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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. 1 Su-27 et un Su-30 SM détruits au sol par le GUR, à Lipetsk.
  2. Ne trouves tu pas que ce serait bien si l'on pouvait prendre ses distances avec la nature paranoïaque des néoconservateurs comme Margaret Thatcher ?
  3. Oui, oui et oui. Mais là où je diffère avec nombre d'avis, c'est qu'un regard plus lucide de VVP sur les moyens dont disposait l'état russe n'aurait probablement pas changé l'objectif de fond. Tout au plus, la chronologie. C'est là ou je considère qu'il y a une échelle de différence sur l'importance accordé aux moyens par rapport aux objectifs politiques. Ces derniers sont prioritaires dans l'analyse, la question de l'adéquation des moyens étant un must.
  4. Guerre russie - ukraine : conséquences géopolitique. L'ISW vient de publier sa première carte de l'Europe comme territoire d'un affrontement avec la Russie, en train de s'intensifier, et estime que nous en sommes à la phase 0 des affrontements, sur un système à 8 phases, selon le modèle d'affrontement de l'état major Russe, que je décrivais dans ce post:
  5. Toi peut être, mais la Raison d'état, c'est autre chose et c'est un vrai truc. Extraits de l'article de CNN Days after these incidents, the French military boarded the Boracay off the coast of Brittany in northwest France, after it failed to provide proof of the boat’s nationality. No drones were found onboard. It was only then that the two Russians were discovered to be among the crew, according to Western security sources. They were questioned in private, according to the sources. Stricto sensu, c'est vrai. En pratique, il s'agit d'officiers dont l'expérience gravite très près des organes de renseignements, recruté par une PMC (Moran) dont les liens sont très proches avec Wagner, patronné par le GRU. One of them is a former police officer who previously worked for the Russian private military company Wagner, according to a Western intelligence source. Neither of the men have much of an online profile, and their activities on board the Boracay are unclear. [...] During another voyage made by the Boracay in July, one man on board had served in the special police regiment of Russia’s interior ministry, and another held the Russian defense ministry as his registered address, according to Ukrainian foreign intelligence. https://edition.cnn.com/2025/12/18/europe/russia-oil-tankers-spying-europe-intelligence-sources-intl-invs Quant aux sources, un journal ne les donne jamais sauf si la source accepte d'être citée. Mais que je sache, Trump n'a pas intenté un procès pour diffamation à CNN.
  6. C'est sûr qu'après avoir gelé indéfiniment les actifs de Moscou, annoncer en grande pompe une réamorce du dialogue ne donne pas le sentiment qu'on exploite nos cartes à fond. Et de grâce, qu'on ne me ressasse pas la sempiternelle pleurnicheuse du dialogue pour arrêter la guerre. Toutes les chancelleries du monde savent parler avec tout le monde quand nécessité fait loi. L'assumer politiquement, c'est autre chose.
  7. Je ne crois pas, la question des moyens parait secondaire, tant Poutine ne semble pas avoir reculé d'un iota dans ses objectifs, malgré les difficultés immenses qu'il rencontre. Il a décrété que la Russie y arrivera. Comprendre: on ira chercher les moyens partout où on pourra. C'est ainsi que je résumerais la partie russe de la guerre en une phrase.
  8. DPR = Délégation Parlementaire au Renseignement. Après, si tu as décrété qu'eux aussi se font bananer dans ton discours complotiste, ça va être difficile d'avoir une discussion. Un bon complot est un complot documenté ou documentable. Exemple: Epstein. Contre-exemple: la DGSE a fait fuité un truc qui l'arrange aux parlementaires de la DPR. Source: trust me bro'.
  9. Mais il faut dialoguer hein, et attention à Boris Johnson qui voudra encore saboter un accord de paix ! https://www.lemonde.fr/international/live/2025/12/21/en-direct-guerre-en-ukraine-pour-la-russie-les-propositions-de-kiev-et-des-pays-europeens-n-ameliorent-pas-les-chances-de-parvenir-a-une-paix-durable_6658995_3210.html Pour le Kremlin, les propositions de Kiev et des pays européens « n’améliorent pas les chances de parvenir à une paix durable » Selon l’agence de presse russe Interfax, citée par le journal Ukraïnska Pravda, le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, a affirmé dimanche que les propositions « présentées ou en cours de présentation par les Européens et les Ukrainiens n’améliorent en rien le document et n’améliorent pas la possibilité de parvenir à une paix durable ». Iouri Ouchakov faisait référence aux amendements proposés par l’Europe et l’Ukraine au projet de « plan de paix » américain. Le PR joue un jeu très dangereux en tout cas à vouloir renier le dialogue avec Moscou, dans ces conditions.
  10. Je crois qu'on sous-estime profondément la nature paranoïaque, émotionnelle et vengeresse que nourrissent les élites sécuritaires russes au pouvoir à l'encontre des occidentaux. J'essaie de vous y sensibiliser, en partageant des portraits détaillés et contextualisés de ces personnages. Leur logique n'est pas la notre, leurs ambitions dépassent de loin nos petites logiques catésiennes "mes options réalistes - mes choix raisonnables" avec lesquelles on essaie de rationaliser leurs décisions, en vain. J'avais partagé sur Karaganov il y a quelques temps => Dans Le Grand Continent, une plongée dans l'univers "de l'homme le plus dangereux de Russie" (sic), Nikolaï Patrouchev, qu'on ne présente plus, et qui occupait la fonction de secrétaire du conseil de sécurité de Russie au moment de l'invasion de l'Ukraine. (accès libre) https://legrandcontinent.eu/fr/2025/12/21/patrouchev-homme-le-plus-dangereux-de-russie/ Propos introductif « Empire du mensonge », « transhumanisme et théorie du genre », « diktat du grand capital », « milliard d’or », « parasitisme néocolonial », « ordre mondial occidentalo-centré » : tous ces mots d’ordre pourraient être issus d’un manuel de conspirologie du XXIe siècle ou d’un obscur groupe Facebook dénonçant la « pensée unique » de tous les « moutons endormis ». Ils émaillent les entretiens et déclarations officielles de Nikolaï Patrouchev, directeur du FSB de 1999 à 2008, puis secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie de 2008 à 2024, et enfin conseiller du président Vladimir Poutine. Patrouchev n’a rien d’un troll anonyme des réseaux sociaux. Contrairement à des idéologues extrêmes — et relativement écoutés — comme Douguine ou Karaganov, il a exercé et continue de remplir des fonctions exécutives au plus proche des décisions de Poutine — en particulier militaires, y compris nucléaires. Réputé être l’une des personnes les plus proches de Vladimir Poutine — qu’il a connu en poste au KGB à Saint-Pétersbourg dès les années 1970 — son influence centrale dans la définition des grandes lignes de la stratégie internationale russe s’est vérifiée depuis le début des années 2000 jusqu’à aujourd’hui. Après avoir été directeur du FSB pendant huit ans, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie pendant seize ans, il a été l’une des victimes indirectes de la « purge » de mai 2024 qui a conduit à « recaser » l’ancien ministre de la Défense Sergueï Choïgou à son poste. Depuis, il occupe les fonctions de « conseiller assistant » — au cœur du Kremlin, au plus proche de Poutine, mais avec moins de pouvoir visible. Largement considéré comme l’un des plus « faucons » de l’entourage du président, il passe pour être l’un des artisans et principaux conseillers de Poutine sur l’invasion à grande échelle de l’Ukraine. Le texte que nous traduisons et commentons ci-dessous offre une illustration du style « paranoïaque complotiste » de celui qui prend chaque jour des décisions au sommet de l’État en soumettant à Poutine les arbitrages les plus stratégiques. Il provient du numéro de septembre 2023 de la revue Razvedtchik — qu’on peut traduire littéralement par L’agent de renseignement —, créée par la « Fondation caritative d’aide à la protection sociale des employés et des vétérans du renseignement extérieur » et mise en ligne par le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie. D’une radicalité complotiste particulièrement extrême — les pays occidentaux auraient bâti depuis mille ans une « pyramide parasitaire » pour s’approprier toutes les richesses et vassaliser le reste du monde —, ce texte n’a pourtant rien d’une sortie de route ou d’une lubie isolée d’un représentant de l’État russe certes assez unique en son genre. Il témoigne d’une convergence bien repérée par les analystes de la Russie contemporaine dans les hautes sphères de l’État : la ferme conviction que toute résistance, objection ou manifestation d’hostilité à l’égard de la politique du Kremlin, surtout en Russie, ne pourrait être que le résultat d’une action souterraine des services secrets occidentaux. Autrement dit, tout ce qui s’oppose au Kremlin relèverait d’une manipulation et d’un sabotage étranger. Le spécialiste du régime de Poutine Mark Galeotti avait trouvé avant l’invasion de l’Ukraine une formule efficace pour décrire le fonctionnement de Patrouchev : une « psychologie guidée par une paranoïa complotiste ». Pour l’historien britannique, c’est bien ce trait de personnalité — avec les responsabilités qui sont les siennes — qui fait de l’auteur des lignes qui vont suivre « l’homme le plus dangereux de Russie » 1.
  11. On n'apprendra donc jamais.. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/2008-la-mediation-en-deux-temps-du-president-sarkozy-dans-la-guerre-russo-georgienne
  12. Oui et ? Ai-je dit le contraire ? J'ai dit qu'on ne sait pas ce qui a été trouvé, pas que c'était illégal et illicite. Deux agents de renseignement à bord, embauchés par une PMC, sur un cargo civil qui croise en Europe. Rien d'interdit, mais libre à toi de penser que c'est tout à fait normal: le droit chez nous n'interdit pas non plus ni la naïveté, ni la connerie.
  13. Contredis* je présume ? Et je ne vois toujours pas en quoi. Ce que je dis, c'est que sur l'Ukraine, Poutine avance méthodiquement, avec constance, depuis longtemps et toujours dans la même direction. En réponse à ton affirmation "il prend sa décision d'après ce qu'on lui a dit... et pas pour que l'armée suive dans la douleur." Non, Poutine décide et l'état suit. Il n'y a pas un gradé qui dira stop à VVP, parce qu'il n'a pas su mettre l'armée en ordre de bataille.
  14. Alors moi je ne dis rien hein, ce sont les constats de la DGSE tels que rapportés par la DPR. Quant à savoir de l'oeuf ou la poule en Russie, la théorie de Poutine qui n'aurait pas déclenché le conflit s'il avait su, ne tient pas vraiment. Quand la DGSE constate, pudiquement, des "faiblesses russes que le commandement a dissimulé", il faut aussi s'interroger sur le pourquoi ces faiblesses ont été dissimulées. Poutine fait de l'Ukraine un objectif depuis très longtemps. Il y a eu les crises du gaz dans les années 2000, la Crimée, son écrit de 2021 sur l'unicité historique des trois peuples slaves etc... Dans ce contexte, qui serait assez fou pour lui dire "désolé Vlad, ça fait dix ans que tu nous en parles, mais on n'est toujours pas prêts, on peut pas y aller". Direction la fenêtre immédiatement... Alors la hiérarchie a menti, à tous les étages face à un objectif qu'elle savait difficilement réalisable, et une partie des cadres a cru à ses propres mensonges et à ce qui était devenu une nouvelle vérité, jusqu'à ce que la bulle du réel éclate. Le mensonge est un coproduit récurrent et normal de toute dictature.
  15. Il faut mieux lire les posts des camarades, surtout quand ils sont bien sourcés. En réponse à ton étonnement (que je partage), la 2e question posée à Lerner dans Esprit de Défense, et la 2e réponse que j'avais partagée à l'époque. Comment aurions-nous pu savoir que Vladimir Poutine allait déclencher la guerre en Ukraine ? Comment déceler les intentions d’un compétiteur ? Notre cœur de métier consiste à pénétrer les structures adverses pour recueillir du renseignement brut. Une mission difficile, surtout lorsque nous ciblons des régimes autocratiques où la prise de décision est concentrée entre très peu de mains – souvent deux. Les cercles qui conseillent Vladimir Poutine sont étroits et savent se protéger. Nous portons également une attention forte aux décisions stratégiques du Président russe sur le temps long. Crimée, Donbass… Depuis des années, le Kremlin décrit un sentiment de menace et assume sa stratégie vis-à-vis de son flanc ouest. Pour le service, cela signifie de prendre du recul sur le renseignement quotidien – suivi des troupes, des messages, des prises de parole publiques – afin d’intégrer ces grandes dynamiques. Enfin, notre capacité à évaluer la dimension psychologique des dirigeants a été renforcée par l’appréciation psychologique et le profilage2 , que nous réalisons aujourd’hui à plus grande échelle. https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/drsd/Esprit défense n° 17 - Automne 2025.pdf
  16. C'est consternant de lire des choses pareilles 10 ans après le Brexit. Un empire qui est passé de 28 à 27 dirigeants élus... Il y a des ressentis viscéraux et émotionnels qui font vraiment dire tout et n'importe quoi.
  17. Sur ce forum peut être, mais ce n'était pas l'avis de beaucoup de SR (les latins notamment, par opposition aux anglo-saxons), dont les nôtres. En France, on doutait justement de la capacité matérielle de la Russie à vaincre l'Ukraine. La délégation parlementaire du renseignement, sur cette question précisément: Les parlementaires expliquent que si « les services disposaient d'éléments sur la potentialité d'une attaque russe », ceux-ci étaient « contrebalancés par une analyse de risque en défaveur de l'attaque ». [...] L'évaluation de la DGSE est qu'à ce stade une attaque massive russe serait “extrêmement risquée” compte tenu des capacités ukrainiennes et des faiblesses russes que le commandement a dissimulées au président russe », est-il aussi précisé. https://www.lepoint.fr/societe/exclusif-que-savait-vraiment-la-dgse-au-declenchement-de-la-guerre-en-ukraine-29-04-2025-2588524_23.php Moui bof (cf citations dessus) pour la résistance Ukr "surprenante". Sur ce forum peut être, où la Russie est imbattable aux yeux de beaucoup de soviétologues passionnés d'art opératif. Et oui pour la volonté politique, mais pour de mauvaises raisons: notre renseignement a douté de la volonté politique russe, constatant ses moyens matériels limités. Or les russes ont décorrélé moyens et objectifs politiques. Au pays de Descartes, c'est totalement contre-intuitif, et ce biais de confirmation nous a aveuglé. En Russie, les moyens n'étaient pas là, mais l'objectif politique l'était, donc l'intendance a du suivre, dans la douleur. Lerner, dans Esprit de Défense, ne dit pas autre chose, avec le recul. La guerre en Ukraine a transformé la manière dont les services de renseignement opèrent. Quelle leçon principale la DGSE tire-t-elle de ce conflit ? Ce conflit l’a rappelé avec une brutalité sans détour : le risque, en matière de renseignement, consiste à calquer nos propres grilles d’analyse sur celles des dirigeants étrangers. Plusieurs mois avant l’invasion russe, les renseignements français disposaient d’informations similaires à celles d’autres services. Pourtant, nos conclusions divergeaient. Nous considérions toute attaque comme une erreur militaire pour Vladimir Poutine, et nous estimions que, rationnellement, son intérêt à déclencher une guerre était nul. Ce risque de biais de rationalité se retrouve sur de multiples théâtres, comme au Proche-Orient, ou au Sahel, s’agissant des juntes militaires. Nous devons nous garder de cette méprise analytique. https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/Esprit défense n° 17 - Automne 2025.pdf
  18. On parle de ce genre d'ambitions territoriales, je re-cite l'article et ses sources: capturing all of Ukraine and reclaiming parts of Europe that belonged to the former Soviet empire. Donc pour te répondre, à peu près personne en Europe, sauf la Russie.
  19. Reuters a publié un article alimenté par diverses sources au sein de l'appareil de renseignement américain. Rien d'explosif ou de fondamentalement nouveau, mais un rappel de l'existence d'un consensus "métier" au sein du renseignement américain, qui rejoint le même consensus métier (et politique) chez les européens. La Russie convoite toujours le contrôle de l'Ukraine, ainsi que de territoires ayant été anciennement sous son contrôle et aujourd'hui intégrés à l'UE et / ou l'OTAN. https://www.reuters.com/world/europe/us-intelligence-indicates-putins-war-aims-ukraine-are-unchanged-2025-12-19/?taid=6947a3285d520700014e672e WASHINGTON/PARIS, Dec 19 (Reuters) - U.S. intelligence reports continue to warn that Russian President Vladimir Putin has not abandoned his aims of capturing all of Ukraine and reclaiming parts of Europe that belonged to the former Soviet empire, six sources familiar with U.S. intelligence said, even as negotiators seek an end to the war that would leave Russia with far less territory. The reports present a starkly different picture from that painted by U.S. President Donald Trump and his Ukraine peace negotiators, who have said Putin wants to end the conflict. [...] The intelligence also contradicts the Russian leader’s denials that he is a threat to Europe. The U.S. findings have been consistent since Putin launched his full-scale invasion in 2022. They largely align with the views of European leaders and spy agencies that he covets all of Ukraine and territories of former Soviet bloc states, including members of the NATO alliance, according to the sources. Problème: cela ne correspond pas au discours Trumpien, et Tulsi Gabbard de devoir réagir à ce qu'elle qualifie de "propagande". D'aucun se demanderont pourquoi réagir, si les propos rapportés sont erronés ou propagandesque, mais passons... Vous remarquerez qu'elle n'affirme d'ailleurs pas stricto sensu que l'information rapportée par Reuters (et sourcée auprès du renseignement américain) est fausse, mais qu'elle affirme plutôt que la Russie n'a pas les moyens d'une telle ambition... Sans infirmer les dires de son administration sur l'existence même d'une telle ambition. Ce faisant, elle reproduit (consciemment cette fois-ci) l'erreur Fr et des européens en début de conflit et que n'avait pas commise l'administration Biden: nier l'existence politique d'un objectif, par le constat d'une incapacité matérielle à l'atteindre.
  20. Contrôlé oui, laissé repartir oui. Rien trouvé... Qui le dit ? A part une déduction ? Certainement pas la préfecture maritime en tout cas. L'article de CNN dit qu'il y avait des officiers de renseignement à bord. Rien d'illégal, rien de pénalement répréhensible mais hautement suspect car absolument pas nécessaire à bord d'un cargo civil. Un drone on s'en sert, puis on le balance par dessus bord. Qui garde l'arme du crime avec soit ? L'enquête publiée par des journalistes allemands, sur la base de données open source, qui permet de recouper incursions de drones et cargos de la flotte fantôme... Mais on peut continuer de faire l'autruche et croire que c'est 50 plaisantins amateurs qui se sont coordonnés en Europe pour tenir tous les services de polices et renseignement en échec.
  21. https://www.digitaldigging.org/p/they-droned-back?hide_intro_popup=true "D'anciens" officiers de l'armée ou des services de sécurité et renseignement de la Russie, recrutés par une PMC, à bord des pétroliers poubelles, dont celui que nous avions dérouté pour contrôle.
  22. Tu ne comprends toujours pas camarade, tu perds la foi. Répète après moi: - la guerre électronique Turque, - l'absence de victimes au sol, - trois drones parmi les milliers de ce conflit, - le false flag de la part d'un pays qui a une industrie performante en matière de drones, - Un chantage pour intégrer l'UE de force, - L'armée ukr se cache derrière des boucliers civils turcs, - La basilique Sainte Sophie transformée en Mosquée
  23. L'inversion accusatoire a encore de beaux jours devant elle. Je ne vois pas bien où est le sophisme. En revanche, toute la structuration assumée du schéma de financement consiste à conserver des portes de sortie à la main de Moscou, avec droit de véto européen à la majorité qualifiée. Si tu penses que dans les faits, les avoirs n'ont pas été confisqués: grand bien te fasse ! Toi qui aime bien les comparaisons à la Madame Michu: va donc lui annoncer que le gel indéfini de son livret A n'est pas une confiscation, tant qu'elle ne consentira pas à verser 1 an de salaire en dédommagement à son voisin... Dans les faits ces actifs sont confisqués, à moins que Moscou n'accepte de débourser la même somme au bénéfice de Kiev... (ce qui revient à dire que Moscou devra débourser 210 milliards au bénéfice de l'Ukraine, plus ou moins certaines concessions politiques). Le camarade s'est en effet gaufré dans les grandes largeurs. 1. Il pensait que l'affaire serait illégale, que les dirigeants ne comprenaient rien au droit européen, que la Commission décidait de tout et de façon irresponsable. Or le mécanisme retenu est un règlement européen (donc du 100% légal), juridiquement difficile à attaquer (d'ailleurs, toujours aucun contentieux initié par Moscou), et décidé par les dirigeants européens (élus) du conseil de l'Union européenne. Avec la Commission en simple exécutant. 2. Il pensait que les marchés seraient en PLS, qu'on se tireraient une balle dans le pied, que les investisseurs fuiraient en rapatriant leurs gains. Or les bourses sont au plus haut, les Chinois ne veulent toujours pas investir mais pour d'autres raisons, et la seule chose qui augmente notre taux d'emprunt, c'est notre incapacité à adopter un budget. Le manque de crédibilité Fr tient mille fois plus à notre incapacité à résorber le déficit public qu'à avoir gelé indéfiniment (ou demain achever de saisir) les actifs d'un agresseur. Votre serviteur en revanche a été assez constant dans ses positions et sa prospective, et je crois que l'avenir l'a assez largement confirmé. Comme je suis friand d'archives (et de tonneaux) qui vieillissent bien: Mars 2022: Le dégel des actifs fera l'objet d'une négociation à part entière, intégrée, séparée mais concomitante, ou indépendante des discussions sur un cessez le feu. Ces négociations porteront sur le futur de l'Ukraine et sa reconstruction. Ma main à couper que les actifs seront restitués, moyennant quelques menus frais de dossiers, dont le dossier de reconstruction de l'Ukraine. De toute façon, je ne comprends pas toute cette agitation autour du prêt accordé à Kiev. Ca fait deux ans que ce schéma est dans les tuyaux. Seul le montant a varié (aussi parce qu'entre temps, d'autres plans ont été émis et gagés sur les revenus financiers de ces actifs). Février 2024: il s'agirait d'émettre pour 300 milliards d'euros d'obligations garanties par ces actifs gelés et dont l'argent frais irait à l'Ukraine. Cette dernière ne pouvant évidemment pas rembourser les fonds, le remboursement serait demandé à la Russie, ce qui a de grande chance de ne pas recevoir de réponse favorable. Alors seulement, la saisie des actifs serait permise pour pouvoir rembourser les créanciers ayant avancé les fonds. [...] A la fin, cela revient bien à dire que l'on saisie les actifs Russes, sauf si Moscou se désigne volontaire pour payer la facture.
  24. Ou que d'envoyer des drones rôder autour d'installation militaires en Europe depuis des cargos civils. Mais oui c'est encore Kiev qui n'a pas bien compris comment fonctionnent les relations internationales: heureusement, nous européens, sommes un phare de sagesse dans un océan d'obscurité et notre Lumière guidera le peuple, de Kiev à Kaboul en passant par Kidal et Badgad.
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