nemo Posté(e) le 7 juillet Share Posté(e) le 7 juillet Le 07/07/2024 à 10:21, Ciders a dit : Peu de chances que le PR ait la main sur la police religieuse. Il a une réforme de celle-ci dans son programme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 juillet Share Posté(e) le 7 juillet il y a 37 minutes, nemo a dit : IL a une réforme de celle-ci dans son programme. On pourrait faire de nombreux liens avec nos propres hommes politiques. Entre ce qu'ils veulent faire, disent qu'ils vont faire et peuvent vraiment faire, il y a de quoi construire quelques routes royales achéménides. Dans les faits, le PR iranien devra passer outre le pouvoir non écrit mais de décision finale du Guide et l'influence économique, politique et militaire des Gardiens. Il devra aussi se préoccuper du Majles (le Parlement iranien), ménager le clergé, ne pas se mettre à dos les forces armées régulières et accessoirement avoir un œil sur le Bazar de Téhéran. Ça fait beaucoup pour un seul homme... et il n'aura pas toute l'opinion derrière lui, pour peu que l'avis de celle-ci fasse vraiment sens pour les différents groupes qui se partagent le pouvoir. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) le 7 juillet Share Posté(e) le 7 juillet il y a 4 minutes, Ciders a dit : A voir. Soit c'est un signe que le régime ne parvient plus à modifier les résultats, soit qu'il laisse faire parce qu'il sait que ça n'ira pas très loin concrètement. Peu de chances que le PR ait la main sur la police religieuse. Encore moins sur les Gardiens. Le truc c'est que les candidats sont déjà à la base "choisis" par le régime. Il n'a pas besoin de modifier les résultats. Ce n'est pas un candidat anti-régime ou anti-système mais l'idée dans le choix présidentiel semble relever du sondage. On a d'un côté une ligne dure religieuse qui va vouloir continuer à instaurer ses règles, qui va également continuer à jouer la "résistance" (gardiens de la révolution) contre les ennemis intérieurs et extérieurs de l'Iran. On a de l'autre côté un candidat d'une politique qu'on peut appeler de "décompression" qui fait suite à la politique du premier et qui il faut le dire n'amène pas d'amélioration notable au peuple. Donc c'est l'expression d'un peuple qui aspire a plus de libertés (femmes, internet, parole, culturel, etc...), plus de tolérances (qu'on arrête d'emmerder les gens avec une police des moeurs et autres) et plus de compromis avec l'étranger (accord sur le nucléaire) pour sortir de l'isolement plutôt que le classique bras de fer et le "mort à l'Amérique, mort à Israël" avec un risque permanent de confrontation militaire. L'Iran n'est pas un pays qui va bien (on se plaint de notre inflation à 3% chez eux c'est 40%), sa fermeté d'apparence cache une société sous pression qui peut à tout moment exploser et faire vaciller le pouvoir. Si une grande partie de la population soutient et aime le conservatisme religieux, l'idée révolutionnaire, la confrontation avec les ennemis de l'Iran, une autre grande partie (surtout dans la jeunesse, dans les villes) va soutenir une forme de modernisme du pays (vivre avec son temps dans le respect de tous). Mais attention, le système reste présent. Il va voir et entendre le besoin de changement exprimé par l'élection de ce président, mais il va y aller avec réserve sans bousculer fondamentalement les choses car derrière il y a toujours une influence dominante des gardiens de la révolution, des chefs religieux et autres qui sauront mettre le "stop" ou la pression quand ils estimeront que c'est trop pour eux. Ces gens là seraient prêts à foutre le bordel à l'intérieur comme à l'étranger pour se maintenir et pour continuer sur leur idéologie. Les gardiens de la révolution ne vont pas donner une liberté totale aux femmes, ils ne vont pas abandonner soutenir la lutte contre Israël, ils ne vont pas laisser la liberté à n'importe qui de les critiquer ou de les écarter. L'Iran ne changera pas radicalement par une élection présidentielle. C'est un système qui ne dépend pas juste de quelques têtes à remplacer, le poids des gardiens de la révolution, le fait que ce soit carrément une armée à part, le poids du religieux et de ses extrêmes fait que ça ne peut pas changer dans la douceur. Ils ne vont pas se laisser éclipser démocratiquement ou par des manifestations pacifiques, ils feront comme Assad, comme Kadhafi ou d'autres, ils affronteront leurs opposants, ils tireront sur les foules (mêmes pacifiques) si celles-ci menacent la stabilité du système. Cela s'est déjà vu par le passé, les tirs vont très vite. Donc l'Iran pour changer de système, ça devra passer soit par une guerre civile ou soit par un coup d'état militaire qui verrait l'armée s'opposer et combattre les gardiens de la révolution, donc qui chercherait à évincer tout le système hérité de la révolution de 1979 (ce qui en l'état actuel des choses est très improbable). Mais les iraniens savent très bien que s'opposer trop farouchement au système dans la rue et il va vous tirer dessus, une arrestation conduit à des maltraitances et parfois des condamnations à mort. Le peuple fait donc le mouton, il suit le mouvement pour éviter des problèmes, il ne veut pas d'une guerre civile plus dévastatrice que les changements qu'il souhaite. Mais tout cela ne fait que gagner du temps, car au final la situation ne va pas en s'améliorant et ça risque de pousser à des réactions plus fortes et colériques. Quant à une normalisation avec l'internationale, si on se dit que c'est Trump qui reprend le flambeau, les iraniens devront s'attendre à faire de grosses concessions pour obtenir un accord. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 15 juillet Share Posté(e) le 15 juillet https://azertag.az/fr/xeber/lambassade_d_039azerbaidjan_a_teheran_reprend_ses_activites-3097658 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 19 juillet Share Posté(e) le 19 juillet Quelqu'un en a entendu parler (il semblerait qu'il y ait eu une attaque contre la principale usine de drone iranienne) ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 21 juillet Share Posté(e) le 21 juillet 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 3 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 août Comme on pouvait s'y attendre, l'Iran aurait lancé une opération "mains propres" : Cela permettra sûrement au passage de régler quelques comptes entre factions internes. 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août Après plusieurs avions cargo russes qui étaient arrivé a Teheran, c'est au tour de Shoigou. Certains avancent l'idée d'une livraison d'Iskander, mais a mon avis ca serait plutôt du matériel defensif (S-300 ou S-400, et système de GE) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août Des Iskander, je n'en vois pas vraiment l'intérêt : c'est trop court (en portée) pour atteindre Israël et les iraniens ont des missiles sol-sol à moyenne portée tout aussi efficaces Des S300 ou des S400 seraient plus efficaces (les iraniens ont déjà des S300 et des systèmes indigènes en nombre) mais ça mettra des années à être opérationnels tout comme les SU35 commandés l'année dernière Pour le moment la défense iranienne passe par sa défense sol-air (qui est dangereuse) et sa capacité de rétorsion notamment via le Hezbollah Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août il y a 4 minutes, loki a dit : Des Iskander, je n'en vois pas vraiment l'intérêt : c'est trop court (en portée) pour atteindre Israël et les iraniens ont des missiles sol-sol à moyenne portée tout aussi efficaces Des S300 ou des S400 seraient plus efficaces (les iraniens ont déjà des S300 et des systèmes indigènes en nombre) mais ça mettra des années à être opérationnels tout comme les SU35 commandés l'année dernière Pour le moment la défense iranienne passe par sa défense sol-air (qui est dangereuse) et sa capacité de rétorsion notamment via le Hezbollah effectivement, si c'était des missiles, les Kalibr auraient plus de sens. Mais l'implication directe de la Russie m'étonne, ca indiquerait que leur relation avec Israel est plus dégradé que ce que j'imaginais ou bien que la Russie considère maintenant l'iran comme un allié essentiel 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août (modifié) Cela sent l'activation d'un accord. Mes Shahed contre ta DSA (ils en ont tellement en ce moment les russes...). Y a des ukrainiens qui doivent-être occupé à compter là en ce moment... Il faut combien de temps pour déployer tout ça ? https://www.intellinews.com/what-does-russia-s-security-chief-arriving-in-iran-mean-for-the-middle-east-337002/ Ils pourront pas tous protéger, j'imagine qu'il faut garantir la sécurité d'un noyau essentiel : protéger le régime. J'ajoute que si les russes sont sur place, c'est risqué de frapper. Parce que bon c'est chaud du canasson un israélien, mais tenter la troisième générale, peut-être pas ('une hypothèse qui reste de l'ordre de l'hypothétique'). Modifié le 5 août par Polybe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août (modifié) il y a 11 minutes, Polybe a dit : Cela sent l'activation d'un accord. Mes Shahed contre ta DSA (ils en ont tellement en ce moment les russes...). Y a des ukrainiens qui doivent-être occupé à compter là en ce moment... Il faut combien de temps pour déployer tout ça ? https://www.intellinews.com/what-does-russia-s-security-chief-arriving-in-iran-mean-for-the-middle-east-337002/ Pour l'instant, on n'a pas vu de transferts d'équipements russes vers l'Iran et le coup des Sukhoi ex-égyptiens est très très très nébuleux. il y a 11 minutes, Polybe a dit : J'ajoute que si les russes sont sur place, c'est risqué de frapper. Parce que bon c'est chaud du canasson un israélien, mais tenter la troisième générale, peut-être pas ('une hypothèse qui reste de l'ordre de l'hypothétique'). Guerre d'Usure, années 1970. Ils y sont allés franchement et c'était l'URSS. Modifié le 5 août par Ciders 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août Et si Shoigou était tout simplement venu installer en grande pompe un officier de liaison? Un officier de liaison auprès de l'état-major de l'armée de l'air iranienne, qui aurait une ligne téléphonique directe avec la base aérienne de Hmeimim en Syrie. Comme toute base aérienne qui se respecte, elle doit avoir une bonne couverture radar. Parce que dans ce cas, il suffirait dès lors d'un coup de fil pour informer Téhéran si des avions israéliens passaient la frontière avec la Syrie pour filer vers l'est. Le genre d'action qui ferait perdre l'effet de surprise à un raid aérien, et en compromettrait fâcheusement le résultat… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 6 août Share Posté(e) le 6 août Il y a 12 heures, Desty-N a dit : si des avions israéliens passaient la frontière avec la Syrie pour filer vers l'est. Le genre d'action qui ferait perdre l'effet de surprise à un raid aérien, et en compromettrait fâcheusement le résultat… Hmeimim est quand trés à l'ouest de cette affaire. Détecter des décollage suspects en masse vers l'Est O ( encore que...) la détection ne sera pas celle de raids sur le sud liban. Mais un radar sol sera totalement hors de portée pour y voir plus clair que çà. Les spécialistes donneront des valeurs plus précises, mais le radar d'un S400 doit porter à qq centaines de kilomètres ( la courbure de la terre étant ce qu'elle est, c'est embêtant, à moduler selon l'altitude du bestiau cible accroché ). Déjà Hmeimim doit être en limite détection avec le sud / centre Israel. Pour le coup des relations diplo en billard à 14 bandes, on peut signaler que depuis 1 an Isr s'est bcp rapproché de Bakou ( armes contre gaz et blé ). Ils ne veulent sans doute pas dépasser ( moscou et Tel Aviv ) certaines lignes ( du genre double ligne blanche continue ou même rouge ) mais celà ne doit pas contribuer à les rapprocher, en sus de l'Ukraine et du 7 octobre. Et dans l'histoire de Bakou et de l'Arménie, il y a l'Iran dans le même panier de gestion géographique des intérêts stratégiques. Mais bon, si le PO et Moyen Orient étaient faciles, ça se saurait. Au moins, y'a pas de surprise. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août Macron appel l'Iran pour sentir le vent : https://www.ariananews.af/irans-president-tells-macron-aggression-will-not-be-tolerated/ Le président iranien dit à Macron que l’agression ne sera pas tolérée « L’Iran ne restera jamais silencieux face à une agression contre ses intérêts et sa sécurité », a déclaré Pezeshkian à Macron lors d’un appel téléphonique. L’Iran ne restera pas silencieux face à une agression, a déclaré mercredi le président Massoud Pezeshkian à son homologue français Emmanuel Macron, selon les médias d’Etat, dans un contexte de craintes d’un nouveau conflit régional après l’assassinat à Téhéran la semaine dernière du chef du Hamas, a rapporté Reuters. « L’Iran ne restera jamais silencieux face à une agression contre ses intérêts et sa sécurité », a déclaré Pezeshkian à Macron lors d’un appel téléphonique, critiquant Israël pour la guerre de Gaza qui dure depuis 10 mois. « Si les États-Unis et les pays occidentaux cherchent vraiment à empêcher la guerre dans la région, ils doivent forcer ce régime (Israël) à arrêter le génocide et les attaques contre Gaza et à accepter un cessez-le-feu », a-t-il déclaré, selon les médias. Une réunion d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’est tenue mercredi en Arabie saoudite à la demande de l’Iran pour discuter de l’assassinat d’Ismail Haniyeh, l’ancien chef du groupe militant palestinien Hamas. Téhéran et des groupes alignés sur l’Iran tels que le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël d’avoir tué Haniyeh le 31 juillet. Sa mort s’inscrit dans une série d’assassinats de hauts responsables du Hamas pendant la guerre. Les responsables israéliens n’ont pas revendiqué la responsabilité de la mort de Haniyeh, peut-on lire dans le rapport. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août (modifié) Le Pakistan soutiendra l'IRAN au moins au conseil de sécurité de l'ONU. https://en.mehrnews.com/news/219175/Pakistan-vows-to-support-Iran-in-UNSC "Fortunately, we are witnessing the formation of a nationwide mobilization in the public opinion of the world, especially the Islamic world, in condemning the Zionists," he added. Ben oui à force de soutenir les Israëliens malgré les horreurs qu'ils ont commis on en arrive à former une alliance Chiite/Sunnite. Clairement les pakistanais vont acheter beaucoup de Pop-Corn et regarder l'Iran et Israël se taper dessus. Mais surtout ils laisseront passer tout l'armement nécessaire aux Iraniens alors qu'Israël n'aura que la mer et les airs pour assurer son ravitaillement. C'est pas des cadors de la stratégie en ce moment en Israël. Modifié le 8 août par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août il y a 3 minutes, herciv a dit : Le Pakistan soutiendra l'IRAN au moins au conseil de sécurité de l'ONU. https://en.mehrnews.com/news/219175/Pakistan-vows-to-support-Iran-in-UNSC "Fortunately, we are witnessing the formation of a nationwide mobilization in the public opinion of the world, especially the Islamic world, in condemning the Zionists," he added. Ben oui à force de soutenir les Israëliens malgré les horreurs qu'ils ont commis on en arrive à former une alliance Chiite/Sunnite. Clairement les pakistanais vont acheter beaucoup de Pop-Corn et regarder l'Iran et Israël se taper dessus. Mais surtout ils laisseront passer tout l'armement nécessaire aux Iraniens alors qu'Israël n'aura que la mer et les airs pour assurer son ravitaillement. C'est pas de cadors de la stratégie en ce moment en Israël. L'armement passe déjà. L'Iran n'a pas besoin du Pakistan pour ça, et le Pakistan n'a pas la possibilité de l'entraver. Et surtout, on est sur de la considération intérieure. Pendant ce temps, on ne parle pas du reste. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août il y a 2 minutes, Ciders a dit : L'armement passe déjà. L'Iran n'a pas besoin du Pakistan pour ça Ce constat logistique est un vrai désavantage pour les israéliens si la guerre s'installe. C'est un tout petit territoire sans profondeur stratégique. La moindre usine servira de pot de miel pour les drones du hezbollah. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août il y a 9 minutes, herciv a dit : Ce constat logistique est un vrai désavantage pour les israéliens si la guerre s'installe. C'est un tout petit territoire sans profondeur stratégique. La moindre usine servira de pot de miel pour les drones du hezbollah. Certes, mais le Pakistan n'a pas les moyens de bloquer les flux vers l'Iran dans tous les cas. C'est ce dont il était question ici. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août (modifié) La réponse tardive de l’Iran à l’assassinat de Haniyeh soulève des questions https://www.iranintl.com/en/202408077287 Les représailles militaires de l’Iran contre Israël pour l’assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran prennent plus de temps que prévu, selon des sources du renseignement américain. Alors que les premières évaluations avaient prédit une attaque précoce cette semaine, les dernières informations indiquent que toute représailles pourrait maintenant être reportée, a rapporté Al Arabiya. On pense que l’Iran a attendu la fin de la réunion de mercredi de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Djeddah avant de prendre des mesures. Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri-Kani, s’est rendu à Djeddah, en Arabie saoudite, à la tête d’une délégation pour assister à une réunion extraordinaire du Comité exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’OCI. La réunion a discuté des implications de l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran la semaine dernière. Le ministre iranien par intérim des Affaires étrangères Ali Bagheri Kani lors d’une réunion de l’OCI à Djeddah, le 7 août 2024. Kani a appelé les pays musulmans à soutenir le droit de l’Iran à se défendre contre les « actes d’agression ». L’Arabie saoudite a soutenu la position de l’Iran, affirmant que l’assassinat était une « violation flagrante » de la souveraineté de l’Iran. L’Iran a accusé Israël et les États-Unis d’être responsables du meurtre de Haniyeh et a juré de « venger » son sang, mais le retard dans les représailles a soulevé des questions. Des responsables de la Maison Blanche ont déclaré mardi qu’ils pensaient que les efforts du président Joe Biden pour empêcher une guerre au Moyen-Orient « pourraient porter leurs fruits » et que « l’Iran pourrait reconsidérer un plan de représailles majeures » après l’assassinat du chef du Hamas à Téhéran, selon le Washington Post. « La réponse iranienne a été compliquée par une confusion apparente sur les circonstances de la mort de Haniyeh. Téhéran a d’abord affirmé qu’il avait été tué par un missile israélien, ce qui a nécessité une réponse iranienne similaire. Mais les responsables disent que Téhéran a conclu en privé qu’il avait plutôt été éliminé par une bombe dissimulée, ce qui a peut-être suscité une réponse différente", peut-on lire dans l’article. Téhéran pourrait également être dissuadé par la démonstration de force des États-Unis cette semaine, et les communications secrètes de la Maison Blanche passées par l’ambassade de Suisse à Téhéran et la mission iranienne aux Nations unies, selon le rapport. « L’Iran comprend clairement que les États-Unis sont inébranlables dans leur défense de nos intérêts, de nos partenaires et de notre peuple. Nous avons déplacé une quantité importante de ressources militaires dans la région pour souligner ce principe », a déclaré un haut responsable de l’administration à David Ignatius du Washington Post. Par ailleurs, le géant allemand de la compagnie aérienne Lufthansa a annoncé mercredi qu’il éviterait d’utiliser l’espace aérien iranien et irakien jusqu’au 13 août, prolongeant ainsi sa décision antérieure en raison des fortes tensions au Moyen-Orient. En outre, Lufthansa a prolongé la suspension de ses services vers Tel Aviv, Téhéran, Beyrouth, Amman et Erbil jusqu’à la même date. Le logo de Lufthansa est vu alors que des passagers attendent à l’aéroport de Munich lors d’une grève d’avertissement organisée par le personnel au sol de Lufthansa contre 9,5 % des salaires réclamés par le syndicat des travailleurs du secteur public allemand Verdi à Munich, en Allemagne, le 27 juillet 2022. Réactions régionales et internationales Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel-Aty, a exprimé ses inquiétudes quant à la stabilité régionale lors d’un appel téléphonique avec Bagheri-Kani. L’Égypte a ordonné à tous ses avions d’éviter l’espace aérien iranien pendant une période de trois heures tôt jeudi, alors que l’on craint des représailles iraniennes contre Israël. Les États-Unis et l’Australie ont dénoncé le comportement déstabilisateur de l’Iran, y compris son soutien à des mandataires armés et à des partenaires militants. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin III, ainsi que leurs homologues australiens, ont condamné les menaces qui pèsent sur la navigation et la liberté de navigation dans le golfe Persique, la mer Rouge et le golfe d’Aden, soulignant la nécessité de défendre les droits et libertés de navigation. Le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, a également souligné l’engagement de la Suisse à donner la priorité à la retenue lors d’un entretien téléphonique avec Bagheri-Kani, soulignant la nécessité de la modération et de la diplomatie. Perspectives israéliennes Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a souligné que l’élection de Yahya Sinwar à la tête du Hamas signale que la question palestinienne est désormais largement contrôlée par l’Iran et le Hamas. Katz a mis en garde contre les conséquences du retrait d’Israël de sa présence militaire à Gaza, notant les menaces régionales posées par l’Iran. Il a proposé une solution d’autogestion palestinienne en Judée-Samarie, Israël gardant le contrôle de la sécurité et des affaires étrangères pour empêcher un autre bastion iranien. Le ministre de la Défense Yoav Gallant a averti le Hezbollah qu’une nouvelle escalade pourrait entraîner des dommages substantiels au Liban. « Dans l’état actuel des choses, Nasrallah pourrait faire payer au Liban un prix très, très lourd. Ils ne peuvent pas imaginer ce qui pourrait arriver », a-t-il déclaré aux troupes israéliennes. M. Gallant a discuté des menaces posées par l’Iran et ses mandataires avec son homologue allemand Boris Pistorius, appelant à l’unité mondiale contre l’Iran. Cela survient alors qu’un commandant du Hezbollah responsable des tirs de missiles guidés antichars sur le nord d’Israël a été tué dans une frappe aérienne plus tôt mercredi, selon l’armée israélienne. Hassan Fares Jeshi a été tué dans le sud du Liban, des avions de chasse israéliens ont également frappé des bâtiments du Hezbollah à Aitaroun. La position de l’Iran Malgré l’absence d’action immédiate, les responsables iraniens continuent de maintenir une rhétorique forte. Le président Massoud Pezeshkian a accusé Israël d’inciter au conflit par ses « actions criminelles et terroristes à Gaza et l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh » lors d’un appel téléphonique avec le président français Emmanuel Macron mercredi. Il a critiqué les États-Unis et les pays occidentaux pour avoir « soutenu ces actions au lieu de les condamner », affirmant qu’elles avaient aidé à « commettre des crimes, un génocide et du terrorisme ». Pezeshkian a appelé à un cessez-le-feu, soulignant que l’Iran est attaché à la paix et à la défense de ses intérêts en vertu du droit international. Le président iranien Massoud Pezeshkian (à gauche) et le président français Emmanuel Macron (à droite) Le commandant de l’armée iranienne Abdolrahim Moussavi a lancé mercredi un avertissement à Israël, affirmant que leurs actions ne resteront pas sans réponse. « Ces crimes et assassinats par le régime sioniste ne resteront pas sans réponse et recevront une réponse définitive et décisive », a-t-il déclaré. Lors d’une conversation téléphonique avec le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, Bagheri-Kani a également critiqué les pays européens pour leur position passive face à l’assassinat de Haniyeh, tenant les États-Unis, le Royaume-Uni et la France responsables de ce qu’il a décrit comme les actions de la seule « entité malveillante » dans la région. Modifié le 8 août par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 septembre Auteur Share Posté(e) le 17 septembre https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/16/en-iran-le-president-promet-d-empecher-la-police-des-m-urs-de-deranger-les-femmes_6320434_3210.html En Iran, le président promet d’empêcher la police des mœurs de « déranger » les femmes Massoud Pezeshkian, élu en juillet, a tenu ces propos deux ans après la mort en détention de Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire imposé aux femmes en Iran. Au cours de sa campagne électorale, M. Pezeshkian avait promis de retirer la police des mœurs des rues. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a promis, lundi 16 septembre, d’œuvrer à ce que la police des mœurs ne « dérange » pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l’occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet. « La police des mœurs n’est pas censée affronter [les femmes], je veillerai à ce qu’elle ne [les] dérange pas », a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran. M. Pezeshkian a tenu ces propos deux ans après la mort, le 16 septembre 2022, de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne de 22 ans arrêtée par la police des mœurs pour non-respect du code vestimentaire strict imposé aux femmes en Iran. « Même le procureur général avait déclaré qu’ils n’avaient pas le droit d’affronter » les femmes, a ajouté le président. Lors de sa campagne, M. Pezeshkian avait déjà affirmé que son « gouvernement s’opposera[it] à la police des mœurs » et qu’il s’opposait « fermement à toute forme de coercition à l’encontre d’un être humain ; nous n’avons pas le droit de contraindre les femmes et les jeunes filles, et j’ai honte de ces comportements à leur égard ». Il avait aussi promis de retirer de la rue cette police des mœurs, l’unité chargée de surveiller le port du voile obligatoire pour les femmes. Allègement des restrictions sur Internet et sur les réseaux sociaux La mort de Mahsa Amini avait déclenché, en 2022, un vaste mouvement de contestation en Iran, qui a fait plusieurs centaines de morts et a provoqué l’arrestation de milliers de personnes. Les autorités ont décrit les manifestations comme des « émeutes » orchestrées par les pays occidentaux. M. Pezeshkian, député du Parlement iranien à l’époque, avait vivement critiqué, en septembre 2022, la police pour la mort en détention de Mahsa Amini. Lundi, le président iranien a également déclaré que son gouvernement s’efforçait d’alléger les restrictions draconiennes imposées sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. Lors des manifestations de 2022, l’Iran a bloqué Instagram et WhatsApp, les applications les plus utilisées depuis le blocage, ces dernières années, des plates-formes YouTube, Facebook, Telegram, Twitter et TikTok. Toutefois, le nouveau président n’a que très peu de marge de manœuvre, alors que la justice et le Parlement sont aux mains des plus durs, comme tous les autres centres du pouvoir, dont les gardiens de la révolution (l’armée idéologique du pays). Tous ses prédécesseurs qui n’ont pas appartenu à l’aile dure ont été entravés dans leurs politiques internes et externes. « A l’intérieur, Massoud Pezeshkian peut négocier avec le noyau dur du pouvoir certaines revendications de la population qui ne sont pas considérées comme des lignes rouges, touchant aux libertés sociales, expliquait au Monde Meysam Sharifi, membre de la campagne électorale du président élu, relativement optimiste. Sans être radical, il a la capacité d’interagir avec le pouvoir et de se faire entendre. » « Il est possible que l’Iran et la Russie aient coopéré militairement dans le passé » Lors de sa conférence lundi, M. Pezeshkian a aussi évoqué les relations avec les Etats-Unis, ainsi que la coopération militaire de la République islamique avec son allié la Russie. « Nous ne nous battons pas avec l’Amérique si elle respecte nos droits, nous ne nous battons avec personne ; nous voulons progresser en toute sécurité », a déclaré le président iranien. « Nous ne recherchons pas d’armes nucléaires, nous avons respecté le cadre de l’accord » conclu en 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales pour encadrer le programme nucléaire du pays, a-t-il ajouté. « Nous cherchons toujours à maintenir ce cadre », a assuré M. Pezeshkian, précisant que les Américains avaient rompu l’accord, les « forçant » ainsi à prendre des mesures en représailles. Depuis le départ fracassant des Américains de cet accord, décidé par l’ancien président républicain Donald Trump en 2018, la République islamique s’est affranchie progressivement de ses engagements. Le président a également critiqué les Occidentaux pour avoir annoncé récemment de nouvelles sanctions contre l’Iran, accusant Téhéran d’avoir livré des missiles balistiques à la Russie pour frapper l’Ukraine. « Il est possible que l’Iran et la Russie aient coopéré militairement dans le passé car il n’y avait pas d’interdiction à l’époque », a-t-il défendu, disant trouver injuste le « boycott » occidental. L’Iran avait rejeté les accusations et menacé de prendre des « mesures » en réponse aux sanctions. Les représentants diplomatiques britannique, néerlandais, français et allemand avaient d’ailleurs été convoqués. M. Pezeshkian a aussi insisté sur le droit du pays à maintenir son programme de missiles au nom de sa stratégie de dissuasion contre Israël, son ennemi juré, engagé dans une guerre dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, que Téhéran soutient. « Ils [les Occidentaux] veulent que nous n’ayons pas de missiles ; c’est bien, mais il faut d’abord désarmer Israël », a-t-il dit. Sinon, « ils [les Israéliens] peuvent larguer des bombes sur nous quand ils le veulent, comme à Gaza ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 octobre Share Posté(e) le 1 octobre (modifié) https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-exhorte-le-president-iranien-a-liberer-sans-delai-trois-francais-retenus-dans-des-prisons_6800758.html (25 septembre 2024) Emmanuel Macron exhorte le président iranien à libérer "sans délai" trois Français retenus dans des prisons En marge de l'Assemblée générale des Nations unies, le chef de l'Etat a répété à Massoud Pezeshkian que c'était un "impératif préalable à toute amélioration de la relation bilatérale avec la France". L'an passé, Téhéran avait libéré deux Français, Benjamin Brière et Bernard Phelan, qui a aussi la nationalité irlandaise. En juin, c'est Louis Arnaud qui avait été libéré. https://www.aa.com.tr/fr/monde/pezeshkian-on-nous-avait-promis-un-cessez-le-feu-à-gaza-si-lon-ne-réagissait-pas-à-lassassinat-de-haniyeh/3346001 (30 septembre 2024) Le président iranien Masoud Pezeshkian a déclaré que les dirigeants américains et européens lui avaient promis de déclarer un cessez-le-feu à Gaza si l'Iran ne réagissait pas à l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, mais qu'ils n'avaient pas tenu leur promesse. https://foreignpolicy.com/2024/09/27/iran-pezeshkian-united-nations-nuclear-deal-outreach/ Les détracteurs des ouvertures diplomatiques de M. Pezeshkian plaident également en faveur d'une position beaucoup plus ferme. Ils affirment que l'absence de représailles de la part de l'Iran après l'assassinat de Haniyeh a encouragé Israël à intensifier ses attaques, y compris au Liban. Ces analystes préconisent une réponse iranienne plus énergique, exhortant Téhéran à cibler les intérêts américains et ses alliés régionaux. Certains proposent que les Houthis mettent fin à leur cessez-le-feu avec l'Arabie saoudite et frappent ses installations pétrolières, et suggèrent que l'Iran menace les infrastructures pétrolières et gazières des pays du golfe Persique, tels que les Émirats arabes unis et le Qatar, en invoquant le fait qu'ils abritent des bases militaires américaines. En outre, ils exigent la fin de tout effort de normalisation avec le Bahreïn. L'Occident prend un risque énorme en rejetant d'emblée la présidence de M. Pezeshkian et en n'explorant pas les voies diplomatiques. L'Iran poursuit son programme nucléaire et la région reste sur le fil du rasoir. L'alternative au dialogue est une marche vers un conflit plus important, qui pourrait culminer dans une guerre régionale impliquant non seulement l'Iran, mais aussi ses voisins et les puissances mondiales. L'engagement diplomatique avec le gouvernement de Pezeshkian, bien que difficile et incertain, reste le meilleur moyen de gérer ces risques. Modifié le 1 octobre par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 octobre Share Posté(e) le 8 octobre https://responsiblestatecraft.org/israel-airstrikes-iran/ (6 octobre 2024) En ce qui concerne l'Iran, les États-Unis et Israël ne partagent pas entièrement les mêmes intérêts. Tous deux accueilleraient favorablement un changement de régime. Israël souhaite également la désintégration de l'Iran et s'efforce depuis des années d'y parvenir ; en revanche, M. Biden et son équipe devraient désormais comprendre le chaos qu'une telle évolution provoquerait dans la région et au-delà. L'intérêt stratégique le plus important de Washington pour l'Iran a été de prévenir ou d'empêcher son développement d'armes nucléaires. Pourtant, pendant des années, M. Netanyahou a sapé les efforts des États-Unis à cet égard. En 2015, la Chine, la Russie, la France, l'Allemagne, l'Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis ont conclu un accord nucléaire avec l'Iran, le Plan global d'action conjoint (JCPOA). Cet accord a permis de réduire et de geler le programme nucléaire iranien, et Téhéran a honoré sa part du marché. M. Netanyahou a combattu cet accord à chaque étape, notamment en s'adressant directement à une session conjointe du Congrès en 2015, dans laquelle il s'est fermement opposé à tout accord avec l'Iran qui lui permettrait de conserver ne serait-ce qu'un programme nucléaire civil. Ses efforts ont été récompensés. En 2018, le président Donald Trump s'est retiré du JCPOA. Lorsque Biden a pris ses fonctions en 2021, il aurait pu simplement réintégrer l'accord, tout comme il a annulé tant d'autres actions destructrices de Trump. Mais il ne l'a pas fait. Au lieu de cela, il s'est engagé dans un processus interminable de négociation d'un « meilleur » accord avec l'Iran. Aucun observateur impartial ne juge les négociations sérieuses, puisque ni Israël ni ses partisans américains n'en voulaient. Ironiquement, lors de l'Assemblée générale des Nations unies qui s'est tenue le mois dernier à New York, le président iranien a affirmé que son gouvernement était prêt à rejoindre le JCPOA ; l'équipe de M. Biden l'a ignoré. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 octobre Share Posté(e) le 9 octobre https://responsiblestatecraft.org/israel-war/ (7 octobre 2024) Paul Pillar Une attaque contre l'Iran ébranlerait le marché pétrolier et provoquerait des bouleversements économiques qui atteindraient les États-Unis, en particulier, mais pas uniquement, si une telle attaque visait les installations pétrolières iraniennes. Une attaque compromettrait toute chance de diplomatie fructueuse avec l'Iran sur des questions telles que la sécurité dans la région du golfe Persique. Une attaque augmenterait le risque que le régime iranien choisisse de développer une arme nucléaire. Rien ne serait mieux conçu pour renforcer les arguments de ceux qui, à Téhéran, sont prêts à franchir cette étape que des attaques armées démontrant que l'Iran ne dispose pas actuellement d'une force de dissuasion suffisante. Israël a déjà largement piégé les États-Unis par ses méthodes meurtrières au Moyen-Orient, et ce piège risque de s'aggraver avec la nouvelle attaque prévue contre l'Iran. Ce piège n'aurait pas été possible sans une mauvaise gestion des relations américano-israéliennes du côté de Washington. L'approche du président Biden, qui consistait à tenir Netanyahou à proximité dans l'espoir d'influencer sa politique, a échoué. Elle a également été contre-productive. En l'absence de toute volonté d'utiliser l'effet de levier que représente l'aide matérielle américaine à Israël, toutes les accolades et les expressions de soutien n'ont fait que rassurer Netanyahou sur le fait qu'il peut continuer à poursuivre ses guerres et à ignorer les appels américains à la modération sans perdre cette aide. Il est rafraîchissant de voir que, au moins au sein du ministère de la défense [américain], on reconnaît que cette politique a été contre-productive en enhardissant Israël dans l'escalade [1]. [1] https://www.nytimes.com/2024/10/04/us/politics/troops-mideast-israel-war.html Des responsables militaires se demandent si l'envoi de forces supplémentaires au Moyen-Orient contribue à prévenir une guerre beaucoup plus étendue ou s'il enhardit Israël. Le général Brown, le secrétaire à la défense Lloyd J. Austin III et d'autres responsables ont tenté de trouver un équilibre entre l'endiguement du conflit et l'enhardissement d'Israël, a déclaré un haut responsable de l'armée américaine. Un autre responsable a déclaré qu'il était plus facile pour Israël de passer à l'offensive lorsqu'il savait que « Big Brother » était proche. Ces responsables ont parlé sous le couvert de l'anonymat pour évoquer des conversations internes. Mais surtout, les responsables du ministère de la défense craignent que le conflit au Moyen-Orient ne détourne des ressources de la région du Pacifique, où l'armée tente de concentrer davantage son attention, au cas où la Chine envahirait Taïwan ou qu'un conflit sur un territoire contesté dans la mer de Chine méridionale déboucherait sur quelque chose de plus important. « Ce qui se passe dans une partie du monde a des répercussions sur d'autres parties du monde », a déclaré le général Brown lors de la conférence du Council on Foreign Relations qui s'est tenue à New York la semaine dernière. « Nous devons nous assurer que nous sommes en mesure d'établir ces liens, afin de ne pas être surpris ultérieurement parce que nous nous sommes concentrés sur une seule région. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 octobre Share Posté(e) le 30 octobre https://www.tasnimnews.com/en/news/2024/10/29/3189244/iran-considering-significant-rise-in-defense-budget L'Iran annonce que son budget de défense devrait tripler dans le prochain budget (l'année budgétaire iranienne ne correspond pas à une année civile) Le niveau de dépense initiale est toutefois assez bas (2 / 2.5 en % de PIB) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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