s'est maintenant affaibli de 2,5 % en moins de trois semaines. Le yuan chinois jette le chat parmi les pigeons FX La logique s'empile. Même si la Chine utilisait de plus en plus de mesures budgétaires et monétaires pour protéger son économie contre les assauts commerciaux, cela ne ferait qu'accroître l'écart de rendement entre la dette publique chinoise et les équivalents américains, en particulier si l'inflation due aux droits de douane maintient la Réserve fédérale en suspens et que les rendements américains augmentent. L'une des principales raisons pour lesquelles la Banque nationale de conservation était de maintenir le yuan était d'éviter les droits de douane directs de Washington et d'encourager la demande intérieure plutôt que les exportations. Mais maintenant que les tarifs ont été appliqués si brutalement, il n'est guère logique de maintenir la ligne si l'économie au sens large est en danger. PAS PLAzA II Un yuan plus faible est alors à la fois défensif par nature et un coup de feu à l'avant de Washington, dont la guerre commerciale est au moins en partie construite pour réduire une surévaluation estimée à 20% du dollar. Un yuan d'affaiblissement aurait aussi probablement des effets en cascade, car il est difficile de voir comment l'Europe pourrait lui permettre de glisser sans répondre. Après tout, l'indice nominal pondéré par l'euro est encore proche d'un niveau historique, même si l'économie de la zone euro s'effondre et fait face à son propre barrage tarifaire de Trump. La crainte d'un flot d'exportations chinoises tarifées par les États-Unis est redirigée vers l'Europe à des prix affaiblis en yuan seulement n'augmente que la ante. L'indice pondéré en euros pondéré en fonction des échanges est déjà désormais plus élevé Une menace de termes de l'échange et des impulsions déflationnistes de la guerre commerciale américaine et d'un euro trop fort retarderaient la pression sur la Banque centrale européenne pour réduire les taux d'intérêt afin de la compenser. Et le cycle pourrait juste démêler à partir de là. Si l'euro devait s'affaiblir fortement, la pression sur la livre sterling pour qu'il suive augmenterait également - ou du moins, la pression s'étendrait sur la Banque d'Angleterre pour compenser toute appréciation non désirée de la livre. Les principaux pays commençants de la Chine - qui ont repris une grande partie du commerce bilatéral perturbé entre l'Amérique et la Chine ces dernières années - ressentiraient également la chaleur d'une chute du yuan. Le peso du Mexique et les monnaies des marchés émergents d'Asie seraient probablement toutes sur la ligne de tir. Et contre tout cela, il est difficile d'imaginer une économie dépendante du commerce comme le Japon reste les bras croisés et permet au yen de monter plus haut par défaut. BOOMERANG Le boomerang revient ensuite sur les genoux de Washington, car il serait confronté à la perspective d'un dollar encore plus fort. Cela plaiderait peut-être en faveur d'un assouplissement de la Réserve fédérale. Mais comme le patron de la Fed Jerome Powell l'a clairement indiqué la semaine dernière, la banque centrale américaine n'est pas pressée de le faire. Un éditorial de l'ancien président de la Fed de New York, Bill Dudley, a suggéré mardi que les attentes du marché de quatre baisses de taux de la Fed cette année pourraient être trop zélées. Il est difficile de savoir comment ça va se passer. Peut-être que la Chine tient la ligne et appuie le yuan. Peut-être que l'économie américaine fait le cratère d'une manière que d'autres évitent, ou que la fuite à l'étranger des actifs américains submerge les marchés américains. Tout plan organisé visant à affaiblir le billet vert semble hors de question. L'ancien diplomate japonais Naoyuki Shinohara a lancé de l'eau sur l'idée mardi, disant à Reuters que toute tentative américaine d'obtenir une dépréciation coordonnée du dollar de type Plaza Accord de 1985 ne fonctionnerait tout simplement pas, car cela nécessiterait le consentement improbable de la Chine et de l'Europe. Mais si les événements de cette semaine marquent le début d'une guerre monétaire pour correspondre à la guerre commerciale, alors la pensée initiale selon laquelle les hausses tarifaires américaines finiraient par renforcer le dollar pourrait bien s'avérer être correcte depuis le début. Et c'est ce qui se passe au moment où les analystes de Wall Street abandonnent ce point de vue et d'embrasser la perspective d'un billet vert à la place. Ce qui était autrefois considéré comme des points de vue à long terme ont maintenant une durée de conservation d'heures. Le graphique linéaire montre les trois principales destinations à l'exportation des États-Unis. Les opinions exprimées ici sont celles de l'auteur, un chroniqueur de Reuters. Modifié mercredi à 10:27 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) mercredi à 10:26 Share Posté(e) mercredi à 10:26 Il y a 1 heure, FATac a dit : J'adore ! Mais je ne peux pas m'en servir comme source d'information pour savoir à quel Tariff nous allons être mangés : Le 20% porté par UVDL à 0:13 Le 50% porté par EM à 0:47 Accessoirement, ne devrait-on pas parler de tariffs war ou de conflit des droits de douane, plutôt que de guerre des tarifs (avec un seul f) ? En effet, pour ce que j'en sais, le mot tariff peut, effectivement, se traduire en tarif, mais il n'a qu'un seul contexte d'application : le contexte des taxes inter-étatique perçues par les douanes. Il ne peut recevoir aucun des autres sens du mot tarif (notamment le libre choix du prix de vente en fonction de l'acheteur). Ainsi, si l'UE venait à répliquer sur les tariffs vis-à-vis des services numériques, Microsoft et autres AWS pourraient enclencher une guerre des tarifs (ou tarifaire, au sens français) et on finirait par ne plus savoir de quoi on parle. Je suis d'accord @Lordtemplar je milite pour une alternative en bon françois comme "Guerres commerciales 2025 (version Trump)" (au pluriel, pour prendre de l'avance) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 11:20 Share Posté(e) mercredi à 11:20 (modifié) La Chine réplique lourdement à Trump via son ministre des finances. Via zonebourse : Chine ministère des finances : imposition de droits de douane supplémentaires de 84 % sur les produits américains Repris sur le figaro : EN DIRECT - Guerre commerciale : la Chine riposte et impose 84% de droits de douane sur les produits américains La Chine vient d’annoncer qu’elle imposera des droits de douane de 84 % sur les produits américains à partir de jeudi, contre 34 % précédemment annoncés, a déclaré le ministère des Finances mercredi. Modifié mercredi à 11:34 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 11:58 Share Posté(e) mercredi à 11:58 (modifié) Les recommandations du directeur de la BDF. EN résumé privilégier les mesures ciblées contre les US, pas d'inflation à craindre en Europe, et comme dit depuis un bon moment le statut du dollar est profondément bouleversé maintenant souligné dans un bel euphémisme. « Le dollar n'a pas bénéficié de son statut habituel de valeur refuge, à la différence de l'or ou de la devise suisse. Les mesures récentes pourraient commencer à éroder la confiance à long terme dans le billet vert comme monnaie internationale de réserve », souligne Villeroy de Galhau dans sa missive. https://www.latribune.fr/economie/france/face-a-trump-villeroy-de-galhau-sonne-la-mobilisation-generale-1022462.html Face à Trump, Villeroy de Galhau sonne la mobilisation générale Le gouverneur de la banque de France a exhorté l'Hexagone et l'Europe à prendre des mesures ciblées sur des produits américains pour faire plier Donald Trump dans sa lettre à Emmanuel Macron. Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau lors de la présentation de la lettre au président de la République. « Il y a l'urgence d'une mobilisation générale. » En pleine guerre commerciale, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a exhorté ce mercredi 9 avril l'Europe à muscler sa riposte face à la déferlante de droits de douane du président Trump. « Il faut des contre-mesures commerciales pour provoquer la négociation avec les États-Unis et engager une désescalade avec une date d'application différée des mesures », a expliqué le banquier central devant la presse. En adressant sa traditionnelle lettre au chef de l'État Emmanuel Macron intitulée « De la tétanie à la mobilisation générale », Villeroy de Galhau considère que l'Europe a intérêt « à garder un commerce ouvert avec ses partenaires ». Percutée par le tsunami tarifaire, l'économie mondiale plonge dans une spirale dangereuse avec l'entrée en vigueur des tarifs douaniers. Aux États-Unis, les marchés vacillent de toutes parts et les principaux indices boursiers tanguent sérieusement depuis l'annonce fracassante du milliardaire américain sur la fiscalité commerciale. Un impact de 0,25 point sur la croissance en zone euro De son côté, l'économie de la zone euro risque également de subir les effets de cette politique commerciale agressive. La Banque de France a calculé que les droits de douane pourrait amputer le produit intérieur brut (PIB) de 0,25 point de la zone monétaire. « C'est un effet direct sur la croissance 2025 », a indiqué le gouverneur. Cela signifie que ce chiffrage ne prend pas en compte les mesures de représailles. « En termes d'importations et d'exportations, l'exposition de la France est moins forte que celle de l'Allemagne et de l'Italie »,a-t-il détaillé. S'agissant de l'économie tricolore, les conjoncturistes de la Banque de France n'ont pas fait de nouvelles prévisions pour l'année 2025. Dans sa dernière enquête mensuelle de conjoncture, l'organisme bancaire table sur une croissance du PIB de 0,2% au premier trimestre de 2025 après une croissance négative de 0,1% fin 2024. De son côté, l'OFCE vient de revoir à la baisse sa projection pour 2025 à 0,5% contre 0,8% cette année en raison de l'incertitude et de la rigueur budgétaire. Pour la Banque de France, les conséquences des tarifs douaniers se feront surtout ressentir aux États-Unis. « L'effet est plus sévère aux États-Unis que dans le reste du monde, et en particulier dans l'Europe. Il y a des spéculations sur la possibilité d'une récession aux États-Unis. Ce qui était inimaginable il y a trois mois », a déclaré le patron de la Banque de France. Sur le front des prix, la guerre commerciale aurait un effet « limité » sur l'inflation en zone euro. Le risque pour l'économie américaine est l'effet boomerang des taxes Trump. En renforçant les droits de douane sur les importations, cela risque de propulser l'indice des prix vers des sommets outre-Atlantique. Face à cette menace, la Banque de France appelle à de la prudence. En d'autres termes, il s'agit plutôt d'établir une stratégie« avec des mesures ciblées pour éviter l'effet inflationniste », a ajouté Olivier Garnier, directeur général à la Banque centrale. Évidemment, ce moindre effet inflationniste va aussi dépendre du taux de change de l'euro face au dollar. Une potentielle dépréciation du billet vert ferait baisser le prix des importations en zone euro. « Le dollar n'a pas bénéficié de son statut habituel de valeur refuge, à la différence de l'or ou de la devise suisse. Les mesures récentes pourraient commencer à éroder la confiance à long terme dans le billet vert comme monnaie internationale de réserve », souligne Villeroy de Galhau dans sa missive. Budget : la France doit « travailler plus et mieux » S'agissant des finances publiques, le grand argentier à appeler le gouvernement à maintenir la cible de déficit à 5,4 % en 2025. Malgré les besoins en réarmement et le coup de frein de l'économie à venir, François Villeroy de Galhau veut que les dépenses publiques soient maîtrisées. Dans le viseur du banquier central figurent les dépenses des collectivités locales et celles de la sécurité sociale. « L'État ne peut pas assurer seul l'effort de maîtrise des dépenses publiques », a-t-il déploré. Pour améliorer les comptes publics, l'ancien banquier de BNP Paribas a appelé les Français jeunes et seniors « à travailler plus et travailler mieux ». Augmenter le temps de travail de ces deux catégories permettrait de doper la croissance potentielle (c'est à dire sans choc) de 0,25 point à moyen terme. Sur l'antenne de BFM TV ce mercredi matin, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé que la France fera un effort de 5 milliards d'euros supplémentaires en 2025 avec des mesures nouvelles. « La répartition devrait être précisée dans les prochains jours » a assuré son cabinet. À une semaine de la conférence sur les finances publiques organisée par François Bayrou, le gouvernement prépare les esprits à un nouveau tour de vis budgétaire. Modifié mercredi à 11:58 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) mercredi à 12:02 Share Posté(e) mercredi à 12:02 (modifié) il y a 45 minutes, herciv a dit : La Chine réplique lourdement à Trump via son ministre des finances. Via zonebourse : Chine ministère des finances : imposition de droits de douane supplémentaires de 84 % sur les produits américains Repris sur le figaro : EN DIRECT - Guerre commerciale : la Chine riposte et impose 84% de droits de douane sur les produits américains La Chine vient d’annoncer qu’elle imposera des droits de douane de 84 % sur les produits américains à partir de jeudi, contre 34 % précédemment annoncés, a déclaré le ministère des Finances mercredi. Les Etats-Unis ont déclaré une guerre commerciale et une confrontation stratégique au monde entier ! La Chine se limite à une riposte commerciale uniquement contre un pays, les USA ! Si les 10 premiers clients des Etats-Unis font comme la Chine, 80% des exportations US seront taxées, alors que seulement 10 à 20% de leurs propres exportations seront taxées Pour moi, le gagnant sera la Chine. Modifié mercredi à 12:08 par CANDIDE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 12:05 Share Posté(e) mercredi à 12:05 (modifié) il y a 6 minutes, CANDIDE a dit : Pour moi, le gagnant sera la Chine. Moi j'aurais dit le couple Europe/Chine puisque l'Europe va récupérer une partie de sa puissance transférée aux US depuis des décennies. Modifié mercredi à 12:09 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) mercredi à 12:31 Share Posté(e) mercredi à 12:31 il y a 27 minutes, CANDIDE a dit : Les Etats-Unis ont déclaré une guerre commerciale et une confrontation stratégique au monde entier ! La Chine se limite à une riposte commerciale uniquement contre un pays, les USA ! Si les 10 premiers clients des Etats-Unis font comme la Chine, 80% des exportations US seront taxées, alors que seulement 10 à 20% de leurs propres exportations seront taxées Pour moi, le gagnant sera la Chine. On entend des voix dire que Trump a produit, par compression temporelle, un Brexit suivi d'un chaos sur les emprunts qui a coûté son poste à Liz Truss. Un coup de colère souverainiste qui se tire une balle dans le genou. Mais peut-être pourrait-il encore sauver les meubles s'il s'en éloignait rapidement. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) mercredi à 12:34 Share Posté(e) mercredi à 12:34 (modifié) Est-ce que fondamentalement, le plus gros risque pour les USA, sur le moyen-long terme, ne serait pas que tout ça accélère massivement un processus de dédollarisation de l'économie mondiale qui, bien qu'annoncé depuis deux décennies, était resté concrètement assez limité jusque là ? Modifié mercredi à 12:37 par CortoMaltese Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) mercredi à 12:35 Share Posté(e) mercredi à 12:35 il y a 2 minutes, Manuel77 a dit : On entend des voix dire que Trump a produit, par compression temporelle, un Brexit suivi d'un chaos sur les emprunts qui a coûté son poste à Liz Truss. Un coup de colère souverainiste qui se tire une balle dans le genou. Mais peut-être pourrait-il encore sauver les meubles s'il s'en éloignait rapidement. Oui c'est ce que je me suis dit dès le début, Trump a peut-être déclenché un Méga Brexit ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 12:42 Share Posté(e) mercredi à 12:42 il y a 1 minute, CortoMaltese a dit : Est-ce que fondamentalement, le plus gros risque pour les USA, sur le moyen-long terme, ne serait pas que tout ça accélère massivement un processus de dédollarisation de l'économie mondiale qui, bien qu'annoncé depuis deux décennies, était resté concrètement plus limité jusque là ? C'est ce que je pense perso. Le fond c'est que non seulement les US ne sont plus vu comme des gendarmes mais il aurait pu rester un allié plus ou moins neutre. Je pense par contre que maintenant il vont en plus être vu comme des perturbateurs pathologiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicks Posté(e) mercredi à 13:15 Share Posté(e) mercredi à 13:15 Si l'Europe continue sur son antienne quasi religieuse du libre-échange, la grand gagnant ce sera la Chine, qui va cibler le marché européen en priorité. Si nous ne nous protégeons pas, l'industrie va encore subir un choc. L'autre solution , ce serait d'avoir les mêmes normes socio-environnementale que les chinois (et cesser de casser notre filière nucléaire pour ne pas virer dans le cauchemar énergétique. Merci l'Ue allemande au passage et nos dirigeants qui ont accepté ce saccage). Un progrès dont nous pouvons nous passer peut-être... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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