Polybe Posté(e) samedi à 09:38 Share Posté(e) samedi à 09:38 Faut aussi penser qu'à l'intérieur du véhicule, il y a déjà beaucoup de choses ! Donc on va pas rajouter trois millions de choses... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) samedi à 09:55 Share Posté(e) samedi à 09:55 il y a 18 minutes, Polybe a dit : Faut aussi penser qu'à l'intérieur du véhicule, il y a déjà beaucoup de choses ! Donc on va pas rajouter trois millions de choses... C'est pour cela qu'il faut un porteur dédié [ruches +opérateurs]. Mais comme il faudra un chef de bord et un tireur pour le tourelleau et ensuite de la place pour 2 ruches, je partirais davantage sur un Griffon, plus long que le Serval. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) samedi à 10:00 Share Posté(e) samedi à 10:00 il y a 3 minutes, BPCs a dit : C'est pour cela qu'il faut un porteur dédié [ruches +opérateurs]. Mais comme il faudra un chef de bord et un tireur pour le tourelleau et ensuite de la place pour 2 ruches, je partirais davantage sur un Griffon, plus long que le Serval. La mode c'est surtout des systèmes agnostiques qui sont compatibles avec n'importe quel porteur. Le Grand Soir venu, passé les premières attritions, faudra bien être souple. Y a aussi le cas particulier de la BP qui doit faire avec les porteurs qu'elle trouve en chemin. ...idéalement pour moi, une remorque standard ça serait déjà pas mal... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) samedi à 10:45 Share Posté(e) samedi à 10:45 Le concept en lui-même est déjà assez agnostique, puisqu'il repose sur une ruche d'un côté et sur un ensemble clavier-écran de l'autre. Après si il suffisait d'une tablette à poser sur ses genoux et pas d'un poste de travail avec grand écran, clavier mais aussi fauteuil confortable pour y rester de longues heures, il n'y aurait pas d'ensemble de station au sol pour drone ni d'ailleurs de véhicules de commandement, témoignant d'une réflexion sur l'ergonomie du poste de travail. Après, que le concept puisse s'adapter à des situations dégradées voire à de simple Technical, voire aux Fardier de la BP pourquoi pas. Mais en attendant, vu qu'on n'en est pas encore au stade de l'attrition, il serait étonnant que n'émerge pas une énième version adaptée de nos Véhicules Blindés Multi Roles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) samedi à 11:47 Share Posté(e) samedi à 11:47 il y a une heure, BPCs a dit : Le concept en lui-même est déjà assez agnostique, puisqu'il repose sur une ruche d'un côté et sur un ensemble clavier-écran de l'autre. Après si il suffisait d'une tablette à poser sur ses genoux et pas d'un poste de travail avec grand écran, clavier mais aussi fauteuil confortable pour y rester de longues heures, il n'y aurait pas d'ensemble de station au sol pour drone ni d'ailleurs de véhicules de commandement, témoignant d'une réflexion sur l'ergonomie du poste de travail. Après, que le concept puisse s'adapter à des situations dégradées voire à de simple Technical, voire aux Fardier de la BP pourquoi pas. Mais en attendant, vu qu'on n'en est pas encore au stade de l'attrition, il serait étonnant que n'émerge pas une énième version adaptée de nos Véhicules Blindés Multi Roles. Il "suffit" de bien plus...entre autre de solutions d'alimentations et de transmissions. D'où par exemple le projet GHOST du 92e RI et du 28e RT. Et pourtant si, l'attrition on y pense assez sérieusement dans les armées. Une autre donnée, c'est l'entrainement. Le potentiel horaire des gros blindés est limité. Si l'on veut entrainer les troupes avec leurs moyens, c'est pas mal de pouvoir aussi se reposer sur des porteurs civils. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) samedi à 12:17 Share Posté(e) samedi à 12:17 (modifié) 1 hour ago, BPCs said: Le concept en lui-même est déjà assez agnostique, puisqu'il repose sur une ruche d'un côté et sur un ensemble clavier-écran de l'autre. Après si il suffisait d'une tablette à poser sur ses genoux et pas d'un poste de travail avec grand écran, clavier mais aussi fauteuil confortable pour y rester de longues heures, il n'y aurait pas d'ensemble de station au sol pour drone ni d'ailleurs de véhicules de commandement, témoignant d'une réflexion sur l'ergonomie du poste de travail. Après, que le concept puisse s'adapter à des situations dégradées voire à de simple Technical, voire aux Fardier de la BP pourquoi pas. Mais en attendant, vu qu'on n'en est pas encore au stade de l'attrition, il serait étonnant que n'émerge pas une énième version adaptée de nos Véhicules Blindés Multi Roles. A mon avis, si le poste de pilotage des drones de surveillance (besoin de grand écran + antenne sérieuse + alimentation energie + surveillance en continu) pouvait se greffer sur un Griffon ou un Serval PC standard, ce serait top, pour la polyvalence et parce que le chef d'unité va très naturellement avoir un intérêt à être au même endroit que le flux video pour orienter le drone et les opérations. Concernant les effecteurs (les MTO et leurs telepilotes), il faut pouvoir se faufiler partout et les sequences d'attaque sont par nature plus courtes (30 - 40 min). De plus, les telecommandes ressemblent à des tablettes, pas besoin d'avoir un siège etc... Pas de raison de mettre nécessairement ça sur un porteur lourd. D'ailleurs, comme disait @Polybe ci dessus, pouvoir se poser sur n'importe quel véhicule sera vite important. Voir même en mode sac à dos, depuis un poste avancé... Modifié samedi à 12:18 par Rivelo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) samedi à 12:42 Share Posté(e) samedi à 12:42 C'est là qu'on voit justement le besoin indispensable et essentiel de la phase de réflexion (celle ou nous sommes) avant la phase d'équipement. On va tester des concepts d'emplois, on va chercher à optimiser l'usage Il faut savoir comment nous allons intégrer le drone dans nos unités, la place qu'il occupera, qui va l'utiliser, les rôles. Même les russes et les ukrainiens (malgré une grande consommation de drones) n'ont pas vraiment intégré le drone dans leurs unités, il s'agit d'un complément (devenu central), des équipes spécialisées qui vont faire que ça. Mais que ce soit du côté russe ou ukrainien, les combattants au sol ils ne mettent pas en oeuvre des drones, ils ne bénéficient pas non plus du flux d'images, parfois au mieux dans des opérations coordonnées avec une équipe de dronistes, il y aura une liaison radio, mais c'est loin d'être optimale. Chez nous (comme dans d'autres armées) on cherche à intégrer le drone de manière large. -Les premier besoin est de pouvoir l'intégré à un niveau "non spécialiste", ce qui veut dire que le drone doit être mis en oeuvre chez un simple soldat. L'idée c'est qu'il y ait dans un groupe de combat (7 hommes) au moins un système de drones lui permettant de l'utiliser pour son propre besoin, sur une zone resserrée. Puis c'est aussi de donner une capacité de frappe à ce groupe avec sans doute du drone type FPV. Comprenons qu'il n'y a pas besoin de centaines de milliers de drones. On peut donner à un groupe un système d'un opérateur avec 2 drones peut-être 2-3 drones suicide. En soit il ne faut pas plus (ou le mettre de toute façon?) et c'est déjà beaucoup quand on sait le périmètre d'action d'un groupe de combat. On est sur des liaisons radios ou filaire courte, une autonomie dans l'usage, une capacité de réponse directe. Une section déployée et vous allez déjà avoir un potentiel de 4 drones d'observation et une dizaine de drones type FPV qui peuvent venir taper le moindre type débusqué. -Un second besoin peut se manifester au niveau des sections d'appuis (je reste dans l'organisation infanterie). Il s'agira là encore d'une intégration du drone en complément par exemple du MMP. Il pourrait disposer d'un drone d'observation plus développée pour une autonomie plus large avec une capacité de désignation permettant le tir au-delà de la vue directe pour le MMP ou par choix (cible de faible valeur) par l'usage d'un moyen "low cost", un drone de type Colibri. C'est à voir ensuite si on cherche par exemple à donner aux opérateurs de MMP comme double dotation, si on souhaite transformer (l'abandonner en fait) le groupe de mortier de 81mm pour le spécialiser sur drones. En fonction de cela on va définir s'il faut un véhicule particulier ainsi que les quantités de drones. Mais moi je pense qu'avoir 3 Colibri pour un MMP est suffisant. -Un troisième besoin va s'identifier dans la compagnie d'appuis. C'est ici qu'à mon avis il est nécessaire de créer une section spécialisée de dronistes (une section = plusieurs groupes = plusieurs équipes). Là on entre dans un style proche des équipes FPV qu'on observe dans le conflit ukrainien, c'est à dire des équipes qui vont avoir des drones pour de l'observation avec des équipes qui derrière vont avoir une grosse quantité de drones FPV. Ainsi ou peut imaginer une équipe avec un observateur (2-3 drones en stocks avec des batteries en rab) puis 2 opérateurs disposant 20 FPV chacun. Si un jour on se retrouve dans une grosse guerre et qu'on souhaitera densifier et augmenter l'usage des drones FPV, c'est là qu'on renforcera le dispositif. Je pense qu'il serait bien pour la France par rapport à notre format d'armée actuelle, de disposer de 2 régiments spécialisés en drones (dont le 61e RA). Ces régiments devront mettre en oeuvre des drones tactiques armés du type Patroller pour 1/3 de leurs jobs. Un autre tiers devra être axé sur des drones de frappes à longue distance comme les Shahed mais c'est aussi là que je verrai bien en doublon une capacité balistique sol-sol (je ne parle pas du remplaçant du LRU qu'on laissera au 1er RA. Là aussi c'est un secteur qu'il faudra densifier et augmenter en cas de besoin. Le dernier tiers devra s'articuler sur les essaims de drones intelligents qui seront programmes (donc indifférents au brouillage) ou capable (à terme avec l'IA) d'identifier des cibles. Côté FS, la création d'une unité spécialisé. Illustration d'une action de ce genre d'unité, parachutage à haute altitude de nuit pour infiltrer une zone, pour la surveiller ou pour y effectuer une neutralisation à l'aide de drones. L'élimination de HVT ou des opérations du genre de celles ou l'on a vu les ukrainiens taper des bombardiers au milieu de la Russie. Je pourrai parler du génie, de la cavalerie ou d'autres encore, mais pour moi l'enjeu de la masse et de la transformation à faire se jouera ci-dessus. Le drone étant très évolutif, on doit accepter et comprendre qu'il faut plus miser sur une capacité industrielle (quitte à la subventionner) que sur un stockage massif de drones. La dotation initiale à acquérir et à maintenir ne doit pas se comparer à la consommation massive qu'on observe en Ukraine. Il ne faut pas non plus désormais se dire que tous les conflits à venir que nous ferons seront de la même intensité qu'en Ukraine. Comprenons que même si on engage l'armée française dans un conflit de haute intensité, on parle de 2 brigades, donc notre "consommation" en drones ou munitions est proportionnellement liées à cela. Il ne faut pas se mentir, même dans un scénario fictif ou on serait dans la situation de l'Ukraine, on aurait bien plus de mal à trouver du monde qu'à produire des drones en masse. En janvier 2022, la capacité de production ukrainienne de drones était quasi nul, il n'avait pas de stocks de FPV ou je ne sais quoi, tout a été fait ensuite et j'ose penser que la France qui part avec un meilleur tissus productif serait capable de faire la même chose. Notre "problème" actuel c'est que nous ne sommes pas en guerre et que nous n'avons tout simplement pas besoin de produire des centaines de milliers de drones pour équiper notre armée, que nous ne consommons pas non plus ces drones au combat. La dotation initiale pour doter notre armée c'est quelques milliers de systèmes, c'est tout, nous n'avons pas non plus besoin de stocker des drones par millions alors que dans 3 ans ils seront presque déjà dépassés. On a la "chance" de voir cela de loin plutôt que de le subir comme les russes et les ukrainiens. Nous n'avons pas à les jalouser ou les envier. Ce regard lointain doit nous donner le bon retex sur ce qui marche et ce qui ne marche pas, ce qu'il faut faire et ne pas faire, les points d'améliorations. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) samedi à 13:15 Share Posté(e) samedi à 13:15 il y a 28 minutes, Pol a dit : C'est là qu'on voit justement le besoin indispensable et essentiel de la phase de réflexion (celle ou nous sommes) avant la phase d'équipement. On va tester des concepts d'emplois, on va chercher à optimiser l'usage Il faut savoir comment nous allons intégrer le drone dans nos unités, la place qu'il occupera, qui va l'utiliser, les rôles. Même les russes et les ukrainiens (malgré une grande consommation de drones) n'ont pas vraiment intégré le drone dans leurs unités, il s'agit d'un complément (devenu central), des équipes spécialisées qui vont faire que ça. Mais que ce soit du côté russe ou ukrainien, les combattants au sol ils ne mettent pas en oeuvre des drones, ils ne bénéficient pas non plus du flux d'images, parfois au mieux dans des opérations coordonnées avec une équipe de dronistes, il y aura une liaison radio, mais c'est loin d'être optimale. Chez nous (comme dans d'autres armées) on cherche à intégrer le drone de manière large. -Les premier besoin est de pouvoir l'intégré à un niveau "non spécialiste", ce qui veut dire que le drone doit être mis en oeuvre chez un simple soldat. L'idée c'est qu'il y ait dans un groupe de combat (7 hommes) au moins un système de drones lui permettant de l'utiliser pour son propre besoin, sur une zone resserrée. Puis c'est aussi de donner une capacité de frappe à ce groupe avec sans doute du drone type FPV. Comprenons qu'il n'y a pas besoin de centaines de milliers de drones. On peut donner à un groupe un système d'un opérateur avec 2 drones peut-être 2-3 drones suicide. En soit il ne faut pas plus (ou le mettre de toute façon?) et c'est déjà beaucoup quand on sait le périmètre d'action d'un groupe de combat. On est sur des liaisons radios ou filaire courte, une autonomie dans l'usage, une capacité de réponse directe. Une section déployée et vous allez déjà avoir un potentiel de 4 drones d'observation et une dizaine de drones type FPV qui peuvent venir taper le moindre type débusqué. -Un second besoin peut se manifester au niveau des sections d'appuis (je reste dans l'organisation infanterie). Il s'agira là encore d'une intégration du drone en complément par exemple du MMP. Il pourrait disposer d'un drone d'observation plus développée pour une autonomie plus large avec une capacité de désignation permettant le tir au-delà de la vue directe pour le MMP ou par choix (cible de faible valeur) par l'usage d'un moyen "low cost", un drone de type Colibri. C'est à voir ensuite si on cherche par exemple à donner aux opérateurs de MMP comme double dotation, si on souhaite transformer (l'abandonner en fait) le groupe de mortier de 81mm pour le spécialiser sur drones. En fonction de cela on va définir s'il faut un véhicule particulier ainsi que les quantités de drones. Mais moi je pense qu'avoir 3 Colibri pour un MMP est suffisant. -Un troisième besoin va s'identifier dans la compagnie d'appuis. C'est ici qu'à mon avis il est nécessaire de créer une section spécialisée de dronistes (une section = plusieurs groupes = plusieurs équipes). Là on entre dans un style proche des équipes FPV qu'on observe dans le conflit ukrainien, c'est à dire des équipes qui vont avoir des drones pour de l'observation avec des équipes qui derrière vont avoir une grosse quantité de drones FPV. Ainsi ou peut imaginer une équipe avec un observateur (2-3 drones en stocks avec des batteries en rab) puis 2 opérateurs disposant 20 FPV chacun. Si un jour on se retrouve dans une grosse guerre et qu'on souhaitera densifier et augmenter l'usage des drones FPV, c'est là qu'on renforcera le dispositif. Je pense qu'il serait bien pour la France par rapport à notre format d'armée actuelle, de disposer de 2 régiments spécialisés en drones (dont le 61e RA). Ces régiments devront mettre en oeuvre des drones tactiques armés du type Patroller pour 1/3 de leurs jobs. Un autre tiers devra être axé sur des drones de frappes à longue distance comme les Shahed mais c'est aussi là que je verrai bien en doublon une capacité balistique sol-sol (je ne parle pas du remplaçant du LRU qu'on laissera au 1er RA. Là aussi c'est un secteur qu'il faudra densifier et augmenter en cas de besoin. Le dernier tiers devra s'articuler sur les essaims de drones intelligents qui seront programmes (donc indifférents au brouillage) ou capable (à terme avec l'IA) d'identifier des cibles. Côté FS, la création d'une unité spécialisé. Illustration d'une action de ce genre d'unité, parachutage à haute altitude de nuit pour infiltrer une zone, pour la surveiller ou pour y effectuer une neutralisation à l'aide de drones. L'élimination de HVT ou des opérations du genre de celles ou l'on a vu les ukrainiens taper des bombardiers au milieu de la Russie. Je pourrai parler du génie, de la cavalerie ou d'autres encore, mais pour moi l'enjeu de la masse et de la transformation à faire se jouera ci-dessus. Le drone étant très évolutif, on doit accepter et comprendre qu'il faut plus miser sur une capacité industrielle (quitte à la subventionner) que sur un stockage massif de drones. La dotation initiale à acquérir et à maintenir ne doit pas se comparer à la consommation massive qu'on observe en Ukraine. Il ne faut pas non plus désormais se dire que tous les conflits à venir que nous ferons seront de la même intensité qu'en Ukraine. Comprenons que même si on engage l'armée française dans un conflit de haute intensité, on parle de 2 brigades, donc notre "consommation" en drones ou munitions est proportionnellement liées à cela. Il ne faut pas se mentir, même dans un scénario fictif ou on serait dans la situation de l'Ukraine, on aurait bien plus de mal à trouver du monde qu'à produire des drones en masse. En janvier 2022, la capacité de production ukrainienne de drones était quasi nul, il n'avait pas de stocks de FPV ou je ne sais quoi, tout a été fait ensuite et j'ose penser que la France qui part avec un meilleur tissus productif serait capable de faire la même chose. Notre "problème" actuel c'est que nous ne sommes pas en guerre et que nous n'avons tout simplement pas besoin de produire des centaines de milliers de drones pour équiper notre armée, que nous ne consommons pas non plus ces drones au combat. La dotation initiale pour doter notre armée c'est quelques milliers de systèmes, c'est tout, nous n'avons pas non plus besoin de stocker des drones par millions alors que dans 3 ans ils seront presque déjà dépassés. On a la "chance" de voir cela de loin plutôt que de le subir comme les russes et les ukrainiens. Nous n'avons pas à les jalouser ou les envier. Ce regard lointain doit nous donner le bon retex sur ce qui marche et ce qui ne marche pas, ce qu'il faut faire et ne pas faire, les points d'améliorations. Le drone longue portée, y a peu de chance que ça soit la gamelle/le rôle de l'AdT. Ensuite 1/3 d'un régiment, ça fait à peine 2x batteries... Mais s'il y a bien une pertinence à avoir un "régiment" de drones, c'est effectivement sur l'essaim. Et là on pourrait imaginer des répartitions proches de l'infanterie, avec une batterie reco' multicapteurs (ROIM, ROEM, acoustique etc.), des batteries cinétiques etc. Où le même concept, mais disséminé dans une seule batterie, qui serait détaché au profit d'un échelon interarmes. Une réflexion, vouloir "voir" à tout prix n'est pas forcément bon : saturation sensorielle, déconnexion du reste, très consommateur en données, rayonnement et énergie. Un CDU n'a pas forcément besoin de "voir" le char d'en face. Lui il a besoin d'une vision d'ensemble, bien ploté sur une carte. Si son opérateur lui dit qu'il y a un char en X/Y, il doit le croire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) samedi à 13:18 Share Posté(e) samedi à 13:18 il y a 34 minutes, Pol a dit : Côté FS, la création d'une unité spécialisé. Illustration d'une action de ce genre d'unité, parachutage à haute altitude de nuit pour infiltrer une zone, pour la surveiller ou pour y effectuer une neutralisation à l'aide de drones. L'élimination de HVT ou des opérations du genre de celles ou l'on a vu les ukrainiens taper des bombardiers au milieu de la Russie. Cas particulier. Le souci des FS ça peut vite devenir la capacité à ne pas se trahir en rayonnant sur un télépilotage. Mais il existe le GAOS si jamais on veut basculer dans du massif. Infiltrer le vecteur = COS (voir SA), le piloter = GAOS par exemple (au chaud dans un shelter). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) samedi à 20:03 Share Posté(e) samedi à 20:03 Il y a 7 heures, Pol a dit : Je pourrai parler du génie, de la cavalerie ou d'autres encore, Justement l'expérimentation rapportée par Mars-attaque.blogspot.com est celle de la transformation d'un escadron de char AMX-10 en escadron de drone de chasse. Citation En découle cet escadron de drones de chasse (EDC), unité expérimentale ad-hoc conçue par le 1er RIMa à partir d’un ancien escadron blindé autrefois sur AMX 10RC. L’atout de cet EDC ? Sa capacité à « concentrer les effets des drones pour emporter la décision » Ensuite, le nombre de drone FPV prévu à terme est de l'ordre d'une centaine par ruche, et les experimentateurs pensent à disposer de jusqu'à 600 drones par groupements. C'est simplement du bon sens, si on se dit que la situation actuelle où les drones font du tir au pigeon sur tout ce qui bouge ne va pas durer : Toutes les armées du monde sont conscientes de la nécessité de renforcer leur DSA, donc le taux de perte en FPV va monter en flèche en condition de HI. Et vouloir un escadron de chasse impliquera des conditions de confort vu justement le tempo non-stop envisagé en HI et le volume des emports en FPV nécessaire pour faire à la consommation dans ce contexte. Un véhicule dédié me semble incontournable. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) hier à 03:21 Share Posté(e) hier à 03:21 Il y a 15 heures, Rivelo a dit : A mon avis, si le poste de pilotage des drones de surveillance (besoin de grand écran + antenne sérieuse + alimentation energie + surveillance en continu) pouvait se greffer sur un Griffon ou un Serval PC standard, ce serait top, pour la polyvalence et parce que le chef d'unité va très naturellement avoir un intérêt à être au même endroit que le flux video pour orienter le drone et les opérations. Concernant les effecteurs (les MTO et leurs telepilotes), il faut pouvoir se faufiler partout et les sequences d'attaque sont par nature plus courtes (30 - 40 min). De plus, les telecommandes ressemblent à des tablettes, pas besoin d'avoir un siège etc... Pas de raison de mettre nécessairement ça sur un porteur lourd. D'ailleurs, comme disait @Polybe ci dessus, pouvoir se poser sur n'importe quel véhicule sera vite important. Voir même en mode sac à dos, depuis un poste avancé... Coller l'antenne et le télépilote au meme endroit c'est déjà une putain de mauvaise idée. Remonter le signal de télépilotage d'un drone c'est facile et ca se fait déjà en Ukraine, et il y a intérêt qu'au bout il y ait juste une petite antenne posé au milieu de rien du tout. Les drones n'ont pas juste vocation a faire de la reco optique, du bombardement, ou de l'attaque kamikaze, les russes utilisent beaucoup leur drones pour de la reconnaissance EM par exemple, de manière justement à trouver ou les ukrainiens se cachent, cachent leur communications, donc leurs commandants, ou leurs télépilotes. Accessoirement rapidement il n'y aura plus besoin de télépilote, les drones vont rapidement devenir autonome... la barrière aujourd'hui est plus dans la tete qu'ailleurs, du moins pour les drones d'attaque. Pour les drones d'observation de reconnaissance etc. il y aura toujours des données à pousser vers le drone, pour le retasker en temps réel. Mais pour les petits drones armés il feront de l'interdiction de manière entierement autonome rapidement, comme une mine mobile. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) hier à 10:39 Share Posté(e) hier à 10:39 (modifié) Vers un "Shahed" dopé avec des hormones chinoises et... occidentales : https://armees.com/la-russie-sort-lartillerie-fantome-un-drone-dope-a-la-technologie-chinoise/ Cela devrait nous inspirer pour la LAD où les seules missiles sophistiqués ne pourront pas tout faire face à la masse et le recul stratégique industriel. En fonction de l'altitude des trajectoires canons, drones antidrones et aéronefs devront largement compenser, voire remplacer. De même, l'aspect offensif devrait être inspirant pour la longue et très longue portée avec des effecteurs aux charges militaires diversifiées. Il y a 7 heures, g4lly a dit : Coller l'antenne et le télépilote au meme endroit c'est déjà une putain de mauvaise idée. Remonter le signal de télépilotage d'un drone c'est facile et ca se fait déjà en Ukraine, et il y a intérêt qu'au bout il y ait juste une petite antenne posé au milieu de rien du tout. Tout à fait et les "unités expérimentales" ainsi que les REX en Ukraine vont vite remettre les choses en place, par la force des choses... La forêt d'antennes sur un "village", plus ou moins bien camouflé, de tentes et de shelsters est une ėpoque révolue ! Il va falloir apprendre à se diluer promptement entre deux mouvements, se familiariser à grimper aux arbres et avoir le sens du décor..., tout en ayant de bonnes bobines de câbles (la 7ème Compagnie le retour ? ). Cela vaut aussi pour tous les systèmes communiquants et rayonnants, surtout omnidirectionels, comme : les PC, EM, C2 et, in fine, l'ensemble des radios à l'échelon le plus bas. Bien sûr, il existe moult solutions techniques et d'emploi, dont : le directionnel et formes d'ondes, les leurres, les faux réseaux, le déport, le camouflage multispectral, etc... pour obtenir plus de discrétion et de résilience. Le "filaire", le "silence", les estafettes modernes et l'autonomie décisionnelle sont aussi des vertus. Le spatial, les antennes multipolarisations polyvalentes, l'analyse numérique, les IA et la miniaturisation des capteurs autorisent des repérages/identifications rapides utilisables en boucle courte, y compris en interarmées pour avoir la "Météo électromagnétique" du moment instantané. Pas simple ! Il y a 14 heures, BPCs a dit : Et vouloir un escadron de chasse impliquera des conditions de confort vu justement le tempo non-stop envisagé en HI et le volume des emports en FPV nécessaire pour faire à la consommation dans ce contexte. Un véhicule dédié me semble incontournable. Là, il y a le choix y compris avec un cope cage enveloppant dans la zone dangereuse qui peut s'avérer large. Un système de dépose des "box" est envisageable pour une organistion déportée. Pas simple, non plus... Modifié hier à 10:44 par Kamelot 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 11:04 Share Posté(e) hier à 11:04 Il y a 14 heures, BPCs a dit : Justement l'expérimentation rapportée par Mars-attaque.blogspot.com est celle de la transformation d'un escadron de char AMX-10 en escadron de drone de chasse. Peut-être tout simplement le symptôme d'une cavalerie qui se cherche un rôle faute de vecteur. On a des régiments de chars sans char. Si on y réfléchit, voir la cavalerie prendre une posture d'appui, ça soulève des questions. Il y a 7 heures, g4lly a dit : Coller l'antenne et le télépilote au meme endroit c'est déjà une putain de mauvaise idée. Remonter le signal de télépilotage d'un drone c'est facile et ca se fait déjà en Ukraine, et il y a intérêt qu'au bout il y ait juste une petite antenne posé au milieu de rien du tout. Les drones n'ont pas juste vocation a faire de la reco optique, du bombardement, ou de l'attaque kamikaze, les russes utilisent beaucoup leur drones pour de la reconnaissance EM par exemple, de manière justement à trouver ou les ukrainiens se cachent, cachent leur communications, donc leurs commandants, ou leurs télépilotes. Accessoirement rapidement il n'y aura plus besoin de télépilote, les drones vont rapidement devenir autonome... la barrière aujourd'hui est plus dans la tete qu'ailleurs, du moins pour les drones d'attaque. Pour les drones d'observation de reconnaissance etc. il y aura toujours des données à pousser vers le drone, pour le retasker en temps réel. Mais pour les petits drones armés il feront de l'interdiction de manière entierement autonome rapidement, comme une mine mobile. Chose qui manque chez nous pour l'instant, avec un angle mort vu que le 61 se veut l'exclusivité du drone, et le 54 l'exclusivité de la GE... Quand on parle ROEM, on voit de suite des choses énormes à base de Patroller etc. Mais il en va du 54 comme du 2, le lobby humain vs drone fait que ça se cherche encore. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 11:06 Share Posté(e) hier à 11:06 il y a 25 minutes, Kamelot a dit : Vers un "Shahed" dopé avec des hormones chinoises et... occidentales : https://armees.com/la-russie-sort-lartillerie-fantome-un-drone-dope-a-la-technologie-chinoise/ Cela devrait nous inspirer pour la LAD où les seules missiles sophistiqués ne pourront pas tout faire face à la masse et le recul stratégique industriel. En fonction de l'altitude des trajectoires canons, drones antidrones et aéronefs devront largement compenser, voire remplacer. De même, l'aspect offensif devrait être inspirant pour la longue et très longue portée avec des effecteurs aux charges militaires diversifiées. Tout à fait et les "unités expérimentales" ainsi que les REX en Ukraine vont vite remettre les choses en place, par la force des choses... La forêt d'antennes sur un "village", plus ou moins bien camouflé, de tentes et de shelsters est une ėpoque révolue ! Il va falloir apprendre à se diluer promptement entre deux mouvements, se familiariser à grimper aux arbres et avoir le sens du décor..., tout en ayant de bonnes bobines de câbles (la 7ème Compagnie le retour ? ). Cela vaut aussi pour tous les systèmes communiquants et rayonnants, surtout omnidirectionels, comme : les PC, EM, C2 et, in fine, l'ensemble des radios à l'échelon le plus bas. Bien sûr, il existe moult solutions techniques et d'emploi, dont : le directionnel et formes d'ondes, les leurres, les faux réseaux, le déport, le camouflage multispectral, etc... pour obtenir plus de discrétion et de résilience. Le "filaire", le "silence", les estafettes modernes et l'autonomie décisionnelle sont aussi des vertus. Le spatial, les antennes multipolarisations polyvalentes, l'analyse numérique, les IA et la miniaturisation des capteurs autorisent des repérages/identifications rapides utilisables en boucle courte, y compris en interarmées pour avoir la "Météo électromagnétique" du moment instantané. Pas simple ! Là, il y a le choix y compris avec un cope cage enveloppant dans la zone dangereuse qui peut s'avérer large. Un système de dépose des "box" est envisageable pour une organistion déportée. Pas simple, non plus... Pour le coup, les armées en ont conscience et se creusent la tête. Je parlais de GHOST etc. ce genre d'initiative. Mais c'est là où je pense qu'il faut perdre les habitudes de vouloir tout voir, et faire confiance aux CRs des subs. A noter qu'en Ukraine, les fronts étant stables, ont peut se permettre de s'installer, avec les moyens de sauvegardes qui vont bien. Pas sûr que ça sera notre cas de situation. Il faut se garder de copier sans esprit de recul. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) hier à 13:06 Share Posté(e) hier à 13:06 Il y a 1 heure, Polybe a dit : Peut-être tout simplement le symptôme d'une cavalerie qui se cherche un rôle faute de vecteur. On a des régiments de chars sans char. Si on y réfléchit, voir la cavalerie prendre une posture d'appui, ça soulève des questions. Là, il me semble au contraire que la cavalerie, avec ces escadrons de chasse" retrouve un rôle de "charge", d'entrée en premier, sans chercher à appuyer qui que ce soit. C'est une évolution comparable à celle du Navire de Surface qui passe de l'éperon de la Trirème au tir de canon à bout portant, suivi d'abordage pour passer au duel BLOS type Hood Versus Bismarck, pour finir en duels de flottes de porte-avions pendant la guerre du Pacifique : Le FPV c'est l'aviation embarquée de l'IFV/APC 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) hier à 13:15 Share Posté(e) hier à 13:15 Il y a 2 heures, Kamelot a dit : Là, il y a le choix y compris avec un cope cage enveloppant dans la zone dangereuse qui peut s'avérer large. Un système de dépose des "box" est envisageable pour une organistion déportée. Après ce qu'il faut , c'est peut-être plus une approche d'infanterie motorisée versus Meca : Un véhicule de transport apportant protection et confort tant que la Force est en déplacement... Mais un système débarquable si elle se pose dans un village ou s'enterre. Peut-être qu'il faut plutôt aller chercher du côté d'un tandem VTT-robot terrestre pour justement éloigner antenne et ruches du véhicule habité ? Plutôt qu'une solution pick-up double cabine qui déposerait antenne et ruches à distance ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 14:52 Share Posté(e) hier à 14:52 Il y a 1 heure, BPCs a dit : Là, il me semble au contraire que la cavalerie, avec ces escadrons de chasse" retrouve un rôle de "charge", d'entrée en premier, sans chercher à appuyer qui que ce soit. C'est une évolution comparable à celle du Navire de Surface qui passe de l'éperon de la Trirème au tir de canon à bout portant, suivi d'abordage pour passer au duel BLOS type Hood Versus Bismarck, pour finir en duels de flottes de porte-avions pendant la guerre du Pacifique : Le FPV c'est l'aviation embarquée de l'IFV/APC ...c'est un rôle mixte entre l'artillerie et le missile ACMP (voir ACLP), qui ne s’exonère pas du travail de l'infanterie. Le tout dans un concept où il faut tenir la percée en ressource, et ce dans un contexte de GE. Encore une fois la solution ukrainienne (ou russe, je suis pas sectaire...) dans un contexte de front fixe, appliqué à de la cavalerie qui se rêve mobile, faut bien voir qu'on ne parle pas du tout du même paradigme. Ceci dit, une cavalerie mobile sur l'arrière d'un front fixe qui vient porter l'effort au profit de l'infanterie, que ce soit en offensif ou en défensif, c'est pas débile. Il faut juste que les égos digèrent que la biffe repasse devant. Les cavaliers redeviennent eux de l'Artillerie Spéciale. C'est pas grave, c'est pas sale. Mais pour rompre un front, c'est probablement plus réaliste qu'un bréchage en interarmes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 14:54 Share Posté(e) hier à 14:54 Il y a 1 heure, BPCs a dit : Après ce qu'il faut , c'est peut-être plus une approche d'infanterie motorisée versus Meca : Un véhicule de transport apportant protection et confort tant que la Force est en déplacement... Mais un système débarquable si elle se pose dans un village ou s'enterre. Peut-être qu'il faut plutôt aller chercher du côté d'un tandem VTT-robot terrestre pour justement éloigner antenne et ruches du véhicule habité ? Plutôt qu'une solution pick-up double cabine qui déposerait antenne et ruches à distance ? Encore une fois, logistiquement et dans la durée, l'UGV est plus un poids qu'une aide. Une bête remorque fait le taf' que tu indiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) hier à 16:17 Share Posté(e) hier à 16:17 7 minutes ago, Polybe said: Encore une fois la solution ukrainienne (ou russe, je suis pas sectaire...) dans un contexte de front fixe, appliqué à de la cavalerie qui se rêve mobile, faut bien voir qu'on ne parle pas du tout du même paradigme. Effectivement, il va falloir inventer de nouveaux moyens pour percer la "drone line". La marine et l'aviation ont connu déjà ce genre de transformation, cela arrive dans le combat terrestre avec 50 ans de décalage. La transparence du champ de bataille terrestre à cause des drones permet de voir venir les attaques de loin, et des moyens aériens (avions, missile et ici drones kamikaze/MTO), permettent d'engager toute concentration de force bien au delà de la portée des armes reines habituelles type artillerie, mitrailleuses etc... La distance à laquelle on engage le combat décisif s'éloigne (x10 ?) Cela n'a pas supprimé le besoin d'attaquer pour détruire l'adversaire par le feu et par le choc, mais il a fallu adapter les moyens utilisés : - invention de moyen pour regagner de la furtivité pendant l'attaque (approche furtive genre TBA, furtivité de forme, contre-mesures électroniques pour temporairement aveugler l'adversaire, vitesse, changement de milieu...) pour retrouver l'effet de surprise - systèmes d'armes principaux adaptés principalement à un combat BLOS (avec capacité de combat plus rapproché gardées au cas où, mais plus dans une idée d'auto-défense ou de capacité secondaire de combat asymétrique). - mise au point d'effecteurs longue distance adaptés, celui qui tire de plus loin avec efficacité gagnant la phase initiale du combat. Si je devais, par analogie avec ce qui s'est passé dans les autres armes, définir le portrait robot engin de combat de décision de l'AdT capable de percer la "drone line", je verrais un blindé stanag 4, très mobile pour pouvoir faire rapidement des runs de la zone arrière (sure) vers la zone de contact, capable de détruire un MBT à une distance de ~15km en projetant une combinaison de drones d'observation et de MTO (armement principal) + un auto-cannon (armement secondaire pour phase d'exploitation, auto-défense et combat d'opportunité). En meute, ces blindés pourraient agir en réseau et projeter une nuée de drones capable de briser par le feu et le choc toute concentration de troupe adversaire, de "scanner" les chemins d'approche pour détecter les menaces et de protéger la force assaillante contre les drones adverses ("aéronavale de l'IFV"). L'exploitation serait faite par des IFV permettant à l'infanterie de traverser le no man's land et d'être droppée sur leur objectif. L'artillerie garderait son rôle habituel d'appui, notamment pour traiter des objectifs massifs ou dispersés détectés par les drones. Des moyens de GE seraient utilisés pour brouiller / inhiber temporairement les moyens adverses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 16:24 Share Posté(e) hier à 16:24 il y a 5 minutes, Rivelo a dit : Effectivement, il va falloir inventer de nouveaux moyens pour percer la "drone line". La marine et l'aviation ont connu déjà ce genre de transformation, cela arrive dans le combat terrestre avec 50 ans de décalage. La transparence du champ de bataille terrestre à cause des drones permet de voir venir les attaques de loin, et des moyens aériens (avions, missile et ici drones kamikaze/MTO), permettent d'engager toute concentration de force bien au delà de la portée des armes reines habituelles type artillerie, mitrailleuses etc... La distance à laquelle on engage le combat décisif s'éloigne (x10 ?) Cela n'a pas supprimé le besoin d'attaquer pour détruire l'adversaire par le feu et par le choc, mais il a fallu adapter les moyens utilisés : - invention de moyen pour regagner de la furtivité pendant l'attaque (approche furtive genre TBA, furtivité de forme, contre-mesures électroniques pour temporairement aveugler l'adversaire, vitesse, changement de milieu...) pour retrouver l'effet de surprise - systèmes d'armes principaux adaptés principalement à un combat BLOS (avec capacité de combat plus rapproché gardées au cas où, mais plus dans une idée d'auto-défense ou de capacité secondaire de combat asymétrique). - mise au point d'effecteurs longue distance adaptés, celui qui tire de plus loin avec efficacité gagnant la phase initiale du combat. Si je devais, par analogie avec ce qui s'est passé dans les autres armes, définir le portrait robot engin de combat de décision de l'AdT capable de percer la "drone line", je verrais un blindé stanag 4, très mobile pour pouvoir faire rapidement des runs de la zone arrière (sure) vers la zone de contact, capable de détruire un MBT à une distance de ~15km en projetant une combinaison de drones d'observation et de MTO (armement principal) + un auto-cannon (armement secondaire pour phase d'exploitation, auto-défense et combat d'opportunité). En meute, ces blindés pourraient agir en réseau et projeter une nuée de drones capable de briser par le feu et le choc toute concentration de troupe adversaire, de "scanner" les chemins d'approche pour détecter les menaces et de protéger la force assaillante contre les drones adverses ("aéronavale de l'IFV"). L'exploitation serait faite par des IFV permettant à l'infanterie de traverser le no man's land et d'être droppée sur leur objectif. L'artillerie garderait son rôle habituel d'appui, notamment pour traiter des objectifs massifs ou dispersés détectés par les drones. Des moyens de GE seraient utilisés pour brouiller / inhiber temporairement les moyens adverses. Moi je veux bien, mais la prochaine OPEX c'est potentiellement un nouveau Barkhane, un Falklands ou je ne sais quoi...gabariser LE modèle d'armée sur la situation ukrainienne à un moment X, c'est douteux. Typiquement, on pourrait prendre l'exemple ukrainien oui, mais en février-mars 2022. Et là l'AdT a de suite un modèle et des matériels qui causent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures Il y a 2 heures, Polybe a dit : Moi je veux bien, mais la prochaine OPEX c'est potentiellement un nouveau Barkhane, un Falklands ou je ne sais quoi...gabariser LE modèle d'armée sur la situation ukrainienne à un moment X, c'est douteux. Typiquement, on pourrait prendre l'exemple ukrainien oui, mais en février-mars 2022. Et là l'AdT a de suite un modèle et des matériels qui causent. On note que les Anglais sont sur un modèle assez similaire à ce que propose @Rivelo : le Recce Strike concept https://euro-sd.com/2025/01/major-news/42282/iav-2025-cgs-speech/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures Il y a 5 heures, Polybe a dit : Typiquement, on pourrait prendre l'exemple ukrainien oui, mais en février-mars 2022. Et là l'AdT a de suite un modèle et des matériels qui causent. Sauf que typiquement ce n'est plus le modèle dominant, pour 3 raisons qui ne tiennent pas au hasard : * L'augmentation de la portée * la diminution du coût de la destruction d'une cible. " la massification de la production 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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