Akhilleus Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 11 heures, cilom a dit : HS ON/ Pour ma part j'y vois pas d’animosité juste un échange un peu animé et encore ^^ HS OFF/ Effectivement déjà on a un problème d'appréciation des frappes iraniennes. 1) Infrastructures énergétiques clés détruites ou endommagées. A part la raffinerie d'Haifa qui est hors service car la centrale électrique qui sert à son fonctionnement a été touchée, je n'ai pas connaissance d'autres infrastructures clés touchées. 8000 personnes privées d’électricité pendant 2 heures à Ashdod il y a 3 heures car un missile serait tombé près de la centrale mais vu la durée de la coupure on ne peut pas parler de dégâts majeurs... 2) d'infrastructures économiques et manufacturières clés pour le complexe militaire: Lesquelles? 3) franchissement du réseau ABM le plus dense au monde J'ai jamais cru au mythe de la défense impénétrable surtout que depuis octobre 2024 on sait que des missiles iraniens sont capables de franchir ce réseau. Le récit israélien a au moins le mérite d'être un poil plus cohérent vis à vis de la situation observée même si je ne crois pas au chiffre de 150 TEL détruits. La doctrine iranienne de ces forces balistiques est celle d'une riposte massive. Or pendant ces 12 jours de conflit les Iraniens ont été incapables de lancer des salves d'envergure. On peut l'expliquer par les frappes décapitantes sur les officiers supérieurs de ces forces aérospatiales et par la difficulté d'accéder à ses stocks de missiles. L'effondrement total des défenses aériennes iraniennes signifie qu'elle ne pouvait pas manœuvrer efficacement sous le feu israélien. Elle devait donc se reposer sur des missiles à la portée plus longue souvent à propulsion liquide pour échapper à la chasse israélienne. Y' més-interprétation sur la dite doctrine visiblement La doctrine iranienne se base sur des tirs massifs de MRBM quand le sancturaire national (et les lanceurs) ne sont pas menacés Par contre que ce soit pour les lanceurs de missiles sol sol ou sol air, les iraniens ont une doctrine appelée mosaique qui appelle à la dispersion des moyens dans l'espace et le temps de façon à pouvoir poursuivre la stratégie du faible au fort en continuité sur un temps long et pas voir la majorités de ses moyens détruits en quelques heures ou jours (spécifiquement pensée pour contrer la supériorité aérienne israélienne ou américaine) -une sorte de guerrilla high tech par milles piqures sur mille jour à partir de mille endroits plutot que mille piqures sur 1 jour, si tu me passes l'image) Et c'est exactement cela qu'ils ont appliqué 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 7 minutes, herciv a dit : Personnellement ce qui m'intéresse maintenant c'est de savoir où en est la capacité industriel Iranienne de production de missile Balistique. Faut bien admettre que le stock a piquer du nez. Le TOI estime qu'il reste à l'Iran de 1000 à 1500 missiles balistiques ( 1000 auraient été tirés ou détruits ) donc de quoi conduire une autre guerre. La production ( je passe sur les estimations fantaisistes de 500 à 1000 missiles par mois) était estimée à un peu moins de 100 missiles par mois ( j'ai vu passer le chiffre de 70 ) probablement dans des usines souterraines. Pas beaucoup d'informations sur ce que les israéliens ont touché dans ce domaine. En gros il faudra un an à un an et demi pour reconstituer leur stock d'avant guerre mais avec des missiles plus performants qualitativement ( une fois les réparations effectuées si il y en a besoin ). Dans ce domaine l'Iran est totalement autonome. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 1 minute, loki a dit : Le TOI estime qu'il reste à l'Iran de 1000 à 1500 missiles balistiques ( 1000 auraient été tirés ou détruits ) donc de quoi conduire une autre guerre. La production ( je passe sur les estimations fantaisistes de 500 à 1000 missiles par mois) était estimée à un peu moins de 100 missiles par mois ( j'ai vu passer le chiffre de 70 ) probablement dans des usines souterraines. Pas beaucoup d'informations sur ce que les israéliens ont touché dans ce domaine. En gros il faudra un an à un an et demi pour reconstituer leur stock d'avant guerre mais avec des missiles plus performants qualitativement ( une fois les réparations effectuées si il y en a besoin ). Dans ce domaine l'Iran est totalement autonome. C'est une estimation qui est toujours difficile Les chiffres sont souvent incohérents (j'ai vu passer de 1000 à 8000 missiles balistiques) et jamais détaillés (proportion MRBM/SRBM) Les chiffres qui se répètent les plus donnent une enveloppe de 3 à 4K de missiles balistiques dont au moins 50% de SRBM incapables d'atteindre Israel Si on se base la dessus il leur resterait dans les 500 à 1000 MRBM mais majoritairement de dernière génération (plus précis, plus difficiles à intercepter et avec des versatilité de charge plus vastes tout en étant à propulsion solide donc avec un délai de pré-alerte plus court et une mise en batterie facilité) 500 ca serait peut être juste pour un second round immédiat, 1000 on est sur la même gamme quantitative (mais meilleure qualitativement parlant) que ce qui a été balancé sur Israel au court du conflit (sachant que les IDF, de leur coté, ont aussi largement déplétés leurs ABM -pas de chiffres probants-) et que seule une partie d'entre eux peuvent être réapprovisionnés rapidement (les Patriots PAC2/3 encore que la prod US tire la langue avec ce qui a été fourni à l'Ukraine) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 33 minutes, rendbo a dit : De un nous ne connaissons pas les coulisses diplomatiques de Moscou et Pékin, de deux nous ne savons même pas si l'Iran les a appelé pour demander de l'aide (renseignement, moyens militaires, conseillers,... ce que tu veux). La triangulaire Téhéran - Moscou - Pékin est compliquée à comprendre. Comment analyser le peu d'empressement de Moscou et Pékin à aider publiquement Teheran? Est ce un signe d'isolement ou de faiblesse de l'Iran (débrouillez vous c'est votre guerre) ou au contraire une forme d'assurance (pas besoin d'aide je gère)? La guerre a trop peu durer pour donner une réponse bien nette. L'Iran repose sur une civilisation très ancienne et le pays est marqué d'une forte volonté d'indépendance. Le régime des mollahs est probablement le facteur limitant en matière d'accords sécuritaires internationaux, les milieux religieux voulant conserver la primauté du religieux sur les affaires sécuritaires et diplomatiques. Ce régime peut manifester son hostilité à l'Occident, mais paradoxalement limiter son basculement dans un axe anti-occident. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Autre question. Nevatim et Tel Hof ont reçu des bafs comme partout en Israël. Est-ce que Israël a protégé ses chasseurs en les évacuant. C'est une hypothèse qui avait été émise au début de cette guerre et qui avait notamment posé la question d'un évacuation sur Chypre. Le cas échéant quelle partie de Chypre a été utilisé. Le cas échéant encore je me demande si on ne va pas voir les négociation de la Turquie sur le F-35 se réouvrir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. loki Posté(e) le 26 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin (modifié) Le site neoconservateur ( et totalement pro israélien ) fait son propre bilan à partir des sources israéliennes : https://www.understandingwar.org/backgrounder/iran-update-special-report-june-24-2025-evening-edition certaines informations sont utiles mais à prendre avec prudence : 60 missiles sur 543 missiles auraient percé ( soit un taux de 89% d'interceptions) Par contre l'affirmation que les Iraniens n'ont touché des cibles militaires ou énergétiques qu'avec 5 missiles ( sur 60 ) est totalement fausse : la seule attaque sur la raffinerie de Haifa et la centrale thermique associée a obtenu plus de 4 coups au but : - un le premier soir qui a entraine une fermeture partielle du site - au moins un autre ( plusieurs impacts répertoriés en fait ) le lendemain qui a incendié le site. - 2 coups au but sur la centrale de Haifa la même nuit... Bref source à utiliser avec prudence. Modifié le 26 juin par loki Complément 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 58 minutes, loki a dit : Le TOI estime qu'il reste à l'Iran de 1000 à 1500 missiles balistiques ( 1000 auraient été tirés ou détruits ) donc de quoi conduire une autre guerre. La production ( je passe sur les estimations fantaisistes de 500 à 1000 missiles par mois) était estimée à un peu moins de 100 missiles par mois ( j'ai vu passer le chiffre de 70 ) probablement dans des usines souterraines. Pas beaucoup d'informations sur ce que les israéliens ont touché dans ce domaine. En gros il faudra un an à un an et demi pour reconstituer leur stock d'avant guerre mais avec des missiles plus performants qualitativement ( une fois les réparations effectuées si il y en a besoin ). Dans ce domaine l'Iran est totalement autonome. Le problème pour Israël et que même si on a pas de chiffre précis, il semble bien que leur stock d'antimissiles soit proche d'être vidé. Il en reste probablement mais dans les derniers jours de la guerre Israël commençait visiblement à rationner, et les livraisons depuis les États-Unis ne suffisaient pas à compenser Or les antimissiles c'est beaucoup plus difficile à produire et cher que les missiles balistiques. Et le stock d'antimissiles qu'avait Israël le 13 juin avait été produit sur un certain nombre d'années J'ai donc beaucoup de mal à imaginer que Israël puisse produire suffisamment pour compenser les productions iraniennes de missiles balistiques La guerre des 12 jours a montré qu'en matière balistique l'épée est très supérieure au bouclier. Sauf à ce que les forces intrinsèques des pays concernés soient très dissemblables, ce qui n'est pas le cas entre Israël et Iran, c'est l'épée qui l'emporte J'imagine très mal Israël être en mesure de recommencer une guerre comme celle-là contre l'Iran 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 40 minutes, herciv a dit : Autre question. Nevatim et Tel Hof ont reçu des bafs comme partout en Israël. Est-ce que Israël a protégé ses chasseurs en les évacuant. C'est une hypothèse qui avait été émise au début de cette guerre et qui avait notamment posé la question d'un évacuation sur Chypre. Le cas échéant quelle partie de Chypre a été utilisé. Le cas échéant encore je me demande si on ne va pas voir les négociation de la Turquie sur le F-35 se réouvrir. Je ne pense pas qu'il y ait eu d'évacuation vers Chypre. En tout cas aucune information en ce sens et je doute que ça ait pu rester secret. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin (modifié) il y a 6 minutes, loki a dit : Je ne pense pas qu'il y ait eu d'évacuation vers Chypre. En tout cas aucune information en ce sens et je doute que ça ait pu rester secret. C'est toute l'opération aérienne d'Israël qu'il va falloir décortiquer. D'où partait-ils ? Tirait-ils en restant en dehors de la frontière iranienne comme on a pu le lire ? Comment étaient-ils protégé au sol ? Quelle munitions ? AU début du conflit on a des images de F-35 qui reviennent avec leur bombe, est-ce que la chasse qu'il menait c'était sur cible d'opportunité ou cibles programmées ? Modifié le 26 juin par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 26 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin Les bases aériennes israéliennes sont des sites particulièrement délicates à mettre HS. Nombreux dispersals shelterisés taxiways protégés par des murs anti souffle... Il faut frapper juste. Les F-35 de Nevatim ont très bien pu de surcroît être desserrés sur Ramon, Ovda ou sur l'aéroport de Tel Aviv fermé durant la crise. S'il y a eu desserrement à Chypre ce sera sur la base Britannique d'Akrotiri 1 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Autre question concernant l'entrainement des pilotes. Est-ce que les pilotes ont été entrainés aux conditions de chasse très différentes entre un territoire comme celui de l'Iran avec beaucoup d'espace sans cibles d'opportunités et un territoire comme Gaza ou le moindre bâtiment est une cible ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 9 minutes, pascal a dit : Les bases aériennes israéliennes sont des sites particulièrement délicates à mettre HS. Nombreux dispersals shelterisés taxiways protégés par des murs anti souffle... Il faut frapper juste. Oui soit obtenir un coup au but direct sur un abri mais ça ne mettra pas hors de service une base aérienne et ça reste un coup de chance. Ou alors viser les structures ( hangars etc.. ) qui servent à la maintenance et au stockage des munitions pour obtenir un effet indirect. Je doute qu'une seule base ait été fermée, par contre des impacts ponctuels restent possibles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a une heure, Akilius G. a dit : L'Iran repose sur une civilisation très ancienne et le pays est marqué d'une forte volonté d'indépendance. Le régime des mollahs est probablement le facteur limitant en matière d'accords sécuritaires internationaux, les milieux religieux voulant conserver la primauté du religieux sur les affaires sécuritaires et diplomatiques. Ce régime peut manifester son hostilité à l'Occident, mais paradoxalement limiter son basculement dans un axe anti-occident. De ce que j'en ai vu, l'Islam chiite est bien plus "compatible" avec nos valeurs que l'islam sunnite tel que promu par les rigoristes sponsorisés par les pays de la péninsule arabique. Toutefois, il y a la spécificité Chiite à prendre en compte, histoire sociologie comme théologie, et qui n'est pas forcément pris en compte dans nos "analyses", ou en tout cas dans la compréhension : Pour le premier par exemple serait quelle confiance nous accorde t'il Pour le second ce pourrait être quel est la valeur du contrat dans la parole donnée (écrite et signée pour devenir contraignante ou lui donner de la force... si ça nous fait plaisir). Pour le troisième ce serait quels sont les moyens de préservation du Chiisme dans une ouma Sunnite et/ou face à un "Chrétien"/Occidental/Mondial ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin (modifié) il y a 36 minutes, pascal a dit : Les bases aériennes israéliennes sont des sites particulièrement délicates à mettre HS. Nombreux dispersals shelterisés taxiways protégés par des murs anti souffle... Il faut frapper juste. Les F-35 de Nevatim ont très bien pu de surcroît être desserrés sur Ramon, Ovda ou sur l'aéroport de Tel Aviv fermé durant la crise. S'il y a eu desserrement à Chypre ce sera sur la base Britannique d'Akrotiri Tout dépend de ce qu’on appelle mettre HS. Si on tape la Tour, les postes HT et les hangars, ça diminue la capacité de la base à remplir sa mission. taper la piste n’est pas particulièrement efficace de ce point de vue. Effectivement toutes les armées souhaiteraient taper les aéronefs ennemis mais déjà cibler les infrastructures principales permet dans un conflit qui dure de rendre inapte ou fortement dégrader la capacité d’une base à assurer la maintenance d’appareils nécessitant une grosse MCO Modifié le 26 juin par greg0ry Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin https://lareviewofbooks.org/article/politics-as-usual/ (25 juin 2025) Appeler à la paix après un acte d'agression revient à approuver l'agression. C'est dire qu'une partie a le droit d'agir et que l'autre doit l'accepter. C'est la logique de base de la suprématie. En lisant des déclarations comme celle de von der Leyen, je me demande si ces personnes se croient elles-mêmes, ou si elles disent ces choses pour que le reste d'entre nous ait l'impression de devenir fou. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 4 minutes, Wallaby a dit : Appeler à la paix après un acte d'agression revient à approuver l'agression. C'est dire qu'une partie a le droit d'agir et que l'autre doit l'accepter. C'est la logique de base de la suprématie. En lisant des déclarations comme celle de von der Leyen, je me demande si ces personnes se croient elles-mêmes, ou si elles disent ces choses pour que le reste d'entre nous ait l'impression de devenir fou. Si tu savais le nombre de politiciens et "d'influenceurs" que j'alignerai devant un mur afin que le monde tourne mieux et juste... le problème c'est qu'il faudrait que je m'y mette aussi je suppose (d'après certains "autres"). ...bah il suffit qu'ils passent avant moi car aux yeux des survivants, je reste un mesuré ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c-eleven Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin (modifié) 5 hours ago, loki said: - le programme nucléaire iranien est encore là malgré toutes les rotomontades de Netanyahu - le programme balistique aussi - le régime a survécu malgré tout ce que pouvaient annoncer les dirigeants israéliens. Sinon : aucune division de la population d'Israël sur Gaza, ils sont très majoritairement favorables à la déportation ou à l'extermination des gazaouis. Je ne savais pas que tu avais accès aux sites d'enrichissement d'uranium iranien pour en juger la destruction. Intéressant, tu nous racontera. Pareil pour les pas de tir et les usines de fabrication de missiles balistique d'ailleurs. Quote C'est à l'aune des objectifs stratégiques annoncés ( explicitement ou implicitement ) que s'evalue la réussite de la guerre déclenchée par le régime de Tel Aviv. Pour le moment j'en étais resté à: Le Hamas: détruit, chacun d'eux sorti de son trou a rat et éliminé. Le Hezbolah: détruit, décapité. Les milices pro-iraniennes en Syrie: éliminées, et le programme nucléaire iranien: détruit. Mais manifestement tu préfère croire les nouvelles de personnes qui ont un long historique de mythomanie jusqu'à l'absurde plutôt que les nouvelles issues d'un pays démocratique où la presse est libre. Quote Sinon : aucune division de la population d'Israël sur Gaza, ils sont très majoritairement favorables à la déportation ou à l'extermination des gazaouis. Si israel avait voulu exterminé les gazaouis: ça aurait été fait depuis longtemps (en utilisant, par exemple, la méthode des jordaniens qui ont exterminé 10000 palestinien lors du septembre noir en 1970) Il ne faut pas raconter n'importe quoi, surtout sur ces sujets. On va remettre l'église au milieu du village sur un certain nombre de point: 1) Un "génocide" (ou "extermination") à une définition très précise. C'est à la fois un but et un moyen. Le but: exterminer toute une population pour ce qu'il sont. Le moyen: les tuer tous, hommes, femmes, enfants, personnes âgées, bébés, femmes enceinte, etc. Ce qu'a fait le Hamas le 7/10 en a toutes les caractéristiques. Ce que fait Israël: non. Ce sont au mieux (ou au pire) des "crimes de guerre"; et un génocide n'est PAS un crime de guerre un peut plus horrible que d'habitude. 2) "génocide" == "crime contre l'humanité". Ce qui veut dire en d'autres terme que en tant qu'humains: on est tous attaqués. Et donc en guerre. Et donc ceux qui l'on perpétré sont nos ennemis. 3) si le Hamas n'est pas un état sur le papier, c'est un état de fait. Il gouverne, a une administration, une police, une armée, il lève l’impôt, gère l'éducation des enfants, etc. Une guerre entre deux états c'est toujours terrible. Lorsque les anglais ont bombardé Dresde en 1944, ils n'avaient pas de bombes pour cibler spécifiquement les nazi convaincus, et de très nombreux innocents sont, hélas, morts. Et je ne parle évidemment pas des allemand de Breslow ou de Prusse orientale. On a effectivement des indices de comportements équivalent du côté israélien, à bien évidemment, une bien moins grande échelle. Ce sont des crimes de guerre, oui. Mais c'est inévitable et quasiment synonyme avec le mot "guerre" malheureusement. Une guerre: c'est ça et il vaut mieux pas la commencer. Le Hamas l'a commencé, non seulement contre Israël mais contre NOUS l'humanité, toi, moi, tous les humains. Et le seule différence entre le Hamas et le Hezbollah et l'Iran est que le premier à commencé à mettre en oeuvre un génocide, alors que les second n'en ont pas eu le temps ni la possibilité. Ce n'est pas faute pour l'Iran de répéter depuis 30 ans qu'il faut "rayer Israël de la carte" ceci dit. Il faut se méfier avec ce qu'on dit. Pas raconter trop de conneries si possible mais pas que. Les amis de nos ennemis en tant qu'humains peuvent devenir nos ennemi aussi un jour, ça arrive (je ne vise personne en particulier bien évidemment). Modifié le 26 juin par c-eleven 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. rendbo Posté(e) le 26 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin il y a 15 minutes, c-eleven a dit : [...] [...] [...] Il ne faut pas raconter n'importe quoi, surtout sur ces sujets. On va remettre l'église au milieu du village sur un certain nombre de point: [...] 3 points, 3 fois à côté de la plaque (d'après mes critères mais c'est peut-être moi donc pkoi pas), mais avec en plus une mauvaise foi flagrante (vu que tu dénies le travail de la Justice quand elle ne te convient pas, les livres de droits quand ils ne te conviennent pas, le travail des experts quand il ne te convient pas, que...). Je ne sais pas quel émoticône conviendrait le mieux. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin (modifié) il y a 46 minutes, c-eleven a dit : On va remettre l'église au milieu du village sur un certain nombre de point: Un premier déjà : 400000 disparus palestiniens selon Harvard, la moitié d'enfants Modifié le 26 juin par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin (modifié) C'est fou comme un certain nombre de fantomes bannis en leur temps pour phrasé agressif, melon geant, grande gueule ou propension au flood et a l'autolustrage prennent quand meme le temps de revenir sur ce forum et ce meme pas finement du point du vue des pseudo Serieusement, get a life, guys Modifié le 26 juin par Akhilleus 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Cet article date d'aujourd'hui et exprime assez bien la posture actuelle des pays du golfe et comment ils pourraient profiter des nouvelles conditions amenées par l'IRAN avec sa guerre contre IsraËl : https://thearabweekly.com/arab-gulfs-emerging-posture-fractured-region La posture émergente du Golfe arabe dans une région fracturée Un Iran affaibli et un Isra-l étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mercredi 25/06/2025 Le Président émirien Sheikh Mohamed bin zayed Al Nahyan (R) salue l'émir qatarien cheikh Tamim bin Hamad Al Thani à son arrivée à Abou Dhabi, le 4 mai 2025. (Cour présidentielle des Émirats arabes unis) Après que le président américain Donald Trump a déclaré un cessez-le-feu entre l’Iran et l’État hébreu, une réponse régionale s’est distinguée, non pas une démonstration de force, mais une démonstration de discipline. Les États du Golfe arabe, qui ont longtemps perçu principalement par le prisme des richesses pétrolières ou des rivalités intrarégionales, ont plutôt démontré une forme plus convaincante d'art de l'État : maturité stratégique, agilité diplomatique et cohérence émergente de l'objectif. La frappe de missiles de l’Iran sur la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, l’une des plus grandes installations militaires américaines au Moyen-Orient, n’a pas créé autant la cohésion régionale que la révélant. En s'écartant de leur structure historique de fragmentation, les États du Golfe ont répondu avec une clarté et une unité rares. L’Arabie saoudite a condamné cet agression comme une « violation flagrante du droit international et des principes de bon voisinage », la qualifiant d’« inacceptable et injustifiable ». Les Émirats arabes unis ont dénoncé la grève dans les « termes les plus forts », tandis que Bahrein, le Koweit et Oman ont fait des déclarations de solidarité rapides. Le Secrétaire général du CCG a affirmé l’unité du Conseil et a plaidé en faveur d’une condamnation internationale. La récente démonstration de l’unité est d’autant plus remarquable que l’histoire récente du Golfe est turbulente. La crise diplomatique de 2017, lorsque l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahrein et l'Égypte ont rompu leurs liens avec le Qatar à la suite d'allégations de soutien au terrorisme et d'alignement avec l'Iran, a marqué l'une des ruptures les plus graves au sein du Conseil de coopération du Golfe. Ce différend a été officiellement réglé par la Déclaration Al-Ula de 2021, qui a apaisé les tensions et a rouvert les voies de coopération régionale. Bien que les divergences au sujet de la guerre au Yémen, les clivages idéologiques et la concurrence pour l'influence aient souvent compliqué l'action collective, la dernière escalade a conduit ces divisions à être temporairement mises de côté. La réponse des capitales du Golfe était non seulement résolue, mais aussi exceptionnellement coordonnée, ce qui témoigne d'une reconnaissance croissante du fait que la stabilité de la région dépend de plus en plus d'une diplomatie unifiée plutôt que fragmentée. Équilibre stratégique dans une région instable Pendant des décennies, l'Iran a été considéré dans les capitales du Golfe comme une menace idéologique et stratégique. Depuis 1979, la République islamique a projeté l'influence par l'intermédiaire de mandataires non étatiques en Iraq, en Syrie, au Liban et au Yémen, suscitant une profonde méfiance et des cycles de conflit répétés. Pourtant, ces dernières années ont apporté un réétalonnage et non une capitulation. Alors que le scepticisme à l’égard de Téhéran reste élevé, les dirigeants du Golfe considèrent de plus en plus l’effondrement du régime en Iran comme une perspective dangereuse. Les retombées, les flux de réfugiés, les retombées sectaires, les perturbations économiques se répercuteraient dans toute la région. Comme l’a reconnu le prince héritier Mohammed bin Salman en 2022, « l’Iran est un voisin pour toujours ». Ce n'était pas une embrasse, mais une reconnaissance sobre que la stabilité, et non la transformation, devait guider la politique. Ce pragmatisme a façonné un réalignement plus large. Les États du Golfe poursuivent désormais un réseau diversifié de partenariats : approfondir les liens économiques avec la Chine et engagement diplomatique avec la Russie, tout en préservant les accords de sécurité de longue date avec les États-Unis et l'Europe. La capacité de parler avec toutes les parties et d'être parlé par toutes les parties est devenue centrale pour la diplomatie du Golfe. Ces dernières années, Oman et les Émirats arabes unis sont devenus des interlocuteurs diplomatiques clefs. Mascate continue de maintenir des communications rétro-canal entre Téhéran et Washington, même après l'annulation des pourparlers nucléaires prévus au milieu des hostilités. Abou Dhabi a travaillé en parallèle, engageant l'Iran et la Russie dans les efforts de désescalade. Notamment, c’est le Qatar qui a aidé à négocier l’accord de l’Iran sur le cessez-le-feu avec l’État hébreu. Ces rôles ne sont pas fortunés. Elles reflètent une doctrine de plus en plus cohérente : maintenir la neutralité stratégique, cultiver la résilience économique et éviter l'enchevêtrement dans les conflits extérieurs. Cette doctrine s'applique autant à l'Iran qu'à l'Iran. Malgré la normalisation à travers les accords d’Abraham, les dirigeants du Golfe restent méfiants de la position régionale israélienne. Le sentiment populaire dans de nombreux pays du Golfe reste fortement critique à l'égard de la politique israélienne, en particulier à l'égard des Palestiniens. L'analyste des Émiriens, Mohammed Baharoon, a récemment mis en garde : « Il risque de se voir comme Thor, la diététique mythique dont le statut réel de dieu est lié à son marteau ». Son message était clair : dans une région recherchant l'interdépendance économique, la bravade militaire perd sa monnaie. « Les hommes armés, de l’État hébreu », a-t-il averti, « disposera d’un espace très limité dans une région qui recherche des partenariats économiques pour des alliances en matière de sécurité. » La neutralité en tant que posture stratégique La médiation est également devenue un outil de pertinence stratégique. La réponse d’Oman au conflit israélo-iranien, marquée par une diplomatie discrète et un engagement soutenu, souligne la capacité croissante du Golfe à agir comme un stabilisateur de crise. La coordination de Sultan Haitham bin Tariq avec le président turc Recep Tayyipip Erdogan et le chancelier allemand Friedrich Merz pour mettre fin à l'épreuve de cause iranienne a marqué le rôle continu de Muscat en tant qu'interlocuteur de confiance. Les Émirats arabes unis, à leur tour, ont adopté une ligne diplomatique plus audacieuse. Dans un message public adressé au président iranien Masoud Pezeshkian, le président Sheikh Mohammed bin zayed a exprimé « une solidarité avec la République islamique d’Iran et son peuple ». Ce geste n’était pas une approbation des actions de l’Iran, mais une mesure calculée pour désamorcer les mesures de rétorsion potentielles et renforcer le rejet par le Golfe de la guerre régionale en tant que voie viable vers l’avant. Cette posture a été cohérente dans les capitales du Golfe. Ce qui émerge n'est pas la passivité, c'est une doctrine de force neutre : éviter l'escalade militaire, désamorcer les crises si possible et cultiver les fondements à long terme de la puissance nationale, à savoir la diversification économique, l'importance diplomatique et la coopération régionale. Il y a aussi une préférence pour le confinement par rapport à l'effondrement. Un Iran affaibli et un Israël étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mais un changement de régime à grande échelle à Téhéran, en particulier un changement de régime qui mène à un gouvernement nationaliste ou aligné sur l'Occident, pourrait déstabiliser les équilibres existants, menacer la prééminence économique du Golfe et relancer les différends territoriaux dormants. Les dirigeants du Golfe sont parfaitement conscients de ces arbitrages. Leur stratégie actuelle reflète une couverture prudente : résister à la domination de n'importe quel acteur, soutenir les mécanismes de désescalade, et garder les canaux d'influence ouverts avec toutes les grandes puissances. Tracer un nouveau cours Le cessez-le-feu, bien que précaire, a offert aux États arabes un rare moment de clarté. Dans leur réponse, ils ont révélé un instinct collectif de retenue, un engagement en faveur de la stabilité et une nouvelle capacité de leadership régional. Il reste le défi d'institutionnaliser cette posture, d'intégrer l'unité, la diplomatie et la neutralité stratégique dans l'architecture à long terme de la politique étrangère du Golfe. Le Golfe ne sera peut-être pas en mesure de contrôler les ambitions de l'Iran ou d'Israël. Mais elle peut façonner son propre rôle dans l'ordre régional : non pas comme un théâtre pour les conflits extérieurs, mais comme un centre d'influence calme et d'art d'État résolu. Si elle est soutenue, cette posture pourrait marquer l'un des pivots stratégiques les plus importants de la politique du Moyen-Orient depuis l'ère post-coloniale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Un article de Arabnews maintenant. En gros ce qu'il faut retenir c'est passage du seuil nucléaire contre sortie des sanctions et intégration iranienne. Le CCG laisse çà dans la balance. Le CCG souhaite une intégration régional de l'IRAN dans leur ensemble mais sans les nukes. Les arabes qualifient de politique sadique la politique d'Israël en Palestine. En gros Israël est très largement isolé maintenant dans la région alors que l'Iran est invitée à négocier. Les enjeux du maintien du cessez-le-feu Iran-Israël https://www.arabnews.fr/node/503062/dr-abdel-aziz-aluwaisheg La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays Les ministres des affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe se sont réunis à Doha mardi pour exprimer leur solidarité avec le Qatar, au lendemain de son attaque par l'Iran. Bien que l'attaque au missile n'ait pas fait de victimes et n'ait pas causé de dégâts matériels importants, elle est sans précédent. Il s'agissait de la première attaque militaire de l'Iran contre le Qatar et probablement de la première attaque contre le Qatar de mémoire récente. La réunion des ministres des affaires étrangères était la deuxième réunion d'urgence en autant de semaines. Selon les règles du CCG, le conseil ministériel, nom officiel des réunions des ministres des affaires étrangères, se réunit quatre fois par an en sessions régulières, mais il peut se réunir à tout moment en sessions d'urgence. La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran. Lors de cette réunion, les ministres du CCG ont exprimé leur soutien à l'Iran et ont fermement condamné les attaques israéliennes - et le Qatar a été l'un des partisans les plus enthousiastes. Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays. Le Qatar a souvent servi de médiateur entre l'Iran et les États-Unis et, à ce titre, l'attaque de missiles menée par l'Iran lundi a été surprenante. Les ministres des affaires étrangères ont condamné sans équivoque l'action de Téhéran et rejeté ses justifications. En vertu du traité de défense mutuelle de 2000, les États du CCG se sont engagés à apporter un soutien maximal à tout membre faisant l'objet d'une agression extérieure. Cet engagement a été renouvelé mardi, le Conseil ayant souligné que la sécurité des pays du CCG est "indivisible" et qu'une attaque contre un État est une attaque contre tous les États du CCG. Ils ont également salué la capacité du Qatar à déjouer l'attaque et à éliminer la quasi-totalité des missiles lancés par l'Iran contre lui. Les ministres du CCG ont félicité M. Trump pour avoir mis fin à la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Abdel Aziz Aluwaisheg Le président américain Donald Trump a été félicité par les ministres du CCG pour avoir obtenu l'arrêt de la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Le revirement soudain dans l'approche américaine du conflit a été aussi décisif que surprenant. M. Trump a publiquement réprimandé le Premier ministre israélien après que M. Netanyahou a violé le cessez-le-feu, comme il l'a fait à d'autres occasions. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis, qui ont été accueillies et facilitées par Oman et qui ont été interrompues par l'attaque israélienne contre l'Iran le 13 juin. Le fait que les États-Unis aient réussi à arrêter cette guerre témoigne de l'influence considérable qu'ils exercent dans cette région et des compétences diplomatiques de M. Trump et de son équipe, en particulier de l'émissaire pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Le président est rarement félicité pour sa diplomatie subtile, mais sa gestion musclée de ce conflit a été efficace. Les négociations nucléaires, lorsqu'elles reprendront, pourront s'appuyer sur cet élan et sur le nouvel esprit de décision des États-Unis. Elles seront également facilitées par les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) du 12 juin concernant les violations par l'Iran de ses engagements envers l'Agence et le régime de non-prolifération. La décision de l'AIEA de déclarer l'Iran en situation de non-conformité, la première en vingt ans, ancrera les pourparlers sur des faits vérifiés par une agence indépendante des Nations unies, et non sur les accusations d'un adversaire, comme Téhéran l'a fait par le passé. Les pourparlers ont désormais de meilleures chances de succès, les États-Unis ayant probablement réaffirmé qu'une action militaire ne peut mettre fin aux ambitions nucléaires de l'Iran. Il s'agit d'une opportunité qu'il ne faut pas négliger, car les alternatives sont toutes sombres. La trêve informelle reste fragile et le deviendrait encore plus si la diplomatie nucléaire ne progressait pas. Un retour à la guerre déclenchée par Israël serait inutile pour mettre fin au programme nucléaire iranien et détruirait la voie régionale vers la diplomatie, dans laquelle le CCG s'est engagé avec l'Iran ces dernières années. De même, si l'Iran décide de devenir nucléaire (militairement), d'autres États de la région pourraient faire de même, lançant une course aux armements nucléaires qui pourrait menacer la paix et la sécurité régionales et internationales. Cela pourrait également isoler davantage l'Iran, à l'instar de la Corée du Nord, et appauvrir sa population, car les fonds destinés au développement seraient détournés au profit des dépenses militaires. Les sanctions seraient maintenues, ce qui rendrait difficile la réintégration de l'Iran dans l'économie internationale. Tout aussi important, les propositions d'intégration régionale entre l'Iran et les États du CCG devraient probablement être mises de côté. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis. Abdel Aziz Aluwaisheg S'appuyant sur le succès de Trump dans l'organisation du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, les ministres du CCG l'ont appelé à user de son influence pour mettre fin à la guerre contre Gaza. Les États-Unis ne devraient pas soutenir les politiques sadiques d'Israël en matière de siège, de famine et d'exécutions massives de Gazaouis sans défense qui cherchent les miettes de nourriture que leur font miroiter les agents israéliens, avant d'être fauchés chaque jour dans leurs rangs. Cette extermination délibérée de femmes et d'enfants innocents sera à jamais une tache sur Israël et sur ceux qui le soutiennent ou ne parviennent pas à l'arrêter. L'enjeu d'un cessez-le-feu durable ne pourrait être plus important. Les ministres du CCG ont souligné la perturbation possible des chaînes d'approvisionnement si le conflit devait se poursuivre et ont insisté sur la nécessité de protéger les voies de passage et les voies navigables et de sécuriser les approvisionnements en énergie de la région, qui possède environ la moitié des réserves mondiales de pétrole et un quart des réserves de gaz. Un succès dans le domaine nucléaire permettrait également d'accélérer d'autres efforts diplomatiques, notamment en ce qui concerne Gaza et le conflit israélo-palestinien dans son ensemble. Les négociations bilatérales et collectives entre le CCG et l'Iran pourraient également progresser plus rapidement, ce qui rapprocherait la région de la paix, de la stabilité et d'une prospérité partagée. En tant qu'amis proches des États-Unis, les ministres du CCG ont félicité le président Trump pour l'accord de cessez-le-feu et espéré d'autres succès. Il se rapprochera sans aucun doute de son objectif d'obtenir le prix Nobel de la paix si lui et son équipe continuent sur cette voie de la médiation réussie des conflits régionaux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Stark_Contrast Posté(e) le 26 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin (modifié) 18 hours ago, Alexis said: I understand that when@Stark_Contrast Speak, is it the empire that speaks ? Okay, so here's a picture of Stark - I hacked his camera Hide contents More seriously, I sometimes feel quite proud, but I don't think that when I speak, it's France that speaks. Pour être honnête, cette photo a été prise avant que je ne perde du poids. Il n'y a pas d'inquiétude à avoir. De toute façon, il s'agit d'une astuce. leçon 1 du forum : toute opinion géopolitique sera immédiatement modifiée si l'occasion se présente d'appeler l'Amérique un empire. c'est une victoire facile. comme un chat avec une ficelle, ils doivent donner la chasse. c'est un pur instinct. Le seul gros problème que j'ai rencontré est l'idée idiote selon laquelle les voisins de l'Iran seraient heureux que ce pays se dote d'une bombe nucléaire pour se protéger d'Israël. L'Iran et l'Arabie Saoudite se détestent et j'ai été surpris que cela ne soit pas bien connu, tout comme les déclarations de MBS sur le développement de sa propre bombe nucléaire si l'Iran en acquiert une. Alors, qui s'en soucie, Stark ? Quelqu'un s'est trompé sur internet, et alors ? Cette fausse notion a été utilisée pour essayer d'expliquer comment certains pays gagnaient des amis et de l'influence alors que c'était le contraire qui était vrai. et bien sûr la fausse notion supplémentaire selon laquelle seul Israël a un problème avec le fait que l'Iran ait une bombe atomique et qu'il doit juste s'en remettre. Je vous assure que de nombreux pays ont des problèmes avec l'acquisition d'une arme nucléaire par l'Iran, qu'ils jurent ne pas développer, et pourtant tout le monde ne fait même pas semblant de les croire et c'est devenu un « secret de polichinelle » En ce qui concerne l'empire américain, la situation est fondamentalement impossible. Les États-Unis sont damnés s'ils le font, damnés s'ils ne le font pas. L'Amérique est considérée comme un empire, mais le monde entier panique lorsque quelqu'un comme Trump promet de réduire l'empire ou de l'éloigner de ses frontières lointaines. Le général Schwartzkopf avait mis en garde contre le fait d'être « coincé en Irak comme un dinosaure dans une fosse », mais c'est essentiellement ce qui s'est passé. Plus précisément, la plupart des gens veulent que les États-Unis soient présents. Voici un article datant de 2018 : https://www.newarab.com/news/qatar-plans-massive-expansion-us-military-base ce n'est qu'un exemple. Loin de la perspective de créer une sorte de soulèvement populiste contre Israël si l'Iran obtient une bombe atomique, le résultat probable serait qu'une grande partie du Moyen-Orient s'unisse contre l'Iran, soit par une action directe, soit par une sorte de guerre froide et une accumulation d'armes. Enfin, et c'est un sujet d'actualité même s'il a un peu l'accent américain, le président Obama a voulu faire entrer l'Iran dans l'Union . Le président Obama voulait faire entrer l'Iran dans le giron occidental. C'est en quelque sorte le résultat d'une fusion entre la politique intérieure et la politique extérieure. Obama voulait ouvrir l'Iran aux marchés occidentaux par le biais de la diplomatie et faire de l'Iran un pays à part entière aux yeux des Américains et de leur politique. Pour l'Iran, il s'agissait d'une grande promotion. Pour Israël, il s'agissait d'une rétrogradation importante. Le fait que Trump bombarde l'Iran pour soutenir Israël marque d'une manière ou d'une autre la fin officielle de l'initiative du président Obama en matière de politique étrangère. Il ouvre également un « nouveau front » que même les néoconservateurs les plus ardents n'ont jamais pu atteindre auparavant. L'Iran a toujours été l'enjeu. Les États-Unis ont franchi un seuil très important avec l'Iran et, d'une certaine manière, les résultats des frappes des B-2 n'ont pas d'importance, ce qui compte c'est que la porte a été ouverte à l'utilisation de la force contre l'Iran. Modifié le 26 juin par Stark_Contrast 2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin 7 minutes ago, Stark_Contrast said: Enfin, et c'est un sujet d'actualité même s'il a un peu l'accent américain, le président Obama a voulu faire entrer l'Iran dans l'Union européenne. hein? wtf? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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