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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Effectivement, le sondage n'existerait pas place Tiananmen. Ca ne fait pas de la Russie par comparaison, un pays libre si c'était le sous-entendu. Ni même moins autoritaire que la Chine. Les systèmes sont différents: le PCC gouverne en Chine dans un système ou la démocratie a été tuée sans ambiguïté en 89, où l'unicité ethnico-culturelle est plus importante qu'en Russie. En Russie, on fait semblant d'avoir de vraies élections, mais on arrive pas encore à assumer un vrai pouvoir totalitaire et hégémonique à la Nord-Coréenne ou à la Chinoise. L'ironie de cette situation, c'est que le pouvoir est un tout petit peu plus partagé en Chine, où on ne fait semblant d'être une démocratie, qu'en Russie ou les organes du pouvoir n'ont pas de constitution forte et légitime, comme peut l'avoir le PCC et ses instances collégiales, et où tout est concentré sur la personne de VVP. Tout çà pour dire qu'il ne faut pas se faire avoir par les apparences: la Russie doit assurer l'illusion et organiser le sketch de l'opposition politique, des vrais-faux débats dans les talk-show, de la session parlementaire de la Douma et du micro-trottoir a l'apparence spontanée et qui a l'air neutre et équilibré en apparence.
  2. Quand je pense qu'on a longtemps débattu (parfois encore) et interprété en long en large et en travers de multiples sondages, résultats d'élections ou de questionnements sur la légitimité populaire de Maïdan, pour tenter de démontrer la persistance fantasmée d'une majorité silencieuse ukrainienne en faveur de Moscou. Alors 10 Russes qui parlent face caméra à un "journaliste" opérant dans la Russie de 2024, avec des questions directes sur l'OMS et ses chances de réussites Autant faire un micro-trottoir sur le sort des Ouighours, place Tiananmen. Je ne nie pas la teneur surement sincère des propos rapportés, mais est-ce pertinent de demander un avis politique aux habitants d'un pays qui n'a pas interrogé ses citoyens depuis plus de 30 ans ? Et encore... Je suis gentil en disant 30. Je ne veux pas ouvrir un débat sur combien nos démocraties sont supérieures ou pas aux dictatures, mais quitte à admettre que la Russie en est une et ne pas exercer un jugement de valeurs, je ne vois pas l'intérêt de recueillir l'avis de ses habitants qui vivent sous la menace permanente. Même la BBC n'arrive plus à avoir de conversations intelligibles avec les russes, qui sont complètement paumés et ne savent plus distinguer les faits, des croyances, des espérances, des mensonges, des promesses. Poser des questions aux russes comme on le ferait dans nos démocraties, n'est-ce pas là une preuve d'un biais occidental typiquement néocolonial ?
  3. Allons camarade enfin ! Reprenez-vos esprits, saisissez votre plus belle plume, et recopiez 100 fois la liste des lignes rouges de Moscou: Pas de déploiement de soldats en Ukraine; Pas d'armes en Ukraine; « Interférence de puissances extérieures en Ukraine; Retrait des troupes et des missiles de l'OTAN de la frontière occidentale de la Russie; Arrêt de l'expansion de l'OTAN vers l'Est et retour à la position de 1997; Pas d'introduction d'une zone d'exclusion aérienne; Plus d'armes occidentales à destination de l'Ukraine; Pas d'avions de combat MiG-29; Pas d'intervention étrangère dans les guerres; Pas de missiles à longue portée; Pas de missiles de fabrication occidentale tirés sur la Russie; Pas de fourniture de vieux chars soviétiques à l'Ukraine; La fourniture d'armes létales à l'Ukraine par l'Allemagne franchit une ligne rouge; Les revers russes sur le champ de bataille entraîneront un holocauste nucléaire.; Ne pas menacer l'intégrité territoriale de la Russie (dans ses frontières avant 2014); ne pas fournir de missiles de combat à plus longue portée (supérieure aux 80 kilomètres actuels du HIMARS); Ne pas fournir le système de missiles Patriot; Aucun char moderne occidental ne sera fourni à l'Ukraine; Pas d'avions de chasse F-16; Pas de missiles HIMARS ou Storm Shadow pour attaquer le territoire russe (dans ses frontières avant 2014); Pas de missiles américains ATACMS à longue portée pour attaquer le territoire russe.; https://en.wikipedia.org/wiki/Red_lines_in_the_Russo-Ukrainian_War
  4. Un dépôt de munitions visé en Russie et touché avec succès cette nuit. Une emprise impressionnante sur les données FIRMS:
  5. Suite à la mise en accusation de Russia Today par les US, sa patronne, Margarita Simonyan, confirme et s'enorgueillit du travail de propagande réalisé par RT et se félicite d'avoir intoxiqué la totalité de la planète, à l'exception des méchants occidentaux.
  6. Les nouveaux manuels scolaires viennent de tomber en Russie. Ceux qui pensent qu'on va pouvoir revenir au statut quo ante bellum, se bercent d'une incroyable illusion. La dernière partie sur la fabrication de drones par des écoliers laisse assez songeur. https://www.france24.com/fr/europe/20240912-drones-et-valeurs-familiales-la-guerre-et-l-endoctrinement-sur-les-bancs-de-l-école-russe
  7. Selon le chef du GUR, ce serait le soutien de la Corée du Nord, notamment sur les obus, qui causerait le plus de difficultés aux Ukrainiens.
  8. Je crois que la remarque de Titus ne portait pas tant sur le ciblage des navires par une armée, sinon par notre capacité à tirer des conclusions depuis les observations de données publiques, type Vessel Finder.
  9. Hélas la Russie, qui œuvre à préserver son modèle et les mauvaises influence venues de l'Ouest, connait aussi des problèmes de manager toxique.. Apti Alaudinov, après un appel du CSE, en train de décerner les médailles aux employés du mois.
  10. Je peux bien te rédiger où partager ici un article de qualité professionnelle sur le processus de consolidation financières des comptes des groupe internationaux, pour étaler mes compétences, ça n'aidera pas plus à comprendre le pourquoi du comment de la fraude fiscale. J'avais bien compris que le commerce internationale des céréales (ou plus) étaient ton domaine, qu'est-ce que ça te permet de justifier de plus ou de moins au sujet des responsabilités politiques ? La première, au sujet de la violation des frontières, étant intégralement à la charge de la Russie, je me vois mal aller chercher des sous-responsabilités européennes ou Ukrainiennes dans un conflit qu'on avait pas demandé, ou m'inquiéter en second ou troisième ressort du devenir hypothétique de l'alimentation de millions de personnes dans le monde. Peut être que ça devient éclatant à tes yeux parce que là tu comprends ces mécanismes, mais ça revient à ne pas voir l'éléphant dans la pièce. Si je mets de coté les développements inutiles et convenus sur les sources spécialisées > généralistes, ta théorie est la suivante: l'UE et l'Ukraine prennent de mauvaises décisions face au nouveau contexte engendré par la guerre et c'est de leur responsabilité entière. C'est une opinion, ce n'est pas la mienne. On peut se féliciter que l'UE ait coupé un maximum possible de transactions avec la Russie, au moins c'est cohérent. Est-ce que le devenir alimentaire relève de notre responsabilité, alors qu'on parle de pays clients / fournisseurs qui n'appartiennent même pas à l'UE ? Je ne crois pas que ce soit une priorité politique. Donc il y a des répercussions à nos décisions, déjà parce qu'on est contraint et mis en situation de devoir nous adapter. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant ou de condamnable. Quant à spéculer sur la façon dont c'est perçu à l'étranger, c'est très sujet à caution. Qui comprend quoi aux mécanismes que tu décris ? Qui souffle sur les braises des "on dit" et des intox ? Mais puisque tu sous entends qu'à force de décisions cyniques sur le marché du grain, nous serions devenus (européens et ukrainiens) inaudibles et décrédibilisés (comme si les échanges diplomatiques entre pays étaient un concours de vertus), rappelons ici qui a voté en faveur, à deux reprises aux assemblées générales de l'ONU en 2022 et 2023, sur une résolution portée par l'UE, qui prévoit et constate (entre autre): - Expressing concern also about the potential impact of the conflict on increased food insecurity globally, as Ukraine and the region are one of the world’s most important areas for grain and agricultural exports, when millions of people are facing famine or the immediate risk of famine or are experiencing severe food insecurity in several regions of the world, as well as on energy security, [...] - Also demands that the Russian Federation immediately, completely and unconditionally withdraw all of its military forces from the territory of Ukraine within its internationally recognized borders" Spoiler alert: on y trouve une bonne partie de l'Afrique et du "Sud Global" Mars 2022 Mars 2023 Donc politiquement, rien ne change, peu importe ce qu'on se figure de la responsabilité de Kiev dans ses actions militaires en mer noir, qui par ricochet vont fâcher les russes, qui par ricochet vont (peut être que c'est le lien, peut être pas) entraîner ces derniers (toujours malgré eux évidemment) dans un ciblage des navires civils, qui par ricochet vont entraîner une petite hausse des prix, qui par ricochet, ne seront peut être pas amorties par des instruments de couverture et de vente à terme, qui par ricochet, vont peut être atteindre le consommateur Soudanais, Nigérien ou Malien si aucun des acteurs de la chaîne logistique ou le gouvernement local n'amortit la hausse, qui par ricochet vont peut être déclencher des jacqueries voir des révolutions, dans des pays ou la gouvernance est réputée exemplaire qui par ricochet, se débarrasseront peut être de leurs potentats et s'en porteront pas plus mal. Ou pas, et c'est bien le cadet de nos soucis quand on a une guerre sur le continent à gérer. D'ailleurs ils sont indépendants et font bien ce qu'ils veulent chez eux. texte complet de la résolution https://www.eeas.europa.eu/sites/default/files/a_es-11_l.1_e.pdf Les marchés exports de ses agriculteurs peut être ? Mais encore une fois, on est sur une micro décision technique dans un conflit qui en rassemble des millions, et je ne vois absolument pas la portée politique de la chose. On se noie dans des considérations pavillonnaires et assurantielles, pour faire croire que tout le monde est responsable d'un truc (sauf les russes qui tirent le missile) et que tout çà c'est vraiment pas bien pour la veuve et l'orphelin en Afrique. Désolé mais la démonstration, même avec force copie écran de vessel finder et tout le cheminement technico-administratif de la chaîne export céréalière, a du mal à me convaincre qu'Ukrainiens et Européens portent une grave responsabilité politique dans ce qui pourrait survenir, je ne sais ou, je ne sais quand, à propos de je ne sais quelle évolution politique, par suite d'une hausse du prix des céréales. A la rigueur, je peux imaginer la lointaine corrélation entre les événements. J'ai beaucoup de mal à considérer qu'il s'agit là d'une responsabilité grave et sérieuse.
  11. Dieu merci, les Belges étaient du bon côté. Sinon on aurait pu finir par se poser des questions...
  12. Ce serait fondamentalement une erreur de considérer cette guerre comme une guerre civile, qui se définit par un affrontement de groupes armées au sein d'un état, dont au moins un de ces groupes peut être représenté par l'armée en place. Qu'est-ce que ça dirait du conflit en cours ? Que Russie et Ukraine formaient de facto un état déjà existant, y compris avant 2022, avant 2014 ? Question très minée à laquelle, les évolutions politiques depuis la chute du mur et les nombreuses ingérences russes avant 2014, montrent que l'état Ukrainien, bien qu'en cours de construction, avait déjà une existence bien propre et très distincte de la Russie. Et que ce serait d'ailleurs peut être, un des motifs du déclenchement de la guerre actuelle. Est-ce que la guerre Austro-Prussienne, qu'on appelle parfois la "guerre fratricide allemande " était une guerre civile ? Ce n'est pas le cas, tant ce fut d'abord une guerre pour le leadership sur une certaine idée de l'Allemagne, et qu'elle fut initiée par les dirigeants respectifs et légitimes du Royaume de Prusse et de l'Empire d'Autriche (là on peut faire un rapprochement avec la guerre actuelle, mais elle n'a pas la nature d'une guerre civile). Peut être que tu avais en tête l'exemple de la guerre des Balkans dans les années 90 ? On est déjà plus à la confluence de la notion, et on peut défendre cette idée de guerre civile dans la mesure ou il y avait une concomitance chronologique entre la fin de l'ancien état qu'était la Yougoslavie et le début des conflits que l'on connait, avec sa multitude d'acteurs ayant émergé de l'ancien bloc Yougoslave. Rien de tel avec l'Ukraine et la Russie, depuis l'effondrement du bloc soviétique en 1991. Le 24 février 2022, c'est un état stable qui déclare la guerre l'opération militaire spéciale à un autre état stable. Et ce constat vaut toujours aujourd'hui. Sans quoi on peut douter qu'il y eut un jour, un affrontement inéluctable dans un futur parallèle, tant les sociétés et les civils vivaient en paix et ne portaient pas en eux la rhétorique impériale et belliciste de Poutine. Il se trouve simplement que les belligérants partagent une langue et parfois des liens familiaux. Cela ne suffit pas à en faire une guerre civile.
  13. Pause humour... La nouvelle de l'offensive de Koursk laisse rarement indifférent. Ici la réaction d'un prisonnier Ukr récemment libéré: Ici la réaction amusée et teintée d'envie, du général allemand Christian Freuding, attaché militaire à Kiev: Interview complète
  14. C'est au-dessus de mes forces... Rendez-moi Wallaby, mon camarade persécuteur, au moins je sais à qui j'ai affaire !
  15. Rien de nouveau, mais une bonne synthèse de la valse-hésitation des US. Et une fixette sur les infrastructures énergétiques. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/14/derriere-la-solidarite-affichee-avec-l-ukraine-les-hesitations-de-l-administration-biden_6317158_3210.html
  16. Dur cet article. « Peuples frères, ils disaient. [...] Franchement, des “frères”, ça fait ce genre de choses ? » https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/13/guerre-en-ukraine-a-kharkiv-tout-le-monde-a-un-cousin-en-russie_6315597_3211.html
  17. Eh bien j'attends tes sources et tes articles avec impatience ! Ca fait 10 ans que la Russie essaie de "siffler la fin de la récrée", une formule d'autorité sensée faire croire à la toute puissance russe, mais qui vieillit de plus en plus mal. Force est de constater que les 40 millions de sales gosses ukrainiens n'ont vraiment pas envie de retourner en cours se faire rééduquer. Ce qui est formidable avec les tenants d'une approche dite "réaliste", c'est que lorsque la Russie escalade avec le soutien Iranien, Nord-Coréen et Chinois, c'est le rappel normal de sa puissance et "qui s'y frotte s'y pique". Quand c'est les pays occidentaux qui amène du soutien matériel ou des autorisations d'engagement, ça va nous amener la fin du monde... Oubliant que c'est Moscou qui tire, sur des navires désarmés que personne n'a obligé à venir: à chacun de prendre ses responsabilités sur les 20+ nationalités qui interviennent autour du cargo. J'ai aucun doute qu'à Kiev, on sait aussi prendre des risques calculés. Je ne vois absolument pas où est le drame, il n'y a même pas eu un seul mort. Mais tout d'un coup, je risquerais de passer pour un horrible cynique, alors que la continuation de cette guerre par une Russie qui se croit plus forte qu'elle ne l'est réellement, ne l'est assurément pas...
  18. La Russie avait signalé "le risque" ? Le "risque" de ? Qu'une mauvaise météo fasse malencontreusement tomber une pluie de missiles, avec aucune responsabilité nulle part Ce que je disais sur les escalades, ce n'est pas qu'elles restent impossible, c'est que la Russie n'a plus les moyens de faire face aux représailles et que de nombreuses options d'escalades restent ouvertes à pleins de pays. Rendez-vous compte par exemple que le pays hors Ukraine, qui à date a abattu le plus de Shahed, c'est la Biélorussie... Et on voudrait me faire croire que les occidentaux sont à court d'options ? Qui ça impressionne qu'un navire civil Turc chargé ras la gueule de grains, se fasse attaquer par un missile russe ? Qui ça peut bien emmerder ? Qui pense que c'est un calcul malin de la part des russes de se faire des inimitiés avec les pays du grand Sud-Global x BRICS ? C'est effectivement, de leur part, donner le bâton pour se faire battre par aveuglement.
  19. "le véritable objectif de cette guerre continue d’être peu clair pour [elle] ». Une touche de confusionnisme mettant agresseurs et agressés sur le même plan, qui n’est pas sans rappeler la thèse centrale des idéologues de RT : il n’y a pas de faits, que des opinions ; tout le monde ment et chacun a sa propre vérité. Rassure toi, j'ai très bien compris le "non-lavage de cerveau pro-Ukr" pour traiter de ce conflit. Je vais même relayer ici dans mon post le point de vue russe, afin que je contribue aussi à la vraie Liberté, celle "des pensées que je déteste": - la guerre ? Comme la paix, filmons des gens-bourrés-en-uniformes-qui-sont-des-z'humains-après-tout. - Les décisions des chefs ? Surtout pas notre sujet, c'est compliqué la politique. - Les crimes de guerre ? Ouh ça ferait tâche à l'écran. - L'argent ? Honi soit qui mal y pense. - Nos femmes ? Toutes les mêmes, elles nous cassent les c****. Très belle qualité de pensée en effet. Défendons médiocrité et aveuglement, ça fera de nous de parfaits libéraux, moralement sains, dans une démocratie éclatante. "Oh zut un autocrate arrivé par les urnes".
  20. Ah oui la fameuse inversion rhétorique "je suis de l'information car je suis censuré". Transmis à tous les marchands de Haine. On sera d'ailleurs ravi d'apprendre que le contribuable français a soutenu le financement de cet œuvre magistrale pour la somme très précise de 39 400 euros. Extraits: Sauf que cette neutralité affichée occulte une suppression de pans entiers de la réalité n’allant pas dans le sens général du film, qui consiste à dépeindre les soldats russes comme des victimes. A aucun moment des cent vingt minutes de Russians at War, les soldats ne font face à une contradiction. Le spectateur n’a jamais droit à une contextualisation rappelant les faits essentiels de la guerre : son déclenchement par Vladimir Poutine, les massacres et viols de civils à Marioupol, Boutcha, Izioum, etc. ou les exécutions répétées de prisonniers de guerre ukrainiens. Anastasia Trofimova préfère les filmer pleurant la mort de leurs camarades, se livrant à des beuveries, caressant des animaux, se plaignant de leurs compagnes, ou enfilant des banalités sur « [leurs] destins brisés », « l’absurdité de la guerre », etc. Au terme du film, la réalisatrice finit par succomber à la tentation de donner son opinion. On entend sa voix hors cadre dire que ses personnages « ne sont ni des Supermen ni des méchants » et que « le véritable objectif de cette guerre continue d’être peu clair pour [elle] ». Une touche de confusionnisme mettant agresseurs et agressés sur le même plan, qui n’est pas sans rappeler la thèse centrale des idéologues de RT : il n’y a pas de faits, que des opinions ; tout le monde ment et chacun a sa propre vérité. https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/09/14/le-festival-de-toronto-suspend-la-projection-de-russians-at-war-un-documentaire-accuse-d-etre-la-voix-du-kremlin_6317341_3246.html
  21. Ah oui la fameuse inversion rhétorique "je suis de l'information car je suis censuré". Transmis à tous les marchands de Haine. On sera d'ailleurs ravi d'apprendre que le contribuable français a soutenu le financement de cet œuvre magistrale pour la somme très précise de 39 400 euros. Extraits: Sauf que cette neutralité affichée occulte une suppression de pans entiers de la réalité n’allant pas dans le sens général du film, qui consiste à dépeindre les soldats russes comme des victimes. A aucun moment des cent vingt minutes de Russians at War, les soldats ne font face à une contradiction. Le spectateur n’a jamais droit à une contextualisation rappelant les faits essentiels de la guerre : son déclenchement par Vladimir Poutine, les massacres et viols de civils à Marioupol, Boutcha, Izioum, etc. ou les exécutions répétées de prisonniers de guerre ukrainiens. Anastasia Trofimova préfère les filmer pleurant la mort de leurs camarades, se livrant à des beuveries, caressant des animaux, se plaignant de leurs compagnes, ou enfilant des banalités sur « [leurs] destins brisés », « l’absurdité de la guerre », etc. Au terme du film, la réalisatrice finit par succomber à la tentation de donner son opinion. On entend sa voix hors cadre dire que ses personnages « ne sont ni des Supermen ni des méchants » et que « le véritable objectif de cette guerre continue d’être peu clair pour [elle] ». Une touche de confusionnisme mettant agresseurs et agressés sur le même plan, qui n’est pas sans rappeler la thèse centrale des idéologues de RT : il n’y a pas de faits, que des opinions ; tout le monde ment et chacun a sa propre vérité. https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/09/14/le-festival-de-toronto-suspend-la-projection-de-russians-at-war-un-documentaire-accuse-d-etre-la-voix-du-kremlin_6317341_3246.html
  22. Ah oui la fameuse inversion rhétorique "je suis de l'information car je suis censuré". Transmis à tous les marchands de Haine. On sera d'ailleurs ravi d'apprendre que le contribuable français a soutenu le financement de cet œuvre magistrale pour la somme très précise de 39 400 euros. Extraits: Sauf que cette neutralité affichée occulte une suppression de pans entiers de la réalité n’allant pas dans le sens général du film, qui consiste à dépeindre les soldats russes comme des victimes. A aucun moment des cent vingt minutes de Russians at War, les soldats ne font face à une contradiction. Le spectateur n’a jamais droit à une contextualisation rappelant les faits essentiels de la guerre : son déclenchement par Vladimir Poutine, les massacres et viols de civils à Marioupol, Boutcha, Izioum, etc. ou les exécutions répétées de prisonniers de guerre ukrainiens. Anastasia Trofimova préfère les filmer pleurant la mort de leurs camarades, se livrant à des beuveries, caressant des animaux, se plaignant de leurs compagnes, ou enfilant des banalités sur « [leurs] destins brisés », « l’absurdité de la guerre », etc. Au terme du film, la réalisatrice finit par succomber à la tentation de donner son opinion. On entend sa voix hors cadre dire que ses personnages « ne sont ni des Supermen ni des méchants » et que « le véritable objectif de cette guerre continue d’être peu clair pour [elle] ». Une touche de confusionnisme mettant agresseurs et agressés sur le même plan, qui n’est pas sans rappeler la thèse centrale des idéologues de RT : il n’y a pas de faits, que des opinions ; tout le monde ment et chacun a sa propre vérité. https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/09/14/le-festival-de-toronto-suspend-la-projection-de-russians-at-war-un-documentaire-accuse-d-etre-la-voix-du-kremlin_6317341_3246.html
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