g4lly Posté(e) vendredi à 18:31 Share Posté(e) vendredi à 18:31 il y a 3 minutes, herciv a dit : « Avec un droit de douane de 39%, les exportations de lingots d'or vers les États-Unis seront définitivement interrompues », a-t-il ajouté. Il n'y a pas besoin de déplacer l'or au USA quand on l’achète de l'or physique, on peut facilement la laisser en dépôt ailleurs. C'est d'ailleurs ce qui est fait généralement. On ne s'emmerde pas à balader de l'or aux quatre coin du monde à chaque trade. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) samedi à 13:32 Share Posté(e) samedi à 13:32 https://www.avianews.ch/post/pilatus-ne-livre-plus-d-avions-aux-états-unis C'est moche quand le PC-12 est devenu le turboprop d'affaire le plus utilisé aux USA... (1300 appareils en service) Toujours intéressés par du F-35 du coup...?! ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) samedi à 13:41 Share Posté(e) samedi à 13:41 (modifié) il y a 9 minutes, Ronfly a dit : https://www.avianews.ch/post/pilatus-ne-livre-plus-d-avions-aux-états-unis C'est moche quand le PC-12 est devenu le turboprop d'affaire le plus utilisé aux USA... (1300 appareils en service) Toujours intéressés par du F-35 du coup...?! ;) Cessna se frotte les mains, de plus pas grand chose de suisse dans le PC12 à part l'enveloppe et l'assemblage Modifié samedi à 13:41 par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) samedi à 15:53 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 15:53 Un scandale d’Etat nommé F-35 article sous paywall https://www.letemps.ch/suisse/un-scandale-d-etat-nomme-f-35a Citation De l’«affaire» des Mirage à l’achat des F-35, l’histoire se répète. Cette fois, le parlement était toutefois informé et aurait pu agir pour questionner un choix problématique au vu de ses surcoûts, des possibles retards et des besoins stratégiques de la Suisse au regard de sa neutralité Qui rendra des comptes? Le Conseil fédéral, l’administration militaire, le parlement? Car l’affaire ressemble bien à un «fiasco», comme l’a dénoncé l’UDC. Fin juin, le Conseil fédéral expliquait que l’achat des 36 F-35A coûterait jusqu’à 1,35 milliard de francs supplémentaires alors qu’aucun appareil n’a encore été livré. Le Département militaire fédéral (DDPS) a fait part d’un «malentendu» avec Washington sur un contrat à 6 milliards de francs «compris» comme un «prix fixe», alors que celui-ci avait aussitôt fait l’objet d’interrogations de la part du Contrôle fédéral des finances. Quant à la date des premières livraisons, confirmée pour 2027, il s’agit en réalité d’une mise à disposition de huit appareils sur une base militaire aux Etats-Unis. Ceux-ci ne seront transférés en Suisse qu’en 2029. D’autres surcoûts, jusqu’ici minimisés par Berne, pourraient s’ajouter. Selon les autorités canadiennes, la mise à jour des F-35A (Block 4) que devra aussi opérer la Suisse coûterait entre 20 et 30 millions de dollars supplémentaires par avion, soit 720 millions à 1.08 milliard de dollars en tout. Alors que Berne a prévu une enveloppe de 120 millions de Francs pour une mise aux normes américaines de ses trois aéroports militaires, l'expérience des autres pays est de 500 à 600 millions de dollars par aéroport.... 7 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) samedi à 17:10 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 17:10 il y a 54 minutes, Ponto Combo a dit : Un scandale d’Etat nommé F-35 article sous paywall https://www.letemps.ch/suisse/un-scandale-d-etat-nomme-f-35a Petit clin d'œil à tous ceux qui avaient prévenu de la supercherie et qu'on a dénigré et malmené jour après jour depuis 4 ans. Aujourd'hui les faits sont établis et validés. Pas de jubilation ou réjouissance dans cet épisode Suisse qui n'est qu'une continuité avec le même impact que pour bien d'autres forces armées clientes. Mais plutôt une confirmation des réflexions documentées et/ou réfléchies de la part de nombre d'observateurs/connaisseurs, notamment ici, qui ont levé très rapidement le lièvre de cette compétition et ce contrat. Et puis une fois encore, la finalité restera la même que pour les autres et certainement des livraisons de F-35 malgré tout. Et un pays supplémentaire mettant à nos frontières l'avion furtif ultra-connecté US avec tous les impacts stratégique et sécuritaire qui vont avec... 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 17:17 Share Posté(e) samedi à 17:17 il y a 3 minutes, Ronfly a dit : Petit clin d'œil à tous ceux qui avaient prévenu de la supercherie et qu'on a dénigré et malmené jour après jour depuis 4 ans. Aujourd'hui les faits sont établis et validés. Pas de jubilation ou réjouissance dans cet épisode Suisse qui n'est qu'une continuité avec le même impact que pour bien d'autres forces armées clientes. Mais plutôt une confirmation des réflexions documentées et/ou réfléchies de la part de nombre d'observateurs/connaisseurs, notamment ici, qui ont levé très rapidement le lièvre de cette compétition et ce contrat. Et puis une fois encore, la finalité restera la même que pour les autres et certainement des livraisons de F-35 malgré tout. Et un pays supplémentaire mettant à nos frontières l'avion furtif ultra-connecté US avec tous les impacts stratégique et sécuritaire qui vont avec... Il faut quand même noter que le système démocratique suisse si particulier est le seul qui a permis de faire émerger ce mensonge. Nul part ailleurs çà n'a été possible et pourtant on se doute que c'est pareil partout. Absence de prix fixe tout simplement parce que les contrats avec LM se sont pas déterminé avec tant d'avance. Le taquet a été fixé par référendum et ce taquet intenable compte tenu de l'absence de clause de garantit de prix a tout fait capoter. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) samedi à 17:35 Share Posté(e) samedi à 17:35 (modifié) Le plus compliqué pour la Suisse çà va être de gérer le décalage de taxe avec notamment les pays européens exemple Pilatus qui a déjà commencé à prendre des mesures : Le plan-maire suisse Pilatus met en pause les livraisons américaines, les droits de douane https://www.swissinfo.ch/eng/swiss-planemaker-pilatus-pauses-us-deliveries%2c-citing-tariffs/89804337 (Bloomberg) – Le constructeur d’avions Pilatus Flugzeugwerke AG a arrêté les livraisons aux États-Unis un jour après l’entrée en vigueur du taux de 32 % sur la Suisse, la décision surprise du président Donald Trump perce les constructeurs locaux. Les «coûts supplémentaires considérables considérables» et les désavantages concurrentiels qui en résultent avec les concurrents américains et européens sont à l'origine d'une incertitude croissante parmi les clients, ont déclaré le fabricant de l'avion d'utilité monomoteur PC-12 et de l'avion d'affaires PC-24 10 passagers dans un communiqué. Cela a conduit la société à interrompre temporairement ses activités américaines, a déclaré le communiqué. Utilisez-vous des nouvelles et des informations en anglais en Suisse dans votre travail? Faites-vous confiance au service anglais de Swissinfo dans votre vie professionnelle ? Pilatus a déclaré qu'il travaillerait avec les clients pour envoyer les avions sur d'autres marchés, « un projet qui implique des défis logistiques et spécifiques au marché considérables ». Le fabricant d'avions basé à Stans, en Suisse, fait partie des entreprises dépendantes des exportations du pays qui ont été particulièrement touchées par les droits de douane de Trump. Le marché américain représente environ 40 % des commandes annuelles de Pilatus. Pilatus a déclaré qu'il accélérait la construction d'une usine d'assemblage déjà prévue à Sarasota, en Floride, où elle voulait construire des avions du début à la fin. Elle a déjà des filiales aux États-Unis, y compris dans le Colorado, où les travaux d'assemblage final sont effectués sur des avions fabriqués en Suisse. Fondée en 1939, la société emploie plus de 3 300 personnes dans le monde, avec un chiffre d'affaires annuel d'environ 1,6 milliard de francs suisses. Il est spécialisé dans les petits avions utilisés pour l'aviation générale, les voyages d'affaires et la formation des pilotes. D'autres entreprises suisses, telles que le fabricant de dispositifs médicaux Ypsomed Holding AG, ont déclaré qu'elles déplaçaient une certaine production à l'étranger pour utiliser le taux de droit de 15 % inférieur imposé par Trump à l'UE. Les taxes pourraient coûter aux exportations des dizaines de milliers d'emplois de la Suisse, selon le groupe commercial Swissmem, et Bloomberg Economics a estimé un impact négatif de 1 % du PIB à moyen terme, si les produits pharmaceutiques sont inclus. Les dirigeants suisses se sont jusqu'à présent abstenus de mettre en œuvre des contre-mesures aux droits de douane américains, et ont déclaré jeudi qu'ils voulaient se concentrer sur la poursuite des négociations pour trouver une solution avec l'administration Trump. Modifié samedi à 17:35 par herciv 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) samedi à 17:48 Share Posté(e) samedi à 17:48 Pire que les droits de douanes, le dollar faible fait exploser les prix aux USA ... on était à 1 CHF pour 1 USD en janvier on est à 0.80 CHF pour un USD ... c'est +25%!!! Pour l'Euro on était à parité en janvier on est à 0.85 EUR pour un USD ... c'est presque +18%. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) samedi à 19:04 Share Posté(e) samedi à 19:04 il y a une heure, g4lly a dit : Pire que les droits de douanes, le dollar faible fait exploser les prix aux USA ... on était à 1 CHF pour 1 USD en janvier on est à 0.80 CHF pour un USD ... c'est +25%!!! Pour l'Euro on était à parité en janvier on est à 0.85 EUR pour un USD ... c'est presque +18%. Il suffira de virer les responsables et on ne verra pas l'inflation, pas de panique. Et puis, ça va booster les exportations américaines, tout le monde va se bousculer pour acheter du MIUSA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) samedi à 19:20 Share Posté(e) samedi à 19:20 (modifié) Il y a 3 heures, Ponto Combo a dit : Un scandale d’Etat nommé F-35 article sous paywall https://www.letemps.ch/suisse/un-scandale-d-etat-nomme-f-35a je ne vois pas ce que l'affaire des mirages a à voir avec le F35, DA a vendu une License aux suisses, ils l'ont construit et voulu faire un autre avion! le Mirage qui avait une autre aura que la dinde aujourd'hui le F35 lui a des données catastrophiques depuis 20 ans, c'est détaillés dans chaque pays, et ils ont foncé, KARMA ! Modifié samedi à 19:21 par MatOpex38 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) samedi à 19:31 Share Posté(e) samedi à 19:31 6 minutes ago, MatOpex38 said: je ne vois pas ce que l'affaire des mirages a à voir avec le F35, DA a vendu une License aux suisses, ils l'ont construit et voulu faire un autre avion! le Mirage qui avait une autre aura que la dinde aujourd'hui le F35 lui a des données catastrophiques depuis 20 ans, c'est détaillés dans chaque pays, et ils ont foncé, KARMA ! Ahhh décidément c'est la semaine de maxopex. J'allais relever aussi le ""parallèle" foireux entre le scandale des mirages et choix du F35. C'est qd même fort le roquefort de se voir attribuer ce scandale alors que ça tenait d'un choix des Suisses... Et d'en refaire un parallèle avec le rfp suisse et choix du F35. Le vrai parallèle aurait ête de dire: bis repetita, les suisses savent pas choisir un avion de combat.... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) samedi à 19:41 Share Posté(e) samedi à 19:41 il y a 8 minutes, MatOpex38 a dit : je ne vois pas ce que l'affaire des mirages a à voir avec le F35, Faut bien rappeler qu’il n’y avait pas d’alternative. La solution Dassault aurait évidemment abouti à une "affaire des Rafale", le Gripen a déjà été rejeté lors de la compétition précédente... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) samedi à 19:46 Share Posté(e) samedi à 19:46 il y a 2 minutes, ARPA a dit : Faut bien rappeler qu’il n’y avait pas d’alternative. La solution Dassault aurait évidemment abouti à une "affaire des Rafale", le Gripen a déjà été rejeté lors de la compétition précédente... On aurait eu une autre affaire. Mais pas de "au fait, le budget va doubler et c'est pas fini, restez à l'écoute". Il n'est pas non plus dit que la présidente de la Confédération se soit fait traiter de "femme gentille" par le PR. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) samedi à 20:18 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 20:18 Avant que le piège du F-35 se referme sur la Suisse https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux/avant-que-le-piege-du-f-35-se-referme-sur-la-suisse ÉDITORIAL. Une commission parlementaire veut enquêter sur l’explosion des coûts du jet américain. En pleine crise des taxes douanières, elle se doit de faire la lumière sur un choix discutable afin de rétablir la confiance Ces prochains jours, une poignée de parlementaires se lancera dans une enquête potentiellement explosive. Il s’agira pour les neuf membres de la Commission de gestion du Conseil national de comprendre pourquoi le prix des 36 F-35A, avant même la réception du premier appareil, s’envole avec un surcoût annoncé de 1 milliard de francs. Ce pourrait n’être qu’un début. Et cela, en contradiction avec toutes les promesses de l’armée et du Conseil fédéral sur un prix fixe à 6 milliards. Il était temps d’agir. Car non seulement le plus grand flou a présidé au processus d’acquisition de cette «Ferrari du ciel» mais toutes les questions concernant ce choix ont été systématiquement écartées au nom de la sécurité nationale. Il est vrai que le contexte international, avec l’invasion de l’Ukraine, incitait alors à faire confiance au Conseil fédéral et aux «spécialistes» militaires afin d’assurer la défense aérienne du territoire. Cette confiance a été rompue avec l’annonce, fin juin, d’un «malentendu» avec Washington. Le nouveau ministre de la Défense, Martin Pfister, dans un effort louable de transparence, a pour la première fois exposé dans une conférence de presse la véritable logique de ces achats avec ce constat: la Suisse s’est livrée au Pentagone et n’a aucune maîtrise des coûts. Pire, elle n’a aucune possibilité de recours sur le plan juridique. Seule une négociation politique, de gouvernement à gouvernement, permettra de clarifier les termes de ce «contrat». Seule une Commission d'enquête parlementaire peut faire la lumière Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, on mesure à quel point le Conseil fédéral a manqué d’anticipation et de lecture géopolitique pour le choix de son plus gros contrat d’armement du siècle. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été alerté, à commencer par le Contrôle fédéral des finances, mais aussi par de nombreux articles de presse et un petit nombre de parlementaires. Aux questions juridiques, stratégiques et techniques légitimes sur un appareil connu aux Etats-Unis mêmes pour ses problèmes récurrents de production a répondu une forme de conspiration du silence. Ni le Conseil fédéral, ni l’armée, ni le parlement n’ont pris au sérieux les mises en garde et leur devoir de contrôle. Pour déterminer la responsabilité de ces errements, il est à craindre qu’une simple Commission de gestion aux pouvoirs limités soit insuffisante. Comme pour l’«affaire des Mirage», c’est une Commission d’enquête parlementaire qui seule pourra faire la lumière. Celle-ci est nécessaire pour des raisons de sécurité nationale. Le F-35A est peut-être l’avion dont la Suisse a besoin. Mais il est temps d’expliquer à la population quels sont son véritable coût, sa véritable mission et ce que cela signifie pour la neutralité du pays. Après le fiasco des taxes de 39% imposées à la Suisse, un scandale des chasseurs-bombardiers furtifs, dont une clique au sein de l’armée a voulu à tout prix, est de nature à créer la défiance face aux autorités. Ce n’est pas le moment. 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) samedi à 21:28 Share Posté(e) samedi à 21:28 Le 08/08/2025 à 20:29, herciv a dit : Contre-ordre : Via ZOnebourse. La Maison Blanche va publier un décret clarifiant l'absence de droits de douane sur l'or C'est illisible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) samedi à 22:37 Share Posté(e) samedi à 22:37 il y a une heure, Patrick a dit : C'est illisible. C’est surtout hors-sujet 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) dimanche à 22:05 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 22:05 Martin Pfister se dit «ouvert» à l’idée d’acheter des armes aux Etats-Unis pour réduire les droits de douane https://www.letemps.ch/suisse/martin-pfister-se-dit-ouvert-a-l-idee-d-acheter-des-armes-aux-etats-unis-pour-reduire-les-droits-de-douane Citation Le conseiller fédéral en charge de la Défense a affirmé à l’agence ATS que de nouvelles commandes d’armes pouvaient être sur la table des négociations avec Washington pour réduire les 39% de droits de douane Le ministre suisse de la Défense, Martin Pfister, a déclaré dimanche qu’il était «ouvert» à l’idée de passer de nouvelles commandes d’armes auprès des Etats-Unis afin de tenter de réduire les droits de douane exorbitants imposés par Washington. Berne cherche à engager de nouvelles discussions avec les Etats-Unis après qu’une mission de dernière minute dans la capitale américaine n’a pas réussi à empêcher l’application d’un droit de douane de 39%, qualifié de «scénario catastrophe» par les entreprises helvétiques. «Les achats militaires sont importants pour les relations avec les Etats-Unis», a déclaré Martin Pfister à l’agence de presse suisse Keystone-ATS. «Il faut cependant d’abord trouver un chemin de discussion avec les Américains» pour tenter de faire progresser les relations dans leur ensemble, a-t-il ajouté. Pression sur l’économie suisse Le président américain Donald Trump a pris la Suisse au dépourvu en annonçant que ce riche pays alpin serait frappé par des droits de douane parmi les plus élevés de ceux qu’il a imposés au monde entier, et qui sont entrés en vigueur jeudi. Ces droits de douane mettent en péril des secteurs entiers de l’économie suisse, fortement axée sur les exportations, notamment l’horlogerie et les machines industrielles, mais aussi le chocolat et le fromage. Les entreprises suisses craignent que leurs concurrents dans d’autres économies riches ne bénéficient d’un avantage, l’Union européenne et le Japon ayant négocié un droit de douane de 15% et la Grande-Bretagne ayant obtenu un taux de seulement 10%. Le contrat des F-35 maintenu La Suisse a fait valoir que les États-Unis bénéficient d’un excédent commercial important dans le domaine des services et que la plupart des produits industriels américains entrent en Suisse sans droits de douane. Le ministre suisse de la Défense, Martin Pfister, a déclaré dimanche qu’il était «ouvert» à l’idée de passer de nouvelles commandes d’armes auprès des Etats-Unis afin de tenter de réduire les droits de douane exorbitants imposés par Washington. Berne cherche à engager de nouvelles discussions avec les Etats-Unis après qu’une mission de dernière minute dans la capitale américaine n’a pas réussi à empêcher l’application d’un droit de douane de 39%, qualifié de «scénario catastrophe» par les entreprises helvétiques. «Les achats militaires sont importants pour les relations avec les Etats-Unis», a déclaré Martin Pfister à l’agence de presse suisse Keystone-ATS. «Il faut cependant d’abord trouver un chemin de discussion avec les Américains» pour tenter de faire progresser les relations dans leur ensemble, a-t-il ajouté. La Suisse et les Etats-Unis discutent le prix final des F-35A achetés pour remplacer une flotte vieillissante. L’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense souhaite que la Suisse prenne en charge des coûts supplémentaires, mais Berne affirme qu’elle s’en tient au prix convenu, soit un peu plus de 6 milliards de francs suisses (6,4 milliards d’euros). L’avion de combat F-35A, déjà utilisé par l’armée de l’air américaine et plusieurs pays européens, a été choisi en juin 2021 à la place de l’Airbus Eurofighter, du F/A-18 Super Hornet de Boeing et du Rafale de la société française Dassault. La Suisse a toujours défendu une position de neutralité militaire et impose le service militaire obligatoire aux hommes. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) dimanche à 22:12 Share Posté(e) dimanche à 22:12 De pire en pire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) dimanche à 22:58 Share Posté(e) dimanche à 22:58 30 minutes ago, Ciders said: De pire en pire. Pas forcément. Il admet que le traitement du contrat ne peut être juridique et qu'il doit être étatique. Si son armée veut toujours de l'avion et que son prix dérape, autant réinjecter la hausse du prix de l'appareil et de son armement à venir dans une problématique plus globale couvrant tout le commerce pour protéger d'autres secteurs. Il faut être suffisamment habile d'une part pour ne pas donner l'impression de noyer le problème et d'autre part pour ne pas envoyer un signe de faiblesse aux américains qui seraient tentés d'enfoncer encore un peu plus le clou. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) dimanche à 23:20 C’est un message populaire. Share Posté(e) dimanche à 23:20 il y a 18 minutes, Myrtil a dit : Pas forcément. Il admet que le traitement du contrat ne peut être juridique et qu'il doit être étatique. Si son armée veut toujours de l'avion et que son prix dérape, autant réinjecter la hausse du prix de l'appareil et de son armement à venir dans une problématique plus globale couvrant tout le commerce pour protéger d'autres secteurs. Il faut être suffisamment habile d'une part pour ne pas donner l'impression de noyer le problème et d'autre part pour ne pas envoyer un signe de faiblesse aux américains qui seraient tentés d'enfoncer encore un peu plus le clou. Mais le signal est catastrophique. Ils se font racketter publiquement et la seule solution qu'ils proposent, c'est d'avancer davantage la nuque sur le billot. Ils ont vu faire les pays autour, ils savent comment Trump fonctionne, ils savent aussi quelles erreurs ont été commises précédemment. Mais non, ils s'obstinent. C'est une très mauvaise nouvelle pour les Suisses, d'autant plus que la protection américaine n'a plus aucune valeur. 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) il y a 21 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 21 heures Il y a 5 heures, Myrtil a dit : Pas forcément. Il admet que le traitement du contrat ne peut être juridique et qu'il doit être étatique. Si son armée veut toujours de l'avion et que son prix dérape, autant réinjecter la hausse du prix de l'appareil et de son armement à venir dans une problématique plus globale couvrant tout le commerce pour protéger d'autres secteurs. Il faut être suffisamment habile d'une part pour ne pas donner l'impression de noyer le problème et d'autre part pour ne pas envoyer un signe de faiblesse aux américains qui seraient tentés d'enfoncer encore un peu plus le clou. Le problème, en fait, c'est qu'il n'y a pas de "contrat" qui tienne avec l'Amérique de Trump : juste du rapport de force continu, de l'extorsion. Et quand bien même les appareils seraient livrés, compte tenu de leur dépendance complète à une chaîne logistique verrouillée depuis les USA, il n'y a qu'une garantie, c'est que le chantage continuera. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures il y a 17 minutes, Boule75 a dit : Le problème, en fait, c'est qu'il n'y a pas de "contrat" qui tienne avec l'Amérique de Trump : juste du rapport de force continu, de l'extorsion. Et quand bien même les appareils seraient livrés, compte tenu de leur dépendance complète à une chaîne logistique verrouillée depuis les USA, il n'y a qu'une garantie, c'est que le chantage continuera. c'est le genre de post, de remarque, que j'aurai aimé faire, il y a déjà quelques jours ; tout est dit... quant à la chaine logistique, elle ne comprend pas que les pieces détachées des avions, mais, les munitions, les missiles, les cartographies... voire, la possibilité de décoller... on est loin de l'indépendance Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures Il y a 7 heures, Ciders a dit : Mais le signal est catastrophique. Ils se font racketter publiquement et la seule solution qu'ils proposent, c'est d'avancer davantage la nuque sur le billot. Ils ont vu faire les pays autour, ils savent comment Trump fonctionne, ils savent aussi quelles erreurs ont été commises précédemment. Mais non, ils s'obstinent. C'est une très mauvaise nouvelle pour les Suisses, d'autant plus que la protection américaine n'a plus aucune valeur. Tu mélanges les problèmes: - Les Suisses ont avcheté le F35 sous Biden. On peut leur faire le crédit () d'être assez intelligents pour savoir ce qu'ils faisaient et à quoi ils d'engageaient. Le fait que leur gouvernement ait un peu maquillé les critères de choix et les conditions du deal est un problème suisse et pas américain. - Trump a décidé de traiter le problème du déficit commercial des USA à sa manière. Si les Suisses veulent conserver leur marché, ils n'ont pas d'autre choix que de négocier aux conditions de Trump.. .Ils trouveront un accord "gagnant-gagnant". Mais comme dans tous ces deals, il y aura un tiers perdant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures il y a 32 minutes, Alberas a dit : Tu mélanges les problèmes: - Les Suisses ont avcheté le F35 sous Biden. On peut leur faire le crédit () d'être assez intelligents pour savoir ce qu'ils faisaient et à quoi ils d'engageaient. Le fait que leur gouvernement ait un peu maquillé les critères de choix et les conditions du deal est un problème suisse et pas américain. - Trump a décidé de traiter le problème du déficit commercial des USA à sa manière. Si les Suisses veulent conserver leur marché, ils n'ont pas d'autre choix que de négocier aux conditions de Trump.. .Ils trouveront un accord "gagnant-gagnant". Mais comme dans tous ces deals, il y aura un tiers perdant. Parce que les problèmes s'accumulent, se complètent et vont finalement engorger l'ensemble. Pour faire dans l'analogie récente, la moitié du village vient d'être recouverte par un glacier effondré, le niveau de l'eau monte, les pompiers viennent de présenter la note en forte augmentation pour la troisième fois en dix minutes et le maire vient de proposer de leur acheter une paille en plus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures 8 hours ago, Ciders said: Mais le signal est catastrophique. Ils se font racketter publiquement et la seule solution qu'ils proposent, c'est d'avancer davantage la nuque sur le billot. Ils ont vu faire les pays autour, ils savent comment Trump fonctionne, ils savent aussi quelles erreurs ont été commises précédemment. Mais non, ils s'obstinent. C'est une très mauvaise nouvelle pour les Suisses, d'autant plus que la protection américaine n'a plus aucune valeur. J'ose esperer que les responsables suisses ne s'attardent pas sur des questions de paraitre mais qu'ils agissent au mieux de leurs possibilites pour preserver leur tissu economique. Pour le reste c'est vrai mais je pense qu'on se leurre sur la "protection" qu'une quelconque administration americaine fournirait a la Suisse (et a d'autres) contre achat de materiel, au-dela du cas Trump. 1 hour ago, Boule75 said: Le problème, en fait, c'est qu'il n'y a pas de "contrat" qui tienne avec l'Amérique de Trump : juste du rapport de force continu, de l'extorsion. Et quand bien même les appareils seraient livrés, compte tenu de leur dépendance complète à une chaîne logistique verrouillée depuis les USA, il n'y a qu'une garantie, c'est que le chantage continuera. Dans le cas d'espece il y a aussi malheureusement un contrat que les suisses ne peuvent tordre. Sans vouloir trop speculer, les suisses ont peut-etre signe un contrat fixed-price incentive qui ne dit pas son nom et dont le gouvernement americain est coutumier. L'administration Trump n'est pas responsable de l'ensemble des conditions contractuelles entourant les ventes de LM, ni du modele operationnel qui entoure l'avion. Ici, l'eventuelle faute est suisse. J'abonde dans ton sens mais ta remarque marche dans les deux sens. Si la Suisse renonce aux achats militaires americains, quel risque d'augmentation supplementaire des droits de douane impactant factuellement d'autres secteurs de leur economie prennent-ils? Quel chantage sur la relocalisation de grandes structures fiscalement implantees en Suisse? En ce sens pourquoi ne pas essayer de rendre ce contrat qui vire au fiasco en quelque chose d'indirectement utile pour d'autres secteurs? S'ils renoncent a l'avion il faudra que ce soit, pour bonne partie, lie des raisons propres a l'avion car sinon ils risquent desormais de se punir deux fois, mais ca, c'est debattu sur de nombreuses pages precedentes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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