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Le Canada et sa place sur la scène internationale


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Hummm,

Corrigez moi si je me trompe (d'autant plus que je ne suis pas certain de ce que j'avance) mais, ne fallait-il pas être membre du NSDAP pour devenir SS?

Si oui, je ne vois vraiment pas comment quelqu'un aurait pu être un SS sans être nazi.

A+/Yankev

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il y a une heure, Yankev a dit :

Hummm,

Corrigez moi si je me trompe (d'autant plus que je ne suis pas certain de ce que j'avance) mais, ne fallait-il pas être membre du NSDAP pour devenir SS?

Si oui, je ne vois vraiment pas comment quelqu'un aurait pu être un SS sans être nazi.

A+/Yankev

En Allemagne élargie oui à l’origine mais l’incorporation dans la SS de structures administratives (sécuritaires en particulier) puis de formations de volontaires étrangers a changé cela. Il y a ainsi eu des formations SS bosniaques musulmanes, dont on peut douter du fanatisme nazi (comme l’a démontré leur comportement militaire d’ailleurs). Mais il me semble que dans ces formations tous n’étaient pas considérés individuellement comme des SS, avec plusieurs « niveaux » de rattachement. Il faudrait que je creuse.  En l’occurrence, plus qu’un rattachement à la Warren SS c’est le comportement de la division Galicie qui rend la discussion inutile.

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Il y a 2 heures, Yankev a dit :

Hummm,

Corrigez moi si je me trompe (d'autant plus que je ne suis pas certain de ce que j'avance) mais, ne fallait-il pas être membre du NSDAP pour devenir SS?

Si oui, je ne vois vraiment pas comment quelqu'un aurait pu être un SS sans être nazi.

A+/Yankev

On pouvait être SS sans être nazi et membre de la Wehrmacht en l'étant.

Pour les unités armées de la SS, pour faire TRÈS simple, plus on avance dans le conflit, plus le côté "politique" de la troupe s'affaiblit. C'est moins le cas pour les formations les plus militairement significatives (comme les divisions blindées SS), beaucoup plus pour les unités de troisième ordre à plus ou moins grande vocation "ethnique" qui sont constituées de volontaires locaux, de "volontaires", de Volksdeutschen et/ou de gens plus ou moins arrivés là par hasard.

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Faut également rappeler que la Wehrmacht a mis beaucoup plus de temps à accepter les étrangers dans ses unités, alors que la SS, par manques d'hommes y a très vite trouvé son compte. 

Il faut comprendre cette intégration au sein de la SS non pas par le prisme du nazisme mais par le biais de la rivalité entre Wehrmacht et SS, le deuxième étant en pratique très limité par le premier dans ses recrutements en Allemagne et pouvant trouver rapidement dans le recrutement étranger un grand nombre de soldats assez aguerris et en plus volontaires pour casser du bolchevik. Par exemple, tout ce qui était européen de l'Est à l'exception des Polonais pour qui les Allemands et les Soviétiques c'était kif-kif (et on peut pas vraiment leur donner tort sur ce coup-là). Une division SS par pays d'Europe de l'Est, voire deux dans certains cas (Lettonie par exemple), ça aide beaucoup pour créer des corps d'armée indépendants et capables de changer la balance entre "l'ancienne" et la "nouvelle" armée du Reich.

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Les ss c'est surtout des crimes de guerres systématiques. Qu'on soit nazi ou pas au départ cela à peu d'incidence. La wermacht est loin (très très loin) d'être clean mais là on atteint des niveaux stratosphériques. Et la division Galicie est justement célébre pour ses exactions. Je veux bien qu'il se soit tromper de trottoir au moment ou il s'est engagé (même si j'en doute très fort) mais il a forcément très vite vu dans quoi il mettait les pieds.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2014152/groupe-ukrainien-nazi-ss-parlement (30 septembre 2023)

Ivan Katchanovski, professeur de sciences politiques ukraino-canadien à l'Université d'Ottawa, affirme que les actions de la division Waffen-SS Galicie de M. Hunka ont été minimisées au Canada.

Il a souligné que l'interprétation héroïque est particulièrement répandue au Canada, où de nombreux membres de la division ont immigré dans le cadre d'un processus controversé auquel se sont opposés les groupes juifs.

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/ameriques/1696166211-scandale-du-parlement-canadien-la-communaute-juive-appelle-a-l-expulsion-de-l-ex-nazi

Weinstein [président d'Israel Now] a indiqué par ailleurs avoir envoyé des lettres au Premier ministre canadien Justin Trudeau, exigeant que l’ancien nazi soit déchu de sa citoyenneté et expulsé : "il est entré dans ce pays illégalement. Il a menti et il y a en fait une vidéo qui circule d'une autre personne qui a servi dans la même unité que lui et qui se vante d'avoir assassiné des Juifs. C'est scandaleux."

https://www.cbc.ca/news/politics/canada-second-world-war-immigration-documents-1.6983966 (1er octobre 2023)

Les groupes juifs et les chercheurs sur l'Holocauste s'opposent depuis longtemps au maintien du secret sur certaines parties d'un rapport publié par la commission Deschênes en décembre 1986, après près de deux ans d'auditions. La commission examinait les allégations selon lesquelles le Canada accueillait des criminels de guerre nazis qui échappaient à l'obligation de rendre des comptes pour les actes commis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une grande partie du rapport n'a jamais été publiée, notamment une liste de 240 criminels de guerre nazis présumés qui auraient pu vivre au Canada.

La commission a déterminé que l'unité pour laquelle Hunka a combattu ne pouvait pas être inculpée de crimes de guerre en tant que groupe. Des historiens ont cependant affirmé que l'unité avait été impliquée dans plusieurs massacres, notamment de civils polonais. Les détracteurs de la commission l'ont accusée de blanchir l'unité, alors que la Waffen-SS dans son ensemble a été déclarée organisation criminelle lors des procès de Nuremberg après la guerre.

"Il s'agit d'une question plus large : comment les criminels de guerre nazis ont-ils pu être admis et comment ont-ils pu éviter de rendre des comptes pendant tout ce temps ?", a déclaré M. Cotler, ancien ministre libéral de la justice, en ajoutant qu'il y a également des conséquences dans le monde réel.

Nous avons à la fois la vérité historique et la situation contemporaine, où nous ne voulons pas permettre à la Russie de Poutine d'instrumentaliser la situation et de soutenir sa fausse revendication de "dé-nazification" de l'Ukraine", a-t-il déclaré, faisant référence au président russe Vladimir Poutine, qui a supervisé l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Modifié par Wallaby
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https://www.splicetoday.com/politics-and-media/canada-s-nazi-gate-shames-the-nation (2 octobre 2023)

[Trudeau] devrait commencer par sa vice-première ministre, Chrystia Alexandra Freeland, une ancienne journaliste qui a fait ses premières armes dans une publication nationaliste en Ukraine. Demandez-lui pourquoi elle s'est levée et a applaudi quelqu'un dont elle devait savoir qu'il avait un passé lié au nazisme, et pourquoi elle ne lui a rien dit à ce sujet. Plus tard, Mme Freeland était présente dans la salle, hochant la tête, lorsqu'un député du parti libéral a présenté une motion visant à rayer l'affaire Hunka du compte-rendu des débats. Mais malgré ces tentatives d'effacement, ce scandale restera un rappel du gouvernement que préside Justin Trudeau.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chrystia_Freeland

[Le grand-père de Chrystia Freeland] Michael Chomiak est né à Stroniatyn en Galicie. Pendant la seconde guerre mondiale, ce dernier fut éditeur d'un journal nazi antisémite en Pologne occupée, Krakivski Visti [1], ce qui est reproché à Chrystia Freeland par plusieurs médias russes pro-Poutine depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, qui font un lien entre sa forte opposition à l'agression russe et le travail de son grand-père pour cet organe de presse.

[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Krakivs'ki_Visti

Le premier rédacteur en chef, Borys Levyt'ski, a été licencié sur l'insistance des Allemands, après avoir publié un article sur la guerre russo-finlandaise. Mykhailo Khomiak, âgé d'une trentaine d'années à l'époque, a été nommé rédacteur en chef en remplacement de Levyt'ski en 1940 et est resté à ce poste jusqu'à la fermeture du journal en 1945.

Khomiak a changé son nom en Michael Chomiak lorsqu'il a émigré au Canada après la Seconde Guerre mondiale. Après sa mort en 1984, son gendre, John-Paul Himka, a eu accès à ses documents, qui sont maintenant conservés aux Archives provinciales de l'Alberta. Selon Himka, les documents antijuifs publiés dans Krakiws'ki Visti ont contribué au meurtre de masse des Juifs. La petite-fille de Khomiak, Chrystia Freeland, était la ministre canadienne des Affaires étrangères lorsque des informations sur son travail ont commencé à circuler en 2017. Le bureau de Freeland a d'abord nié l'information, et Freeland elle-même l'a rejetée comme étant de la désinformation russe, bien qu'il ait été rapporté plus tard qu'elle était au courant de l'implication de son grand-père dans le journal depuis plus de vingt ans.

Modifié par Wallaby
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  • 3 months later...

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-01-23/convoi-de-la-liberte/le-recours-a-la-loi-sur-les-mesures-d-urgence-injustifie-tranche-la-cour-federale.php

Le recours historique à la Loi sur les mesures d’urgence pour mettre fin au « convoi de la liberté » en 2022 n’était pas justifié et contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, selon un jugement rendu mardi par la Cour fédérale. Le gouvernement a déjà indiqué qu’il porterait la décision en appel.

Le décret avait mené à la suspension de certaines libertés civiles, interdisant les rassemblements publics ; il donnait également des pouvoirs supplémentaires aux corps policiers et avait permis le gel des comptes bancaires des manifestants.

Le magistrat estime également que le gouvernement a contrevenu à la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression et au droit à la protection contre les saisies abusives garantis par la Charte en permettant le gel des comptes bancaires des manifestants à la grandeur du pays sans autorisation judiciaire alors qu’il aurait pu prendre des mesures moins invasives. Elles auraient pu, par exemple, « être limitées à l’Ontario qui était confronté à la situation la plus difficile ».

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il y a 25 minutes, Wallaby a dit :

Le recours historique à la Loi sur les mesures d’urgence pour mettre fin au « convoi de la liberté » en 2022 n’était pas justifié et contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, selon un jugement rendu mardi par la Cour fédérale. Le gouvernement a déjà indiqué qu’il porterait la décision en appel.

Le décret avait mené à la suspension de certaines libertés civiles, interdisant les rassemblements publics ; il donnait également des pouvoirs supplémentaires aux corps policiers et avait permis le gel des comptes bancaires des manifestants.[...]

Comme trop souvent, encore une belle illustration de la dérive de l'état de droit et de l'utilisation des forces de police, qui ne sont pas au service du public mais des gouvernements qui se droitisent et se radicalisent. Et pour ne pas être contredit, la popérisation de la justice et la politisation des garde-fous (le "soft politique"), si ce n'est leur suppression pure et simple (le "hard politique") que l'on décrie). En attendant le mal est fait, pour les citoyens comme pour la démocratie. Le plus marrant c'est que ces mêmes gouvernants donnent ensuite des grandes leçons de morale au monde...

Modifié par rendbo
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https://unherd.com/2024/02/canadas-immigration-backlash-is-far-from-populist/ (1er février 2024)

Les données des principaux instituts de sondage du pays, recueillies au cours des derniers mois, montrent toutes un soutien massif à la réduction du nombre d'immigrants en réponse aux problèmes liés au coût de la vie : "68 % sont d'accord pour dire que le Canada devrait plafonner le nombre d'étudiants étrangers jusqu'à ce que la demande de logements abordables diminue" (Ipsos-Reid) ; "Une proportion croissante de Canadiens [61 %] souhaite que le Canada accepte moins d'immigrants en 2024" (Nanos Research) ; "Les Canadiens [...] croient que les immigrants contribuent à la crise du logement (75 %) et exercent une pression sur le système de soins de santé (73 %)" (Léger). Cette convergence de vues dans de larges pans de la société canadienne s'est avérée inéluctable.

La semaine dernière, le ministre de l'immigration de Trudeau, Marc Miller, a annoncé des coupes dans l'accueil des étudiants étrangers, qui ont connu une croissance exorbitante au cours de l'année écoulée et représentent désormais un nombre stupéfiant d'un million de personnes, soit 2,5 % de la population du Canada. (Pour mettre ce chiffre en perspective, cela signifie que le Canada accueille presque autant d'étudiants étrangers que les institutions américaines, alors que la population des États-Unis est environ neuf fois plus importante). Cette mesure intervient après que des chiffres de Statistique Canada ont révélé que "jusqu'à un titulaire de permis d'études sur cinq au Canada n'étudie pas réellement dans les établissements où il a été accepté", ce qui montre que l'éducation est devenue une porte dérobée vers le marché du travail.

La nouvelle politique prévoit un plafonnement des visas internationaux de premier cycle à 360 000 en 2024, soit une réduction d'un tiers par rapport à l'année dernière, et un rationnement de ces visas entre les provinces, ainsi que des modifications du "programme de travail post-universitaire", largement considéré comme une voie d'accès à la résidence permanente pour les étudiants.

C'est dans les établissements d'enseignement supérieur que le tollé est le plus fort, en particulier en Ontario, la plus grande province et l'épicentre de la crise. Ce sont ces établissements qui risquent de perdre le plus, car ils ont excessivement compté sur les frais de scolarité internationaux pour compenser leurs budgets chroniquement sous-financés.

Cette situation est à son tour imputable au gouvernement provincial conservateur de Doug Ford, qui a procédé aux coupes budgétaires et était conscient de cette dépendance excessive à l'égard des étudiants étrangers, mais qui a néanmoins persisté à la laisser s'envenimer.

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  • 1 month later...

Décès de Brian Mulroney :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-vendredi-01-mars-2024-6264366

Sur son site, Radio Canada relate en détail et avec de nombreuses archives à l'appui la carrière politique de ce "grand négociateur", ardent défenseur d'un Canada unifié et du libre-échange. Tout commence par le récit de son accession au pouvoir. En 1984, ce fils d'immigré irlandais, juriste très en vue issu d'une modeste ville ouvrière du Québec devient Premier ministre. À 45 ans, le chef du parti progressiste-conservateur vient de remporter les élections fédérales avec une majorité écrasante. "Nous pouvons bâtir une situation de prospérité pour notre cher Québec dans un Canada très fort, très prospère et profondément uni. Ça c'est l'objectif", lançait-il triomphal, en 1984.

Intégrer le Québec dans la Constitution canadienne, c'est le rêve de Brian Mulroney. Il pèsera de tout son poids politique pour tenter de le réaliser. Il parvient même à convaincre le Premier ministre indépendantiste de la Belle Province.

Mais rien n'y fait, les réformes constitutionnelles du lac Meech en 1987 puis de Charlottetown en 1992 échouent. Brian Mulroney est contraint de démissionner en 1993 alors qu'il bat des records d'impopularité.

Cet échec cuisant n'efface pas ses grandes réussites nuance The Globe and Mail qui rappelle "sa ténacité et son charme" . Ces deux atouts permettent à Brian Mulroney d'obtenir en 1992 la création de l'Alena, la plus grande zone de libre échange au monde entre le Canada, les Etats Unis puis le Mexique. L'ancien Premier ministre est même sorti de sa retraite en 2020 pour aider à la renégociation du traité avec Donald Trump.

Le quotidien Le Devoir se penche sur la part d'ombre de Brian Mulroney. Deux ans après avoir quitté le pouvoir, l'ancien Premier ministre est rattrapé par une affaire de corruption. Il est soupçonné, alors qu'il était en poste, d'avoir favorisé l'achat d'avions Airbus par la compagnie Air Canada contre des pots-de-vin. Brian Mulroney s'insurge, ,se bat bec et ongles et obtient plus de 2 millions de dollars pour diffamation. Mais en 2010, une commission d'enquête conclut que l'ancien chef de l'Etat a bien reçu 225 000 dollars en liquide de la main d'un lobbyiste germano-canadien. "Je me rends compte que c'était une grave erreur de jugement, d'accepter de l'argent comptant pour ce travail", s'excusera l'ancien Premier ministre.

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  • 1 month later...

https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/surrey-bc-sikh-community-1.7193287 (3 mai 2024)

3 ressortissants indiens arrêtés pour le meurtre d'un militant sikh

CBC News rapporte que les trois hommes inculpés sont des membres d'un commando présumé qui, selon les enquêteurs, aurait été chargé par le gouvernement indien d'assassiner Nijjar, un éminent séparatiste sikh, en juin 2023.

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  • 1 month later...

Scandale au parlement

Ingérence étrangère : Jagmeet Singh accuse des parlementaires de « traîtrise » | Enquête publique sur l'ingérence étrangère | Radio-Canada

13/06/2024

"Contrairement à la cheffe du Parti vert, le leader néo-démocrate se dit « plus alarmé » après avoir lu un rapport secret qui accuse des parlementaires d’avoir sciemment aidé des acteurs étrangers."

......

 

"Je suis plus alarmé aujourd'hui après avoir lu le rapport. Ce qui est clair pour moi, c’est que Justin Trudeau était au courant et n’a pas agi, et Pierre Poilievre ne veut même pas être informé des allégations graves touchant son parti. Pour moi, cela le disqualifie en tant que leader.

Une citation deJagmeet Singh, chef du NPD"

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2080609/ingerence-etrangere-jagmeet-singh-accuse-deputes-traitrise

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https://www.theguardian.com/environment/article/2024/jun/20/canada-to-ban-open-net-pen-salmon-farming-in-british-columbia

Le Canada interdira dans cinq ans l'élevage de saumons en enclos à filet ouvert dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique, a annoncé le gouvernement, une décision saluée par les groupes de défense de l'environnement mais contestée par le secteur de l'aquaculture.

Les défenseurs de l'environnement affirment que ces élevages nuisent aux populations de saumons sauvages en propageant des maladies.

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  • 3 weeks later...

https://www.politico.com/news/2024/07/08/nato-summit-canada-commitment-00166648

Le cas du Canada est particulièrement frustrant, selon les diplomates, en raison du manque apparent d'urgence de la part d'Ottawa, malgré les problèmes importants liés au vieillissement de son équipement militaire et à la vigueur de son économie. Son armée est tellement sous-financée que la moitié de son équipement est considéré comme "indisponible et inutilisable", selon un rapport interne qui a fait l'objet d'une fuite.

La position du Canada a incité un groupe bipartisan de 23 sénateurs américains à prendre l'initiative extrêmement rare d'envoyer une lettre au Premier ministre Justin Trudeau en mai, déclarant qu'ils étaient "préoccupés et profondément déçus que les projections les plus récentes du Canada indiquent qu'il n'atteindra pas son engagement de 2 % au cours de cette décennie".

Lors d'une interview brutalement candide à la télévision canadienne en juin, le chef d'état-major de la défense, le général Wayne Eyre, a déclaré que le sous-investissement dans la défense signifiait que "l'armée dont nous disposons actuellement n'est pas prête à contrer les menaces que nous voyons arriver". Interrogé sur l'absence de plan visant à atteindre les 2 %, il a ajouté : "Je ne défends pas cela, et personne en uniforme ne défend cela".

Un nouveau document sur la politique de défense prévoit des investissements supplémentaires pour que le Canada atteigne 1,7 % de son PIB d'ici 2030, "ce qui signifie que nous aurons presque triplé les dépenses de défense du Canada depuis 2014. En fait, nous augmenterons les dépenses de défense de 27 % rien qu'au cours de l'année prochaine", a ajouté M. Minden.

Les autorités canadiennes envisagent également d'investir dans une nouvelle classe de sous-marins pour remplacer les sous-marins vieillissants - et rarement opérationnels - de la classe Victoria. Ottawa envisage des modèles à propulsion classique ou nucléaire construits par divers partenaires internationaux, mais aucun plan ferme n'a été mis en place à cet effet, de sorte que toute dépense potentielle pour de nouveaux sous-marins ne pourra pas être engagée avant plusieurs années.

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Le 08/07/2024 à 19:36, Wallaby a dit :

...son engagement de 2 %...

Soyons honnête, cette valeur à 2% est purement fictive et une valeur quasi arbitraire.

Ce n'est pas parce qu'un pays dépense 2% de son PIB dans la défense qu'il a une defence forcément crédible et efficace, et un pays pourrait avoir une défense suffisante en dépensant moins, si ce budget est correctement dépensé et contrôlé (pour éviter la corruption et les dépenses inutiles)

Je ne comprends pas cette obsession OTANienne (états-unienne en vrai) avec ce "chiffre-barrière". Ça en devient fatiguant à force... (Et non, ce n'est effectivement pas limité au Canada, mais c'était en réponse à l'article posté par Wallaby. Évitons le HS ici)

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Il y a 3 heures, SLT a dit :

Je ne comprends pas cette obsession OTANienne (états-unienne en vrai) avec ce "chiffre-barrière". Ça en devient fatiguant à force... (Et non, ce n'est effectivement pas limité au Canada, mais c'était en réponse à l'article posté par Wallaby. Évitons le HS ici)

C'est pourtant simple comme indicateur de l'effort dans le collectif de défense...

Il existe d'autre contrat dans le cadre OTAN, comme le volume de troupes déployable etc.

Ce besoin d'indicateurs simple qui assure la visibilité d'une forme d'équité dans l'effort collectif. C'est indispensable pour ne pas décourager certains qui se verraient comme les seuls à se donner les moyens de soutenir le collectif et craindraient de ne pas être autant soutenu.

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Il y a 3 heures, SLT a dit :

Je ne comprends pas cette obsession OTANienne (états-unienne en vrai) avec ce "chiffre-barrière".

Il faut bien quantifier l'effort et la participation avec un indicateur permettant de ne pas défavoriser les petits (demande à tous une brigade mécanisée à mettre dans le pot commun, la Lituanie va tirer la langue).

A titre personnel j'ajouterai que dans un pays ou l'industrie de l'armement est si forte, le chiffre plutôt que l'efficacité permet de quantifier des dividendes pour les actionnaires, et la pertinence RaF...

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6 avril 2024

Le Canada se targue d'être la 9e économie du pays [monde], d'avoir des normes environnementales irréprochables, un cadre juridique solide, des soins de santé universels, un enseignement de classe mondiale et de nombreuses autres commodités. Malgré tout cela, l'indice de bonheur du Canada a chuté à son niveau le plus bas depuis près d'une décennie.

Dans ce documentaire, nous nous penchons sur les causes profondes de ce déclin : la crise de l'accessibilité financière. De la crise du logement à la baisse de la productivité économique, en passant par l'impact de la tarification du carbone et l'augmentation des dépenses alimentaires, nous analysons les nombreux défis auxquels sont confrontés les Canadiens ordinaires.

Modifié par Wallaby
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  • 1 month later...

https://ici.radio-canada.ca/rci/en/news/2100374/man-accused-of-planning-terror-attack-in-toronto-screened-twice-before-getting-citizenship-official (28 août 2024)

Un père de famille accusé d'avoir planifié un attentat à Toronto a fait l'objet de deux contrôles de sécurité nationale avant d'obtenir la citoyenneté canadienne au début de cette année. Cependant, une vidéo de 2015 le montrant prétendument en train de participer à une violente attaque terroriste à l'étranger n'a pas été mise à la disposition des fonctionnaires à l'époque, a déclaré un haut fonctionnaire.

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  • 1 month later...
Il y a 11 heures, Colstudent a dit :

Va falloir que le Canada reprenne sa modeste place, les US seront lui rappeler je pense, l'Inde c'est incontournable surtout avec un risque contre la Chine.

https://www.lefigaro.fr/international/l-inde-et-le-canada-expulsent-plusieurs-diplomates-et-s-enfoncent-dans-la-crise-diplomatique-20241014

Quelque 770.000 Sikhs vivent au Canada, constituant 2% de la population, avec une minorité active réclamant la création d'un État indépendant du Khalistan.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Immigration_au_Canada

Résidents permanents admis au Canada selon la nationalité

2023

Inde 139.785

Chine 31.780

Philippines 26.965

Afghanistan 20.180

Nigeria 17.465

https://indianexpress.com/article/explained/explained-history/how-sikh-migration-canada-began-8953009/ (30 septembre 2023)

Le Canada abrite la plus grande population sikhe en dehors de l'Inde.

L'arrivée des sikhs au Canada a commencé avec le jubilé de diamant de la reine Victoria en 1897. Kesur Singh, major Risaldar dans l'armée des Indes britanniques (25e cavalerie, Frontier Force), est considéré comme le premier colon sikh à s'installer dans le pays cette année-là. Il faisait partie du premier groupe de soldats sikhs arrivés à Vancouver dans le cadre du régiment de Hong Kong, qui comprenait des soldats chinois et japonais en route pour célébrer le jubilé.

La première vague d'immigration sikhe au Canada a toutefois été déclenchée dans les premières années du XXe siècle. La plupart des sikhs émigrés ont rejoint le pays en tant qu'ouvriers - dans l'exploitation forestière en Colombie-Britannique et dans l'industrie manufacturière en Ontario.

« L'immigration initiale était peu importante, un peu plus de 5 000 personnes, et composée d'hommes à la recherche d'un emploi à l'étranger, mais qui n'avaient pas l'intention de s'installer. Les immigrants étaient des voyageurs classiques, désireux de ne pas rester plus de trois à cinq ans et de rapatrier le plus possible de leurs économies ».

En 1914, un navire à vapeur japonais, connu sous le nom de Komagata Maru, a atteint les côtes de Vancouver. Il transportait 376 passagers sud-asiatiques, dont la plupart étaient des Sikhs. Les immigrants sont détenus à bord du navire pendant environ deux mois, puis escortés hors des eaux canadiennes, ce qui renvoie le navire en Asie.

Il est devenu difficile pour le Canada de maintenir une politique et une pratique d'immigration fondées sur des préférences raciales après son adhésion aux Nations unies et à sa déclaration contre la discrimination raciale, et son appartenance à un Commonwealth multiracial de partenaires égaux.

Troisièmement, il y a eu un « déclin de l'immigration en provenance d'Europe et le gouvernement canadien s'est tourné vers les pays du tiers monde pour “importer du capital humain” ».

https://pivot.quebec/2024/08/14/les-canadiens-sikhs-et-sud-asiatiques-nouvelles-cibles-de-lextreme-droite-anti-immigration/ (14 août 2024)

Un porte-parole de l’Association de la presse sikhe (APS) juge aussi que l’extrême droite canadienne « politise » la haine.

« Le Canada semble connaître un pic inquiétant de la force du sentiment anti-sikh. Des milliers de Canadien·nes vont quotidiennement sur les médias sociaux pour répandre la haine contre toutes les minorités du pays, et il semble y avoir un venin particulier contre les communautés sikhes, qui sont accusées d’infiltrer le gouvernement, de monopoliser l’industrie du camionnage et, en même temps, de dégrader la qualité de vie au pays », a déclaré l’APS à PressProgress.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2011535/sikhs-inde-politique-canada-immigration (20 septembre 2023)

Je vous donne un exemple concret et révélateur auquel j'ai assisté il y a quelques années, alors que je préparais, pour le magazine L'actualité, un long portrait de Jason Kenney (Nouvelle fenêtre), qui était à ce moment le ministre de l'Immigration du gouvernement de Stephen Harper.

C'était une journée chaude de mai 2012, dans la circonscription de Brampton, en banlieue de Toronto.

Jason Kenney était assis en tailleur sur une mince couverture grise recouvrant une immense scène extérieure. Il balayait du regard la foule dense de quelque 20 000 Canadiens de religion sikhe, vêtus de costumes et de turbans multicolores, venus célébrer la Vaisakhi — fête qui commémore chaque année la fondation de cette communauté originaire du nord-ouest de l’Inde. Visiblement, il n’aimait pas ce qu’il voyait.

Jason Kenney peinait à esquisser le demi-sourire de téflon du politicien. Il bouillait intérieurement.

Devant lui, une douzaine de drapeaux jaune et bleu du Khalistan fendaient le rassemblement en direction de l’estrade, portés par des gaillards qui combattaient le chaud soleil de ce début de mai en t-shirt noir. L’homme au micro, qui haranguait la foule en pendjabi, augmentait la cadence et radicalisait le ton. Il parlait de génocide, d’affrontements et de l’indépendance du Khalistan — pays qu’une faction de nationalistes sikhs aimerait créer à l’intérieur de l’Inde, dans le Pendjab.

C’en était trop. Jason Kenney, qui avait appris de nombreux mots en pendjabi depuis qu’il était devenu ministre de l’Immigration et de la Citoyenneté, en 2008, s'est levé en plein discours, a traversé la scène et est sorti sous le regard médusé des trois députés conservateurs de la région, encore assis sur la scène, qui hésitaient à suivre ce poids lourd du gouvernement Harper, devenu majoritaire lors des élections précédentes, en 2011.

Au bas des marches, Jason Kenney a remis ses souliers en vitesse et a porté la main droite à sa tête, avec l’envie de retirer le bandana orange que tout visiteur doit obligatoirement porter sur les lieux du Rexdale Sikh Spiritual Centre — y compris les journalistes. Il a pris une grande respiration et s'est retenu de le faire. Un organisateur sikh s’est approché, l’air contrit.

Jason Kenney l'a apostrophé sans ménagement. « Vous tentez d’exploiter ma présence ici!, a lancé le ministre, le regard planté dans celui de son interlocuteur au turban blanc. Ce n’est pas une façon civilisée d’agir. Je vous avais prévenu et vous l’avez fait quand même. Je sais que vous voulez recevoir le premier ministre ici l’an prochain. Oubliez ça! Il ne viendra pas ».

Tout avait pourtant bien commencé, 25 minutes plus tôt. La célébration battait son plein. Les gens chantaient et dansaient dans tous les coins au son d’une musique traditionnelle indienne. Des centaines d’enfants s’amusaient dans les jeux gonflables installés en bordure du boulevard à quatre voies. Les odeurs d’épices et de poulet rôti des barbecues géants chatouillaient les narines.

Jason Kenney était monté sur scène avec les compliments réservés à un invité d’honneur. Le ministre avait vanté les réalisations de son gouvernement, notamment la création, au sein du ministère des Affaires étrangères, du Bureau des libertés religieuses, qui assure la promotion et la défense de toutes les confessions. Il avait souligné que la Vaisakhi est maintenant une tradition canadienne, puisqu’on la célèbre chaque année sur la colline du Parlement, à Ottawa. C’est après son discours, une fois qu’il était assis sur scène, que les drapeaux du Khalistan étaient apparus…

À l’entrée des lieux congestionnés, de longues minutes se sont écoulées avant que le chauffeur du ministre puisse s’approcher avec le VUS Nissan noir. Dès que nous sommes montés à l’intérieur, Jason Kenney s’est tourné vers moi. « Je suis désolé », a-t-il dit en français.

Il a finalement retiré son bandana et m’a expliqué que les nationalistes sikhs mènent maintenant leur combat au Canada. Ils espèrent convaincre les Canadiens de confession sikhe, dont la majorité vit en banlieue de Toronto et de Vancouver, de faire pression sur leur famille restée en Inde, mais également sur le gouvernement canadien, pour que celui-ci appuie leurs revendications. Ils veulent qu’Ottawa reconnaisse un génocide dont les sikhs auraient été victimes en 1984, en Inde.

En 2012, il y avait environ 450 000 Canadiens sikhs. Ils sont maintenant 770 000 au pays, selon le plus récent recensement, soit la plus grande diaspora sikhe au monde. Tous ne sont pas militants pour la création du Khalistan, évidemment, mais plusieurs le sont.

« C’était un discours extrémiste », m'a alors dit Jason Kenney, dans sa voiture de fonction qui quittait la fête dans le parc industriel de Brampton. « Je devais quitter la scène, sinon la communauté aurait pensé que je cautionne ce genre de manifestation. Certains groupes essaient parfois d’utiliser ma notoriété pour faire avancer leur cause. Je dois être sur mes gardes. Il ne faut pas les encourager à reproduire ici les tensions de leur pays ».

Ce message aux différentes communautés culturelles, celui de ne pas reproduire dans leur pays d'accueil les tensions qui secouent leur pays d'origine, tous les ministres de l'Immigration et de la Sécurité publique du Canada, peu importe le parti au pouvoir, le martèlent sans arrêt d’un bout à l’autre du Canada.

Ils en parlent aux indépendantistes sikhs, aux dissidents chinois, aux opposants iraniens, aux dissidents russes, aux indépendantistes tamouls, et ainsi de suite. Ce ne sont pas les contentieux qui manquent sur la planète et qui se répercutent ici…

Parfois, c'est un coup d'éclat très public, comme celui de Jason Kenney à Brampton, en 2012, qui force la main du ministre et sa prise de position. Mais la plupart du temps, c'est une conversation discrète du ministre ou de son chef de cabinet avec le leader d'une communauté, en marge d'une cérémonie ou d'une prière dans un temple, une synagogue ou une mosquée, afin qu’un sage qui a l'oreille de sa communauté passe un message d'apaisement, de tolérance ou de patience. Les ministres utilisent également les journaux ou les sites d'informations en ligne ethniques pour passer leur message.

Dans le cas de l’assassinat d’Hardeep Singh Nijjar, ce ne serait pas les frictions entre les communautés sikhe et hindoue au Canada qui seraient à l’origine de sa mort, mais carrément l’implication d’une puissance étrangère, l’Inde, et de ses services secrets, qui considèrent les militants pour l’indépendance du Pendjab comme des terroristes, en raison d’attentats commis dans le passé.

« Le gouvernement indien et nationaliste hindou actuel a fait de la lutte au mouvement indépendantiste sikh partout dans le monde une arme politique, étant donné l’impopularité de ce mouvement ici », expliquait mardi à Midi info le correspondant de RFI à New Delhi, Sébastien Farcis. « La mort de quelqu’un qu’on présente comme un militant de la cause du Khalistan n’est pas de nature à faire pleurer grand monde ici ».

Le gouvernement indien reproche depuis des années au gouvernement canadien, peu importe la couleur politique, de laisser trop de marge de manœuvre au mouvement sikh du Khalistan sur son sol.

La communauté sikhe en général est parmi les mieux organisées au Canada, et est très influente politiquement dans tous les partis canadiens, ce qui déplaît aux nationalistes hindous au pouvoir à New Delhi – le premier ministre Norendra Modi est en place depuis 2014.

N’empêche, participer à un assassinat ciblé, si l’information se confirme, est une marche de plus dans l’escalier de l’ingérence étrangère, tout comme l’était la découverte des postes de police secrets de la Chine, le printemps dernier, avec l’ouverture des enquêtes de la GRC.

« La Chine est en haut de la liste des menaces, mais elle n’est pas le seul pays à surveiller. Il y a la Russie, l’Iran, la Turquie, l’Inde… Il y en a plusieurs qui intimident leurs ressortissants ici. Ça fait des années que les diasporas se plaignent d’être suivies, photographiées, menacées, harcelées par leur pays d’origine, pour faire taire les dissidents ».

Une citation de Thomas Juneau, expert en sécurité nationale et professeur adjoint à l'Université d'Ottawa

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https://www.bbc.com/news/world-us-canada-68124559 (9 février 2024)

La BBC s'est entretenue avec au moins une demi-douzaine de migrants inversés au Pendjab qui partageaient les mêmes sentiments.

C'était également un refrain commun dans les dizaines de vidéos sur YouTube partagées par des Indiens qui avaient choisi d'abandonner leur vie au Canada et de rentrer chez eux. Un jeune rapatrié a déclaré à la BBC qu'il y avait une grande différence entre le « tableau rose » brossé par les agents d'immigration et la dure réalité de la vie d'immigrant à Toronto et à Vancouver.

L'« engouement pour le Canada » s'est un peu calmé, surtout chez les migrants aisés qui disposent d'une solution de repli dans leur pays, explique Raj Karan Brar, agent d'immigration à Bathinda, qui aide chaque année des centaines de Pendjabis à obtenir des résidences permanentes et des visas d'étudiant.

Le désir d'obtenir la citoyenneté canadienne reste plus fort que jamais parmi les clients de la classe moyenne et de la classe moyenne inférieure dans les communautés rurales.

Mais les vidéos virales sur YouTube montrant des étudiants évoquant la difficulté de trouver un emploi et les protestations contre le manque de logements et d'opportunités de travail ont créé un climat de nervosité parmi ces étudiants, affirment les agents d'immigration.

Selon une estimation, le nombre de demandes de visas d'étudiants au Canada en provenance de l'Inde a diminué de 40 % au cours du second semestre de 2023. Cela s'explique en partie par les tensions diplomatiques actuelles entre l'Inde et le Canada à la suite d'allégations selon lesquelles des agents indiens auraient été impliqués dans le meurtre du leader séparatiste sikh canadien Hardeep Singh Nijjar.

Des facteurs culturels plus profonds semblent également entrer en jeu, comme l'affaiblissement du rêve canadien chez une génération plus âgée de migrants indiens.

Karan Aulakh, qui a passé près de 15 ans à Edmonton et a réussi professionnellement et financièrement, a quitté son poste de cadre pour une vie rurale confortable à Khane ki Daab, le village où il est né en 1985.

Il a déclaré à la BBC qu'il était contrarié par les politiques d'éducation intégrant les LGBT au Canada et par la décision prise en 2018 de légaliser le cannabis à usage récréatif.

L'incompatibilité avec le mode de vie occidental, un système de santé en difficulté et de meilleures perspectives économiques en Inde sont, selon lui, les principales raisons pour lesquelles de nombreux Canadiens indiens plus âgés se préparent à quitter le pays.

Le nombre de ceux qui quittent le pays est encore faible en termes absolus, les niveaux d'immigration ayant atteint des sommets historiques au Canada - le pays a accueilli près d'un demi-million de nouveaux migrants chaque année au cours des dernières années.

Mais le taux de migration inverse a atteint en 2019 son plus haut niveau depuis deux décennies, signe que les migrants « perdent confiance » dans le pays, a déclaré M. Bernhard.

Selon les données du recensement citées par l'Institut pour la citoyenneté canadienne, les résidents permanents sont également moins nombreux à devenir des citoyens canadiens. En 2001, 75 % des personnes éligibles sont devenues citoyennes. Deux décennies plus tard, ils n'étaient plus que 45 %.

Un récent rapport des économistes de la Banque nationale du Canada a mis en garde contre la croissance démographique, qui pèse sur l'offre de logements déjà restreinte et sur le système de soins de santé déjà mis à rude épreuve.

Le Canada a connu une poussée démographique - une augmentation de 1,2 million de personnes en 2023 - principalement due aux nouveaux arrivants.

Le rapport indique que la croissance doit être ralentie et se limiter à une augmentation annuelle de 500 000 personnes afin de préserver ou d'améliorer le niveau de vie.

Il semble que les décideurs politiques aient accepté tacitement cette évaluation.

Le gouvernement libéral de M. Trudeau a récemment introduit un plafond pour les visas d'étudiants étrangers, ce qui entraînerait une diminution temporaire de 35 % des visas d'études approuvés.

Il s'agit d'un changement de politique important qui, selon certains, pourrait finir par réduire davantage l'attrait du Canada dans le contexte d'une vague de migrations inversées.

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