Russie et dépendances.

[Banzinou]

Ce n'est pas pro, mais bon les terro de Daesh qu'on a eu en Europe ne brillaient pas spécialement par leurs capacités au combat ou leur tactique, on reste sur un gars a qui on a expliqué quelques rudiments (certains ont eu droit à un stage en Syrie), mais ça reste un kalash face à des civils, voir des policiers primo intervenants, qui outre un Sig contre une kalash, ne sont pas davantage formés au combat urbain que les terro qu'ils croisent...

 

Si on veut voir du "professionnels", on s'oriente davantage vers les USA, avec un exemple bien connu -> https://www.vice.com/fr/article/wngnqq/la-folle-histoire-de-la-bataille-de-north-hollywood

Équipement, préparation, déplacement, objectif, victime...

 

[gustave]

 

Non, on se pose des questions et on relais l'avis de professionnels du secteur. Mais c'est sur que ça ne va pas dans le sens du discours officiel russe. 

Cela ne va surtout pas dans le sens de ce qui est vu sur les images, donc le côté professionnel de l'avis interroge. Mais c'est sûr que cela ne va pas dans le sens de relayer tout et n'importe quoi...

[Teenytoon]

Il y a 3 heures, Polybe a dit :

Je dis que c'est dur de savoir sur ce que moi j'ai vu.

J'entends. Mais ma source ne base son analyse sur tes vues

[Teenytoon]

Il y a 3 heures, Polybe a dit :

Ne le prend pas mal. Mais par principe déjà, ce genre d'argument d'autorité n'est pas recevable sur un forum public.

Outre la faiblesse du raisonnement en lui-même.

C'est pas un argument d'autorité, c'est un compte rendu de discussion. 

Personne ne t'oblige à y croire. 

[FAFA]

"Le mystérieux "syndrome de La Havane", subi depuis 2016 par des dizaines de diplomates américains, pourrait avoir été provoqué par une arme développée par une unité du renseignement russe, selon une enquête internationale de plusieurs médias publiée lundi. Moscou dément."

"En 2016, des diplomates américains et canadiens en poste à Cuba ont été frappés de migraines, vertiges, nausées ou autres troubles de la vision. Des "incidents anormaux de santé" similaires ont ensuite été signalés ailleurs dans le monde, en Chine, en Allemagne, en Australie, en Russie, en Géorgie ou en Autriche, et même à Washington.

L'affaire a entraîné de vastes spéculations. Rapidement, des responsables américains ont évoqué en privé de possibles attaques, soupçonnant déjà des pays comme la Russie. Mais le renseignement américain avait estimé en mars 2023 qu'il était "très improbable" qu'une puissance étrangère ou une arme soit à l'origine du mystérieux syndrome."

L'article complet est ici:

https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/le-mysterieux-syndrome-de-la-havane-pourrait-etre-lie-a-une-arme-sonique-russe-selon-trois-medias-28456379.html

[Patrick]

Il y a 14 heures, FAFA a dit :

"Le mystérieux "syndrome de La Havane", subi depuis 2016 par des dizaines de diplomates américains, pourrait avoir été provoqué par une arme développée par une unité du renseignement russe, selon une enquête internationale de plusieurs médias publiée lundi. Moscou dément."

"En 2016, des diplomates américains et canadiens en poste à Cuba ont été frappés de migraines, vertiges, nausées ou autres troubles de la vision. Des "incidents anormaux de santé" similaires ont ensuite été signalés ailleurs dans le monde, en Chine, en Allemagne, en Australie, en Russie, en Géorgie ou en Autriche, et même à Washington.

L'affaire a entraîné de vastes spéculations. Rapidement, des responsables américains ont évoqué en privé de possibles attaques, soupçonnant déjà des pays comme la Russie. Mais le renseignement américain avait estimé en mars 2023 qu'il était "très improbable" qu'une puissance étrangère ou une arme soit à l'origine du mystérieux syndrome."

L'article complet est ici:

https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/le-mysterieux-syndrome-de-la-havane-pourrait-etre-lie-a-une-arme-sonique-russe-selon-trois-medias-28456379.html

À noter que les US ont développé une arme un peu du même genre appelée le LRAD. Là les Russes auraient simplement miniaturisé et rendu infiniment plus bourrin le dispositif.

Et pas la peine de rire @ksimodo, non seulement les victimes vivent un enfer, mais il y a des preuves sérieuses de l'implication des Russes.

Ce qui est plus choquant c'est l'absence de réaction des autorités américaines jusqu'ici.

[Polybe]

Il y a 6 heures, Patrick a dit :

À noter que les US ont développé une arme un peu du même genre appelée le LRAD. Là les Russes auraient simplement miniaturisé et rendu infiniment plus bourrin le dispositif.

Et pas la peine de rire @ksimodo, non seulement les victimes vivent un enfer, mais il y a des preuves sérieuses de l'implication des Russes.

Ce qui est plus choquant c'est l'absence de réaction des autorités américaines jusqu'ici.

 

Je m'auto-cite : sur le sujet, les articles de l'Insiders (que tous les autres ne font que reprendre il me semble...), très complets. Y a les liens qui mènent à l'assos' des anciens de la CIA qui ont été impacté et qui demande justice à leur propre service.

Et pour ceux que ça fait rire, l'article est quand même relativement solide, que ce soit en terme des réalités techniques ou de mobiles. Les victimes ont des points communs intéressants.

Modifié le 7 avril par Polybe

[Polybe]

Point ISW du 06/04 :

"The Kremlin explicitly threatened its long-term ally Armenia on April 5 over Armenian outreach to the West following Russia’s failure to prevent Armenia’s loss of Nagorno-Karabakh in September 2023. [...] the Russian MFA claimed that the West is attempting to “drag the South Caucasus [region] into a geopolitical confrontation" between Russia and the West.[...] The Russian MFA explicitly threatened the Armenian government and warned that Armenia could “go down the wrong path,” which the MFA claimed is fraught with security and economic issues, could result in an “outflow of the population,” and is reminiscent of the issues that Russia’s invasion has caused Ukraine. The Russian MFA accused the West of attempting to “deceive” Armenia into withdrawing from the Russian-led Collective Security Treaty Organization (CSTO) and Eurasian Economic Union (EAEU) and requesting that Russia withdraw from Russia’s military base in Armenia and from the Yerevan International Airport.     

The Russian MFA's April 5 statement follows several months of Kremlin threats against Armenia in response to ongoing Armenian efforts to secure new, Western security guarantees and efforts to blame Armenia for deteriorating Russian-Armenian relations.[20] Armenian officials recently stated that Armenia is considering withdrawing from the CSTO and applying to join the EU and recently asked Russia to withdraw Russian border guards from the Yerevan International Airport.[21] The Russian MFA’s statement insinuates that the Armenian government is not independently making decisions about its security, and that Western countries are somehow guiding the Armenian government’s decisions. The Kremlin has made similar ridiculous claims that the West controls the Ukrainian government as part of Kremlin efforts to question and undermine Ukrainian sovereignty.[22] The Kremlin has previously conducted hybrid wars against former Soviet states that have sought EU accession."

 

La Moldavie et les Pays-Baltes donc pour la dernière partie. La Russie veut le beurre et l'argent du beurre. Elle sait aussi qu'elle fait peur, en laissant entendre que ce qu'elle a fait en Ukraine, elle le refera ailleurs. Cela n'est pas idiot, je ne sais pas quels responsables politiques voudraient risquer une Opération Militaire Spéciale pour leur population.

Cependant, il faut reconnaitre qu'actuellement on est effectivement dans une sacrée lutte d'influence avec des retournements d'alliances. Mais dans le cas de l'Arménie, je ne sais pas trop à quoi s'attendaient les russes. J'imagine que les arméniens se voient disparaitre si rien n'est fait, et comme la Russie les a lâchée...

 

 

"The Russian MFA also continues to threaten Finland and claimed that Finland has “lost its independence in making foreign policy decisions” since its accession to NATO — a narrative that the Kremlin routinely used to falsely claim that NATO was controlling Ukraine and using Ukraine to threaten Russia. Russian Ambassador to Finland Pavel Kuznetsov stated during an interview with Kremlin newswire TASS on April 6 that Finland is on a “destructive course” in its relationship with Russia and that Finland’s accession to NATO is making the Baltic region a “zone of potential escalation.”[23] Kuznetsov threatened Finland and the NATO alliance broadly, claiming that Russia would have to respond to a buildup of NATO material and manpower or the deployment of a nuclear weapon in Finland and that Russia’s response would be “adequate but not necessarily symmetrical.” Kuznetsov claimed that Finland has joined the “party of war until victory over Russia” by joining NATO and accused perceived Finnish “Russophobia” of causing a complete breakdown of the Russian-Finnish relationship. Kuznetsov insinuated that Finland has no option but to improve its relationship with Russia, given that “we can’t escape geography," but blamed Finland unilaterally for the poor state of Russian–Finnish relations, despite the artificial migrant crisis that Russia created on the Russian–Finnish border in fall 2023 and repeated Russian threats against Finland and the wider NATO alliance.[24] ISW continues to assess that Russian threats against NATO member states are aimed at leading the West to deter itself and that Russian claims of imagined threats originating from NATO are aimed at setting informational conditions to justify and support an envisioned long-term geopolitical confrontation with the West.[25]"

 

Et on retrouve la même logique partout il semblerait. Logique hors-sol, donc avec un objectif très clair. Cela suppose donc que la Russie veut vivre et survivre, et s'inscrit bien dans un temps long sans aucune tendance auto-destructrice.

[gustave]

Il y a 9 heures, Polybe a dit :

La Moldavie et les Pays-Baltes donc pour la dernière partie. 

Je ne vois pas mention de ces pays dans ton texte?

[Ciders]

Citation

The Kremlin has previously conducted hybrid wars against former Soviet states that have sought EU accession

C'est marqué là.

Tiens au fait, je ne sais pas si il a été question de cette nouvelle "attaque" en Transnistrie. Une station radar de mémoire. Ça a encore moins marché que la précédente tentative a priori.

Modifié le 7 avril par Ciders

[ksimodo]

Il y a 11 heures, Polybe a dit :

Et pour ceux que ça fait rire, l'article est quand même relativement solide, que ce soit en terme des réalités techniques ou de mobiles. Les victimes ont des points communs intéressants.

Je ne rie pas de ceux qui ont une "douleur". Je rie des mécanismes de pensée, en cascade, qui mènent à chercher une cause en s'écartant du plus plausible, pour tomber dans le conspi pur sucre.

Y'a des gens qui ont visiblement une grosse gêne à la vue d'un téléphone ( les ondes, hein ), même quand celui est sans batterie.....On peut se demander si l'effet passe par l'oeil ou par autre chose, hein.

Ce n'est pas parceque l'article insider est long qu'il est crédible.

Hélas, la loi de brandolini montre qu'il faut passer 100 X fois plus d'énergie pour débunker, donc je vais pas passer la nuit sur celui ci. Mais les "alertes rouges" sur le fondement d'une base de pensée logique sont nombreuse. 

Certes, on a le carnet de voyage de gens qui ne sont pas des voyageurs de commerce à priori. So what ?

Pour les "ondes" décrites, ça part dans tellement tous les sens que bon, forcément c'est long. 

On nous parle de micro ondes, assez puissantes pour passer les murs. C'est bien connu, votre micro onde dans vos cuisines, il est blindé avec 30 centimètres de blindage.....ou en fait non, zut, 2 fois 1 mm de plastic, et il suffit de pas coller la tête dessus pour ne plus guère avoir d'effet mesurables. Si je suis espion du GRU avec un micro onde spécial cervelle de la CIA, j'ai peur de "bruler" tout ce qui va passer sur le trottoir ( et moi aussi ) pour passer les murs de l'ambassade puisque à priori je ne suis dedans, hein.

L'article parle des ondes qui rentrent par l'oreille. Oui, faudra inspecter le trou de derrière aussi.....Si ça traverse les tissus pour aller griller de la cervelle, comme supposé dans certains écrits et laisser des traces de marqueurs physio, pas besoin de trous.

Le cas d'un malade à la Havane, le gus a donc une analyse sanguine juste avant l'exposition ( pourquoi pas aprés tout ). Sauf qu'une analyse, on cherche ce qu'on veut chercher, qq dizaines de critères parmi des milliers. Et donc juste aprés l'exposition supposé, le gars a un monitoring sanguin permanent pour faire sa courbe de marqueurs sur un truc précis ( on sait pas lequel ) qui revient à la norme un peu plus tard ? De qui se moque t'on ? 

David Relman est cité. Toubib mais microbiologiste et travaillant aussi sur la réponse génomique. En gros, si ta télé tombe en panne, lui c'est le spécialiste en plasturgie du cadre la télé, je ne suis pas sûr que son avis soit le plus pertinent. Peut être l'électronicien sera plus à même....Dans l'article, il est dit selon lui que finalement, le MO pulsé reste plausible. Et les phrases autour suggère que c'est çà, en gros. Mais le rapport dit aussi que c'est spéculatif et ne PAS être concluent. Zut, insider à manqué çà.

Multiple hypotheses and mechanisms have been proposed to explain these clinical cases, but evidence has been lacking, no hypothesis has been proven, and the circumstances remain unclear

https://nap.nationalacademies.org/catalog/25889/an-assessment-of-illness-in-us-government-employees-and-their-families-at-overseas-embassies

[Titus K]

Une fuite audio révèle le plan russe d'occupation du territoire du Kazakhstan

https://defence-blog.com/leaked-audio-reveals-russian-plan-to-occupy-kazakhstan-territory/

 

La fuite d'un enregistrement audio d'un député russe a provoqué une onde de choc dans les cercles diplomatiques, indiquant que le Kazakhstan pourrait être la prochaine cible de l'agression russe après l'invasion de l'Ukraine.

Dans cet enregistrement, le général russe et député de la Douma d'État Andriy Gurulyov déclare sans équivoque que le Kazakhstan est destiné à être la prochaine victime de la Russie.

L'enregistrement qui a fait l'objet d'une fuite, initialement partagé au sein des commissions parlementaires de la défense, a été rendu public samedi, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité du Kazakhstan. M. Gurulyov attribue le renforcement militaire de la Russie contre le Kazakhstan à ce qu'il décrit comme l'incapacité du pays à se conformer aux directives du Kremlin. Il affirme que des décisions ont déjà été prises concernant le sort du Kazakhstan.

Cette révélation intervient dans un contexte d'escalade des tensions, les médias russes diabolisant de plus en plus le Kazakhstan, à l'image de la rhétorique utilisée contre l'Ukraine au cours des années précédentes.

En outre, un autre député de la Douma d'État, Evgeniy Fedorov, a soulevé des arguments juridiques remettant en cause la souveraineté du Kazakhstan, suggérant que tant que les différends territoriaux ne sont pas résolus, le Kazakhstan devrait être soumis à des limitations, telles que l'interdiction d'adhérer à l'OTAN (comme cela a été exigé pour l'Ukraine).

La propagande russe qualifie depuis longtemps le Kazakhstan de "voisin ingrat" et la rhétorique s'est récemment intensifiée, qualifiant la république voisine de "deuxième Ukraine". De hauts responsables russes ont exprimé des revendications linguistiques et territoriales à l'égard du Kazakhstan, l'ancien président Dmitri Medvedev le qualifiant d'"État artificiel" et plaidant pour une renaissance de l'Union soviétique sous l'égide d'un "peuple slave".

La fuite de l'enregistrement et les réactions qui ont suivi soulignent la précarité du paysage géopolitique en Eurasie, le Kazakhstan risquant de connaître le même sort que l'Ukraine.

[FAFA]

Il y a 16 heures, ksimodo a dit :

Je ne rie pas de ceux qui ont une "douleur". Je rie des mécanismes de pensée, en cascade, qui mènent à chercher une cause en s'écartant du plus plausible, pour tomber dans le conspi pur sucre.

Y'a des gens qui ont visiblement une grosse gêne à la vue d'un téléphone ( les ondes, hein ), même quand celui est sans batterie.....On peut se demander si l'effet passe par l'oeil ou par autre chose, hein.

Ce n'est pas parceque l'article insider est long qu'il est crédible.

Hélas, la loi de brandolini montre qu'il faut passer 100 X fois plus d'énergie pour débunker, donc je vais pas passer la nuit sur celui ci. Mais les "alertes rouges" sur le fondement d'une base de pensée logique sont nombreuse. 

Certes, on a le carnet de voyage de gens qui ne sont pas des voyageurs de commerce à priori. So what ?

Pour les "ondes" décrites, ça part dans tellement tous les sens que bon, forcément c'est long. 

On nous parle de micro ondes, assez puissantes pour passer les murs. C'est bien connu, votre micro onde dans vos cuisines, il est blindé avec 30 centimètres de blindage.....ou en fait non, zut, 2 fois 1 mm de plastic, et il suffit de pas coller la tête dessus pour ne plus guère avoir d'effet mesurables. Si je suis espion du GRU avec un micro onde spécial cervelle de la CIA, j'ai peur de "bruler" tout ce qui va passer sur le trottoir ( et moi aussi ) pour passer les murs de l'ambassade puisque à priori je ne suis dedans, hein.

L'article parle des ondes qui rentrent par l'oreille. Oui, faudra inspecter le trou de derrière aussi.....Si ça traverse les tissus pour aller griller de la cervelle, comme supposé dans certains écrits et laisser des traces de marqueurs physio, pas besoin de trous.

C'est tout de même un peu léger de mélanger cette affaire avec celles concernant des personnes qui sont sensibles à ce que l'on pourrait appeler l'électrosmog.

Tout à coup beaucoup de diplomates stationnés dans différents endroits du monde seraient devenus sensibles à leur micro onde. Ces diplomate sont possiblement chétifs ou alors assite t'on à une grande conspiration des Américains ? (je reprends ta phrase: de qui se moque t'on ?).

Il y a 17 heures, ksimodo a dit :

Le cas d'un malade à la Havane, le gus a donc une analyse sanguine juste avant l'exposition ( pourquoi pas aprés tout ). Sauf qu'une analyse, on cherche ce qu'on veut chercher, qq dizaines de critères parmi des milliers. Et donc juste aprés l'exposition supposé, le gars a un monitoring sanguin permanent pour faire sa courbe de marqueurs sur un truc précis ( on sait pas lequel ) qui revient à la norme un peu plus tard ? De qui se moque t'on ?

Visiblement les cas ont touché beaucoup de personnes et pas seulement à la Havane. Voici ce qui se disait en 2022:

"Plusieurs diplomates américains à Genève auraient été victimes du syndrome dit de La Havane, ces troubles inexpliqués observés chez plusieurs de leurs collègues à Cuba et dans d'autres pays. L'un d'eux aurait dû être rapatrié..."

"Un autre diplomate américain aurait été victime du syndrome en France. Depuis les premiers cas en 2016 où des diplomates américains et canadiens avaient été affectés, plus de 200 personnes ont relayé des troubles similaires en Chine, Allemagne, Australie, Russie, Autriche ou aux Etats-Unis. Des lésions ont été identifiées."

https://www.rts.ch/info/monde/12786330-des-diplomates-americains-a-geneve-souffriraient-du-syndrome-de-la-havane.html

Il y a 16 heures, ksimodo a dit :

Multiple hypotheses and mechanisms have been proposed to explain these clinical cases, but evidence has been lacking, no hypothesis has been proven, and the circumstances remain unclear

https://nap.nationalacademies.org/catalog/25889/an-assessment-of-illness-in-us-government-employees-and-their-families-at-overseas-embassies

D'après ce que je vois, l'article que tu postes date de 2020 et je te ferais remarquer que cette affaire qui vient de rebondir date d'avril 2024. Entre 2020 et 2024 de nouvelles données sont peut-être apparues.

Je te ferais également remarquer que l'article que j'ai posté est au conditionnel. "Le mystérieux "syndrome de La Havane", subi depuis 2016 par des dizaines de diplomates américains, pourrait avoir été provoqué"

J'adore le conditionnel.

[g4lly]

https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.scientifique-en-chef.gouv.qc.ca%2Fimpacts%2Fddr-on-a-explique-le-syndrome-de-la-havane%2F#federation=archive.wikiwix.com&tab=url

On a expliqué le Syndrome de La Havane ? Pas encore

7–9 minutes

Les articles du Détecteur de rumeurs sont rédigés par des journalistes
scientifiques de l’Agence Science-Presse. Les Fonds de recherche du Québec et
le Bureau de coopération interuniversitaire sont partenaires du Détecteur de rumeurs.

Ça avait commencé par des symptômes étranges au sein de l’ambassade des États-Unis à Cuba, d’où le nom de « Syndrome de La Havane ». Depuis 2016, les théories se sont multipliées, et certains sont allés jusqu’à pointer un ou des coupables. Et pourtant, le Détecteur de rumeurs constate que rien n’a été prouvé.

Le point de départ

À la fin de 2016, des membres du personnel diplomatique américain en poste à Cuba décrivent des malaises étranges : nausées, troubles de l’audition, de l’équilibre et du sommeil. Les relations entre la Maison-Blanche et Cuba se réchauffent alors à peine, et l’ex-président Donald Trump rapatrie en 2017 tous ses diplomates. Une vingtaine d’employés américains et leurs familles disent avoir été touchés entre 2016 et 2018 par ce « Syndrome de La Havane ».

Des diplomates canadiens à Cuba ont rapporté plus tard des malaises similaires. En 2018, des cas sont signalés en Chine, puis en Allemagne, en Australie, en Russie et à Taïwan. Selon un rapport de la CIA dont le New York Times a obtenu copie en janvier 2022, un peu plus de 1000 cas auraient été recensés depuis 2016.

Un diagnostic difficile à poser

Mais la première difficulté pour un diagnostic réside dans la pléiade de symptômes rapportés : bruit persistant, douleur perçante, forte pression à la tête, problèmes d’équilibre, de vertige et de coordination, anxiété, irritabilité, « brouillard cognitif », etc. Du fait de leur grande variabilité, ces symptômes pourraient être attribués à une foule de maladies, de la dépression jusqu’aux migraines.

Deux études observant les cerveaux et les comportements de 21 patients ont été publiées en 2018 et 2019 par la même équipe de chercheurs dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Elles ont conclu que les symptômes étaient compatibles avec des lésions cérébrales, mais sans qu’on puisse identifier la cause du « traumatisme crânien ».

Ces études ont été largement reprises, mais également critiquées : les lésions cérébrales de même que les modifications de matière blanche observées chez certains des patients étaient moins significatives qu’il n’y apparaissait. Plusieurs experts, dont le neurologue Robert W. Baloh, co-auteur en 2020 d’un livre qui conclut que le syndrome était avant tout psychologique, ont souligné que ces modifications avaient eu lieu sur un très petit nombre de patients, et que les anomalies observées étaient semblables à ce qu’on peut observer dans la population moyenne, en particulier chez des personnes soumises à une longue période de stress.

Des causes difficiles à trouver

Un diagnostic serait peut-être plus facile à établir si on pouvait identifier un coupable. Or, tour à tour, les causes de ces symptômes ont aussi été remises en question, dont l’hypothèse d’une « attaque sonique ». Comme plusieurs personnes avaient rapporté un bruit persistant, ce fut une des premières explications avancées. Mais plutôt que d’être attribuables à une arme secrète, les sons étranges ont par la suite été attribués à…des grillons.

Qui plus est, des attaques soniques auraient dû être entendues par plusieurs personnes autres que les diplomates, ce qui n’a pas été le cas. Il faut savoir par ailleurs que les attaques par infrasons sont plus désagréables que dangereuses, et que les opérateurs de ces appareils auraient été autant incommodés que les victimes. Quant aux ultrasons, ils s’affaiblissent rapidement avec la distance et peuvent être bloqués par les murs.

Le Centre de contrôle des maladies (CDC) et l’Académie nationale des sciences (NAS) ont pour leur part, dans des rapports publiés en décembre 2019 et en août 2020 — mais qui n’ont été dévoilés qu’en 2021— pointé les ondes radio comme la cause la plus probable de ces symptômes, en précisant que ces conclusions étaient toutefois spéculatives, dû au peu d’informations disponibles. Le rapport de la NAS se basait en outre sur les deux études du JAMA contestées.

Les micro-ondes ont elles aussi été évoqués, mais les recherches menées depuis 50 ans sur les armes à micro-ondes ont connu peu de succès. Non seulement une telle arme aurait été immense et donc difficile à cacher, mais les micro-ondes nécessaires auraient été si puissantes que des dommages à la peau et au cerveau auraient dû être observés.

Enfin, une étude financée par le gouvernement canadien a trouvé des neurotoxines provenant d’un des pesticides utilisés pour combattre le virus Zika chez les diplomates touchés. Le problème : comment ce pesticide aurait-il pu sélectivement toucher les diplomates canadiens et américains, et aucun non-diplomate travaillant à l’ambassade ou aucun employé cubain  ? Le rapport de l’Académie nationale des sciences cité plus haut a choisi d’écarter l’idée d’un empoisonnement aigu dû à un insecticide répandu à La Havane, même s’il pourrait être un facteur contributif.

Des coupables mystérieux

Le fait que tout ait commencé à Cuba a fait en sorte que les soupçons se sont d’abord tournés vers le gouvernement cubain, étant donné les relations tortueuses avec les États-Unis. Mais d’autres cas ont depuis été rapportés ailleurs dans le monde, et même sur le terrain de la Maison-Blanche, selon un reportage de l’émission 60 minutes en février 2022.

Des chercheurs d’autres pays ont déploré le manque d’accès aux données américaines. Des spécialistes mettent d’ailleurs en garde contre le « narratif politique » qui récupère le syndrome pour le présenter comme une attaque qui demande des représailles.

La piste psychologique

Dans leur livre Havana Syndrome, paru en 2020, le neurologue américain Robert W. Baloh et le psychologue australien Robert E. Bartholomew soutiennent qu’on aurait plutôt affaire à une maladie d’origine psychologique (même si les symptômes sont bien réels, tout comme l’effet sur le cerveau). Dans un contexte de grand stress où les diplomates sont sur leurs gardes et s’attendent à des attaques, pas surprenant, selon les deux auteurs, que des gens soient pris d’étranges malaises. C’est ce qu’on appelle l’effet nocebo, un effet réel ressenti par des gens non exposés à une cause, mais qui se croient exposés. Les individus peuvent alors être tentés de trouver une explication inédite à un événement anodin et courant (comme un épisode de vertige).

Le syndrome contamine ensuite, par effet boule de neige, d’autres employés, qui sont eux aussi sensibilisés à l’importance de porter attention à tout symptôme étrange. C’est un phénomène qu’on a déjà observé dans l’histoire, attribuée aussi bien aux éoliennes qu’à une odeur d’essence ou même, il y a un siècle, au téléphone.

Un rapport de la CIA de 2022 conclut par ailleurs que la plupart des cas du Syndrome de La Havane n’auraient probablement pas été causés par une attaque, avançant que la majorité des 1000 cas rapportés s’expliqueraient par des causes environnementales, une maladie non diagnostiquée, ou le stress. Une douzaine de cas font toujours l’objet d’une enquête.

[FAFA]

il y a 6 minutes, g4lly a dit :

https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.scientifique-en-chef.gouv.qc.ca%2Fimpacts%2Fddr-on-a-explique-le-syndrome-de-la-havane%2F#federation=archive.wikiwix.com&tab=url

On a expliqué le Syndrome de La Havane ? Pas encore

7–9 minutes

Les articles du Détecteur de rumeurs sont rédigés par des journalistes
scientifiques de l’Agence Science-Presse. Les Fonds de recherche du Québec et
le Bureau de coopération interuniversitaire sont partenaires du Détecteur de rumeurs.

Ça avait commencé par des symptômes étranges au sein de l’ambassade des États-Unis à Cuba, d’où le nom de « Syndrome de La Havane ». Depuis 2016, les théories se sont multipliées, et certains sont allés jusqu’à pointer un ou des coupables. Et pourtant, le Détecteur de rumeurs constate que rien n’a été prouvé.

Le point de départ

À la fin de 2016, des membres du personnel diplomatique américain en poste à Cuba décrivent des malaises étranges : nausées, troubles de l’audition, de l’équilibre et du sommeil. Les relations entre la Maison-Blanche et Cuba se réchauffent alors à peine, et l’ex-président Donald Trump rapatrie en 2017 tous ses diplomates. Une vingtaine d’employés américains et leurs familles disent avoir été touchés entre 2016 et 2018 par ce « Syndrome de La Havane ».

Des diplomates canadiens à Cuba ont rapporté plus tard des malaises similaires. En 2018, des cas sont signalés en Chine, puis en Allemagne, en Australie, en Russie et à Taïwan. Selon un rapport de la CIA dont le New York Times a obtenu copie en janvier 2022, un peu plus de 1000 cas auraient été recensés depuis 2016.

Un diagnostic difficile à poser

Mais la première difficulté pour un diagnostic réside dans la pléiade de symptômes rapportés : bruit persistant, douleur perçante, forte pression à la tête, problèmes d’équilibre, de vertige et de coordination, anxiété, irritabilité, « brouillard cognitif », etc. Du fait de leur grande variabilité, ces symptômes pourraient être attribués à une foule de maladies, de la dépression jusqu’aux migraines.

Deux études observant les cerveaux et les comportements de 21 patients ont été publiées en 2018 et 2019 par la même équipe de chercheurs dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Elles ont conclu que les symptômes étaient compatibles avec des lésions cérébrales, mais sans qu’on puisse identifier la cause du « traumatisme crânien ».

Ces études ont été largement reprises, mais également critiquées : les lésions cérébrales de même que les modifications de matière blanche observées chez certains des patients étaient moins significatives qu’il n’y apparaissait. Plusieurs experts, dont le neurologue Robert W. Baloh, co-auteur en 2020 d’un livre qui conclut que le syndrome était avant tout psychologique, ont souligné que ces modifications avaient eu lieu sur un très petit nombre de patients, et que les anomalies observées étaient semblables à ce qu’on peut observer dans la population moyenne, en particulier chez des personnes soumises à une longue période de stress.

Des causes difficiles à trouver

Un diagnostic serait peut-être plus facile à établir si on pouvait identifier un coupable. Or, tour à tour, les causes de ces symptômes ont aussi été remises en question, dont l’hypothèse d’une « attaque sonique ». Comme plusieurs personnes avaient rapporté un bruit persistant, ce fut une des premières explications avancées. Mais plutôt que d’être attribuables à une arme secrète, les sons étranges ont par la suite été attribués à…des grillons.

Qui plus est, des attaques soniques auraient dû être entendues par plusieurs personnes autres que les diplomates, ce qui n’a pas été le cas. Il faut savoir par ailleurs que les attaques par infrasons sont plus désagréables que dangereuses, et que les opérateurs de ces appareils auraient été autant incommodés que les victimes. Quant aux ultrasons, ils s’affaiblissent rapidement avec la distance et peuvent être bloqués par les murs.

Le Centre de contrôle des maladies (CDC) et l’Académie nationale des sciences (NAS) ont pour leur part, dans des rapports publiés en décembre 2019 et en août 2020 — mais qui n’ont été dévoilés qu’en 2021— pointé les ondes radio comme la cause la plus probable de ces symptômes, en précisant que ces conclusions étaient toutefois spéculatives, dû au peu d’informations disponibles. Le rapport de la NAS se basait en outre sur les deux études du JAMA contestées.

Les micro-ondes ont elles aussi été évoqués, mais les recherches menées depuis 50 ans sur les armes à micro-ondes ont connu peu de succès. Non seulement une telle arme aurait été immense et donc difficile à cacher, mais les micro-ondes nécessaires auraient été si puissantes que des dommages à la peau et au cerveau auraient dû être observés.

Enfin, une étude financée par le gouvernement canadien a trouvé des neurotoxines provenant d’un des pesticides utilisés pour combattre le virus Zika chez les diplomates touchés. Le problème : comment ce pesticide aurait-il pu sélectivement toucher les diplomates canadiens et américains, et aucun non-diplomate travaillant à l’ambassade ou aucun employé cubain  ? Le rapport de l’Académie nationale des sciences cité plus haut a choisi d’écarter l’idée d’un empoisonnement aigu dû à un insecticide répandu à La Havane, même s’il pourrait être un facteur contributif.

Des coupables mystérieux

Le fait que tout ait commencé à Cuba a fait en sorte que les soupçons se sont d’abord tournés vers le gouvernement cubain, étant donné les relations tortueuses avec les États-Unis. Mais d’autres cas ont depuis été rapportés ailleurs dans le monde, et même sur le terrain de la Maison-Blanche, selon un reportage de l’émission 60 minutes en février 2022.

Des chercheurs d’autres pays ont déploré le manque d’accès aux données américaines. Des spécialistes mettent d’ailleurs en garde contre le « narratif politique » qui récupère le syndrome pour le présenter comme une attaque qui demande des représailles.

La piste psychologique

Dans leur livre Havana Syndrome, paru en 2020, le neurologue américain Robert W. Baloh et le psychologue australien Robert E. Bartholomew soutiennent qu’on aurait plutôt affaire à une maladie d’origine psychologique (même si les symptômes sont bien réels, tout comme l’effet sur le cerveau). Dans un contexte de grand stress où les diplomates sont sur leurs gardes et s’attendent à des attaques, pas surprenant, selon les deux auteurs, que des gens soient pris d’étranges malaises. C’est ce qu’on appelle l’effet nocebo, un effet réel ressenti par des gens non exposés à une cause, mais qui se croient exposés. Les individus peuvent alors être tentés de trouver une explication inédite à un événement anodin et courant (comme un épisode de vertige).

Le syndrome contamine ensuite, par effet boule de neige, d’autres employés, qui sont eux aussi sensibilisés à l’importance de porter attention à tout symptôme étrange. C’est un phénomène qu’on a déjà observé dans l’histoire, attribuée aussi bien aux éoliennes qu’à une odeur d’essence ou même, il y a un siècle, au téléphone.

Un rapport de la CIA de 2022 conclut par ailleurs que la plupart des cas du Syndrome de La Havane n’auraient probablement pas été causés par une attaque, avançant que la majorité des 1000 cas rapportés s’expliqueraient par des causes environnementales, une maladie non diagnostiquée, ou le stress. Une douzaine de cas font toujours l’objet d’une enquête.

L'approche de ce texte est intéressant. Il date apparemment de 2022 et ce qui serait vraiment intéressant, c'est de savoir si de véritables résultats scientifiques ont apporté de nouvelles réponses.

[ksimodo]

Le 08/04/2024 à 13:51, FAFA a dit :

J'adore le conditionnel.

Au conditionnel, si je fais la danse de la pluie, alors il pourrait pleuvoir 1000 mm dans les jours suivants dans le Sahara. Au conditionnel, hein.

Quand un truc est d'actualité ( au sens du grand public, ou d'un micro public bcp plus étroit ) il se passe un truc archi récurrent, c'est la recherche de la cause initiale au "mal" ressenti. Certains ne manqueront pas ne pense que ça fait suite au vaccin reçu qq semaines avant ( voir qq années avant ), ou à des millions d'autres causes. A l'époque du Covid, c'était le covid quand bien même celà ne l'était pas. On en parle moins maintenant, mais à un moment le "covid long" expliquait presque tout ( enfin, pas vraiment, mais bon...). 

L'article Insider est bâti sur du sable, la démarche scientifique et technique n'a absolument aucune rigueur. 

L'effet Frey est par ailleurs largement ...hum...discuté. Il y a 40 ans, certains pays avaient fait des "recherches" là dessus ( en France aussi ), il y a eu une "mode". C'est passé depuis. Ce qui est marrant, c'est dans certains cas il y a acouphènes ( donc spectre audible ), parfois pas, parfois rien à part n'importe quel syndrome. Faire appel à tel ou tel mécanisme relève du fantasme, et en attribuant cela à des personnes c'est de la conspi pure et simple. 

Même la question de la miniaturisation relève du fantasme. Il y a des choses qui se miniaturise par le progrès ( électronique typiquement ) mais il y a des choses qui ne se miniaturisent pas ou pas bcp, parce qu'à un moment la physique est immuable. Prenons une antenne wifi ré émettrice à 2.4 GHz, elle a une taille ( petite ). Hélas, tu es trés loin de passer les murs en envoyant assez d'énergie sur une oreille interne située à 10 mètres. Tu peux utiliser une antenne cornet, mais là encore la physique étant ce qu'elle est, il y aura une taille conséquente. De la même manière en onde sonore, pour émettre il faut un "haut parleur" d'une certaine taille, à une certaine fréquence, pour émettre une certaine puissance sonore ( c'est un exemple ). Tu ne peux PAS le faire avec plus petit, la physique est limitante. 

Enfin, les rebondissements ne pas avoir lieu 4 ans après sur les analyses biologiques. Des ré interprétations oui, mais la base reste la même et les résultats inchangés. Il faut rappeler que les syndromes étaient très vastes, et qu'il y a absence de trucs "visibles" en imagerie. C'est quand même embêtant.....et pour le suivi longitudinal, dans les études, y'a rien, pas de valeurs, pas d'analyse, pas de marqueur précis, rien. Peut être que ça figure dans un dossier "classifié" à coté de celui de Roswell, après tout.

[Wallaby]

Le 07/04/2024 à 10:14, Polybe a dit :

Point ISW du 06/04 :

The Kremlin has made similar ridiculous claims that the West controls the Ukrainian government as part of Kremlin efforts to question and undermine Ukrainian sovereignty.

C'est là qu'on s'aperçoit qu'on a affaire non pas à du journalisme, mais à un véritable organe de propagande (d'obédience néoconservatrice, je rappelle).

Un journaliste aurait rédigé exactement la même phrase, mais sans l'adjectif "ridiculous", qui est une manière d'introduire un biais dans la présentation des faits.

[vincenzo]

il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

C'est là qu'on s'aperçoit qu'on a affaire non pas à du journalisme, mais à un véritable organe de propagande (d'obédience néoconservatrice, je rappelle).

Un journaliste aurait rédigé exactement la même phrase, mais sans l'adjectif "ridiculous", qui est une manière d'introduire un biais dans la présentation des faits.

l'ISW (Institute for the Study of War) n'est pas un journal, donc ce n'est pas un journaliste qui a rédigé cette avis/compte rendu. Donc évidemment il y a un biais, mais à priori les mecs connaissent leur métier (ça ne veut pas dire qu'ils sont 100% raison et ne se trompent jamais)

Tiens la liste des membres et auteurs/analytes :

https://www.understandingwar.org/who-we-are

 

[Wallaby]

il y a 11 minutes, vincenzo a dit :

Tiens la liste des membres et auteurs/analytes :

https://www.understandingwar.org/who-we-are

Les condoléances pour la mort du sénateur Lieberman, en bas de cette page louant "son extraordinaire détermination à protéger les intérêts et les valeurs de l'Amérique", reflètent l'obédience néoconservatrice de cet institut :

Le 30/03/2024 à 00:29, Wallaby a dit :

https://nationalinterest.org/blog/jacob-heilbrunn/why-joe-lieberman-was-true-neoconservative-210279 (28 mars 2024)

Joe Lieberman, qui est décédé mercredi à l'âge de 82 ans, était à bien des égards un néoconservateur classique.

Lieberman avait fait pression pour la levée de l'embargo sur les armes à destination de la Bosnie, en coparrainant avec le sénateur Bob Dole des mesures visant à aider le pays, notamment la loi de 1995 sur l'autodéfense de la Bosnie et de l'Herzégovine. L'adoption de cette loi a joué un rôle clé en incitant l'administration Clinton à modifier sa politique de non-intervention, qui avait été promue à l'origine par le secrétaire d'État Warren Christopher et le conseiller à la sécurité nationale Tony Lake au début de l'administration.

Lieberman était également un fervent partisan de la deuxième guerre d'Irak, qu'un certain nombre de faucons libéraux exaltés, tout juste sortis de leurs triomphes dans les Balkans, considéraient comme la prochaine campagne contre la tyrannie et l'agression à l'étranger. Lieberman n'a jamais hésité sur la guerre - en 2007, il a voté avec les républicains pour s'opposer au retrait des troupes américaines de ce conflit désastreux. Son soutien indéfectible à la politique de l'administration Bush lui a valu d'être mal perçu par les démocrates du Connecticut, et il s'est présenté avec succès au Sénat en tant qu'indépendant en 2006. Il s'est ensuite fait le champion de la candidature de John McCain à la présidence en 2008, un revirement révolutionnaire par rapport à sa propre candidature en 2000 en tant que colistier d'Al Gore à la présidence. John McCain a envisagé de choisir Lieberman comme colistier avant d'opter pour Sarah Palin, la gouverneure de l'Alaska.

 

Modifié le 8 avril par Wallaby

[vincenzo]

il y a 48 minutes, Wallaby a dit :

Les condoléances pour la mort du sénateur Lieberman, en bas de cette page louant "son extraordinaire détermination à protéger les intérêts et les valeurs de l'Amérique", reflètent l'obédience néoconservatrice de cet institut :

 

Je ne suis pas revenu sur l'obediance "néoconservateur" d'ISW, juste sur le fait que tu t'offusques en comparant leur analyse à un article écrit par un journaliste qui serait totalement neutre.

ISW comme de nombreux think tank a des biais comme tu le soulignes, mais de la en faire un organe de propagande... ils causent à leur camp évidemment, mais dans leur reporting de la situation militaire, ils sont relativement équilibrés j'ai l'impression, ils ont l'air de sourcer dans les 2 camps et font un reporting interessant sur les unités engagées

Modifié le 8 avril par vincenzo

[papsou]

Il y a 4 heures, Titus K a dit :

Une fuite audio révèle le plan russe d'occupation du territoire du Kazakhstan

https://defence-blog.com/leaked-audio-reveals-russian-plan-to-occupy-kazakhstan-territory/

 

La fuite d'un enregistrement audio d'un député russe a provoqué une onde de choc dans les cercles diplomatiques, indiquant que le Kazakhstan pourrait être la prochaine cible de l'agression russe après l'invasion de l'Ukraine.

Dans cet enregistrement, le général russe et député de la Douma d'État Andriy Gurulyov déclare sans équivoque que le Kazakhstan est destiné à être la prochaine victime de la Russie.

L'enregistrement qui a fait l'objet d'une fuite, initialement partagé au sein des commissions parlementaires de la défense, a été rendu public samedi, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité du Kazakhstan. M. Gurulyov attribue le renforcement militaire de la Russie contre le Kazakhstan à ce qu'il décrit comme l'incapacité du pays à se conformer aux directives du Kremlin. Il affirme que des décisions ont déjà été prises concernant le sort du Kazakhstan.

Cette révélation intervient dans un contexte d'escalade des tensions, les médias russes diabolisant de plus en plus le Kazakhstan, à l'image de la rhétorique utilisée contre l'Ukraine au cours des années précédentes.

En outre, un autre député de la Douma d'État, Evgeniy Fedorov, a soulevé des arguments juridiques remettant en cause la souveraineté du Kazakhstan, suggérant que tant que les différends territoriaux ne sont pas résolus, le Kazakhstan devrait être soumis à des limitations, telles que l'interdiction d'adhérer à l'OTAN (comme cela a été exigé pour l'Ukraine).

La propagande russe qualifie depuis longtemps le Kazakhstan de "voisin ingrat" et la rhétorique s'est récemment intensifiée, qualifiant la république voisine de "deuxième Ukraine". De hauts responsables russes ont exprimé des revendications linguistiques et territoriales à l'égard du Kazakhstan, l'ancien président Dmitri Medvedev le qualifiant d'"État artificiel" et plaidant pour une renaissance de l'Union soviétique sous l'égide d'un "peuple slave".

La fuite de l'enregistrement et les réactions qui ont suivi soulignent la précarité du paysage géopolitique en Eurasie, le Kazakhstan risquant de connaître le même sort que l'Ukraine.

Peut être un lien avec la demande Russe... un moyen comme un autre d'obliger le Kazakhstan...

"La Russie cherche à obtenir de l'essence du Kazakhstan en cas de pénurie-sources"

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN36B12G/la-russie-cherche-a-obtenir-de-l-essence-du-kazakhstan-en-cas-de-penurie-sources.html

MOSCOU (Reuters) - La Russie a demandé au Kazakhstan de se tenir prêt à lui fournir 100.000 tonnes d'essence en cas de pénurie exacerbée par les attaques de drones ukrainiens et les pannes, ont déclaré trois sources industrielles à Reuters.

L'une des sources a précisé qu'un accord sur l'utilisation des réserves pour la Russie avait déjà été conclu.

Les ministères de l'Énergie de la Russie et du Kazakhstan n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

La Biélorussie a déjà accepté d'aider la Russie à s'approvisionner en essence.

À la fin du mois de mars, les attaques de drones avaient réduit à néant quelque 14% de la capacité de raffinage du pétrole brut russe. Jusqu'à présent, les autorités ont déclaré que la situation sur les marchés intérieurs des carburants était stable et que les stocks étaient suffisamment importants.

La Russie est généralement un exportateur de carburant et un fournisseur des marchés internationaux, mais les perturbations des raffineries ont contraint ses compagnies pétrolières à importer.

Moscou a imposé une interdiction d'exportation d'essence pour six mois à partir du premier mars afin de prévenir de graves pénuries de carburant. Cependant, celle-ci ne s'applique pas à l'Union économique eurasiatique comprenant le Kazakhstan et d'autre pays tels que la Mongolie, avec lesquels elle a conclu des accords intergouvernementaux sur l'approvisionnement en carburant.

Les négociants ont toutefois déclaré que l'interdiction pourrait être élargie si la situation en Russie s'aggravait.

La semaine dernière, la raffinerie d'Orsk, dans l'Oural, a interrompu sa production en raison d'inondations généralisées, qui ont aussi touché le Kazakhstan.

Ce dernier a également restreint les exportations de carburant jusqu'à la fin de l'année, sauf à des fins humanitaires.

[Polybe]

Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

C'est là qu'on s'aperçoit qu'on a affaire non pas à du journalisme, mais à un véritable organe de propagande (d'obédience néoconservatrice, je rappelle).

Un journaliste aurait rédigé exactement la même phrase, mais sans l'adjectif "ridiculous", qui est une manière d'introduire un biais dans la présentation des faits.

A mais y a totalement un parti pris, j'en ai bien conscience.

 

En revanche la source à deux avantages à mes yeux :

- ses analyses s'avèrent majoritairement pertinentes (elles se réalisent) ;

- l'accès à l'information est bon, avec parfois quelques scoops, et une synthèse pertinente.

 

@Wallaby si tu as aussi bien sinon mieux, avec un ton neutre, je suis preneur. Mais dès lors que l'on s'adresse à des spécialistes, mais ça me parait difficile.

[Polybe]

Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Les condoléances pour la mort du sénateur Lieberman, en bas de cette page louant "son extraordinaire détermination à protéger les intérêts et les valeurs de l'Amérique", reflètent l'obédience néoconservatrice de cet institut :

 

Oui et ?

[Polybe]

il y a 42 minutes, papsou a dit :

Peut être un lien avec la demande Russe... un moyen comme un autre d'obliger le Kazakhstan...

"La Russie cherche à obtenir de l'essence du Kazakhstan en cas de pénurie-sources"

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN36B12G/la-russie-cherche-a-obtenir-de-l-essence-du-kazakhstan-en-cas-de-penurie-sources.html

MOSCOU (Reuters) - La Russie a demandé au Kazakhstan de se tenir prêt à lui fournir 100.000 tonnes d'essence en cas de pénurie exacerbée par les attaques de drones ukrainiens et les pannes, ont déclaré trois sources industrielles à Reuters.

L'une des sources a précisé qu'un accord sur l'utilisation des réserves pour la Russie avait déjà été conclu.

Les ministères de l'Énergie de la Russie et du Kazakhstan n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

La Biélorussie a déjà accepté d'aider la Russie à s'approvisionner en essence.

À la fin du mois de mars, les attaques de drones avaient réduit à néant quelque 14% de la capacité de raffinage du pétrole brut russe. Jusqu'à présent, les autorités ont déclaré que la situation sur les marchés intérieurs des carburants était stable et que les stocks étaient suffisamment importants.

La Russie est généralement un exportateur de carburant et un fournisseur des marchés internationaux, mais les perturbations des raffineries ont contraint ses compagnies pétrolières à importer.

Moscou a imposé une interdiction d'exportation d'essence pour six mois à partir du premier mars afin de prévenir de graves pénuries de carburant. Cependant, celle-ci ne s'applique pas à l'Union économique eurasiatique comprenant le Kazakhstan et d'autre pays tels que la Mongolie, avec lesquels elle a conclu des accords intergouvernementaux sur l'approvisionnement en carburant.

Les négociants ont toutefois déclaré que l'interdiction pourrait être élargie si la situation en Russie s'aggravait.

La semaine dernière, la raffinerie d'Orsk, dans l'Oural, a interrompu sa production en raison d'inondations généralisées, qui ont aussi touché le Kazakhstan.

Ce dernier a également restreint les exportations de carburant jusqu'à la fin de l'année, sauf à des fins humanitaires.

Oui ou une diversion de plus : Pays Baltes, Géorgie, Moldavie...disperser les efforts et l'attention, crier au loup pour qu'on ne voit pas arriver le vrai coup. Les bases des Mesures Actives.

[Ciders]

il y a 4 minutes, Polybe a dit :

Oui ou une diversion de plus : Pays Baltes, Géorgie, Moldavie...disperser les efforts et l'attention, crier au loup pour qu'on ne voit pas arriver le vrai coup. Les bases des Mesures Actives.

Le souci, c'est qu'à force de braquer tout le monde, ils vont se retrouver avec des portes fermées et au pire moment.

Surtout si derrière, menacer les gens les amenait à aller chercher du soutien ailleurs. Et/ou à se renforcer militairement.