eikkN Posté(e) le 5 mars 2012 Share Posté(e) le 5 mars 2012 S'ils en sont toujours là 30 ans après... le french bashing a de beaux jours devant lui chez les britons. Aujourd'hui il est difficile de confirmer même s'il est tout à fait probable qu'il y eut du personnel français là bas, au même titre qu'il y avait du personnel français en Israel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 S'ils en sont toujours là 30 ans après... le french bashing a de beaux jours devant lui chez les britons. Aujourd'hui il est difficile de confirmer même s'il est tout à fait probable qu'il y eut du personnel français là bas, au même titre qu'il y avait du personnel français en Israel. Ils ont pas digérer l'échec en Inde et font du "Dassault bashing" ... c'est pas une équipe francaise dont il parle mais une équipe Dassault et qu'il accuse de trahison :lol: La présence de techniciens français en Argentine pour la livraison des Exocet n'est pas un secret, quant a leur rôle exact après le début des hostilité c'est assez nébuleux, mais on a dit tout et son contraire a ce sujet. Pour les pilotes a priori c'est bidon, les non des pilotes argies qui ont fait feu sont connus ca doit pas etre tres difficile a retrouver, certains sont morts pendant la guerre mais il doit bien rester un survivant pour lui demander. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 Ils ont pas digérer l'échec en Inde et font du "Dassault bashing" ... c'est pas une équipe francaise dont il parle mais une équipe Dassault et qu'il accuse de trahison :lol: sauf qu'à force de gesticuler, il nous offre une super publicité pour nos futurs clients : " achetez nos armes, nous respecterons le contrat signé quasiment quoiqu'il arrive ! ". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 sauf qu'à force de gesticuler, il nous offre une super publicité pour nos futurs clients : " achetez nos armes, nous respecterons le contrat signé quasiment quoiqu'il arrive ! ". Ce qui est complètement faux, puisque la France a bien arrêté la livraison des SUE et surtout des Exocets à l'Argentine après l'invasion... imaginez si les Argentins n'avaient pas eu 5 Exocets mais la vingtaine qu'ils avaient commandés ! Après, si une équipe de Dassault déjà dans le pays y est resté et a collaboré, en quoi la France (dans son ensemble et ses dirigeants) est-elle responsable ? En outre, Dassaut ne veut pas dire Aérospatiale... est-ce que cette équipe savait intégrer les Exocets ? On n'en sait rien. Est-ce que la DGSE a transmis les infos qu'elle obtenait de cette équipes au British ? Idem. Pour les pilotes, les tirs d'Exocets ont toujours été revendiqués par des Argentins. Augusto Bedacarratz et Armando Mayora pour le Sheffield. Puis y'a qu'à voir les arguments développés dans l'article : Dans une note du 7 avril, l'ambassadeur français à Londres Emmanuel de Margerie décrit le Premier ministre Margaret Thatcher comme "impérialiste et obstinée", avec une tendance à "se laisser emporter par ses instincts combatifs". C'aurait été une note d'un autre pays, les British le prendrait comme un compliment envers Maggie... Interrogé sur ces faits nouveaux, l'ex-ministre de la Défense John Nott ne mâche pas ses mots : "Si vous me demandez si les Français pratiquent la duplicité, la réponse est : oui, bien sûr, et ils l'ont toujours fait". Connard ! (je me calme) Hypocrite ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 Double-jeu de la France aux Malouines AFP Mis à jour le 05/03/2012 à 22:01 | publié le 05/03/2012 à 21:54 La BBC n'a pu joindre Hervé Colin, et Dassault s'est dit incapable après 30 ans de déterminer s'il avait ou non une équipe sur place. Le gouvernement français n'était absolument pas au courant, assure dans l'émission le conseiller du ministre de la Défense, François Heisbourg. Mais un ancien responsable de la DGSE, Pierre Lethier, confie à la BBC que non seulement ses services étaient au courant, mais qu'un des membres de l'équipe leur fournissait des informations. Il qualifie en revanche l'aide cruciale apportée par l'équipe aux Argentins d'acte "proche de la trahison", compte tenu de l'embargo prononcé par la France. Interrogé sur ces faits nouveaux, l'ex-ministre de la Défense John Nott ne mâche pas ses mots : "Si vous me demandez si les Français pratiquent la duplicité, la réponse est : oui, bien sûr, et ils l'ont toujours fait". http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/05/97001-20120305FILWWW00465-double-jeu-de-la-france-aux-malouines-bbc.php L'intensité des propos monte et s'élargit à la France. Est-ce confirmé la présence de techniciens pour l'adaptation des Excocet ? Pour les pilotes mercenaires français j'ai du mal à le croire, les Argentins avaient de très bons pilotes, certains s'étant d'ailleurs sacrifiés héroïquement. Non mais sans blagues, ils sont pitoyables ces anglais, on ferait bien de les prendre au mot et de les laisser s'enliser dans cette affaire. On s'en contrefout de la guerre des Malouines de 1982 et des pseudo-barbouzes de dassault, ils veulent qu'on reparle de mai 1940? de mers el kébir? Incroyable! >:( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 Il y a 5 jours ils suppliaient à genoux l'UE de les aider et maintenant ils nous crachent dessus ? >:(http://www.lemonde.fr/international/article/2012/02/29/malouines-l-union-europeenne-va-intervenir-au-sujet-du-differend-commercial_1649952_3210.htmlIls se rendent compte que tout seul ils sont impuissants, et du coup ils cherchent un responsable, un traitre à dénoncer à la vindicte populaire.... et on en prends encore plein la gueule... et tant pis pour la coopération militaire franco-britannique qui de toute façon semble aussi mal gérée que leur choix pour les CVF ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 Le reportage radio de 28min est disponible sur http://www.bbc.co.uk/programmes/b006sk3k C'est une enquête d'un journaliste qui tente de démontrer : - que nos industriels ont fait ce qu'il fallait pour que les 5 exocets livrés fonctionnent bien, malgré l'embargo. - que sans ce bon sav de dassault et du missilier, tout ou partie des 5 exocets n'auraient probablement pas pu être tirés ( et donc couler le Sheffield et les autres). Concernant le John Nott, il dit effectivement If you're asking me: 'Are the French duplicitous people?' the answer is: 'Of course they are, and they always have been' ce qui est particulièrement drôle de la part d'un politicien anglais, mais il nuance ensuite en disant que l'important était d'empêcher la livraison d'autres exocets. C'est surtout le journaliste qui insiste pour maximiser l'importance de cette petite affaire, histoire sans doute de maximiser l'importance de son reportage. A mon avis, c'est vrai, et c'est au fond assez logique. On a quand même beaucoup aidé les Anglais dans cette guerre, alors qu'ils n'avaient presque aucun soutien (même leurs grands copains américains étaient assez neutres). Mais fallait-il les aider au point de passer aux yeux du monde pour des fournisseurs d'armement non fiables (embargo et aide à l'UK) et en plus des vendeurs de camelote (si les 5 exocets foirent) ? Je pense que les gars à l'époque ont tenu à ce que les 5 exocets livrés fassent leurs preuves et fassent ensuite une belle carrière à l'export. Le gvt de son côté a fermé les yeux, ou il préférait ne pas être au courant, ou alors certains ont préféré que l'info ne remonte pas trop haut >:( Mais globalement, le soutien français a été très importante pour les Anglais. Ils auraient vraiment pu perdre la guerre sinon. Est que la perfide Albion en aurait fait autant pour nous ? On peut se poser la question... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 Entendre dire que les Français sont sournois de la part d'un Anglais, ça fait toujours rire (l'inverse serait aussi vrai), parce que "sournois", ou "duplicious" employé comme ça, ça veut juste dire "ils ne roulent pas totalement pour nous, quel scandale" :lol:.... Rappel de la définition de l'égoïsme dans le dictionnaire du diable, d'Ambrose Bierce: "un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas qu'à moi" :lol:. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 L'affaire avait dévoilé il y a fin décembre par ''le Marin'' et voici l'article en format PDF sur ''Lignes de défenses'' :http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/03/06/malouines-le-coup-de-pouce-francais-aux-argentins-pour-mettr.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 6 mars 2012 Share Posté(e) le 6 mars 2012 Il est aussi dit par un responsable de la DGSE qu'un membre de l'équipe de Dassault sur place informait les Français (et donc les Anglais) sur les manoeuvres Argentines.Bref, un journaliste Anglais remue la merde, et les Français, pas compétents et ne connaissant rien à l'histoire, sautent dessus et en rajoute.Comme le disait très bien un commentaire sur Lemonde, y a un bouquin, édité par le Sunday time en 82 qui parlait déjà en précision de Dassault en Argentine (page 162 et 163 je crois). Y a rien de neuf, et l'Anglais ne reproche absolument rien aux Français, sous entendant même qu'ils les ont bien aidés.Mais vu qu'apparemment il faut à tout prix dire que les Anglais qui existent depuis 800 ans et n'ont jamais voulu supprimer notre existence indépendante - dans leur intérêt certes -sont des salauds, et que les Allemands, dont le pays n'a que 150 ans, ont déjà voulu eux nous empêcher d'exister trois fois, sont des saints, on va le dire, pour vous faire plaisir.Et enfin, l'Anglais dit que la France pratique la duplicité, pas que l'Angleterre ne l'a jamais fait. Vous savez tous aussi bien que moi qu'on a jamais mis tous nos oeufs dans le même panier. Pourquoi ça vous choque que quelqu'un le dise? Ah oui, la tradition du vil anglais et du couteau dans le dos, j'oubliais :oops:. De Tarente à Mers el Kebir, le Mogador sombre sans tirer un coup de feu, et les Swordfish changent le cours de la guerre. Qui aurait cru qu'un jour tant d'hommes devraient tant de choses à si peu. Oups, je m'enflamme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 avril 2012 Share Posté(e) le 2 avril 2012 http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/04/02/aux-malouines-les-enjeux-economiques-derriere-la-question-de-la-souverainete_1679201_3222.html Trente ans après la guerre des Malouines, qui a opposé le Royaume-Uni à l'Argentine du 2 avril au 14 juin 1982, l'archipel de l'Atlantique Sud reste parmi les îles les mieux défendues au monde : 1 300 soldats britanniques y patrouillent - pour une population de 3 000 habitants - soutenus par un destroyer lance-missile des plus modernes (le Dauntless), un sous-marin nucléaire et un escadron d'avions de combat Typhoon. Depuis quelques mois, cette surenchère militaire s'est vue doublée d'une escalade verbale entre les gouvernements de Londres et Buenos Aires, qui s'accusent réciproquement de "colonialisme" et réaffirment sans cesse leur souveraineté sur ce territoire de 12 173 km2. Point d'orgue à cette guerre des mots : une mission de six semaines du prince Williams dans l'archipel, officiellement en tant que pilote d'hélicoptère de la Royal Air Force, mais perçue comme une provocation supplémentaire par l'Argentine. Au-delà du simple anniversaire des trente ans de la guerre, ce regain de tensions entre le Royaume-Uni et l'Argentine s'explique en raison d'un contexte géopolitique très différent de celui de 1982, selon Jorge Castro, analyste politique du quotidien argentin Clarin. Buenos Aires a recouvré une solide influence régionale après avoir été isolé durant les années de dictature militaire : les îles Malouines jouissent d'une autonomie croissante, et surtout, la crise financière de 2008 a changé la donne. GISEMENTS PÉTROLIERS Car si la question de la souveraineté est depuis trente ans avancée par les deux bords pour faire valoir leur légitimité sur les Malouines, ce sont en réalité des préoccupations économiques qui aiguisent l'appétit des deux pays. L'archipel, d'abord disputé pour ses larges ressources halieutiques - les licences de pêche ont contribué à la moitié de ses revenus, soit 200 millions de dollars en 2011 -, fait maintenant l'objet de toutes les convoitises en raison de la richesse de son sous-sol. "Pour la Grande-Bretagne, défendre ce territoire situé à 12 800 kilomètres de sa capitale n'est pas sans logique, note le Sydney Morning Herald. Ces îles constituent une porte d'entrée à l'Antarctique, où Londres conduit des recherches scientifiques, et, surtout, du pétrole a été découvert par cinq compagnies britanniques, qui parlent de gisements d'au moins 450 millions de barils." >> Lire : "Le pétrole des Malouines relance la guerre froide entre Londres et Buenos Aires" "Derrière le paravent de la question de la souveraineté, les négociations entre le Royaume-Uni et l'Argentine devraient s'orienter autour de la rente pétrolière qui pourrait provenir de la zone", confirme El Mundo. Et le quotidien espagnol de préciser : avec 13 700 barils de pétrole qui pourraient être extraits au minimum par jour à partir de 2016, le revenu des îles augmenterait de plusieurs centaines de millions de dollars, permettant de rembourser les dépenses militaires britanniques (320 millions de dollars chaque année) et pouvant faire envisager à Londres un changement de statut, peut-être celui d'un Etat libre associé, à l'image de Porto Rico. DIFFICULTÉS INTERNES Autre conséquence de la crise : le conflit autour des Malouines constitue aussi une manière de détourner l'attention des problèmes internes que rencontrent les deux pays. Selon Vincente Palermo, professeur d'histoire interrogé par le Washington Post, "le gouvernement argentin, confronté à une baisse de popularité et des difficultés économiques grandissantes, utilise le conflit avec la Grande-Bretagne pour détourner l'attention". Même condamnation dans l'autre camp, où le vice-président argentin Amado Boudou a accusé la Grande-Bretagne de gesticuler pour cacher des problèmes intérieurs : "Il y a des questions de politique intérieure que le Royaume-Uni doit résoudre, comme le chômage ou la question du séparatisme écossais : ils essayent de cacher le manque de mesures d'accompagnement en nourrissant le sentiment colonialiste." DÉSARMEMENT DE L'ARGENTINE Cette guerre peut-elle passer des mots aux armes, s'interroge, à l'instar d'une partie de la presse britannique, la BBC, qui dresse un tableau comparatif des forces militaires en présence en 2012 par rapport à il y a trente ans. En 1982, le dictateur argentin Leopoldo Galtieri avait en effet envahi les Malouines pour galvaniser son pays confronté à une grave crise économique. "J'espère que nous ferions la même chose si l'Argentine lançait une nouvelle occupation des îles Malouines", témoigne la veuve du lieutenant-colonel Herbert "H" Jones, héros britannique de la guerre dans les colonnes du Telegraph. Mais en réalité, le risque d'une nouvelle offensive argentine est minime dans la mesure où le pays a procédé lui-même à son désarmement, assure le Wall Street Journal. "Ces derniers temps, son armée désordonnée peut à peine soutenir une parade décente, ironise-t-il. Mme Kirchner a affamé les 60 000 soldats de son armée, dans une stratégie pour couper court à tout relent militariste afin d'éviter une nouvelle dictature, et la majorité de son aviation s'est écrasée au cours des dix dernières années en raison de son âge avancé et d'un manque de maintenance." Au final, le budget militaire de l'Argentine est tombé de 3 % de son PIB en 1982 à 0,9 % en 2010, selon le centre de recherche pour la paix de Stockholm, cité par le quotidien britannique. VOIE DIPLOMATIQUE L'Argentine doit donc emprunter la voie diplomatique et juridique pour attaquer la Grande-Bretagne sur l'occupation des Malouines, explique la BBC. Depuis des mois, Buenos Aires incite sa population à boycotter les produits britanniques, et a convaincu ses voisins latino-américains de refuser aux bateaux battant pavillon des Malouines de mouiller dans leurs ports, menacé de poursuites judiciaires les compagnies pétrolières impliquées dans des activités autour de ces îles, multipliant les rencontres au sein des organisations internationales afin de forcer l'Angleterre à rouvrir des négociations sur la souveraineté de l'archipel. Malgré tout, au-delà de soutiens rhétoriques en Amérique du Sud, l'Argentine reste seule dans sa lutte, estime la presse. "La dénonciation de la militarisation de la zone par Cristina Kirchner n'a pas reçu de soutien important, note El Mundo. Personne ne s'est proposé de jouer le rôle de médiateur et le département d'Etat américain s'est rangé, comme l'on pouvait s'y attendre, du côté de son principal allié, le Royaume-Uni." "L'Argentine pèse plus sur la scène internationale qu'en 1982, mais pas suffisamment pour s'attaquer au Royaume-Uni, poursuit le quotidien espagnol. Si elle le faisait, l'Union européenne, les Etats-Unis, l'OTAN et les grandes puissances asiatiques ne bougeraient pas un doigt pour l'aider, de la même façon qu'ils ne l'ont pas fait il y a trente ans. En offrant aux Malouines un droit à l'auto-détermination, le Royaume-Uni fait, au contraire, d'une pierre deux coups : il se drape dans un habit de démocratie et continue à contrôler un territoire stratégique." Audrey Garric Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 20 juin 2012 Share Posté(e) le 20 juin 2012 LOS CABOS - Un incident a opposé mardi en plein sommet du G20 la présidente argentine Cristina Kirchner et le Premier ministre britannique David Cameron au sujet du conflit des Malouines, ont rapporté les délégations britannique et argentine. M. Cameron, qui a implicitement admis l'incident lors d'une conférence de presse à Los Cabos (Mexique), a interpellé la présidente argentine en exigeant de son pays qu'il respecte la volonté des 3.000 résidents de cette île de l'Atlantique Sud, qui veulent rester Britanniques. D'après les Argentins, Mme Kirchner a immédiatement répliqué en invoquant des résolutions des Nations unies appelant à des négociations entre les deux pays sur la souveraineté de l'île. Le dirigeant britannique a plaidé pour un référendum qui donnerait une occasion aux pays qui n'ont pas examiné le problème depuis un certain temps et acceptent peut-être la propagande de l'Argentine (...) de reconnaître que le peuple de ces îles devraient avoir le droit de déterminer leur propre avenir. Il a confirmé aux journalistes qu'il s'était approché de Mme Kirchner pour aborder la question. J'ai eu le sentiment que c'était un point important à aborder avec la présidente argentine. C'est exactement ce que j'ai fait. Selon le récit fait par le ministre des Affaires étrangères argentin Hector Timerman à des journalistes, la présidente argentine travaillait à sa place quand le Premier ministre britannique s'est approché d'elle pour la remercier de son appui à la création d'une banque européenne qui agirait comme prêteur de dernier instance. La présidente lui a répondu qu'elle avait vu les principaux articles de la presse internationale et que ceux-ci ne reflétaient pas d'optimisme sur le résultat du sommet du G20, a raconté le ministre argentin. A ce moment-là, M. Cameron a interrompu la présidente argentine pour exiger d'elle le respect du référendum des habitants des Malouines, d'après M. Timerman. La présidente argentine a alors voulu remettre au Premier ministre britannique une enveloppe contenant les résolutions des Nations unies sur la question des Malouines, au cas où il ne les aurait pas vues. M. Cameron a refusé de prendre l'enveloppe, a tourné les talons et est parti sans la saluer, selon M. Timerman. Une source de Downing Street parlant sous couvert d'anonymat a confirmé qu'il y avait bien eu un échange, mais a mis en doute le fait que Cameron ait refusé de prendre les documents que lui tendait Mme Kirchner. Je ne pense pas qu'il soit complètement établi qu'elle a essayé de lui remettre des documents... Nous suivons cela avec des responsables argentins pour vérifier qu'ils veulent nous transmettre des documents. En 1982, la dictature militaire argentine avait envahi et occupé les îles Malouines. La Grande-Bretagne avait immédiatement envoyé une force navale pour récupérer le territoire, chose faite après une guerre brève qui a fait 255 victimes parmi les soldats britanniques et 650 parmi les argentins. Mme Kirchner a appelé récemment à des négociations avec le Royaume-Uni sur l'avenir des îles. Les Britanniques l'accusent de favoriser les passions nationalistes pour des raisons de politique intérieure et M. Cameron a refusé une discussion sur la question. (©AFP / 20 juin 2012 03h26) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 4 janvier 2013 Share Posté(e) le 4 janvier 2013 Malouines : Kirchner demande à Cameron de se conformer "aux résolutions de l'ONU" Le Monde.fr avec AFP | 03.01.2013 à 11h42 La présidente argentine, Cristina Kirchner, a publié jeudi 3 janvier dans la presse britannique une lettre ouverte au premier ministre, David Cameron, dans laquelle elle lui demande de se conformer "aux résolutions de l'ONU" sur les Malouines, revendiquées par son pays. La publication de cette lettre coïncide avec le 180e anniversaire de la prise par les Britanniques de cet archipel "situé à 14 000 kilomètres de Londres", "à la suite d'une démonstration flagrante de colonialisme", écrit la présidente. "Depuis cette date, la Grande-Bretagne, pouvoir colonial, a refusé de rendre ce territoire à la République argentine, l'empêchant ainsi de restaurer son intégrité territoriale", ajoute cette lettre publiée sous forme d'encart dans deux journaux d'opposition, The Guardian et The Independent. Une copie a été adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. En 1965, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté "une résolution invitant les deux pays à trouver une solution négociée à cette querelle sur leur souveraineté", qui a été suivie de "beaucoup d'autres résolutions", poursuit Cristina Kirchner qui "invite à nouveau" le Royaume-Uni à les "respecter". RÉFÉRENDUM EN 2013 Les habitants des Malouines "sont Britanniques et ont choisi de l'être", a souligné une porte-parole du Foreign Office en réponse à cette lettre. "Ils sont libres de choisir leur propre avenir, politique et économique, et ont un droit à l'auto-détermination, consacré dans la charte des Nations unies, a ajouté le département des affaires étrangères britannique. Il ne peut donc y avoir de négociations sur la souveraineté des Falklands [appellation britannique de l'archipel] que si – et quand – ses habitants le souhaitent". La population de ces îles, dont les eaux sont riches en ressources pétrolières, doit décider par référendum cette année si elle veut que les Malouines restent un territoire britannique d'outre-mer ou changent de statut. Le 30e anniversaire de la guerre des Malouines, qui a opposé l'Argentine et le Royaume-Uni du 2 avril au 14 juin 1982, a donné lieu en 2012 à de vives tensions entre Buenos Aires et Londres qui a opposé une fin de non-recevoir aux revendications argentines et à ses demandes de négociations. Dans le message qu'il avait adressé à Noël aux habitants de l'archipel, David Cameron avait accusé l'Argentine de vouloir leur dénier le "droit à l'autodétermination". http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/01/03/malouines-kirchner-demande-a-cameron-de-se-conformer-aux-resolutions-de-l-onu_1812414_3222.html Et c'est reparti ! On est accusé de corruption dans son propre pays, on additionne les erreurs politiques d'envergure... et on tente de sauver la face en évoquant le sort des Malouines. Et ça revient, ça se retient comme une chanson populiste... C'est sûr, les femmes en politique, ça change tout :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 4 janvier 2013 Share Posté(e) le 4 janvier 2013 Comme les généraux ...il y a 30 ans Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
artyparis Posté(e) le 4 janvier 2013 Share Posté(e) le 4 janvier 2013 Fausse tempête dans un verre d'eau.Ca occupe les medias et laisse peu de temps aux autres sujets d'actualité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 4 janvier 2013 Share Posté(e) le 4 janvier 2013 Comme les généraux ...il y a 30 ans Et avec une armée d'il y a 30ans ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 Et c'est reparti ! On est accusé de corruption dans son propre pays, on additionne les erreurs politiques d'envergure... et on tente de sauver la face en évoquant le sort des Malouines. Et ça revient, ça se retient comme une chanson populiste... C'est sûr, les femmes en politique, ça change tout :P Vous avez des liens sur une affaire de corruption ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Revan Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 Comment compte-elle faire venir les Malouines dans le giron argentin ? Pas par référendum, puisque les 3000 habitants sont des Britanniques bien anglophones, qui ne voudront sans doute pas être rattachés à un pays de 40 millions d'Hispanophones. Pas non plus avec une agression armée d'après ce que j'ai pu lire. Par quels moyens les Argentins peuvent-ils espérer avoir les Malouines ? En passant devant les instances internationales ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 Diplomatie UK vs diplomatie argentine, ca risque d'etre vite vu! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 Les Britanniques sont cependant assez seuls dans le dossier. L'UE ne se mouillera pas pour Port-Stanley, et l'Amérique du Sud soutiendra, au moins en paroles, l'Argentine. S'il y a vraiment du pétrole sur zone, ça va aiguiser les appétits, et on va avoir des compagnies de pays tiers sur le coup : les Chinois par exemple.Après, on raille les forces armées argentines pour leur faiblesse. Mais n'oubliez pas que côté britannique, ce n'est pas fendard non plus ! Les Argentins jouent quasiment à domicile, envoyer de temps en temps un avion ou un patrouilleur ça reste faisable. A l'inverse, Londres n'a pas les moyens de déployer à l'année de gros moyens sur site, sauf à tailler ailleurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 Le soutien des pays d'Amérique du Sud à l'Argentine est un peu plus que de la parole.Ainsi, jusqu'à aujourd'hui, le Brésil interdit sur son sol, territoire maritime ou espace aérien tout engin militaire anglais, ce qui complique les choses pour les anglais ( voir la discussion d'il y a quelques mois sur leur problème pour les rotations de leurs avions sur place ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Revan Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 Les Américains laisseraient faire ? Ils abandonneraient les Britanniques à leur sort ? D'un côté, leurs relations avec les Etats d'Amérique du Sud ne sont pas au beau fixe, et un soutien militaire, en cas d'agression argentine, serait très très mal vu. Mais d'un autre côté, peuvent-ils abandonner leurs plus fidèles alliés ? S'ils le font, ce serait un signal très négatif lancé à tous les alliés des Etats Unis, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 A priori, pendant la guerre de 82, les américains avaient bien laisser les anglais seul, en refusant de les aider avec des PA.Sachant que les USA ne pensent qu'à leur pomme et se foutent comme de l'an 40 de leur alliés, rien de dit qu'ils aideraient les anglais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 A priori, pendant la guerre de 82, les américains avaient bien laisser les anglais seul, en refusant de les aider avec des PA. Sachant que les USA ne pensent qu'à leur pomme et se foutent comme de l'an 40 de leur alliés, rien de dit qu'ils aideraient les anglais. Je serai moins catégorique! Les USA peuvent faire du soutiens de manière indirecte: aide logistique, satellitaire, 2 ou 3 SNA dans le coin + un appui diplomatique "si un seul pays soutiens l'Argentine de manière trop agressive, il y aura 2 GAN en face de chez lui...". C'est moins impressionnant qu'un ballet de B 52 mais tout aussi efficace. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 6 janvier 2013 Share Posté(e) le 6 janvier 2013 Les USA ne se sont pas engagés ouvertement, mais en douce ils ont fourni de l'aide aux Anglais : partage de renseignements, fourniture de communications satellitaires, de Sidewinder dernière version (AIM-9L, première version permettant l'engagement tous aspects, kill ratio de 80% contre 15% pour les précédents), de Stinger pour les SAS... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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