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Marine Grecque


alexandreVBCI

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il y a 1 minute, HK a dit :

Pas vraiment. Ces 2 frégates n’ont pas de sonar remorqué, donc capacité ASM minime.

Surtout, elles sont claquées. Le HMS Monmouth n’a pas été modernisé et est à quai depuis 2 ans avec de nombreux systèmes démontés pour cannibalisation… impossible de la remettre en service sans un investissement important (remise à niveau radar + missiles anti-aériens CAAM) et un long arrêt technique. Le HMS Montrose rentre d’un long déploiement de 3 ans dans le Golfe, donc aura besoin au minimum d’un arrêt technique intermédiaire de 6+ mois.

Bref on est loin d’une solution prête sur étagère… contrairement à la proposition Française de 2 frégates en meilleur état et avec de vraies capacités ASM/AA

Ah mes excuses alors, je n'avais pas réalisé que ces 2 frégates n'avaient pas la suite sonar 2087. Evidemment c'est plus la même chose, merci pour la correction.

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il y a 45 minutes, HK a dit :

Le HMS Monmouth n’a pas été modernisé et est à quai depuis 2 ans avec de nombreux systèmes démontés pour cannibalisation… impossible de la remettre en service sans un investissement important

Ouais, c’est chaud :

Citation

Il y a maintenant un certain doute que le HMS Monmouth aura du tout remis en état LIFEX et peut-être mis hors service prématurément. Elle est aux côtés de Devonport depuis mars 2019, officiellement, elle est décrite comme une unité Fleet Time (FT) en Long Readiness (LR). Dépouillés de ses armes et de ses capteurs, la majorité des systèmes sont en sommeil, à l'exception de ceux nécessaires au maintien d'un environnement habitable pour le quart et la maintenance. Il conserve un très petit quart de service et est parfois utilisé comme plate-forme d'entraînement statique pour le contrôle des avaries et la lutte contre l'incendie pour les équipages se préparant à prendre le contrôle des navires déployés à l'avant. En raison de sa mise hors service en 2026, il ne pourrait être remis en état de navigabilité sans un carénage LIFEX et un investissement considérable. Aucune décision n'a été annoncée mais, même avant les pressions de l'examen de la défense en attente, le HMS Monmouth semble peu susceptible de reprendre la mer.

Sans donc armement ni capteurs (elle l’a eu, l’Artisan 3d, il y a plein de photos), mais avant le LIFEX -qu’elle n’aura pas ou qu’il faudra faire spécialement pour les Grecs- qui implique aussi le passage au Sea Ceptor si j’ai bien compris.

Quelle misère, la Royal Fleet fait pire que nous.

https://www.navylookout.com/progress-report-extending-the-life-of-royal-navys-type-23-frigates/

Au passage, je découvre que les Artisan 3d des type-23 devaient (doivent) être démontés et installés sur les type-26 au fur et à mesure. Et que les type-31 qui viennent après ne doivent pas avoir un Artisan, mais un NS110 de Thales.

Comme d’hab, je n’y comprends rien à la logique: on met de l’Artisan partout y compris sur ses frégates de pointe, puis on change de modèle pour un truc très comparable mais étranger... Bon, je suppose que l’installation sur les type-26 ne durera que le temps de faire mûrir une solution domestique.

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6 minutes ago, Hirondelle said:

Ouais, c’est chaud :

Sans donc armement ni capteurs (elle l’a eu, l’Artisan 3d, il y a plein de photos), mais avant le LIFEX -qu’elle n’aura pas ou qu’il faudra faire spécialement pour les Grecs- qui implique aussi le passage au Sea Ceptor si j’ai bien compris.

Quelle misère, la Royal Fleet fait pire que nous.

https://www.navylookout.com/progress-report-extending-the-life-of-royal-navys-type-23-frigates/

Au passage, je découvre que les Artisan 3d des type-23 devaient (doivent) être démontés et installés sur les type-26 au fur et à mesure. Et que les type-31 qui viennent après ne doivent pas avoir un Artisan, mais un NS110 de Thales.

Comme d’hab, je n’y comprends rien à la logique: on met de l’Artisan partout y compris sur ses frégates de pointe, puis on change de modèle pour un truc très comparable mais étranger... Bon, je suppose que l’installation sur les type-26 ne durera que le temps de faire mûrir une solution domestique.

En parlant de ça, est-ce que quelqu'un sait quelle technologie est utilisée pour l'Artisan 3D?

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il y a 31 minutes, mehari a dit :

En parlant de ça, est-ce que quelqu'un sait quelle technologie est utilisée pour l'Artisan 3D?

Les british eux-mêmes se perdent en conjectures et ne se retrouvent que pour dire qu’il est forcément meilleur que l’Herakles :biggrin:

PESA, c’est cohérent avec sa date de sortie (mars 2012 sur Duke), sa portée, son coût, son obsolescence programmée, et le fait que BAE ne se vante de rien de plus que d’avoir un truc very advanced and so affordable...

Bon, Grèce, toussa : j’arrête :blush:

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Schiebel Camcopter S-100 Completes Successful Tials For The Hellenic Navy

« Embarqué à bord de la frégate de classe Elli Aigaion (F-460) en  mer Méditerranée à l'ouest de la Crète, le S-100 a démontré à la Marine Hellénique, au cours d’essais d'une semaine ; son autonomie, son endurance et sa vitesse, ainsi que ses capacités de surveillance et de détection maritimes. Pour les vols de démonstration, le CAMCOPTER® S-100 était équipé d'un capteur EO/IR Trakka TC-300 et d'un récepteur Shine Micro Automatic Identification System (AIS). Les scénarios alternaient décollages et atterrissages de jour et de nuit. Ils comprenaient la coopération avec d'autres navires de la marine hellénique, la surveillance du trafic maritime et l'observation des côtes »

https://www.navalnews.com/naval-news/2021/08/schiebel-camcopter-s-100-completes-successful-tials-for-the-hellenic-navy/

S’ils veulent du retex Adroit et autre démo french ….c'est le moment :rolleyes:

 

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  • 2 weeks later...

Selon META DEFENSE ( oui ... je sais ... )   Je cite et retranscris ... https://www.meta-defense.fr/2021/08/17/la-fdi-belhrra-reste-le-choix-le-plus-efficace-pour-la-grece/

Les Sylver ( 1  lancement toutes les 0,25 sec ) seraient bien + rapides que les VLS-41   ( 1 Lancement toutes les 5 sec seulement  ) ! 

Et les radar français des FDI sont aussi supérieurs à ceux des Italiens et US et autres occidentaux des solutions proposées à la Grèce !   Ils les "surpassent" tous !

Selon un expert grec

Vivent les FDI

 

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1 hour ago, Bechar06 said:

Les Sylver ( 1  lancement toutes les 0,25 sec )

J'ai un gros doute. Si on suit Wiki sur les SYLVER. Le PAAMS peut lancer 8 missiles en 10 secondes, soit 1.25 (et je ne sais pas si c'est 8 missiles depuis le même set de 8 ou si c'est 8 missiles répartis entre les 6 sets pour permettre au deux premiers de refroidir avant de relancer).

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il y a 5 minutes, mehari a dit :

J'ai un gros doute. Si on suit Wiki sur les SYLVER. Le PAAMS peut lancer 8 missiles en 10 secondes, soit 1.25 (et je ne sais pas si c'est 8 missiles depuis le même set de 8 ou si c'est 8 missiles répartis entre les 6 sets pour permettre au deux premiers de refroidir avant de relancer).

Yo !

https://dai.ly/x39uanr

Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

Et les radar français des FDI sont aussi supérieurs à ceux des Italiens et US et autres occidentaux des solutions proposées à la Grèce !   Ils les "surpassent" tous !

Épissétou :biggrin:

Le point fort des FDI c’est les Aster 30, personne n’offre ces portées efficaces.

[Et son VPN chiadé qui feinte HADOPI trop easy]

Moi aussi je veux mon blog Défense à moi !

 

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24 minutes ago, Hirondelle said:

Je compte 2 secondes entre chaque tir du même côté et 4 d'écart maximum. En sachant que le CdG a 2 lanceurs distincts à cet endroit, on se retrouve avec un missile toutes les 2 ou 4 secondes dépendant de la séquence de lancement.

 

Ceci dit, si c'est un problème d'évacuation de la chaleur générée, les Aster ont un avantage sur les SM-2 US qui sont 3 fois plus lourds impliquant moins d'énergie nécessaire pour évacuer le missile et donc moins de chaleur. Cependant, l'Aster perd alors contre l'ESSM qui fait un peu plus de la moitié de son poids.

Et tous sont perdants face au CAMM/CAMM-ER qui ne génère (presque) pas de chaleur au lancement. La fréquence de lancement devient alors l'inverse du temps nécessaire pour que le missile précédent quitte l'aire de tir.

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il y a 34 minutes, mehari a dit :

Je compte 2 secondes entre chaque tir du même côté et 4 d'écart maximum. En sachant que le CdG a 2 lanceurs distincts à cet endroit, on se retrouve avec un missile toutes les 2 ou 4 secondes dépendant de la séquence de lancement.

 

Ceci dit, si c'est un problème d'évacuation de la chaleur générée, les Aster ont un avantage sur les SM-2 US qui sont 3 fois plus lourds impliquant moins d'énergie nécessaire pour évacuer le missile et donc moins de chaleur. Cependant, l'Aster perd alors contre l'ESSM qui fait un peu plus de la moitié de son poids.

Et tous sont perdants face au CAMM/CAMM-ER qui ne génère (presque) pas de chaleur au lancement. La fréquence de lancement devient alors l'inverse du temps nécessaire pour que le missile précédent quitte l'aire de tir.

Pas de salve mais intéressante vue d’un tir Essm2 quad pack:

Toujours pas de salve mais pour le Sampson... qui n’est pas rond !

 

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Le 27/07/2021 à 22:21, Rivelo a dit :

Après, il faut savoir reconnaitre les qualités des concurrents pour progresser. La version Fremm "à l'italienne" telle que retenue par les US pour le programme Constellation et exportée à plusieurs reprises est une bonne pioche. Une sorte d'Arleigh Burke nouvelle génération, plus furtive, meilleure en ASM, et moins chère à l'achat que les destroyers yankee tout en gardant les marqueurs habituels (canon 127mm, équipage nombreux, turbine à gaz...) d'une frégate de rang 1. Grâce à Constellation, Fincantieri peut aussi pitcher sur des versions avec armement US qui ouvrent d'autres portes.

La FDI sera aussi une frégate exceptionnelle à mon avis, plus typée escorteur finalement (capacité de veille collaborative pour démultiplier son utilité dans l'escorte d'un groupe aéronaval, fortes capacités AA bien adaptée pour shooter un truc bizarre qui vole vite vers la force, très bonnes capacités de détections ASM couplée à l'hélico pour attaquer toute menace sous l'eau, ...). Dans les eaux resserrées de la Méditerranée (où la menace aérienne venant de la côte est plus à craindre que dans l'Atlantique), elle sera redoutable. Elle sera aussi très bonne dans le rôle d'anticipation / reconnaissance grâce à ses très bons capteurs. Mais elle est sans doute moins adaptée à des croisières très longues que la Fremm italienne qui a un équipage plus nombreux et plus d'espace à bord.

Les Constellation seront équipées du Bofors 57 mm L/70 non ?

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il y a une heure, Paschi a dit :

Les Constellation seront équipées du Bofors 57 mm L/70 non ?

Oui, et une prop conforme à celle des fremm it, un radar assez comparable à celui des FDI (en tout cas par la génération et la taille des panneaux), et en ASM je ne vois pas trop pourquoi elles seraient supérieures aux Burke. Les turbines ?

Vous avez peut-être vu qu’elles vont grossir un peu tout en gardant les plans de Fincantieri.

Et que la question est posée de passer de 32 à 48 vls, ce qui coûterait entre 16 et 24M$ (silos seuls)

Modifié par Hirondelle
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Il y a 14 heures, mehari a dit :

si c'est un problème d'évacuation de la chaleur générée,

en quoi cela poserait il problème de refroidissement ?

Pour les Asters j'avais compris qu'en cas d'attaque saturante on pouvait engager simultanément

 

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Il y a 1 heure, ARMEN56 a dit :

Pour les Asters j'avais compris qu'en cas d'attaque saturante on pouvait engager simultanément

Le truc, c’est que quand on en tire deux en salve, sur AD on fait déjà de la fibrillation cardiaque, et c’est retransmis en mondiovision.

Alors 16 ou 32, même pas en rêve ça a été testé !

Les MK41 ayant un échappement collectif (4 cellules), peut-être ont-ils une limitation due au débit de gaz instantané à évacuer en cas de tir multiple. Bon, après, si c’est juste ça, il doit y avoir moyen de repartir une salve sir plusieurs «block ».

Mais je me demande ce que ça donne ds le cadre des quad-pack.

Modifié par Hirondelle
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Il y a 6 heures, Hirondelle a dit :

Le truc, c’est que quand on en tire deux en salve, sur AD on fait déjà de la fibrillation cardiaque, et c’est retransmis en mondiovision.

Alors 16 ou 32, même pas en rêve ça a été testé !

Je ne dis pas qu’il faut cracher la semoule tout d’un coup , ici sait on ce que le client exige en  perf autodéfense antiaérienne en attaque simultanée de X missiles  provenant de directions différentes ?

Lors tirs aster 15 ou 30 on fait des relevés de niveaux thermiques et de pression en périphérie des VLS vu proximité vitres passerelle

En scénario salve j’imagine que DGA/CEAPE a fait des simulations thermiques

https://www.defense.gouv.fr/actualites/la-vie-du-ministere/fusion-de-deux-centres-de-la-dga-le-caepe-rejoint-dga-essais-de-missiles

Il y a 6 heures, Hirondelle a dit :

Les MK41 ayant un échappement collectif (4 cellules), peut-être ont-ils une limitation due au débit de gaz instantané à évacuer en cas de tir multiple. Bon, après, si c’est juste ça, il doit y avoir moyen de repartir une salve sir plusieurs «block ».

je me posais cette même question en 2018 sur capa des plénums à accuser surpression gaz d’échappement

http://www.air-defense.net/forum/topic/6042-les-fremm-de-la-marine-nationale/page/337/?tab=comments#comment-1134562

Une autre vue

210818071057346495.png

 

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Il y a 7 heures, Hirondelle a dit :

D'après ton schéma, ça serait même un «plenum » et un échappement pour 8 tubes.

Sur les vidéos, on voit aussi des débris voler en tous sens

Les débris sont ceux des opercules , vu leur faible masse ils ne constituent pas un  danger pour le navire . Sous maitrise DGA tous les aspects , débris , températures , fumées , surpression......sont examinés de près lors qualifs in situ

Sur les sylvers l’évacuation des gaz s’effectuent via plénum et CEG ( collecteur d’ évacuation des gaz) commun à deux asters opposés visiblement .

210819053434883745.png

 

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  • 2 weeks later...

Puisque DEFEA évoqué ici en luillet

https://gican.asso.fr/Evenement/97/REPORTE-Le-GICAN-federe-le-Pavillon-France-sur-le-salon-DEFEA-a-Athenes-Grece-du-13-au-15-juillet-2021

 

Compte-rendu DEFEA, 13-15 juillet, Athènes

Contexte

Dans le domaine aéronautique, début janvier 2021, dans un entretien donné à la chaîne de télévision Alpha TV, le ministre grec de la Défense Nikolaos Panagiotopoulos a précisé que l’objectif était de doter la force aérienne grecque de 40 nouveaux avions de combat au total. Cette déclaration intervient après l’acquisition de 18 Rafale et pourrait concerner le F-35 américain : « Nous en aurons 18 [avec les Rafale]. Tôt ou tard, nous discuterons de l’achat de F-35. À un moment donné, nous passerons à des avions de cinquième génération, et le principal avion de l’Otan de ce type est le F-35 (…) Je rappelle également que le programme de conversion des F-16 au standard ‘Viper’ se poursuit. […] Pour les sept prochaines années, nous transformerons 8 à 12 F-16 en Viper par an ».

La reconnaissance par les États-Unis que la Grèce est un pilier de la stabilité dans la région de la Méditerranée orientale, mais aussi que la coopération maritime avec la Grèce est mutuellement bénéfique à la sécurité nationale des États-Unis et de la Grèce, est prévue par le projet de loi intitulé « Loi sur la défense et le partenariat interparlementaire 2021 », approuvé par le Comité des relations étrangères du Sénat américain et qui va être voté en plénière du Sénat, ce qui façonne un développement dynamique dans le domaine de l'armement des Forces armées grecques.

Le projet de loi prévoit l'approbation de la vente d'avions de combat F-35 en Grèce et prévoit l'octroi de prêts en Grèce qui seront liés aux programmes d'armement. Dans le domaine naval, une compétition majeure est en cours pour la construction de nouvelles frégates, mais aussi pour la modernisation des plus anciennes, car le Conseil de défense (SAM) a estimé qu'il était absolument nécessaire, en raison des développements en mer Égée et en Méditerranée orientale, de renforcer la flotte. A ce jour six chantiers navals sont en compétition pour obtenir la construction des nouvelles frégates grecques : Naval Group, Damen, Navantia, Babcock, Fincantieri, et Lockheed Martin.

Côté français, Naval Group a présenté son offre finale à la Grèce à la fin du mois de mai. Elle comprend la construction de quatre unités du type FDI, la modernisation des quatre frégates grecques du type Meko 200 HN mises en service entre 1992 et 1998, et le transfert à partir de début 2022, des deux frégates de la Marine nationale Jean Bart, et Latouche-Tréville. La première datant de 1991 avait été conçue pour la lutte antiaérienne, tandis que la deuxième, de 1990, est spécialisée dans la lutte anti-sous-marine. Ces deux frégates répondraient à l’exigence du « gap-filler » souhaité par la marine grecque4.

Pour les Pays-Bas, Damen, en partenariat avec Thales Nederland, propose quatre Sigma 11515, une évolution du modèle Sigma 10514, qui seraient construites localement en Grèce. Pour la solution de « gap-filler », deux solutions intermédiaires :

- L’offre de deux Karel Doorman à la Marine Hellénique de la part du gouvernement néerlandais

- Deux Sigma 10514 construites localement, avec des temps de construction assez courts

Damen étudie également de près avec Thales Nederland les exigences de modernisation de la classe Hydra.

Côté allemand, TKMS propose un modèle plus grand que les MEKO A200 déjà vendus à l’Afrique du Sud, à l’Algérie, et à l’Egypte : les A300. TKMS est le constructeur des MEKO que la Grèce souhaite rénover, mais n’a pas à ce jour de solution de « gap-filler » définie.

Pour les Américains, Lockheed Martin propose aux Grecs la frégate MMSC. Le chantier américain a par ailleurs conclu des accords de coopération avec de grandes entreprises de l’industrie grecque pour soutenir le programme de modernisation de la marine grecque. Lors d'un événement de travail cet été, les entreprises partenaires ont rencontré Lockheed Martin pour commencer à élaborer des plans plus spécifiques de participation industrielle afin de respecter le calendrier fixé pour les mises à niveau des MEKO-200 et le programme Hellenic Future Frigate.

L’italien Fincantieri propose quant à lui la frégate italienne FREMM, dans sa configuration de guerre anti-sous-marine. Cette proposition intervient après les succès de la FREMM en Indonésie et en Egypte. En ce qui concerne la mise à niveau MEKO (classe Hydra), Fincantieri travaille avec la marine hellénique et le ministère de la Défense grec pour évaluer les points communs possibles des systèmes entre la FREMM et la classe Hydra pour la plate-forme et le système de combat. Fincantieri a également proposé une solution provisoire via des navires de la marine italienne disponibles à l’exportation, sans pour autant préciser de quel navire il s’agit. Cela pourrait être une frégate de classe Maestrale, comme pour l’Indonésie. Le chantier envisage de construire la première FREMM dans l'un de ses huit chantiers navals en Italie, avec une partie de la main-d'oeuvre venant de Grèce pour des raisons de formation.

Le sixième chantier en compétition est l’anglais Babcock. Sa proposition comprend la construction de quatre frégates Type 31 (Arrowhead 140), toutes construites en Grèce par un chantier grec. Seul Damen offre cette solution également. Babcock propose également de moderniser les MEKO en Grèce. Cette offre globale est faite en partenariat avec Thales UK et est soutenue par le gouvernement britannique8. Début août, en soutien de l’offre de Babcock, le Royaume-Uni a annoncé qu’elle pourrait offrir à la marine grecque deux frégates de Type 23, le HMS Monmouth et le HMS Montrose, en cours de retrait de la Royal Navy, afin de servir de navires intérimaires avant l’éventuelle fourniture de frégates Arrowhead 140.

L’espagnol Navantia avait également soumis une proposition composée de quatre F110, avec la modernisation des MEKO et une solution provisoire consistant en la livraison de deux nouvelles frégates légères Alfa 3000 en 35 mois, mais cette offre n’a pas été retenue.

Outre la compétition pour les frégates, l’actualité grecque est marquée par la vente des deux chantiers navals Hellenic Shipyards à Skaramanga et Elefsina à Syros.

Hellenic Shipyards est le plus grand chantier naval de Grèce. Situé à l’ouest du Pirée, à Skaramanga, il avait déjà été au coeur d’une tentative de cession en décembre dernier, qui s’était soldée par un rejet de offres déposées. Le processus d’appel d’offres a pris fin le 7 juillet, et alors le principal armateur grec, Georges Procopiou, s’est imposé comme le meilleur enchérisseur. Procopiou est le fondateur de Dynacom Tankers, Sea Traders et Dynagas, Dynagas étant cotée au NYSE. Le groupe est actuellement le quatrième plus grand de Grèce avec une flotte combinée de quelque 119 navires - 64 pétroliers, 38 vraquiers, 15 transporteurs de gaz et deux porte-conteneurs - de 15,9 millions de TPL.

Le chantier Elefsina a reçu de son côté la proposition d’ONEX, présidé par Panos Xenokostas, qui a initialement acquis Neorio Syros Shipyards. Ce plan d’investissement de plusieurs centaines de millions d’euros s’est fait avec le soutien clair et concret des Américains. Le mois prochain expire la marge d’ONEX pour déposer la demande de redressement des chantiers devant les juridictions compétentes, selon les dispositions des accords de cession d'actions avec lesquels elle a pris le contrôle de la société mère « Neorion Holdings ». La facture de consolidation, selon le contrôle de gestion réalisé par EY, montre des dettes dépassant les 420 millions d'euros (contre une estimation de 270 – 300 millions d’euros), sans compter les sommes qui seront nécessaires pour moderniser les installations et équipements des chantiers. La question cruciale est de savoir si l'agence de développement américaine DFC financera la consolidation. Un récent rapport du Wall Street Journal mentionnait spécifiquement Elefsina comme un contrepoids à l'investissement stratégique chinois, mais il n'est pas clair si le plan d'affaires, avec les nouvelles données apportées par l'audit des finances de l'entreprise, sortira. Les responsables qui suivent de près les développements estiment qu'un tel financement DFC nécessitera des engagements pour les travaux futurs des chantiers navals. Et cela est inévitablement lié au programme d'armement de 5 milliards d'euros de la Marine, tant attendu par Panos Xenokostas. Le mois prochain devrait donc nous apprendre si et comment la consolidation des chantiers navals Elefsina se déroulera, ou si le pire des cas de liquidation de l'entreprise sera confirmé.

Le mois de septembre sera, dans tous les cas, crucial pour les chantiers grecs car le gouvernement devrait rendre sa décision concernant la compétition en cours pour la construction des frégates pour la Marine grecque

Présence française

Au moins 26 entreprises françaises étaient présentes à DEFEA 2021, soulignant les relations étroites entre la France et la Grèce également dans le domaine de l'industrie de la défense. Les deux pays entretiennent une coopération stratégique de longue durée au sein de l'UE et de l'OTAN ainsi qu'avec les pays de la Méditerranée orientale, à savoir Chypre, l'Égypte et les Émirats arabes unis. De plus, le premier des 18 avions de combat Rafale a été livré à l’occasion d’une cérémonie en présence du ministre grec de la Défense, Nikolaos Panagiotopoulos le 21 juillet à Istres. . Cette livraison express intervient six mois seulement après la signature du contrat pour l’achat des 18 appareils, survenue le 25 janvier. Si la Grèce souhaitait une livraison la plus rapide possible, il faut malgré tout trois ans pour construire un Rafale, de ce fait, c’est l’Armée de l’Air et de l’Espace qui fournira 12 Rafale récemment entrés en service, avec la garantie qu’ils seront remplacés par des avions neufs, bénéficiant du dernier standard technologique. Les Rafale seront livrés sur une période de deux ans, la dernière livraison se fera en 2023. En parallèle, la proposition française pour le programme de frégate grecque est évaluée par le gouvernement hellénique.

Florence Parly déclarait d’ailleurs en janvier 2021 : « Avec la Grèce, nous bâtissons une relation de défense solide, dont l'acquisition des Rafale par Athènes n'est qu'une facette. Nous échangeons régulièrement sur les enjeux stratégiques, dans l'espace méditerranéen et ailleurs, nos forces armées conduisent ensemble des exercices, j'espère également que nos industries de défense seront amenées à travailler ensemble de manière plus étroite. Pour cela, nous disposons d'ailleurs d'instruments nouveaux dans le cadre de l'UE, comme la coopération structurée permanente et le Fonds européen de Défense. Je tiens d'ailleurs à souligner que nous avons des visions très proches sur les enjeux et les défis de la défense européenne. »

Le pavillon France, le plus grand pavillon européen (hors Grèce) au salon international DEFEA, placé sous l'égide du Groupement des Industries de Construction et d’Activités Navales (GICAN) et géré par sa filiale SOGENA, regroupait une quinzaine d’entreprises, tandis que d’autres étaient présentes sur leur propre stand, mettant en valeur le savoir-faire français dans le domaine de la défense et de la sécurité : Airbus, Alseamar, Atos/Avantix, Arquus, Couach Yachts, Dassault Aviation, ECA Group, Equans (sur stand FARAD), iXblue, Lacroix défense, MBDA, MC2 Technologies, Naval Group, Nexter, OEM Defense&services, Rafale international, Rafaut, Safran, Thales, Zodiac Milpro International (sur stand PETROPOULOS PETROS AEBE)

De nombreux visiteurs français ont été également présents, pour des contacts et un networking de haut niveau. 

Parmi les visiteurs adhérents du GICAN, à noter la présence de CS-GROUP (Jehan-Christophe Charles et Anne-Pascale Guedon), Heliodive (Alexis Synodinos), SILLINGER (Guillaume Wies), Hutchinson (Franck Hockenbring), SEAOWL (Hannah Czukor).

PRELIGENS (adhérent GICAT) a pris contact avec le pavillon France (Caroline Trigano). Après les rencontres lors de SHIELD AFRICA (dont Grégoire de Saint Quentin et François Bourrier-Soifer), une réunion avec le GICAN pour un partage de préoccupations autour des enjeux de sécurité (surveillance et IA) est envisagée.

Dans le cadre de l'accord de coopération signé entre le GICAN et SEKPY (une des deux associations de l’industrie de défense grecque), le 13 février 2020 à Athènes, une partie du salon DEFEA, organisé sous l'égide de SEKPY, est dédiée aux contacts d'affaires (BtoB) entre entreprises grecques et françaises, avec plus de 60 rendez-vous sollicités au Pavillon France ou sur les stands des industriels.

Par ailleurs, la Direction générale de l'armement (DGA) française a visité le salon et rencontré les entreprises françaises, tandis qu'une visite d'une délégation parlementaire composée de membres de l'Assemblée nationale et du Sénat était également présente. Un développement sur les activités institutionnelles est effectué en fin de document.

Adhérents du GICAN présents

Atos

Atos était présent à DEFEA à travers sa filiale Avantix qui présentait ses solutions et services de Guerre Electronique et d’interception de communication

Avantix fournit à ses clients des systèmes critiques sur les plates-formes navales, terrestres et aériennes. Fort de ses 4 domaines d'expertise en acquisition, transmission, traitement et simulation/test, Avantix développe et fabrique des systèmes robustes modulaires et performants, adaptables à des applications complexes et des systèmes spécifiques.

Echanges avec Frédéric Giraud (Vente export défense).

Airbus

Airbus présentait l’ensemble de son offre d’équipements, produits et services.

A l’occasion du salon, un contrat important a été signé par Hellenic Aviation Industry (EAB) avec Airbus. L'accord de coopération a été signé par le PDG de Hellenic Aviation Industry Dimitrios Papakostas et le vice-président de la coopération industrielle d'Airbus Helicopters Michel Carzan.

Grâce à cet accord, EAB espère devenir un centre de maintenance agréé d'Airbus Helicopters et enrichir considérablement son savoir-faire. EAB assurera la maintenance des appareils des hélicoptères Super Puma de l'armée de l'air grecque, des NH-90 de l'armée de terre et des Dauphin des garde-côtes.

A noter qu’en avril 2021, la Grèce a signé un contrat révisé avec NH Industries (NHI) qui permettra à l'armée nationale de recevoir six derniers des 20 hélicoptères de transport de troupes NH90, dont deux configurés pour les forces spéciales. NHI n'a pas précisé les équipements qui seront installés sur les hélicoptères « opérations spéciales », mais souligne qu'ils sont différents des NH90 Standard 2 en cours de développement pour remplir un rôle similaire pour l'armée française. Les livraisons dans le cadre de l'accord mis à jour commenceront en 2022.

Echanges avec Baudoin Marraud des Grottes (AIRBUS Helicopters – Vente Ouest Europe).

Alseamar

ALSEAMAR regroupe les activités marines et sous-marines du groupe industriel Alcen dédiées aux marchés de la Défense & Sécurité, Pétrole & Gaz et Océanographie. L'objectif de la société est de concevoir et de fabriquer des systèmes sous-marins et navals innovants et de délivrer de nouveaux services grâce aux savoir-faire développés en interne. Alseamar est actif dans plusieurs domaines : robotique, acoustique et communication.

Alseamar a réalisé un chiffre d'affaires en 2020 de 15 millions d'euros et emploie 100 collaborateurs hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens, travaillent à son siège social à Paris et sur trois sites opérationnels Aix-en-Provence, Toulon et Brest.

Grèce et Chypre constituent des segments de marchés pour ALSEAMAR.

Echanges avec Charles Bouquet des Chaux et Eric de Trétaigne.

Couach Yachts

Le Chantier Naval Couach est une entreprise française centenaire spécialisée dans la construction de yachts et navires professionnels. Située à Gujan-Mestras, sur le bassin d'Arcachon, elle conçoit et fabrique des navires d'interception rapide et des patrouilleurs de 12 à 50 mètres. Plusieurs types de navires étaient présentés à DEFEA avec un focus Garde-côtes :

1200 LMI : Modulaire / 55 noeuds / 4 – 10 pers

1400 FIC : Patrouille rapide / RWS / 50 kts / 4 – 6 pers

1650 FIC : Grande vitesse / 60 kts / 4 – 8 pers

1800 SFAC : Débarquement des troupes / RWS / 45 kts / 4 – 26 pers 8

Echanges avec Guillaume Peuchant et Alexis Philandrianos.

ECA Group

ECA GROUP conçoit, fabrique et supporte des systèmes sans pilote complets et intégrés basés sur des technologies autonomes et télécommandées pour le déminage en mer. Les systèmes ECA GROUP sont en service au sein de plus de 30 marines dans le monde. ECA a mis en valeur durant le salon les produits associés au programme belgo-néerlandais.

Echanges avec Henry de Dieuleveult et Aurélien Bayer.

iXblue

iXblue est une entreprise de haute technologie spécialisée dans la conception et la fabrication de technologies marines, photoniques et d'autonomie avancées. L'expertise interne du groupe comprend des systèmes et solutions innovants dédiés à la navigation inertielle, au positionnement sous-marin, à l'imagerie sous-marine, ainsi qu'à la construction navale et aux tests et simulations. Les technologies iXblue soutiennent Civil et sécurité, efficacité et fiabilité. Employant 650 personnes dans le monde, iXblue exerce ses activités dans plus de 60 pays.

Echanges avec Jean-Marc Binois.

Lacroix défense

Le Groupe Etienne Lacroix, fondé en 1848, est un intégrateur familial de systèmes pyrotechniques, fournissant des applications aux secteurs de la défense, du maintien de l'ordre et de la sécurité civile. Ses activités sont intégrées verticalement et s'étendent de la conception du produit à la fabrication, au support et aux services.

Dans le domaine naval, Lacroix présentait sa gamme de solutions (lanceurs SYLENA LW, MK 1, MK2, munition EM - réflecteur d'angle / Infrarouge / Masquage et Anti-torpille - dédiée à la protection des navires militaires, des patrouilleurs côtiers aux frégates de dernière génération, etc.). Au cours des 15 dernières années, l’équipe de R&D a développé 3 nouveaux systèmes de lancement de leurres [#DLS].

SYLENA propose des contre-mesures navales de pointe couplées à des systèmes fiables et faciles à entretenir, pour des coûts d'acquisition et de possession réduits, tout en offrant une durée de vie maximisée et une efficacité optimale.

Echanges avec Arthur Raizin. 9

MBDA

MBDA est le seul groupe européen de défense capable de concevoir et de produire des missiles et des systèmes de missiles qui correspondent à l'ensemble des besoins opérationnels actuels et futurs des trois armées (terre, mer et air). Avec une présence significative dans cinq pays européens et aux USA, MBDA a réalisé en 2020 un chiffre d'affaires de 3,6 milliards d'euros avec un carnet de commandes de 16,6 milliards d'euros. Au total, le groupe propose une gamme de 45 systèmes de missiles et produits de contre-mesures déjà en service opérationnel et plus de 15 autres actuellement en développement. MBDA est détenue conjointement par Airbus (37,5 %), BAE Systems (37,5 %) et Leonardo (25 %).

La société s'appuie sur une vaste expérience d'intégration sur un large éventail de plates-formes existantes et de nouvelle génération. Des systèmes de missiles guidés antichars portables aux architectures de missiles balistiques anti-tactiques entièrement en réseau, de l'autodéfense navale aux missiles de croisière à très longue portée, la société peut offrir une solution optimisée adaptée aux besoins spécifiques du client.

En janvier 2021, le général de corps d'armée Theodoros Lagios, directeur général des investissements de défense et de l'armement du ministère grec de la Défense et Eric Béranger, PDG de MBDA, ont signé un contrat portant sur la fourniture d'armements pour 18 avions de combat Rafale destinés à l'armée de l'air grecque. Une cérémonie de signature a eu lieu à Athènes en présence de la ministre française des Armées, Florence Parly, et du ministre grec de la Défense, Nikolaos Panagiotopoulos.

L’armement du Rafale bénéficiera de la forte similitude avec celles des Mirage 2000 et Mirage 2000-5 actuellement en service dans l'armée de l'air hellénique. Comme ceux-ci, les Rafale seront armés de missiles de croisière SCALP, de missiles antinavires AM39 Exocet et de missiles air-air multimissions MICA. En outre, MBDA fournira également des missiles air-air Meteor.

Eric Béranger, PDG de MBDA, a déclaré : « La signature de cet accord ouvre une nouvelle page de notre relation avec la Grèce, que nous entretenons depuis plus d'un demi-siècle. Le pays a été le tout premier client du missile Exocet en 1968, témoignant d'une grande confiance en lui et en nos prédécesseurs. Cette confiance s'est renouvelée au fil des années et se renouvelle encore aujourd'hui. Il est de notre devoir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour continuer à témoigner de cette confiance demain. »

Multiples échanges avec l’ensemble de l’équipe MBDA sur leur stand (dont Hervé de Bonnaventure, Stefano Bertuzzi, Anna-Kristina Ramon et Caroline Fusibet sur les projets type FeDef pour cette dernière). 10

 

 

 

 

 

Naval Group

En mai, Naval Group a remis, dans le cadre de l'Equipe France formée avec MBDA et Thales, une nouvelle offre pour la modernisation de la flotte de surface de la Marine hellénique. Cette offre est un ensemble complet et robuste conçu pour permettre à la Grèce de disposer des meilleures capacités dans le délai le plus court avec des coûts optimisés. Elle comprend :

• Quatre FDI HN – frégate de dernière génération - trois construites en Grèce et la 1ère en service d'ici 2025, ainsi qu'une solution de gap filler pour répondre aux besoins immédiats de la marine grecque avec deux frégates disponibles début 2022

• La modernisation des frégates MEKO en Grèce

• Une ambitieuse participation de l'industrie grecque (HIP).

Au-delà du renforcement des liens forts entre la France et la Grèce, l’offre française répond à tous les besoins actuels et futurs de la Marine grecque avec un package complet basé sur la FDI HN. La FDI HN est la meilleure frégate de sa catégorie mais également la première des frégates de nouvelle génération disponible.

L’offre globale de l’équipe France répond à tous les besoins de la Marine hellénique, avec des frégates modernes équipées des systèmes de radar et de missiles Sea Fire les plus avancés fournis respectivement par Thales et MBDA, la modernisation des frégates MEKO, et la fourniture d’une solution de gap filler. Ainsi, la France propose de céder « gratuitement » à la marine grecque deux frégates de premier rang, le "Jean Bart" (lutte anti-aérienne), et le "Latouche-Tréville" (lutte anti-sous-marine). La marine nationale remettra ses deux bâtiments à Naval Group, s'il est sélectionné par la Grèce dans le cadre d'un appel d'offres international.

Dans le cadre du développement de la souveraineté hellénique, la forte implication de l’industrie locale permettra d’atteindre un niveau d’excellence dans le domaine naval, de nourrir des retombées économiques significatives et pérennes, mais également des emplois. De plus, la maintenance des navires sera réalisée par les industries grecques.

Pays maritime doté d'une forte tradition de construction navale, la Grèce possède des chantiers navals ainsi qu’un grand nombre d'entreprises de défense. Les experts de Naval Group ont travaillé en coordination étroite avec les deux principaux organismes de l'industrie de défense, SEKPY et HASDIG, mais aussi avec le groupement industriel maritime HEMEXPO. Plus de soixante-dix entreprises basées dans les régions d'Athènes et de Thessalonique ont été identifiées, parmi lesquelles dix sont déjà pré-qualifiées et quarante ont été rencontrées et/ou visitées pour une évaluation préliminaire de leurs capacités industrielles.

Naval Group s’attache à développer des projets de R&D en collaboration avec des entreprises, des universités et des instituts de recherche helléniques dans des technologies de pointe telles que la fabrication additive, la maintenance prédictive, les drones ou les systèmes navals de mission. Naval Group a pour ambition de développer

un réseau de projets et de recherche afin de construire les futures capacités navales grecques.

Multiples échanges et actions avec l’équipe présente (dont Alain Guillou, Michael Croenne, Gilles Langlois, Maël Coïc, Julien Hostin, François Devoto, Hervé Boy, Dora Khosrof, Efi Drossou).

Nexter

A l'occasion de la première édition du salon DEFEA, Nexter présentait pour la première fois le VBCI Philoctetes. Il s'agit d'un système de combat d'infanterie complet, armé d'une tourelle téléopérée CT (cased telescoped) de 40 mm de CTAi et d'un lanceur de missiles moyenne portée (MMP) de MBDA. Il répond aux exigences de l'armée grecque en matière de mobilité, de protection, de modularité et de puissance de feu.

Nexter présentait également le canon d'artillerie 105 LG, parfaitement adapté à une utilisation simple nécessitant une capacité d'appui feu fortement déployable. Afin de répondre aux besoins en munitions d'artillerie de l'armée grecque, Nexter expose sa gamme de munitions conventionnelles de 105 et 155 mm, ses munitions intelligentes (BONUS et KATANA), ainsi que des charges propulsives et des fusées. En outre, un large échantillon du catalogue de munitions est présenté sur le stand : des munitions de moyen calibre CT 20, 25, 30 et 40 mm, des munitions navales de 40, 76, 100 et 127 mm, ainsi que des grenades fumigènes de protection.

Dans le domaine des canons de moyen calibre, Nexter présente le canon 40CT du VBCI Philoctète, choisi par les armées française (RapidFire, JAGUAR), britannique (Ajax) et belge (JAGUAR CaMo). Le 40 mm offre une réelle supériorité de calibre par rapport au 30 mm et couvre une plus large gamme de cibles (drones, avions, véhicules légers). Le canon de 30mm est également mis en avant, puisqu'il équipe les avions de combat Mirage 2000 (30x113) et Rafale(30x150) en Grèce. Par ailleurs, le système de montage sur pivot P20, reconnu pour ses performances, sa facilité de maintenance et sa fiabilité, est exposé sur le stand.

Enfin, l'entité robotique de Nexter exposait sa gamme de robots terrestres Nerva équipés de différents modules de transmission, ainsi que le drone aérien multi-missions IXOS, qui peut être équipé d'une boule optronique ou d'une charge explosive pour traiter une cible individuelle.

Nexter, première entreprise française de défense terrestre et troisième acteur européen dans le secteur des munitions, fait partie du groupe KNDS. Son champ d'activité comprend également la fourniture de systèmes d'armes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter fournit également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité intérieure. Le groupe continue d'appliquer sa politique de développement à l'international avec plusieurs prises de commandes en 2020 destinées au marché de l'export.

Echanges avec toute l’équipe dont Caroline Amar.

Safran

Safran Electronics & Defense est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de produits et services assurant les fonctions d'observation, de décision et de guidage pour les applications civiles et militaires. La société comprend et applique un large éventail de technologies de pointe dans de nombreux domaines différents, en tant que fournisseur des programmes d'aérospatiale et de défense les plus innovants d'aujourd'hui.

Safran est n°1 en Europe et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle utilisés dans les airs, sur terre et en mer. Safran est également le leader européen des systèmes électro-optiques et des drones tactiques. Présent dans le monde entier Safran Electronics & Defense compte un effectif consolidé de 10 700 collaborateurs.

Echanges avec le général (2S) Martin Klotz, Romain Leclere (naval) et Alexandre Le Chelveder (optro).

Thales

Thales est un leader mondial des technologies de pointe, investissant dans les innovations numériques et « deep tech » – connectivité, big data, intelligence artificielle, cybersécurité et informatique quantique – pour construire un avenir confiant crucial pour le développement des sociétés. Le Groupe propose à ses clients des domaines de la défense, de l'aéronautique, du transport spatial, de l'identité numérique et de la sécurité des solutions qui les aident à remplir leur rôle critique, la considération de l'individu étant le moteur de toutes les décisions. Thales compte 81 000 collaborateurs dans 68 pays. En 2020, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros.

Thales est présent en Grèce depuis 45 ans et fournit un certain nombre de systèmes majeurs aux forces armées helléniques. Il s'agit notamment de systèmes d'avionique et de mission pour les avions de combat Mirage 2000 et Mirage 2000-5, ainsi que de systèmes de défense aérienne à grande échelle pour l'armée de l'air et la marine. Les systèmes de combat de Thales sont déployés par la Marine hellénique à bord des navires de surface, tandis que les radios tactiques, les systèmes optroniques et les radars de surveillance de Thales PR4G sont en service dans l'armée.

Thales a fait équipe avec des partenaires industriels locaux sur de nombreux projets de défense, d'aérospatiale et de transport terrestre. Thales joue un rôle actif dans le développement de l'industrie de la défense grecque grâce à un réseau de PME locales.

En outre, Thales est un membre actif de plusieurs organisations industrielles locales, dont la SEV (Fédération hellénique des entreprises), HASDIG (Groupement hellénique des industries aérospatiales et de défense) et EVIDITE (Association spatiale grecque). L'entreprise est également un fournisseur accrédité de systèmes de défense auprès du ministère grec de la défense.

Echanges avec Patrick Defranoux (VP directeur Grèce) et Antonis Dimitropoulos (Directeur des opérations pour la Grèce).

Zodiac Milpro International

Zodiac Milpro International a participé à DEFEA avec son partenaire local Petros Petropoulos AEBE. Depuis 1896, Zodiac Milpro conçoit des produits innovants dans le domaine militaire et professionnel pour tous « ceux qui travaillent sur l’eau ».

Zodiac Milpro est à l’origine de la plupart des concepts majeurs qui ont motivé le développement du bateau pneumatique moderne depuis les années 1930. Depuis ses débuts, Zodiac Milpro est devenu le principal fabricant de bateaux pneumatiques et semi-rigides à usage professionnel et militaire.

Echanges avec Romain Nedialkov (Manager ventes Nord et Est Europe).

Etats-Unis

 

Les Etats-Unis ont vendu depuis de nombreuses années des équipements de défense aux forces armées grecques. On peut noter en particulier : 154 F-16, dont certains sont en cours de modernisation et des avions de transport C-130 aux forces aériennes grecques, des hélicoptères AH-64 Apache, OH-58 Kiowa et CH-47 Chinook à l’armée de Terre, et une vingtaine d’hélicoptères S-70 Seahawk à la marine.

Durant DEFEA, l’Ambassadeur des Etats-Unis en Grèce a déclaré : « L'industrie américaine joue un rôle clé dans notre coopération en matière de défense, alors que les États-Unis cherchent à soutenir la modernisation des forces du gouvernement grec après une décennie de crise économique. Je suis très fier que la technologie de défense américaine de pointe aide la Grèce à améliorer ses capacités et à renforcer l'interopérabilité, notamment grâce aux programmes de modernisation des F-16 Viper et des P-3. L'achat par la Grèce de sept Lockheed Martin Sikorsky MH-60 Romeo, les meilleurs hélicoptères de guerre anti-sous-marine et anti-surface au monde, donnera à la Grèce une capacité inégalée de connaissance du domaine maritime (…) Et permettez-moi d'être clair, les États-Unis sont engagés à 100 % dans notre offre pour le programme de modernisation des frégates de la marine grecque, qui représente une occasion unique d'approfondir et de soutenir notre partenariat naval. Je sais que cette offre est également la priorité absolue de Lockheed Martin et de l'US Navy, qui soutient absolument la proposition inégalée que les États-Unis ont présentée sur la table. »

Si les Etats-Unis sont peu présents sur l’export de navires de défense, la vente à l’Arabie Saoudite de quatre MMSC (118 mètres, 3600 tpc), frégates dérivées des LCS du type Freedom de l’US Navy, a néanmoins relancé leurs ambitions sur le marché export. 14

L’affaire est portée industriellement par le géant américain Lockheed-martin, allié au constructeur FMG (filiale US de Fincantieri), dont le chantier Marinette Marine réalise les LCS et vient de lancer la construction du premier MMSC saoudien. Concernant la solution transitoire, les Etats-Unis proposent de transférer leurs deux premiers LCS, les USS Freedom et USS Fort Worth, mis en service en 2008 et 2012. A noter qu’il s’agit des deux prototypes de la classe, navires ayant rencontré d’importantes difficultés techniques et dont la mise à niveau aux standards plus récents a été jugée trop onéreuse par l’US Navy. Au point que celle-ci a décidé de les désarmer dès cette année.14 Compte-tenu de la production au chantier US des têtes de série du programme de frégate FFG(X) (classe CONSTELLATION) au chantier FINCANTIERI MARINETTE sur un design dérivé des FREMM IT, il n’est pas à exclure que les USA puissent soutenir ou présenter une offre Italo-US aux autorités grecques.

Sur le salon, les exposants US étaient dans un hall indépendant (hall 4), partagé uniquement avec FINCANTIERI et BABCOCK. Ils constituaient le contingent d’exposants étrangers le plus nombreux.

Le GICAN a été approché en amont et sur le salon par l’Etat du Missouri, qui avait un stand d’animation avec quelques entreprises, pour des réunions BtoB en vue de mise en relation avec des clients ou partenaires français. Des échanges ont donc eu lieu avec Ryan O’Lynn, directeur Europe du bureau du commerce international et de l’investissement de l’Etat du Missouri et Elena Molinari, directrice UK du même bureau et présente au salon.

Les entreprises qui ont directement sollicité le GICAN sont Q-Net Security (solution commerciale de cybersécurité pour réseaux critiques) (avec son CEO Ron Indeck) et AESIR Technologies (sur les technologies batteries) (avec deux VP Kirk Plautz et Richard Whiteley). Ils sont à la recherche de partenaires ou d’opportunités en France.

Italie

Les Italiens également sont donc aussi en lice en Grèce, malgré la coopération avec Naval Group au travers de Naviris, société commune créée par l’industriel français et Fincantieri en 2020. L’offre de Fincantieri est apparemment basée sur des FREMM italiennes (144 mètres, 6900 tpc), très différentes de leurs cousines françaises, avec la possibilité de pouvoir éventuellement livrer des bâtiments neufs dès 2024/25. C’est en effet à cette date que Fincantieri doit achever les deux unités commandées pour remplacer les ex- Spartaco Schergat et ex-Emilio Bianchi, 9ème et 10ème unité de la série qui devaient rejoindre la marine italienne mais ont été vendues à l’Egypte, où elles ont été livrées en décembre 2020 et avril 2021. Si les nouvelles unités doivent finalement être vendues à la Grèce, il faudra cependant les modifier pour les doter de capacités anti sous-marines renforcées. Concernant le gap-filler, l’Italie a la possibilité de pouvoir céder deux des quatre dernières Maestrale, mises en service entre 1981 et 1984. Mais probablement pas des FREMM, dont elle ne compte que quatre exemplaires gréés pour la lutte ASM (avec sonar Captas-4).

Par ailleurs, dans le cadre des collaborations internationales de la Marine grecque visant à promouvoir la préparation opérationnelle, la capacité de combat et la coopération au niveau international et allié, des exercices d'entraînement avec l'Italie et le Portugal ont été réalisés. Le 27 juillet, un PASSEX de la frégate Navarinon et du sous-marin Ocean avec le sous-marin portugais Tridente a été mené dans la zone maritime à l'ouest de la Crète. Par ailleurs, la frégate Virginio Fasan de la marine italienne participait à l’exercice. Cette frégate est, la première unité de classe Bergamini à être spécialisée dans la lutte anti sous-marine.

Israël

Il convient de noter l'étroite relation stratégique développée entre la Grèce et Israël, qui ne cesse de croître dans le domaine de l'industrie de la défense.

Ainsi, en juin 2020, les chantiers navals grec et israélien se sont associés pour proposer la corvette Themistocles à la marine hellénique. Les deux chantiers navals doivent coopérer étroitement au développement international et à la promotion de la nouvelle corvette, dont la production aura lieu en Grèce et en Israël. Selon les entreprises qui ont lancé un site web dédié, le Themistocles combine le savoir-faire des industries de construction navale grecque, israélienne et américaine et apporte des capacités opérationnelles de nouvelle génération à la guerre navale future.

La nouvelle conception de la corvette Themistocles apporte des capacités opérationnelles de nouvelle génération à la guerre navale future. Il s'agit d'un navire polyvalent d'une longueur de 72 mètres et d'un déplacement total d'environ 800 tonnes. Cette nouvelle corvette pourra également atteindre une vitesse supérieure à 30kn avec une endurance étendue. Elle peut accueillir un hélicoptère de marine de taille moyenne, mais offre également des possibilités uniques de déploiement d'unités  des forces spéciales. Le Thémistocle comprend des armes et des systèmes électroniques de pointe, qui peuvent être adaptés aux besoins spécifiques du client.

Dans le domaine de la surveillance navale, Israel Aerospace Industries, loue des drones de reconnaissance maritime à la Grèce pour une durée de trois ans, qui aura la possibilité de les acheter à l'issue du contrat de location. Les premiers contrats concernant l'établissement de bases de drones à Malte et en Grèce ont été signés en 2020, couvrant tous les avions sans pilote et leur soutien terrestre essentiel sur chaque site. Le système sera utilisé par la Grèce principalement pour la défense des frontières, a déclaré à l'époque le ministère israélien dans un communiqué, ajoutant que les relations de sécurité entre Israël et la Grèce se développent.

Lors du salon DEFEA, la délégation industrielle israélienne comprenait 13 entreprises et organisations participantes. SIBAT, la direction de la coopération internationale en matière de défense du ministère israélien de la défense, a coordonné la participation du pays dans un pavillon national. SIBAT est positionné au sein de l'IMOD, tout en ayant une relation étroite et permanente avec l'industrie de la défense israélienne. Les entreprises présentes étaient les suivantes : Aeronautics Group, Aitech systems, Astronautics C.A., Bet Shemesh Engines Ltd (BSEL), Elbit Systems, Emtan Karmiel, Nir-Or Israel, IAI (Israel Aerospace Industries), IWI (Israel Weapon Industries), JV Plaskan SA, RAFAEL Advanced Defense Systems, Smartshooter.

Israël et la Grèce ont annoncé durant le salon la signature d’accords commerciaux d'une valeur de 1,65 milliard de dollars, selon le ministère israélien de la Défense. Dans le cadre de cet accord, Elbit Systems établira un centre de formation international en Grèce pour former l'armée de l'air grecque sur une période de 22 ans. Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth, l'accord prévoit de fournir à la Grèce un nouvel avion d'entraînement M-346, tandis qu'Elbit Systems se chargera de la maintenance de tous les avions d'entraînement pendant toute la durée du contrat.

Durant le salon, IAI (Israel Aerospace Industries) a exposé une variété de solutions de défense, notamment les drones, précédemment mentionnés, des capacités de maintenance de C-130, le système de défense aérienne et antimissile Barak MX, des capacités de munitions de rôdeur et des radars MMR.

IAI présentait le Barak MX, un système avancé de défense aérienne et antimissile qui fournit une solution intégrée unique pour de multiples menaces aériennes simultanées provenant de différentes sources et de différentes portées. Le système combine plusieurs systèmes clés : un radar numérique, un système de contrôle des armes, des lanceurs, une gamme d'intercepteurs pour différentes portées avec des dispositifs d'autoguidage avancés, une communication par liaison de données et une connectivité à l'échelle du système. 

IAI exposait également le radar MMR, éprouvé au combat, qui a accumulé une vaste expérience opérationnelle en Israël et dans le monde entier. Le radar détecte les menaces aériennes, les classe, calcule leur niveau de menace et fournit des données essentielles qui permettent aux systèmes de neutraliser plusieurs menaces simultanément.

Enfin, était présentée la famille de munitions rôdeuses développée comprenant le Harpy-NG, le Harop, une deuxième génération de système d'attaque électro-optique de précision, le système de munitions tactiques avancées Mini-Harpy double (électro-optique jour et nuit + autodirecteur anti-rayonnement), le système de rôdeurs tactiques Green-Dragon et la munition rôdeuse tactique Rotem VTOL.

RAFAEL présentait la dernière génération de missiles Spike, notamment les versions ER2 et LR2. Le Spike est un missile guidé antichar et un missile antipersonnel complet de fabrication israélienne, développé et conçu par la société israélienne Rafael. Il s'agit d'un système de missiles surface-surface portable, mais il peut également être monté sur des véhicules de combat ou des hélicoptères. Le SPIKE ER2 est un système de missiles guidés électro-optiques de 5ème génération à portée étendue, multi-usages, multi-plateformes et multi-domaines.20

Aeronautics Group, fournisseur israélien de solutions intégrées basées sur des plateformes de systèmes sans pilote, des charges utiles et des communications pour les marchés de la défense et de la sécurité intérieure, présentait ses solutions de drones au salon DEFEA 2021. Les systèmes exposés étaient les suivants : Orbiter 3 et 4, et Orbiter 1K loitering munition.

Le GICAN a été approché par Daniel Darshevitz, intermédiaire de plusieurs compagnies (GOLDTEC, Termal Beacon…) dans une optique de mise en relation avec des clients ou partenaires FR.

Royaume-Uni

Le Royaume-Uni a axé son offre de frégate sur le nouveau modèle Type 31, bâtiment de 138.7 mètres et plus de 6000 tonnes à pleine charge commandé à cinq exemplaires par la Royal Navy. Ces frégates vont être réalisées par le chantier écossais Babcock, la tête de série devant voir sa construction débuter cette année pour une mise en service espérée en 2027. Développées sur la base des frégates danoises du type Iver Huitfeldt, opérationnelles depuis bientôt 10 ans, les Type 31 sont des plateformes 18

imposantes, mais qui s’apparentent plus à de très gros OPV qu’à des bâtiments de combat de premier rang, avec dans la version destinée à la Royal Navy des capacités limitées en capteurs et armement. Les Britanniques présentent eux-mêmes les Type 31 comme des bâtiments « low cost ».

Concernant le gap-filler, la Royal Navy serait prête à se séparer de deux de ses treize frégates du Type 23, mises en service entre 1991 et 2002. Des unités qui font probablement partie des plus anciennes, parmi les cinq qui n’ont pas eu la chance d’être rénovées avec un sonar remorqué Captas-4 et un système surface-air Sea Ceptor.

Au cours des trois derniers mois, Babcock a rencontré plus de 100 fournisseurs et, à la suite de récentes réunions menées par le directeur général de la société britannique, David Lockwood, sur les chantiers navals de Skaramangas et d'Elefsina, Babcock a poursuivi ses contacts avec les fournisseurs dans le pays. Au total, des discussions en tête-à-tête ont eu lieu avec plus de 20 entreprises grecques.

Pays-Bas

Damen est présent dans la compétition pour l’acquisition de frégates avec un nouveau modèle, la frégate du type SIGMA 11515 (115 mètres, 4400 tpc), qui n’a à ce stade jamais été vendue.24 Il ne s’agit pas d’une simple version agrandie des corvettes du type SIGMA 10514 construites pour l’Indonésie et le Mexique. Concernant le gap-filler, la marine néerlandaise n’aligne plus que six frégates (quatre LCF et deux M), si elle devait céder ses deux dernières M à la Grèce, elle perdrait pour cinq ans au moins un tiers de sa flotte, la rendant incapable de remplir son contrat opérationnel national et en même temps ses engagements auprès de l’OTAN (notamment la présence d’une frégate néerlandaise dans les Standing Nato Maritime Groups).

A noter que lors de DEFEA un pavillon hollandais conséquent, et animé par le NIDV, était présent. Tout un programme de visite avait été prévu pour le groupe des industriels hollandais présent. Le GICAN a échangé avec eux.

Allemagne

L’Allemagne propose une version plus grande des frégates du type Meko A200 (121 mètres, 3400 tonnes en charge), un modèle que TKMS déjà vendu à l’Afrique du Sud (quatre unités livrées en 2006 et 2007), à l’Algérie (deux unités mises en service en 2016 et 2017) et dernièrement à l’Egypte, qui recevra au moins quatre bâtiments de ce type. Plus grande, la Meko A300 est un modèle qui n’existe qu’à l’état de design, mais les Allemands ont de l’expérience dans la modularité des plateformes. Ils ont également pour eux, dans cette compétition, d’être les concepteurs des quatre Meko 200 HN que la Grèce veut rénover (la première avait été construite en Allemagne et les trois autres en Grèce). A l’inverse, ils peuvent pâtir du fait que le dernier programme gréco-allemand dans le domaine naval, celui des sous-marins du type 214, s’est soldé par un long contentieux entre les deux pays.

Autre point compliqué pour l’offre allemande, celui du gap-filler, puisque la Bundeswehr ne dispose plus que d’une seule frégate d’ancienne génération encore en service et pouvant être transférée, le Lübeck, datant de 1990 et ultime survivante des huit unités du type 122A (classe Bremen).

Par ailleurs, il faut noter les tensions entre la Grèce et l’Allemagne, quant à la fabrication sous licence de sous-marins en Turquie.27 Ainsi en juin dernier, Le ministre grec des Affaires étrangères a exprimé son mécontentement face à la vente de sous-marins orchestrée par l’Allemagne à l’intention de la Turquie. Une décision qui modifiera les équilibres dans la mer Égée en faveur d’Ankara.

Nikos Dedias, ministre grec des Affaires étrangères, a tenu une réunion mercredi (16 juin) à Athènes en compagnie de Nils Schmid, le porte-parole des sociaux-démocrates allemands (SPD) chargé du dossier affaires étrangères au Bundestag : « Je ne peux qu’exprimer notre profond désarroi face au rôle du SPD dans les motions relatives à l’imposition d’un embargo sur les armes contre la Turquie. Le Premier ministre et moi-même nous sommes entretenus à de nombreuses reprises avec le sérail politique allemand sur la nécessité de maintenir l’équilibre dans la mer Égée », a-t-il déclaré.28

A noter qu’ATLAS ELECTRONIK était présent avec un stand situé à côté de TKMS. 20

Russie

Rosoboronexport JSC (ROE) exposait les équipements de défense russe sur DEFEA. Alexander Mikheev, directeur général de Rosoboronexport a déclaré à cette occasion ; « Rosoboronexport note avec une grande satisfaction le travail systématique et efficace avec les partenaires grecs, malgré les restrictions sévères liées à la concurrence déloyale de la part de la plupart des pays européens. Aujourd'hui, la société remplit ses obligations dans le cadre des contrats précédemment conclus. Le service après-vente des équipements navals russes livrés, ainsi que des systèmes de défense aérienne, ne suscite aucune plainte de la part du partenaire. Rosoboronexport se réjouit du renforcement de la coopération militaro-technique avec la Grèce et d'autres pays européens amis participant à l'exposition ».

Au-delà des armes légères - fusils d'assaut Kalashnikov AK-200 et AK-15, mitrailleuse Kalashnikov Pecheneg et mitrailleuse 12,7 mm 6P50 – étaient présentés des modèles réduits du MBT T-90S et du véhicule blindé de transport de troupes BT-3F. Par ailleurs, étaient présentés l'obusier automoteur Msta-S mis à niveau pour le calibre 155 mm de l'OTAN, les systèmes antichars Khrizantema-S et Kornet-EM, le lance-roquettes multiple de 300 mm Tornado-S, ainsi que le poste d'armes télécommandé de 57 mm A-220M.

Dans le domaine aéronautique étaient exposé des modèles réduits de l’avion d'entraînement au combat Yak-130, du chasseur multirôle Su-35, du chasseur MiG-35D et de l'avion de transport militaire IL-76MD-90A(E), de toute la gamme d’hélicoptères d’attaque et de transport, ainsi que les drones Orion-E et Orlan-10E.

Dans le domaine naval, plusieurs navires étaient présentés : la frégate de classe Gepard-3.9, la corvette de classe Tigre du projet 20382, le navire de transport BK-16E, ainsi que les navires d'assaut rapides BK-10, BK-10M et BK-9. Rosoboronexport présentait également les sous-marins diesel-électriques Project 636 et Amur-1650, ainsi que les petits sous-marins P-750, Piranha et Piranha-T. Pour la défense côtière, l'entreprise présentait les systèmes de missiles de défense côtière Rubezh-ME et Bastionmodern avec le missile de croisière antinavire Yakhont.

Rosoboronexport présentait enfin une large gamme de systèmes avancés de défense aérienne et de guerre électronique. En particulier, le système SAM à moyenne portée Viking, le système de missiles de défense aérienne à longue portée S-400 Triumf, les MANPADS Verba, ainsi que le système SAM Tor-E2 et le système de canon/missile anti-aérien Pantsir-S1, qui se sont avérés efficaces pour contrer les drones. En outre, Rosoboronexport présentait des systèmes de guerre électronique anti-drones qui ont été testés avec succès dans des conditions de combat, tels que le système Repellent et sa version super-mobile, Repellent-Patrol, montée sur des SUV.

Portugal

L’industrie de défense portugaise était présente, de manière significative et fédérée par le cluster AED. Plusieurs sociétés portugaises étaient intéressées par des contacts avec les exposants français et ont été reçues par le GICAN, comme EID du groupe COHORT PLC (Nuno Cordeiro et José Luis Reis) et Aero Voo de Portugal (Bruno Morais).

Grèce

Les actions du GICAN ont porté sur le raffermissement des relations avec ses homologues grecs, les entreprises présentes et les institutionnels. 3 entretiens ont eu lieu entre Jean-Marie Dumon et Tassos Rozolis, président de SEKPY, au cours du salon DEFEA. Le message martelé par SEKPY est que les bonnes relations doivent se traduire concrètement par des partenariats industriels permettant aux entreprises grecques, majoritairement des PME, d’être fournisseurs d’entreprises françaises sur leurs segments et marchés. Par ailleurs, étant président d’AKMON, société grecque spécialisée dans les câbles et connectiques, il conviendrait d’être particulièrement attentif pour bien s’assurer que cette entreprise soit référencée chez les principaux donneurs d’ordres de l’industrie de défense française.

Le GICAN a pris langue également avec le nouveau président de l’HASDIG (Hellenic Aerospace Security & Defense Industries Group) Nick Papatsas, également président d’EFA GROUP.

D’un point de vue institutionnel, le GICAN a dîné et échangé, à l’ambassade de France le 14 juillet, avec le nouveau GDDIA (équivalent de la DGA en Grèce) le VA (rtd) Aristeidis Alexopoulos

La session de BtoB organisée en commun entre le GICAN et SEKPY a permis de constater l’intérêt de plusieurs sociétés grecques comme :

- ALTHOM (CEO Alkiviadis Thomas et Thomas N. Dais)

- IDE Intracom Defense (Nikolaos Katsimitros)

- Prisma Electronics (Panagiotis Kalaitzidis)

- AXON (Nikolaos Halkoussis)

- FEAC (Sotiris Kokkinos)

- AXELMOLDS (Ioannis Alexopoulos)

- MIKRON MACHINING HELLAS

- ADDITES LTD

- EIGHT BELLS

D’autres sociétés grecques ont pris contact spontanément :

- ORPHEE BEINOGLOU (Kostas Vasilopoulos)

- STARTOLUXE (Xenofon Lambrakis et Loukas Drosopoulos)

- BGI EUROPE (Magda Malariou).

De plus un consultant Panagiotis Vitas a cherché à prendre contact pour trouver un partenaire français autour des panneaux de portes (milieu terrestre et naval).

Enfin, recommandé par le responsable du pavillon chypriote, les dirigeants grecs de la filiale du groupe CENSUS-LAB (IT security services – USA/UK/GRE) ont rencontré le GICAN, à la recherche de partenaires (CEO Nikolaos Tsagkarakis, Christoforos Papachristou).

Autres prises de contacts

DEFEA a aussi été l’occasion d’échanger avec :

- Le nouveau secrétaire permanent du ministre de la Défense chypriote (Andreas P. Louka),

- Les chefs d’état-major des marines slovène et roumaine (CV Bogomir Tomazic et CA Mihai Panait)

- Un adjoint du chef du bureau des équipements militaires du ministère ukrainien de la Défense (le colonel Ihor Hentosh)

- La responsable « Air » du département des acquisitions du ministère de la Défense croate (Colonelle Irena Zovak).

Activités institutionnelles

Composition de la délégation parlementaire et programme d’entretiens de celle-ci.

La délégation parlementaire française était composée la Présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale Françoise

Dumas, du Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat Christian Cambon, des députés Séverine Gibson, Fabien Gouttefarde, Jean-Louis Thiériot, et Jean-Jacques Bridey, ainsi que des sénateurs Philippe Paul, et Jean-Marc Todeschini, Vice-Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat.

La délégation a visité le salon le 15 juillet, en commençant le matin par le pavillon France, où les élus ont pu rencontrer Naval Group, Lacroix, Alseamar, Safran, Rafaut, OEM, ECA, MC2, iXblue, Couach, et Atos. La délégation s’est ensuite déplacée vers les exposants français hors pavillon : Thales, Arquus, Nexter, et MBDA. Dans l’après-midi, les élus ont rencontré SEKPY (présence du président et du vice-président de SEKPY) et des sociétés grecques présentes sur le salon.

Les sénateurs ont également eu un entretien avec Eleni Sourani, conseillère diplomatique du premier ministre grec, francophone, qui partira prochainement en tant qu’ambassadrice à Rome.

Lors de leur séjour à Athènes, Françoise Dumas et Christian Cambon ont rencontré le ministre de la Défense grec Nikolaos Panagiotopoulos, la Commission de la Défense du parlement grec avec son Président Kostas Gioulekas, le ministre des Affaires européennes grec Miltiadis Varvitsiotis, ainsi que le directeur des plans et de la stratégie à l’état-major des armées grecques l’Amiral Leloudas.

 

 

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Il y a 3 heures, Fusilier a dit :

Je ne sais pas si c'est un signe encourageant... Le Jean Bart RSA le 31 août 

https://www.meretmarine.com/fr/content/pas-de-seconde-vie-grecque-pour-la-fregate-jean-bart-definitivement-retiree-du-service

 

Si on en croit le titre, en tout cas ce n'est pas du tout encourageant :"pas de seconde vie grecque"

Et dans le très long post de Armen on lit ceci :

Le 28/08/2021 à 23:44, ARMEN56 a dit :

La reconnaissance par les États-Unis que la Grèce est un pilier de la stabilité dans la région de la Méditerranée orientale, mais aussi que la coopération maritime avec la Grèce est mutuellement bénéfique à la sécurité nationale des États-Unis et de la Grèce, est prévue par le projet de loi intitulé « Loi sur la défense et le partenariat interparlementaire 2021 », approuvé par le Comité des relations étrangères du Sénat américain et qui va être voté en plénière du Sénat, ce qui façonne un développement dynamique dans le domaine de l'armement des Forces armées grecques.

Moralité, je mets une pièce sur Lockheed et ses LCS  Freedom pour faire gap-filler...

Pourquoi pas rétrofittées avec des NSM ?

5544156_original.jpg

Modifié par BPCs
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Il y a 2 heures, BPCs a dit :

Si on en croit le titre, en tout cas ce n'est pas du tout encourageant :"pas de seconde vie grecque"

Et dans le très long post de Armen on lit ceci :

Moralité, je mets une pièce sur Lockheed et ses LCS  Freedom pour faire gap-filler...

Pourquoi pas rétrofittées avec des NSM ?

5544156_original.jpg

Voilà une belle contre publicité https://www.meretmarine.com/fr/content/lus-navy-desarme-un-premier-lcs-apres-seulement-11-ans-de-service?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20210827-[_2]

 

Mais un petit coin de parapluie américain n'a presque pas de prix, alors tout est possible.

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il y a 52 minutes, Bon Plan a dit :

Voilà une belle contre publicité https://www.meretmarine.com/fr/content/lus-navy-desarme-un-premier-lcs-apres-seulement-11-ans-de-service?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20210827-[_2]

 

Mais un petit coin de parapluie américain n'a presque pas de prix, alors tout est possible.

Sauf que les quatre premieres LCS étaient des coques converties en navires-écoles à plein temps. Or les spécifications des quatre premiers LCS sont très différentes de celles des navires suivants, nécessitant un investissement significatif pour solver leur obselescence ; ça concerne autant la structure de la coque que la propulsion ou le système de combat qui doivent être modernisés, ce qui est coûteux.  Alors que l'US Navy s'oriente vers le renforcement de ses capacités navales, investir dans ces quatre LCS non déployés au combat ne vaut pas la peine. 

Parallèlement ces navires étaient aussi des test-beds.. sauf que l'US Navy a effectué tous les tests qu'elle pouvait appliquer sur ces coques, et qu'aujourd'hui elles sont 1-trop usées 2-peuvent être remplacées par des coques plus modernes.

Logiquement la marine américaine a décidé de ne pas continuer à investir et à entretenir les quatre premiers LCS, mais la presse transatlantique restera ce qu'elle est, et préfère couvrir cet événement comme un signe d'abandon de la classe alors que ce n'est tout simplement pas le cas.

Modifié par Umbria
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