loki Posté(e) le 30 juillet Share Posté(e) le 30 juillet il y a 22 minutes, pascal a dit : Comment doit-on comprendre cette affirmation péremptoire ? Pour ma part je pense qu'il veut dire que nous ( Trump ) anentiront les sites comme la première fois avec nos formidables et très grosses bombes perforantes ( sans arrières pensées bien sur). Mais de toute façon les négociations entre USA et Iran sont rompues depuis le 13 juin et pas prés de reprendre selon les iraniens et les américains. Mais comme le programme est détruit et repoussé en décennies selon Trump et Netyanahu , il n'y a rien à négocier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 30 juillet Share Posté(e) le 30 juillet (modifié) La rhétorique guerrière de Trump me semble également avoir pour objectif de répondre a celle des Iraniens. Je ne la prendrai pas trop au sérieux, pas plus que celle des dirigeants Iraniens ne me semble représentative de leurs actes concrets. Il n' en demeure pas moins que Trump me semble jouer la carte du chaos mesuré dans la région pour des objectifs que je perçois mal, notamment dans leur hiérarchisation. La preuve de cette stratégie me semble être la nomination de l' ambassadeur huckabee. Autrement dit, cela me semble très possible que ça répète dans la région. Modifié le 30 juillet par Akilius G. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 3 août Share Posté(e) le 3 août (modifié) Informations à prendre avec des précautions : https://www.defensemirror.com/news/39946/Iran_Receives_Russian_S_400__Chinese_HQ_Air_Defense_Systems https://www.savunmasanayist.com/iran-rus-s-400-sistemini-ilk-kez-sahada-test-etti/ Modifié le 3 août par loki Complément Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août Quatre zéro supprimés pour le rial iranien en chute libre ? https://www.20minutes.fr/monde/4166462-20250803-iran-envisage-effacer-zeros-monnaie-nationale Selon le projet de loi, un nouveau rial vaudrait 10.000 rials actuels et serait subdivisé en 100 gherans, une unité comparable au centime, selon Icana. La proposition a été présentée pour la première fois en 2019, avant d’être abandonnée. Elle doit être soumise au vote du Parlement et obtenir l’approbation du Conseil des gardiens, organe chargé de l’examen des lois.... .... Ce dimanche, par exemple, un dollar s’échangeait au marché noir à 925.000 rials, contre 913.500 la veille, selon le quotidien économique Donya-e Eqtesad.... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. loki Posté(e) le 4 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 août L'Iran crée un conseil de défense : https://www.tehrantimes.com/news/516401/Iran-establishes-new-defense-council-to-centralize-military-strategy https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/iran-téhéran-crée-un-conseil-de-défense-pour-renforcer-ses-capacités-militaires/ar-AA1JR3cD?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=e88e4be457504c58bb50ea0e6bb190c4&ei=16 Après sa récente guerre avec Israël, l’Iran ne compte pas baisser les armes. Téhéran a en effet annoncé dimanche la création d’un conseil de défense visant à renforcer ses capacités militaires. « Le Conseil suprême de sécurité nationale a approuvé la création du Conseil de défense nationale », a indiqué la télévision d’Etat. Cette annonce intervient après la guerre de 12 jours déclenchée en juin par Israël avec le soutien des Etats-Unis. La nouvelle organisation sera présidée par le président de la République islamique et se compose notamment de commandants des forces armées, et des ministères concernés, a ajouté la télévision. Le Conseil de défense « examine les plans de défense » et « renforce les capacités des forces armées de manière centralisée », a expliqué le média d’Etat. Le point le plus important tient au fait que cet organisme sera présidé par le Président de la République et non par le Guide Suprême (qui est très âgé et pas en bonne santé) 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août Il y a 6 heures, loki a dit : L'Iran crée un conseil de défense : https://www.tehrantimes.com/news/516401/Iran-establishes-new-defense-council-to-centralize-military-strategy https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/iran-téhéran-crée-un-conseil-de-défense-pour-renforcer-ses-capacités-militaires/ar-AA1JR3cD?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=e88e4be457504c58bb50ea0e6bb190c4&ei=16 Après sa récente guerre avec Israël, l’Iran ne compte pas baisser les armes. Téhéran a en effet annoncé dimanche la création d’un conseil de défense visant à renforcer ses capacités militaires. « Le Conseil suprême de sécurité nationale a approuvé la création du Conseil de défense nationale », a indiqué la télévision d’Etat. Cette annonce intervient après la guerre de 12 jours déclenchée en juin par Israël avec le soutien des Etats-Unis. La nouvelle organisation sera présidée par le président de la République islamique et se compose notamment de commandants des forces armées, et des ministères concernés, a ajouté la télévision. Le Conseil de défense « examine les plans de défense » et « renforce les capacités des forces armées de manière centralisée », a expliqué le média d’Etat. Le point le plus important tient au fait que cet organisme sera présidé par le Président de la République et non par le Guide Suprême (qui est très âgé et pas en bonne santé) Intéressant, cette nouvelle instance le semble avoir pour conséquence de diluer / limiter le poids des gardiens de la révolution dans les processus décisionnels avec un double aspect : - gagner en cohérence sur un plan militaire - faciliter les alliances avec d'autres pays, et sur ce point, les gardiens de la révolution sont un obstacle à un élargissement de certaines alliances 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/aug/03/us-israel-iran-attacks-50-days-on-nuclear-weapons Cinquante jours plus tard, les bombardements et les frappes de missiles illégaux menés par le président américain Donald Trump et le dirigeant israélien Benjamin Netanyahu n'ont abouti à aucun résultat positif, malgré leurs vantardises quant à un succès qui changerait le monde. Les installations nucléaires iraniennes n'ont pas été détruites, contrairement à ce qu'affirmait Trump. Téhéran n'a pas renoncé à l'enrichissement d'uranium. Le régime n'est pas tombé, malgré l'appel à la révolte lancé par Netanyahu. Au contraire, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, est plus provocateur que jamais. Il a depuis lancé une nouvelle vague de répression contre ses opposants, d'où les exécutions. Dénonçant la pendaison, le week-end dernier, des prisonniers politiques Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, Amnesty International a établi un lien entre leur sort et les attaques américano-israéliennes. Ces attaques ont enfreint la Charte des Nations unies et le droit international, comme l'a souligné le groupe des BRICS. Elles ont conduit Téhéran à suspendre les inspections nucléaires de l'ONU. Elles ont exacerbé les divisions entre les États-Unis et l'Europe. Et, ironiquement, elles ont accru la probabilité que l'Iran fabrique une bombe à des fins d'autodéfense. L'Iran insiste sur le fait qu'il ne possède pas et ne souhaite pas posséder d'armes nucléaires. Malgré toutes les capacités de renseignement dont se vante Israël, ni Netanyahu ni personne d'autre n'a pu prouver le contraire de manière définitive. La décision d'attaquer était basée sur une simple supposition, motivée par la peur et la haine. Elle a causé de graves dommages matériels, mais n'a pas changé les mentalités. L'Iran est catégorique : il continuera à enrichir de l'uranium à des fins civiles. Le bombardement a été un échec. La menace colérique de Trump de frapper à nouveau confirme cet échec. Toutes les parties impliquées dans ce conflit devraient étudier l'œuvre du philosophe français des Lumières Charles de Secondat, baron de Montesquieu, ennemi de la tyrannie sous toutes ses formes. Dans son best-seller Les Lettres persanes, publié en 1721, il lance un avertissement impressionnant et prémonitoire sur ce qui était alors des armes de destruction massive imaginaires. « Vous dites que vous craignez la découverte d'une méthode de destruction plus cruelle que celles qui sont utilisées actuellement », écrit son voyageur persan fictif Usbek à un ami. « Si une telle invention fatidique venait à être découverte, elle serait rapidement interdite par le droit international. À l'unanimité, tous les pays s'accorderaient pour enterrer cette découverte. » Si les États-Unis et Israël souhaitent sincèrement empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, ils doivent montrer l'exemple et réduire, voire éliminer, leurs propres arsenaux nucléaires. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août (modifié) https://www.hindustantimes.com/videos/us-israel-lost-despite-pinpoint-strikes-on-iran-nuclear-facilities-tom-cooper-explains-fordow-101751212521218.html La traduction en français est moyenne ( j'ai préféré la version en anglais ) mais elle a le mérite d'exister Modifié le 8 août par loki Complément 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 10 août Share Posté(e) le 10 août IRAN VS ISRAEL: FULL ANALYSIS 1ière partie : 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 10 août Share Posté(e) le 10 août 2ième partie : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 août Share Posté(e) le 10 août https://unherd.com/2025/06/fiona-hill-the-world-is-going-nuclear/ (28 juin 2025) Si l'Iran se dote de l'arme nucléaire, l'Arabie saoudite suivra. Et [Fiona] Hill estime que la prolifération ira bien au-delà du Moyen-Orient. « Les Turcs, qui se considèrent comme une puissance régionale avec des aspirations mondiales, aimeraient certainement disposer d'une arme nucléaire ; la Corée du Sud a dû être dissuadée d'en développer une pour la raison évidente de ce que la Corée du Nord pourrait faire ; le Japon, pays qui a effectivement subi l'utilisation d'armes nucléaires pendant la Seconde Guerre mondiale, s'est souvent inquiété de sa propre sécurité et de la fiabilité du parapluie nucléaire américain. Et bien sûr, en Europe, il y a eu beaucoup de discussions sur la mise en place d'un parapluie nucléaire européen si les États-Unis ne sont plus un allié fiable. » Selon elle, l'annonce faite cette semaine par Keir Starmer concernant une flotte d'avions britanniques à capacité nucléaire doit être considérée dans ce contexte. « Nous vivons dans un monde nouveau. Ce ne sont plus les États-Unis et l'Union soviétique qui dominent le débat sur le nucléaire. » Si l'on extrapole, pourrions-nous nous retrouver, dans 20 ans, dans un monde comptant 20 puissances nucléaires ? La réponse de Mme Hill est troublante. « C'est très probable à l'heure actuelle », répond-elle. « Nous assistons à l'effondrement de l'ordre mondial établi par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Pendant 80 ans, les États-Unis ont joué un rôle très important... Trump dit en substance : désolé, ce système ne nous convient plus, nous ne voulons plus en faire partie. Et cela amène les autres à se demander : comment établir d'autres ordres qui nous soient bénéfiques ? » Pendant ce temps, la Chine est en passe de devenir une superpuissance nucléaire au même niveau que la Russie. Si ces deux pays décidaient d'agir de concert, cela serait « très inquiétant », selon Mme Hill. C'est un euphémisme. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août (modifié) A signaler que les auteurs ne prennent pas en compte que le système sol-air iranien est divisé en deux forces distinctes La vidéo est traduite en Français mais pas toujours en bon français Modifié le 12 août par loki complément Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août https://en.wikipedia.org/wiki/Khordad_15_(air_defense_system) L'analyse porte ici plutôt sur le système Khordad 15 que sur son emploi durant la guerre des 12 jours Le système en lui même est assez récent (produit à partir de 2019) et représente un système à portée intermédiaire entre les systèmes à longue portée (Bavar 373) et à moyenne portée (Raad) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août Une limite de l'analyse tient dans l'absence (partielle) de prise en compte des missiles envoyés sur les cibles militaires israéliennes (environ 316 missiles) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août (modifié) oups Modifié le 12 août par fraisedesbois erreur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août (modifié) Le 10/08/2025 à 06:44, Arland a dit : Les iraniens vont être contents d'avoir d'autres "intérêts" américains sur leur frontière nord ce coup-ci, pour les 99 prochaines années. https://www.theguardian.com/world/2025/aug/09/azerbaijan-and-armenia-sign-peace-deal-at-white-house-that-creates-a-trump-route-in-region Prix Nobel de la paix? Un papier d'amwaj.media (11.08.25) sur la TRIPP (« Route Trump pour la paix et la prospérité internationales »), anciennement connu sous le nom de Corridor de Syunik//Zangezur: L'Iran met en garde contre la « route Trump » à sa porte, mais peut-il y résister ? Un accord de paix initial négocié par les États-Unis entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan a sonné l'alarme chez son voisin iranien, principalement parce qu'il implique un corridor de transit supervisé par les États-Unis le long de la frontière arméno-iranienne. Son influence dans le Caucase du Sud étant sérieusement menacée, l'Iran met désormais en garde contre ce corridor et espère que la Russie s'y opposera également. Cependant, à Téhéran, personne ne croit que Moscou défiera le président américain Donald Trump. Le président Trump a annoncé la négociation de l'accord entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan le 8 août, les deux parties s'engageant à cesser les hostilités, à reconnaître officiellement leur souveraineté territoriale respective et à entretenir des relations diplomatiques et économiques ouvertes. Un élément clé de l'accord est la création d'un corridor de transit, baptisé « Route Trump pour la paix et la prospérité internationales » (TRIPP), reliant l'Azerbaïdjan continental à son enclave du Nakhitchevan via la province arménienne de Syunik. Cet accord accorde aux États-Unis des droits de développement exclusifs pour 99 ans. Le tracé proposé était auparavant appelé « Corridor de Zangazur », et de nombreux Arméniens le surnomment « Route de Meghri » ou « Route de Syunik »... -> Citation ->... Le 9 août, le ministère iranien des Affaires étrangères a salué l'accord, mais a mis en garde contre la présence américaine le long de sa frontière avec l'Arménie. Dans un communiqué, le ministère a indiqué que Téhéran « surveillait l'évolution de la situation » dans la région et était en contact avec Bakou et Erevan, ajoutant : « Il ne fait aucun doute que la paix et la stabilité dans la région du Caucase servent les intérêts de tous les pays de la région.» Le ministère a également mis en garde contre « les conséquences négatives de toute forme d'intervention étrangère, en particulier à proximité des frontières communes », faisant apparemment référence au TRIPP, qui, selon lui, pourrait compromettre la sécurité et la stabilité régionales. L'ancien vice-ministre des Affaires étrangères Ali Baqeri-Kani (2021-2024), membre du #Conseil stratégique des relations étrangères (CSRE), a insisté le 9 août sur le fait que l'Iran « n'ignorera pas facilement » la voie de transit. Le CSRE conseille notamment le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, sur les questions de politique étrangère. Lors d'une interview télévisée en direct, Baqeri-Kani a exprimé des doutes quant à la concrétisation de cette voie de transit. Il a néanmoins averti qu'elle aurait des « effets directs et indirects » sur d'autres pays, dont la Russie. « L'entrée d'étrangers, en particulier d'Américains, dans la région pour promouvoir leurs propres intérêts au détriment d'autrui serait inacceptable pour l'Iran et les autres États de la région », a déclaré Baqeri-Kani. Ali Akbar Velayati, conseiller principal en politique étrangère de Khamenei, a lancé une mise en garde encore plus ferme contre toute présence américaine le long de la frontière irano-arménienne. Velayati a affirmé que la route de transit « déplacerait les frontières » et a tourné en dérision l'idée que les États-Unis louent la « route Trump », affirmant que le président américain était « crédule » de croire que cette dernière option était réalisable. « Le Caucase est l'une des régions les plus sensibles du monde, et cette route ne deviendra pas un corridor au nom de Trump, mais un cimetière pour ses mercenaires », a déclaré Velayati, sans plus de précisions. L'ancien ministre des Affaires étrangères (1981-1997) a déclaré que le « complot » soutenu par les États-Unis porterait atteinte à la sécurité du Caucase du Sud et que l'Iran déciderait de protéger la région « avec ou sans la Russie ». Il a toutefois ajouté : « Nous pensons que la Russie est également stratégiquement opposée à la création de ce corridor. » Les commentateurs politiques et les experts en politique étrangère iraniens s'accordent à dire que la création du corridor TRIPP sera préjudiciable à l'Iran. L'ancien député réformateur Heshmatollah Falahatpisheh a averti qu'à moins que l'Iran, l'Arménie et l'Azerbaïdjan n'élaborent un plan pour répondre à leurs préoccupations respectives, le corridor « deviendra un défi chronique » entre Téhéran et Bakou. Il a également minimisé le soutien russe à la position iranienne, affirmant que le pays « a toujours perdu » lorsque ses intérêts étaient liés à ceux de Moscou. L'analyste londonien Ehsan Mansouri a critiqué spécifiquement l'accueil favorable réservé par le ministère des Affaires étrangères à l'accord de paix, affirmant que la République islamique semblait « dans un monde imaginaire » et inconsciente de la prise de contrôle effective du Caucase du Sud par la Turquie, Israël et l'Occident. Saeed Seif, directeur général du site d'information Didban Iran, a affirmé que le président russe Vladimir Poutine avait en quelque sorte « trafiqué » l'Iran et permis aux États-Unis de « nous piétiner et de nous priver de notre souffle pendant 99 ans ». Le député Alaeddin Boroujerdi, membre de la commission parlementaire de la sécurité nationale et de la politique étrangère, a affirmé que l'expérience passée dans la région avait montré que « partout où les Américains étaient présents, ils ont créé des tensions et de l'insécurité ». Il a ajouté : « Naturellement, nous ne permettrons pas que la sécurité de nos zones frontalières soit compromise. » Contexte/analyse Le rôle de l’Iran dans le Caucase du Sud est en passe de s’affaiblir considérablement. Parallèlement, la région se consolide comme une sphère d’influence turque et israélienne, facilitée par les initiatives américaines et les choix stratégiques de l’Azerbaïdjan. Le rôle affirmé de la Turquie, notamment grâce à son alliance étroite avec l’Azerbaïdjan, a remodelé la dynamique régionale. Les succès d’Ankara en Syrie et son soutien à l’Azerbaïdjan lors des conflits de 2020 et 2023 avec l’Arménie ont permis à la Turquie d’accroître son influence stratégique aux dépens de l’Iran. La coopération militaire et de renseignement d’Israël avec l’Azerbaïdjan, y compris son soutien présumé à des frappes contre l’Iran, a renforcé la perception de menace de Téhéran. L’Iran accuse depuis longtemps l’Azerbaïdjan d’autoriser des agents israéliens à opérer sur son territoire. Le corridor TRIPP menace de couper l’accès terrestre direct de l’Iran à l’Arménie et de réduire sa capacité à exercer une influence dans le Caucase du Sud. De même, Téhéran considère probablement ce corridor comme une porte d’entrée de l’OTAN entre la Russie et l’Iran. Malgré l'avertissement de Velayati, il est difficile de savoir si l'Iran est actuellement en mesure de bloquer ou de compromettre le projet. Il faudra observer la réaction des Iraniens favorables à un rapprochement avec la Russie face au corridor TRIPP et à la position de Moscou. La Russie a officiellement salué l'accord de paix, mais a souligné que les solutions dans le Caucase du Sud devraient être élaborées principalement par les États de la région – avec la contribution de voisins comme la Russie, l'Iran et la Turquie – plutôt que par des « acteurs non régionaux » dont l'implication pourrait compliquer les choses ou créer de nouvelles divisions. Si Moscou n'a pas adopté de position claire sur le corridor, sa passivité probable ne devrait pas gêner les russophiles iraniens. Nombre d'entre eux, voire la plupart, sont des partisans de la ligne dure qui soutiennent la politique de la République islamique, ce qui signifie qu'ils blâmeront probablement les gouvernements réformistes et modérés pour ce qu'ils considèrent comme des erreurs commises au fil des ans et qui ont coûté à l'Iran son influence dans le Caucase du Sud. L'avenir Le sentiment de perte d'influence dans le Caucase du Sud pourrait durcir le discours iranien et inciter Téhéran à tenter de renouer des partenariats, même si ses options géopolitiques sont de plus en plus limitées. Téhéran voit son influence s'amenuiser et le Caucase du Sud est de plus en plus façonné par les initiatives turques et américaines – et, indirectement, israéliennes – plutôt que par les siennes. Cependant, dans le contexte actuel, il est peu probable que cela oblige l'Iran à changer de cap ou à revoir en profondeur ses politiques traditionnelles. À l'avenir, l'Iran n'a d'autre choix que de recalibrer sa politique étrangère pour préserver son influence résiduelle. Un tel effort impliquera probablement une tentative de consolider les liens avec l'Arménie et, plus concrètement, avec l'Azerbaïdjan. Reste à savoir si Bakou et Erevan sont réellement intéressés par un partenariat fondamental avec Téhéran. /fin Je rappelle que jusqu'alors les mollahs avaient toujours considéré l'établissement d'un tel "corridor" comme un casus belli, une "ligne rouge". Modifié le 12 août par fraisedesbois mise en forme Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août (modifié) Les missiles Kheibar Shekan 1 et 2 (à ne pas confondre avec le Kheibar ) ont été employés massivement (avec les missiles Emad et Ghadr qui sont de conception plus ancienne) lors des récents combats entre l'Iran et Israël. Il s'agit du missile moderne le plus employé par l'Iran (même si il y aussi eu des tirs de Sejjil et de Fattah, peut être aussi de Martyr Haj Qasem). Les systèmes modernes non employés sont le Qassem Bassir (à guidage électro-optique mais dévoilé seulement en avril/mai 2025) et les différentes versions du Khorramshahr (Kheibar) qui ont été gardées en réserve. Modifié le 12 août par loki orthographe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août La famille de missiles Ghadr: anciens mais encore en service et employés lors des récents combats entre l'Iran et Israël. En particulier, ils emploient des têtes "cluster" peu précises (une précision de plusieurs dizaines de km2 (voir pire)) mais adaptées au harcèlement des grandes bases militaires Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août Et pour finir l'Emad : l'ultime version du Shahab 3 en service (peut-être encore en production) dans les forces aérospatiales et probablement le missile le plus utilisé par l'Iran lors de la guerre de 12 jours ( notamment pour user les intercepteurs israéliens et américains) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 14 août Share Posté(e) le 14 août https://www.understandingwar.org/backgrounder/iran-update-august-13-2025 Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu told Israeli media on August 12 that Iran still holds about 400 kilograms of enriched uranium, though Iran may still be unable to access this stockpile.[28] The size of the stockpile is consistent with the International Atomic Energy Agency (IAEA)’s estimate in June 2025 that Iran retained about 408.6 kilograms of 60 percent enriched uranium. The IAEA reported in May that Iran possessed a total enriched uranium stockpile of 9,247.6 kilograms, though this estimate includes uranium enriched to lower levels.[29] Netanyahu stated that Israel ”knew in advance” the strikes would not destroy the uranium, which is logical because uranium is an element and therefore cannot be destroyed, only scattered.[30] Netanyahu also argued that the stockpile alone is “insufficient to produce a nuclear weapon” without other key elements of Iran’s nuclear program.[31] Netanyahu is likely referring to assets damaged by Israel during the 12-day war, including research and development facilities, explosives manufacturing sites, and knowledge from key nuclear scientists.[32] Netanyahu said the strikes eliminated two “cancerous” threats to Israel’s existence: Iran’s nuclear weapons program and its planned production of 20,000 ballistic missiles.[33] It is unclear whether Iran can access its 60 percent enriched uranium because some of the stockpile may be buried under rubble at Fordow or Esfahan.[34] US and Israeli airstrikes on Fordow and other enrichment facilities may have buried enriched uranium underground, which would limit access to the material.[35] Iran cannot begin further enrichment or weaponization until it regains physical access to it. Western media reports after the initial strikes suggested that Iran may have transferred part of its enriched uranium from nuclear facilities to other sites before the Israeli and US strikes.[36] Senior Israeli officials have repeatedly warned that Israel would “almost certainly” detect any Iranian attempts to recover the material and conduct renewed strikes to prevent Iran from accessing the material.[37] Netanyahu stated that Israel continues to monitor Iran’s nuclear weapons program in coordination with the United States and will act with or without US approval.[38] Iranian President Masoud Pezeshkian acknowledged on August 10 that Israeli strikes had damaged nuclear capabilities and warned that rebuilding them could prompt further attacks.[39] Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré aux médias israéliens le 12 août que l'Iran détenait encore environ 400 kilogrammes d'uranium enrichi, bien que l'Iran pourrait toujours être incapable d'accéder à ce stock. La taille du stock est cohérente avec l'estimation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en juin 2025 selon laquelle l'Iran détenait environ 408,6 kilogrammes d'uranium enrichi à 60 %. L'AIEA a rapporté en mai que l'Iran possédait un stock total d'uranium enrichi de 9 247,6 kilogrammes, bien que cette estimation inclut l'uranium enrichi à des niveaux inférieurs. Netanyahu a déclaré qu'Israël « savait à l'avance » que les frappes ne détruiraient pas l'uranium, ce qui est logique car l'uranium est un élément et ne peut donc pas être détruit, seulement dispersé. Netanyahu a également soutenu que le stock seul est « insuffisant pour produire une arme nucléaire » sans les autres éléments clés du programme nucléaire iranien. Netanyahou fait probablement référence aux biens endommagés par Israël pendant la guerre de 12 jours, y compris les installations de recherche et développement, les sites de fabrication d’explosifs et les connaissances des principaux scientifiques nucléaires. Netanyahou a déclaré que les frappes ont éliminé deux menaces « cancéreuses » pour l’existence d’Israël : le programme d’armes nucléaires de l’Iran et sa production prévue de 20 000 missiles balistiques. Il n'est pas certain que l'Iran puisse accéder à son uranium enrichi à 60 pour cent car une partie du stock pourrait être enfouie sous les décombres à Fordow ou à Ispahan. Les frappes aériennes américaines et israéliennes sur Fordow et d'autres installations d'enrichissement pourraient avoir enfoui de l'uranium enrichi sous terre, ce qui limiterait l'accès à ce matériau. L'Iran ne peut pas commencer un enrichissement ou une militarisation supplémentaire tant qu'il n'y a pas retrouvé un accès physique. Des reportages des médias occidentaux après les premières frappes ont suggéré que l'Iran aurait pu transférer une partie de son uranium enrichi des installations nucléaires vers d'autres sites avant les frappes israéliennes et américaines. De hauts responsables israéliens ont averti à plusieurs reprises qu'Israël détecterait « presque certainement » toute tentative iranienne de récupérer le matériau et mènerait de nouvelles frappes pour empêcher l'Iran d'y accéder. Netanyahou a déclaré qu'Israël continue de surveiller le programme d'armement nucléaire de l'Iran en coordination avec les États-Unis et agira avec ou sans l'approbation des États-Unis. Le président iranien Masoud Pezeshkian a reconnu le 10 août que les frappes israéliennes avaient endommagé les capacités nucléaires et a averti que leur reconstruction pourrait déclencher de nouvelles attaques. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 14 août Share Posté(e) le 14 août https://www.lefigaro.fr/international/l-iran-dit-travailler-avec-pekin-et-moscou-pour-empecher-des-sanctions-europeennes-20250814 L'Iran a raison, et ne risque rien face aux Européens. Comme dit sur un autre topic, n'est respecte que celui qui est respectable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 18 minutes, Coriace a dit : https://www.lefigaro.fr/international/l-iran-dit-travailler-avec-pekin-et-moscou-pour-empecher-des-sanctions-europeennes-20250814 L'Iran a raison, et ne risque rien face aux Européens. Comme dit sur un autre topic, n'est respecte que celui qui est respectable. Tout cramer, je veux bien, mais ça ne nous mènera nulle part. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 août Auteur Share Posté(e) le 15 août Il y a 1 heure, Ciders a dit : Tout cramer, je veux bien, mais ça ne nous mènera nulle part. L'incohérence non plus... Tu ne peux pas reprocher au Iraniens de se défendre et regarder mourir les Palestiniens. A force de perdre toute crédibilité sur ce genre de sujet aussi triviaux il ne faut plus s'étonner qu'on ne compte pas. On produits ou on est complice d'un monde où la loi du plus fort est toujours là meilleure... Souvent la nôtre ou celle de nos amis. Puis on reproche aux autres de faire pareil... En s'indignant. Au début l'autre pense que tu le prends pour un con... Mais a force il finit par réaliser que tu es vraiment un con. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) vendredi à 09:08 Share Posté(e) vendredi à 09:08 Il y a 7 heures, g4lly a dit : L'incohérence non plus... Tu ne peux pas reprocher au Iraniens de se défendre et regarder mourir les Palestiniens. A force de perdre toute crédibilité sur ce genre de sujet aussi triviaux il ne faut plus s'étonner qu'on ne compte pas. On produits ou on est complice d'un monde où la loi du plus fort est toujours là meilleure... Souvent la nôtre ou celle de nos amis. Puis on reproche aux autres de faire pareil... En s'indignant. Au début l'autre pense que tu le prends pour un con... Mais a force il finit par réaliser que tu es vraiment un con. Je ne leur reproche pas, je reproche le misérabilisme occidental et son corollaire, cette idée que le respect se gagne uniquement par l'attaque. Par contre, il faudrait arrêter de propager cette idée selon laquelle les Iraniens veulent protéger les Palestiniens. Tout le monde s'en fiche des Palestiniens. Surtout dans la région. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) vendredi à 12:11 Share Posté(e) vendredi à 12:11 Il y a 3 heures, Ciders a dit : Je ne leur reproche pas, je reproche le misérabilisme occidental et son corollaire, cette idée que le respect se gagne uniquement par l'attaque. Par contre, il faudrait arrêter de propager cette idée selon laquelle les Iraniens veulent protéger les Palestiniens. Tout le monde s'en fiche des Palestiniens. Surtout dans la région. Cet intérêt pour les sunnites opprimés (les palestiniens donc) de la part de l'Iran est assez récent, et très opportuns. Au final, ils les traitent comme le reste du monde arabe considère les palestiniens : des sous-arabes. La cause palestinienne, c'est un leïtmotive que l'on se doit de revendiquer dans le monde arabe. Dans les faits, on hésite pas à les avoir comme quasi esclaves sur des chantiers ou à la maison. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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