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Marine Néerlandaise


Marc P

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Naval : premiers accords concrets avec des entreprises néerlandaises pour la construction de sous-marins

https://fd.nl/bedrijfsleven/1578132/naval-eerste-harde-deals-met-nederlandse-bedrijven-voor-bouw-onderzeeboten

 

En bref

  • Naval Group conclut les premiers contrats avec une dizaine d’entreprises néerlandaises pour les sous-marins.
  • La contribution néerlandaise au projet de Défense pour les sous-marins Orka pourrait atteindre environ 1 milliard d’euros.
  • Des contrats ont notamment été signés avec RH Marine, Nevesbu, Van Halteren et HatenboerWater.


Le groupe français de construction navale Naval a signé les premiers contrats d’achat concrets avec des fournisseurs néerlandais pour la grande commande de sous-marins du ministère de la Défense. Il s’agit d’une dizaine d’entreprises, dont RH Marine, Van Halteren, Hatenboer-Water et Nevesbu. C’est ce qu’a déclaré Mark Donderwinkel, directeur Pays-Bas chez Naval Group, dans un entretien avec le FD.

« Nous avons démarré avec dynamisme », déclare Donderwinkel lors du salon de la défense Neds qui s’est tenu jeudi à Ahoy. Sur le stand de Naval, il y avait un va-et-vient de marins français et néerlandais, d’entrepreneurs et de représentants d’institutions de recherche, dont TNO.

Les commandes pour les fournisseurs néerlandais dans la construction des quatre sous-marins Orka s’inscrivent dans l’accord que Naval a conclu à ce sujet l’année dernière avec le ministère des Affaires économiques (EZ). Cet accord oblige l’entreprise à faire appel à des fournisseurs néerlandais.

La valeur financière de la contribution néerlandaise s’élève, selon EZ, à près de 1 milliard d’euros pendant la phase de production des sous-marins. Donderwinkel ne peut pas révéler la valeur exacte des contrats conclus jusqu’à présent, mais celle-ci serait de plusieurs centaines de millions d’euros.


Système d’évacuation

D’après des discussions avec les entreprises néerlandaises concernées, il s’agit souvent de premiers contrats partiels. De nouveaux suivront au fur et à mesure de l’avancement de la construction.

C’est le cas notamment de RH Marine, qui va fournir des systèmes de gestion de l’énergie, de propulsion et d’approvisionnement en eau. « Chaque contrat est lié à une phase spécifique de la construction des sous-marins », explique le directeur commercial Dieter van Schagen. RH Marine travaille en étroite collaboration avec une équipe de Naval. Van Schagen s’attend à rester impliqué dans les prochaines phases de construction.

L’après-midi, le PDG Pierre Éric Pommelet de Naval Group a signé un contrat avec Nevesbu. Selon le directeur Bart van Rijssen, son bureau d’ingénierie fournit la conception du système d’évacuation « complexe » pour l’équipage du sous-marin. « Nous espérons ensuite pouvoir également livrer le système lui-même. »

Avec le constructeur naval IHC, un accord-cadre a été conclu, mais pas encore de contrat d’achat ferme. Cela devrait se faire début de l’année prochaine, selon Eric Gret, directeur d’IHC Defence. L’objectif est qu’IHC construise des modules dans lesquels les systèmes seront fixés à l’intérieur du sous-marin. « Il s’agira de plusieurs contrats pour plusieurs modules », dit Gret. La complexité des modules augmentera au fur et à mesure de la construction.

Selon Donderwinkel de Naval Pays-Bas, Optics11 fournira des systèmes sonar optiques, qui seront suspendus à l’arrière des sous-marins Orka. « Il existe des solutions standard, mais les Pays-Bas veulent innover et imposent d’autres exigences. »

Les entreprises en liste pour la signature d’un contrat comprennent notamment Bolidt et Solico. Donderwinkel : « Bolidt fabrique des carreaux acoustiques. Cette entreprise va d’abord fournir des carreaux que nous allons tester. S’ils répondent aux exigences, un contrat de livraison suivra. »


Composites

Le directeur Eric van Uden de Solico, qui conçoit des matériaux composites, a été invité début décembre à soumettre une offre pour un composite qui recouvrira la coque résistante du sous-marin. « Nous considérons cela comme un début. Nous espérons que cela conduira aussi à une mission pour la conception. »

Il aspire finalement aussi à fournir des parties du composite. Van Uden souhaite faire appel à d’autres entreprises néerlandaises pour cela. Il s’agirait d’un projet potentiel de « plusieurs dizaines de millions d’euros ».

Dans une explication, le PDG Pommelet de Naval Group déclare que l’industrie néerlandaise profite plus largement de la commande pour les sous-marins Orka. « Naval veut également faire appel aux entreprises pour d’autres missions, comme la construction de frégates. »

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Le 14/10/2025 à 12:43, Titus K a dit :

SNA Barracuda aux Pays-Bas ? C'est un peu trop tard mais certains l'espèrent ... il y a des propos assez curieux dans l'article mais bon, l'envie est là :laugh: 

C'est quand même publié dans le Marineblad qui reste assez influent aux Pays-Bas
 

Au mieux, pourrait-on accélérer le programme SNA-3G (à l'image du SSN britannique-australien) pour livrer les premieres coques vers 2040/45, dont quelques unes destinées aux Pays-Bas ? ... Ca reste également fantaisiste je pense ...

 

Arguments en faveur du choix de sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire (SSN) pour les Pays-Bas

https://www.marineblad.nl/images/Marineblad/2025/Nr._6/Mertens F.L.A. Driemaal is scheepsrecht Marineblad nr. 6 oktober 2025 30-35.pdf

 

C’est une idée audacieuse et quelque peu sauvage, mais les Pays-Bas ont pendant quelques mois la brève opportunité d’examiner si un vieux souhait de la marine peut se réaliser et d’acquérir un groupe de sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire (SSN). À condition absolue toutefois que cela n’entraîne aucun retard dans le programme de remplacement des sous-marins. Grâce au travail extraordinaire de la marine, la classe Walrus peut heureusement encore servir quelque temps, mais commence à montrer son âge et aurait en réalité dû être remplacée depuis. Pour cette raison, la Marine royale anticipe à moyen terme un déficit capacitaire, précisément alors que le Service des sous-marins compte des personnes motivées et extraordinairement capables, qui pourraient évoluer au niveau de l’élite. Dans toutes les considérations, la rapidité doit donc jouer un rôle clé.

Pour aller droit au but : pourquoi des SSN ? Les Pays-Bas ont toujours, à juste titre, été fiers de leurs sous-marins d’attaque conventionnels (SSK). Pendant la Guerre froide, la mission principale de ces bâtiments était la chasse aux sous-marins et bâtiments de surface russes, et ils formaient l’arme offensive principale de la marine. En prime, leur taille leur permettait, plus facilement que les SSN américains et britanniques, d’accomplir des missions de reconnaissance en eaux peu profondes, tout en restant assez grands pour être engagés en expéditions. Cela nous a rapporté gros pendant la Guerre froide, heureusement restée froide, et durant les années de paix qui ont suivi.
 

" Chaque groupe aéronaval (Carrier Battle Group) se voit en règle générale attribuer un ou plusieurs sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire (SSN). "


Endurance

Pourtant, les SSN sont globalement supérieurs aux SSK. Le seul avantage tactique qu’ont les bâtiments conventionnels est que, toutes choses égales par ailleurs, naviguant lentement sur batteries ils sont plus silencieux que les sous-marins nucléaires. Cela peut offrir un avantage décisif, car un SSK placé au bon endroit dans une embuscade a une bonne chance de surprendre un SSN avec le premier tir. Mais pour être aussi silencieux, un sous-marin conventionnel doit entièrement compter sur ses batteries (et/ou sur la propulsion indépendante de l’air), et c’est justement là que réside le plus grand défi : on peut beaucoup rôder sur batterie, mais dès que l’on doit aller vite, le moteur principal vide en un rien de temps ces batteries.

Cela signifie que le commandant d’un sous-marin conventionnel doit toujours garder un œil sur la situation tactique et un autre sur la capacité de sa batterie. La physique est impitoyable. Pour obtenir plus de vitesse, il faut exponentiellement plus d’énergie. Par exemple, si un sous-marin peut naviguer cent-vingt heures à trois nœuds, cette capacité de batterie sera épuisée en moins de deux heures lors d’un sprint à vingt nœuds. Le commandant d’un SSK doit donc réfléchir deux fois plus à la façon d’aborder une formation ennemie de surface ou un contact sous-marin, car il n’aura souvent qu’une seule bonne occasion de lancer une attaque. Après cela, la batterie est vide. De même, il doit sérieusement se demander s’il va engager un contact sonar lointain dans sa zone d’opération. Car pour cela il faut « renifler » — avec tout le bruit de plusieurs moteurs diesel et la visibilité proche de la surface — ce qui est presque toujours inévitable.

Un commandant d’un bâtiment nucléaire n’a pas tous ces problèmes. Il peut se concentrer uniquement sur la situation tactique, car il dispose littéralement d’une énergie presque illimitée. Fait-on un petit sprint pour obtenir un bon signal sonar ou pour choisir une meilleure position d’attaque ? Seul compte le bruit que l’on produit, pas le fait de devoir naviguer quelques heures supplémentaires à vingt nœuds. Une torpille dans votre sillage après avoir mené une attaque ? Alors, même après des heures de sprints et de manœuvres à trente nœuds, voire plus, vous pouvez tenter d’y échapper. Un contact sonar lointain à l’autre bout de votre zone d’opération ? Encore une fois, seul votre bruit est un obstacle. Et pour couronner le tout, coopérer avec des unités de surface ? Chaque Carrier Battle Group (CVBG) se voit en règle générale assigner un ou plusieurs SSN, qui peuvent le faire grâce à leur vitesse.

Ces avantages tactiques d’un SSN se transforment encore davantage en atouts opérationnels et stratégiques. Un SSK doit planifier son avance avec prudence, car, dès qu’il s’agit d’une certaine distance, cela exige inéluctablement du reniflage. Et si, par exemple, on veut progresser non pas à quatre nœuds mais à une moyenne de neuf nœuds, le reniflage augmente de façon exponentielle. Pendant ce temps, un SSN moderne peut simplement plonger et filer à vingt nœuds vers sa destination. Ou dépasser les trente nœuds si le bruit n’a pas d’importance et que, pour des raisons stratégiques, il faut arriver le plus vite possible à l’autre bout du monde.


Quelques considérations stratégiques

Le plus grand avantage d’un SSK est son prix. Les sous-marins conventionnels sont tout simplement moins coûteux que les sous-marins nucléaires, tant à l’achat qu’à l’exploitation. C’est aussi la raison pour laquelle la marine néerlandaise a dû, deux fois, renoncer à son rêve nucléaire : un effectif sain de six sous-marins conventionnels était encore abordable, mais six bâtiments nucléaires auraient grignoté une trop grande part du budget naval et laissé trop peu de place pour la grande flotte de surface qu’il nous fallait maintenir et armer durant la Guerre froide. Cela amène la question à un niveau stratégique, là où elle doit être traitée. Les Pays-Bas devront dépenser, dans les décennies à venir, considérablement plus pour la défense dans un cadre européen et OTAN que durant les trente dernières années. Le consensus politique à ce sujet semble assuré, vu les évolutions internationales. Reste à décider comment répartir cet argent.

En tant que puissance de taille moyenne nous ne pouvons pas tout faire, et nos choix sont dictés par quelques données stratégiques. Notre position géographique est fixe : nous nous trouvons dans l’arrière-pays, relativement loin d’un front potentiel à l’Est, et bordons la mer du Nord et l’océan Atlantique. De plus, en l’absence du service militaire obligatoire, nous disposons proportionnellement de beaucoup d’argent par rapport aux effectifs disponibles. Il est donc logique d’investir dans des capacités demandeuses en capital et économes en main-d’œuvre. Enfin, il est rentable de concentrer notre reconstruction militaire sur un domaine où l’OTAN présente de grandes lacunes, afin de renforcer l’alliance dans son ensemble et d’accroître l’influence néerlandaise au sein de celle-ci.

Pour prévenir d’emblée la critique inévitable qui peut surgir autour du mot « concentration », je veux préciser dès maintenant que je suis convaincu que, pour des raisons militaires et politiques, les Pays-Bas doivent aussi assumer leur part de responsabilité sur le flanc Est. Nous ne pouvons pas nous passer de brigades fortes et bien équipées ni de forces aériennes avancées avec d’importantes réserves de munitions. Mais tant que nous ne rétablirons pas le service militaire, une formation qui pèserait réellement lourd, comme un corps d’armée, est impensable et nous resterons à l’Est un allié apprécié mais relativement petit.

Dans l’océan Atlantique et sur le flanc nord de l’espace OTAN, nous pouvons toutefois jouer un grand rôle.
La marine américaine recentrera inéluctablement son attention vers l’Indo-Pacifique. Les Britanniques ont connu des jours maritimes meilleurs. La marine française est "à cheval" entre la Méditerranée et l’Atlantique. Les deux pays doivent protéger leurs groupes porte-avions et leurs sous-marins nucléaires stratégiques avec des SSN. Les Allemands concentrent leur Schwerpunkt sur le flanc Est. Les Norvégiens ont les mains pleines dans leurs propres eaux.

Davantage de SSN de l’OTAN au nord seront donc extrêmement bienvenus, car à part quelques bâtiments nucléaires britanniques et américains, la présence dans cette zone stratégiquement très importante devient lentement alarmante. Si Norfolk, en plus de ces bâtiments américains et britanniques majeurs, peut aussi disposer par moments de quelques sous-marins d’attaque nucléaires néerlandais, nous deviendrons soudain membre d’un club très restreint, très exclusif et très intéressant au sein de l’OTAN. La lutte anti-sous-marins ? Les SSN sont littéralement faits pour cela ! Les formations de navires de surface russes ? Des proies ! Coopération avec un groupe aéronaval français, britannique ou américain ? Ils sont tous impatients d’obtenir un appui SSN.

Et si l’on regarde au-delà de notre zone d’opérations nord-atlantique et arctique de l’OTAN, la valeur des SSN néerlandais augmente encore. Les quelque 8 000 kilomètres jusqu’aux Caraïbes se parcourent bien plus vite à une vitesse de transit de trente nœuds qu’à neuf nœuds. Et si l’on veut vraiment se diriger vers la mer de Chine méridionale et y rester un certain temps afin d’exercer son influence, la supériorité d’un SSN devient alors pleinement perceptible.

 

Faisabilité

La grande question n’est donc pas de savoir si les sous-marins d’attaque nucléaires sont une meilleure option stratégique, mais si, aujourd’hui, ils constituent une option réalisable pour les Pays-Bas ? La première partie de la réponse est bien sûr financière. Soyons honnêtes : les SSN coûtent beaucoup plus cher que les SSK à l’achat et en maintenance. La question est cependant de savoir combien plus cher. Car les bâtiments de la classe Orka, tels qu’ils sont actuellement budgétés, deviendront d’excellents — mais donc aussi très coûteux — SSK. Avec 5,6 milliards d’euros pour quatre bâtiments, le programme n’est d’ailleurs pas si éloigné des 11,67 milliards d’euros pour les six bâtiments de la classe nucléaire française Suffren. C’est toujours une somme effarante, mais si, toutes choses égales par ailleurs, un sous-marin conventionnel et un sous-marin nucléaire diffèrent d’environ 30 % en prix, cette différence devient relativement faible par rapport à l’écart de leurs capacités.

Reste alors la grande question : ces SSN peuvent-ils être construits ?
Sur ce point nous avons un peu de chance : avec la classe nucléaire Suffren opérationnelle et en production, Naval Group est le seul producteur européen capable de construire des bâtiments nucléaires
— ce qui enlève aussi une grande partie de la complexité du projet d’appel d’offres. Les Français sont-ils capables et suffisamment flexibles pour, en plus des sous-marins d’attaque et des futurs sous-marins stratégiques nucléaires, faire aussi de la place pour des bâtiments néerlandais ?
Ce ne sont pas des projets que l’on peut simplement monter en puissance du jour au lendemain. Les avantages stratégiques pour la France sont cependant indéniables.
La mise à l’échelle et la maintenance partagée rendent déjà la perspective intéressante pour Paris. Ajoutez à cela les prix plus élevés qu’ils peuvent demander, l’autonomie stratégique européenne et un approfondissement de la coopération opérationnelle maritime entre la France et les Pays-Bas, et l’on peut s’attendre à ce que le tapis rouge soit déroulé.

N’oubliez pas non plus que les Canadiens, contre les attentes françaises, ont écarté Naval Group du choix pour le remplacement de leurs sous-marins. Cela fait de l’Orka une véritable singularité — une situation que nous connaissons avec la classe Walrus. Et si je suis vraiment espiègle, la piqûre que cela infligerait à l’adresse d’AUKUS peut aussi être un argument susceptible de convaincre Paris.

Si cet obstacle peut être surmonté, il restera à savoir si la marine néerlandaise peut, en peu de temps, accumuler suffisamment de connaissances nucléaires pour rendre ce plan possible. Là encore, c’est un défi à ne pas sous-estimer, mais c’est un défi que nous avons déjà affronté lors de plans antérieurs et sur lequel nous avons progressé plus loin qu’on ne le croit souvent. C’est aussi un défi que, peut-être par malchance — ou par bonheur —, notre flotte de surface devra aussi embrasser à l’avenir.
Avec le développement simultané des petits réacteurs modulaires (Small Modular Reactors) et l’énorme augmentation de la demande en électricité pour les radars et les armes à énergie dirigée sur les bâtiments de surface, il se pourrait que la propulsion nucléaire devienne inévitable pour nos futurs défenseurs aériens de surface. Au lieu d’être la “bête noire” qui nécessite des connaissances particulières, nos sous-marins pourraient devenir les précurseurs d’une marine partiellement à propulsion nucléaire.
Et pour couronner le tout, Allseas envisage d’alimenter la Pioneering Spirit par l’énergie nucléaire. La marine ne pourrait alors guère rester à la traîne derrière la marine marchande !

" Naval Group est le seul constructeur au sein de l’Union européenne capable de construire des sous-marins nucléaires — ce qui retire d’emblée toute la complexité du processus d’appel d’offres. "

Ce qui reste finalement à résoudre, c’est la rapidité avec laquelle nous pouvons mettre des sous-marins d’attaque nucléaires néerlandais, équipés et armés, à flot. Comme indiqué au début de ce texte, c’est sans doute la question la plus importante. De plus, le fait que les six navires de la classe Suffren soient opérationnels et en production est en réalité la principale raison pour laquelle l’auteur a commencé à se demander si cela était une option réalisable. Ce qui m’inquiète surtout, c’est que la classe Orka est, en substance, un navire entièrement nouveau.

Ne vous y trompez pas : il ne s’agit pas simplement de remplacer la propulsion nucléaire par quelques diesels — c’est une conception complètement nouvelle. Retards et « maladies infantiles » — comme pour tout système technologique avancé et complexe — sont pratiquement inévitables. Avec une construction de flotte bien planifiée, cela resterait gérable. Qui se souvient encore des problèmes de jeunesse rencontrés par les sous-marins américains de la classe Los Angeles ? Mais après tous les retards accumulés aux Pays-Bas, cela n’est plus une option pour le Service des sous-marins. La marine a besoin de nouveaux sous-marins le plus rapidement possible.

Là, la France devrait faire un geste. Si les Pays-Bas décidaient de revoir le contrat Orka et, au lieu de quatre variantes conventionnelles de la Suffren, d’acheter trois ou quatre bâtiments nucléaires de la classe Suffren/Orka, alors la France pourrait attribuer un ou plusieurs navires du programme de construction actuel aux Pays-Bas afin que le transfert de connaissances et la formation puissent commencer le plus rapidement possible. Disons le cinquième ou le sixième navire, pour ensuite prendre le septième ou le huitième d’une classe Suffren qui serait soudain portée à dix bâtiments. Exactement la même approche que celle envisagée par les Norvégiens et les Britanniques pour les frégates Type 26. Par voie de conséquence, cela pourrait même signifier que nous pourrions avoir un nouveau sous-marin nucléaire néerlandais opérationnel plus tôt qu’un nouveau sous-marin conventionnel néerlandais !
 

" Est-ce une idée audacieuse, dépendante de nombreuses conditions et incertitudes ? Absolument. "


Conclusion

Pour conclure, une réflexion sur la position de l’industrie néerlandaise réunie au sein du cluster de construction navale. On pourrait penser que, dans le cas d’un choix pour des sous-marins nucléaires existants, la participation industrielle néerlandaise (environ un milliard d’euros) s’évaporerait. En effet, la chaîne d’approvisionnement de la classe Suffren est déjà établie, et toute modification rendrait les bâtiments plus coûteux et impliquerait des changements de conception. Pourtant, il existe des opportunités. L’industrie néerlandaise est résiliente et bénéficie d’une solide base de connaissances dans le domaine des frégates — un secteur qui garantit au moins quarante années de travail. Comparée à cela, la participation dans la construction des Orka reste modeste. Et dans le domaine de la maintenance des Suffren, il y a également beaucoup à faire : les Pays-Bas pourraient y acquérir une expertise précieuse et l’industrie nationale y revendiquer un rôle significatif.

Est-ce une idée audacieuse, dépendante de nombreuses conditions et incertitudes ? Absolument. Serait-ce réalisable ? Je ne pense pas que ce soit impossible.
Qu’apporterait cela aux Pays-Bas et à leur marine ? Les premiers bâtiments de ligne néerlandais depuis le cuirassé Zr.Ms. Koning der Nederlanden ! Cela permettrait de renforcer considérablement la position de l’OTAN dans l’Atlantique Nord et l’océan Arctique, d’acquérir une capacité expéditionnaire inégalée, et de devenir membre d’un cercle très exclusif. Cela me paraît en valoir la peine. Mais alors, il faut dès maintenant examiner sérieusement si cette option est réellement envisageable.

Frederik Mertens


Marineschepen a aussi pondu son article sur les SSN aux PB.

--> https://premium.marineschepen.nl/nucleaire-onderzeeboten-voor-nederland/

On y trouve notamment des avis intéressants d’anciens marins néerlandais et d'un ancien sous-marinier Francais. 

Je ne vous mets pas toutes les citations, mais l’idée générale est partagée : tout le monde s’accorde à dire que les SSN sont supérieurs aux SSK, mais qu’il est vraiment trop tard pour modifier le programme Orka actuel. 

En revanche, pour le futur programme de remplacement des Orka, vers 2050, cela pourrait devenir envisageable… 

En attendant pourquoi ne pas commander 2 SSK Orka supplémentaires ? 

 

 

Tous les experts interrogés par Marineschepen.nl affirment que — indépendamment des coûts — ils choisiraient un sous-marin nucléaire.

L’ancien commandant de sous-marin John Weyne

Toutes les décisions sont prises sur la base d’informations secrètes. Est-il judicieux de choisir des sous-marins nucléaires ? Je suis parti de la Force sous-marine depuis un certain temps, et il est diablement difficile de se prononcer.

Vous pouvez naviguer à 20 nœuds pendant des heures et intercepter des contacts à l’autre bout de votre zone assignée.

Un sous-marin diesel-électrique ne peut pas faire cela ; il navigue généralement très lentement. Il peut sprinter, mais on préfère éviter, car les batteries doivent ensuite être rechargées rapidement. Cela se fait sous l’eau, mais avec le mât-snorkel qui dépasse à la surface, et les moteurs diesel font beaucoup de bruit.

Fred Matthee, officier du service technique, a servi sur divers sous-marins et a participé à la construction de la classe Walrus :

Avec un sous-marin diesel-électrique, vous disposez d’une quantité limitée d’énergie. Vous devez atteindre une certaine vitesse pour accomplir votre mission, vous avez un schéma de snorkel : quand plonger, quand remonter ?

Un SSN plonge profondément et fonce vers le point où le commandant veut se rendre, car il n’a pas à se soucier de l’énergie. On dit souvent qu’un sous-marin nucléaire fait beaucoup de bruit, mais les nouveaux sous-marins sont souvent aussi silencieux qu’un modèle diesel-électrique.

Pieter Bindt, ancien commandant de sous-marin et ex-directeur du MIVD :

Pour le même prix, je n’hésiterais pas — surtout un petit SSN aurait ma préférence. Mais il y a, en plus de l’argent, encore d’autres facteurs à prendre en compte.

 

J'ai surtout l'impression que certains experts NL estiment que se tourner vers des SSN permettrait aux Pays-Bas de conserver un statut "particulier" ... au moment ou l'Espagne se dote de sous-marins au capacités trans-océaniques par exemple...

Parmi les pays européens, onze (dont les Pays-Bas) possèdent ou ont commandé des sous-marins conventionnels. Seuls deux pays ont des sous-marins nucléaires (le Royaume-Uni et la France). Les Pays-Bas utilisent leurs sous-marins différemment de la plupart des autres pays, mais les nouveaux sous-marins de l’Espagne, de l’Allemagne et de la Norvège seront nettement plus grands que leurs prédécesseurs et pourraient également opérer partiellement plus loin de leur base.

 

Pieter Blind :

Dans la situation géopolitique actuelle, vous voudriez avoir des SSN supplémentaires pour l'Europe. Les sous-marins nucléaires britanniques et français sont eux. principalement utilisés pour protéger leurs SSBN.

John Weyne :

Je pense qu'un SSN nous offrirait une position plus forte en Europe. Aussi par rapport aux États-Unis, dans la mesure où cela serait important, nous devenons un acteur européen plus important.

 

Je vous partage la conclusion 

Une option pour l’avenir

Les Pays-Bas ne sont pas les seuls à acquérir de grands sous-marins conventionnels. Les sous-marins sud-coréens actuellement développés sont peut-être encore plus imposants. Mais la Corée du Sud semble, après l’Australie, vouloir passer des grands SSK aux sous-marins nucléaires. Séoul a récemment obtenu la promesse que les États-Unis aideraient le pays à accéder à la technologie nucléaire.

Tous les anciens sous-mariniers interrogés par Marineschepen.nl reconnaissent unanimement les avantages des sous-marins nucléaires par rapport aux conventionnels. Mais d’après leurs réactions, il serait très ambitieux de changer de cap dès maintenant.

Du côté français, Marineschepen.nl reçoit les mêmes signaux. Un ancien sous-marinier français estime que le partage de connaissances nucléaires n’est plus un tabou. Le Brésil et la France construisent actuellement un sous-marin nucléaire au Brésil, et dans le cadre du programme AUKUS, ces connaissances sont également partagées.

Il souligne toutefois que l’infrastructure nucléaire de la marine française est à peine suffisante pour ses propres sous-marins. Ajouter soudainement quatre sous-marins néerlandais ne serait pas facilement réalisable. Selon lui, les coûts nécessaires pour mettre en place l’infrastructure seraient comparables à ceux des sous-marins nucléaires eux-mêmes.

Il ajoute que, malgré une base civile nucléaire importante, la France ne dispose que d’un nombre très limité d’experts nucléaires, juste assez pour maintenir sa flotte actuelle. Il estime que les Pays-Bas ne pourraient pas, seuls, créer ou maintenir cette expertise.

Une décision de coopérer avec les Pays-Bas dans le domaine du nucléaire devrait être prise à un très haut niveau, affirme-t-il.

Il mentionne aussi un autre problème : « Les Pays-Bas auraient dû poser la question plus tôt. » Concernant les réacteurs, le programme Suffren est déjà terminé, et la construction des sous-marins touche à sa fin. « Si les Pays-Bas étaient arrivés plus tôt, Naval Group aurait pu continuer directement la production, et les Pays-Bas auraient pu avoir des sous-marins nucléaires d’ici quelques années. »

Marineschepen.nl a demandé (lors d’un entretien qui sera bientôt publié) une réaction à Jurjen Kwak, directeur du programme Orka. Kwak a souligné qu’une telle décision ne relevait pas de l’organisation du projet, mais du Ministère. Selon lui, c’est un « bon point de départ pour la discussion, mais plutôt pour le remplaçant de la classe Orka ».


En parler dès maintenant

Pour autant, les experts ne disent pas que le sujet est prématuré : « Je trouverais imprudent de ne pas examiner les options dans la période actuelle », dit John Weyne. « Je pense que l’étude de l’option nucléaire, d’abord du point de vue militaire opérationnel, puis du point de vue politico-stratégique, vaut vraiment la peine. »

Qu’il s’agisse ou non d’un choix possible pour la classe Orka, un ancien officier estime qu’il serait de toute façon judicieux de commencer rapidement à discuter du remplacement de la classe Orka « Je ne pense pas que ce soit ce qu’on veut entendre à La Haye, mais ce serait intelligent. Et cela permettrait d’envisager aussi la propulsion nucléaire. »

Pendant ce temps, si le budget de la défense continue d’augmenter, « le moment est peut-être venu de commander six sous-marins conventionnels de la classe Orka », suggère un autre expert. Le retour de quatre à six sous-marins reste en effet un sujet récurrent : « Avec quatre sous-marins, vous en avez toujours un de disponible ; avec six, vous en avez deux ou trois en permanence. »

Mais cela constitue encore un autre débat.

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Il y a 2 heures, Titus K a dit :


Marineschepen a aussi pondu son article sur les SSN aux PB.

--> https://premium.marineschepen.nl/nucleaire-onderzeeboten-voor-nederland/

On y trouve notamment des avis intéressants d’anciens marins néerlandais et d'un ancien sous-marinier Francais. 

Je ne vous mets pas toutes les citations, mais l’idée générale est partagée : tout le monde s’accorde à dire que les SSN sont supérieurs aux SSK, mais qu’il est vraiment trop tard pour modifier le programme Orka actuel. 

En revanche, pour le futur programme de remplacement des Orka, vers 2050, cela pourrait devenir envisageable… 

En attendant pourquoi ne pas commander 2 SSK Orka supplémentaires ? 

 

 

Tous les experts interrogés par Marineschepen.nl affirment que — indépendamment des coûts — ils choisiraient un sous-marin nucléaire.

L’ancien commandant de sous-marin John Weyne

Toutes les décisions sont prises sur la base d’informations secrètes. Est-il judicieux de choisir des sous-marins nucléaires ? Je suis parti de la Force sous-marine depuis un certain temps, et il est diablement difficile de se prononcer.

Vous pouvez naviguer à 20 nœuds pendant des heures et intercepter des contacts à l’autre bout de votre zone assignée.

Un sous-marin diesel-électrique ne peut pas faire cela ; il navigue généralement très lentement. Il peut sprinter, mais on préfère éviter, car les batteries doivent ensuite être rechargées rapidement. Cela se fait sous l’eau, mais avec le mât-snorkel qui dépasse à la surface, et les moteurs diesel font beaucoup de bruit.

Fred Matthee, officier du service technique, a servi sur divers sous-marins et a participé à la construction de la classe Walrus :

Avec un sous-marin diesel-électrique, vous disposez d’une quantité limitée d’énergie. Vous devez atteindre une certaine vitesse pour accomplir votre mission, vous avez un schéma de snorkel : quand plonger, quand remonter ?

Un SSN plonge profondément et fonce vers le point où le commandant veut se rendre, car il n’a pas à se soucier de l’énergie. On dit souvent qu’un sous-marin nucléaire fait beaucoup de bruit, mais les nouveaux sous-marins sont souvent aussi silencieux qu’un modèle diesel-électrique.

Pieter Bindt, ancien commandant de sous-marin et ex-directeur du MIVD :

Pour le même prix, je n’hésiterais pas — surtout un petit SSN aurait ma préférence. Mais il y a, en plus de l’argent, encore d’autres facteurs à prendre en compte.

 

J'ai surtout l'impression que certains experts NL estiment que se tourner vers des SSN permettrait aux Pays-Bas de conserver un statut "particulier" ... au moment ou l'Espagne se dote de sous-marins au capacités trans-océaniques par exemple...

Parmi les pays européens, onze (dont les Pays-Bas) possèdent ou ont commandé des sous-marins conventionnels. Seuls deux pays ont des sous-marins nucléaires (le Royaume-Uni et la France). Les Pays-Bas utilisent leurs sous-marins différemment de la plupart des autres pays, mais les nouveaux sous-marins de l’Espagne, de l’Allemagne et de la Norvège seront nettement plus grands que leurs prédécesseurs et pourraient également opérer partiellement plus loin de leur base.

 

Pieter Blind :

Dans la situation géopolitique actuelle, vous voudriez avoir des SSN supplémentaires pour l'Europe. Les sous-marins nucléaires britanniques et français sont eux. principalement utilisés pour protéger leurs SSBN.

John Weyne :

Je pense qu'un SSN nous offrirait une position plus forte en Europe. Aussi par rapport aux États-Unis, dans la mesure où cela serait important, nous devenons un acteur européen plus important.

 

Je vous partage la conclusion 

Une option pour l’avenir

Les Pays-Bas ne sont pas les seuls à acquérir de grands sous-marins conventionnels. Les sous-marins sud-coréens actuellement développés sont peut-être encore plus imposants. Mais la Corée du Sud semble, après l’Australie, vouloir passer des grands SSK aux sous-marins nucléaires. Séoul a récemment obtenu la promesse que les États-Unis aideraient le pays à accéder à la technologie nucléaire.

Tous les anciens sous-mariniers interrogés par Marineschepen.nl reconnaissent unanimement les avantages des sous-marins nucléaires par rapport aux conventionnels. Mais d’après leurs réactions, il serait très ambitieux de changer de cap dès maintenant.

Du côté français, Marineschepen.nl reçoit les mêmes signaux. Un ancien sous-marinier français estime que le partage de connaissances nucléaires n’est plus un tabou. Le Brésil et la France construisent actuellement un sous-marin nucléaire au Brésil, et dans le cadre du programme AUKUS, ces connaissances sont également partagées.

Il souligne toutefois que l’infrastructure nucléaire de la marine française est à peine suffisante pour ses propres sous-marins. Ajouter soudainement quatre sous-marins néerlandais ne serait pas facilement réalisable. Selon lui, les coûts nécessaires pour mettre en place l’infrastructure seraient comparables à ceux des sous-marins nucléaires eux-mêmes.

Il ajoute que, malgré une base civile nucléaire importante, la France ne dispose que d’un nombre très limité d’experts nucléaires, juste assez pour maintenir sa flotte actuelle. Il estime que les Pays-Bas ne pourraient pas, seuls, créer ou maintenir cette expertise.

Une décision de coopérer avec les Pays-Bas dans le domaine du nucléaire devrait être prise à un très haut niveau, affirme-t-il.

Il mentionne aussi un autre problème : « Les Pays-Bas auraient dû poser la question plus tôt. » Concernant les réacteurs, le programme Suffren est déjà terminé, et la construction des sous-marins touche à sa fin. « Si les Pays-Bas étaient arrivés plus tôt, Naval Group aurait pu continuer directement la production, et les Pays-Bas auraient pu avoir des sous-marins nucléaires d’ici quelques années. »

Marineschepen.nl a demandé (lors d’un entretien qui sera bientôt publié) une réaction à Jurjen Kwak, directeur du programme Orka. Kwak a souligné qu’une telle décision ne relevait pas de l’organisation du projet, mais du Ministère. Selon lui, c’est un « bon point de départ pour la discussion, mais plutôt pour le remplaçant de la classe Orka ».


En parler dès maintenant

Pour autant, les experts ne disent pas que le sujet est prématuré : « Je trouverais imprudent de ne pas examiner les options dans la période actuelle », dit John Weyne. « Je pense que l’étude de l’option nucléaire, d’abord du point de vue militaire opérationnel, puis du point de vue politico-stratégique, vaut vraiment la peine. »

Qu’il s’agisse ou non d’un choix possible pour la classe Orka, un ancien officier estime qu’il serait de toute façon judicieux de commencer rapidement à discuter du remplacement de la classe Orka « Je ne pense pas que ce soit ce qu’on veut entendre à La Haye, mais ce serait intelligent. Et cela permettrait d’envisager aussi la propulsion nucléaire. »

Pendant ce temps, si le budget de la défense continue d’augmenter, « le moment est peut-être venu de commander six sous-marins conventionnels de la classe Orka », suggère un autre expert. Le retour de quatre à six sous-marins reste en effet un sujet récurrent : « Avec quatre sous-marins, vous en avez toujours un de disponible ; avec six, vous en avez deux ou trois en permanence. »

Mais cela constitue encore un autre débat.

Et c'est maintenant qu'ils nous disent ça...

Ils sont vraiment impayables, tous. :rolleyes:

Allégorie:

"J'irai bien voir ce film qui était encore à l'affiche il y a 2 semaines après y être resté durant 3 mois, mais qui ne l'est plus!" dit le cinéphile.
"Ben justement ça ne va être possible, par contre le Blu-ray est sorti." répond le gérant de cinéma.
"Oui mais un blu-ray sur mon téléviseur 4K... c'est pas pareil! En plus je n'ai pas de pop-corn! Le cinéma pourrait au moins proposer de m'en livrer chez moi!" dit le le cinéphile.
"...Est-ce que vous pouvez arrêter de me raconter votre vie et laisser les autres clients qui attendent dans la file acheter leur billet?" Demande le gérant de cinéma.

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https://www.linkedin.com/posts/naval-group_during-neds-netherlands-industries-for-defence-activity-7399061715377680384-iurN

 

During NEDS (Netherlands Industries for Defence & Security), Naval Group signed two contracts with Van Halteren Technologies and Nevesbu, both key partners of Team Orka.  

These contracts – in addition to earlier agreements already signed with partners of the Netherlands Defence and industry base (NL-DTIB) – demonstrate the progress made together since the award of the Replacement Netherlands Submarine Capability (RNSC) programme to strengthen the Koninklijke Marine.  

  • Van Halteren Technologies : delivery of essential systems such as the central hydraulic power units (HPUs), the refrigeration and freezing systems for provisions, as well as anchor winches and capstans.
  • Nevesbu : design of complex subsystems - technically demanding components that require in-depth knowledge of both operational practice and maritime engineering.  

The growing industrial partnership with the Dutch maritime industry also reaches far beyond the Orka programme, with other substantial contributions made to other Naval Group vessels and systems. Materiel and IT Command

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