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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Non et non :

  • la Commission (chaque Commissaire même) est accepté ou non par le Parlement. Idem pour les textes ensuite. Si le Parlement boude, tout se grippe.
  • les Commissaires ne sont pas issus du Parlement : ils sont proposés par les états et généralement pas parlementaires européens.

Et si et si ...

C'est le Conseil l'organe législatif de l'Union pas le parlement ... le parlement ressemble plus à notre Sénat en pratique ... c'est rare qu'il arrive à bloquer un texte que la commission veux vraiment faire passer même sans 49.3 ... c'est pas un hasard d'ailleurs l'Union a été cocu comme cela. A tel point que les états finissent souvent pas même trouver que le Conseil compte peu dans les décision de l'Union. Parce que la aussi ... il y a tout un tas de type de vote et de règles différente, des principes de double majorité, des points adopté sans vote etc. etc. Rien que les règles de constitution de l'ordre du jour sont dantesques. Le plus beau c'est le point "A" adoption sans débat ... et ca représente 70% des décisions.

Les commissaires ne sont pas issus du parlement il sont juste accepté par le parlement. Sauf que la c'est pareil pour "refuser un commissaire par le vote" il faut y aller gaiment. Pourquoi, parce que le parlement vote pour l'ensemble du collige de commissaire, en gros c'est une dissolution du gouvernement donc une forme de motion de censure. Ce qui n'arrive jamais, et tout se fait par tractation bien en amont du vote.

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2 hours ago, Patrick said:

Les propos hallucinés tenus sur twitter ça ne date pas d'hier. Mais étrangement c'est seulement depuis Musk que ça dérange?

Ça dérange depuis longtemps et ça fait longtemps qu'on demande aux gros réseaux de mettre en place de meilleurs moyens de modération (et de lutte contre la désinformation). Et ça fait depuis longtemps que les moyens mis en place sont insuffisants.

Le vrai problème avec Musk est qu'à son arrivée, il a réduit les moyens de modération et réactivé un large nombre de comptes précédemment banni pour harcèlement, propos haineux ou mésinformation (souvent lié au Covid). En gros, le vrai problème est qu'il joue au pompier pyromane.

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https://thehill.com/opinion/congress-blog/4831049-eu-threat-free-speech-america/ (17 août 2024)

L'une des plus grandes menaces pour la liberté d'expression aujourd'hui est le European Digital Services Act (loi sur les services numériques européens). Cette loi interdit les discours considérés comme de la « désinformation » ou de l'« incitation ». Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, a célébré l'adoption de cette loi en déclarant qu'il ne s'agissait plus d'un slogan, que ce qui est illégal hors ligne devrait également être considéré et traité comme illégal en ligne. C'est désormais une réalité. La démocratie est de retour ».

En Europe, la liberté d'expression est en chute libre. L'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et d'autres pays ont éviscéré la liberté d'expression en criminalisant les propos jugés incitatifs ou dégradants pour des individus ou des groupes. Le résultat n'a guère affecté le mouvement néo-nazi dans des pays comme l'Allemagne, qui atteint des chiffres record. En revanche, il a réduit au silence le reste de la société.

Selon les sondages, seuls 18 % des Allemands se sentent libres d'exprimer leurs opinions en public. Cinquante-neuf pour cent des Allemands ne se sentent même pas libres de s'exprimer en privé entre amis. Seuls 17 % se sentent libres de s'exprimer sur l'internet.

 

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il y a 28 minutes, Wallaby a dit :

https://thehill.com/opinion/congress-blog/4831049-eu-threat-free-speech-america/ (17 août 2024)

L'une des plus grandes menaces pour la liberté d'expression aujourd'hui est le European Digital Services Act (loi sur les services numériques européens). Cette loi interdit les discours considérés comme de la « désinformation » ou de l'« incitation ». Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, a célébré l'adoption de cette loi en déclarant qu'il ne s'agissait plus d'un slogan, que ce qui est illégal hors ligne devrait également être considéré et traité comme illégal en ligne. C'est désormais une réalité. La démocratie est de retour ».

En Europe, la liberté d'expression est en chute libre. L'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et d'autres pays ont éviscéré la liberté d'expression en criminalisant les propos jugés incitatifs ou dégradants pour des individus ou des groupes. Le résultat n'a guère affecté le mouvement néo-nazi dans des pays comme l'Allemagne, qui atteint des chiffres record. En revanche, il a réduit au silence le reste de la société.

Selon les sondages, seuls 18 % des Allemands se sentent libres d'exprimer leurs opinions en public. Cinquante-neuf pour cent des Allemands ne se sentent même pas libres de s'exprimer en privé entre amis. Seuls 17 % se sentent libres de s'exprimer sur l'internet.

 

Au moins n'est-on pas privés de la propagande libertarienne.

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L'assemblée nationale lors des auditions avait identifié au mieux 400MW accessible via rénovation et suréquipement ...

... le plus gros potentiel c'est dans le petit hydraulique, au fil de l'eau, ancien moulin etc. autour d'1GW. Ici c'est un travail de fond dans la ressource est diffuse. Typiquement les seuils de moulins, qu'on détruit pour obtenir de la continuité environnementale.

Concernant les nouvelles concession c'était au plus 300MW avec tous les probleme environnementaux associé.

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/CRCANR5L15S2019PO757231N026.html

Donc en gros si on veut pas froisser l'écologie au mieux 400MW via de lourd et long investissement, du genre de ceux qui se rentabilise à 60 ans ... D'autant que ce n'est meme plus autant garanti qu'avant à cause des sécheresses.

Mais effectivement l'ouverture à la concurrence est un probleme sur ce genre d'investissement à 60 ans ... qui en plus pose de sérieux probleme de sécurité publique en cas de défaut, pour les ouvrage de haute chute.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

L'assemblée nationale lors des auditions avait identifié au mieux 400MW accessible via rénovation et suréquipement...

... le plus gros potentiel c'est dans le petit hydraulique, au fil de l'eau, ancien moulin etc. autour d'1GW. Ici c'est un travail de fond dans la ressource est diffuse. Typiquement les seuils de moulins, qu'on détruit pour obtenir de la continuité environnementale.

Concernant les nouvelles concession c'était au plus 300MW avec tous les probleme environnementaux associé.

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/CRCANR5L15S2019PO757231N026.html

Donc en gros si on veut pas froisser l'écologie au mieux 400MW via de lourd et long investissement, du genre de ceux qui se rentabilise à 60 ans ... D'autant que ce n'est meme plus autant garanti qu'avant à cause des sécheresses.

Mais effectivement l'ouverture à la concurrence est un probleme sur ce genre d'investissement à 60 ans ... qui en plus pose de sérieux probleme de sécurité publique en cas de défaut, pour les ouvrage de haute chute.

400. 1000. 300. Donc au mieux une tranche EPR quoi.

On s'emmerde pour rien. Tout le monde n'a pas la géographie de la Norvège!

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il y a 22 minutes, Patrick a dit :

400. 1000. 300. Donc au mieux une tranche EPR quoi.

On s'emmerde pour rien. Tout le monde n'a pas la géographie de la Norvège!

On produit en hydro la moitié de ce que produit la Norvège, c'est surtout que la Norvège est un petit pays au niveau des besoin. 65 contre 130 TWh/an.

Le potentiel maxi en France c'est 100TWh/h et en Norvège 200 ... mais seulement 70% est économiquement exploitable dans les deux cas. Donc on est déjà presque au maximum économiquement exploitable à 10% près.

Et au niveau de la puissance installée on a pas à rougir on est à 26TW contre 35TW ...

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Ce qui me désole c'est qu'on ai toujours pas exploité le potentiel hydrolien dans la Manche.

De mémoire il y a 13 GW de potentiel en Europe (grosso modo 6 côté français et 6 côté britannique plus un peu à droite à gauche).

L'équivalent de 6 tranches ça commence à parler. Certes c'est cher à l'installation et en maintenance (corrosion, fouling) mais contrairement à l'éolien en mer (qui a en partie les mêmes problèmes) les courants de marée ont l'avantage d'être parfaitement prédictibles des décennies à l'avance et l'intermittence est donc beaucoup plus facile à gérer.

Modifié par Alzoc
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Il y a 3 heures, Alzoc a dit :

Ce qui me désole c'est qu'on a toujours pas exploité le potentiel hydrolien dans la Manche.

De mémoire il y a 13 GW de potentiel en Europe (grosso modo 6 côté français et 6 côté britannique plus un peu à droite à gauche).

L'équivalent de 6 tranches ça commence à parler. Certes c'est cher à l'installation et en maintenance (corrosion, fouling) mais contrairement à l'éolien en mer (qui a en partie les mêmes problèmes) les courants de marée ont l'avantage d'être parfaitement prédictible des décennies à l'avance et l'intermittence est donc beaucoup plus facile à gérer.

La maintenance est un vrai problème mais il faudrait comparer à celle du nuke qui est pas exactement négligeable non plus. Faut aussi se souvenir que l'électricité n'est qu'une partie de l'équation on est loin d'être sortis des fossiles. Et au vu des investissements la tendance est pas exactement à une décarbonation quoi qui se dise sur le sujet.

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il y a 16 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

la guerre informationnelle,  le changement climatique.

- Guerre informationnelle : rivalités mimétiques, relayées et exacerbées de manière instantanée par les nouvelles technologies, à l'échelle mondiale.

- Changement climatique : conséquence de l'homme qui ne peut s'empêcher de "p*** et ch***" partout où il peut, et ce depuis l'origine.

-> Ca fait bizarre (et presque du bien) quand c'est un "Mon Général" qui l'annonce. Peut-être qu'ils sont finalement plus conscients que d'autres.

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il y a 27 minutes, Lecteur de passage a dit :

-> Ca fait bizarre (et presque du bien) quand c'est un "Mon Général" qui l'annonce. Peut-être qu'ils sont finalement plus conscients que d'autres.

Savoir se projeter sans a priori, en se distançant de ses propres préjugés et idées préconçues, en envisageant non seulement l'improbable mais encore l'inconcevable, la rupture , ce que De Gaulle appelait "l'événement" fait partie des exigences fondamentales du métier de général, du moins à partir d'un certain niveau 

Et quand c'est des bons, naturellement 

Témoignage que j'ai entendu, quoique de deuxième main, Burkhard en fait partie 

Modifié par Alexis
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  • 3 weeks later...

https://www.eurotopics.net/fr/326469/que-penser-de-la-nouvelle-commission-europeenne#

La plus grande gagnante est la Première ministre italienne, écrit Stuttgarter Zeitung  (17 septembre 2024):

« L'élue post-fasciste a réussi à hisser un de ses proches, Raffaele Fitto, à l'un des postes les plus influents de la Commission : celui de vice-président et commissaire à la Cohésion. Le fonds social européen et un fonds dédié au développement régional seraient alors de son ressort. La joie est sans limite pour Meloni, car cette décision lui donne encore plus de pouvoir et d'influence à Bruxelles. Mais en faisant ce choix, Ursula von der Leyen a placé un bâton de dynamite au sein de sa propre Commission. Beaucoup d'eurodéputés sont indignés - ils ont de bonnes raisons de l'être - et annoncé qu'ils s'opposeraient à la nomination de l'Italien d'extrême droite. »

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/une-serpillere-ce-choix-demmanuel-macron-na-pas-du-tout-plu-a-fabien-roussel_552173 (18 septembre 2024)

"Quelles que soient nos opinions sur Thierry Breton, en rejetant le choix de la France, Mme Von Der Leyen s’assoit sur notre souveraineté comme jamais depuis Maastricht. On savait les nations niées mais là, on touche le fond ! Scandaleux !", a réagi sur X (anciennement Twitter) Fabien Roussel. "C’est donc Mme Von der Leyen qui choisit qui représente la FRANCE à la Commission européenne", s'est indigné le secrétaire national du Parti communiste français dans un autre message posté sur le même réseau social. "Le président de la République se comporte en serpillère en exécutant ses ordres. Ci-gît la souveraineté nationale", a-t-il a conclu, sans concession pour Emmanuel Macron.

https://www.lefigaro.fr/international/commission-europeenne-stephane-sejourne-herite-du-portefeuille-cle-de-la-strategie-industrielle-20240917

Ne pas laisser dire que la France ne serait pas parvenue à décrocher un portefeuille à la mesure de son poids en Europe et des ambitions d’Emmanuel Macron pour l’UE telles qu’elles avaient été tracées dans le discours de la Sorbonne puis lors du sommet de Versailles début 2022. Ne pas laisser s’installer l’idée que Paris perdrait de l’influence par rapport à Berlin qui se taille la part du lion, avec Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.

Mardi, les macronistes et l’Élysée n’en finissaient pas de vanter le portefeuille de Stéphane Séjourné dans la future commission. Un portefeuille « Versailles Plus », la concrétisation du rapport Draghi consacré à la compétitivité de l’Union et à la manière de remédier au décrochage de son industrie, répétaient-ils. « Est-ce que vous vous rendez compte que cela n’aurait pas été possible il y a cinq ans de parler de stratégie industrielle européenne et de souveraineté ?

https://www.queer.de/detail.php?article_id=50963

Macron propose un ministre des Affaires étrangères gay comme commissaire européen

Le nouveau candidat de Paris est Stéphane Séjourné, 39 ans, qui avait pris le poste de ministre des Affaires étrangères en janvier - en tant que premier homme ouvertement gay (queer.de a rapporté). Après les élections législatives de juillet, il n'assure plus que la gestion des affaires, tout comme le Premier ministre Gabriel Attal, lui aussi ouvertement gay. Séjourné et Attal ont été en couple par le passé et ont vécu en partenariat enregistré entre 2017 et 2022.

Dans sa lettre, Breton avait reproché à von der Leyen d'avoir demandé à la France, il y a quelques jours, de retirer son nom pour la nouvelle Commission - et ce pour des raisons personnelles dont elle n'avait pas discuté directement avec lui. Le Français a également écrit que « compte tenu de ces derniers développements, qui constituent une preuve supplémentaire de gouvernance douteuse », il devait démissionner avec effet immédiat de son poste de commissaire européen.

La nouvelle Commission de Von der Leyen doit être présentée cette semaine au Parlement européen à Strasbourg. Breton était considéré comme une valeur sûre - et l'on s'attendait à ce qu'il obtienne à nouveau un portefeuille important.

Le président français Emmanuel Macron a alors proposé Séjourné pour ce poste. Séjourné a présidé le groupe libéral Renew au Parlement européen lors de la dernière législature, avant de rejoindre Paris en tant que ministre des Affaires étrangères au début de l'année.

A Berlin et dans d'autres capitales européennes, le départ de Breton ne devrait pas être vu avec beaucoup de regrets. Par le passé, les représentants des gouvernements avaient régulièrement reproché au Français de défendre unilatéralement les intérêts économiques de son pays, alors que les représentants de la Commission sont censés agir indépendamment des intérêts nationaux des différents gouvernements. De plus, on a critiqué le fait que Breton se soit récemment opposé au milliardaire américain de la technologie Elon Musk sans en avoir discuté.

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https://www.eurotopics.net/fr/326407/commission-europeenne-comment-expliquer-le-depart-de-breton

Breton paye le prix de son antipathie affichée vis-à-vis de von der Leyen, analyse Der Standard (Autriche) :

«Avant les européennes, il avait annoncé son intention de devenir nouveau président de la Commission. Il n'a jamais caché son aversion pour 'l'Allemande' Ursula von der Leyen, et remettait ouvertement en cause l'autorité de celle-ci à chaque occasion qui se présentait. Voilà qu'elle riposte, et sanctionne la déloyauté de Breton en lui retirant sa confiance. Von der Leyen n'a pas hésité à demander à Paris de lui soumettre un nouveau candidat pour son équipe. Et Macron s'est exécuté, ce qui est, en soi, étonnant.»

La présidente de la Commission ne tolère aucune personnalité forte à ses côtés, juge La Repubblica :

«Le 'limogeage' du Français Thierry Breton s'inscrit dans cette logique. Un système que les eurodéputés définissent de la façon la plus funeste possible : 'les pleins pouvoirs'. Car l'exécutif 'Ursula 2.0' ne souffre aucun obstacle. Profitant de la faiblesse de quasiment tous les grands gouvernements nationaux, à commencer par ceux de la France et de l'Allemagne, elle a imposé ses choix. Elle a obtenu de l'Elysée la mise sur la touche de Breton, qui faisait partie d'un groupe de commissaires - comprenant notamment Josep Borrel, Frans Timmermans et Paolo Gentiloni - qui n'avaient pas été avares de critiques envers elle. ... Elle est en train de former une Commission faible, sans figure de premier plan, pour être la seule à la barre.»

Le président français s'incline devant la présidente de la Commission, se lamente Le Figaro :

«Remplaçant les angles aigus de l'ancien capitaine d'industrie par les arrondis de son actuel ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, il s'incline surtout devant l'autoritarisme de l'Allemande et l'allergie qu'elle professe envers l'activiste français. … Après s'être fait prier pour reconduire VDL, Emmanuel Macron se plie à ses ordres, l'aide à régler ses comptes et encourage son dirigisme. C'est peu dire que l'épisode ternit le prestige de la France. Voilà le champion de 'l'autonomie stratégique' du continent ouvertement traité à Bruxelles comme un 'petit' pays, d'autant moins respectable qu'il ne tient pas ses engagements budgétaires. L'Allemagne peut s'en passer pour gouverner l'Europe.»

La Stampa entrevoit d'autres motivations derrière cette décision :

«Breton et [la commissaire à la Concurrence, Margrethe] Vestager étaient les figures de proue de la politique numérique européenne, qui a accouché de lois primordiales comme le règlement sur la protection des données (RGPD), le règlement sur les services numériques (DSA), le règlement sur les marchés numériques (DMA), et, enfin, le règlement sur l'IA ; ainsi qu'une flopée de procédures d'infraction, pour différents abus, intentés contre de grands groupes technologiques américains. Ils ont gouverné ensemble, et sont tombés ensemble, sous l'effet des accusations très dures formulées par Mario Draghi, à l'occasion de la présentation à Bruxelles du rapport sur la compétitivité européenne.»

https://www.lepoint.fr/monde/le-ko-de-la-commissaire-vestager-contre-apple-et-google-10-09-2024-2569967_24.php

Le KO de la commissaire Vestager contre Apple et Google

Dans deux arrêts définitifs, la CJUE donne raison à la commissaire européenne à la Concurrence contre Apple en Irlande et l’abus de Google Shopping. La Danoise en a pleuré de joie.

En deux arrêts distincts, la Cour de justice de l'Union européenne offre à la commissaire Vestager la fin de mandat qu'elle n'espérait plus. Lorsque la Danoise s'éclipsera, début novembre, de la scène européenne, elle aura gagné deux combats majeurs : l'un contre les rescrits fiscaux d'Apple en Irlande, l'autre contre les abus de position dominante de Google Shopping vis-à-vis de ses concurrents. Deux victoires par KO.

La CJUE rétablit la balance de la justice : ce sont 13 milliards d'euros que l'entreprise Apple devra restituer à l'État irlandais. L'Irlande doit récupérer cette somme colossale. Cela représente 11,3 % de son budget 2023. Une belle victoire pour les contribuables européens.

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https://www.jean-jaures.org/publication/udvl-ii-une-commission-de-combat-pour-une-union-europeenne-en-etat-durgence/ (18 septembre 2024)

Le rapport Draghi de septembre 2024 (...) documente un décrochage économique et productif sans précédent de l’UE et qui le dramatise : l’Europe, qui fut le berceau des deux premières, serait en train de passer à côté de la troisième révolution industrielle, celle du numérique. Mario Draghi considère que l’UE fait face à un « défi existentiel ». Pour inverser cette évolution, l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) préconise que les pouvoirs publics fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour favoriser la recherche, la R&D, l’innovation, les gains de productivité, le leadership industriel et les emplois qui vont avec. Cela implique à la fois une continuité avec le mandat de UVDL I mais aussi des inflexions certaines : par exemple, les lois européennes qui régulent le numérique au nom du respect des individus et des droits humains (DNA, DSA, RGPD) ont fait la fierté de la classe politique européenne ; or, selon Mario Draghi, « le RGPD a réduit les bénéfices des petites entreprises technologiques de plus de 15% ». 

Si la concurrence est toujours considérée comme un levier essentiel pour la prospérité générale, on sent bien que le rapport Draghi appelle à ne pas entraver les économies d’échelle et l’émergence de futurs grands acteurs économiques et industriels.

Dans la nouvelle Commission, exit [exeunt, au pluriel https://fr.wiktionary.org/wiki/exeunt ] les personnalités qui avaient porté et incarné le Pacte vert, la régulation du numérique et la politique de la concurrence pure et parfaite issue du traité de Rome de 1957 : Frans Timmermans, Thierry Breton et Margrethe Vestager. À tort ou à raison, Ursula von der Leyen avait proposé en juillet dernier de ne pas concentrer dans un seul et même portefeuille le marché intérieur, la politique industrielle à inventer au-delà de la réponse vaccinale au Covid-19 et le spatial ; Thierry Breton n’était pas d’accord avec cette façon de voir ; il pensait de plus pertinent de les regrouper et d’y joindre l’organisation de l’industrie de défense. À tort ou a raison, tout Français qui plaide pour une industrie de défense européenne est soupçonné de promouvoir Dassault et de ne pas être en capacité de se décentrer.

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