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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67

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2024 année marquée par son lot d’inondations catastrophiques imputable au bouleversement climatique….

Autre année , gros désordres .... « Il est vrai qu’il y eut quatre mois et demi de pluie et trois crues de la Seine »

- hiver : Très froid et peu humide. Du 11 décembre au 6 janvier. Garonne gelée (-8° à –5°). Rigoureux « sous tous les rapports »

- printemps: Frais et sec. Très pluvieux, froid et venteux dans le sud ouest, seulement une petite « trève » de 10 jours

- début mars: Vent « insupportable »

- 8 mai: Crue de la Seine (5 m 62 à Paris)

- mi-mai : Inondations généralisées en France

- 15 mai : Eclipse totale de soleil visible à Paris

- été : Eté frais ou normal, beau dans les Landes

- automne : Frais et humide

- 29 novembre : Une tempête ravage Londres. Vent à 130 km/h

- 15 décembre : Crue de la Seine (7 m 20 à Paris). Palais de Justice et Jardin des plantes inondés

Révélation

Cà c’est passé en 1836

Dans les « Misérables » le sujet est évoqué . Contexte  ;  Jean Val Jean sauve Marius de la barricade en empruntant  les égouts . Je cite « le fontis » -

« Lorsqu’en 1836 on a démoli sous le faubourg Saint-Honoré, pour le reconstruire, le vieil égout en pierre où nous voyons en ce moment Jean Valjean engagé, le sable mouvant, qui est le sous-sol des Champs-Élysées jusqu’à la Seine, fit obstacle, au point que l’opération dura près de six mois, au grand récri des riverains, surtout des riverains à hôtels et à carrosses. Les travaux furent plus que malaisés ; ils furent dangereux. Il est vrai qu’il y eut quatre mois et demi de pluie et trois crues de la Seine »

https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Misérables/Tome_5/Livre_3/06

Et le grand homme n’avait  rien  inventé.

1836 ; Année de gros désordres méteo à en juger le calendrier  ci dessous DONC

*     hiver 1836: Très froid et peu humide. Du 11 décembre au 6 janvier. Garonne gelée (-8° à –5°). Rigoureux « sous tous les rapports »

*     printemps 1836:  Frais et sec. Très pluvieux, froid et venteux dans le sud ouest, seulement une petite « trève » de 10 jours

*     début mars 1836:  Vent « insupportable »

*     8 mai 1836: Crue de la Seine (5 m 62 à Paris)

*     mi-mai 1836: Inondations généralisées en France

*     15 mai 1836: Eclipse totale de soleil visible à Paris

*     été 1836:  Eté frais ou normal, beau dans les Landes

*     automne 1836:   Frais et humide

*     29 novembre 1836:  Une tempête ravage Londres. Vent à 130 km/h

*     15 décembre 1836: Crue de la Seine (7 m 20 à Paris). Palais de Justice et Jardin des plantes inondés

https://www.prevision-meteo.ch/almanach/1836

https://episeine.fr/histoire-des-crues/crue-de-decembre-1836

 

 

 

 

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  • 4 weeks later...

https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/tech-ai-are-changing-climate-equation-worse (19 novembre 2024)

La technologie et l'intelligence artificielle modifient l'équation climatique. Les émissions de gaz à effet de serre de certaines des plus grandes entreprises technologiques ont déjà augmenté d'environ 50 % en cinq ans. Leur consommation d'électricité a plus que doublé. Certaines analyses suggèrent que les émissions de Google, Microsoft, Meta et Apple pourraient être 7,62 fois plus élevées que les chiffres officiels.

Les besoins de l'IA en matière de production d'énergie et d'accès à l'énergie sont exponentiels. Une simple requête via ChatGPT nécessiterait dix fois plus d'énergie qu'une recherche Google - 2,9 Wh contre 0,3 Wh. Si rien n'est fait, la croissance fulgurante de l'IA et de l'informatique en nuage fera dérailler les engagements pris en matière de climat, à mesure que les feuilles de route « net zéro » des entreprises technologiques seront réduites en miettes et que les centres de données augmenteront leurs besoins en énergie.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/tech-ai-are-changing-climate-equation-worse (19 novembre 2024)

La technologie et l'intelligence artificielle modifient l'équation climatique. Les émissions de gaz à effet de serre de certaines des plus grandes entreprises technologiques ont déjà augmenté d'environ 50 % en cinq ans. Leur consommation d'électricité a plus que doublé. Certaines analyses suggèrent que les émissions de Google, Microsoft, Meta et Apple pourraient être 7,62 fois plus élevées que les chiffres officiels.

Les besoins de l'IA en matière de production d'énergie et d'accès à l'énergie sont exponentiels. Une simple requête via ChatGPT nécessiterait dix fois plus d'énergie qu'une recherche Google - 2,9 Wh contre 0,3 Wh. Si rien n'est fait, la croissance fulgurante de l'IA et de l'informatique en nuage fera dérailler les engagements pris en matière de climat, à mesure que les feuilles de route « net zéro » des entreprises technologiques seront réduites en miettes et que les centres de données augmenteront leurs besoins en énergie.

C'est sensé etre plus ou moins compensé par les gains de productivité. Si ChatGPT te sert d'assistante personnel, pas besoin d'assistant personnel et donc tu peux déduire ses émissions potentielles.

C'est l'argumentaire massue l'IA va se substituer à de nombreux travailleur donc leur économisera les émissions qui auraient été associé à leur travail.

Pour le robot taxi par exemple il faut ajouter les émissions du robot, mais retrancher les émissions du chauffeur qu'il y aurait au volant autrement.

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https://tomdispatch.com/seeds-of-resistance/ (17 novembre 2024)

Je vis à New York, qui est actuellement (comme une grande partie du pays) en proie à la sécheresse. En fait, ce mois d'octobre a été le plus sec depuis que l'on a commencé à enregistrer les données ici en 1869. Le New Jersey voisin est en proie aux flammes (dont la fumée atteint la ville). Une partie du parc Prospect, dans l'arrondissement de Brooklyn, a même été la proie d'un incendie à deux reprises. Oh, et les températures ont atteint presque 80 degrés [26,66°C] au début du mois de novembre - oui, novembre ! - et les scientifiques du service Copernicus sur le changement climatique de l'Union européenne estiment désormais que l'année 2024 sera plus chaude que l'année 2023, qui a établi son propre record. Voyez-vous là une tendance ?

Pire encore, au cours de 15 des 16 derniers mois, la température moyenne mondiale a dépassé de 1,5 degré Celsius la moyenne de l'ère préindustrielle, le seuil fixé lors de l'accord de Paris sur le climat en 2015 pour un avenir potentiellement lointain. En d'autres termes, comme beaucoup d'entre nous commencent à en faire l'expérience, il semble que nous soyons désormais véritablement sur une autre planète.

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Le 19/11/2024 à 23:13, g4lly a dit :

C'est sensé etre plus ou moins compensé par les gains de productivité. Si ChatGPT te sert d'assistante personnel, pas besoin d'assistant personnel et donc tu peux déduire ses émissions potentielles.

C'est l'argumentaire massue l'IA va se substituer à de nombreux travailleur donc leur économisera les émissions qui auraient été associé à leur travail.

Pour le robot taxi par exemple il faut ajouter les émissions du robot, mais retrancher les émissions du chauffeur qu'il y aurait au volant autrement.

Du coup, les travailleurs remplacés par l'IA, si on ne veut pas qu'ils fassent un autre boulot pour pouvoir polluer, on en fait quoi ?

A ce qu'il paraît, ce n'est pas correct de les euthanasier.

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Il y a 2 heures, ARPA a dit :

Du coup, les travailleurs remplacés par l'IA, si on ne veut pas qu'ils fassent un autre boulot pour pouvoir polluer, on en fait quoi ?

A ce qu'il paraît, ce n'est pas correct de les euthanasier.

Eh bien, si on se réfère aux débats plus anciens sur l'arrivée de la machine à vapeur par exemple, je pense que l'on va vers une adaptation froide, brutale et qui laissera beaucoup de gens sur le carreau.

Ceci étant dit, la technologie IA n'est clairement pas encore totalement opérationnelle. Elle ne pourra pas non plus tout faire, ni remplacer un assistant personnel humain expérimenté. Et son prix sera dissuasif.

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  • 1 month later...

Je ne sais pas trop ou continuer le débat ayant lieux sur le fil Moldavie. Ici ça me semble adapté, du coup ça parlait des avantages/inconvénients des différents mode de chauffage avec un focus sur le moment sur l'aspect bois. La fin de mon dernier message c'est :

"Après on peut parler longtemps des avantages et inconvénients des modes de chauffage, juste que la on compare pas les mêmes choses et il est plutôt très faux de dire que le bois est une horreur environnementalement. Avant de parler de ça il faudrait définir le périmètre de ce dons on parle. Rendez vous sur le bon fil pour ça^^"

 

Bon du coup pour expliciter un peu mieux mon point de vue (je n'ai clairement pas la science infuse mais disons un avis un peu plus éclairé sur le sujet de part ma profession et parcourt. Bon en gros je me rend bien compte que je ne suis expert en rien (trop compliqué de maitriser l'ensemble du sujet) mais je peux apporter quelques clés pour en comprendre (grossièrement) une partie.) Ceci posé:

- En 1er il faut s'entendre sur le sujet, la on parle d'une solution de chauffage, ok mais d'ordre global? Car la réponse est très lié à l'emplacement en fait. On peut grosso modo partir sur 2 situations, plein centre ville et campagne. Très réducteur mais vous conviendrez qu'il "suffit" de faire glisser le curseur selon son cas pour déterminer le degré d'adaptation de la solution.

 

- 2ème point, on arrête le périmètre de la comparaison ou? Juste avancer que telle ou telle solution est plus polluante... c'est très vite tendu comme façon de faire. En premier on définit la méthode et donc les critères qu'on va comparer. Sachant que pour des réponses les plus pertinentes on va retomber sur la question de l'emplacement. Il faut en définitive savoir ce qu'on va comparer (Fin de vie? Extraction? Utilisation? Transport... Tout?)

 

Voila sans ces 2 points de précisés la réponse serait très vague. Et encore, en réalité il y en aurait bien d'autres à prendre en compte mais disons que c'est vraiment la base.

 

Petit explicatif sur le pourquoi c'est compliqué de dire qu'une solution est plus polluante qu'une autre (sans autre préambule). En fait en évaluation environnementale on travail selon des méthodes, qui vont proposer différents critères/flux qui seront eux même "agréger" en indicateurs. Le truc c'est que ces méthodes sont adaptés à des situations géographiques, à des usages et qu'elles ne sont pas "complètes" (certains indicateurs sont en grosses évolutions grosso modo).

Il faut aussi ajouter le fait qu'elles sont plus adaptées à une visualisation de "midpoint" (impacts) ou de "endpoint" (dommages). Et qu'il n'y a pas vraiment de méthode qui fait l'ensemble actuellement.

Donc si demain il me prenait l'envie de faire une analyse rigoureuse (ce ne sera pas le cas) de la "meilleure" méthode de chauffage. Il y aurait en 1er ces points a éclaircir et c'est comme ça qu'on peut lire tout et n'importe quoi sur les sujets environnementaux. Bien souvent des personnes très bien intentionnées sur "l'écologie" ne connaissent pas (ou très vaguement) ces points et ça devient vite n'importe quoi.

Modifié par Elemorej
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  • 4 weeks later...

https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2025-02-01/le-clou-du-cercueil-de-la-taxe-carbone.php

Canada : la taxe carbone fédérale est finie. Condamnée à mort. Et l’exécution est probablement pour bientôt.

Il semble encore plus loin, le temps où le Parti conservateur publiait dans sa plateforme électorale : « Nous reconnaissons que le moyen le plus efficace de réduire nos émissions est d’utiliser des mécanismes de tarification. »

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  • 2 months later...

https://www.theguardian.com/science/2025/apr/13/what-ive-learned-after-40-years-as-the-observers-science-editor

J'avais écrit sur le glaciologue britannique John Mercer, auteur d'un article paru dans Nature en 1978, dans lequel il avertissait que l'augmentation continue de la consommation de combustibles fossiles ferait grimper en flèche les quantités de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Les températures mondiales pourraient augmenter de 2 °C d'ici le milieu du XXIe siècle, ce qui entraînerait une perte importante de glace aux pôles et menacerait de faire monter le niveau des mers de 5 mètres.

Aujourd'hui, les températures sont supérieures de 1,5 °C à ce qu'elles étaient à l'époque préindustrielle et le niveau des mers s'élève à un rythme accéléré. Et, comme Mercer l'a également prédit, c'est aux pôles que le réchauffement climatique a le plus d'impact. La glace disparaît, menaçant d'inonder d'eau de fonte les zones côtières peuplées de la Terre et compromettant la capacité de la planète à réfléchir le rayonnement solaire vers l'espace. De nouvelles hausses de température sont à prévoir.

Mercer n'était pas le premier scientifique à avertir que notre monde était confronté à un avenir marqué par l'effet de serre, mais son article, avec ses prévisions très précises, a été ma première exposition à un examen détaillé du concept.

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  • 3 months later...

Une décision “catastrophique” : Donald Trump ordonne à la NASA de détruire un satellite d’exception

https://www.lesnumeriques.com/spatial/c-est-une-decision-catastrophique-donald-trump-ordonne-a-la-nasa-de-detruire-un-satellite-d-exception-n240688.html

 

C'est officiel. La Maison-Blanche veut mettre fin à deux missions spatiales de la NASA conçues pour mesurer avec une précision inédite le dioxyde de carbone. Leur disparition priverait la planète d’outils scientifiques uniques, tout en suscitant une tempête politique à Washington.

Deux observatoires spatiaux de la NASA, spécialisés dans la surveillance du CO₂, sont dans le viseur de l’administration Trump. Selon des scientifiques et employés de l’agence, l’ordre est clair : préparer un plan de fin de mission pour l’Orbiting Carbon Observatory-2 (OCO‑2) et son jumeau OCO‑3, fixé à la Station spatiale internationale. Des instruments que la NASA elle-même jugeait encore, en 2023, “d’une qualité exceptionnelle”.

La Maison-Blanche veut forcer la destruction de deux satellites-clés de la NASA

Les OCO sont bien plus que de simples capteurs climatiques : ce sont les deux seules missions fédérales conçues spécifiquement pour suivre les gaz à effet de serre responsables du réchauffement. Et, par un heureux hasard scientifique, ils mesurent aussi la photosynthèse et la croissance des plantes à l’échelle mondiale. Résultat : des cartes inédites, utilisées par les chercheurs, l’USDA, des entreprises agricoles, mais aussi pour anticiper des crises alimentaires et… des tensions géopolitiques. Comme le résume David Crisp, concepteur des instruments : "C’est une question de sécurité nationale”.

L’objectif officiel de ces satellites : cartographier la répartition du CO₂ sur la planète et en analyser les effets sur les écosystèmes, la météo et les cultures. Un travail stratégique pour anticiper les dérèglements climatiques. Leur coût? 750 millions de dollars pour les concevoir et les lancer, et seulement 15 millions par an pour les maintenir, soit une fraction minuscule des 25,4 milliards de budget de l’agence.

Cela n’a aucun sens économique de mettre fin à des missions qui rapportent des données aussi précieuses.

David Crisp, ancien responsable des instruments OCO

Pour David Crisp, ancien responsable des instruments OCO, la motivation politique est transparente : “Cela n’a aucun sens économique de mettre fin à des missions qui rapportent des données aussi précieuses.” Plusieurs scientifiques interrogés estiment que cette suppression relève davantage d’une posture idéologique que d’une nécessité budgétaire, Donald Trump ayant toujours affiché son scepticisme vis-à-vis du changement climatique. L’option étudiée par la NASA pour OCO‑3 ? Faire financer sa maintenance par des universités ou des entreprises privées. Une idée qui inquiète les chercheurs, pour qui l’observation de la Terre ne doit pas dépendre des aléas commerciaux.

Le Congrès dénonce des coupes jugées “dévastatrices”

La controverse ne se limite pas au domaine scientifique : certains élus dénoncent une atteinte directe à la légalité. La représentante Zoe Lofgren parle d’une décision “catastrophique” qui “pourrait enfreindre la loi” en contournant les crédits déjà votés pour 2025. Le Sénat, de son côté, a déjà proposé un contre-budget maintenant les financements et rejetant des coupes jugées “dévastatrices”.

Éliminer des satellites d’observation terrestre serait catastrophique et nuirait gravement à notre capacité à anticiper les catastrophes climatiques. 

Zoe Lofgren, représentante au Congrès

Si les ordres présidentiels se concrétisent, OCO‑2 serait désorbité et détruit dans l’atmosphère. Au-delà de cette perte, ce serait aussi un aveu : les États-Unis, autrefois leaders de la science climatique spatiale, choisiraient sciemment d’abandonner une partie de leur regard sur la planète.

Au-delà de ces deux missions, c’est l’avenir même de la recherche climatique américaine qui se joue. Si la Maison-Blanche persiste, elle pourrait non seulement priver la communauté scientifique mondiale d’outils irremplaçables, mais aussi affaiblir durablement la position des États-Unis comme leader de l’observation terrestre.

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Quelques recherches néerlandaises qui viennent d'être publiées (en anglais)


Une analyse cartographique de la capacité théorique de stockage de CO2 dans l'aquifère de Rotliegend de l'offshore néerlandais

--> https://publications.tno.nl/publication/34644090/2OKy8q4r/TNO-2025-R10216.pdf

 

Capacité de stockage de CO2 dans les champs de gaz épuisés au large des Pays-Bas 

--> https://publications.tno.nl/publication/34644091/N1lkCowc/TNO-2025-R10114.pdf

 

 

La Commission européenne et le gouvernement néerlandais visent la neutralité climatique d’ici 2050. Pour le gaz à effet de serre CO₂, cela signifie réduire autant que possible les émissions et compenser celles qui subsisteraient en retirant le CO₂ de l’atmosphère. La capture du CO₂ issu de sources industrielles et son stockage permanent dans le sous-sol sont essentiels pour atteindre cet objectif. Les recherches de TNO montrent que les gisements de gaz épuisés situés sous la mer du Nord offrent une capacité de stockage suffisante pour plusieurs décennies.


Des gisements de gaz vides et des aquifères porteurs d’opportunités

En outre, les aquifères sous la mer du Nord présentent également un potentiel de stockage du CO₂. Un aquifère, aussi appelé formation aquifère, est une couche souterraine composée de roches ou de sédiments poreux, comme le sable ou le gravier. Un aquifère peut stocker et transmettre de l’eau (et parfois d’autres fluides ou gaz). Grâce à ces propriétés, un écoulement peut se produire à l’intérieur d’un aquifère.

Aux Pays-Bas, le CO₂ peut être stocké dans des gisements de gaz épuisés ou dans des aquifères sous la mer du Nord. Le Service géologique des Pays-Bas (qui fait partie du TNO) a mené une étude pour le ministère du Climat et de la Croissance verte (KGG) afin d’estimer la capacité de stockage disponible. L’étude a pris en compte les développements récents en matière de stockage du CO₂ et d’infrastructures de transport aux Pays-Bas.


Stockage du CO₂ dans des gisements de gaz épuisés et des aquifères

Plusieurs projets néerlandais, tels que Porthos et Aramis, sont en cours de développement pour stocker du CO₂ dans des gisements de gaz épuisés sous la mer du Nord. Les Pays-Bas comptent environ 200 gisements de gaz offshore. Selon les calculs de TNO, entre 40 et 130 de ces gisements pourraient être adaptés au stockage du CO₂, avec une capacité potentielle de stockage d’environ 1 260 à 1 750 millions de tonnes de CO₂. Le CO₂ peut également être stocké dans des aquifères.

Selon une estimation préliminaire de TNO, la roche Rotliegend, qui peut servir d’aquifère, pourrait potentiellement stocker entre 990 et 3 650 millions de tonnes de CO₂. Les aquifères Rotliegend sont principalement constitués de grès, ce qui leur confère la capacité de transmettre des fluides et des gaz, et donc de convenir au stockage. Pour exploiter cette capacité, l’aménagement de l’espace en mer du Nord est crucial. Si des zones sont attribuées à d’autres usages (par exemple, des parcs éoliens), la capacité totale de stockage diminuera.


Demande internationale de capacité de stockage

Les possibilités de stockage du CO₂ en Europe varient selon les pays. En Allemagne, en France ou en Belgique, le potentiel de stockage à grande échelle est limité par rapport aux Pays-Bas. La capture du CO₂ dans ces pays entraînera probablement une forte augmentation de la demande de stockage sous la partie néerlandaise de la mer du Nord. Dans ce cas, le stockage dans des aquifères pourrait offrir une solution en apportant une capacité supplémentaire pour répondre à cette demande.


Service géologique des Pays-Bas

L’étude de la capacité de stockage du CO₂ dans des gisements de gaz vides et des aquifères sous la mer du Nord a été réalisée par le Service géologique des Pays-Bas (TNO-GDN). Au sein du TNO, le GDN agit comme centre indépendant de connaissances et de recherche sur le sous-sol.

Le TNO-GDN collecte des données sur la composition des sols, la structure géologique du sous-sol, les eaux souterraines, la portance des sols et l’exploitation minière, entre autres. Il informe et conseille également les gouvernements, l’industrie et la société sur l’utilisation du sous-sol.

Enfin, il mène des recherches innovantes, par exemple sur l’énergie géothermique. De cette manière, le TNO-GDN contribue à apporter des solutions aux enjeux sociétaux tels que la transition énergétique, l’affaissement des sols et la rareté des matières premières.

 

aqmap1.jpg

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Il y a 2 heures, Titus K a dit :

Une analyse cartographique de la capacité théorique de stockage de CO2 dans l'aquifère de Rotliegend de l'offshore néerlandais

J'ai du mal à comprendre cette volonté de stockage ... 

... non seulement d'abord il faudrait savoir le séquestrer - ce qui n'est pas simple pour le CO2 atmosphérique par exemple - ... et ensuite industriellement c'est valorisable le CO2. https://librairie.ademe.fr/index.php?controller=attachment&id_attachment=5822&preview=1

HW1XCYu.png

 

Dans un second temps, le CO2 risque à terme de devenir le dernier de nos souci si la chimie de l'atmosphere continuer à évoluer - moins de NOx - vers une moindre réduction du méthane donc la capacité GES est bien supérieure.

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il y a une heure, g4lly a dit :

Dans un second temps, le CO2 risque à terme de devenir le dernier de nos souci si la chimie de l'atmosphere continuer à évoluer - moins de NOx - vers une moindre réduction du méthane donc la capacité GES est bien supérieure.

Mais le méthane quitte l'atmosphère au bout de 25 ans. Le carbone lui est là pour un paquet de temps.

Cela étant le stockage du CO2 relève effectivement du fantasme.

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il y a 54 minutes, Patrick a dit :

Mais le méthane quitte l'atmosphère au bout de 25 ans. Le carbone lui est là pour un paquet de temps.

Cela étant le stockage du CO2 relève effectivement du fantasme.

Non personne ne quitte l’atmosphère.

La chimie de l’atmosphère est particulièrement complexe et méconnue. En simplifié ici https://niwa.co.nz/sites/default/files/import/attachments/detergent.pdf

---

En gros par photolyse on assiste à une oxydation du CH4 via les radicaux OH - hydroxyle - qui eux meme sont produit par l'Ozone qui elle meme est produite entre autre par les NOx.

---

L'oxydation du méthane atmosphérique était lié à la forte présence de NOx qui produisait de l'Ozone qui produisait des hydroxyle qui oxydait le Méthane ...

En forte présence de NOx, le CH4 est oxydé plus facilement ... s'il y a moins de NOx c'est l'inverse.

Hors en dépolluant on a privé l'atmosphere de NOx ... donc modifié la chimie atmosphérique en déplaçant les équilibres.

Ainsi le Methane est oxydé beaucoup moins vite à mesure que la concentration NOx baisse. Donc son espérance de vie moyenne augmente, et donc sa concentration augmente rapidement.

Résultat la prochaine menace risque d'etre le méthane - ou l'hydrogene si jamais une filière importante se met en place - https://www.cea.fr/presse/Pages/actualites-communiques/environnement/pourquoi-augmentation-methane-atmospherique-en-2020.aspx

La durée de vie atmosphérique du méthane de 25 ans est donc une donnée ancienne et à considérer comme obsolete, il faut la réactualiser régulierement en fonction des évolutions de la chimie de la l'atmosphere - baisse des émission de NOx, nouvelles émissions de H2 etc. -

Meme punition pour le CO2 ... la durée de vie atmosphérique devrait naturellement évoluer, parce que les mécanisme qui le dégradent évoluent.

---

Le CO2 est peu dégradé dans l’atmosphère. Sa durée de vie dépend de tout un tas de paramètre de séquestration dans les océan - carbonatation - ou par les végétaux - photosynthèse - notament. Mais elle aussi évolue en fonction de l'évolution de la chimie des océans - qui s'acidifie à force de dissoudre du CO2 - et de l'évolution de la biomasse.

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