mehari Posté(e) le 1 janvier Share Posté(e) le 1 janvier 2 minutes ago, Titus K said: ATG Giurgiu c’est le chantier de Piriou à Giurgiu. https://www.piriou.com/implantations/piriou-atg-romania-2/ Gelati c’est Damen (comme mangalia qui doit fermer il me semble) … mais Damen ne participe pas au programme MMCM Je m'attendais à ce que la coque soit construite par Damen, comme cadeau de consolation aux Néerlandais pour le programme. Mais c'est bizarre que les coques belges soient construites à Concarneau et les Néerlandaises en Roumanie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 1 janvier Share Posté(e) le 1 janvier (modifié) il y a 6 minutes, mehari a dit : Mais c'est bizarre que les coques belges soient construites à Concarneau et les Néerlandaises en Roumanie Les 6 belges et la 1ere NL à Concarneau en effet. j’ai supposé que c’était parce-qu’ils espéraient une commande française vers 2023, ce qui aurait pris le 2ème slot de concarneau à partir de 2024/25 pour la France … mais la commande FR a encore été repoussée Modifié le 1 janvier par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 1 janvier Share Posté(e) le 1 janvier 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 8 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 janvier (modifié) Le vice amiral Néerlandais espère que la Belgique pourra suivre l'initiative néerlandaise et commander des frégates ASW supplémentaires Il rappelle que les Sortfin-Barracuda vont permettre de faire un bond dans la frappe en profondeur et dans le déploiement de forces spéciales. Il indique aussi que la marine roumaine s'intéresse aux nouveaux bâtiments de guerres des mines et aux toolbox, en plus la Roumanie participe déjà industriellement au programme Modifié le 8 janvier par Titus K 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 janvier Share Posté(e) le 11 janvier MSS - Navires de soutien polyvalents Les navires de soutien multifonctionnels (MSS) sont des navires de guerre construits à des fins commerciales qui ont trois tâches de soutien différentes. Ces tâches sont le lancement de missiles, le lancement de munitions en attente et la surveillance du trafic maritime. La livraison des MSS est prévue pour 2026. Comme il s'agit d'une phase de test, deux navires ont été commandés. Tâches Les navires ont trois missions : Naviguer avec une frégate de défense aérienne et de commandement (LCF) en tant que lanceur de missiles pour la défense aérienne ; Lancer des munitions en attente lors d'opérations amphibies, par exemple ; surveiller le trafic maritime en mer du Nord et (dans une mesure limitée) les fonds marins. Approche Le concept a été conçu en 2021 à la division des systèmes maritimes (AMS) de ce qui est aujourd'hui COMMIT. Selon la marine, le principal problème à résoudre était que les LCF devaient rapidement disposer d'une plus grande capacité de missiles. Les frégates disposent de trop peu de cellules de lancement dans un rôle de défense aérienne dans les conflits modernes, et le Standard Missile 2 Block IIA utilisé par la marine n'est plus produit. La lettre combinée A/B du projet a été publiée en septembre 2024. La lettre D est attendue pour le début de l'année 2025, après quoi le contrat pourra être signé. Conception Les navires MSS sont des Fast Crew Suppliers 5009 légèrement modifiés. Il s'agit de navires destinés à transporter du personnel vers les plates-formes pétrolières. Selon le site web de Damen, un FCS 5009 dans sa configuration standard peut transporter jusqu'à quatre-vingts personnes. L'espace nécessaire n'étant pas requis pour les MSS, il est modifié. Le FCS 5009 a une longueur de 53,2 mètres et dispose d'une étrave AxeBow. L'étrave AxeBow a été développée par Damen en collaboration avec l'Université de Delft entre 2000 et 2006. Grâce à cette forme d'étrave, il est possible d'atteindre des vitesses plus élevées par mauvais temps et de consommer moins de carburant. Les navires disposent d'un grand pont de travail vide de 225 mètres carrés. Des conteneurs peuvent y être placés. Dans un premier temps, l'idée est de souder les conteneurs au pont, comme c'est le cas sur les navires modulaires d'autres marines. Toutefois, une entreprise propose une solution possible sans devoir souder les conteneurs au pont. Les entreprises Le chantier naval Damen Song Cam est le constructeur du FCS. Planification et construction Les navires, dont les sources ont déclaré à Marineschepen.nl fin 2024, seront construits par Damen dans son chantier naval au Vietnam. Le chantier naval Damen Song Cam est à 70 % un chantier Damen depuis 2014, bien qu'il coopère avec Damen sur les remorqueurs et les Fast Crew Suppliers depuis un certain temps. Le chantier est désormais le site de construction privilégié pour les navires de 60 mètres ou moins, selon le site web de Damen. La Direction de la conservation du matériel et le département informatique maritime du JIVC installent les réseaux opérationnels, les systèmes militaires de communication par satellite et les systèmes GPS. Le calendrier pour les deux navires est le suivant : Début 2025 --> lettre D à l'issue de laquelle les contrats seront signés. Début 2026 --> livraison du premier navire de soutien 2026 --> livraison des armes et des capteurs Fin 2026 --> premier navire déployable en mer du Nord À partir de 2027 --> les deux navires de soutien et toutes les capacités sont pleinement opérationnels. Coûts Le coût de la MSS n'a pas été divulgué. Ils sont compris entre 250 millions et 1 milliard d'euros. Faible équipage Les navires seront initialement dotés d'un équipage réduit. Systèmes d'armes Le MSS dispose de systèmes d'armes qu'il peut lancer pour le compte d'autres unités et de systèmes d'armes d'autodéfense. Barak ER Ces navires reçoivent le Barak ER des Industries aérospatiales israéliennes (IAI). C'est le seul missile qui répondait aux exigences, a déclaré la Défense. En effet, l'Aster de MBDA France ne peut être lancé à partir d'un conteneur et le Stunner de Rafael (Israël) « ne répondait pas entièrement aux exigences néerlandaises ». Le Barak-ER (Extended Range) fait partie d'une famille de missiles. Les autres missiles sont le Barak MRAD (35 km), le Barak LRAD (70 km) et le Barak ER (150 km). Ces trois missiles sont fondamentalement identiques, avec quatre composants identiques : l'ogive, l'autodirecteur et le nez avec l'équipement de communication. En revanche, les différences sont plus marquées au niveau de la propulsion. Grâce à un booster supplémentaire, par exemple, le Barak ER a une plus grande portée et est capable de détruire des missiles balistiques, rapporte l'IAI. En 2021, par exemple, le Barak ER a réussi à intercepter des missiles balistiques lors d'essais. Le Barak ER, comme le Patriot et le SM-6, n'est capable d'éliminer un missile balistique que dans l'atmosphère. Le LRAD Barak et l'ER utilisent un moteur de missile à double impulsion. Dans ce moteur, le combustible solide est divisé en deux parties. La première partie est utilisée et, dans la dernière partie du vol, le missile peut accélérer vers la cible en engageant la deuxième partie du combustible. Les missiles Barak ne sont pas équipés d'un mode permettant d'atteindre des cibles maritimes ; ils sont uniquement destinés à des cibles aériennes. Au MSS, les missiles Barak sont placés dans des lanceurs conteneurisés. Le guidage des missiles est assuré par le LCF. Munition de flânerie Harop Pour viser des cibles terrestres, le MSS dispose de la munition de guidage Harop d'IAI. Cette munition peut être lancée à longue distance et peut rester en vol stationnaire au-dessus de la zone cible pendant un certain temps. Depuis la mer ou la terre, une cible peut alors être sélectionnée et l'attaque lancée. Harop a une portée de 200 kilomètres et peut voler pendant 6 heures. Des conteneurs équipés du système Harop peuvent également être placés sur le pont des nouveaux navires de transport amphibie. Mitrailleuses Pour l'autodéfense, les MSS peuvent utiliser trois mitrailleuses. Il y a des mitrailleuses de 50 mm de chaque côté de la passerelle et un système d'armement à distance à l'avant de la passerelle. Ces derniers systèmes ont généralement un calibre de 25 à 30 mm et sont commandés depuis la passerelle. Capteurs Le MSS est équipé d'un radar de navigation pour assurer la sécurité de la navigation. En outre, le MSS dispose d'une suite de guerre électronique IAI. Ces systèmes permettent aux navires de détecter les radars et de recueillir des informations à leur sujet. Ils peuvent également brouiller activement les systèmes : brouillage des radars ennemis et des communications entre les opérateurs et les drones navigants ou volants. Les MSS disposeront également de moyens d'observation sous-marine : le drone sous-marin autonome (AUV) Remus. Le Remus d'Hydroid est déjà utilisé par la marine. Il s'agit d'un drone qui peut effectuer des recherches de manière indépendante (autonome) sur les fonds marins. Par exemple, à la recherche d'objets placés sur ou à côté d'un pipeline. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 14 janvier Share Posté(e) le 14 janvier (modifié) Une réponse du ministre NL en commission défense a propos des sous-marins : Que dire des sous-marins ? Le contrat a été signé. Il a l'air bien. Je reste à l'écoute. J'ai dit au PDG de Naval, M. Pommellet, que je ne viendrai pas à Cherbourg tant qu'il n'aura pas signé le contrat avec les entreprises néerlandaises, qui figure également dans l'ACI, et que mon équipe néerlandaise, une dizaine d'hommes et de femmes, ne sera pas à Cherbourg. Dès que j'aurai reçu le signal que les choses fonctionnent bien, je viendrai à Cherbourg. Je pense que cela peut aller vite. C'est un grand projet. Vous en serez informés périodiquement, tous les six mois. Chaque année, l'ADR fait le point sur la situation. Modifié le 14 janvier par Titus K 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 16 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 janvier La quille du 7ème bâtiment de guerre des mines vient d'être posée par le chantier de Piriou en Roumanie J'ajoute que j'ai lu dans Mer&Marine que la coque des 6 derniers MMCM serons tous assemblés en Roumanie... En attente d'une commande française 100% assemblée en france ? La quille du septième navire de lutte contre les mines est posée en Roumanie https://marineschepen.nl/nieuws/Kiel-mijnenbestrijdingsvaartuig-Liege-gelegd-160125.html Hier, la quille du futur navire de déminage belge de classe City, le BNS Liége, a été posée. Cette cérémonie s'est déroulée en Roumanie. La pièce de monnaie de la ville de Liége a été soudée à la coque pendant la cérémonie pour symboliser le lien entre la ville et le navire. Coque d'un des navires de lutte contre les mines en construction en Roumanie (Photo : Marine belge) Le BNS Liège fait partie d'un ensemble de 12 navires de lutte contre les mines pour la Belgique et les Pays-Bas. Ces navires sont actuellement en construction ou en phase de planification. À terme, six navires seront livrés à la marine belge et six autres à la marine néerlandaise. Le projet s'inscrit dans le cadre d'une coopération plus large entre les Pays-Bas et la Belgique. En 2018, il a été convenu que les deux pays construiraient conjointement des navires et des frégates de lutte contre les mines. La Belgique s'est chargée des navires de déminage, tandis que les Pays-Bas ont pris en charge la construction des frégates. Le premier navire à être mis en service sera le BNS Oostende pour la Belgique. Il devrait être mis en service en août de cette année. La classe de six navires a été baptisée City. Les Pays-Bas attendent leur premier navire en décembre 2025, lorsque le Vlissingen sera mis en service. Ce sera le premier navire de la classe Vlissingen. Construction en Roumanie, en Pologne et en France Le BNS Liége est le septième navire de la série de 12 et le quatrième navire pour la Belgique. Les navires et les outils de lutte contre les mines sont construits par l'entreprise française Naval Group en coopération avec l'entreprise belge Exail, qui construit les drones. Naval Group utilise les chantiers navals Kership de Piriou à Concarneau et Lorient. Kership est une coentreprise détenue à 55 % par Piriou et à 45 % par Naval Group. Tous les navires ne seront pas construits en France. La construction des navires est répartie entre la Roumanie et la France. La construction de la coque du Tournai (deuxième navire belge) en Pologne était un cas unique. Initialement, selon les informations reçues par Marineschepen.nl en 2021, le Liège devait être entièrement construit à Lorient. Ces plans ayant apparemment changé, la pose de la quille a eu lieu hier en Roumanie, dans le chantier roumain de Piriou : Santierul naval Giurgiu. C'est ce qui ressort du message transmis hier par le commandant de la marine belge, Tanguy Botman, via X. Une fois terminée, la coque sera remorquée en France et finalisée au chantier naval de Lorient. Lorsque le navire sera mis en service en décembre 2027, il aura son port d'attache à Zeebrugge. Scheveningen en cours de d'acheminement Le navire de lutte contre les mines néerlandais Scheveningen a été le premier navire de la série à être construit à Giurgiu en 2023. La coque du Scheveningen a déjà été remorquée vers la France via le Danube et la mer Noire à la fin du mois de décembre. Le 31 décembre, le navire a franchi le Bosphore. Actuellement, le navire navigue au nord d'Alger en Méditerranée. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 janvier Share Posté(e) le 20 janvier (modifié) Pendant ce temps la dans la baltique ... Rôle militaire néerlandais important sur le flanc est du territoire de l'OTAN Afin d'améliorer la vigilance dans la zone autour de la mer Baltique, l'OTAN a lancé aujourd'hui une nouvelle mission maritime. Baltic Sentry doit, entre autres, assurer la sécurité des infrastructures sous-marines critiques, telles que les câbles d'énergie et de données. La Royal Navy fournit un certain nombre de navires à cet effet. Les forces terrestres de l'armée de terre et les avions de combat F-35 de l'armée de l'air sont déjà actifs sur le flanc est de la zone du traité de l'OTAN. Grâce à Baltic Sentry, la défense fournit désormais un déploiement officiel de l'OTAN depuis la mer. La mission fait suite à d'éventuelles actions de sabotage en mer Baltique entre la Finlande et l'Estonie. Certains câbles y ont été endommagés à la fin du mois dernier. Les deux pays sont à la pointe des enquêtes en cours. La défense est prête à fournir un soutien à cet égard. Ms. Luymes et Zr.Ms. Tromp contribue à Baltic Sentry à partir de son engagement actuel dans les associations de flotte de l'OTAN. Le navire d'enregistrement hydrographique Luymes est actuellement le navire amiral du groupe de contre-mesures minières de l'OTAN de premier plan. De Tromp remplit ce rôle pour le Groupe maritime de l'OTAN de position 1. Ms. Schiedam se connectera également la semaine prochaine. L'intention est que les navires jouent un rôle pour Baltic Sentry au moins jusqu'à la fin du mois de février. Le commandant des forces navales, le vice-amiral René Tas : « Avec cette contribution, nous montrons que nous sommes déterminés à intensifier nos efforts. Nous faisons connaître notre présence et notre vigilance et sécurisons ainsi notre infrastructure sous-marine. Il est essentiel pour l'alliance d'empêcher les activités déstabilisantes en prenant la dissuation d'une part et en prenant des mesures si la disssuaion ne fonctionne pas d'autre part. » Le plus gros engagement depuis des décennies Avec l'engagement de la marine, l'engagement néerlandais sur le flanc est n'a pas été aussi important depuis des décennies. 4 F-35 de la Royal Air Force opèrent depuis l'Estonie depuis un certain temps. Ils veillent à ce que les avions russes n'entrent pas dans la zone du traité de l'OTAN. Ils recevront bientôt des renforts de F-35 supplémentaires pour un certain temps. Il y a aussi des militaires de l'armée à proximité depuis un certain temps. Ils font partie de la présence avancée danoise en Lituanie. Les Pays-Bas ont fourni environ 270 soldats pour ce groupe de combat depuis 2017. Modifié le 20 janvier par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 30 janvier Share Posté(e) le 30 janvier https://www.schuttevaer.nl/nieuws/actueel/2025/01/30/prinses-amalia-doopt-in-februari-nieuwste-marineschip-zr-ms-den-helder/ Son Altesse Royale la Princesse d'Orange, ou Princesse Amalia, baptisera le plus récent navire de la Marine royale néerlandaise à Vlissingen le samedi 22 février. Elle baptisera le navire de soutien au combat Zr.Ms. Den Helder, construit par Damen Naval. La princesse baptisera le navire en février. Il sera mis en service au cours du second semestre 2025. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février (modifié) Des nouvelles du programme de remplacement des 4 LCF Mise en service entre 2034 et 2041, ça s'aligne bien avec le remplacement des FDA françaises et italiennes ... Les nouvelles frégates néerlandaises prennent de l'ampleur https://premium.marineschepen.nl/nieuwe-nederlandse-fregatten-worden-groot/ Quelques extraits --> "Le département des systèmes maritimes de l'organisation matérielle COMMIT calcule et dessine depuis un certain temps les remplaçants des quatre frégates de défense aérienne et de commandement (LCF) actuelles. Avec prudence, les premiers contours se dessinent. En termes de taille, les frégates se rapprochent des croiseurs de la classe De Zeven Provinciën (1953-1975)." (--> les croiseurs faisaient soit 190m et 12 000 tonnes a pleine charge) --> Le programme FuAD a été retardé de 2 ans par manque de personnel au COMMIT et dans l'industrie avec les programmes ASFW et MSS en cours ... --> Le programme avance quand même --> "la conception est en cours, des experts se penchent sur le système de propulsion, nous examinons comment la construction peut s'insérer entre les autres programmes" --> Pour l'armement et les missiles ... Aster ? C'est l'autre raison pour lequel le programme a été retardé de 2 ans mais un autre facteur est le choix des missiles... Il faut trouver le remplaçant au SM2 Block IIA ... Le choix du missile a donc un impact direct sur la conception, notamment en ce qui concerne les radars et le lanceur. Avant que le choix du missile ne soit fait, « nous pouvons faire beaucoup de recherches, mais pas finaliser la conception »... Sans donner de détail, le COMMIT est ouvert a toutes les options... Les missiles de "différents pays, tels que les États-Unis, Israël et les pays européens" sont examinés. Les missiles Irsaéliens Barak ont été choisis pour les drones MSS, mais ces drones sont destinés a accompagner uniquement les LCF actuelles ... en plus " l'intégration du Barak avec les radars et les logiciels néerlandais est très limitée" "Le fait que les missiles Barak seront placés sur MSS ne signifie pas qu'ils seront également placés sur FuAD, j'insiste. Le remplacement des missiles sur FuAD est une nouvelle trajectoire. Il y a maintenant une RFI [demande d'information] adressée à différentes sociétés pour déterminer quels missiles nous mettrons sur le remplaçant des LCF" Le Tomahawk étant déjà choisi plusieurs options pour les systèmes VLS --> "Pour le Tomahawk, un lanceur américain est inévitable, mais un autre type de lanceur pourrait être placé à côté"... "Si l'on choisit des missiles qui ne s'adaptent pas au Mk41, il y aura un mélange" -->Pour le FuAD, on envisage donc 80 à 100 cellules VLS, réparties sur deux îlots : dans la partie avant du navire et dans le milieu du navire. --> Pour la suite radar ce sera --> SMART-L MM/N + APAR Block 2 + un radar en bande S encore a définir Cependant, le Fuad, tout comme les frégates ASW, sera également équipé d'un radar en bande S. Ce radar est une nouvelle évolution du radar en bande S. Il s'agit d'un système de surveillance de l'environnement. Ce radar est une évolution du SMILE et du NS100 et comble le fossé entre la bande L et la bande X. L'inconvénient de la bande S est qu'elle ne permet pas d'obtenir des informations sur la situation de la flotte.L'inconvénient de la bande S est que ce radar est moins efficace pour détecter les missiles rapides s'approchant juste au-dessus de l'horizon (c'est la raison d'être de la bande X).Le radar est moins sensible que la bande X et peut détecter des contacts aériens à des distances relativement longues. « On obtient alors une suite L/S/X », explique M. Zuiddam à propos de ces radars que Thales est en train de relier par logiciel pour obtenir une image encore meilleure des menaces aériennes. Les frégates ASW seront équipées d'une suite S/X. --> "Le FuAD disposera d'un espace de hangar supplémentaire pour pouvoir également travailler avec des hélicoptères sans pilote.Tout cela nécessite plus de longueur, plus de volume et plus d'espace, ce qui fait que le navire est nettement plus grand que le LCF" --> "On a tenté d'utiliser la conception de la frégate ASWF pour remplacer la LCF. On prenait la conception de l'ASWF et on y apposait un autocollant 'vLCF'... Mais nous avons compris que c'était impossible." "La taille du FuAD n'est pas encore définie, mais nous dépasserons certainement les 10 000 tonnes en termes de déplacement." --> La propulsion est l'une des différences entre les ASWF et les FuAD. Les frégates ASW seront les premières frégates néerlandaises dépourvues de turbines à gaz. L'ASWF aura une propulsion diesel-électrique. Par rapport à l'ASWF, le FuAD aura plus d'entrées et de sorties d'air. En effet, sur le FuAD, la turbine à gaz reviendra de toute façon. "Oui, il y aura une turbine à gaz, car si l'on veut atteindre les 30 nœuds même avec cette taille, on a besoin d'une turbine à gaz. Il n'y a pas d'autre solution" --> 1ère frégate mise en service en 2034 et 4ème en 2041 Modifié le 7 février par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février il y a une heure, Titus K a dit : En termes de taille, les frégates se rapprochent des croiseurs de la classe De Zeven Provinciën (1953-1975)." (--> les croiseurs faisaient soit 190m et 12 000 tonnes a pleine charge) autrement dit il y a une heure, Titus K a dit : e FuAD aura plus d'entrées et de sorties d'air. Il va de soit , avec de la TAG il faut des débits d’air comburant conséquents , et faut que ca ressorte il y a une heure, Titus K a dit : l y aura une turbine à gaz, car si l'on veut atteindre les 30 nœuds même avec cette taille, on a besoin d'une turbine à gaz. Il n'y a pas d'autre solution" Pas plus d’une TAG si 30 nds et > 10000 t ? - Sur les DDG51 proche des 10000 t > 30 nds on est en COGAG donc 4 TAG - Sur FDA ( 7300 t) CODOG en mode TAG ( 2 TAG ) on est à 29 nds à Vmax et sur les diesels en V éco Je verrai bien un CODOG idem FDA avec 2 TAG RR MT30 et deux MTU série 20V8000 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février (modifié) il y a une heure, ARMEN56 a dit : Pas plus d’une TAG si 30 nds et > 10000 t ? - Sur les DDG51 proche des 10000 t > 30 nds on est en COGAG donc 4 TAG - Sur FDA ( 7300 t) CODOG en mode TAG ( 2 TAG ) on est à 29 nds à Vmax et sur les diesels en V éco Je verrai bien un CODOG idem FDA avec 2 TAG RR MT30 et deux MTU série 20V8000 Je trouve ça dommage de s'imposer cette vitesse de 30 noeuds pour pouvoir suivre un CSG américain alors que les PA européens se déplacement pas a cette vitesse ... 28 noeuds comme les FREMM permettrait de fortement réduire la consommation non ? Les T26 avec une seule MT30 devraient atteindre ~26 noeuds. En tout cas avec 8 frégates dont 4 avec 2 énormes TAG, il va falloir commander au moins 1 bâtiment de ravitaillement supplémentaire Modifié le 6 février par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février Il y a 2 heures, Titus K a dit : Je trouve ça dommage de s'imposer cette vitesse de 30 noeuds pour pouvoir suivre un CSG américain alors que les PA européens se déplacement pas a cette vitesse ... 28 noeuds comme les FREMM permettrait de fortement réduire la consommation non ? Les T26 avec une seule MT30 devraient atteindre ~26 noeuds. En tout cas avec 8 frégates dont 4 avec 2 énormes TAG, il va falloir commander au moins 1 bâtiment de ravitaillement supplémentaire Ce n'est pas parce que ta voiture est capable de rouler à 250km/h que tu roules à 250km/h ? Parfois sur l'autoroute limité à 130 ... tu peux meme rouler à 120 voir 110 parce que c'est plus économique et que tu n'es pas plus pressé que ca. C'est pareil avec les bateau ... si tu n'allume pas ta TAG elle ne consomme pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) Il y a 11 heures, Titus K a dit : Je trouve ça dommage de s'imposer cette vitesse de 30 noeuds pour pouvoir suivre un CSG américain alors que les PA européens se déplacement pas a cette vitesse ... 28 noeuds comme les FREMM permettrait de fortement réduire la consommation non ? Les T26 avec une seule MT30 devraient atteindre ~26 noeuds. En tout cas avec 8 frégates dont 4 avec 2 énormes TAG, il va falloir commander au moins 1 bâtiment de ravitaillement supplémentaire > 10000 tonnes et 30 nds , ça colle pas avec une seule TAG ; MT30 ou LM2500 G4 Si on reste campé sur ces chiffres ( c’est moi qui veut la plus grosse) il faudra au moins 2 TAG > 30Mw ET si on veut une autonomie permettant d’aller renifler vers théâtres lointains il faudra au moins > 600 m3 de gazole ce qui en vertu de la règle Marpol 12A imposera du double coques. Par ailleurs TAG plurielles marquent un topside qu’il faut aussi charger en équipements système de combat ( radar plan ou tournant ) GE ….etc , tout ça compatible aérologie gaz d’échappement , champ trajectoires VLS et CEM compatibilité EM …etc . Côté échappements suffit de regarder les FDA pour constater « contorsions » et dissymétries pour éviter que les panaches chauds flirtent avec le sensible . Sinon effectivement il faudra réduire la voilure exigences du canote je pense Modifié le 7 février par ARMEN56 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Il y a 9 heures, g4lly a dit : Ce n'est pas parce que ta voiture est capable de rouler à 250km/h que tu roules à 250km/h ? Parfois sur l'autoroute limité à 130 ... tu peux meme rouler à 120 voir 110 parce que c'est plus économique et que tu n'es pas plus pressé que ca. C'est pareil avec les bateau ... si tu n'allume pas ta TAG elle ne consomme pas. Mais chaque nœuds supplémentaires coûtent extrêmement cher en kW à fournir Pour 2-3 noeuds de plus tu peux modifier toute ta propulsion Pour ma part je trouve ça positif, un peu de vitesse ne peut jamais faite de mal et participera à garder de la marge pour une refonte à mi vie 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février il y a 27 minutes, clem200 a dit : Mais chaque nœuds supplémentaires coûtent extrêmement cher en kW à fournir Pour 2-3 noeuds de plus tu peux modifier toute ta propulsion Oui clairement il y a 27 minutes, clem200 a dit : Pour ma part je trouve ça positif, un peu de vitesse ne peut jamais faite de mal et participera à garder de la marge pour une refonte à mi vie Chez DCNS , vu plâtres essuyés sur anciens programmes ( dérive devis de masse en construction , en service ) , les calculs propulsion nouveaux programmes doivent assurer une vitesse max au DCC fin de vie donc y compris modifs RMV en masses estimées. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Il y a 5 heures, clem200 a dit : Mais chaque nœuds supplémentaires coûtent extrêmement cher en kW à fournir Oui mais on a des solutions avec des générateur à densité de puissance très élevé comme les TAG, donc la pénalité en masse est modeste. La pénalité est essentiellement sur les volume occupé par l'admission et l'échappement de la TAG. Et bien sur le cout d’acquisition. Mais on sait faire depuis longtemps, les navire lent d'aujourd'hui c'est plus une régression qu'autre chose, avant les navire était tous beaucoup plus rapide. Je ne dit pas que c'est indispensable, mais si c'est nécessaire pour suivre la manœuvre du grand frère US ... ce n'est pas si couteux que ca à la conception, et encore moins à l'usage, puisqu'on s'en sert rarement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février @HK Tu penses que Raytheon n'autorisera pas l'intégration des missiles SM-3/6 sur une suite radar Thales et un Système de combat NL, ou simplement que ça sera hors de prix pour seulement 4 navires ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février (modifié) En septembre le gouvernement Néerlandais avait annoncé que la commande de frégates ASWF serait doublée, passant de 2 à 4 frégates ... quelques récentes rumeurs laissent a penser que ca pourrait n'être au final qu'1 frégate supplémentaire, soit 3 Frégates pour les Pays-Bas... compensée par un investissement dans les drones accompagnateurs MSS ? Je rappelle que la Belgique a aussi fait part de son intention de passer de 2 à 3 frégates Donc pour Damen : --> Probablement 6 frégates ASWF pour les deux pays (4+2 ou 3+3) ... peut être 7 au maximum. --> Puis à partir de 2034, 4 FuAD pour les Pays-Bas https://premium.marineschepen.nl/bestelling-2-extra-nederlandse-fregatten-onzeker/ En partie dans les coulisses, car, par exemple, le secrétaire d'État à la Défense, Gijs Tuinman, a déclaré lors de la foire navale à Paris, Euronaval, lors de diverses conversations avec l'industrie qu'une commande de deux frégates supplémentaires n'était pas certaine. Au lieu d'une deuxième frégate supplémentaire, cette capacité pourrait être remplie « avec innovation », tel était le raisonnement. ... Outre le désir d'innover davantage, la pénurie actuelle de personnel joue également un rôle dans cette position. Après avoir été accueillis avec incrédulité par des personnes de la marine et de l'industrie, les plans ont suscité des inquiétudes chez Marineschepen.nl. Peu de temps après, Marineschepen.nl a été informé par la marine que tout le monde était de nouveau sur la même longueur d'onde et que deux frégates ASW supplémentaires seraient finalement commandées. La lettre D n'allait pas tarder à arriver. Cependant, la lettre D n'est pas apparue au début du mois de février et la discussion ne semble pas résolue, ou pas en faveur de deux frégates supplémentaires. Suite aux questions posées par Marineschepen.nl cette semaine sur la position de la Défense, un porte-parole de la Défense a écrit que la Défense « comme nous l'avons signalé à l'Assemblée, souhaite augmenter les capacité de l'ASWF. Les derniers détails doivent encore être communiqués à la Chambre par le biais de la lettre D. Nous ne pouvons pas l'anticiper pour le moment. ». « Nous tenons à souligner que, lors de l'acquisition de cette capacité, nous prendrons explicitement en compte les possibilités d'innovation et les éléments non encadrés. Ainsi, alors que la Défense elle-même a précédemment mentionné une commande de deux frégates supplémentaires dans divers documents, la réponse ci-dessus ne répète pas ce chiffre. Modifié le 9 février par Titus K 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février (modifié) Symposium sur les déclarations stimulantes : « Pas d'avenir pour les frégates traditionnelles ». https://premium.marineschepen.nl/prikkelende-stellingen-symposium-geen-toekomst-voor-traditioneel-fregat/ Si la rétrospective a fourni des faits intéressants, le regard sur l'avenir a été pour le moins stimulant. Quelques pistes de réflexion sur le programme FuAD --> Pourtant, c'est le commandant COMMIT, le VADM (TD) Hartman, qui a révélé sur scène qu'en ce qui le concerne, il est également nécessaire de penser dans une direction complètement différente. « Comment minimiser sa vulnérabilité ? » ... « En se dispersant le plus possible. Une frégate entièrement intégrée, avec tous ses accessoires, est une cible facile de nos jours. Tout ce qui se trouve au-dessus de l'eau est visible et accessible.» La frégate sera alors, tout au plus, une plate-forme mère, a déclaré M. Hartman, qui a déjà exprimé sur scène son espoir que le FuAD ne soit pas une frégate traditionnelle dans sa vision de l'avenir. « Le remplacement des LCF [également connues sous le nom de FuAD], je pense que c'est la prochaine étape d'une capacité de frégate, composée d'unités multiples. Des capteurs, des tireurs ». Pourtant, ce que nous avons vu jusqu'à présent du FuAD peut être considéré comme assez traditionnel, bien qu'il s'agisse d'un très grand navire doté d'un grand nombre de missiles. Hartman : « Je vois des impressions d'artistes et nous n'en sommes qu'aux premiers stades, mais c'est la question qu'il faut se poser. Peut-on mettre une arme stratégique comme un Tomahawk sur un petit bateau ? Pour l'instant, probablement pas. Mais il faut penser à ce genre de choses. C'est le défi que je lance : il faut faire attention à ne pas retomber dans le piège du "nous allons construire un beau gros navire". Non, il faut penser à la capacité nécessaire. Et il ne s'agit pas forcément d'un navire. Une solution sans équipage ne doit pas toujours être un navire non plus, il peut aussi s'agir d'un émetteur placé quelque part. Et sur la guerre des mines --> « Lorsque nous avons commencé à remplacer les chasseurs de mines, le concept de chasse aux mines à distance a fait l'objet de nombreuses discussions. Nous avons été déclarés fous en Scandinavie. Mais je vois maintenant que beaucoup de mes collègues s'y intéressent. » « Il en va de même pour les drones MSS. Même les américains viennent nous voir pour se renseigner. » Modifié le 13 février par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février @Titus K Qu'en est-il d'une hypothétique réintroduction d'une capacité aérienne de lutte ASW? Pas du tout au programme où ça se discute pour le futur? Merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 13 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 février (modifié) il y a 41 minutes, MeisterDorf a dit : @Titus K Qu'en est-il d'une hypothétique réintroduction d'une capacité aérienne de lutte ASW? Pas du tout au programme où ça se discute pour le futur? Justement le sujet revient beaucoup ces derniers temps ! Je suis d'ailleurs assez surpris de la réaction positive chez les suiveurs de la défense NL au lancement du programme A321 MPA Français : --> Beaucoup y ont vu une bonne nouvelle puisque ce serait une alternative au P-8, surtout si les NL prennent leur décision après l'arrêt de la chaine de production chez Boeing. --> Il y a une synergie évidente avec les nouveau équipements Néerlandais: NH90, Blacksword Barracuda, Thales à bord des frégates etc ... j'osais pas aborder le sujet sur le fil PATMAR Francais, puisque pour l'instant ce ne sont que des rumeurs, mais je pense que c'est pas impossible qu'on commande aussi quelques PATMAR ... alors pourquoi pas Airbus ? Tiens en cherchant dans la presse, pas encore du PATMAR mais les réflexions commencent au moins sur les drones ... publié il y a 10 jours --> La défense voit l'importance de l'aéroport de Den Helder dans la sécurisation de la mer du Nord https://www.regionoordkop.nl/03/02/2025/defensie-ziet-belang-den-helder-airport-in-beveiliging-noordzee/ L'augmentation des actes de sabotage (russes) visant les câbles de données en mer du Nord est inquiétante, mais pour l'aéroport de Den Helder, elle semble très bénéfique. En raison de l'augmentation des coûts et de la diminution du nombre de vols, l'avenir de l'aéroport était incertain. Toutefois, maintenant que la sécurisation de la mer du Nord est devenue une priorité nationale, la défense estime que l'aéroport de Den Helder a un rôle important à jouer. C'est ce qui est ressorti lundi soir lors d'une séance d'information destinée aux conseillers municipaux de la commune de Den Helder. La séance d'information (officiellement « soirée de formation d'images ») avait pour but de discuter des défis et des opportunités pour l'aéroport de Den Helder (DHA). En effet, au cours de l'été 2024, DHA a appris qu'il devra payer structurellement plus d'argent pour la co-utilisation de la base aérienne maritime de Kooy. Le gouvernement central augmente la redevance que le DHA paie pour l'utilisation du site de défense parce que la loi sur le marché et le gouvernement exige qu'elle s'aligne sur le marché. Outre l'augmentation des coûts, l'aéroport prévoit que le nombre de vols à destination des plates-formes pétrolières diminuera encore dans les années à venir en raison de l'abandon progressif des combustibles fossiles. Cette situation a mis la pression sur l'avenir de DHA et a rendu nécessaire l'examen de nouvelles activités et de nouveaux investissements à l'intérieur et autour de l'aéroport. Au début de cette soirée riche en images, l'échevin Fotigui Camara a souligné que, bien que l'exploitation à long terme soit sous pression, l'aéroport de Den Helder ne connaît pas de problèmes financiers à court terme. Perspectives d'avenir L'aéroport de Den Helder a récemment discuté de scénarios d'avenir avec la municipalité de Den Helder, la province de Hollande-Septentrionale, le port de Den Helder et la société de conseil Dietz. Ces scénarios se concentrent principalement sur la création d'activités supplémentaires à l'aéroport. L'une des activités les plus discutées est le vol de drones, par exemple pour le transport médical, l'éducation ou la sécurité. Les parties concernées sont également pleinement engagées dans un accord avec la Garde côtière. L'ambition est d'amener les avions des gardes-côtes de Schiphol à DHA, créant ainsi un « centre de patrouille aérienne maritime ». Le ministère de la défense n'était pas présent à la soirée de formation d'images, mais avait préparé un mémo pour les conseillers. Dans ce mémo, le ministère de la défense a principalement exprimé son soutien au DHA. Par exemple, le ministère a indiqué qu'il soutenait les initiatives liées aux drones. Après tout, là où il y a des opportunités civiles avec les drones, il y a aussi des opportunités pour la Défense. Le mémo cite en exemple la création de corridors (une route séparée du trafic humain pour les drones afin qu'ils puissent opérer en toute sécurité) de la base aéronavale De Kooy à la mer du Nord. Soutenir la défense « La sécurisation des infrastructures vitales en mer du Nord est l'un de nos principaux intérêts communs. Ces infrastructures doivent être inspectées, entretenues et protégées. La défense estime que l'aéroport de Den Helder peut jouer un rôle important et unique dans le programme de protection des infrastructures de la mer du Nord (PBNI), en raison de caractéristiques telles que l'emplacement et la possibilité de répondre aux exigences en matière de sécurité. Nous encourageons les discussions à ce sujet et nous sommes impatients de travailler ensemble pour façonner nos intérêts communs », tel est le message adressé par le ministère de la défense à la municipalité de Den Helder. Reinier Kalt, de la société de conseil Dietz, a déclaré lundi soir que la situation actuelle à la Défense était un cadeau pour Den Helder. « Il se passe beaucoup de choses et cela offre de nouvelles opportunités. La situation de Den Helder est unique en termes de sécurité en mer du Nord. Avec le soutien de la Défense, Den Helder redevient le point central des Pays-Bas en matière de sécurité nationale. Nous devons en tirer parti. Il s'agit d'une dynamique idéale », a-t-il souligné. EDIT : Evidement Meta a aussi pondu son article en néerlandais --> https://meta-defense.fr/nl/2025/02/06/airbus-a321-mpa-vs-boeing-p-8a-patmar/ Modifié le 13 février par Titus K 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février il y a une heure, Titus K a dit : Justement le sujet revient beaucoup ces derniers temps ! Je suis d'ailleurs assez surpris de la réaction positive chez les suiveurs de la défense NL au lancement du programme A321 MPA Français : --> Beaucoup y ont vu une bonne nouvelle puisque ce serait une alternative au P-8, surtout si les NL prennent leur décision après l'arrêt de la chaine de production chez Boeing. --> Il y a une synergie évidente avec les nouveau équipements Néerlandais: NH90, Blacksword Barracuda, Thales à bord des frégates etc ... j'osais pas aborder le sujet sur le fil PATMAR Francais, puisque pour l'instant ce ne sont que des rumeurs, mais je pense que c'est pas impossible qu'on commande aussi quelques PATMAR ... alors pourquoi pas Airbus ? Tiens en cherchant dans la presse, pas encore du PATMAR mais les réflexions commencent au moins sur les drones ... publié il y a 10 jours --> La défense voit l'importance de l'aéroport de Den Helder dans la sécurisation de la mer du Nord https://www.regionoordkop.nl/03/02/2025/defensie-ziet-belang-den-helder-airport-in-beveiliging-noordzee/ L'augmentation des actes de sabotage (russes) visant les câbles de données en mer du Nord est inquiétante, mais pour l'aéroport de Den Helder, elle semble très bénéfique. En raison de l'augmentation des coûts et de la diminution du nombre de vols, l'avenir de l'aéroport était incertain. Toutefois, maintenant que la sécurisation de la mer du Nord est devenue une priorité nationale, la défense estime que l'aéroport de Den Helder a un rôle important à jouer. C'est ce qui est ressorti lundi soir lors d'une séance d'information destinée aux conseillers municipaux de la commune de Den Helder. La séance d'information (officiellement « soirée de formation d'images ») avait pour but de discuter des défis et des opportunités pour l'aéroport de Den Helder (DHA). En effet, au cours de l'été 2024, DHA a appris qu'il devra payer structurellement plus d'argent pour la co-utilisation de la base aérienne maritime de Kooy. Le gouvernement central augmente la redevance que le DHA paie pour l'utilisation du site de défense parce que la loi sur le marché et le gouvernement exige qu'elle s'aligne sur le marché. Outre l'augmentation des coûts, l'aéroport prévoit que le nombre de vols à destination des plates-formes pétrolières diminuera encore dans les années à venir en raison de l'abandon progressif des combustibles fossiles. Cette situation a mis la pression sur l'avenir de DHA et a rendu nécessaire l'examen de nouvelles activités et de nouveaux investissements à l'intérieur et autour de l'aéroport. Au début de cette soirée riche en images, l'échevin Fotigui Camara a souligné que, bien que l'exploitation à long terme soit sous pression, l'aéroport de Den Helder ne connaît pas de problèmes financiers à court terme. Perspectives d'avenir L'aéroport de Den Helder a récemment discuté de scénarios d'avenir avec la municipalité de Den Helder, la province de Hollande-Septentrionale, le port de Den Helder et la société de conseil Dietz. Ces scénarios se concentrent principalement sur la création d'activités supplémentaires à l'aéroport. L'une des activités les plus discutées est le vol de drones, par exemple pour le transport médical, l'éducation ou la sécurité. Les parties concernées sont également pleinement engagées dans un accord avec la Garde côtière. L'ambition est d'amener les avions des gardes-côtes de Schiphol à DHA, créant ainsi un « centre de patrouille aérienne maritime ». Le ministère de la défense n'était pas présent à la soirée de formation d'images, mais avait préparé un mémo pour les conseillers. Dans ce mémo, le ministère de la défense a principalement exprimé son soutien au DHA. Par exemple, le ministère a indiqué qu'il soutenait les initiatives liées aux drones. Après tout, là où il y a des opportunités civiles avec les drones, il y a aussi des opportunités pour la Défense. Le mémo cite en exemple la création de corridors (une route séparée du trafic humain pour les drones afin qu'ils puissent opérer en toute sécurité) de la base aéronavale De Kooy à la mer du Nord. Soutenir la défense « La sécurisation des infrastructures vitales en mer du Nord est l'un de nos principaux intérêts communs. Ces infrastructures doivent être inspectées, entretenues et protégées. La défense estime que l'aéroport de Den Helder peut jouer un rôle important et unique dans le programme de protection des infrastructures de la mer du Nord (PBNI), en raison de caractéristiques telles que l'emplacement et la possibilité de répondre aux exigences en matière de sécurité. Nous encourageons les discussions à ce sujet et nous sommes impatients de travailler ensemble pour façonner nos intérêts communs », tel est le message adressé par le ministère de la défense à la municipalité de Den Helder. Reinier Kalt, de la société de conseil Dietz, a déclaré lundi soir que la situation actuelle à la Défense était un cadeau pour Den Helder. « Il se passe beaucoup de choses et cela offre de nouvelles opportunités. La situation de Den Helder est unique en termes de sécurité en mer du Nord. Avec le soutien de la Défense, Den Helder redevient le point central des Pays-Bas en matière de sécurité nationale. Nous devons en tirer parti. Il s'agit d'une dynamique idéale », a-t-il souligné. EDIT : Evidement Meta a aussi pondu son article en néerlandais --> https://meta-defense.fr/nl/2025/02/06/airbus-a321-mpa-vs-boeing-p-8a-patmar/ Pour opérer un "MPA" à partir de Den Helder, que ce soit un P8 ou un A321XLR, il faudra rallonger la piste de l'aéroport. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février (modifié) il y a 7 minutes, capmat a dit : Pour opérer un "MPA" à partir de Den Helder, que ce soit un P8 ou un A321XLR, il faudra rallonger la piste de l'aéroport. Clairement, même avec des travaux ce sera pas a Den Helder qu'on pourra baser un PATMAR basé sur liner ! C'était pour souligner que la réflexion sur "une capacité SURMAR/PATMAR" (ici des drones) est enclenchée Pour les bases aujourd'hui, malheureusement la base aéronavale de Valkenburg a fermée donc c'est mort ... Il reste Eindhoven avec les MRTT et les C-130 mais c'est a 100km de la cote donc pas idéal Modifié le 13 février par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 14 février Share Posté(e) le 14 février 9 hours ago, Titus K said: Clairement, même avec des travaux ce sera pas a Den Helder qu'on pourra baser un PATMAR basé sur liner ! C'était pour souligner que la réflexion sur "une capacité SURMAR/PATMAR" (ici des drones) est enclenchée Pas de place à Leeuwarden? Je sais que c'est une base de chasse normalement mais on doit pouvoir faire de la double opération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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