Nicks Posté(e) le 7 juillet 2017 Share Posté(e) le 7 juillet 2017 Où on regrette amèrement que le pays n'ait pas mis à sa tête quelqu'un qui pouvait réellement donner un coup de pied dans la fourmilière. L'Europe va continuer à s'enfoncer dans la post-démocratie néolibérale, vers le meilleur des mondes. Mais tant qu'on peut s'acheter un Iphone à 1000 euros à crédit tous ans, y a pas vraiment de problème pour beaucoup semble t'il. Le meilleur des mondes donc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 10 juillet 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 juillet 2017 http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/07/10/sur-les-perturbateurs-endocriniens-la-france-a-capitule-totalement-et-completement_5158433_3232.html Quote « Sur les perturbateurs endocriniens, la France a capitulé, totalement et complètement » Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au service Planète, estime qu’en signant les critères de définition de ces substances, le 4 juillet à Bruxelles, la France n’a obtenu aucune avancée. CHRONIQUE. La France a finalement cédé sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE). Elle s’est départie de la fermeté qu’elle avait affichée jusqu’ici. Elle a abandonné en rase campagne le Danemark et la Suède, avec lesquels elle luttait, pied à pied, pour un niveau de précaution en matière de santé et d’environnement qui soit simplement en accord avec le droit de l’Union. Contrairement au « storytelling » distillé par le gouvernement, la France n’a obtenu, en signant les critères de définition de ces substances, le 4 juillet à Bruxelles, aucun nouveau progrès, aucune avancée. Le texte permettra d’identifier les PE seulement « présumés », entend-on claironner. Hélas ! Cette mention est absente des annexes techniques, ce qui la rend juridiquement inexistante. En outre, elle était déjà présente dans la version de mi-mai. Il faut le rappeler et le répéter : le document signé le 4 juillet n’a pas changé d’une virgule par rapport à celui qui était sur la table avant la formation du premier gouvernement d’Edouard Philippe. La France n’a rien obtenu de plus. Elle a capitulé, totalement et complètement. Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a assuré que les dérogations accordées par le texte aux pesticides « perturbateurs endocriniens par conception » seront combattues par la France, qui les bannira unilatéralement de son territoire. Mais qui peut croire qu’un gouvernement sabordera la compétitivité de son agriculture en interdisant l’usage de dizaines de pesticides autorisés ailleurs en Europe ? Et qui réalisera le travail gigantesque d’analyse, molécule par molécule, nécessaire à une telle mesure ? Les fonctionnaires déjà surchargés de l’Agence nationale de sécurité sanitaire ? Ce n’est pas sérieux. Le paravent du jargon technique Oublions un instant la santé et l’environnement. Car c’est avant tout de démocratie qu’il s’agit. Le texte signé le 4 juillet cache, derrière le paravent de la complexité et du jargon technique, des mesures qui, si elles étaient clairement expliquées aux citoyens, provoqueraient une furieuse indignation. Que pensent ceux qui saisissent, mieux que quiconque, ce dont il retourne ? Dans une déclaration du 7 juillet, l’Endocrine Society, qui rassemble 18 000 chercheurs et cliniciens spécialistes du sujet, se dit « extrêmement préoccupée que les critères échouent à identifier des PE ayant des effets nocifs sur les humains ». Exiger, pour identifier un PE, un niveau de preuve supérieur à celui imposé pour un cancérogène n’est pas justifiable. Cela l’est d’autant moins que la plupart des maladies et troubles attendus d’une exposition de la population à ces mêmes PE (cancers du sein, du testicule ou de la prostate, infertilité, diabète et obésité, troubles neuro-comportementaux…), sont en augmentation. Depuis quatre ans, le processus piloté par la Commission européenne, et qui a abouti aux critères du 4 juillet, a été gouverné par une perméabilité à l’influence, une insincérité, un mépris des faits scientifiques et une mauvaise foi indignes d’un système démocratique. Quiconque se donnera les moyens de le vérifier ne pourra qu’en convenir. Ces dernières années, Le Monde a documenté l’accumulation de conflits d’intérêts, d’instrumentalisations du doute scientifique et de malversations intellectuelles qui ont émaillé la construction de ces critères. Pas une ligne de ces enquêtes n’a été contestée. Un exemple ? Dans son étude d’impact économique, la Commission s’est appuyée sur des articles de consultants de l’industrie publiés par des revues complaisantes, pour faire pièce au consensus exprimé par des sociétés savantes regroupant des milliers de scientifiques. Pour contrer la science, la Commission a placé les arguments des industriels contrariés par la réglementation au-dessus de rapports commandités par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), voire… par ses propres services. En juin 2016, la Commission avait fondé la première version de ses critères sur la conclusion d’un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) : les PE pouvaient être traités comme les autres substances chimiques. Or, au regard des propriétés toxicologiques de nombreux PE, une telle assertion est tout simplement fausse. Comment une telle erreur factuelle a-t-elle pu servir de base à un projet de texte réglementaire européen ? Dans son édition du 30 novembre 2016, Le Monde a montré, à partir des documents internes de l’EFSA, que cette conclusion avait été préécrite par l’agence, avant même que son rapport ne soit rédigé. Que parmi ses propres experts, certains s’inquiétaient de son caractère inexact, en contradiction avec le consensus scientifique. Que le fonctionnaire de l’EFSA chargé de coordonner le rapport convenait lui-même qu’il ne fallait pas laisser publier une telle conclusion. Mais elle le fut malgré tout, et fut reprise par la Commission dans la première version de ses critères. La ficelle étant un peu grosse, cette mention a été discrètement exfiltrée des versions ultérieures… Mais après tout, dira-t-on, il y a désormais des critères, et c’est mieux que pas de critères du tout. Rien n’est moins sûr. Dirait-on aujourd’hui qu’une loi prise dans les années 1990 et réglementant l’« utilisation contrôlée » de l’amiante, aurait été une bonne chose, une « avancée » ? Non. Elle aurait été un désastre. Qualifier les critères adoptés le 4 juillet d’« avancée » est une inversion du sens des mots, une euphémisation de la réalité. Une variété de termes définit bien mieux ce qui s’est passé. C’est une défaite, une déroute, une capitulation, un reniement. C’est un crève-cœur. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 13 juillet 2017 Share Posté(e) le 13 juillet 2017 (modifié) Avec le sommet franco-allemand de ce matin, je comprend mieux le blitz médiatique de ce matin: Une grosse interview du président français, donnée à Ouest France, et à une dizaine de journaux allemands. Je suppose que ça remplace l'interview du 14 juillet : ça couvre tous les domaines. Et ça fait très noyau dur pour pousser les projets Européens. http://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/exclusif-emmanuel-macron-l-europe-et-la-france-indispensables-l-un-l-autre-5130477 Modifié le 13 juillet 2017 par rogue0 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 juillet 2017 Share Posté(e) le 25 juillet 2017 Quote La chambre basse du Congrès américain doit voter mardi sur de nouvelles sanctions contre la Russie, un projet qui provoque la colère à Moscou mais aussi en Europe, car il permettrait de sanctionner des entreprises européennes du secteur de l'énergie. Les parlementaires américains, forçant la main du président Donald Trump au moment où il veut la tendre à Vladimir Poutine, veulent infliger des représailles à la Russie après une campagne de désinformation et de piratage attribuée à Moscou durant l'élection présidentielle américaine de l'an dernier. L'annexion de la Crimée et les ingérences en Ukraine sont les autres motifs avancés. Le consensus est presque total au Capitole, où Moscou compte ses amis sur les doigts d'une main. Le Sénat, à majorité républicaine, a ainsi voté par 98 voix contre 2 en juin pour ce nouveau train de sanctions. Le vote de la Chambre pourrait être aussi écrasant. Le texte repartira ensuite au Sénat en vue d'une adoption définitive, probablement avant la trêve estivale mi-août. La proposition de loi est vaste et inclut des sanctions contre l'Iran, notamment contre les Gardiens de la révolution accusés de soutenir le terrorisme, et la Corée du Nord, pour ses tirs de missiles. Elle prévoit aussi un mécanisme inédit qui fâche la Maison Blanche. Les parlementaires vont s'arroger le droit de s'interposer si jamais Donald Trump décidait de suspendre des sanctions existantes contre la Russie. L'exécutif a eu beau défendre son pré carré, les chefs républicains du Congrès ont été intraitables, tant les élus se méfient des intentions du milliardaire sur une éventuelle détente avec l'adversaire russe. Face à cette pression parlementaire, la Maison Blanche a laissé entendre dimanche que le président promulguerait la loi. Même s'il mettait son veto, toutefois, le Congrès serait vraisemblablement en mesure de le surmonter avec un nouveau vote à la majorité des deux tiers. - Entreprises européennes visées - De Paris à Berlin en passant par Bruxelles, l'initiative du Congrès américain passe très mal, car elle est unilatérale. Jusqu'à présent, le régime de sanctions contre la Russie en raison de la Crimée a été coordonné des deux côtés de l'Atlantique, de façon à faire bloc. "L'unité du G7 à l'égard des sanctions est d'importance primordiale, car il en va du respect de l'application des accords de Minsk", a prévenu lundi le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas. Tout en rappelant que le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, avait dit avant le G20 que l'UE était toujours prête à répondre. Plusieurs pays européens, notamment l'Allemagne, sont furieux car la loi donnerait au président américain la possibilité de sanctionner les entreprises qui travaillent sur des pipelines venant de Russie, en limitant par exemple leur accès aux banques américaines ou en les excluant des marchés publics aux Etats-Unis. Cette disposition pourrait en théorie ouvrir la voie à des sanctions contre les groupes européens partenaires du projet de gazoduc Nord Stream 2 qui doit accélérer l'acheminement de gaz russe vers l'Allemagne à partir de 2019, notamment le français Engie, les allemands Uniper (ex-EON) et Wintershall (BASF), l'autrichien OMV et l'anglo-néerlandais Shell. Jusqu'à présent, la ligne rouge fixée par Washington et Bruxelles avait été que toute sanction n'affecterait pas l'approvisionnement en gaz de l'Europe. Dans une apparente concession, toutefois, la Chambre a légèrement modifié lundi un article de façon à ce qu'il cible uniquement les pipelines dont l'origine est en Russie - épargnant ceux qui, comme les oléoducs de la Caspienne venus du Kazakhstan, ne font que transiter par la Russie. Le président est aussi prié de décider des sanctions "en coordination avec les alliés des Etats-Unis". Le Kremlin a averti que la poursuite de la politique de sanctions nuisait "aux intérêts de nos deux pays". (©AFP / 25 juillet 2017 08h24) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juillet 2017 Share Posté(e) le 26 juillet 2017 http://www.liberation.fr/planete/2017/07/26/sanctions-americaines-mise-en-garde-de-bruxelles-moscou-temporise_1586323 (26 juillet 2017) Bruxelles a mis en garde mercredi Washington contre d’éventuelles représailles après l’adoption par le Congrès américain de nouvelles sanctions contre la Russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juillet 2017 Share Posté(e) le 26 juillet 2017 http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/26/la-justice-europeenne-retoque-l-accord-ue-canada-sur-le-transfert-de-donnees-de-passagers-aeriens_5165182_3214.html (26 juillet 2017) La justice européenne retoque l’accord UE/Canada sur le transfert de données de passagers aériens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 28 juillet 2017 Share Posté(e) le 28 juillet 2017 Le 26/07/2017 à 20:30, Wallaby a dit : http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/26/la-justice-europeenne-retoque-l-accord-ue-canada-sur-le-transfert-de-donnees-de-passagers-aeriens_5165182_3214.html (26 juillet 2017) La justice européenne retoque l’accord UE/Canada sur le transfert de données de passagers aériens. Je ne suis pas un expert juridique. Mais j’avais entendu un journaliste expliquer que quand la cour Européenne de Justice avait été crée, l’URSS contrôlait fermement l’Europe de l’Est. Et c’était la raison pourquoi il était inscrit clairement dans les droits de l’Homme Européens le droit à l’anonimité. Aux USA, l’anonimité n’est pas un droit de l’homme. Si tu viole ce droit, tu a juste une petite amende. Je devine qu’au Canada, c’est pareil. Les PNR sont les informations individuelles que les états échangent avant qu’un citoyen d’un pays X voyage vers un pays Y. Pour l’Europe, ces PNR doivent être supprimés au bout d’un certains temps. Sauf s’il y a un motif valable (Enquête en cours, classement de la personne comme criminel). Pour les USA et le Canada, légalement, ils peuvent faire de ces PNR Européens ce qu’ils veulent. Les Européens ne sont pas citoyens à l’étranger. La cour Européenne de Justice négocie avec les USA et le Canada comment échanger les PNR sans passer par le FBI, la CIA. Autrement la justice des USA et du Canada peuvent arrêter une personne Européenne avec son PNR sans prévenir la justice Européenne. L’article de Wallaby montre que ce n’est pas gagné. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 30 août 2017 Share Posté(e) le 30 août 2017 (modifié) Le Président français et les premiers ministres belges et luxembourgeois se sont vu à Luxembourg pour discuter du futur de l'UE. Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, étant toujours occupé à former un gouvernement (ils vont finir par battre notre record, diantre...), n'a pas pu être présent mais s'est entretenu au téléphone avec Xavier Bettel peu avant la rencontre. Par ailleurs, il sera en déplacement demain à Paris pour rencontrer le PRFr avec qui il devrait aussi discuter du sujet. Il faut noter que ces 4 chefs d'États et de gouvernement sont tous libéraux (ou assimilés), europhiles et relativement jeunes (entre 39 (Macron) et 50 ans (Rutte)), facilitant probablement les convergences de vues sur le sujet. Si on n'a pas d'informations sur le contenu exact des discussions, il s'agit officiellement de créer une coalition de vues au sein des négociations de réformes de l'Union. Le PRFr serait arrivé avec des propositions (probablement inspirée de ce qui est sorti du Sommet de Versailles entre Fra, Ita, Deu et Esp) qui seraient relativement proche de ce qui était ressorti du Sommet BeNeLux précédant le Sommet européen de Malte (début 2017). Par ailleurs, les pays se sont déclarés prêts à lancer une UE à plusieurs vitesses, basée sur la zone Euro par exemple, si cela s'avérait nécessaire. À noter également que la Taxe sur le Transactions Financières a été discutée et si il y aurait des différences de vues sur le sujet, tous semblent d'accord sur le principe. Le Luxembourg et la Belgique ont aussi fait par de leur support (probablement suivi par les Pays-Bas) sur la directive sur les travailleurs détachés (surprenant n'est-ce pas?). RTBF (Bel, FR): https://www.rtbf.be/info/monde/detail_charles-michel-au-sommet-france-belgique-luxembourg-un-nouvel-elan-europeen-ce-n-est-pas-les-yeux-fermes?id=9695175 La Libre Belgique (Bel, FR): http://www.lalibre.be/actu/international/macron-bettel-et-michel-veulent-creer-une-coalition-des-bonnes-volontes-en-europe-59a5bb41cd70d65d25ad0baf Le Soir (Bel, FR): http://plus.lesoir.be/111546/article/2017-08-30/macron-michel-bettel-la-tentation-de-lavant-garde-europeenne The Brussels Times (Bel, EN): http://www.brusselstimes.com/eu-affairs/9007/macron-bettel-and-michel-wish-to-create-willing-european-coalition Le Monde (Fra, FR): http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/08/30/europe-macron-a-la-recherche-d-une-coalition-des-bonnes-volontes_5178384_3214.html Le Figaro (Fra, FR): http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/08/29/97002-20170829FILWWW00321-luxembourg-et-bruxelles-soutiennent-macron-pour-une-europe-a-plusieurs-vitesses.php Sur la TTF (taxe Tobin) RTBF (Bel, FR): https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-taxe-tobin-doit-faire-partie-de-reformes-economiques-plus-larges-pour-charles-michel?id=9694965 Modifié le 30 août 2017 par mehari 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 août 2017 Share Posté(e) le 30 août 2017 Dans la même veine : le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel participait ce matin au Conseil des Ministres français. M. Le Drian est invité à faire de même en Allemagne à court terme. Citation «Je suis assez impressionné par ce que j’ai entendu sur la réforme que prépare la France dans le dialogue social», a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères en sortant du conseil, après un entretien en début de matinée avec le président français. «Je suis sûr que cela va vous à aider à devenir plus forts dans le domaine économique et social». [...] Le ministre allemand s’est par ailleurs félicité de la proposition de la France pour réformer la directive sur le travail détaché. «Il est bon que sur le marché intérieur on ne fasse pas toujours la course aux plus bas salaires» et au moins disant social, a déclaré le dirigeant social-démocrate. «Nous avons besoin d’une Europe plus fair play pour tout le monde». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 30 août 2017 Share Posté(e) le 30 août 2017 il y a 7 minutes, Boule75 a dit : Le ministre allemand s’est par ailleurs félicité de la proposition de la France pour réformer la directive sur le travail détaché. «Il est bon que sur le marché intérieur on ne fasse pas toujours la course aux plus bas salaires» et au moins disant social, a déclaré le dirigeant social-démocrate. «Nous avons besoin d’une Europe plus fair play pour tout le monde». Tout cela est fort bien, mais Gabriel est du SPD, et à l'approche des élections le mois prochain le SPD a... quinze points de retard sur la CDU. Si Schulz était élu, il y aurait peut-être plus d'ouvertures pour Macron. Mais bon... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 30 août 2017 Share Posté(e) le 30 août 2017 2 minutes ago, Alexis said: Tout cela est fort bien, mais Gabriel est du SPD, et à l'approche des élections le mois prochain le SPD a... quinze points de retard sur la CDU. Ça n'empêche pas le fait qu'ils restent le partenaire de coalition le plus probable. À moins bien sûr que la CDU soit plus proche de 45% et fasse alliance avec le FDP... Garde aussi le grand nombre d'indécis en tête. 2 minutes ago, Alexis said: Si Schulz était élu, il y aurait peut-être plus d'ouvertures pour Macron. Mais bon... Honnêtement, je ne sais pas très bien qui serait mieux pour Macron. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 30 août 2017 Share Posté(e) le 30 août 2017 Il y a 4 heures, mehari a dit : Honnêtement, je ne sais pas très bien qui serait mieux pour Macron. Lui même, de l'Atlantique à la Narva/Danube ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 http://www.euractiv.fr/section/institutions/news/macron-a-athenes-pour-exposer-sa-vision-de-la-democratie-en-ue/ (6 septembre 2017) Les dernières propositions allemandes en la matière, précisées par Wolfgang Schaüble cet été sous la forme d’un « Fonds monétaire européen » indépendant de toute institution, et destiné à relancer l’investissement, ne correspondent pas à l’idéal plus fédéraliste que Macron semble porter. « Relancer l’investissement, oui, mais décommunautariser les décisions avec une structure en dehors de la Commission, c’est non » prévient-on dans l’entourage du président. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 22 septembre 2017 Share Posté(e) le 22 septembre 2017 (modifié) Est-ce que quelqu'un a entendu parler de l'Union Paneuropéenne Internationale? Que fait cette organisation concrètement? Liens: - L'UE avait une soeur: l'Union paneuropéenne - Page wiki Union paneuropéenne internationale - Union Paneuropéenne de France - Union Paneuropéenne Internationale - programme Modifié le 22 septembre 2017 par Lame Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 septembre 2017 Share Posté(e) le 22 septembre 2017 Il y a 6 heures, Lame a dit : Est-ce que quelqu'un a entendu parler de l'Union Paneuropéenne Internationale? Que fait cette organisation concrètement? Liens: - L'UE avait une soeur: l'Union paneuropéenne - Page wiki Union paneuropéenne internationale - Union Paneuropéenne de France - Union Paneuropéenne Internationale - programme J'ai toujours pensé qu'il fallait ouvrir un fil de discussion "histoire de l'idée d'Europe politique" dans le forum "histoire" (en réalité "histoire militaire", mais toute histoire politique a des implications militaires). Mais c'est difficile de savoir par où commencer, et le sujet est absolument immense. Toujours est-il que Coudenhove Kalergi y aurait une place importante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 22 septembre 2017 Share Posté(e) le 22 septembre 2017 8 hours ago, Lame said: Est-ce que quelqu'un a entendu parler de l'Union Paneuropéenne Internationale? Que fait cette organisation concrètement? Liens: - L'UE avait une soeur: l'Union paneuropéenne - Page wiki Union paneuropéenne internationale - Union Paneuropéenne de France - Union Paneuropéenne Internationale - programme D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'une association en faveur d'une unification européenne. Il s'agit plus d'un mouvement politique/idéologique plus ou moins formelle que d'une union de pays. Une sorte de Groupe Spinelli mais idéologisé (l'UPI est libéral/conservateur alors que le GS est, outre son obédiance pro-européenne, neutre sur les idéologies classiques). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 25 septembre 2017 Share Posté(e) le 25 septembre 2017 (modifié) En quoi le résultat des élections en Allemagne est il de nature à modifier quoique ce soit ; qu'en pensent les "connaisseurs" du Forum des questions allemandes ? 1 - Au niveau de la relation France Allemagne et d'une Europe à 2 vitesses vers laquelle il semblait que l'on s'orientait ces derniers temps, 2 - Au regard de la position allemande vis à vis des pays de l'Est notamment l'hostilité des pays de l'Est à plus d'Europe "sociale", plus de réfugiés. 3 - Au regard de la position Allemande vis à vis des pays du sud de l'Europe notoirement endettés ? 4 - plus terre à terre : C'est bon pour l'avion futur Franco-Allemand, pour le futur blindé, pour le rafale ou pas du tout ? 5 - - Par rapport à l'Amérique Trumpienne, à l'OTAN, la Turquie quoi qui pourrait changer ? si les plus férus de l'Allemagne peuvent m'éclairer je leur dis merci par avance. Modifié le 25 septembre 2017 par Lezard-vert Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 25 septembre 2017 Share Posté(e) le 25 septembre 2017 Il y a 5 heures, Lezard-vert a dit : En quoi le résultat des élections en Allemagne est il de nature à modifier quoique ce soit ; qu'en pensent les "connaisseurs" du Forum des questions allemandes ? 1 - Au niveau de la relation France Allemagne et d'une Europe à 2 vitesses vers laquelle il semblait que l'on s'orientait ces derniers temps, Tel que je vois les choses... Pour Angela Merkel, former un gouvernement stable pour quatre ans sera difficile. La seule formule mathématiquement envisageable et politiquement pas tout à fait exclue serait une coalition dite "Jamaïque" avec 4 partis : CDU, CSU, FDP et Verts. - La CSU, mise en danger en Bavière alors que des élections régionales y auront lieu l’année prochaine, aura à cœur d’obtenir des concessions significatives sur le sujet des migrants. Problème : de telles concessions rebuteraient les Verts, qui voudraient plutôt peser dans l’autre sens. - Les Verts demanderont des concessions sur le diesel. Problème : cela gênerait gravement l’industrie automobile allemande et rebuterait donc fortement le FDP, peut-être le parti préféré des milieux d’affaire. - Le FDP exigera le respect des lignes rouges habituelles de la politique européenne de l’Allemagne – du Wolfgang Schaüble, en plus intraitable encore peut-être. Problème : ... Tiens, y en a pas ! Là, au moins, ça ne gêne personne pour l’équilibre de la coalition, ni la CSU évidemment, ni les Verts en fait… enfin une piste ! Le plus simple pour Angela Merkel sera de chercher une solution sur ces lignes : – Le FDP reçoit des garanties en béton sur le sujet européen et avale en échange une couleuvre sur le diesel – Les Verts obtiennent des résultats sur le diesel et acceptent qu’on soit un peu plus restrictif au sujet des migrants – La CSU obtient un hochet concernant les migrants Du coup, personne d’important dans la politique allemande ne sera vraiment mécontent ni n’aura les mains tout à fait vides. Bref, c’est le projet européen de Macron qui servira de dindon à la farce – il n’était de toute façon déjà pas bien parti, car les réticences de la CDU étaient déjà bien fortes, sans même parler de la FDP. La vérité est que l’Allemagne, d’une manière parallèle même si peut-être pas au même degré que ses voisins, connait des troubles politiques qui la forcent à se replier dans une certaine mesure sur ses préoccupations internes. Pour faire des concessions aux autres Européens dans le cadre d’une vraie négociation, il faudrait avoir la liberté d’action que procurerait un gouvernement uni, et c’est ce que l’Allemagne aura beaucoup moins qu’avant. La France, ayant pris une direction claire au printemps dernier, est quant à elle en position de faire des concessions. Nul doute qu’Emmanuel Macron y sera appelé, et il est vrai qu’au moins à court terme, il n’a guère d’autre choix, quitte à habiller la chose d’un sourire forcé pour tenter de faire bonne figure. A moyen-long terme, bien entendu, toutes les options sont envisageables. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 26 septembre 2017 Share Posté(e) le 26 septembre 2017 Le plan de Macron pour l'Europe résumé en dix points http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/09/26/25001-20170926ARTFIG00105-ce-que-macron-va-proposer-pour-l-europe-dans-son-discours-a-la-sorbonne.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 27 septembre 2017 Share Posté(e) le 27 septembre 2017 Macron plaide pour un « Erasmus » militaire https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/030620620187-macron-plaide-pour-un-erasmus-militaire-2117298.php 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 27 septembre 2017 Share Posté(e) le 27 septembre 2017 Mie de rien c'est pas con. On a déjà des échanges, mais ca les multiplierait et permettrait des intégrations bcp plus aisées lors de coalitions... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 27 septembre 2017 Share Posté(e) le 27 septembre 2017 Je vais faire mon vieux ronchon : y a t il quelques chose de concret dans ce discours qui va améliorer la chose militaire ou n'est-ce que du vent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 27 septembre 2017 Share Posté(e) le 27 septembre 2017 il y a 3 minutes, kalligator a dit : Je vais faire mon vieux ronchon : y a t il quelques chose de concret dans ce discours qui va améliorer la chose militaire ou n'est-ce que du vent On va créer un nouvel état-major chargé de faire bouger trois officiers étrangers de plus par an que ce qui se fait déjà. Moi aussi, je ronchonne. De toute façon, sans budget et sans équipements, ça ne servira qu'à faire du tourisme et à agrémenter le CV de certains. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 27 septembre 2017 Share Posté(e) le 27 septembre 2017 Il y a 1 heure, kalligator a dit : Je vais faire mon vieux ronchon : y a t il quelques chose de concret dans ce discours qui va améliorer la chose militaire ou n'est-ce que du vent Pour ma part je n'y vois que du vent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 (modifié) Très vite (vous m'excuserez ; c'est ma liste de courses :-) : verbatim du discours de Macron Réaction du FT Politico Si quelqu'un a des réactions intelligibles en Allemagne, Hollande, ou Suède, ça m'intéresse. Modifié le 10 novembre 2017 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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