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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.telos-eu.com/fr/allemagne-de-lest-les-amis-de-poutine.html (19 septembre 2024) De nombreux Allemands de l’Est se demandent aujourd’hui encore si les États-Unis n’ont pas pratiqué une « politique d’encerclement » à l’égard de la Russie et s’ils ne mènent finalement pas une guerre par procuration en Ukraine. Pourquoi les médias qui condamnent l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne mentionnent-ils pas dans la foulée les guerres que les États-Unis ont menées en Irak et Afghanistan ? Cette critique est largement répandue en Allemagne de l’Est tout comme, du reste, l’idée que les médias sont au service « du système ». Une adhésion rapide de l’Ukraine à l’UE est également vue d’un œil critique : nombreux sont ceux qui ont du mal à imaginer que le pays puisse remplir rapidement les critères nécessaires. Les Allemands de l’Est avaient eux des échanges directs avec les Soviétiques. C’est la raison pour laquelle ils établissent aujourd’hui un net distinguo entre la Russie et les populations. Dans ce contexte, la guerre est souvent vue comme un conflit mettant aux prises deux systèmes oligarchiques (Poutine/Zelinsky), aux dépends des Russes et des Ukrainiens. Le passé prétendument antifasciste de la RDA conduit par ailleurs les Allemands de l’Est à faire montre d’une certaine réserve à l’égard de l’Ukraine : la participation de soldats du bataillon d’extrême droite Azov au conflit joue à cet endroit un rôle central. En Allemagne de l'Ouest, c’est beaucoup moins marqué. La révolution de 1989/1990 s’est déroulée de manière pacifique. L’Allemagne de l’Est en est fière, à juste titre. De nombreux acteurs ont de fait une position critique vis-à-vis des conflits armés. En outre, la population est-allemande a payé un lourd tribut dans le contexte de la reconstruction des cinq nouveaux Bundesländer. Soutenue par la puissance économique, sociale et politique de l’Ouest, elle a réussi à se redresser de manière certes spectaculaire mais au prix d’efforts considérables. Les transactions financières en direction l’Ukraine ou des Ukrainiens ayant trouvé refuge en Allemagne suscitent pour cette raison beaucoup de mécontentement : « nous aussi, les Ossis, nous sommes partis de zéro ! », entend-on dire parfois. L’agressivité avec laquelle l’ambassadeur Andrij Melnyk a réclamé des armes et des aides financières au début de la guerre n’a pas amélioré les choses. Les relations économiques entre l’URSS et la RDA étaient particulièrement intenses. Elles ont continué à se développer après la chute du Mur. Les sanctions décidées par l’UE dans la foulée du 22 février 2022, notamment l’arrêt des livraisons de matières premières, ont particulièrement touché l’Allemagne de l’Est, bien plus que l’Allemagne de l’Ouest. La classe politique est-allemande, pas seulement l’AfD et le BSW, le répète à l’envi. L’URSS a fourni des matières premières à l’Allemagne de l’Est tout au long de la guerre froide et ce, de manière fiable. Personne ne parlait alors de prix trop élevés. À cela s’ajoute la construction d’infrastructures énergétiques telles que l’oléduc Droujba dit de l’amitié (1954-1964) d’une longueur de 2750 kms (!). Le projet-ci a généré des milliers d’emplois, de nombreux contacts personnels, un échange de technologies et beaucoup de fierté. Les Allemands de l’Ouest n’en ont pas forcément conscience. Les contacts personnels étaient également très nombreux. Logiquement, ce n’était pas le cas en Allemagne de l’Ouest. C’est ce qui explique aussi que les Allemands de l’Est ont aujourd’hui encore un accès beaucoup plus facile à l’Europe de l’Est. Cela implique la culture et la langue (Angela Merkel pouvait s’entretenir en russe avec Poutine, ce dont les Allemands de l’Est ont toujours été fiers). Il faut également tenir compte d’un autre élément : après 1945, une partie de la société est-allemande aspirait à construire un nouveau monde. Cela a conduit nombre d’Allemands de l’Est à rêver d’une troisième voie lorsque le Mur est tombé. L’adhésion à la RFA n’était pas la seule option. Aujourd’hui encore, certains défendent cette position. À l’époque de la RDA, les Allemands de l’Est ont pu se faire une idée très précise du potentiel militaire soviétique. C’est ce qui explique que beaucoup sont aujourd’hui sceptique quant à l’issue de la guerre en Ukraine : un pays de 40 millions d’habitants et sans grande tradition militaire peut-il défaire une puissance nucléaire de 140 millions d’habitants, même avec l’aide de l’Occident ? Faire croire aux Ukrainiens qu’ils peuvent gagner serait de fait un mensonge. De nombreux anciens officiers de l’ancienne « Armée populaire nationale » (NVA), âgés d’une bonne soixantaine d’années, ont été formés en Union soviétique et prétendent à ce titre être bien placés pour évaluer la situation militaire. Les médias n’en tiennent pas compte. Le discours sur la guerre est aujourd’hui dominé par les anciens officiers de l’OTAN ou bien ceux qui sont encore en activité. Les anciens de la NVA agissent dans l’espace informel, se rencontrent en privé, persuadés qu’ils sont que « les Ossis connaissent mieux la situation ! ».
  2. https://www.eurotopics.net/fr/326605/rail-baltica-une-ligne-ferroviaire-a-la-derive Rail Baltica, la ligne ferroviaire à grande vitesse à double voie devant relier l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie à la Pologne sur une distance de 870 kilomètres de voie normale, avance poussivement. Son coût a explosé, atteignant désormais 15 milliards d'euros. Les blocages les plus importants surviennent à Riga et dans sa région. Postimees (Estonie, 5 septembre 2024) appelle à une construction rapide, même provisoire, de la ligne principale : « L'objectif de la liaison ferroviaire à grande vitesse reliant l'Estonie à l'Europe centrale a toujours été, avant tout, d'assurer la sécurité nationale, et non de privilégier le confort des passagers ou les intérêts économiques. ... Dans le contexte sécuritaire actuel, nous ne disposons pas vraiment de marge de manœuvre et ne pouvons pas retarder l'achèvement de cette ligne. Un report vague de l'échéance aux années 2030 est inacceptable. Toutefois, la direction prise est la bonne, et il semble que tout ce qui n'est pas essentiel à la finalisation de la ligne principale sera reporté ou supprimé. ... La Lettonie devrait aussi rapidement accepter le fait que Riga ne sera, pour l'instant, pas desservie par cette ligne principale ».
  3. https://www.eurotopics.net/fr/326471/sude-tolle-autour-du-financement-du-parti-social-democrate (18 septembre 2024) Source de financement importante pour le Parti social-démocrate suédois (SAP) depuis des décennies, la vente de billets de loterie est au cœur d'une controverse : l'entreprise de télémarketing Kombispel, chargée d'assurer cette activité pour le parti, aurait forcé des séniors et des personnes souffrant de problèmes mentaux à acheter des billets, et serait en outre liée au crime organisé. Le parti nie avoir été au courant de ces agissements, et a indiqué vouloir faire place nette. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/l-europe-face-a-l-immigration-2668095 (21 septembre 2024) Cyril Coulet Spécialiste des pays nordiques, et anciennement chercheur à l'Institut suédois de relations internationales à partir de 27:06
  4. L'extinction fait partie de l'évolution. Le monde est dans une phase aiguë d'extinction massive de langues. Et l'anglais fait figure de rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage : L'Inde a eu des langues d'élite dans le passé - le sanskrit en était une, le persan une autre. Elles étaient nécessaires pour unir une entité plus diversifiée sur le plan linguistique que l'Europe. Mais il n'y en a peut-être jamais eu aucune qui ait entretenu une relation aussi difficile avec les langues sous-jacentes - une relation que le spécialiste du sanskrit Sheldon Pollock a décrite comme "une politique de la terre brûlée" - que l'anglais.
  5. https://english.elpais.com/health/2024-09-20/the-unknowns-surrounding-the-mysterious-rise-of-cancer-in-young-adults.html Selon une étude publiée dans la revue BMJ Oncology, les tumeurs chez les personnes de moins de 50 ans ont augmenté de près de 80 % au cours des 30 dernières années, mais les scientifiques n'ont pas encore réussi à en comprendre toutes les raisons. Les experts consultés estiment que les habitudes de vie actuelles jouent un rôle important, mais qu'elles n'expliquent pas tout. De plus, selon Ogino, l'augmentation des cancers précoces n'est que « la partie émergée de l'iceberg » concernant l'augmentation globale des maladies chroniques sur plusieurs générations.
  6. https://www.nytimes.com/2024/09/20/us/politics/trump-assassination-attempt-secret-service.html Selon le Secret Service, le meeting de Trump a été marqué par des défaillances de communication Le résumé d'une enquête interne a établi que l'agence n'avait pas préparé de manière adéquate ses partenaires locaux à leurs tâches lors de l'événement qui s'est déroulé à Butler, en Pennsylvanie, au mois de juillet. Le manquement le plus flagrant de l'agence en matière de sécurité ce jour-là concerne la manière dont un jeune homme armé de 20 ans a pu grimper sur le toit de l'un des entrepôts, ce qui lui a permis d'avoir une vue dégagée sur M. Trump. Parmi les autres défaillances relevées dans le résumé de l'agence, citons l'incapacité du Secret Service à communiquer avec ses partenaires locaux par radio et les problèmes techniques qui ont empêché les agents de lancer la détection des drones le jour du rassemblement. Les conclusions abrégées ont laissé quelques questions majeures sans réponse, notamment : Qui, au sein des services secrets, était chargé de veiller à ce que les entrepôts soient correctement protégés le jour de l'événement ? Et pourquoi aucun agent du centre de communication de l'agence ne s'est-il rendu compte qu'il n'entendait pas les radios de la police locale pendant les heures où il se trouvait sur place avant que M. Trump ne monte sur le podium ? https://edition.cnn.com/2024/09/20/politics/secret-service-trump-rally-complacency/index.html « Un thème récurrent recueilli auprès des forces de l'ordre locales et étatiques qui ont participé à la sécurisation du rassemblement de Butler est la présence de déficiences en matière de communication », indique le rapport. « Ces déficiences comprenaient des lacunes dans la colocalisation des ressources des forces de l'ordre pour partager des informations, la variété des fréquences radio/canaux utilisés... et la capacité du personnel de l'agence à communiquer clairement les besoins de protection des services secrets ». L'une de ces lacunes est qu'il y avait « de nombreux canaux de communication standard qui n'étaient pas en service le 13 juillet », qui, s'ils avaient été utilisés, auraient augmenté la probabilité que des informations importantes sur la menace pesant sur Trump puissent être largement communiquées. Le rapport indique également que certaines des forces de l'ordre locales présentes lors du rassemblement « ne savaient pas qu'il y avait deux centres de communication distincts sur le site ». « Par conséquent, ces entités pensaient à tort que les services secrets recevaient directement leurs transmissions radio ».
  7. https://english.elpais.com/climate/2024-09-20/brazil-sees-its-worst-forest-fires-in-14-years-exposing-lula-and-state-governors-lack-of-preparation.html Les incendies de forêt qui ravagent le Brésil et le Portugal ont synchronisé les journaux télévisés de deux pays unis par une langue et une histoire communes. L'une de ces nations est gigantesque, s'étendant sur une superficie 90 fois supérieure à celle de la puissance colonisatrice. La comparaison par les médias des mesures respectives de lutte contre les incendies a révélé l'incapacité du Brésil à lutter contre la pire crise des incendies que le pays ait connue depuis 2010. L'agence environnementale du pays sud-américain a déployé quelque 4 000 brigadiers (un nombre record), 22 avions et 1 000 véhicules pour repousser les flammes. Au Portugal, 6 500 brigadiers, 42 avions et 1 900 véhicules ont été déployés. La réaction du président Luiz Inácio Lula da Silva et de son gouvernement a été « timide, insuffisante et tardive, bien loin de l'agressivité des incendies et des crimes environnementaux », selon Marcio Astrini, secrétaire exécutif de l'Observatoire du climat, un réseau formé par 120 organisations brésiliennes à but non lucratif. Astrini indique qu'en 2019, le gouvernement Bolsonaro a refusé de prendre des mesures contre les incendies (il a même rejeté une offre d'aide du G7), mais qu'il n'y avait pas les conditions de sécheresse extrême que connaît actuellement le Brésil. « Maintenant, il y a une réponse du gouvernement, mais elle arrive tardivement. Le président n'est pas prêt, ni matériellement ni mentalement, à affronter la crise climatique. Il ne croyait pas que cela allait se produire », explique M. Astrini. Selon lui, la première réunion du président avec ses ministres pour aborder la question des incendies a eu lieu lundi dernier, alors que la catastrophe écologique avait déjà pris des proportions considérables.
  8. https://www.politico.eu/article/germanys-olaf-scholz-joe-biden-un-politics-afd-vote/ (20 septembre 2024) L'Allemand Scholz risque le sort de Biden Si le parti SPD du chancelier perd une élection régionale cruciale au profit de l'extrême droite dimanche, cela pourrait conduire à son éviction de la tête du parti. Ce qui est inquiétant pour Scholz, c'est qu'une alternative attrayante est à portée de main : Le ministre de la défense Pistorius. Pistorius est l'homme politique le plus populaire de la coalition gouvernementale et, de loin, le social-démocrate le plus populaire. Il est considéré comme un homme d'action et un bon communicateur - la communication étant considérée comme la plus grande faiblesse de Scholz.
  9. Et donc comme disait Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
  10. Cela dit vous remplacez "biélorusse" par français et "russe" par anglais, et vous avez tout à fait la situation dans notre pays avec peut-être juste quelques années d'avance. J'ai été faire du tourisme sur la Côte d'Opale il y a quelques jours et le menu au restaurant était complètement créolisé. Par exemple il y avait des "ribs de porc". La cohérence aurait voulu d'écrire "of" et "pork" avec un K. D'autre part, les commentateur les mieux informés ne cessent d'avertir du danger de jeter Minsk dans les bras de Moscou : Selon Siarhei Bagdan, un historien biélorusse travaillant actuellement (2021) pour la Freie Universitaet Berlin, l'effet le plus néfaste des sanctions est le détournement des flux d'exportation en transit de la Biélorussie vers les ports russes. Selon lui, cela "mine les fondements de l'État biélorusse plus que toute autre chose" - - - - Par contre je dois avouer que j'ai fait une grosse erreur. Nous ne poussons pas la Biélorussie dans les bras de la Russie. Nous la poussons dans les quadruples bras de la Russie et de la Chine : -
  11. Je pense que le maître des horloges dans cette histoire, ce n'est pas tant le Guardian que les responsables de la propagande ukrainiens qui ont décidé que le moment était opportun pour partager ces informations avec la presse.
  12. https://www.theguardian.com/world/2024/sep/20/revealed-russia-anticipated-kursk-incursion-months-in-advance-seized-papers-show La Russie a anticipé l'incursion de Koursk des mois à l'avance, selon des documents saisis Les documents contiennent des mois d'avertissements concernant une éventuelle avancée ukrainienne et révèlent également des inquiétudes concernant le moral des troupes. Le commandement militaire russe avait anticipé l'incursion de l'Ukraine dans sa région de Koursk et avait élaboré des plans pour l'empêcher depuis plusieurs mois, selon une cache de documents que l'armée ukrainienne a déclaré avoir saisis dans des positions russes abandonnées dans la région. Cette révélation rend d'autant plus embarrassant le désarroi des forces russes après l'attaque de l'Ukraine au début du mois d'août. Les documents, communiqués au Guardian, révèlent également les inquiétudes des Russes concernant le moral des troupes à Koursk, qui se sont intensifiées après le suicide d'un soldat au front qui aurait été dans un « état dépressif prolongé en raison de son service dans l'armée russe ». Les documents proviennent principalement d'unités du 488e régiment de fusiliers motorisés de la Garde russe, et en particulier de la deuxième compagnie de son 17e bataillon. Les documents donnent un aperçu des tactiques russes au cours de l'année écoulée, évoquant notamment la nécessité de créer des tranchées et des positions leurres pour confondre les drones de reconnaissance ukrainiens. « Des modèles de chars, de véhicules blindés et de lanceurs d'artillerie doivent être créés, ainsi que des mannequins de soldats, et ils doivent être périodiquement déplacés », peut-on lire dans un ordre.
  13. Tout dépend de savoir qui est le mieux informé, entre le rapport de l'AIE publié ces derniers jours, ou celui du consultant norvégien Rystad en juillet...
  14. https://www.rfi.fr/fr/europe/20240920-l-alimentation-de-l-ukraine-cet-hiver-est-l-un-des-problèmes-énergétiques-les-plus-urgents-au-monde-selon-l-aie Après la perte de plus de deux tiers de ses capacités de production d'électricité, l'Ukraine aura le plus grand mal à se chauffer cet hiver, constate le rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE sonne aussi l'alarme pour la Moldavie voisine. La principale centrale au gaz qui alimente le pays se trouve dans la région séparatiste pro-russe, la Transnistrie. L'arrêt du transit du gaz russe via l'Ukraine au-delà du 31 décembre « crée une incertitude significative pour les livraisons de gaz à la région de Transnistrie et pour la sécurité en électricité de la Moldavie », note le rapport. L'arrêt du transit du gaz russe via l'Ukraine au-delà du 31 décembre constitue un gros problème pour la Moldavie. Un renforcement de ses interconnexions avec l'UE sera essentiel pour sécuriser l’alimentation énergétique du pays l’hiver prochain, estime l'AIE. Ça a l'air compliqué pour RFI d'expliquer clairement à ses lecteurs que dans cette hypothèse c'est Kiev, et non Moscou qui coupe le gaz à la Moldavie : https://www.upstreamonline.com/energy-security/european-nations-brace-for-end-of-russian-gas-supplies-via-ukraine/2-1-1678562 (17 juillet 2024) Les autorités de Kiev ont indiqué à plusieurs reprises qu'elles n'avaient pas l'intention de prolonger l'accord de transit de gaz avec la Russie qui expire le 31 décembre de cette année, malgré les suggestions répétées de Moscou selon lesquelles Gazprom est prêt à poursuivre les livraisons de gaz en transit. La Moldavie semble moins affectée par l'arrêt prochain du transit de gaz russe après avoir convenu d'une exemption avec l'Ukraine pour poursuivre le transit de gaz russe pendant une année supplémentaire jusqu'à la fin de 2025, a déclaré M. Rystad. L'Autriche, premier fournisseur de gaz russe l'année dernière, s'orienterait vers une augmentation des importations en provenance d'Allemagne via le point d'entrée d'Oberkappel, qui devrait fonctionner à une capacité annuelle maximale de 8 milliards de m3, même si cela ne suffirait pas à combler le déficit d'importation de 8,53 milliards de m3 par an. Les transits de gaz russe de l'Autriche vers la Hongrie diminueraient à partir de janvier 2025, et les flux sortants vers l'Italie seraient interrompus. En outre, l'Autriche devrait importer jusqu'à 2,5 milliards de m3 d'Italie via le point de passage d'Arnoldstein-Tarvisio. Pendant ce temps, sans le gaz russe, la Slovaquie se retrouverait à l'extrémité de la chaîne d'importation de gaz européen, nécessitant environ 4 milliards de m3 de gaz à livrer par le point d'entrée de Lanzhot, à sa frontière avec la République tchèque. La capacité supplémentaire de regazéification en Pologne n'étant disponible qu'en 2025, l'arrêt total du transit du gaz russe via l'Ukraine pourrait entraîner l'inversion des flux de gaz de l'Autriche vers la Slovaquie pour satisfaire la demande, selon le rapport.
  15. https://www.eurotopics.net/fr/326409/pays-bas-le-gouvernement-de-droite-presente-son-programme (17 septembre 2024) Le nouveau gouvernement néerlandais, qui a confié des ministères au parti d'extrême droite PVV - une première dans l'histoire du pays -, a présenté son programme vendredi. Deux points, essentiellement, suscitent la controverse : la volonté de décréter l'état d'urgence pour suspendre partiellement les lois garantissant le droit d'asile et expulser davantage de migrants ; la volonté d'augmenter la TVA de 9 à 21 pour cent dans les secteurs de la culture, des événements sportifs, de la presse et de l'édition.
  16. https://www.jean-jaures.org/publication/udvl-ii-une-commission-de-combat-pour-une-union-europeenne-en-etat-durgence/ (18 septembre 2024) Le rapport Draghi de septembre 2024 (...) documente un décrochage économique et productif sans précédent de l’UE et qui le dramatise : l’Europe, qui fut le berceau des deux premières, serait en train de passer à côté de la troisième révolution industrielle, celle du numérique. Mario Draghi considère que l’UE fait face à un « défi existentiel ». Pour inverser cette évolution, l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) préconise que les pouvoirs publics fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour favoriser la recherche, la R&D, l’innovation, les gains de productivité, le leadership industriel et les emplois qui vont avec. Cela implique à la fois une continuité avec le mandat de UVDL I mais aussi des inflexions certaines : par exemple, les lois européennes qui régulent le numérique au nom du respect des individus et des droits humains (DNA, DSA, RGPD) ont fait la fierté de la classe politique européenne ; or, selon Mario Draghi, « le RGPD a réduit les bénéfices des petites entreprises technologiques de plus de 15% ». Si la concurrence est toujours considérée comme un levier essentiel pour la prospérité générale, on sent bien que le rapport Draghi appelle à ne pas entraver les économies d’échelle et l’émergence de futurs grands acteurs économiques et industriels. Dans la nouvelle Commission, exit [exeunt, au pluriel https://fr.wiktionary.org/wiki/exeunt ] les personnalités qui avaient porté et incarné le Pacte vert, la régulation du numérique et la politique de la concurrence pure et parfaite issue du traité de Rome de 1957 : Frans Timmermans, Thierry Breton et Margrethe Vestager. À tort ou à raison, Ursula von der Leyen avait proposé en juillet dernier de ne pas concentrer dans un seul et même portefeuille le marché intérieur, la politique industrielle à inventer au-delà de la réponse vaccinale au Covid-19 et le spatial ; Thierry Breton n’était pas d’accord avec cette façon de voir ; il pensait de plus pertinent de les regrouper et d’y joindre l’organisation de l’industrie de défense. À tort ou a raison, tout Français qui plaide pour une industrie de défense européenne est soupçonné de promouvoir Dassault et de ne pas être en capacité de se décentrer.
  17. https://www.eurotopics.net/fr/326407/commission-europeenne-comment-expliquer-le-depart-de-breton Breton paye le prix de son antipathie affichée vis-à-vis de von der Leyen, analyse Der Standard (Autriche) : «Avant les européennes, il avait annoncé son intention de devenir nouveau président de la Commission. Il n'a jamais caché son aversion pour 'l'Allemande' Ursula von der Leyen, et remettait ouvertement en cause l'autorité de celle-ci à chaque occasion qui se présentait. Voilà qu'elle riposte, et sanctionne la déloyauté de Breton en lui retirant sa confiance. Von der Leyen n'a pas hésité à demander à Paris de lui soumettre un nouveau candidat pour son équipe. Et Macron s'est exécuté, ce qui est, en soi, étonnant.» La présidente de la Commission ne tolère aucune personnalité forte à ses côtés, juge La Repubblica : «Le 'limogeage' du Français Thierry Breton s'inscrit dans cette logique. Un système que les eurodéputés définissent de la façon la plus funeste possible : 'les pleins pouvoirs'. Car l'exécutif 'Ursula 2.0' ne souffre aucun obstacle. Profitant de la faiblesse de quasiment tous les grands gouvernements nationaux, à commencer par ceux de la France et de l'Allemagne, elle a imposé ses choix. Elle a obtenu de l'Elysée la mise sur la touche de Breton, qui faisait partie d'un groupe de commissaires - comprenant notamment Josep Borrel, Frans Timmermans et Paolo Gentiloni - qui n'avaient pas été avares de critiques envers elle. ... Elle est en train de former une Commission faible, sans figure de premier plan, pour être la seule à la barre.» Le président français s'incline devant la présidente de la Commission, se lamente Le Figaro : «Remplaçant les angles aigus de l'ancien capitaine d'industrie par les arrondis de son actuel ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, il s'incline surtout devant l'autoritarisme de l'Allemande et l'allergie qu'elle professe envers l'activiste français. … Après s'être fait prier pour reconduire VDL, Emmanuel Macron se plie à ses ordres, l'aide à régler ses comptes et encourage son dirigisme. C'est peu dire que l'épisode ternit le prestige de la France. Voilà le champion de 'l'autonomie stratégique' du continent ouvertement traité à Bruxelles comme un 'petit' pays, d'autant moins respectable qu'il ne tient pas ses engagements budgétaires. L'Allemagne peut s'en passer pour gouverner l'Europe.» La Stampa entrevoit d'autres motivations derrière cette décision : «Breton et [la commissaire à la Concurrence, Margrethe] Vestager étaient les figures de proue de la politique numérique européenne, qui a accouché de lois primordiales comme le règlement sur la protection des données (RGPD), le règlement sur les services numériques (DSA), le règlement sur les marchés numériques (DMA), et, enfin, le règlement sur l'IA ; ainsi qu'une flopée de procédures d'infraction, pour différents abus, intentés contre de grands groupes technologiques américains. Ils ont gouverné ensemble, et sont tombés ensemble, sous l'effet des accusations très dures formulées par Mario Draghi, à l'occasion de la présentation à Bruxelles du rapport sur la compétitivité européenne.» https://www.lepoint.fr/monde/le-ko-de-la-commissaire-vestager-contre-apple-et-google-10-09-2024-2569967_24.php Le KO de la commissaire Vestager contre Apple et Google Dans deux arrêts définitifs, la CJUE donne raison à la commissaire européenne à la Concurrence contre Apple en Irlande et l’abus de Google Shopping. La Danoise en a pleuré de joie. En deux arrêts distincts, la Cour de justice de l'Union européenne offre à la commissaire Vestager la fin de mandat qu'elle n'espérait plus. Lorsque la Danoise s'éclipsera, début novembre, de la scène européenne, elle aura gagné deux combats majeurs : l'un contre les rescrits fiscaux d'Apple en Irlande, l'autre contre les abus de position dominante de Google Shopping vis-à-vis de ses concurrents. Deux victoires par KO. La CJUE rétablit la balance de la justice : ce sont 13 milliards d'euros que l'entreprise Apple devra restituer à l'État irlandais. L'Irlande doit récupérer cette somme colossale. Cela représente 11,3 % de son budget 2023. Une belle victoire pour les contribuables européens.
  18. https://www.eurotopics.net/fr/326469/que-penser-de-la-nouvelle-commission-europeenne# La plus grande gagnante est la Première ministre italienne, écrit Stuttgarter Zeitung (17 septembre 2024): « L'élue post-fasciste a réussi à hisser un de ses proches, Raffaele Fitto, à l'un des postes les plus influents de la Commission : celui de vice-président et commissaire à la Cohésion. Le fonds social européen et un fonds dédié au développement régional seraient alors de son ressort. La joie est sans limite pour Meloni, car cette décision lui donne encore plus de pouvoir et d'influence à Bruxelles. Mais en faisant ce choix, Ursula von der Leyen a placé un bâton de dynamite au sein de sa propre Commission. Beaucoup d'eurodéputés sont indignés - ils ont de bonnes raisons de l'être - et annoncé qu'ils s'opposeraient à la nomination de l'Italien d'extrême droite. » https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/une-serpillere-ce-choix-demmanuel-macron-na-pas-du-tout-plu-a-fabien-roussel_552173 (18 septembre 2024) "Quelles que soient nos opinions sur Thierry Breton, en rejetant le choix de la France, Mme Von Der Leyen s’assoit sur notre souveraineté comme jamais depuis Maastricht. On savait les nations niées mais là, on touche le fond ! Scandaleux !", a réagi sur X (anciennement Twitter) Fabien Roussel. "C’est donc Mme Von der Leyen qui choisit qui représente la FRANCE à la Commission européenne", s'est indigné le secrétaire national du Parti communiste français dans un autre message posté sur le même réseau social. "Le président de la République se comporte en serpillère en exécutant ses ordres. Ci-gît la souveraineté nationale", a-t-il a conclu, sans concession pour Emmanuel Macron. https://www.lefigaro.fr/international/commission-europeenne-stephane-sejourne-herite-du-portefeuille-cle-de-la-strategie-industrielle-20240917 Ne pas laisser dire que la France ne serait pas parvenue à décrocher un portefeuille à la mesure de son poids en Europe et des ambitions d’Emmanuel Macron pour l’UE telles qu’elles avaient été tracées dans le discours de la Sorbonne puis lors du sommet de Versailles début 2022. Ne pas laisser s’installer l’idée que Paris perdrait de l’influence par rapport à Berlin qui se taille la part du lion, avec Ursula von der Leyen à la tête de la Commission. Mardi, les macronistes et l’Élysée n’en finissaient pas de vanter le portefeuille de Stéphane Séjourné dans la future commission. Un portefeuille « Versailles Plus », la concrétisation du rapport Draghi consacré à la compétitivité de l’Union et à la manière de remédier au décrochage de son industrie, répétaient-ils. « Est-ce que vous vous rendez compte que cela n’aurait pas été possible il y a cinq ans de parler de stratégie industrielle européenne et de souveraineté ? https://www.queer.de/detail.php?article_id=50963 Macron propose un ministre des Affaires étrangères gay comme commissaire européen Le nouveau candidat de Paris est Stéphane Séjourné, 39 ans, qui avait pris le poste de ministre des Affaires étrangères en janvier - en tant que premier homme ouvertement gay (queer.de a rapporté). Après les élections législatives de juillet, il n'assure plus que la gestion des affaires, tout comme le Premier ministre Gabriel Attal, lui aussi ouvertement gay. Séjourné et Attal ont été en couple par le passé et ont vécu en partenariat enregistré entre 2017 et 2022. Dans sa lettre, Breton avait reproché à von der Leyen d'avoir demandé à la France, il y a quelques jours, de retirer son nom pour la nouvelle Commission - et ce pour des raisons personnelles dont elle n'avait pas discuté directement avec lui. Le Français a également écrit que « compte tenu de ces derniers développements, qui constituent une preuve supplémentaire de gouvernance douteuse », il devait démissionner avec effet immédiat de son poste de commissaire européen. La nouvelle Commission de Von der Leyen doit être présentée cette semaine au Parlement européen à Strasbourg. Breton était considéré comme une valeur sûre - et l'on s'attendait à ce qu'il obtienne à nouveau un portefeuille important. Le président français Emmanuel Macron a alors proposé Séjourné pour ce poste. Séjourné a présidé le groupe libéral Renew au Parlement européen lors de la dernière législature, avant de rejoindre Paris en tant que ministre des Affaires étrangères au début de l'année. A Berlin et dans d'autres capitales européennes, le départ de Breton ne devrait pas être vu avec beaucoup de regrets. Par le passé, les représentants des gouvernements avaient régulièrement reproché au Français de défendre unilatéralement les intérêts économiques de son pays, alors que les représentants de la Commission sont censés agir indépendamment des intérêts nationaux des différents gouvernements. De plus, on a critiqué le fait que Breton se soit récemment opposé au milliardaire américain de la technologie Elon Musk sans en avoir discuté.
  19. https://www.telos-eu.com/fr/des-grands-hommes-et-des-petits.html (7 septembre 2024) Réédition de Raymond Tournoux, La Tragédie du Général (1967) Lors d’un conseil des ministres, Antoine Pinay, le ministre des Finances, se permet de l’interroger à propos d’un discours qu’il vient de faire à l’École militaire et où il a déclaré que « la défense nationale doit être française », ce qui annonce son projet de sortir la France de l’OTAN. Réponse de de Gaulle en forme de question : « Monsieur le ministre des Finances s’intéresse au problème de politique étrangère ? » Antoine Pinay revient à la charge : « vous avez déclaré que le système de l’intégration a vécu. Qu’est-ce que cela signifie ? » De Gaulle : « Merci monsieur Pinay. Messieurs, la séance est levée ». La Russie, elle, est et restera la Russie de Pierre Ier et Catherine II, un pays impérialiste, qu’elle soit ou non communiste. Le communisme d’ailleurs, note-t-il finement, a déjà laissé la place à un nationalisme totalitaire. « La Russie ne peut connaître qu’un seul régime : celui de la dictature tempérée par l’assassinat. » L’ouvrage nous montre à quel point l’anti-américanisme est central dans sa vision de sa politique internationale. Non pas qu’il déteste l’Amérique. Il est très attaché à l’Alliance atlantique. Mais s’il craint avant tout l’hégémonie américaine c’est parce que ce pays est le plus puissant. C’est aussi pour cette raison qu’il entend défendre avec détermination la souveraineté nationale de la France. Il rejette le « protectorat » américain. Jamais la France ne sera vassalisée. Certes les deux pays sont alliés mais les alliances vont et viennent en fonction des intérêts des nations. « Les alliés sont des étrangers. Ils peuvent demain devenir des ennemis. » La France doit donc impérativement posséder l’arme nucléaire qui seule lui permettra de parler d’égal à égal avec les américains. « Les pays, déclare-t-il, se classent en deux catégories ceux qui ont la bombe atomique et ceux qui ne l’ont pas. » C’est ainsi que le premier juin 1966 il retire la France du commandement intégré de l’OTAN. Il ne croit pas à la permanence des « camps ». Si la Russie n’était pas totalitaire rien de s’opposerait à une alliance avec elle, pense-t-il, vision pourtant contradictoire avec sa sous-estimation de l’importance des régimes politiques dans l’élaboration de la politique internationale. D’un côté, de Gaulle a compris que la construction de l’Europe est vitale pour la France. « Maintenant, nous devons nous tourner vers l’Europe. L’ère des continents organisés succède à l’Europe coloniale. » Mais en même temps il surestime la possibilité de la France de pouvoir dominer cette Europe nouvelle. « Lorsque l’Europe sera unie, le corps le plus solide fera l’unité et ce sera la France. » « C’est dans la nature des choses que nous soyons les premiers en Europe ». N’y parvenant pas, il va bloquer jusqu’à son départ en 1969 toute avancée supranationale.
  20. https://nationalsecurityjournal.org/a-korean-war-ending-for-the-ukraine-war/ (16 septembre 2024) Mon plan de paix est simple. Il y aurait un cessez-le-feu immédiat. Les deux parties reculeraient de 10 à 20 miles des lignes de combat actuelles. Ce territoire serait démilitarisé, comme la zone démilitarisée en Corée, et administré par les Nations unies. L'armistice exigerait des deux parties qu'elles cèdent des territoires, créant ainsi un compromis. Les Ukrainiens céderaient des terres dans le Donbas. Les Russes devraient céder aux Ukrainiens le territoire de Koursk. La zone démilitarisée et l'armistice en Corée ont permis de maintenir la paix sur la péninsule depuis 1953. Ils peuvent réussir à nouveau en Europe de l'Est. Si Trump gagne, lui et Vance peuvent commencer à travailler sur le plan de paix de la zone démilitarisée immédiatement. Sauf qu'en Corée, très peu de population vit à l'intérieur de la zone démilitarisée : https://en.wikipedia.org/wiki/Daeseong-dong Population (2024) 138 Alors que la moitié sud de la DMZ est sous l'administration du Commandement des Nations Unies, les résidents de Daesong-dong sont considérés comme des civils sud-coréens et sont soumis aux lois sud-coréennes. Ces résidents bénéficient d'avantages et de restrictions uniques. Par exemple, ils ont les mêmes droits de vote et d'éducation, mais sont exemptés des taxes et impôts liés à la défense nationale. Les résidents se voient également attribuer de grandes parcelles de terre et disposent de revenus agricoles parmi les plus élevés du pays. Ils sont toutefois soumis à des restrictions. La sécurité des villageois est primordiale, car les soldats nord-coréens peuvent traverser la frontière et l'ont déjà fait[7]. Les visiteurs invités dans le village doivent demander une escorte militaire deux semaines à l'avance[8]. Il y a un couvre-feu et un comptage des têtes à 23 heures, heure locale. Donc c'est essentiellement un désert qui n'a pas particulièrement besoin d'être "administré". Par ailleurs la zone démilitarisée coréenne fait 4 km de large et non deux fois "10 à 20 miles" = 2 x 15 à 30 km = 30 à 60 km de large. 60 km de large x 500 km de long = 30 000 km² soit la surface de la Belgique. Zone démilitarisée en Corée : 4 km de large x 138 km de long = 552 km² soit la surface d'Andorre. Il y a aussi le cas de Chypre : https://en.wikipedia.org/wiki/United_Nations_Buffer_Zone_in_Cyprus Au total, [la zone démilitarisée] s'étend sur une superficie de 346 kilomètres carrés, dont la largeur varie de moins de 20 mètres à plus de 7 kilomètres[2][3][4]. Après la chute du mur de Berlin en 1989, Nicosie reste la dernière capitale divisée d'Europe[5][6]. Quelque 10 000 personnes vivent dans plusieurs villages et travaillent dans des fermes situées dans la zone ; le village de Pyla est célèbre pour être l'un des rares villages de Chypre où les Chypriotes grecs et turcs vivent encore côte à côte. D'autres villages sont Deneia, Athienou et Troulloi. Certaines zones n'ont pas été touchées par l'intervention humaine et sont restées un havre de paix pour la flore et la faune.
  21. Encore un Américain qui fait le parallèle avec Gettysburg : https://www.atlanticcouncil.org/uncategorized/how-ukraines-kursk-incursion-echoes-the-gettysburg-campaign/ (16 septembre 2024) Malgré les succès remportés jusqu'à présent par l'Ukraine à Koursk, sa position reste précaire. Les ressources investies dans cette incursion sont considérables et si la réponse de la Russie reste limitée, les forces ukrainiennes pourraient être utilisées plus efficacement ailleurs. En outre, l'encerclement ou la défaite des forces ukrainiennes à Koursk pourrait être aussi catastrophique pour l'Ukraine que la défaite de Lee à Gettysburg l'a été pour la Confédération. Pour ceux qui cherchent à comprendre les implications plus larges, considérer l'incursion à travers le prisme de Gettysburg offre un cadre pertinent pour interpréter les motivations de l'Ukraine, les résultats possibles et les objectifs stratégiques à long terme.
  22. C'est plus facile à comprendre avec un dessin : source : https://www.researchgate.net/figure/Figure-A7-North-Korean-ICBM-trajectories-toward-the-United-States_fig25_250890324
  23. https://fr.wikipedia.org/wiki/Command_and_Control_(livre)
  24. Accessoirement, ce pic de 520 000 naissances vers 2012 apporte de l'eau à mon moulin sur l'apogée civilisationnelle ukrainienne durant les mandats Youchtchenko et Yanoukovitch, symbolisé par l'organisation d'un événement sportif international qui donne au pays une reconnaissance : -
  25. https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/2803089 (Camberra Times, 13 octobre 1950) UN GOUVERNEMENT MONDIAL, DIT CHURCHILL COPENHAGUE, jeudi. M. Winston Churchill a appelé hier soir à la création d'un super-gouvernement mondial, dont la Russie serait l'un des piliers. Dans un important discours radiodiffusé devant un auditoire de 5 000 personnes, il a déclaré que les perspectives de paix et de progrès humain étaient sombres et incertaines, à moins qu'une forme de super-gouvernement mondial efficace ne puisse être mise en place et mise en œuvre rapidement. Ce discours était le point culminant de la visite de trois jours de M. Churchill au Danemark. Il a déclaré que les quatre principaux piliers du temple mondial de la paix étaient l'Amérique, avec toutes ses dépendances, la Russie, l'Empire britannique et le Commonwealth, et une Europe unie. « Assurons-nous qu'ils supporteront tous le poids qui leur sera imposé et qui reposera sur eux », a-t-il déclaré. L'Europe unie est l'un des piliers indispensables de la paix et du gouvernement dans le monde, a dit M. Churchill. Nous ne prétendons pas, bien entendu, qu'une Europe unie apporte la solution finale et complète à tous les problèmes des relations internationales », a déclaré M. Churchill. « La création d'un ordre mondial faisant autorité et tout-puissant est le but ultime vers lequel nous devons tendre ». M. Churchill, après avoir cité les États-Unis parmi les quatre piliers du futur gouvernement mondial, a ajouté : « Il y a le grand espoir - et je ne rejetterai pas cet espoir - qu'il y ait l'Union soviétique ». M. Churchill a déclaré que l'Europe était un tas de décombres, un charnier, un terrain propice à la pestilence et à la haine, où les anciennes querelles nationalistes et les factions idéologiques modernes distraient et exaspèrent les populations malheureuses et affamées. M. Churchill a déclaré que la vague de communisme en Europe avait été temporairement stoppée. Il ne fait aucun doute que le communisme en tant qu'idéologie perd du terrain dans tous les pays où la liberté d'expression est autorisée et où les institutions parlementaires se développent. M. Churchill a déclaré que le premier coup de la « guerre chaude » avait échoué en Extrême-Orient et que la bataille menée en Corée était autant la bataille de l'Europe que si elle « se déroulait ici, dans nos villes et nos campagnes ». L'échec de l'unité, de la conviction ou de la volonté n'écartera pas les dangers qui menacent l'Europe, a-t-il ajouté. « Une fois de plus, le chemin du devoir est le chemin de la sécurité et de la douleur ». https://www.churchillarchive.com/winston-churchill-and-the-cold-war En août 1949, l'URSS a testé sa première bombe atomique, bien plus tôt que ne le prévoyaient de nombreux Occidentaux, dont Churchill. L'essai de la bombe A soviétique est rapidement suivi par la victoire des communistes dans la guerre civile chinoise et la naissance de la République populaire de Chine (RPC). Alors que l'équilibre des forces de la guerre froide semble évoluer en faveur du bloc communiste, les perspectives de Churchill changent avec lui. [ 15 ] L'époque où l'Occident pouvait dicter ses conditions à l'URSS disparaît rapidement. Bien que l'arsenal atomique américain reste supérieur à celui des Soviétiques pendant un certain temps encore, Churchill s'inquiète de plus en plus de la vulnérabilité du Royaume-Uni en cas d'offensive aérienne (atomique) soviétique et son intérêt pour une épreuve de force diminue en conséquence. En février 1950, en pleine campagne électorale britannique, il prononce un discours à Édimbourg dans lequel il appelle à une « discussion avec la Russie soviétique au plus haut niveau [...] un pourparler au sommet »[16]. [C'était la première fois que le mot « sommet » était utilisé pour décrire une rencontre entre les dirigeants des grandes puissances et, bien que le gouvernement travailliste ait accusé Churchill de promouvoir la détente pour des raisons électorales, l'écart entre sa rhétorique publique et sa vision privée s'était réduit dans les six mois qui avaient suivi l'essai de la bombe A soviétique et il s'exprimait désormais avec une sincérité évidente. [ 17 ] Le déclenchement de la guerre de Corée en juin 1950 et le risque que ce conflit local en Asie ne dégénère en guerre mondiale ont conforté Churchill dans l'idée qu'un sommet au plus haut niveau s'imposait d'urgence. Dans le même temps, il soutient pleinement les plans américains, motivés par les combats en Corée, visant à faire de l'OTAN une organisation de défense à part entière. L'administration Truman souhaitait également une contribution de l'Allemagne de l'Ouest à la défense commune, mais alors que les Français et les petits États européens s'inquiétaient de la perspective d'un réarmement de l'Allemagne, Churchill estimait qu'il s'agissait d'un petit prix à payer pour l'engagement des États-Unis à défendre l'Europe de l'Ouest qui allait de pair. [ 18 ] Jusqu'à ce que le renforcement de l'OTAN soit achevé, Churchill admet que « l'effet dissuasif de la bombe atomique » est « presque notre seule défense », tandis que la menace de son utilisation est « le seul levier par lequel nous pouvons espérer obtenir une considération raisonnable dans une tentative de règlement pacifique avec la Russie soviétique »[19]. Ce type de discours franc a été utilisé contre lui lors de la campagne des élections générales britanniques d'octobre 1951, lorsque le journal Daily Mirror, qui soutenait les travaillistes, l'a dépeint comme un belliciste. Churchill a vigoureusement démenti cette accusation, insistant sur le fait que l'une des principales raisons pour lesquelles il restait dans la vie publique était la conviction qu'il pouvait jouer un rôle constructif en aidant à prévenir une troisième guerre mondiale : le réarmement et l'arsenal atomique américain étaient nécessaires pour « négocier », et non pour combattre, et il a décrit la détente comme « le dernier prix que je cherche à gagner »[20].
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