Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

[Iran]


Messages recommandés

il y a 12 minutes, gustave a dit :

Ils nous ont si souvent surpris...

Oui mais je pense qu'ils ont tout donné en juin et je doute qu'ils y aient de grosses surprises en réserve. 

Ça risque d'être plus brutal ( des 2 côtés  ) mais je doute vraiment sur l'existence de surprises complémentaires. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
Il y a 3 heures, pascal a dit :

Pour l'équipe Netanhyou c'est le scénario idéal

https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20251127-liban-pourquoi-le-hezbollah-riposte-frappes-israel-desarmement-qassem

Oui l'objectif à court terme est de déclencher un nouveau conflit au Liban avant de renouveler un conflit avec l'Iran à moyen terme. 

Si ça se passe mal, il pourra toujours aller chouiner auprès de Trump comme lors du dernier conflit. 

Ça peut aussi permettre de repousser à nouveau son procès pour corruption ( il vient d'ailleurs de demander une grâce présidentielle  ).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 30/11/2025 à 16:59, loki a dit :

https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20251127-liban-pourquoi-le-hezbollah-riposte-frappes-israel-desarmement-qassem

Oui l'objectif à court terme est de déclencher un nouveau conflit au Liban avant de renouveler un conflit avec l'Iran à moyen terme. 

Si ça se passe mal, il pourra toujours aller chouiner auprès de Trump comme lors du dernier conflit. 

Ça peut aussi permettre de repousser à nouveau son procès pour corruption ( il vient d'ailleurs de demander une grâce présidentielle  ).

j'avoue ne pas bien comprendre cet acharnement israélien sur le Hezbollah, voire sur le Liban.... Le forcer à désarmer, certes, mais jusqu'à quel point?

Les opérations militaires contre le Hezbollah avaient au moins une logique avant le "plan de paix libanais", car il s'agissait de mesures de rétorsions contre leur soutien au Hamas. De même, les frappes contre  l'Iran avaient aussi cette logique de rétorsion. Logique poussée trop loin, mais c'est un autre débat. Si là, Israël veut refrapper l'Iran sous peu c'est "logique" de continuer à frapper le Hezbollah par anticipation.

Mais qu'est ce qui pourrait donner du sens à ces frappes sur l'Iran? Quel pourraient bien être leur objectif? Et quel moyen d'impliquer les Etats Unis? 

je me demande si tout ceci à encore du sens au delà d'un suspicion générale.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 31 minutes, Akilius G. a dit :

j'avoue ne pas bien comprendre cet acharnement israélien sur le Hezbollah, voire sur le Liban.... Le forcer à désarmer, certes, mais jusqu'à quel point?

Les opérations militaires contre le Hezbollah avaient au moins une logique avant le "plan de paix libanais", car il s'agissait de mesures de rétorsions contre leur soutien au Hamas. De même, les frappes contre  l'Iran avaient aussi cette logique de rétorsion. Logique poussée trop loin, mais c'est un autre débat. Si là, Israël veut refrapper l'Iran sous peu c'est "logique" de continuer à frapper le Hezbollah par anticipation.

Mais qu'est ce qui pourrait donner du sens à ces frappes sur l'Iran? Quel pourraient bien être leur objectif? Et quel moyen d'impliquer les Etats Unis? 

je me demande si tout ceci à encore du sens au delà d'un suspicion générale.

Je crois que la réponse est simplement "Grand Israël".  Ce sont des étapes nécessaire dans le projet de domination de la région.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a aussi une logique militaire à frapper le Liban en premier pour neutraliser le Hezbollah avant de déclencher une nouvelle guerre avec l'Iran. 

Il y aurait de gros risques à combattre en même temps les deux. 

Enfin il y a un intérêt particulier pour Netyanahu à déclencher une nouvelle guerre liée à son procès. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Akilius G. a dit :

j'avoue ne pas bien comprendre cet acharnement israélien sur le Hezbollah, voire sur le Liban.... Le forcer à désarmer, certes, mais jusqu'à quel point?

Les opérations militaires contre le Hezbollah avaient au moins une logique avant le "plan de paix libanais", car il s'agissait de mesures de rétorsions contre leur soutien au Hamas. De même, les frappes contre  l'Iran avaient aussi cette logique de rétorsion. Logique poussée trop loin, mais c'est un autre débat. Si là, Israël veut refrapper l'Iran sous peu c'est "logique" de continuer à frapper le Hezbollah par anticipation.

Mais qu'est ce qui pourrait donner du sens à ces frappes sur l'Iran? Quel pourraient bien être leur objectif? Et quel moyen d'impliquer les Etats Unis? 

je me demande si tout ceci à encore du sens au delà d'un suspicion générale.

 

Il y aurait beaucoup à dire dans le détail, mais d’une manière générale, les Israéliens — dirigeants comme opinion publique — se sont persuadés que « la paix par la force » est une formule gagnante. Leurs récents succès, renforcés par leur suprématie militaire, tendent à les conforter dans cette vision strictement militariste de leur politique extérieure… et intérieure aussi.

Pourtant, avec un minimum de recul, on voit bien qu’une voie essentiellement militaire, dépourvue d’issue diplomatique ou politique réaliste, est vouée à l’échec à plus ou moins long terme. Les incursions et frappes israéliennes peuvent faire mal - et très mal ! - mais elles parviennent rarement à détruire complètement l’objet de leur fureur. Cela conduit soit à une régénération des groupes combattus, avec l’émergence de nouvelles générations plus déterminées et adaptées aux méthodes de guerre israéliennes, soit à leur remplacement par d’autres organisations.

Effet « kiss cool » : ce processus nourrit encore davantage la vision déformée de la sécurité qu’ils se sont construite, ce qui encourage les dirigeants israéliens — souvent très autosatisfaits et particulièrement myopes — à frapper encore plus fort, dans une débauche de violence croissante à chaque cycle. Convaincus de la justesse et de l’efficacité de leur approche, ils restent pourtant incapables de traiter les causes profondes du conflit, laissant le problème intact sur le long terme.

Un mot aussi sur cette paranoïa autoalimentée : cette dynamique repose sur une croyance bien ancrée selon laquelle l’environnement régional serait irrémédiablement hostile à Israël, rendant toute paix sincère impossible. Dès lors, la logique dominante devient celle d’un adversaire qu’il faudrait soit éliminer, soit maintenir sous pression constante, avec une botte sur la gorge. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer la manière dont la Syrie est maltraitée malgré un gouvernement qui n’a guère montré d’hostilité envers Israël et s’est même révélé plus que complaisant.

 

Bref, marteaux-clous, tout ça.

Modifié par Shorr kan
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, nemo a dit :

Je crois que la réponse est simplement "Grand Israël".  Ce sont des étapes nécessaire dans le projet de domination de la région.

Concrètement, c'est une lutte pour la suprématie entre deux puissances régionales

Et l'Iran est le seul véritable "challenger" d'Israël dans la région.

Les gouvernants israéliens s'étant convaincus que rien d'autre que la suprématie militaire sans contestation, assurera leur sécurité à long terme

Modifié par Shorr kan
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Akilius G. a dit :

Mais qu'est ce qui pourrait donner du sens à ces frappes sur l'Iran? Quel pourraient bien être leur objectif? Et quel moyen d'impliquer les Etats Unis? 

se reprendre ce qui a semblé être une tôle ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 02/12/2025 à 23:01, Shorr kan a dit :

 

Il y aurait beaucoup à dire dans le détail, mais d’une manière générale, les Israéliens — dirigeants comme opinion publique — se sont persuadés que « la paix par la force » est une formule gagnante. Leurs récents succès, renforcés par leur suprématie militaire, tendent à les conforter dans cette vision strictement militariste de leur politique extérieure… et intérieure aussi.

Pourtant, avec un minimum de recul, on voit bien qu’une voie essentiellement militaire, dépourvue d’issue diplomatique ou politique réaliste, est vouée à l’échec à plus ou moins long terme. Les incursions et frappes israéliennes peuvent faire mal - et très mal ! - mais elles parviennent rarement à détruire complètement l’objet de leur fureur. Cela conduit soit à une régénération des groupes combattus, avec l’émergence de nouvelles générations plus déterminées et adaptées aux méthodes de guerre israéliennes, soit à leur remplacement par d’autres organisations.

Effet « kiss cool » : ce processus nourrit encore davantage la vision déformée de la sécurité qu’ils se sont construite, ce qui encourage les dirigeants israéliens — souvent très autosatisfaits et particulièrement myopes — à frapper encore plus fort, dans une débauche de violence croissante à chaque cycle. Convaincus de la justesse et de l’efficacité de leur approche, ils restent pourtant incapables de traiter les causes profondes du conflit, laissant le problème intact sur le long terme.

Un mot aussi sur cette paranoïa autoalimentée : cette dynamique repose sur une croyance bien ancrée selon laquelle l’environnement régional serait irrémédiablement hostile à Israël, rendant toute paix sincère impossible. Dès lors, la logique dominante devient celle d’un adversaire qu’il faudrait soit éliminer, soit maintenir sous pression constante, avec une botte sur la gorge. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer la manière dont la Syrie est maltraitée malgré un gouvernement qui n’a guère montré d’hostilité envers Israël et s’est même révélé plus que complaisant.

 

Bref, marteaux-clous, tout ça.

cet état esprit que l'on pourrait rapprocher des nationalismes européens du 19ème siècle exprime assez bien les réactions publiques israéliennes, même si c'est sur un mode pas très futé. 

Typiquement lorsque Israel a lancé son opération anti programme nucléaire iranienne, la presse et la classe politique se sont élevées comme un seul homme pour saluer l'opération. Quand les missiles iraniens ont commencé à frapper le pays, les discours auto-satisfaits se sont faits plus discrets. C'était pourtant prévisible.

 

Le 02/12/2025 à 23:04, Shorr kan a dit :

Concrètement, c'est une lutte pour la suprématie entre deux puissances régionales

Et l'Iran est le seul véritable "challenger" d'Israël dans la région.

Les gouvernants israéliens s'étant convaincus que rien d'autre que la suprématie militaire sans contestation, assurera leur sécurité à long terme

j'ai plus de mal avec cette notion de suprématie régionale : en quoi y a-t-il concurrence?

les pays ne sont pas voisins, leurs économies ne sont pas en compétition entre elles, les sphères culturelles sont très différentes et leur antagonisme ouvre la porte aux autres puissances de la région. La suprématie emporterait un avantage, si les petits pays se mettaient à graviter autour du vainqueur s'il y en a un, mais apparemment ce n'est l'ambition ni de l'Iran ni d'Israel...

S'il faut parler de suprématie, je ne sais pas, elle suit des schémas différents  des nationalismes européens.

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 158
    Total des membres
    4 678
    Maximum en ligne
    Paris_est_magic_2
    Membre le plus récent
    Paris_est_magic_2
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,7k
    Total des sujets
    1,8m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...