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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. J'achète. Je fais le constat que pour ces considérations de politique étrangères US, que je vais qualifier de permanentes, et alors même que la hausse des prix des hydrocarbures reste de toute façon captée aux US et ne part plus à l'étranger, les Américains sont prêts à prendre des risques réputationnels importants vis à vis de l'Ukraine de l'UE. C'est une évolution de plus dans le lent mais constant détachement des US de l'Europe. J'aimerais m'en réjouir, si toutefois j'avais la conviction que les dirigeants Européens en tirent les seules conclusions géostratégiques qui s'imposent. Là dessus en France, on a un peu d'avance.
  2. La position des Américains vis à vis des actions défensives Ukrainiennes doit sacrément faire réfléchir (je l'espère en tout cas) dans les chancelleries Européennes. Ce n'est pas le retour de la mort cérébrale de l'OTAN, mais avec de telles déclarations à l'encontre de l'Ukraine, posons quelques questions qui fâchent: - Et si c'était un des pays Baltes qui était l'objet d'une attaque ? - Quid de l'article 5 si c'était les Européens qui frappaient les installations Russes dans le cadre d'une agression ? En quoi la situation serait-elle différente de l'Ukraine ? - Les US ne sont ils pas pourtant indépendants et exportateurs en matière d'hydrocarbures ? Réitérer ces questions sous un mandat Trump. En reparler ici dans 8 mois
  3. Dans le rapport 1311 de la commission d'enquête de l'AS sur les ingérences étrangères, présidée par Jean Philippe Tanguy, député RN, on peut lire p.104-105: "Comme il a été dit plus haut, ces manipulations de l’information ont eu un rôle important dans l’élection présidentielle américaine de 2016 ainsi qu’au moment du référendum sur le Brexit. Mme Nathalie Loiseau, présidente de la sous-commission Sécurité et défense au Parlement européen, précise : « On le sait, parce qu’une commission du renseignement a rendu un rapport à ce sujet ; mais on ne le sait que partiellement, parce que ce rapport a été en partie masqué, à la demande du gouvernement britannique – ce qui est tout de même préoccupant. Le rapport conclut qu’“il existe des preuves substantielles que l’ingérence russe est une pratique courante dans la vie politique britannique” https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/ceingeren/l16b1311-t1_rapport-enquete.pdf On ne dit pas que les Russes sont 100% responsables. On dit simplement qu'ils se mêlent de ce qui ne les regardent pas et jouent un rôle pour arracher les quelques % qui font la différence dans les grands enjeux de la vie démocratique par chez nous. Et donc par extension, biaisent les règles de notre jeu jusqu'à écœurement de la majorité.
  4. Les idées sur Hunter Biden, sa moralité et par extension comme chacun sait, sur les qualités individuelles du père, effectivement elles ont assez peu de prise ici. Parce que ce n'est pas notre contexte. Le bordel que les russes arrivent à foutre la bas, au royaume uni sur le Brexit ou déjà en France comme le souligne Pasha, c'est une réalité
  5. Tout y est ! L'Ukraine, l'argent, Daech, les bombardements en Syrie, l'islamophobie des russes, Biden et son fils, les accusations de corruption. S'il fallait une illustration supplémentaire de la menace que représente la Russie à l'encontre de nos démocraties, c'est d'abord dans l'univers promu, avec force, ingérence et agressivité, de post vérité, où les faits sont rabaissés au rang d'opinion parmi les autres. Ca c'est véritablement dangereux: quand vous avez tué l'objectivité et la matérialité des faits, vous avez tué la discussion et le débat. Quand la discussion et le débat sont morts, vous avez tué l'idée même de démocratie.
  6. Ca vient confirmer en creux que cibler les tours de distillation quand tu ne disposes que de quelques drones pour neutraliser une raffinerie entière, c'est plutôt payant.
  7. J'imagine qu'il fait allusion au fait que la situation militaire n'est pas favorable aux Ukrainiens et que donc, ce n'est pas le bon moment pour discuter, car pas en position de force. Le fil du Monde reprend bien les termes "Paris n'a plus intérêt à discuter". https://www.lemonde.fr/international/live/2024/04/09/en-direct-guerre-en-ukraine-le-point-sur-la-situation_6226399_3210.html
  8. Mad Maximovitch 35 "On n'a jamais assez de protection" Et vu de loin
  9. Un jour il faudra bien discuter, certes, mais comment s'asseoir autour d'une table alors que les Russes déforment vos propos et s'en servent à des fins de propagande ? Séjourné en tire les conséquences durant une conférence de presse lors de sa tournée en Afrique. https://www.france24.com/fr/émissions/l-entretien/20240408-ce-n-est-pas-à-la-france-d-avoir-un-avis-sur-la-réforme-du-franc-cfa-estime-stéphane-séjourné
  10. Militairement parlant, puisque c'est de çà qu'il s'agissait, et maintenant que l'on a transféré (sur la plan qualitatif) une bonne partie des inventaires de matériels occidentaux, que beaucoup de pays membres fondent dans la défense de l'Ukraine, les bénéfices pour leur propre défense de façon préventive, effectivement les deux ont tendance à se confondre de plus en plus.
  11. Dans le thématique de la défense de son pays, nous Français de 2024, nous serions très mal placés pour parler de jusqu'au-boutisme, eut égard au sang versé par nos aïeux. Pas forcément l'argument que je préfère utiliser, mais les considérations morales comme boussole aux décisions politiques, c'est pas que pour faire des bons mots et des discours gorgés de pathos. Quand à affirmer qu'il ne s'agit que de la volonté VZ contre celle du peuple, rappelons que l'Ukraine est un régime parlementaire (même pas un présidentiel tout puissant comme le notre).
  12. Les discussions récentes ayant eu cours sur le forum, suite aux déclarations d'un grand nombre de responsables politiques Européens, se sont toujours entendues comme étant à propos de la menace Russe, dans un contexte préalable de victoire en Ukraine. Jamais sur le sujet d'une guerre sur deux fronts, puisque de toute façon et c'est le bien le problème politique fondamental, c'est que c'est Poutine qui décide de la date et de l'heure de l'agression, pas les pays Européens. Ce n'est même pas un débat sensé de savoir qu'il se lancerait sur deux fronts: évidemment que non, sauf circonstances tout à fait extraordinaires. Donc quand certaines positions exprimées à l'époque sur l'impossibilité matérielle et militaire pour la Russie d'affronter l'UE et/ou l'OTAN, ça a toujours été clairement entendu comme dans le cadre d'un scenario post Ukrainien et pas de façon concomitante.
  13. Des drones équipés de turboréacteur ont été repérés dans les environs de Belgorod. C'est une double information, par la typologie de drones désormais déployés et par le fait qu'étant possiblement un matériel Britannique, les règles d'engagement semblent évoluer doucement.
  14. C'est une déformation de ce que je dis. On avait beaucoup glosé il y a quelque temps sur cette information, assez basiquement manipulée pour faire croire que l'OTAN préparait un conflit contre la Russie. https://www.euronews.com/2024/01/16/germany-lays-out-exercise-scenario-for-a-potential-conflict-between-nato-and-russia Pour quiconque connait le sujet, rien d'anormal quand une organisation militaire ou un pays prépare ou réactualise des plans en fonction de scenario. La France fait partie de l'OTAN, nous fournissons notre contribution à des plans de défense contre une agression Russe. Et même publiquement plus récemment, nous avons signalé que c'est notre analyse qu'une agression contre un pays européen pourrait arriver dans les années qui viennent. Nous avons des plans pour beaucoup de scenario, les Suisses ont même des plans en cas d'attaque Française, tous les pays font la même chose et la fonction de renseignement militaire fournit à n'en pas douter, des contributions en la matière. https://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/29/un-exercice-militaire-suisse-simule-l-attaque-d-une-france-surendettee_3486756_3214.html Quand Gomart est interrogé, l'ancien DRM qu'il est a forcément contribué à ces types de plans. Ce n'est pas un bais de ma part, c'est écrit dans sa fonction et dans la fonction de son ancien service. Quand Gomart est interrogé, en sa qualité de candidat à la députation Européenne, il ne porte plus la parole officielle de la France, ni des armées Françaises: il est candidat aux Européennes. D'ailleurs, la question ne lui est pas posée de savoir s'il existe une solution militaire, il l'infirme spontanément. Or, on ne peut pas à la fois avoir la moitié, sinon les 3/4 des pays Européens qui ont fourni réflexion, réponse et contributions à l'OTAN et accords bilatéraux (pour les nordiques) en cas d'agression Russe, et un ancien DRM qui dit qu'il n'a pas (à l'échelle Européenne, puisqu'il se présente aux Européennes et ne répond plus de l'état Français) de solutions militaires pour un scenario Ukrainien, qui pourrait correspondre en tout point à ce qui pourrait arriver, au hasard, aux trois Baltiques ou à la Finlande. Surtout qu'au moment où il pousse cette affirmation, l'échelle de sa réponse s'inscrit non pas dans un contexte France vs Russie, mais a minima dans un contexte Europe versus Russie. Tu fais partie de ceux qui disent que la Russie n'a pas les moyens d'affronter l'OTAN ou l'UE, dont acte. Mais en même temps, parce qu'un ancien DRM le dit, il n'y aurait pas de solution militaire en Ukraine mais on en aurait pour un scenario similaire, si on remplace Ukraine par Finlande ou pays Baltes ? C'est contradictoire. Le militaire se moque des considérations politiques, Gomart le sait bien. En disant qu'il n'y a pas de solutions militaires, sans apporter de nuance sur les considérations politiques que ça pourrait nécessiter, il entretient la confusion et use de son autorité pour tuer un peu rapidement un débat qui est pourtant au coeur des préoccupations des Européens.
  15. Dans un communiqué envoyé à defense news, Nexter affirme que les CAESAR ont subi 10% d'attrition en Ukraine contre 30% pour des systèmes d'armes équivalent, automoteurs ou tractés. https://www.defensenews.com/global/europe/2024/04/02/in-ukraine-shoot-and-scoot-tactics-helping-caesars-survive/
  16. Quelques images de la défense de Terny, suivie de la capture d'un char par les Ukrainiens, opération assez rare avec le front figé.
  17. De source Russe, Moscou a démarré des discussions sur les conditions éventuelles d'un prêt Chinois à la Russie. Les sanctions prennent du temps, mais les réserves patiemment constituées ont été sérieusement entamées.
  18. On parle de l'ancien patron du renseignement militaire, pas un poste facile mais ce fut ses responsabilités. Ca veut dire quoi de nos officiers supérieurs ? Il y a le rôle qu'ils peuvent jouer quand l'adversaire c'est DAECH ou AQMI, mais quand c'est une autre puissance, là on déserte ? Il n'y a que moi que ça dérange ? Est-ce qu'avec ce type d'attitude qu'on aurait gagné 14-18, après des pertes encore bien plus importantes que ce que les Ukrainiens ont encaissé ? J'en doute, et pourtant, on nous avons fini par vaincre. Gomart aurait pu dire un truc plus sensé du style "les efforts pour que l'Ukraine regagne ses territoires, sont connus mais importants, douloureux et coutent chers. Les faiblesses militaires de l'armée Ukrainiennes sont identifiées et les pays occidentaux y travaillent. Ca repose sur les munitions, l'aviation de chasse, le renseignement, la défense sol-air, la GE, la mobilisation etc....". Ca aurait fait beaucoup plus professionnel que de simplement admettre "qu'on ne sait pas faire". D'ailleurs, les solutions militaires pour regagner les 20% de territoires sont connues, je viens d'en balayer très superficiellement les thématiques. Aujourd'hui le PR veut manier l'ambiguïté stratégique vis à vis de la Russie. Il a été discuté ici l'envoi de troupes en Ukraine, avec divers scenario d'escalade face à la Russie, pouvant aboutir à un affrontement par le feu. Est-ce que ça veut dire que pendant tout ce temps, des plans de dialectiques stratégiques sont élaborés, discutés et conçus avec un DRM (l'actuel ou en remettant Gomart en poste) "qui ne sait pas quoi faire pour repousser la Russie" ? Il n'y a que moi que ça gêne ? Que les solutions militaires coutent chers, prennent du temps, nécessitent du capital politique, de la coordination diplomatique, c'est certain mais ce n'est pas le sujet de préoccupation du DRM. Mais affirmer dans l'absolu ne pas connaître ou ne pas imaginer le début d'une solution militaire pour récupérer 20% de territoire, pour lesquels le nuke ne semble même plus être une option pour les Russes (cf les 150 lignes rouges enfoncées depuis 2 ans), je trouve çà ahurissant pour un personnage de ce calibre. Ou alors il ment, use de sa personne en tant qu'argument d'autorité et joue un autre jeu. Après tout, c'est une carrière politique qu'il vient de démarrer.
  19. Coopération avec l'OTAN, détachement de diplomates russes au siège de l'organisation, conseil OTAN Russie... https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/11/les-diplomates-russes-expulses-de-l-otan-en-octobre-2021-etaient-des-espions_6108997_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
  20. Gomart persiste, signe et embarrasse... Quand j'entends l'ancien DRM dire "aujourd'hui si je suis réaliste, comment fait-on pour repousser les russes de 20% du territoire Ukrainien ? Je ne sais pas", c'est quand même la honte et un sacré aveu de faiblesse pour un ancien directeur du renseignement militaire.
  21. Et pendant ce temps là, l'OTAN vient tout juste de procéder à l'expulsion des "diplomates" espions Russes qui y étaient détachés. Mais restons en convaincus: c'est bien l'OTAN qui accroit son emprise et menace dans le plus grand secret les projets de la Russie, victime séculaire du complot occidental. https://www.bild.de/bild-plus/politik/ausland/politik-ausland/generalsekretaer-stoltenberg-in-bild-russen-spione-im-nato-hauptquartier-87766682.bild.html
  22. Si on ne commente assez peu voir jamais les déclarations télévisuels des principaux protagonistes Russes ou Ukrainiens, c'est quand même pour une bonne raison. Au moins Poedie frise ici le mauvais comique, mais l'intention n'est pas vilaine. En revanche je suis allé faire un tour sur le compte "rogerrabbitUA", sait-on jamais. Un classique bot/troll pro russe. Et pas vu un seul extrait de Solovyov en furie appelant à raser Karkhiv ou à redoubler de bombardement sur l'Ukraine
  23. Il y a eu cette nuit une grosse attaque de drones ukr sur Mozorovsk pas mal de spéculations sur les dégâts causés. L'inventaire des avions visibles quelques heures avant l'attaque : A suivre.
  24. 1. Donc avant guerre, chacun avait son marché, ses clients, ses habitudes et on ne se posait pas toutes ces questions et la Russie n'était pas un élément perturbateur. Dans le fond, je ne voulais pas dire autre chose. Je passe sur la Russie, grandeur d'âme Slave oblige, qui n'a pas arrosé le déminage Ukr: était-ce réellement conforme à leurs intentions ou n'en n'avaient-ils seulement pas les moyens, vu les distances et les difficultés de ciblage que ça induit ? Je ne leur attribuerais pas d'intention particulière, mais je ne me risquerais certainement pas à dire qu'ils ont fait une fleur sur le sujet aux Ukrainiens. 2. On peut réduire la guerre Russe en Ukraine à un battement d'aile de papillon pour les cours mondiaux. Il n'empêche que tu as beaucoup écrit sur les impacts sur le marché Européen et les décisions déstabilisatrices (mais explicables et rationnellement compréhensibles) des exportateurs et importateurs. A l'échelle du continent, plus vraiment un battement d'aile cette guerre. 3. Sans guerre, pas d'interdiction de SWIFT pour la Russie ni de perturbation en mer noir. Voilà pour les causes-conséquences. Après, peut toujours expliquer que c'est la décision technico-opérationnelle des occidentaux qui matérialise le blocage sur SWIFT (et les perturbations qui s'en suivent sur les cours) et non pas le franchissement en soit des chars russes de la frontière Ukrainienne. N'empêche que ce type de décision découle d'une analyse politique qui dépend d'autres faits dans la vraie vie: les occidentaux n'ont pas exclu la Russie juste par ennui, parce qu'ils s'emmerdaient ou par envie de s'amuser ou de se faire peur de façon divertissante. Ils l'ont fait à cause de la guerre déclenchée. 4. Je n'ai pas le détail des PVD dans la source, donc je serais plus prudent sur qui se cache derrière ces pays en voie de développement. Au départ, je répondais à ta remarque qui disait je cite "l'Ukraine a cessé d'exporter vers un tas de pays à la solvabilité fragile et aux affrètements douteux, piur expédier vers l'UE à la place". Démonstration faite donc qu'il n'y a donc pas que l'UE. Mais puisque tu insistes, deux autres documents à ce sujet: une carte des principales destinations et un log (au complet ici https://www.un.org/en/black-sea-grain-initiative/vessel-movements) avec les ports de destination et la ventilation des 32 millions de tonnes exportées par l'Ukraine dans le cadre de l'initiative ONUsienne sur le grain. Tu pourras constater une très grande diversité de destination, bien au delà de la caricature un peu facile de "l'UE vache à lait de l'agriculture Ukrainienne". 5. Je n'ai pas payé un seul KW/h à 1 EUR du KW/h, c'est vrai. J'ai pris plusieurs % d'augmentation sur l'intégralité de ma consommation, qui pèse en milliers de KW/h par an (je chauffe à l'électrique). Marché spot et prix linéarisé entretiennent une forme de relation, et c'est ce qu'on paye (entre autre) aujourd'hui sur l'énergie. Le marché spot ne donne pas le résultat final sur le marché des particuliers, je suis d'accord. Il n'en demeure pas moins qu'il donne des indications sur les perturbations à venir. Tu entretiens l'idée que la Russie n'y est absolument pour rien dans les désordres actuels. Tout étant correct et pertinent sur les détails micro-techniques, tes interventions éludent savamment la question politique de base: qui est responsable de ce merdier ? C'est l'Ukraine quand elle inonde et déstabilise le marché Européen, mais ce n'est pas la Russie qui a déclenché cette guerre et représente la seule bouée de sauvetage des pays pauvres
  25. C'est à se demander pourquoi l'Ukraine n'a pas exporté plus tôt vers l'UE, pourquoi tout d'un coup on lui a levé les taxes à l'import dans la zone douanière Européenne alors que dans le même temps, son coûts du transport via la mer noire prenait un sacré coup de chaud. Tu expliques économiquement et correctement, ce qui résulte d'une décision politique... Qui a elle-même ses origines dans le conflit déclenché par la Russie: effectivement, il ne faut pas confondre causes et conséquences. Tu peux expliquer 10 fois par le détail tous les micro événements technico opérationnels conduisant au report des exportations Ukr vers l'UE (au détriment des pays plus pauvres, qui se sont retournés contraints vers la Russie), ça n'enlève rien au fait que c'est bien la guerre déclenchée par Moscou, accompagnée du ciblage des infrastructures agricoles par Moscou, qui a conduit à cette situation. Expliquer que c'est l'Ukraine qui a saisi une "opportunité de prix" (la main invisible de Smith ?) et que les pays pauvres n'ont eu que la Russie pour se nourrir (qu'elle soit remerciée pour cette guerre), c'est fallacieux et inexact: Part des exportations par produit de base et en fonction de la richesse nationale Les pourcentages correspondent à la part des exportations totales de céréales vers les pays en développement et vers les pays développés via la route de la mer Noire "Jusqu'en juillet 2023, près de 33 millions de tonnes de céréales et d'autres denrées alimentaires ont été exportées dans le cadre de l'initiative céréalière de la mer Noire. [...] Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, la plus grande organisation humanitaire au monde, a également transporté du blé depuis les ports de la mer Noire. Jusqu'en juillet 2023, le programme a acheté 80 % de son stock de céréales à l'Ukraine, contre 50 % avant la guerre. Durant la période de mise en œuvre de l’initiative, plus de 725 000 tonnes de blé ont quitté les ports ukrainiens à destination de l'Éthiopie, du Yémen, de l'Afghanistan, du Soudan, de la Somalie, du Kenya et de Djibouti." Chaque fois que la Russie a fait quelque chose en Ukraine, s'en est suivi une hausse des cours. https://www.consilium.europa.eu/fr/infographics/ukrainian-grain-exports-explained/#:~:text=Jusqu'en juillet 2023%2C près,plus de 50 % des cargaisons. Sur d'autres infrastructures Ukrainiennes, quand Moscou ne veut pas taper, Moscou sait très bien s'abstenir: le si bien nommé gazoduc Brotherhood par exemple, toujours en activité.
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