Wallaby Posté(e) le 30 octobre 2023 Share Posté(e) le 30 octobre 2023 https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231030-sénégal-à-dakar-l-avenue-macky-sall-baptisée-en-présence-du-président Une avenue du Plateau – le quartier central de Dakar – a été officiellement renommée avenue du président Macky Sall. L’avenue rebaptisée au nom du président Macky Sall portait, jusque-là, le nom de Louis Faidherbe, général et administrateur colonial au Sénégal au XIXe siècle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 novembre 2023 Share Posté(e) le 6 novembre 2023 (modifié) Et maintenant le bordel libyen : Libye : La Russie négocie l’installation d’une base navale à Tobrouk https://www.opex360.com/2023/11/06/libye-la-russie-negocie-linstallation-dune-base-navale-a-tobrouk/ Tout de suite, si ça pue un peu trop avec la Russie, ça va être plus compliqué pour faire des croisières. Modifié le 11 novembre 2023 par collectionneur Orthographe 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier Burkina Faso, Mali et Niger annonce ce dimanche 28 janvier qu'ils quittaient la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avec effet immédiat.... https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240128-burkina-mali-niger-se-retirent-de-la-cédéao Ils vont créer un bloc a trois ? 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier Il y a 2 heures, collectionneur a dit : Ils vont créer un bloc a trois ? Un bloc à 3 qui bouge va plus loin qu'un bloc à 12 qui reste immobile. ( proverbe malo-nigéro - burkinabais ). Voir même, un non bloc à 1 fait aussi bien sans bouger. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 20 minutes, ksimodo a dit : Un bloc à 3 qui bouge va plus loin qu'un bloc à 12 qui reste immobile. ( proverbe malo-nigéro - burkinabais ). Voir même, un non bloc à 1 fait aussi bien sans bouger. Trépigner sur place et faire les 100 pas en s'excitant tout seul ne fait pas avancer très loin... La plus grande réussite du "bloc à 3" c'est d'envoyer des armées de trolls sur les réseaux sociaux pour faire la propagande de leur nullité en s'imaginant être convaincants. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier En pays chaud, trépigner, ça ventile. La ferme à troll c'est la sélection naturelle et c'est pas la crème, les meilleurs restent brouteurs, ça rémunère mieux. Blague à part, je ne suis pas un spécialiste de la cédéao, mais quand dans un groupe de 12 il y a un tout seul ( le Nigeria ) qui pèse 60 % du PIB des 12 ( ou des 15 avant ) j'imagine que pour les autres....Si le Maroc rentre ça peut ré équilibrer un peu les choses, avec 2 "forts". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier Il y a 6 heures, collectionneur a dit : Burkina Faso, Mali et Niger annonce ce dimanche 28 janvier qu'ils quittaient la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avec effet immédiat.... https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240128-burkina-mali-niger-se-retirent-de-la-cédéao Ils vont créer un bloc a trois ? Attention de ne pas tomber dans le piège. Cet "effet immédiat" est juridiquement nul, je cite RFI : Il faut quand même rappeler que le Niger, le Burkina et le Mali sont toujours membres de la Cédéao parce que les textes sont clairs : il y a un délai de retrait. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 17 minutes, Wallaby a dit : Attention de ne pas tomber dans le piège. Cet "effet immédiat" est juridiquement nul, je cite RFI : Il faut quand même rappeler que le Niger, le Burkina et le Mali sont toujours membres de la Cédéao parce que les textes sont clairs : il y a un délai de retrait. Le contrat n'ayant pas de garant in fine ... tu peux bien en faire du papier chiotte c'est du pareil au même ... c'est les joies des accords internationaux. Donc le délai ne sera respecté que si les trois pays en question le veulent bien, autrement c'est immédiat et c'est comme ça ... ... c'est le sort de toute les mythologies auquel l'un ou l'autre n’adhère plus, elle disparait de fait pour celui qui l'a décidé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 1 minute, g4lly a dit : Le contrat n'ayant pas de garant in fine ... tu peux bien en faire du papier chiotte c'est du pareil au même ... c'est les joies des accords internationaux. Donc le délai ne sera respecté que si les trois pays en question le veulent bien, autrement c'est immédiat et c'est comme ça ... ... c'est le sort de toute les mythologies auquel l'un ou l'autre n’adhère plus, elle disparait de fait pour celui qui l'a décidé. Oui mais à ce moment là, ce n'est même pas la peine d'annoncer quoi que ce soit. Tu agis au mépris et en violation des obligations du traité de la CEDEAO. Les gens s'apercevront à ce moment là que tu en as fait un chiffon de papier. Pourquoi annoncer à l'avance ? Si ce n'est pour agiter une menace qui a toutes les chances de ne pas être mise à exécution, car tu sais très bien que tu t'exposes à des rétorsions (et à payer des dommages et intérêts, le jour où un juge sera en situation de juger l'affaire). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 8 minutes, Wallaby a dit : ... car tu sais très bien que tu t'exposes à des rétorsions (et à payer des dommages et intérêts, le jour où un juge sera en situation de juger l'affaire). Quel juge et un jugement exécuté par qui? Techniquement les trois pays - de plus, après la Mauritanie et la Guinée "suspendue" - accuse la CEDEAO de trahison ... ils opposeront leur propre jugement à l'autre jugement et puis après ? Accessoirement les trois membres en question sont déjà "suspendus" depuis des mois ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 3 minutes, g4lly a dit : Quel juge et un jugement exécuté par qui? Techniquement les trois pays - de plus, après la Mauritanie, le Mali et la Guinée - accuse la CEDEAO de trahison ... ils opposeront leur propre jugement à l'autre jugement et puis après ? La Cour Internationale de Justice de La Haye. Mais peut-être que les dirigeants des pays préféreront résoudre le litige à l'amiable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 19 minutes, Wallaby a dit : La Cour Internationale de Justice de La Haye. Mais peut-être que les dirigeants des pays préféreront résoudre le litige à l'amiable. En quoi la CIJ à autorité sur un différent de ce type ?!!!! Non seulement la plupart des état CEDEAO ne sont pas adhérent CIJ ... mais en plus il faudra une saisine volontaire des différentes parties pour que la cours juge ... https://treaties.un.org/pages/ViewDetails.aspx?src=IND&mtdsg_no=I-4&chapter=1&clang=_fr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 3 minutes, g4lly a dit : En quoi la CIJ à autorité sur un différent de ce type ?!!!! Dans le pire des cas, on peut imaginer une situation où de nouveaux dirigeants sont à la tête des pays et veulent se réconcilier avec la CEDEAO ou les pays qui s'estiment lésés par une sortie si cavalière. Dans ce cas les deux parties en conflit peuvent volontairement soumettre l'affaire à la CIJ. Une seule partie peut également demander un avis consultatif à la CIJ (comme Maurice à propos des Chagos). Il faudrait voir s'il n'y a pas inscrit noir sur blanc dans le traité de la CEDEAO si une juridiction est prévue en cas de litige et si c'est la CIJ, ou si les couples de pays n'ont pas quelque part un traité d'amitié bilatéral qui rend la CIJ compétente (cas du traité d'amitié USA-Nicaragua). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 1 minute, Wallaby a dit : Il faudrait voir s'il n'y a pas inscrit noir sur blanc dans le traité de la CEDEAO si une juridiction est prévue en cas de litige et si c'est la CIJ, ou si les couples de pays n'ont pas quelque part un traité d'amitié bilatéral qui rend la CIJ compétente (cas du traité d'amitié USA-Nicaragua). Tu réfutes le traité d'amitié et c'est mort ... c'est le principe des accord internationaux ... c'est une mythologie qui repose exclusivement sur la bonne volonté. Tu peux rêver autant que tu veux que ça se passe autrement ... mais ça ne devrait pas être le cas ... sauf à expliquer à un état souverain par essence qu'il ne l'est plus ... ce que reproche les partant à la CEDEAO d'ailleurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier Share Posté(e) le 28 janvier il y a 15 minutes, g4lly a dit : Tu réfutes le traité d'amitié et c'est mort ... c'est le principe des accord internationaux ... c'est une mythologie qui repose exclusivement sur la bonne volonté. Oui, mais peut-être que dans 5 ans, dans 10 ans, un dirigeant malien voudra repartir sur une base de bonne volonté. Et à ce moment là, il faudra régler les factures impayées s'il y en a. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier Il y a 4 heures, Wallaby a dit : Oui, mais peut-être que dans 5 ans, dans 10 ans, un dirigeant malien voudra repartir sur une base de bonne volonté. Et à ce moment là, il faudra régler les factures impayées s'il y en a. Les impayé de quoi? Des sanctions? Des embargos? J'ai un peu de mal à comprendre ce que devrait c'est pays à la CEDEAO ... d'autant que comme tu l'as noté ... le contentieux serait à double sens. Les pays en question accusent la CEDEAO de servir des intérêts étrangers ... D'autant que le bidule avait 15 membres et à déjà réussi à en foutre dehors 5 ... ça sent un peu le sapin quand même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier (modifié) 14 hours ago, g4lly said: Les impayé de quoi? Des sanctions? Des embargos? J'ai un peu de mal à comprendre ce que devrait c'est pays à la CEDEAO ... d'autant que comme tu l'as noté ... le contentieux serait à double sens. Les pays en question accusent la CEDEAO de servir des intérêts étrangers ... D'autant que le bidule avait 15 membres et à déjà réussi à en foutre dehors 5 ... ça sent un peu le sapin quand même. Comme d'habitude, ce qui peut être difficile dans ces "exit", c'est l'oseille / le flouze / ... Ici, il y a dans le scope CEDEAO la gestion du Franc CFA / Eco si je me souviens bien. J'ai la flemme de vérifier les liens entre CDEAO et BCEAO (institut d'émission) mais il va quand même y avoir des accords à trouver pour gérer une sortie propre et déterminer comment ces trois pays peuvent continuer à utiliser la monnaie commune (ou en sortir si l'aventure d'une monnaie africaine non adossée à des acteurs solvables les tente...). Il y aura aussi des problématiques de droits de douane. Ils pourront demander aux Anglais des conseils Modifié le 29 janvier par Rivelo 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février Le 29/01/2024 à 19:35, Rivelo a dit : Comme d'habitude, ce qui peut être difficile dans ces "exit", c'est l'oseille / le flouze / ... Ici, il y a dans le scope CEDEAO la gestion du Franc CFA / Eco si je me souviens bien. J'ai la flemme de vérifier les liens entre CDEAO et BCEAO (institut d'émission) mais il va quand même y avoir des accords à trouver pour gérer une sortie propre et déterminer comment ces trois pays peuvent continuer à utiliser la monnaie commune (ou en sortir si l'aventure d'une monnaie africaine non adossée à des acteurs solvables les tente...). Il y aura aussi des problématiques de droits de douane. Ils pourront demander aux Anglais des conseils En fait ils restent dans l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) c'est à dire dans le franc CFA. https://www.dw.com/fr/le-mali-le-niger-et-le-burkina-faso-restent-dans-luemoa/a-68138508 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GOUPIL Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février "Привет, товарищ президент Маки Салл!" ce qui veut dire en sénégalais "Bonjour Kamarade Macky Sall !" Faite moi signe quand l'Afrika Korps ex Wagnerien débarquera à Darkar pour conseiller la garde prétorienne du Président à vie Macky , dès qu'il aura demandé et chassé les colons Françzais devenus indésirables et le protéger des troubles qu'il aura lui-même créés Préparons le Dixmude pour une opération d'évacuation en bon ordre !! C'est le scénario envisageable à présent ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 11 février Share Posté(e) le 11 février (modifié) Les Sénégalais traversent une crise politique sans précédent depuis l’annonce du report du scrutin présidentiel par Macky Sall. La validation de cette décision par le Parlement, lors d’un vote dont ont été exclus les députés de l’opposition, a fait monter la colère et la "consternation". Décryptage de France 24 avec Alioune Tine, un expert qui dirige le think tank Afrikajom. https://www.france24.com/fr/afrique/20240206-sénégal-c-est-la-consternation-depuis-que-l-assemblée-a-entériné-le-report-de-la-présidentielle Le Sénégal a connu vendredi sa journée de manifestations la plus intense depuis le report de l’élection présidentielle par l’Assemblée nationale le 5 février. Au moins deux personnes ont perdu la vie, à Saint-Louis et à Dakar. Dans le quartier Cité des eaux, dans la capitale, les habitants fustigent des destructions excessives, bien que certains reconnaissent comprendre la colère des manifestants. https://www.france24.com/fr/afrique/20240210-au-sénégal-les-manifestants-ont-déversé-leur-colère-sur-tout-ce-qu-ils-ont-vu Modifié le 11 février par Paschi 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/12/le-niger-evoque-la-possible-creation-d-une-monnaie-commune-avec-le-burkina-et-le-mali-pour-sortir-de-la-colonisation_6216069_3212.html Le Niger évoque la possible création d’une monnaie commune avec le Burkina et le Mali pour sortir de la « colonisation » Le général nigérien Abdourahamane Tiani, chef de la junte militaire au pouvoir au Niger, a laissé entendre que les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel réfléchissait à la sortie du franc CFA, sans donner plus de précisions. Le chef de la junte militaire au pouvoir au Niger a évoqué, dimanche 11 février, la possible création d’une monnaie commune avec le Burkina Faso et le Mali. « La monnaie est une étape de sortie de cette colonisation », a déclaré le général nigérien Abdourahamane Tiani à la télévision nationale nigérienne, en référence au franc CFA. La Niger, le Mali et le Burkina Faso, trois anciennes colonies françaises aujourd’hui dirigées par des régimes militaires, regroupées au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), « ont des experts [monétaires] », a poursuivi le général. Et d’ajouter : « Au moment opportun, nous déciderons. » « La monnaie, c’est un signe de souveraineté », et les Etats de l’AES sont « engagés dans un processus de recouvrement de [leur] souveraineté totale », a-t-il ajouté, assurant : « Il n’est plus question que nos Etats soient la vache à lait de la France. » Le dirigeant nigérien n’a cependant pas donné de précisions sur la possible mise en circulation d’une future monnaie. Secousses régionales Celle-ci pourrait, au sein de l’AES, remplacer le franc CFA, aujourd’hui commun aux huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dont le Niger, le Burkina Faso et le Mali font partie. Les vives critiques formulées par ces trois pays sahéliens et leurs partisans à l’encontre du franc CFA pourraient également les conduire à quitter l’Uemoa. En novembre, les ministres de l’économie et des finances de l’AES avaient notamment recommandé la création d’un fonds de stabilisation et d’une banque d’investissement. Le général Tiani a tenu ces propos deux semaines après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao, 15 pays), qu’ils accusent d’être instrumentalisée par la France. La Cedeao s’est opposée aux coups d’Etat militaires dans les trois pays et avait notamment imposé de lourdes sanctions économiques au Mali, avant d’en appliquer au Niger. En août, elle est allée jusqu’à menacer d’intervenir militairement au Niger pour y rétablir l’ordre constitutionnel et libérer le président renversé Mohamed Bazoum, toujours sequestré. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février La prochaine étape sera un CAEM qui multipliera les richesses locales avec autant de facilité qu'un plan quinquennal modèle 1933. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février Il y a 8 heures, g4lly a dit : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/12/le-niger-evoque-la-possible-creation-d-une-monnaie-commune-avec-le-burkina-et-le-mali-pour-sortir-de-la-colonisation_6216069_3212.html Le Niger évoque la possible création d’une monnaie commune avec le Burkina et le Mali pour sortir de la « colonisation » Le général nigérien Abdourahamane Tiani, chef de la junte militaire au pouvoir au Niger, a laissé entendre que les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel réfléchissait à la sortie du franc CFA, sans donner plus de précisions. Le chef de la junte militaire au pouvoir au Niger a évoqué, dimanche 11 février, la possible création d’une monnaie commune avec le Burkina Faso et le Mali. « La monnaie est une étape de sortie de cette colonisation », a déclaré le général nigérien Abdourahamane Tiani à la télévision nationale nigérienne, en référence au franc CFA. La Niger, le Mali et le Burkina Faso, trois anciennes colonies françaises aujourd’hui dirigées par des régimes militaires, regroupées au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), « ont des experts [monétaires] », a poursuivi le général. Et d’ajouter : « Au moment opportun, nous déciderons. » « La monnaie, c’est un signe de souveraineté », et les Etats de l’AES sont « engagés dans un processus de recouvrement de [leur] souveraineté totale », a-t-il ajouté, assurant : « Il n’est plus question que nos Etats soient la vache à lait de la France. » Le dirigeant nigérien n’a cependant pas donné de précisions sur la possible mise en circulation d’une future monnaie. Secousses régionales Celle-ci pourrait, au sein de l’AES, remplacer le franc CFA, aujourd’hui commun aux huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dont le Niger, le Burkina Faso et le Mali font partie. Les vives critiques formulées par ces trois pays sahéliens et leurs partisans à l’encontre du franc CFA pourraient également les conduire à quitter l’Uemoa. En novembre, les ministres de l’économie et des finances de l’AES avaient notamment recommandé la création d’un fonds de stabilisation et d’une banque d’investissement. Le général Tiani a tenu ces propos deux semaines après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao, 15 pays), qu’ils accusent d’être instrumentalisée par la France. La Cedeao s’est opposée aux coups d’Etat militaires dans les trois pays et avait notamment imposé de lourdes sanctions économiques au Mali, avant d’en appliquer au Niger. En août, elle est allée jusqu’à menacer d’intervenir militairement au Niger pour y rétablir l’ordre constitutionnel et libérer le président renversé Mohamed Bazoum, toujours sequestré. ...Quelqu'un leur dit qu'ils peuvent quitter le CFA quand ils veulent? Ah mais non pardon c'est tellement plus pratique de pouvoir mettre tous leurs malheurs sur le dos du grand méchant loup, l'épouvantail, que dis-je, L'OGRE français... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février Il y a 18 heures, g4lly a dit : Le Niger évoque la possible création d’une monnaie commune avec le Burkina et le Mali pour sortir de la « colonisation » Si je comprends bien l'article, ils veulent juste sortir du Franc CFA commune à 8 pays et créer leur propre monnaie commune à trois. N'étant pas expert en matière de monnaie : Si je suis bien, nous ça ne nous touche pas plus que ça (et puis nous avons déjà abandonné notre belle Semeuse pour une monnaie moins parlante, et d'ailleurs pas mal de Français lambda ne sont même pas attaché au mot Franc) mais ça impactera les 5 autres pays restant dans le CFA. Y a t'il un vrai intérêt à sortir de cette monnaie plutôt que de la renommer ? Je suppose qu'ils peuvent l'adosser à ce qu'ils veulent, mais à moins que toutes les richesses et productions ne soient dans ces trois pays, n'étaient ils pas plus fort à 8 (le brainwashing de l'Euro a fait son effet sur moi ) ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Albatas Posté(e) le 13 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 février il y a 6 minutes, rendbo a dit : Si je comprends bien l'article, ils veulent juste sortir du Franc CFA commune à 8 pays et créer leur propre monnaie commune à trois. N'étant pas expert en matière de monnaie : Si je suis bien, nous ça ne nous touche pas plus que ça (et puis nous avons déjà abandonné notre belle Semeuse pour une monnaie moins parlante, et d'ailleurs pas mal de Fançais lambda ne sont même pas attaché au mot Franc) mais ça impactera les 5 autres pays restant dans le CFA. Y a t'il un vrai intérêt à sortir de cette monnaie plutot que de la renommer ? Je suppose qu'ils peuvent l'adosser à ce qu'ils veulent, mais à moins que toutes les richesses et productions ne soient dans ces trois pays, n'étaient ils pas plus fort à 8 (le brainwashing de l'Euro a fait son effet sur moi ) ? Une particularité du CFA est d'être adossé à l'euro, avec un taux de change fixe CFA/euro garanti par la France : Je cite wikipedia : "Le franc CFA est une monnaie dont la valeur, librement définie par les pays membres, est établie à parité fixe avec l'euro, parité fixe qui est par la suite garantie par le Trésor public français. Ce dernier est au préalable informé si les pays membres décident de réévaluer ou de dévaluer la monnaie." Donc si création d'une autre monnaie, elle sera à priori adossée à l’économie des pays qui l'utilise (sauf à trouver un autre garant). Gros risque d'inflation ou autres fluctuations non désirées si c'est les marchés seuls qui font le cours de la monnaie... (Mais avec "l'avantage" de pouvoir faire tourner la planche à billets au besoin ou en tout cas d'avoir sa propre politique monétaire) 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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