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[Union Européenne] nos projets, son futur


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il y a 6 minutes, ksimodo a dit :

Plus sérieusement, juste un comparatif Es / Fr sur la crise de 2008. On voit la gueule des courbes. 2 pays dans la même zone euros, 2 pays à tendance latine diront nous.

A l'époque je bossais ( contrat Fr quand même ) pour une boite dont la maison mère était Es, j'y allais 2 jours par mois. 1000 bornes à l'aller et autant au retour, ça faisait voir du paysage ( je vous passe la moyenne horaire...à l'époque les prunes ne passaient pas la frontière, ce qui rendait le voyage voiture pas si chronophage que celà en temps, le bilan CO2 moins sympa probablement ) et 2 jours et 4 repas avec les équipes ça laisse le temps de causer de l'air du temps. Surtout les repas du soir, 20H00 à 01H00, à l'espagnole version Sud quoi.

Juste sur 2 aspects de politique et vie intérieure, les 2 principaux que j'avais retenu. 

1) la croissance et l'éco Es était grandement portée ( entre autre ) par la construction, l'immobilier. 

En 3 mois les forêts de grue de chantier ont été remplacées par des ...déserts de chantiers arrêtés en plein milieu de construction. Alors les fabricants de matériaux ont plongé bien sûr. Et les poseurs. Pour les raisons éco citées plus bas, tout est lié.

2) les taux d'emprunt en immo était variable ( on se rend pas compte en Fr les taux fixes c'est rare à l'échelle monde ). Porté par la croissance généreuse du pays, le travailleur était couramment endetté à pas loin de 100% entre crédit immo et crédit conso ( pas grave, ça ira mieux l'an prochain, pourquoi ne serait il pas augmenté de 10% comme il l'est tous les ans depuis peu ?? ). Avec la hausse du variable, l'endettement est monté à plus de 100% du revenu pour pas mal de gens, avant même d'aller acheter de quoi bouffer. Je peux affirmer qu'on ne ressentait pas cette crise pareil en Fr. Alors du coup, tout le beau monde qui avait pris sa caisse en leasing ( le parc bagnole au boulot là bas était furieusement récent et le moindre ouvrier de base n'avait pas ce que l'on observait chez nous ) et bien il ne pouvait plus payer, et en 3 mois j'ai vu les parking des concessionnaires auto du polygono industrial dégueuler de bagnoles. Y'en avait partout, sur les trottoires, dans les rues, etc.....Pour dire, le boss espagnol ( pour montrer l'exemple sur le serrage de ceinture ) avait rendu la lexus et le X5, pour ne garder que la modeste série 1. Pourtant le boss était chez lui, c'était pas un directeur salarié. Le parking usine s'est retrouvé rempli de carrioles qui n'étaient pas les même que 3 mois plus tôt.....

 

Plus personnes n'avait une thune, donc conso minimaliste, donc chute de la prod. Tu me dira, en pareil cas en Fr puisqu'on finira par plus rien produire, ça fera juste un peu moins de ventes en écran plat ( d'ailleurs la croissance là dessus est plantée depuis 2022 et c'est pire pour les projections 2023 ) sans trop toucher une indus en quasi mort cérébrale.

Deja, merci pour le témoignage.

Pour ce qui est de la dette, comme tu le touche du doigt, c'est essentiellement un problème d'aléa moral : les économies des économies endettées ont empruntées par l'intermédiaire d'agents publiques ou privées (État en Grèce, privé en Espagne) au-delà de ce qu'elles pouvaient supporter à la faveur de taux d'intérêt débarrassés de leurs primes de risque et plus bas car alignés sur ceux d'économies plus fortes comme l'Allemagne.

C'est passé crème parceque ça a permis une croissance dont tout le monde se félicitait, même si s'était factice.

Et le groupe lui même des pays à économies fortes, malgré leurs récriminations sur le manque de discipline économique de l'autre groupe de pays, à bien profité lui aussi de la stimulation de la demande dans ces derniers, ce qui a dynamisé leurs propres économies tout en se permettant de geler/ ralentir la progression des salaires en interne sans provoquer de récession.

Bref, un mélange de " ça arrangeait tout le monde" et de " pourquoi un chien se lèche les couilles ? Parce qu'il le peut !".

 

 

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il y a 21 minutes, ksimodo a dit :

Non.

Pour exercer le pouvoir au niveau étatique, il faut AVANT être élu, en démocratie c'est mieux.

Le salarié du privé plus ou moins proche de l'indus, qu'il soit ouvrier "de base" ou cadre sup, c'est une population trés minoritaire aujourd'hui. Il ne pèse plus rien, donc on va pas le soutenir.

Si tu as pour programme de doubler le RSA, doubler les retraites et les salaires des profs, en doublant les ponctions sur les entreprises, tu pourrai bien devenir président.....

Il y a surtout en France et dans les pays apparentés, un grand compromis salarial qui dicte que les salaires suivent à peu près l'inflation et reçoit une partie des gains en productivité.

Face/ confrontée à des économies où les salariés sont prêt à ce que leurs revenus baissent en termes réelles ; le tout engoncé dans un régime de change fixe,.......la France n'avait aucune chance d'empêcher la dégénérescence de son secteur manufacturier.

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Il y a 1 heure, pascal a dit :

Finalement j'ai bien fait de qualifier ce discours de ringard ... on a eu un bon échange derrière.

Je me souviens des dévaluations "compétitives ... qui renchérissaient nos importations libellées en $ ou en marks ...

 Oui, c’était aussi pour tordre le bras aux consommateurs Fr en rendant les biens importés plus cher et donc en « incitant » les français à acheter français… à noter que c’est quelque chose que beaucoup d’autre pays font encore aujourd’hui (avec plus ou moins de succès).

Modifié par Conan le Barbare
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Il y a 2 heures, Shorr kan a dit :

un grand compromis salarial qui dicte que les salaires suivent à peu près l'inflation et reçoit une partie des gains en productivité.

C'était presque vrai pour tout le monde sur les presque 10 dernières années, mais c'était déjà moins évident pour le salarié 'moyen".

 

Depuis 1 an, le SMIC est le plus indexé, et probablement aussi le premier % du haut de la chaine alimentaire ( en gros celui qui décide quasiment lui même et seul ce qu'il doit toucher en juste rému ). Mais alors depuis 1 aussi, du technicien / agent de maitrise au cadre moyen / plus, ce n'est plus du tout le cas. D'ailleurs le salaire médian stagne affreusement. C'est le nivellement par le bas.

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il y a une heure, Conan le Barbare a dit :

Oui, c’était aussi pour tordre le bras aux consommateurs Fr en rendant les biens importés plus cher et donc en « incitant » les français à acheter français…

Quand on parlait de produits pétroliers, de matières premières pour l'industrie de transformation, de biens d’équipements industriels, d'engins de BTP, d'électronique grand public (déjà) on pouvait tordre le bras de qui on voulait ... ça ne marchait guère.

Quand j'évoque aujourd'hui avec certains interlocuteurs la question du risque de change tel qu'il existait à une certaine époque ils me disent tous - enfin ceux qui l'ont connu - que c'était un tracassin pour eux. La récente flambée ahurissante du coût du transport fut pour eux un retour vers le passé particulièrement amer.

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  • 2 weeks later...

https://legrandcontinent.eu/fr/2023/07/02/la-chine-entame-la-construction-de-son-troisieme-brise-glace/

Mercredi, l’Union européenne a rejeté une proposition américaine visant à « fixer des normes d’émission et imposer des tarifs douaniers à ceux qui ne les respectent pas » sur les importations d’acier et d’aluminium à forte intensité carbone. Les dernières projections publiées cette semaine indiquent que le poids de la Chine dans ces domaines pourrait être exacerbé en 2023 — en exportant jusqu’à 77 millions de tonnes d’acier cette année, soit un niveau qui n’avait plus été atteint depuis 2016.  

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Un long rapport du MSC, Munich Security Conference, il est orienté EU avec assez peu de considération pour les efforts français passé pour la défense européenne. Il n'est pas aussi OTANO centré qu'on pourrait le croire initialement. A l'inverse l'OCCAR semble être gentiment mis en avant comme pierre angulaire des effort européens.

La recherche du mot clef "France" donne un aperçu intéressant et rapide du rapport.

https://securityconference.org/assets/01_Bilder_Inhalte/03_Medien/02_Publikationen/2023/European_Defense_Report_-_Defense_Sitters/Defense_Sitters_European_Defense_Report_MSC.pdf

Les formats existants de développement et d'acquisition conjoints n'ont pas apporté d'avantages suffisants pour convaincre les États européens de leur mérite vis-à-vis de la concurrence n'ont pas apporté d'avantages suffisants pour convaincre les États européens de leur mérite par rapport aux achats sur étagère. Bien que l'UE ait lancé plusieurs initiatives qui vont au-delà des anciennes lignes rouges, le retour de la guerre à grande échelle dans l'espace européen qui dépassent les anciennes lignes rouges, le retour de la guerre à grande échelle sur le continent européen n'a pas encore conduit à la transformation de l'industrie de l'armement. 
Le retour de la guerre à grande échelle sur le continent européen n'a pas encore conduit à la transformation de la coopération industrielle en matière de défense qui est justifiée. L'une des raisons est le manque de leadership politique, notamment de la part de la France et de l'Allemagne. Alors que la France est perçue comme instrumentalisant les initiatives de l'UE pour ses propres intérêts industriels, l'Allemagne est perçue comme absente de l'action et négligeant la dimension européenne dans sa réponse à la Zeitenwende. 
En outre, les initiatives de l'UE souffrent d'un sous-financement chronique par rapport à l'augmentation globale des dépenses de défense de l'Europe. L'impact de coopération, que ce soit par le biais de l'OTAN, de l'OCCAR ou de plus petits formats intergouvernementales plus modestes, dépend entièrement de la volonté politique des États des États européens de surmonter les intérêts industriels nationaux étroits et de renoncer à un certain degré de souveraineté. De nouvelles réformes et un changement d'état d'esprit dans les capitales nationales sont nécessaires pour placer la coopération européenne en matière de défense sur une nouvelle voie.

On y trouve aussi ce graphique en guise de constat :

 

 

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https://www.lexpress.fr/economie/ce-que-contient-laccord-commercial-signe-entre-lue-et-la-nouvelle-zelande-WOATHGVNQZAY3DWTSXB26CECIQ/ (9 juillet 2023)

Plusieurs fédérations d’éleveurs françaises, comme la Fédération nationale ovine reprochent néanmoins à Bruxelles de ne pas avoir obtenu de la Nouvelle-Zélande la prohibition de certains pesticides dans leurs prairies d’élevages, alors qu’ils sont interdits en Europe. Elles s’inquiètent ainsi d’une concurrence déloyale si la viande importée de Nouvelle-Zélande s’avère moins chère que celle produite en France en raison de normes sociales et environnementales moins exigeantes.

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/07/10/europe-etats-unis-l-accord-transatlantique-controverse-de-transfert-des-donnees-valide-par-bruxelles_6181378_3234.html

Max Schrems, l’activiste dont l’association de défense de la vie privée NOYB a déposé les deux plaintes à l’origine de l’invalidation des deux accords précédents, a déjà annoncé vouloir retourner devant la CJUE et attendre une décision pour « 2024-2025 ». « Les communiqués de presse du jour sont presque des copies conformes de ceux [des accords précédents]. Pour que [ces derniers] soient efficaces, il faudrait des changements dans les lois américaines sur le renseignement », a expliqué M. Schrems dans un communiqué.

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Un truc qui va arriver bien assez vite.

Je le met ici, charité bien ordonnée commence par chez nous, l'union.

Présidence 2eme semestre 2024 Hongrie

Présidence 1er semestre 2025 Pologne.

Il faut entendre que pendant 18 mois ( soit autour d'une présidence de 6 mois ), le triplet conjoint de présidence qui pèsera ici 24 mois avec les pays va mener à ....je sais pas, le KO ou rien.

Pendant ces 12 mois au pic du pire, les relations extérieures de l'UE devraient être menées par....le min des aff étrangères de ces 2 pays. Oui oui, ces ministres de la Hongrie puis de la Pologne. c'est à dire 2 pays qui n'ont rien à foutre de l'UE sauf pour leur gueule. Ils ne sont même pas pour un camp de l'Ouest ou un camp de l'Est ou du Sud, ils sont...pour eux. 

Et fin 2024 il y a les élections US.....

Mmmmmmmmm....le gros paquet de M@/d@ qui nous attend.....

 

 

 

 

 

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Il y a 4 heures, ksimodo a dit :

Il faut que je développe ?

C'était bien ce que je souhaitais, oui, c'était une vraie question (et je ne vois pas trop bien le rapport avec le PR français...).

Or donc, je parcours les pages officielles et tente d'isoler ce qui relève des prérogatives du seul pays "présidant" l'UE pour 6 mois et des limites posées à celles-ci

  1. au Conseil Européen (chefs d'états et de gouvernement) et
  2. au Conseil de l'Union Européenne (réunions thématiques des Ministres des 27).

Conseil Européen

[aucun rôle du pays "président" : c'est le Président du Conseil, actuellement Charles Michel, aidé d'une petite administration, qui assure la coordination et la direction des travaux]

Conseil de l'Union Européenne

Le Conseil des affaires étrangères est doté d'un(e) président(e) permanent(e), le/la haut(e) représentant(e) de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Toutes les autres réunions du Conseil sont présidées par le/la ministre compétent(e) du pays assurant la présidence tournante de l'UE.

La cohérence globale est assurée par le Conseil des affaires générales, qui s'appuie sur les travaux du Comité des représentants permanents. Celui-ci se compose des représentants permanents des États membres auprès de l'UE, qui ont rang d'ambassadeurs.

Les pays de la zone euro coordonnent leurs politiques économiques par l'intermédiaire de l'Eurogroupe, qui se compose de leurs ministres de l'économie et des finances.

[donc, déjà, la Présidence tournante n'a pas de rôle-clé au Conseil des affaires étrangères de l'UE, et ni la Pologne ni la Hongrie n'auront de rôle par rapport à l'Euro, puisqu'elles ne sont pas membres de la zone Euro]

Conseil de l'Union Européenne (suite)

Les États membres qui assurent la présidence travaillent en étroite coopération par groupes de trois, appelés "trios". Ce système a été introduit par le traité de Lisbonne en 2009. Le trio fixe les objectifs à long terme et élabore un programme commun définissant les thèmes et les grandes questions qui seront traités par le Conseil au cours d'une période de dix-huit mois. Sur la base de ce programme, chacun des trois pays élabore son propre programme semestriel plus détaillé.

Le trio actuel est composé des présidences espagnole, belge et hongroise.

[...]

Les tâches de la présidence

La présidence a pour rôle de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en maintenant la continuité du programme de l'UE et en veillant au déroulement harmonieux du processus législatif et à une bonne coopération entre les États membres. Pour y parvenir, la présidence doit jouer le rôle d'un intermédiaire intègre et neutre.

La présidence a deux tâches principales:

Planifier et présider les sessions du Conseil et les réunions de ses instances préparatoires

La présidence préside les sessions des différentes formations du Conseil (à l'exception du Conseil des affaires étrangères) et les réunions des instances préparatoires du Conseil, parmi lesquelles les comités permanents tels que le Comité des représentants permanents (Coreper) et les groupes et comités qui traitent de sujets très spécifiques.

La présidence veille au bon déroulement des débats et à l'application correcte du règlement intérieur et des méthodes de travail du Conseil.

Elle organise aussi diverses réunions formelles et informelles à Bruxelles et dans le pays qui exerce la présidence tournante.

Représenter le Conseil dans les relations avec les autres institutions de l'UE

La présidence représente le Conseil dans les relations avec les autres institutions de l'UE, en particulier avec la Commission et le Parlement européen. Son rôle est de tenter de dégager un accord sur des dossiers législatifs dans le cadre de trilogues, de réunions de négociation informelle et de réunions du comité de conciliation.

La présidence travaille en étroite coordination avec:

le président du Conseil européen

le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

Elle appuie leurs travaux et peut parfois être appelée à effectuer certaines tâches pour le haut représentant, comme représenter le Conseil des affaires étrangères devant le Parlement européen ou présider le Conseil des affaires étrangères quand il examine des questions de politique commerciale commune.

 

Ce que j'en tire : il y a bien un pouvoir potentiel de nuisance d'un pays assurant la Présidence si c'est la décision de son exécutif, qui concerne la fixation de certaines priorités et thèmes de travail, mais aussi la coordination générale des travaux du seul Conseil en dehors des affaires de la zone Euro (où il n'a pas son mot à dire quand le pays n'est pas membre) ou de la politique étrangère de l'UE (encore assez limitée, et pour laquelle le président rotatif du Conseil a un rôle honorifique).

Plus gênant peut-être, c'est le pays qui préside qui peut également mettre un peu le bazar au sein des instances de représentation permanentes des gouvernements à Bruxelles (Coreper). Ce dernier point est susceptible de nuire à la bonne coordination des travaux avec la Commission et avec le Parlement.

Ce pouvoir de nuisance est limité :

  1. formellement, par la possibilité d'amender certaines dispositions organisationnelles et de procédure à la majorité simple du Conseil
  2. par la capacité à s'occuper de tout à la fois (les petits pays sont souvent épaulés par des plus gros, dit-on)
  3. par les instances permanentes et par la capacité des autres pays, des "gros" notamment, à se coordonner entre eux directement s'ils le souhaitent.

En revanche : aucun rôle formel de la Présidence rotative du Conseil ni à la Commission ni au Parlement, qui fonctionnent nominalement sans ça.

 

Au final, si la Pologne et la Hongrie devaient tenter de saboter le bazar ou de promouvoir des thèmes "exotiques", la "vieille Europe" notamment aurait probablement les moyens de les contrer. Sans compter que ce genre de comportement se paye en termes d'influence, et sur le long terme.

Modifié par Boule75
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Me relire aussi, je n'ai jamais dit que la Hongrie feraient passer des trucs pour elle, non, je dis qu'il ne se passera rien dans un sens ou l'autre, soit du temps perdu.

 

un vote normal avec un texte normal et une institution qui marche demandé déjà un temps long, alors les amendements c'est du yakafocon.  Dasn tes rêves. L'UE  est le contraire d'une orga légère agile et réactive, elle ne sait pas contourner l'obstacle, même quand presque out le monde l'a identifié, s'il y un maillon discordant.

 

Le petit pays, il voit selon divers angles. Quand tu as les slovènes à la présidence, trés convaincus par l'europe au moins au niveau de ses administrations et des personnes en place là dessus à bxl, ils peuvent se faire épauler. Il faut signaler que la présidence, ça demande une grosse masse de travail derrière, et qu'effectivement les 2/3 tiers de pays de l'union ( pour moins de la moitié ou le tiers de la population ) n'ont pas les effectifs adéquats et compétents, ni en nombre, ni en capacité, pour la volonté c'est à voir.... Penses tu qu'un polonais ou un hongrois se fera aidé ? Non, il verra de l'ingérence et pas de l'aide. 

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il y a une heure, ksimodo a dit :

Me relire aussi, je n'ai jamais dit que la Hongrie feraient passer des trucs pour elle, non, je dis qu'il ne se passera rien dans un sens ou l'autre, soit du temps perdu.

Hum... La Hongrie pourra tenter de ralentir des choses au Conseil, ou de ridiculiser l'UE. Si elle essaye trop elle va se faire, logiquement, rouler dessus et vilipender.

il y a une heure, ksimodo a dit :

un vote normal avec un texte normal et une institution qui marche demandé déjà un temps long, alors les amendements c'est du yakafocon.  Dasn tes rêves. L'UE  est le contraire d'une orga légère agile et réactive, elle ne sait pas contourner l'obstacle, même quand presque out le monde l'a identifié, s'il y un maillon discordant.

On a eu plein d'exemples récents de décisions rapides de l'UE, y compris sur des sujets dont elle n'était pas censé s'occuper précédemment.

Ca ne fonctionne pas tout le temps ni sur tous les sujets mais je me demande si ça ne dépend pas surtout... du sujet ! Certains sont plus contentieux que d'autres, donnent lieu à plus de tractations et luttes d'influence, plus de palabres.

Et régulièrement, c'est bien !
C'est le jeu d'un système de concertation, de recherche de consensus ou de large majorité, d'un système assez parlementaire en fait.
Et puis puis l'UE travaille à l'échelle de 27 pays démocratiques, de plein de langues, de 500 millions d'habitants : ça ne peut pas être aussi réactif qu'une PME dictatoriale.

il y a une heure, ksimodo a dit :

Le petit pays, il voit selon divers angles. Quand tu as les slovènes à la présidence, trés convaincus par l'europe au moins au niveau de ses administrations et des personnes en place là dessus à bxl, ils peuvent se faire épauler. Il faut signaler que la présidence, ça demande une grosse masse de travail derrière, et qu'effectivement les 2/3 tiers de pays de l'union ( pour moins de la moitié ou le tiers de la population ) n'ont pas les effectifs adéquats et compétents, ni en nombre, ni en capacité, pour la volonté c'est à voir.... Penses tu qu'un polonais ou un hongrois se fera aidé ? Non, il verra de l'ingérence et pas de l'aide. 

Mouais, Mais de là à dire que l'UE entière ne bougera pas pendant 18 mois, il y a un énorme écart à propos duquel nous divergeons...

Je suis curieux de savoir si ça sera un thème de campagne des souverainistes avoués ou pas l'an prochain.

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Nous en avons désormais la preuve nette avec l'Immense Connerie qu'est la nomination, à compter du premier septembre à venir, d'une américaine, fervente partisane des sociétés oligopolistiques US pour lesquelles elle a d'ailleurs travaillé, en tant qu'économiste en chef à la Direction de la Concurrence de la Commission Européenne.

En l'état, vu la nature du poste, le problème tient plus à certaines de ses activités passées qu'au fait qu'elle soit américaine ou aux procédures d'accréditation de l'UE. Si j'ai bien compris, ce poste consiste essentiellement à fournir une expertise académique (ce qu'elle est puisqu'elle était dernièrement professeure d'économie à l'Université de Yale) pour aider la commissaire européenne en charge de la concurrence à comprendre les fonctionnements de marché et les effets des mesures de régulation. Il n'y a donc a priori, si les articles que j'ai lus sur le poste en question, ni dimension politique, ni accès à des choses classifiées.

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il y a 39 minutes, Bat a dit :

En l'état, vu la nature du poste, le problème tient plus à certaines de ses activités passées qu'au fait qu'elle soit américaine ou aux procédures d'accréditation de l'UE. Si j'ai bien compris, ce poste consiste essentiellement à fournir une expertise académique (ce qu'elle est puisqu'elle était dernièrement professeure d'économie à l'Université de Yale) pour aider la commissaire européenne en charge de la concurrence à comprendre les fonctionnements de marché et les effets des mesures de régulation. Il n'y a donc a priori, si les articles que j'ai lus sur le poste en question, ni dimension politique, ni accès à des choses classifiées.

J'ai lu qu'elle aurait accès à des données non-publiques. Ça me parrait même absolument logique voire nécessaire que la personne tenant ce poste en dispose. D'ailleurs la Commission exige régulièrement que les sociétés soumises à enquête lui transmettent des informations confidentielles. Que l'économiste enb cheffe en soit régulièrement destinataire semble évident, ne serait-ce que pour pouvoir vérifier la méthodologie de compilation des chiffres, etc... Et puis aussi parce que certaines synthèses et prospectives concernant certains marchés revêtent certainement un caractère stratégique !

Par ailleurs, votre naïveté vous honore maître Bat : en matière d'économie, une "expertise académique" est forcément entachée de conceptions politiques ; pour illustrer, n'utilisons qu'un exemple : "Milton Friedman".
Est-il assez parlant, est-il assez clair qu'il est profondément compliqué de séparer économie et politique ?
La question est donc : "entaché comment ?"

Et la réponse semble hélas claire, ou du moins le soupçon est-il énorme : vive l'oligopole au service de la domination US ! A mort la concurrence, vive les marchés truqués et les distorsions de concurrence, vive l'évasion fiscale ! NSA über alles !

Elle a travaillé pour ça, chez Google, Meta, dans le gouvernement Obama.

 

Elle n'a rien à foutre là et les gens qui l'y ont nommée non plus.

Modifié par Boule75
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6 minutes ago, Bat said:

En l'état, vu la nature du poste, le problème tient plus à certaines de ses activités passées qu'au fait qu'elle soit américaine ou aux procédures d'accréditation de l'UE. Si j'ai bien compris, ce poste consiste essentiellement à fournir une expertise académique (ce qu'elle est puisqu'elle était dernièrement professeure d'économie à l'Université de Yale) pour aider la commissaire européenne en charge de la concurrence à comprendre les fonctionnements de marché et les effets des mesures de régulation. Il n'y a donc a priori, si les articles que j'ai lus sur le poste en question, ni dimension politique, ni accès à des choses classifiées.

J'ajouterais que la concurrence donne assez peu accès aux base de données de l'EDA (ou si c'est le cas, on a des plus gros problèmes que le recrutement d'une citoyenne US).

Alors, certes, le processus d'accréditation des personnes qui ont effectivement accès à ces données peut paraître faible. Cependant, tant que l'UE n'est pas dotée d'une réelle agence de contre-espionnage, dotée de vrais pouvoirs d'enquête, c'est le meilleur système disponible.

L'existence d'une telle agence est à mon sens nécessaire (pas seulement pour le contre-espionnage d'ailleurs, l'histoire récente a montré que la lutte contre la corruption pourrait aussi en bénéficier) mais elle demande des changements majeur des textes de loi de l'UE ainsi que des compétences qui lui sont conférées.

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