Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Russie et dépendances.


Messages recommandés

C'est  Shirley Anne, une starlette britannique de la TV et du Cinéma des années 50.

 

à ne pas confondre avec Anne Shirley, une autre actrice, américaine. ou encore avec le personnage principal "d'Anne est les pignons verts", un classique de la littérature canadienne.

 

 

 

Je sens que mon gout pour les brunes pulpeuses est assez largement partagé sur ce forum ^_^

 

 

Edit: pour le plaisir des yeux...

 

 

                                                                  shirley_anne_field.jpg

 

Il faut que tu me donnes le nom de sa laque ; c'est pour mon cheveu.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un peu de prise de recul sur le rapport à l'histoire en Russie:

 
“En Russie, le problème, c’est que l’histoire est politiquement mobilisée”

Andrij Portnov, de l’université Humboldt de Berlin, est cette année le titulaire de la Chaire internationale d’histoire de la Seconde Guerre mondiale de l’ULB. Il décrypte l’utilisation de l’histoire qu’on observe actuellement dans l’espace post-soviétique.

 

Pourquoi les références des années 40 sont-elles aussi présentes dans le conflit ukrainien ?

 

Parce que l’histoire de la Seconde Guerre mondiale est très connue dans l’espace post-soviétique. Sa mémoire, encore vivace et présente, en fait une ressource culturelle qui peut être facilement politisée.

 

L’Armée rouge serait-elle, en quelque sorte, en train de combattre les nazis ?

 

Cela peut paraître ridicule mais, pour certains, ce conflit s’apparente à la poursuite de la grande guerre patriotique (qui opposa les Soviétiques aux nazis entre 1941 et 1945, NdlR). C’est très dangereux en termes de connaissances historiques, car le conflit actuel s’avère complètement différent. Le problème est que l’histoire n’est pas un champ de recherche laissé aux historiens professionnels, elle est politiquement mobilisée.

 

Que pensez-vous des discussions autour des “droits historiques” qu’auraient les uns et les autres sur des territoires ukrainiens ?

 

Il faut s’en référer au droit international, qui est clair et précis. On dispose de documents internationaux dans lesquels la Russie reconnaît la Crimée comme partie de l’Ukraine. Il est préférable d’insister là-dessus plutôt que de s’engager dans une discussion stupide sur qui a les droits historiques sur quoi. Ce concept permet beaucoup de manipulations. Il n’y a pas de droits historiques – et je ne parle pas que de la Crimée, c’est la même chose partout -, cela n’a pas de sens analytique.

 

On a vu en Crimée l’an dernier de grands panneaux montrant deux cartes de la péninsule - l’une avec la croix gammée et l’autre aux couleurs russes – comme si le choix, se posant lors du référendum sur l’indépendance de la Crimée, se résumait à cette alternative. Comment expliquez-vous que les Russes et les habitants de certaines parties d’Ukraine croient vraiment que les nazis ou les fascistes sont au pouvoir à Kiev ?

 

Cette campagne d’information, visant à décrire le gouvernement ukrainien et le mouvement de Maïdan comme fascistes, s’appuie sur des symboles culturels et des stéréotypes datant de la période soviétique. Cela cadre parfaitement avec la notion de grande guerre patriotique et le souvenir de la collaboration des nationalistes ukrainiens avec les nazis. Cette stratégie qui utilise le récit historique pour l’appliquer à ce qui se passe actuellement est couronnée de succès.

 

Pour quelles raisons ?

 

D’abord, parce que la grande guerre patriotique évoque encore quelque chose pour pas mal de gens.

Ensuite, parce que beaucoup ne savent pas vraiment ce qui s’est passé à Kiev – ni ailleurs en Ukraine – et ont essayé de trouver une explication rassurante. Si les Ukrainiens ont protesté en masse contre la corruption, pour la démocratie, pourquoi de telles manifestations n’ont-elles pas eu lieu en Russie ? Une réponse très simple est de dire qu’il ne s’agissait pas d’un mouvement prodémocratique du tout, mais de fascistes payés par les Etats-Unis. Ce récit narratif est très confortable et construit intelligemment.

Enfin, parce que, parmi les très nombreux et divers symboles brandis sur Maïdan, certains étaient liés à la tradition nationaliste ukrainienne. Si vous vous focalisez là-dessus, vous réduisez la complexité de Maïdan aux éléments d’extrême droite et vous n’avez aucune chance de voir le reste, qui était pourtant très impressionnant. On a pu lire, en Une d’un important journal russe, que les nazis, après avoir pris l’Ukraine, allaient tenter de conquérir la Russie ! Les responsables russes ont pu alors expliquer qu’ils allaient sauver la Crimée d’un pouvoir nazi potentiel et qu’ils n’avaient d’autre choix que de se protéger. Le récit a été construit comme un récit défensif.

 

(...)

 

 

 

Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/en-russie-le-probleme-c-est-que-l-histoire-est-politiquement-mobilisee-55081b3e3570c8b952aa0aec

 

 

(ceci étant, il est tout aussi intéressant de s'interroger sur le rapport des Occidentaux à l'histoire —qui n'est pas le même selon les pays—, mais ça n'est pas l'objet de l'interview)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(ceci étant, il est tout aussi intéressant de s'interroger sur le rapport des Occidentaux à l'histoire —qui n'est pas le même selon les pays—, mais ça n'est pas l'objet de l'interview)

 

Tout à fait.

 

J'ajouterais que ce que déclare cet historien, "beaucoup ne savent pas vraiment ce qui s’est passé à Kiev – ni ailleurs en Ukraine – et ont essayé de trouver une explication rassurante"... ne s'applique pas seulement à la Russie et aux médias russes.  ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils n'ont pas fait dans la dentelle et modeste avec ça !

Dans la vidéo ils ont juste omis des pans de leur histoire, digne de l'époque de Gengis khan!

Faudra demander aux ex Républiques si elles plébiscitent leur retour.

Modifié par MIC_A
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2015-03-25.html#Chapitre8 (24 mars 2015)
 


8. Russie - Ukraine - Cérémonies du 9 mai 2015 - Réponse de Mme Annick Girardin, secrétaire d'État chargée du développement et de la Francophonie, à une question à l'Assemblée nationale (Paris, 24/03/2015)

Monsieur le Député, en l'absence de M. Laurent Fabius, je vous confirme que nous mesurons toute l'importance d'une relation de partenariat constructif avec la Russie. Nous n'oublions pas non plus, Monsieur le Député, le rôle décisif qu'elle a joué pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est la raison pour laquelle un détachement de soldats français participera aux commémorations organisées le 9 mai prochain à Moscou. Bien sûr, la France sera présente, mais son niveau de représentation sera décidé avec l'ensemble de nos partenaires européens.

L'importance que nous attachons à notre partenariat avec la Russie ne peut cependant pas conduire à accepter les violations du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine, qui durent depuis plus d'un an. Vous êtes informé de la présence de Mme Merkel le lendemain. Quant à nous, nous avons répondu que nous serons présents, mais laissez-nous décider du niveau de représentation.


C'est moi qui souligne. Comme si c'était finalement l'Allemagne et Angela Merkel qui devaient donner le "la" de l'attitude française face à Moscou...

https://www.tagesschau.de/inland/merkel-moskau-gedenken-101.html (11 mars 2015)
 

La chancelière fédérale Angela Merkel ne veut pas participer aux festivités à Moscou le 9 mai pour la fin de la deuxième guerre mondiale. Un porte-parole du gouvernement a dit qu'à la place, Merkel déposera avec le président Vladimir Poutine, un jour plus tard, le 10 mai, une couronne sur la tombe du soldat inconnu.


http://www.bbc.com/news/uk-politics-31851268 (12 mars 2015)

David Cameron « ne participera pas aux commémorations de la seconde guerre mondiale de la Russie en mai s'il reste premier ministre ».

 

N.B. Les élections au Royaume-Uni ont lieu le 7 mai...

 

http://www.hindustantimes.com/india-news/this-year-pm-and-president-to-go-russia-calling/article1-1329422.aspx (22 mars 2015)

 

Le premier ministre indien Narendra Modi ira à Moscou en juillet dans le cadre du sommet des BRICS, puis une seconde fois pour un sommet bilatéral à la fin de l'année 2015.

Modifié par Wallaby
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

la guerre économique des ombres

 

Poutine mobilise le FSB tous azimuts

 

http://www.lefigaro.fr/international/2015/03/26/01003-20150326ARTFIG00301-poutine-mobilise-le-fsb-tous-azimuts.php

De beaux éléments de dialogue, resucés d'autres époques: toute opposition est forcément "avec l'étranger", "l'étranger" est partout et veut notre peau à tous les étages et à chaque seconde.... A quand les mots "subversifs", "ennemi de l'intérieur" et autres joyeusetés? Ils sont passés de mode, ou ils attendent juste de resurgir? 

Quand à celle-là, elle est riche: "Peu nombreux sont ceux qui sont prêts à travailler honnêtement avec le business russe".... Qui a essayé de faire du business en Russie ne prononcera pas beaucoup de mot "honnêtement". 

Mais ça devient flippant s'il entend réellement utiliser le FSB comme outil de "régulation" économique.

 

Bref, on désigne des ennemis partout à l'intérieur et à l'extérieur: on transforme tous les problèmes en clous, pour se donner le droit d'utiliser un marteau à tout bout de champ. Joyeux. 

Modifié par Tancrède
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2015-03-25.html#Chapitre8 (24 mars 2015)

 

8. Russie - Ukraine - Cérémonies du 9 mai 2015 - Réponse de Mme Annick Girardin, secrétaire d'État chargée du développement et de la Francophonie, à une question à l'Assemblée nationale (Paris, 24/03/2015)

Monsieur le Député, en l'absence de M. Laurent Fabius, je vous confirme que nous mesurons toute l'importance d'une relation de partenariat constructif avec la Russie. Nous n'oublions pas non plus, Monsieur le Député, le rôle décisif qu'elle a joué pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est la raison pour laquelle un détachement de soldats français participera aux commémorations organisées le 9 mai prochain à Moscou. Bien sûr, la France sera présente, mais son niveau de représentation sera décidé avec l'ensemble de nos partenaires européens.

L'importance que nous attachons à notre partenariat avec la Russie ne peut cependant pas conduire à accepter les violations du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine, qui durent depuis plus d'un an. Vous êtes informé de la présence de Mme Merkel le lendemain. Quant à nous, nous avons répondu que nous serons présents, mais laissez-nous décider du niveau de représentation.

C'est moi qui souligne. Comme si c'était finalement l'Allemagne et Angela Merkel qui devaient donner le "la" de l'attitude française face à Moscou...

 

J'ignore qui est le député qui a posé cette question, mais la réponse du gouvernement est, précisément, que ce n'est pas l'Allemagne qui décide du niveau de représentation français, comme tu le souhaites donc...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bien sûr, la France sera présente, mais son niveau de représentation sera décidé avec l'ensemble de nos partenaires européens.

L'importance que nous attachons à notre partenariat avec la Russie ne peut cependant pas conduire à accepter les violations du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine, qui durent depuis plus d'un an.

 

Je ne vois pas pourquoi la représentation de la France aux festivités du 70ème anniversaire de la victoire devrait être décidée en coordination avec les autres membres de l'UE.

 

Mais ce qui me choque vraiment est que l'on lie ce sujet à la crise en Ukraine. Que la politique des gouvernements français et russe en ce qui concerne la crise ukrainienne soit différente est une chose, faut-il que cette réalité devienne l'alpha et l'oméga des relations franco-russes ?  :blink:  :wacko:

 

En 2004, pour la célébration du 60ème anniversaire du débarquement en Normandie, la France a invité les Etats-Unis et l'Angleterre. Négligeant les différences de politique en Irak, l'invasion et les massacres commis dans ce pays par Washington et Londres. C'était le bon choix, car on ne peut pas construire une relation avec un pays étranger autour d'un seul dossier aussi important soit-il, et d'autre part ne pas inviter les Américains et les Britanniques aurait été une insulte pure et simple, qui leur aurait donné le droit de nous accuser d'ingratitude.

 

J'espère que le niveau de représentation de la France à ces cérémonies sera adapté à leur importance. S'agissant d'un anniversaire de ce genre, à mon avis François Hollande devrait être présent.

 

A tout le moins, le niveau devrait être suffisamment élevé pour éviter l'insulte et l'expression d'ingratitude.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En 2004, pour la célébration du 60ème anniversaire du débarquement en Normandie, la France a invité les Etats-Unis et l'Angleterre. Négligeant les différences de politique en Irak, l'invasion et les massacres commis dans ce pays par Washington et Londres. C'était le bon choix, car on ne peut pas construire une relation avec un pays étranger autour d'un seul dossier aussi important soit-il, et d'autre part ne pas inviter les Américains et les Britanniques aurait été une insulte pure et simple, qui leur aurait donné le droit de nous accuser d'ingratitude.

 

Sauf que tu confonds les rôles: la Russie a invité tout le monde comme la France l'avait fait en 2004 (et en 2014, d'ailleurs, alors que la Russie avait déjà bien crispé les Occidentaux par ses actions en Ukraine). La différence, c'est que les invités acceptent ou non de venir. En 2004, cela n'a apparemment pas posé problème aux USA et au Royaume-Uni de répondre avec une représentation de (très) haut niveau à l'invitation d'un pays allié avec lequel ils sont certes en désaccord mais qui ne flanquait pas le bazar dans le monde (au contraire, la France était contre la guerre); en 2015, certains pays semblent considérer que c'est un problème de répondre par le niveau le plus élevé de représentation à l'invitation d'un président responsable d'une guerre au cœur de l'Europe. Allez savoir pourquoi...

 

Chaque pays a le droit de répondre comme il l'entend aux invitations d'un autre. En l'état, on notera que les réponses sont positives (sauf pour l'Ukraine, je pense) et c'est ce qui compte: le rôle de la Russie (en réalité: de l'URSS) dans la victoire contre le nazisme est reconnu par tous. Après, qu'on fasse de la diplomatie en exprimant un certain agacement face à l'attitude russe en Ukraine et une certaine instrumentalisation de l'histoire par le pouvoir russe en ne dépêchant pas la Reine ou le Président, c'est de bonne guerre, j'imagine. On peut éventuellement le regretter, mais on ne peut pas dire que "on mélange tout" ou qu'on ramènerait tout à l'Ukraine ou qu'on en ferait "l'alpha et l'oméga" des relations avec la Russie, puisque cette réponse est, au contraire, nuancée, pour ne pas dire chèvre-choutiste (càd ménageant la chèvre et le chou: on ne veut pas bouder les cérémonies, mais on ne veut pas donner à Poutine une occasion de parader avec tous les hauts dirigeants comme si de rien n'était).

Modifié par Bat
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Alexis

"Je ne vois pas pourquoi la représentation de la France aux festivités du 70ème anniversaire de la victoire devrait être décidée en coordination avec les autres membres de l'UE."

Eh bien c'est parce que l'UE est une structure ou des etats s'engagent a cooperer (economiquement, pour la police, la securite sanitaire, la culture, la diplomacie meme un peu, etc...). A partir du moment ou on en fait partie, on ne doit pas faire les choses seuls dans son coin.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Alexis

"Je ne vois pas pourquoi la représentation de la France aux festivités du 70ème anniversaire de la victoire devrait être décidée en coordination avec les autres membres de l'UE."

Eh bien c'est parce que l'UE est une structure ou des etats s'engagent a cooperer (economiquement, pour la police, la securite sanitaire, la culture, la diplomacie meme un peu, etc...). A partir du moment ou on en fait partie, on ne doit pas faire les choses seuls dans son coin.

 

Angela Merkel ne s'est concertée avec personne et a pris rendez vous avec Poutine seule dans son coin, non ? C'est quand même un peu fort de café que la France soit obligée de consulter l'Allemagne alors que l'Allemagne ne s'oblige pas à consulter la France.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qu'en sais-tu ?

 

Si c'était le cas Annick Girardin l'aurait dit. Et la chancellerie allemande l'aurait indiqué également. Et si cette concertation était derrière nous, la France n'aurait pas à attendre cette concertation qui serait déjà faite pour prendre sa décision. Si cette concertation avait déjà eu lieu, la France et l'Allemagne auraient annoncé en même temps leur décision.

 

Là on voit bien que l'Allemagne a pris la France de vitesse et en la prenant au piège. Soit la France est représentée à un niveau moindre que le président et elle s'abaisse devant l'Allemagne. Soit elle est représentée par son président, et l'Allemagne aura beau jeu de dénoncer la France auprès de tous les poutinophobes et russophobes de la planète (Américains, Anglais, Polonais, etc...).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sauf que tu confonds les rôles: la Russie a invité tout le monde comme la France l'avait fait en 2004 (et en 2014, d'ailleurs, alors que la Russie avait déjà bien crispé les Occidentaux par ses actions en Ukraine). La différence, c'est que les invités acceptent ou non de venir. 

 

Certes, mais qu'on lance une invitation ou qu'on l'accepte, négliger d'inviter ou refuser une invitation - ou répondre à un niveau minime - est de toute façon un acte inamical. Or il s'agit d'un événement qui doit faire consensus, pas être le jouet des passions et des disputes du moment. Le symbolique est évidemment important en politique, et répondre à un niveau minime à une invitation de cette importance c'est un acte symbolique fort.

 

Sans doute d'autant plus fort qu'il existe actuellement une crise dans les relations. Le message envers la Russie est sans ambiguïté : nous ne vous reconnaissons pas - ou nous vous reconnaissons aussi peu que nous pouvons - même dans ce qui dans votre histoire devrait nous réjouir le plus. Il y a fort à parier qu'il sera reçu cinq sur cinq à Moscou.

 

Mêler les disputes autour de la crise ukrainienne à ce qui ne devrait pas faire l'objet de dispute, ce qui devrait être permanent, c'est une politique. Pas la plus habile...

 

 

cette réponse est, au contraire, nuancée, pour ne pas dire chèvre-choutiste (càd ménageant la chèvre et le chou: on ne veut pas bouder les cérémonies, mais on ne veut pas donner à Poutine une occasion de parader avec tous les hauts dirigeants comme si de rien n'était).

 

J'ai bien noté qu'on ne va pas jusqu'à une absence totale, au point où en était arrivé la Pologne il y a quelques mois négligeant d'inviter la Russie aux célébrations d'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. On ne va pas jusque là, et on n'a pas mis non plus de boule puante dans le courrier de réponse. Ça pourrait être pire... d'ailleurs, ça peut toujours l'être.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Là on voit bien que l'Allemagne a pris la France de vitesse et en la prenant au piège. Soit la France est représentée à un niveau moindre que le président et elle s'abaisse devant l'Allemagne. Soit elle est représentée par son président, et l'Allemagne aura beau jeu de dénoncer la France auprès de tous les poutinophobes et russophobes de la planète (Américains, Anglais, Polonais, etc...).

 

Ce n'est pas faux.

 

D'un autre côté, dans le premier cas eh bien disons que ça ne serait pas la première fois <_< ... et dans le deuxième cas le tout est de savoir si François Hollande profiterait ou non de l'occasion pour participer avec Vladimir Poutine à une revue navale avec présence du BPC Vladivostok livré un peu plus tôt à la flotte russe. Ça aurait de la gueule...  :P

 

Ce deuxième scénario serait tout à fait logique étant donné que la crise ukrainienne est derrière nous, et y restera... sauf si quelqu'un remettait en cause les accords de Minsk-2 ce dont il n'est question ni en Russie, ni en France, ni en Allemagne. Mais bon, je ne m'attends pas à ce niveau de logique de la part du gouvernement actuel... :(

Modifié par Alexis
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mutti Angela pratique ce que l'école de Palo Alto nomme le "double bind" (double contrainte), caractéristique des familles dysfonctionnelles :

 

- Tu dois faire comme Maman (parce que Maman a toujours raison et que c'est Maman qui te guide dans la vie).

 

- Si tu fais comme Maman tu seras puni.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mutti Angela pratique ce que l'école de Palo Alto nomme le "double bind" (double contrainte), caractéristique des familles dysfonctionnelles :

 

- Tu dois faire comme Maman (parce que Maman a toujours raison et que c'est Maman qui te guide dans la vie).

 

- Si tu fais comme Maman tu seras puni.

 

Rien de tel pour rendre un enfant psychotique :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par rapport à la conversation ci-dessus, on pourrait prendre comme référence le boycott des jeux olympiques de Sochi où les Européens ainsi que les Américains, Canadiens et autres se sont mis d'accord pour avoir tous la même attitude. Ayant subitement un trou dans leurs agendas, Obama avait invité Hollande pour une visite officielle assez terne à Washington où on avait plutôt l'impression qu'ils faisaient cela pour passer le temps que par franche camaraderie. Mais Angela Merkel n'avait pas annoncé dans la foulée qu'elle se rendrait à Sochi pour faire du ski ou du patin à glace avec Poutine dès le lendemain de la clôture des jeux.

 

Sans transition :

 

http://orthodoxie.com/un-archipretre-du-diocese-dekaterinbourg-est-interdit-de-celebration-pour-avoir-lance-des-appels-a-rejoindre-les-separatistes-pro-russes-a-lougansk/ (31 mars 2015)

 

Un archiprêtre du diocèse d’Ekaterinbourg, est interdit de célébration pour avoir lancé des appels à rejoindre les séparatistes pro-russes à Lougansk.

 

http://www.welt.de/newsticker/bloomberg/article138997844/Russische-Aktien-verzeichnen-ihr-bestes-Quartal-in-drei-Jahren.html (1er avril 2015)

 

Les actions russes récupèrent un peu : + 17% pour le premier trimestre 2015 pour l'indice Bloomberg des actions russes cotées aux USA. C'est dû notamment à l'amélioration du cours du pétrole et à la détente en Ukraine.

Modifié par Wallaby
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pendant ce temps-là, en Russie... Une doctorante britannique de 25 ans qui faisait des recherches sur "l'identité sociale des travailleurs urbains en 1917" dans la région de Nijni-Novgorod a été arrêtée pour avoir utilisé un visa "business" au lieu d'un visa "recherche". Au moins un média russe du genre "copain avec le Kremlin" l'a présentée comme une "espionne".

 

http://www.independent.co.uk/news/world/europe/british-phd-student-on-research-trip-accused-of-spying-by-russia-and-given-10-days-to-leave-the-country-10153271.html

Modifié par Rob1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 005
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    cilom
    Membre le plus récent
    cilom
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...