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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Pour le coup, je crois que le camarade Mudret est touché coulé par cette idée de grille de protection de coque. L'image m'a fait beaucoup rire, mais je ne suis pas certain que ce soit efficace, ni en terme de propulsion, traînée, acoustique, ou endurance mécanique. Durcir la coque me semble être une meilleure parade: les madura embarquent une FAB, et s'approche lentement. L'ogive n'est pas pénétrante et il faut beaucoup de tirs pour percer la coque de petites unités comme le classe Bykov ou les Ropucha. L'idée c'est de survivre pour s'échapper. Par comparaison, il n'a fallu que deux neptunes pour traiter le Moskva.
  2. Non, non, non et non pour tous ces éléments. En revanche, on enterre la ressource la plus précieuse des Etats-Unis: sa volonté politique à l'égard de la sécurité de l'UE. Le reste, sans volonté politique, non seulement on s'en fout mais en plus, ça joue directement contre nos intérêts (pour le renseignement et l'influence). Tu veux dire, comme dans une situation de "mort cérébrale" ? Ca me rappelle quelque chose, mais je ne sais plus quoi Une déclaration d'un président européen peut être... C'est une excellente question que l'Europe vous retourne, très cher ami ("cher" stands for both dear and expensive in french) Pour la facture, vous avez déjà notre adresse, et depuis longtemps.
  3. Je crois qu'il y a une profonde méconnaissance de la logique juridique des accords internationaux, en particulier en matière de défense. On calque notre représentation des engagements juridiques au même titre que le code pénal à domicile, qui fait l'objet d'une application difficilement discutable face à la police ou la justice. Mais en matière de relations internationales, le juridique encadre, prévoit, permet de dérisquer certaines décisions et d'en signaler d'autres à l'adversaire. Mais très rares sont les accords qui punissent ou condamnent à l'avance, tout simplement parce que faire condamner un état pour non-respect d'un engagement, c'est toujours une décision compliquée à mettre en œuvre et éminemment politique. On arrive déjà pas à se condamner en Europe pour non respect des critères de Maastricht, mais on se figure pourtant que le premier état à refuser l'envoi de l'armée dans le cadre de l'article 5 va se prendre une rouste pénale, on ne sait comment par on ne sait pas qui. Donc on va relire ensemble l'article 5 à la source https://www.nato.int/cps/en/natohq/topics_110496.htm?selectedLocale=fr#:~:text=L'article 5 stipule que,en aide au pays attaqué. Article 5 « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord." Une action que les parties "jugeront" nécessaire: l'article 5 est une décision politique sujette à interprétation, avec une force légale proche du néant. La seule obligation en réalité que l'article 5 consacre, c'est celle de se réunir pour se concerter. Redoutable. Donc je vais reformuler pour bien me faire comprendre. Si demain Riga est attaqué, Trump dans le cadre de l'OTAN pourra très bien juger nécessaire d'émettre une condamnation vraiment furieuse et d'envoyer de l'aide humanitaire par paquet de 10. Vous vous souvenez du coup du taxi proposé pour VZ au début du conflit ? L'emploi de la force est prévue par l'article 5 comme une possibilité seulement ("y compris") Qui ira poursuivre les Etats-Unis pour refus d'employer la force armée ? Devant quelle juridiction ? Pour demander quelles réparations ? Itérer de la même façon sur tous les pays membres qui se dégonfleront et ne voudront pas activer l'emploi de la force dans le cadre de l'article 5. Tous les juristes vous diront qu'une obligation légale qui n'est pas associée à une peine d'inexécution ne vaut rien en pratique. VZ connait bien la réponse en effet, et pour cause, il a déjà adressé cette demande aux Etats-Unis au début de la guerre, pour instaurer une zone d'exclusion aérienne. La suite on la connait. https://www.france24.com/fr/europe/20220317-la-bataille-du-ciel-ukrainien-ne-passe-pas-forcément-par-une-no-fly-zone "Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé, mercredi, aux États-Unis d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Ce n’est pas la première fois qu’il appelle ainsi l’Occident à entraver la guerre menée par la Russie en ciblant l’aviation. Mais Washington a toujours refusé." Si je te suis bien, le cours du marché noir des banques russes sur l'euro ne diffère que de 5% du cours officiel ? Sachant qu'il est très difficile, voir impossible d'obtenir du rouble, j'aurais pensé qu'un cours aussi artificiellement maintenu aurait été beaucoup plus dévalué que 5%. Tu as une idée du cours du marché de rue / noir ? C'est lui en général qui dit la vérité vraie. Les banques prennent difficilement ce genre de risque. 5%, ça peut être le prix de la corruption. C'est exactement mon ressenti, et je pense que les Européens ont acté l'accession de Trump au pouvoir. Il peut encore se passer beaucoup de choses, mais on ne pourra pas dire cette fois-ci (contrairement au premier mandat) qu'on a pas été prévenu. Il s'est passé Trump et le congrès Américain qui devance les desiderata de Trump par calcul politique, alors même que ce dernier n'est pas encore arrivé au pouvoir. La récente décision de la cours Suprême, associée à sa victoire aux primaires des républicains, ont acté un peu plus qu'il sera probablement (ou alors avec un risque significatif de l'emporter) le prochain POTUS. Et je crois que l'Europe s'apprêtera bientôt à découvrir la richesse réelle des Etats-Unis: être capable d'abandonner tout retour sur investissement de 80 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, pour conclure avec Poutine. Qui sera surement très heureux à l'idée d'indemniser les Etats-Unis en retour, sous une forme ou sous une autre. Un maigre espoir pour l'UE (que je ne souhaite pas personnellement, mais que beaucoup d'euro atlantistes doivent secrètement espérer): s'en remettre à l'état profond américain, pour convaincre, contourner ou amortir le choc des politiques que Trump voudra mener. Et encore, rien ne sera gratuit.
  4. Nostalgies staliniennes en Russie, à mesure que les élections approchent.
  5. Je parlais des touristes égarés.... à Paris. Un trait d'humour, mais un bide total visiblement
  6. Faut bien avouer qu'un discours de Poutine sur la grandeur de la Russie, les néo-nazis de Kiev, l'inexistence de la culture Ukrainienne et l'usucapion, ça aurait de la gueule. Remarque, il est bien remonté jusqu'à 800 si j'ai bien compris, dans sa dernière interview avec Tucker, alors invoquer l'usucapion après une transcription expresse de ce concept français de génie en droit Russe.... Mais pourquoi pas !
  7. Evidemment que non, c'est typiquement français comme discussion. Sur le dernier point, il semble effectivement avoir reculé. Mais la critique d'ensemble sur l'effort français en matière de livraison est entendable. Et que l'on s'accorde bien sur la nature du problème: nous n'avons pas autant de stock disponible que l'Allemagne, du fait de la dissuasion nucléaire (qui mange une partie significative du budget de l'armée) et des engagements en OPEX ou dans les DOM-TOM. Dans l'immédiat, dire que l'on n'a pas grand chose à livrer, comparativement à d'autres pays, c'est relativement vrai, une fois qu'on a enlevé ce qu'on pouvait facilement donner, donc des VAB et des AMX10-RCR (deux catégories d'APC/IFV ou l'on avait un peu de marge et qui ont été livrés dans des quantités honorables). La faible performance à mon avis réside dans l'absence de mobilisation industrielle sérieuse depuis 2 ans. Nos chaînes industrielles sont moins puissantes qu'en Allemagne, mais plus complètes, plus souveraines et pilotées de façon centralisée par la DGA, un gage d'efficience....quand la volonté et l'agence politique suivent. Et c'est ce pilotage qui n'a pas été à la hauteur.
  8. Les Indiens nous refont le coup des touristes égarés en Ukraine. On devrait d'ailleurs s'en méfier beaucoup plus d'une manière générale, il y en a partout à Paris aussi. Bon cette fois-ci, ils ont l'air plus convainquant qu'il y a 10 ans.
  9. Les américains cherchent à apaiser Poutine, à n'en pas douter. Du coup depuis le temps que j'en brulais d'envie... Burger-eating surrender monkey !
  10. L'urgence de la situation peut être ? Pendant que tout le monde se complait à débattre de la sémantique, à peser et soupeser les bons mots, la machine de guerre russe continue son "œuvre" alors même qu'il est publiquement admis par bon nombre de ces mêmes chancelleries européennes que l'on ne peut pas exclure qu'un pays européen soit le prochain sur la liste. Et on mégotte sur l'emploi de l'adjectif "lâche" ? Oui c'est un renversement de valeurs, et pas n'importe lesquelles: des valeurs européennes d'humanisme, de protection des faibles aux forts, droits de l'Homme etc... Quand et surtout comment est-ce que l'on a perdu cette boussole ?
  11. C'est surprenant, tu es d'habitude beaucoup plus pondéré dans tes analyses, au point qu'on s'y perd parfois en confusion. Ce point ne m'a pas choqué. Déjà "lâche", ce n'est pas vraiment une insulte. Ce n'est pas mélioratif c'est certain, mais ce n'est pas sur le même plan que "tu n'es qu'une pauvre merde qui pue" de l'inénarrable Solovyov. Ensuite, ça caractérise en RI un comportement qui a une réelle existence au cours de l'Histoire. Que l'adjectif fasse tiquer, renvoie à une époque trop bien connue en Europe, c'est typique du comportement provocateur du PR. Mais qu'on soit d'accord ou pas, il est dans son rôle, avec les outils et les discours adaptés. Ce n'est pas hors de propos, pas quand on a déjà connu situation similaire. C'était plus un appel à l'aide et au sursaut, qu'une insulte collective. Tu affirmes enfin que les partenaires veulent éviter de projet leur pays dans la guerre, mais il n'est pas forcément question de çà dans son discours. Il balaie plus large, et ça peut être simplement un appel à produire ou financer plus. Il ne plaide pas pour l'envoi de troupes au sol, c'est factuellement faux. Dernière chose, rien ne dit que les partenaires Européens n'agissent pas ou pas assez, par peur de l'engrenage. Le renoncement, la crainte des opinions populaires, la corruption, ou les calculs politiques avec Moscou peuvent également et surtout entrer en ligne de compte. Je l'ai suffisamment soupçonner (et toujours encore, à divers niveaux) à notre propre encontre, pour ne pas exonérer les partenaires européens du même constat. Plus embêtant et je te rejoins à 200%, l'inadéquation entre les discours et les actions. Ca c'est très très problématique.
  12. Le ton se durcit c'est certain, mais on partait de tellement loin. Et en partie du fait de la France et de notre lenteur à prendre conscience du changement d'époque, de la résolution de Poutine qui a en fait toujours été, mais sur laquelle nos décideurs furent aveuglés. Maintenant, on durcit une position qui était très douce à douce. Et il opère simplement un rappel à l'histoire. "Péter un cable " ? "Plonger la tête" ? C'est une inversion complète des valeurs, dans un monde où déclencher une guerre à 200k morts / 500k estropiés, c'est entendable / compréhensible / ils l'ont bien cherché, alors qu'appeler à résister et ne pas renoncer est devenu suspicieux (sauf quand il faut résister aux US). L'inversion même de ce qui a fait notre propre Histoire, à 80 ans de distance. Fascinant. Il y a des spécialistes en subversion qui ont quand même bien bossé.
  13. 1,9 milliards par an depuis 2 ans, soit 0,063% du PIB. Et l'impact sur notre endettement présent est encore inférieur à ça car il y a un mix de: - vieux matériels, (VAB, P4) déjà payés depuis lurette, mais qu'on a valorisé pour le principe et pour la com'. Impact financier sur le déficit : 0%. - matériels en service et d'occasion, qu'on a soit recomplété spécifiquement suite au don (caesar prélevés sur parc) soit un programme est déjà en cours, déjà décidé avant guerre, et ça coûte donc pas 1 euro de plus de les donner (10-RCR, les 3 postes Milan). Impact sur le déficit : proche de 0, les programmes en cours ayant été décidés avant guerre. - matériels et consommables qu'on réapprovisionne en direct (munitions, 30k obus, bombes). Impact sur le déficit : immédiat et lié à la guerre. Chacun aura son avis sur la question, mais on s'est tellement targué (et on continue) d'avoir une industrie militaire souveraine, qu'on peine pourtant à en percevoir les avantages stratégiques aujourd'hui, alors qu'on fait de la convergence des luttes un axe constant de notre diplomatie avec l'Ukraine depuis disons 1 an, de façon sérieuse.
  14. Tu peux revisionner Bezmenov, tout y est décrit et le schéma colle assez bien. Je ne sais pas expliquer autrement ce grand écart entre son niveau de ministre, peu importe sa couleur politique, et les conneries débitées sur LCI. Un tel sabordage de dignité et d'image demande généralement indemnisation. Pour le reste, il n'y a aucun complot à mes yeux, car défendre les intérêts de son pays n'en n'est pas un, pas plus que d'agir en service commandé pour une puissance étrangère. C'est de la corruption, de la trahison, de la subversion, ou simplement un renoncement mais pas un complot. C'est devenu un fourre-tout banal pour ne pas nommer les choses par des termes plus appropriés. Mais un complot, c'est une machination, ça requiert de l'intelligence et de la finesse. C'est rare dans la vraie vie !
  15. Contrairement à la précédente attaque où on avait vu des images du Ropucha sombrer, rien de tel ici. Mais vu le nombre d'impacts et la gravité des dégâts, difficile de croire qu'il n'a pas coulé. Sur une des dernières séquences, on voit un USV s'engouffrer dans une brèche immense vers la poupe.
  16. Ces gens là sont loin d'être cons, ils ont été présélectionnés par un parti pendant des années, ont eu un rond de cuire ministériel. Ça n'en fait pas des spécialistes ni des experts, mais ça laisse une grande distance avec la connerie pour autant. Je pencherais pour des roubles de la vision, pour aboutir exactement à l'effet ici décrit et ressenti : spectacle honteux et affligeant => tous les mêmes, tous nuls => vite un homme fort.
  17. Il y a surtout eu une grosse affaire de corruption sur la ligne de production, qui n'a jamais vu le jour en dépit des financements débloqués à l'époque et de fait, le char n'a jamais été produit de façon industrielle. Partant de là, c'est sur que les coûts ne pouvaient pas être au niveau.
  18. Biden on comprend pourquoi et on ne soupçonnera pas une ingérence étrangère pour les US. Luc Ferry cependant est coutumier du fait, c'est à dire de manipulation grossière des faits pour défendre une position pro russe. Si LCI recherche un vrai contradicteur à la limite, on pourrait lui proposer quelqu'un du forum, le niveau s'en trouverait grandement amélioré. J'en connais des retords, mais des bons ! Et donc si on est capable de faire mieux ici qu'un ancien ministre, alors même que personne n'est ancien diplomate, ministre ou officier supérieur, ça interroge quelque peu. La boîte à archives, quelques extraits: Et le point "Pietra"
  19. Il est très intéressant car sa présentation est très scolaire et il présente bien la dynamique de la chose. D'ailleurs, vu des pays Baltes, ça commence à faire tache (le mec est un parlementaire, président de la commission des affaires étrangères Estoniennes). Alors ce n'est pas une position officielle, mais le bonhomme étant un ancien officiel, ce n'est pas anecdotique non plus. Ca en dit sur notre méconnaissance de nos voisins de l'est.
  20. Dans le fond, ça me fait moyennement rire. Qu'il joue au con ou qu'il soit réellement (ce dont personne ne doute) incompétent sur le sujet, ses positions pro russes ne sont un mystère pour personne, et il a donc été choisi pour cette raison, pour incarner cette audience contradictoire. Problème pour nous, mais recherché par l'adversaire: vu le piteux spectacle que ça donne à voir, comment voulez-vous que vos électeurs ne soient pas démoralisés par "les politiciens". Et c'est çà que la subversion réussit, à travers ses agents: peu importe que vous ayez convaincu ou non vos détracteurs, on essaye même pas. Ce que l'on recherche, c'est la démoralisation et l'affaiblissement de la société. Vous en dégouter jusqu'à ne plus avoir ni envie ni conviction. Et ces gens là ont une audience grand public, sur des media grand public. On se consolera en se disant que ce n'est peut être que la première étape de la subversion, telle qu'enseignée par Bezmenov. Et qu'elle prend entre 10 à 15 ans, "le temps ""d'éduquer"" une génération". Ca se passe sous nos yeux, et on le sait depuis a minima les années 80.
  21. Je m'en référais à la carte présentée par Medvedev. Une dystopie tu me diras, mais enfin, il n'a pas hésité à présenter devant un public fourni, une Pologne annexant tout le versant ouest de l'Ukraine. Volonté de les diaboliser ? On peut tout imaginer, mais ça ne l'a pas dérangé en tout cas.
  22. Dans le fond, c'est du bon sens cette décision, même s'il ne faudrait pas en faire un coup de génie à la gloire du rétro-vintage Soviétique. Mais ça interpelle quand même: soit les Russes ont cédé à la même hubris techno que les occidentaux, soit ils se sont complètement plantés dans le calcul économique de l'attrition au début du programme, dans un scenario HI qu'ils devaient forcément un peu préparer à bas bruit. Soit la corruption l'a emporté, ou bien un mélange d'un peu tout çà. Mais à la fin la conclusion est quand même cruelle: on a construit un char trop beau et trop bon pour être employé, ça laisse quand même songeur...
  23. La Russie clarifie ses ambitions territoriales: franchissement du Dniepr, prise d'Odessa, l'Ukraine réduit à un oblast, celui de Kiev, et évidemment la Pologne qui mange le reste. Non c'est très sérieux, c'est servi par un ancien président. Imaginez un peu au 21e siècle la Russie qui serait prêt à pactiser avec son pire ennemi (Polonais), pourvu que l'on démembre l'Ukraine.
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