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[Union Européenne] nos projets, son futur


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https://www.lefigaro.fr/conjoncture/make-europe-great-again-a-aix-en-provence-l-appel-unanime-a-un-sursaut-europeen-contre-le-declassement-20250704

Rencontres économiques d'Aix-en-Provence

Concernant «les rapports Draghi et Letta (sur le marché unique), il ne suffit pas de faire une génuflexion, il faut les mettre en œuvre. Cela fait maintenant un an qu'ils ont été rendus et il ne se passe pas grand-chose», alerte l'économiste français Jean Pisani-Ferry.

À titre d'exemple, Jacques-Philippe Gunther, associé au cabinet d'avocats Latham & Watkins, dénonce le contrôle complexe des fusions d'entreprises par Bruxelles, qui débouchent souvent sur des cessions d'actifs pouvant engendrer «une casse» industrielle. «Ironie de l'histoire, les actifs sont souvent achetés par des Américains ou des Chinois». L'OCDE estime, dans une étude, «indispensable de réduire la charge de la réglementation et de lever les obstacles sur le marché intérieur».

«L'Europe n'arrivera pas à se moderniser si elle ne garde pas son épargne et si elle n'arrête pas d'en envoyer 400 milliards d'euros par an aux États-Unis», argumente l'économiste Patrick Artus.

 

 

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  • 2 months later...

https://responsiblestatecraft.org/kaja-kallas-history/ (9 septembre 2025)

Le manque criant de culture historique de Kaja Kallas

Une gaffe majeure concernant la Russie et la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale trahit la vision caricaturale qu'ont les Européens des grandes puissances mondiales.

La chef de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, a toujours fait preuve d'une approche réductrice et simpliste de la géopolitique qui trahit un sérieux manque de profondeur stratégique et de connaissances historiques pour un rôle aussi crucial. Son échec est symptomatique d'un déclin plus général de l'art de gouverner européen.

Réagissant au récent sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et au défilé militaire organisé à Pékin pour commémorer la victoire sur le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale, auquel ont assisté des dizaines de dirigeants, dont le président russe Vladimir Poutine, Mme Kallas a déclaré qu'elle apprenait pour la première fois que la Chine et la Russie faisaient partie des vainqueurs qui avaient battu le nazisme et le fascisme.

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il y a 3 minutes, Wallaby a dit :

https://responsiblestatecraft.org/kaja-kallas-history/ (9 septembre 2025)

Le manque criant de culture historique de Kaja Kallas

Une gaffe majeure concernant la Russie et la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale trahit la vision caricaturale qu'ont les Européens des grandes puissances mondiales.

La chef de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, a toujours fait preuve d'une approche réductrice et simpliste de la géopolitique qui trahit un sérieux manque de profondeur stratégique et de connaissances historiques pour un rôle aussi crucial. Son échec est symptomatique d'un déclin plus général de l'art de gouverner européen.

Réagissant au récent sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et au défilé militaire organisé à Pékin pour commémorer la victoire sur le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale, auquel ont assisté des dizaines de dirigeants, dont le président russe Vladimir Poutine, Mme Kallas a déclaré qu'elle apprenait pour la première fois que la Chine et la Russie faisaient partie des vainqueurs qui avaient battu le nazisme et le fascisme.

La Russie à la rigueur, avec le reste de l'URSS.

Mais la Chine, attention. De quelle Chine parlons-nous ? 

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il y a 10 minutes, Ciders a dit :

La Russie à la rigueur, avec le reste de l'URSS.

Mais la Chine, attention. De quelle Chine parlons-nous ? 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Pingxingguan

La bataille de Pingxingguan plus communément appelée la grande victoire de Pingxingguan (平型关大捷) fut un affrontement entre la Huitième armée de route du parti communiste chinois et l'Armée impériale japonaise, le 25 septembre 1937.

Victoire communiste, la bataille renforce le moral de l'armée rouge chinoise au début de la seconde guerre sino-japonaise. Son caractère asymétrique servira notamment d'inspiration au concept de "guerre populaire" de Mao Zedong[1].

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il y a 39 minutes, Ciders a dit :

La Russie à la rigueur, avec le reste de l'URSS.

Mais la Chine, attention. De quelle Chine parlons-nous ? 

Les deux principales faction chinoise de la guerre (nationaliste et communistes) ont combattu le Japon.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Mission_Dixie

Les Américains sont impressionnés par les attaques communistes sur les Japonais, souvent lors de raids de guérilla[10]. Cependant, la dernière campagne militaire importante des communistes contre les Japonais a eu lieu quatre ans auparavant [fin 1940] lors de l'offensive des cent régiments par l'armée de la 8e route. Après des résultats désastreux, le Parti communiste a décidé d'éviter les grandes campagnes contre les Japonais, mais a maintenu l'illusion d'être un belligérant actif[11].

Le 7 novembre 1944, le général Patrick Hurley arrive à Yan'an[12]. Il est sur le théâtre Chine-Birmanie-Inde depuis août dans le cadre d'un accord entre Wallace et Tchang pour établir une liaison pour que Tchang puisse communiquer directement avec Roosevelt et Stilwell. Avec une carrière réussie de négociateur dans le secteur privé, Hurley est envoyé en Chine pour améliorer les opérations sur le théâtre chinois, jusqu'à peut-être parvenir à établir un gouvernement unifié entre les nationalistes et les communistes. Il approche le Parti communiste et le Kuomintang sans connaissances de ces groupes politiques et pensent que leurs différences ne sont pas plus grandes que celles entre les Républicains et les Démocrates aux États-Unis[13]. Il échoue à réconcilier les deux partis et blâme les membres de la mission Dixie, John Service et John Paton Davies, et d'autres.

Après la reddition du Japon, le Kuomintang et le Parti communiste reprennent leur guerre civile chinoise qu'ils ont temporairement mis de côté en 1937 pour combattre ensemble les Japonais. En décembre 1945, le président Harry Truman envoie le général George Marshall en Chine pour négocier un cessez-le-feu et former un gouvernement unifié[14]. Tandis que Marshall passe la majeure partie de son séjour à Chongqing, la mission Dixie l'accueille à Yan'an pour qu'il puisse s'entretenir avec les chefs communistes. Comme Hurley, Marshall échoue à mettre en place un compromis et la guerre civile continue.

John Davies, dans ses mémoires Dragon by the Tail, également 25 ans plus tard, défend son opinion que le Parti communiste aurait été un meilleur allié chinois pour les États-Unis que le Kuomintang, Il pense que les intérêts américains auraient été mieux servis en s'alliant avec les communistes selon la Realpolitik. S'allier avec eux les aurait empêché de s'allier avec l'Union soviétique, et diminuer la tension que les États-Unis ont connu durant la guerre froide[20]. Dans la théorie de la « dernière chance », les États-Unis ont manqué l'opportunité de construire une relation d'amitié avec le Parti communiste et d'empêcher son alignement avec les Soviétiques.

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@Wallaby Erreur de fil ? Collectionneur, si oui, indique le moi.

Et on assiste ces derniers temps en Chine continentale à une réhabilitation des héros nationalistes qui se sont illustrés au combat contre les Japonais, tendant à transcender le clivage entre communistes et nationalistes :

Le 01/05/2025 à 14:49, Wallaby a dit :

https://journals.openedition.org/chinaperspectives/17063

LIN, Jacqueline Zhenru. 2024. Making National Heroes: The Exemplarist Production of Masculinities in Contemporary China.

Making National Heroes s'appuie sur un travail de terrain mené dans plusieurs provinces de Chine (principalement le Hunan) de 2013 à 2019. L'autrice a travaillé aux côtés d'activistes visant à honorer les soldats morts ou vivants de l'Armée nationale (guojun 國軍) ayant participé à la guerre de résistance contre le Japon. Ce « mouvement de réparation », comme l'appelle Lin, est né dans les années 1990 en réaction à la marginalisation symbolique et matérielle de ces vétérans, dont la contribution à la « bonne guerre de la Chine » (Mitter 2020) a été effacée en raison de leur loyauté envers le Kuomintang (KMT) pendant la guerre civile chinoise. Ses militants tentent de retrouver les survivants et de sensibiliser le public à leur sort, de rapatrier leurs dépouilles, d'organiser des rituels commémoratifs et, plus généralement, de réhabiliter la mémoire de ces « héros nationaux » oubliés.

D'une certaine manière, ce livre peut être interprété comme un ouvrage sur le danger auquel est confronté un régime autoritaire issu d'une guerre civile en essayant de réhabiliter certains de ses anciens ennemis : certains des militants ont saisi cette occasion pour surpasser le Parti-État dans ce processus, exprimant parfois une aversion étonnamment franche à l'égard du PCC. Paradoxalement, l'accent mis par Lin sur la masculinité l'amène à minimiser les implications les plus explicitement politiques de son sujet (qu'elle aborde toutefois dans un article stimulant publié dans Memory Studies en 2021). Cela peut être délibéré : aborder de front une telle question n'est peut-être pas judicieux pour une chercheuse chinoise dans le contexte actuel. Quoi qu'il en soit, on ne peut s'empêcher de regretter qu'une chercheuse manifestement douée publie un livre qui doive être lu entre les lignes.

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  • 4 weeks later...

Je prends un risque calculé quant au respect de la charte du site. Qu'un modérateur veuille bien retirer ce post si le sujet semble trop tangent

Je ne le fais pas pour discuter de la crise politique actuelle en France ce serait bien sûr hors charte, mais à titre de "première pierre" de la discussion sur d'éventuelles conséquences en terme de déstabilisation voire effondrement du système financier européen, si notre crise politique débouche sur de telles conséquences (espérons que non :unsure:)

Au premier abord, on pourrait penser que c'est une exagération. Mais voici un ancien directeur adjoint du FMI qui explique que le risque est bien réel

"Emmanuel Macron doit démissionner, sinon les marchés l’y contraindront" : l’avertissement d’un ex-économiste du FMI

Il y a tout juste une semaine, ce chercheur à l’American Enterprise Institute s’alarmait de la situation économique de la France dans un billet publié sur le site de ce think tank libéral, estimant que ses finances publiques, "devenues intenables", et sa politique "dysfonctionnelle" pourraient représenter "une menace existentielle pour l’euro" (...) D’après Desmond Lachman, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait intervenir si la France venait à subir une forte pression des marchés, mais "cela ne se fera pas sans contreparties". Quant au président Emmanuel Macron, désormais seul face à la crise, "la meilleure chose qu’il pourrait faire serait de convoquer une présidentielle anticipée, plutôt que de maintenir tout le monde dans l’incertitude pendant un an et demi". Mais si la situation devient critique, "ce seront les marchés qui l’y contraindront", prévient-il. (...)

La vraie question, c’est de savoir si la Banque centrale européenne interviendra - il est, selon moi, très peu probable que le FMI soit impliqué - pour stabiliser la situation en rachetant de la dette française. Car cela tombe au mauvais moment. L’Allemagne, compte tenu de la montée de l’AfD, ne voudra jamais que de l’argent soit dépensé pour la France, de l’argent dont ils penseront qu’ils ne reverront jamais la couleur. Ils percevront cela comme du gaspillage. Il y aura donc une résistance à ce que la BCE intervienne. Celle-ci devra alors probablement conditionner toute aide à la France à la mise en place d’un programme crédible pour remettre ses finances en ordre.

L’avantage de la France toutefois, c’est qu’en tant que deuxième plus grande économie de la zone euro, il est inconcevable que les autres pays la laissent tomber. Cela ferait exploser toute la monnaie unique. Et là, on entre dans le vrai processus de crise car les Français diront : "Nous ne sommes pas un petit pays, qui êtes-vous pour nous dire quoi faire ?". C’est ce genre de tension qui se profile. (...)

Ce qui a déclenché la crise de la Grèce, c’est que ses dirigeants avaient maquillé les chiffres. Tout le monde pensait que le déficit était autour de 6 % du PIB, puis ils ont annoncé qu’en réalité, il était plutôt de 15 %. La France n’est pas dans une situation aussi grave. Mais d’un autre côté, sa situation est plus sérieuse que celle de la Grèce, car la France est bien plus grande. Donc, si une crise éclate, ce sera une crise systémique. Elle ne sera pas confinée à la France : elle se propagera au reste de la zone euro, et elle pourrait même ébranler les marchés mondiaux. (...)

Une économie à faible croissance, un chaos politique, un niveau d’endettement très élevé, un déficit budgétaire majeur… Cela n’inspire pas confiance. Pourquoi irais-je investir mon argent là-dedans ? C’est d’ailleurs ce qui explique - petite parenthèse - que le prix de l’or ait bondi de 50 % cette année. Parce que les gens observent non seulement la France, mais aussi les États-Unis, et se disent : ces pays-là ne rembourseront jamais leur dette. Ils vont soit la faire disparaître par l’inflation, soit faire défaut d’une manière ou d’une autre. D’où cet engouement croissant pour l’or. (...)

Il y a une citation célèbre de James Carville, l’ancien conseiller de Bill Clinton : il disait que, s’il devait se réincarner, il voudrait revenir en tant que marché obligataire, parce que dans ce rôle-là, on peut dire aux gouvernements ce qu’ils doivent faire. C’est exactement ça. On l’a vu au Royaume-Uni avec l’ex-Première ministre Liz Truss : elle voulait prendre une certaine direction, et les marchés ont dit "stop". Ils n’ont pas financé ses mesures, et peu après, elle était évincée. Quelque chose de similaire pourrait arriver en France. Il suffirait que les obligations françaises prennent un coup, et que la BCE dise à la France : "Écoutez, on ne peut pas vous soutenir à moins que vous ne vous repreniez sérieusement." C’est souvent ce genre de pression des marchés qui provoque un changement politique nécessaire. À mon avis, c’est la direction dans laquelle nous allons, peut-être dans six mois, mais c’est là que nous nous dirigeons

(Je ne sais pas où on va, mais ce qui est sûr c'est qu'on y va)

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Comme si la démission de Macron était l'arme magique, aucun des potentiels vainqueurs d'une présidentielle anticipée n'a de programme crédible pour remettre de l'ordre dans les finances publiques donc la question se posera à nouveau avec le prochain président et il devra démissionner aussi ??

C'est au parlement qui incombe de voter un budget d'ailleurs...

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il y a 21 minutes, vincenzo a dit :

Comme si la démission de Macron était l'arme magique, aucun des potentiels vainqueurs d'une présidentielle anticipée n'a de programme crédible pour remettre de l'ordre dans les finances publiques donc la question se posera à nouveau avec le prochain président et il devra démissionner aussi ??

C'est au parlement qui incombe de voter un budget d'ailleurs...

C'est le risque de poster un texte qui a rapport trop étroit avec notre actualité politique. Je ne vais pas me mettre à discuter des potentielles solutions à notre crise, sinon les Topol vont voler :smile: ...

Ce qui me semble intéressant surtout c'est cette analyse comme quoi

- Seule la BCE serait en mesure d'intervenir en cas de crise de la dette française (le FMI ne le ferait pas... l'échelle est trop grande pour lui !)

- Compe tenu des implications politiques énormes d'une telle intervention vu des autres pays (l'Allemagne évidemment mais les autres aussi) comme vu du principal pays concerné (la Grèce, l'Italie ont rué dans les brancards, mais même Rome ne pouvait pas sérieusement envisager d'autres solutions en terme par exemple de démontage de l'euro... la France le pourrait), le risque d'extension à une vraie crise systémique européenne serait réel

 

il y a 19 minutes, Nicks a dit :

On pourrait sérieusement reprendre le contrôle de notre monnaie surtout.

Ce discours trouverait à coup sûr des oreilles attentives devant des injonctions de la BCE d'appliquer telle ou telle mesure économique impopulaire en échange de l'impression de suffisamment d'euros pour calmer une crise obligataire sur la dette française

Les conséquences en politique internationale d'une telle crise pourraient être incomparablement plus grandes que celles de la crise grecque, d'accord avec Lachman là-dessus

Modifié par Alexis
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il y a 1 minute, Alexis a dit :

Les conséquences en politique internationale d'une telle crise pourraient être incomparablement plus grandes que celles de la crise grecque, d'accord avec Lachman là-dessus

D'après Nate Hagens (17 mars 2023), ça pourrait être rien de moins que... la fin du monde, je veux dire le fameux "effondrement" de la civilisation dont tout le monde parle, dans un scénario qu'il situe le "7 décembre 2026" :

53:05 Nous sommes passés d'une situation "too big to fail" à une situation "too big to save". Les États-Unis n'ont pas réussi à renflouer la France (The United States could not bail out France).

 

 

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il y a 3 minutes, Ciders a dit :

Avec le succès que l'on a connu dans les années 1980 ? 

Avant les années 80, notre monnaie, c'était quoi ? Hé oui c'était même une période où on contrôlait les capitaux, pensez donc ! Quand on contrôle, on peut dévaluer ou réévaluer, on peut faire tourner la planche à billet ou hausser les taux d'intérêts. Cela s'appelle des marges de manoeuvre souveraines. Celles que l'on a plus... 

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il y a 36 minutes, vincenzo a dit :

Comme si la démission de Macron était l'arme magique, aucun des potentiels vainqueurs d'une présidentielle anticipée n'a de programme crédible pour remettre de l'ordre dans les finances publiques donc la question se posera à nouveau avec le prochain président et il devra démissionner aussi ??

C'est au parlement qui incombe de voter un budget d'ailleurs...

Tel est le vrai problème.

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il y a 41 minutes, vincenzo a dit :

Comme si la démission de Macron était l'arme magique, aucun des potentiels vainqueurs d'une présidentielle anticipée n'a de programme crédible pour remettre de l'ordre dans les finances publiques donc la question se posera à nouveau avec le prochain président et il devra démissionner aussi ??

Ce qu'il ne faut pas lire parfois : rappelons que certains des potentiels vainqueurs d'une législative (qui viendrait de toute façon même après une présidentielle anticipée) ont des propositions qui permettraient de montrer que la France cherche à résoudre son problème de déficit, ce qui suffit pour éviter toute mécanique de sanction UE. Que ces programmes économiques aggravent ou résolvent le problème n'est même pas pris en compte.

Pour le reste, ce n'est pas dans la chartre.

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Je veux pas faire du relativisme (enfin si) mais même si la situation n'est pas brillante je rappelle que

L'Italie a une dette brute > à la notre en % de PIB (138% vs 115%) et que ça ne s'améliore que récemment (sans qu'on ait entendu le cris d'orfraie FMI, BCE et tutti quanti)

Et l'Italie c'est pas une petite economie (membre du G7 quand même) 

L'Espagne a une dette de 103% pas beaucoup meilleure que la notre non plus (encore une fois, personne n'a fait un pentagramme pour invoquer le FMI ou la BCE pour ce pays)

La Grèce est a 152% mai ce n'est pas sa dette qui a posé problème (le pays est endetté depuis 1830, ce n'est une faute de frappe) c'est le maquillage des comptes

Le problème n'est pas la dette (qui fait le bonheur des créanciers) c'est la capacité de remboursement des emprunts ce qui est directement corrélé à la fois au déficit public et au taux de recouvrement des impôts et taxes

Sur le 2e point on est très bon (>98%), c'est sur le premier point qu'il faut travailler; avec des marges de maneuvres qui sont limitées

 

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il y a 48 minutes, rendbo a dit :

Ce qu'il ne faut pas lire parfois : rappelons que certains des potentiels vainqueurs d'une législative (qui viendrait de toute façon même après une présidentielle anticipée) ont des propositions qui permettraient de montrer que la France cherche à résoudre son problème de déficit, ce qui suffit pour éviter toute mécanique de sanction UE. Que ces programmes économiques aggravent ou résolvent le problème n'est même pas pris en compte.

Pour le reste, ce n'est pas dans la chartre.

Ben oui c'est que je sous entendais, on cherche à résoudre, on rassure le marché à court terme, mais arretons là, charte oblige et modérateur en defcon 4

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