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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. À propos d'identité : https://utoronto.scholaris.ca/server/api/core/bitstreams/a4ee8075-1a8b-4789-9bd4-79fde08496de/content (2019) Par exemple, le film documentaire L’Empreinte sorti en 2015 établit des liens entre la société québécoise et les sociétés autochtones (37). Le film positionne les Canadiens français non seulement comme étant innocents de la violence du colonialisme, mais aussi comme étant eux-mêmes des Autochtones. Comme l’affirme l’acteur québécois Roy Dupuis dans la bande-annonce du film : « Quand j’ai débarqué en Amérique, j’étais français, mais bientôt, je ne vivais ni ne pensais comme un Français. J’étais devenu canadien, du mot iroquois kanatha. Ma tribu s’est donnée d’autres noms depuis : canadien français, puis québécois ». Le mythe du métissage tient fort – dans un entretien accordé à un psychologue dans le film, Dupuis affirme qu’il ressent une fierté d’appartenir aux « civilisations autochtones », plutôt que de s’identifier comme français. Isabella Huberman, Pratiques et poétiques des histoires personnelles dans les littératures autochtones francophones au Québec, thèse de doctorat, département d'études françaises, université de Toronto Donc en fait Isabella Huberman nous dit qu'ils refusent de s'identifier comme Français, mais implicitement elle nous dit qu'en fait ils sont français. Elle, elle pense qu'ils sont Français, même s'ils refusent de se l'avouer. Et elle dit cela dans un "département d'études françaises", pas un "département d'études québécoises"... https://www.cinemaquebecois.fr/film/lempreinte/ " Qui sommes-nous? Quelles sont les valeurs qui fondent notre identité, notre sentiment d’appartenance au Québec? Et d’où les tenons-nous? " Dans ce film, Roy Dupuis nous entraîne dans une quête visant à trouver des réponses à ces questions récurrentes dans l'histoire des Québécois. À l’origine de sa démarche, l’intuition que la culture québécoise est le fruit d’un important métissage culturel avec les peuples amérindiens. Tous les observateurs du XVIIe et XVIIIe siècle témoignent de cette réalité longtemps occulté: les colons ont voulu « civiliser » les Sauvages, mais si c'étaient plutôt eux qui s'étaient « ensauvagés »? Roy nous emmène à la rencontre de gens qui incarnent, chacun à leur manière, certaines caractéristiques fondamentales de notre société: l’accent mis sur le collectif, le sentiment égalitaire, le “vivre et laisser vivre”, la recherche de consensus… Il questionne des historiens et des Amérindiens sur l’évolution des liens historiques tissés avec les Premières Nations et prend conscience des circonstances qui ont mené les Canadiens-français à nier cette part d’eux-mêmes pendant près de 150 ans. Et si c’était justement cette empreinte occultée qui expliquait notre manière d’être au monde et fondait la véritable identité des Québécois? https://trahir.wordpress.com/2015/09/06/lemieux-empreinte/ Dans cette nouvelle disposition des identités, la figure de l’Autre se déplace : « l’individualisme ou le chacun pour soi » du discours contemporain au Québec serait l’aboutissement du colonialisme anglais. L’Autre devient l’Anglais (ou l’Ontarien), mais derrière pourrait bien se retrouver implicitement l’Amérindien. Car si les véritables et authentiques sauvages, ce sont « nous », c’est donc que les autres sauvages ne sont que la manifestation d’un mélange qui a mal tourné. On déplace le « bien » et le « mal » de la généalogie, mais on en conserve le moralisme : il y a désormais un bon métissage contre un mauvais[3]. L’image du métissage exprimé par le documentaire est aussi bête que dangereuse. Bête d’abord parce qu’elle suppose que le métissage est le produit du mélange de deux puretés (française d’un côté, amérindienne de l’autre), alors qu’il y a toujours-déjà de l’hybridation, ou pour reprendre l’expression de Jean-Luc Nancy, une « mêlée ». Les Français arrivés n’étaient pas « purs » ni ne l’étaient les peuples amérindiens. Une pensée du métissage nécessite de le concevoir toujours-déjà là et non pas d’en faire le résultat d’une quelconque opération calculatrice. Ensuite dangereuse, parce qu’elle aboutit à une logique révisionniste et anhistorique. Le propos de Serge Bouchard à cet égard fait froid dans le dos : « Qu’est-ce qui sont devenus les Indiens des Laurentides? Ils sont devenus des Canadiens français. » Le point aveugle de ce propos ne va pourtant pas sans rappeler le révisionnisme d’un Faurisson : s’il n’y a plus de témoin pour parler de la colonisation française, aussi violente que les autres, c’est parce que cette colonisation n’a jamais existé. Si le documentaire voulait sensibiliser les Québécois à la présence autochtone historique et actuelle et montrer son influence sur l’identité québécoise, il rate non seulement la cible, mais nous en éloigne. Serge Bouchard disait que tout était à refaire – après ce documentaire, rien n’est plus vrai.
  2. 10 novembre 2021. Comment parler anglais avec un accent sud-états-unien ?
  3. Cela pourrait être l'occasion pour eux de décrocher leur wagon du train canadien et de prendre un autre aiguillage.
  4. Je ne connais pas les comptes, mais d'un point de vue démocratique, il me paraîtrait plus normal que le Canada devienne les 51e, 52e, 53e... et 60e États des États-Unis puisque le Canada contient 10 provinces. Cela leur ferait 20 sénateurs, et cela serait assez puissant comme lobby à Washington. Cela pourrait être une solution.
  5. https://www.politico.eu/article/viktor-orban-fidesz-hungary-challenger-peter-magyar-tisza-party-polls-survey-eu/ (5 décembre 2024) Mais cette suprématie n'est plus une certitude. Selon le dernier sondage de Medián, considéré comme l'institut de sondage le plus crédible de Hongrie, le parti de centre-droit Tisza est plébiscité par 47 % des personnes qui voteraient lors des prochaines élections, le Fidesz étant à la traîne avec 36 %.
  6. https://www.msn.com/en-us/money/news/the-crumbling-foundation-of-america-s-military/ar-AA1w1O6h (17 décembre 2024) Les fondations croulantes de l'armée américaine La fabrique des obus d'obusiers howitzer rounds 155 mm à l'usine Radford Army Ammunition Plant à Radford en Virginie, à la Scranton Army Ammunition Plant en Pennsylvanie et à la Iowa Army Ammunition Plant dans l'Iowa. Lorsque les navires américains ont commencé à frapper des cibles houthies au Yémen en janvier, ils ont tiré plus de Tomahawks le premier jour qu'ils n'en ont acheté pendant toute l'année dernière. La marine dispose de stocks, mais il est clair que ce taux d'utilisation n'est pas durable. L'érosion de la capacité américaine de fabrication d'armes est en partie une histoire granulaire d'usines, de chaînes d'approvisionnement et de main-d'œuvre. En partant de zéro et en disposant de trois ans pour le faire, les Etats-Unis ne pourraient pas aujourd'hui reproduire l'exploit de la Seconde Guerre mondiale - ils ne pourraient pas construire des camions, des chars, des navires et des avions en si grand nombre. Lors de notre entretien, M. Bush a suggéré qu'il serait peut-être préférable de commencer à réfléchir à un « arsenal des démocraties », c'est-à-dire à des partenariats multinationaux entre les principales démocraties, l'Amérique jouant le rôle principal. Cela serait exaspérant et désordonné et nécessiterait une immense énergie consacrée uniquement à la débrouille. Il n'a pas mentionné le principe sous-jacent : pour que l'idée fonctionne, nous devons avoir des démocraties. Et elles doivent se serrer les coudes.
  7. Je viens de consulter cette carte issue du recensement de 2021 : Source : https://en.wikipedia.org/wiki/French_Canadians#Identities Donc apparemment, les Québécois s'identifient comme "Canadiens", en rouge, et la plupart des anglophones comme "English", en rose. Seuls les francophones de l'Ontario et de l'Alberta s'identifieraient comme "Français" (French) en bleu clair. Donc j'ai eu tort pour les Québecois, mais j'ai eu raison pour les Ontariens : opposition entre "English" et "French".
  8. Je suis d'accord avec l'idée que pour eux, le Français de France, est le "maudit Français" arrogant avec les pires défauts possibles et imaginables, mais dans le contexte canadien, abstraction faite des "maudits Français" qui sont juste quelques touristes égarés, ou émigrés mal intégrés, les "Français" c'est eux, et les "Anglais" c'est les autres. Et "Anglais" est quasi-synonyme de "Canadien". https://fr.wikipedia.org/wiki/Maudits_Français https://fr.wikipedia.org/wiki/Canadiens_français L'appellation de « Canadiens français » dominera ainsi jusqu'aux années 1970. https://fr.wikipedia.org/wiki/Canadiens_anglais
  9. Relecture faite, j'ai dit "Donc ces pauvres Finlandais - qui sont en fait ethniquement des Suédois suédophones" donc cela limite assez fortement le genre de Finlandais à qui je faisais allusion : la minorité suédophone de Finlande. Et comme je parlais d'Åland, il s'agissait bien évidemment des Ålandais. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Suédois_en_Finlande Le suédois en Finlande a le statut de langue nationale (avec le finnois) et est parlé comme langue maternelle par 5,6 % de la population en Finlande continentale. Il est également la langue maternelle de 87,6 % des habitants d’Åland, dont le monolinguisme suédois est garanti par des traités internationaux et les lois finlandaises.
  10. Va au Québec, et demande aux gens. Ils se considèrent comme des Français, et les autres sont des Anglais.
  11. Oui, le tout modéré par la réflexion qu'avait dû faire Machiavel en son temps, qu'il ne sert à rien de chercher à obtenir par la guerre ou la force ce qu'on peut obtenir la séduction. Donc il y a aussi une bataille de la séduction. Et pour séduire ils sont obligés d'aller le plus loin possible dans le fait d'être un peu gentils quand même. Donc d'écouter, de prendre en compte la sensibilité de... etc... etc... Et c'est un peu ce qui est inscrit dans le système onusien où il y a 5 membres du Conseil de Sécurité avec droit de véto, dont les 3 que tu cites et 2 autres qui comptent aujourd'hui un peu pour du beurre.
  12. Question subsidiaire, et je m'adresse à tout le monde, pas seulement à @Rivelo : et vous, c'est quoi votre site préféré (dans le domaine des relations internationales ou de la guerre) ?
  13. Je n'ai jamais dit qu'il était bon d'envahir Aland. J'ai dit qu'il était bon de respecter sa neutralité et de l'encourager à rester neutre. Je ne pensais pas soulever une controverse en disant que les Ålandais sont des Suédois. Cela ne me paraît pas plus controversé que de dire que les Québecois sont des Français. Petit indice : le Å est une lettre de l'alphabet suédois, qui n'existe pas en finnois ou "uniquement dans les mots d'origine suédoise et certains noms propres" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Finnois
  14. Je peux vous expliquer pourquoi c'est mon site préféré. Il y a très longtemps j'ai découvert Andrew Bacevich, qui est quelqu'un qui disait des choses très sensées sur la guerre d'Irak. Donc avant de vous tanner comme on dit en québécois, de vous exaspérer avec des articles de Responsible Statecraft, je vous exaspérais avec des articles d'Andrew Bacevich : Andrew Bacevich va sortir un nouveau livre en septembre 2013 intitulé « Confiance brisée : comment les Américains ont trahi leurs soldats et leur patrie ». C'est à propos de la « fracture béante entre les soldats américains et la société au nom de laquelle ils se battent ». En 2008, dans « Les limites de la puissance : la fin de l'exceptionnalisme américain » il avait indiqué « 3 crises à verrouillage mutuel » : * crise économique et culturelle * crise politique * crise militaire Pour ce colonel retraité, père d'un fils tué en Irak, professeur d'histoire et de relations internationales à l'université de Boston : « Tentative de gérer et différer la résolution des contradictions du mode de vie américain, la politique étrangère est de plus en plus le reflet des dysfonctionnements intérieurs ». En 2010 il a écrit « Les règles de Washington : le chemin vers la guerre perpétuelle » où il définit ces 3 règles : * présence militaire mondiale * capacité de projection mondiale * réponse aux menaces avérées ou anticipées par l'interventionnisme L'auteure Eileen Ford recommande aussi un livre de Richard Haass et un livre de Marvin Kalb sur ce même sujet. Et puis cette interview chez Bill Moyers intitulée "Que faisons-nous en Syrie" : 6 septembre 2013 Donc fondamentalement c'est un déçu des interventions au Proche-Orient. Donc cela collait parfaitement avec la position Chirac-Villepin - la position française, tout bêtement - quant à la guerre d'Irak, c'est pour cela que j'ai adhéré à sa vision. Et c'est lui qui a fondé Responsible Statecraft en 2019 : https://en.wikipedia.org/wiki/Quincy_Institute_for_Responsible_Statecraft addendum :
  15. On n'a pas demandé leur avis ni à la Belgique en 1839, ni à l'Autriche en 1955. Pas plus qu'aux habitants d'Aland, ni même aux Finlandais dans leur ensemble quant à la Convention relative à la non-fortification et à la neutralisation des îles d'Aland de 1921, puisqu'il s'agissait d'une reprise de la convention de 1856 signée par la Russie à une époque où la Finlande n'était pas indépendante. C'est un héritage russe qu'ils ont été obligés d'assumer. Et qui avait été imposé à la Russie suite à sa défaite dans la guerre de Crimée. Donc ces pauvres Finlandais - qui sont en fait ethniquement des Suédois suédophones - sont obligés d'hériter de l'héritage d'une guerre, la guerre de Crimée, pour laquelle ils ne sont pour rien. En fait ils sont probablement contents qu'on ne les oblige pas à guerroyer contre leurs frères Suédois de Suède. Mais on ne leur demande pas fondamentalement leur avis.
  16. Cela laisse quand même planer la question de ce que Trump va dire ou ne pas dire aux Kurdes et de savoir si on considère que Daèche également a vocation à rejoindre le "gentil gouvernement pluraliste" qui se met en place à Damas. Est-ce qu'on sait si Daèche ou Al-Qaïda ont fait des déclarations pour ou contre le nouveau régime ?
  17. J'en déduis que tu fais commencer la guerre en... 2014 ? Ce n'est pas un mauvais choix. Pour la sortie de la neutralité, je pense qu'il vaut mieux retenir 2004 et la révolution orange. Je pense que l'erreur a été de ne pas mettre la neutralité Ukrainienne dans le mémorandum de Budapest. Parce que je repense à la neutralité belge durant la première guerre mondiale : c'est l'invasion de la Belgique qui a été le casus belli entrainant le gouvernement britannique à déclarer la guerre à l'Allemagne. Mais on peut imaginer que si la Belgique avait décidé "souverainement" de devenir membre d'une "Organisation du Traité de la Mer du Nord" dominée par l'Allemagne, ça aurait été aussi un casus belli pour l'Angleterre. Et réciproquement, si la Belgique avait décidé de devenir membre de l'Entente avec la France et la Grande Bretagne, ça aurait été un casus belli pour l'Allemagne. Parce que le traité définissant la Belgique exigeait tout en même temps la garantie des frontières de la Belgique et sa neutralité. Pas l'un sans l'autre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_des_XXIV_articles Traité de Londres ou des XXIV articles du 19 avril 1839 Les signataires du traité, le Royaume-Uni, l'Empire autrichien, la France, la Prusse, l'Empire russe, et le royaume des Pays-Bas, reconnaissant désormais l'indépendance de la Belgique, et sa neutralité sur insistance du Royaume-Uni. Donc le fait que les Ukrainiens aient dit à partir de 2004 "tiens on n'a plus envie d'être neutres, on a envie d'entrer dans l'OTAN", c'est ça qui a mis le feu aux poudres. Je ne peux pas le dire mieux que Jonathan Haslam : 1:06:34 Il faut espérer que les gens autour de Trump, à qui se joignent les Allemands, les Français, les Polonais et les Britanniques aident à élaborer quelque chose qui assure l'Ukraine de la possibilité de la vision qu'ils avaient en 1991 d'un État neutre et sécurisé, qui n'est pas une menace pour quiconque et qui n'est pas menacé par quiconque.
  18. La neutralité d'un petit pays a très bien marché pour les Pays-Bas durant la première guerre mondiale, donc il faut que tu rajoutes une troisième puce typographique pour ce cas.
  19. L'Ukraine accepte, l'Ukraine veut être vassalisée, puisqu'elle veut être membre de l'OTAN. Trève de plaisanterie, est-ce qu'il n'y a pas une troisième solution qui est une neutralité sur le modèle autrichien, avec une forme d'équidistance ?
  20. https://www.lefigaro.fr/international/syrie-trump-affirme-que-la-turquie-a-realise-une-prise-de-controle-inamicale-du-pays-20241216 Trump affirme que la Turquie a réalisé « une prise de contrôle inamicale » du pays « La Turquie est très intelligente. C'est un gars intelligent, et il est très tenace », a déclaré le futur président américain lors d'une conférence de presse, vraisemblablement en allusion au président turc Recep Tayyip Erdogan, avant d'ajouter : « La Turquie a fait une prise de contrôle inamicale sans que beaucoup de vies ne soient perdues. Je peux dire qu'Assad était un boucher », a-t-il ajouté.
  21. https://www.bbc.com/news/articles/c5y49ym6em3o M. Trudeau a fait des ouvertures à M. Trump, notamment en se rendant le mois dernier à Mar-a-Lago, la propriété du président élu en Floride, pour dîner avec lui. Mais la perspective de Mme Freeland, a déclaré M. Sands, est plus proche de celle du Mexique - également confronté à une menace tarifaire - et de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. Le Mexique s'est positionné dans l'idée que « le moment est venu de dire non, de riposter, d'adopter une position de combat », a-t-il déclaré. Mme Freeland, qui a également occupé le poste de vice-premier ministre, avait été le chef de file d'Ottawa lors de la première administration Trump dans la renégociation réussie du pacte de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Certains députés libéraux font pression depuis des mois sur M. Trudeau pour qu'il démissionne. Huit députés ont exprimé publiquement ce sentiment lundi, selon le journal canadien The Globe and Mail.
  22. En fait il n'y a peut-être pas une si grande différence entre Merz et Scholz https://kyivindependent.com/merz-on-german-peacekeepers-in-ukraine/ (5 décembre 2024) Le chef de file de l'opposition conservatrice allemande, Friedrich Merz, a déclaré le 4 décembre que toute spéculation sur le déploiement de troupes allemandes pour garantir un cessez-le-feu était irresponsable à l'heure actuelle. Le candidat à la chancellerie de l'alliance CDU/CSU réagissait aux récents commentaires de la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, qui a déclaré qu'un déploiement de troupes allemandes en Ukraine en cas de cessez-le-feu ne devait pas être exclu. « La guerre en Ukraine se poursuit, la Russie continue d'agir cruellement contre la population civile », a déclaré Mme Merz lors d'une émission de l'ARD. « Nous réfléchissons tous à la manière de mettre fin à cette guerre. La question est de savoir comment y parvenir », a-t-il ajouté, précisant que personne ne posait la question d'un déploiement de forces de maintien de la paix. Ces commentaires interviennent dans le cadre d'une campagne électorale de plus en plus intense, alors que l'Allemagne s'apprête à organiser un vote éclair en février. Alors que M. Merz a critiqué le chancelier social-démocrate Olaf Scholz pour son hésitation supposée à soutenir l'Ukraine - notamment en ce qui concerne la fourniture de missiles Taurus - son point de vue sur le déploiement des troupes semble être plus proche de celui du chancelier sortant. Ces commentaires font suite à des rapports médiatiques non confirmés selon lesquels le Royaume-Uni et la France discuteraient de l'envoi de leurs soldats pour surveiller un cessez-le-feu en Ukraine. Des troupes européennes chargées de superviser une situation pacifique d'après-guerre dans le pays auraient également été incluses dans un plan de paix de l'équipe du président élu des États-Unis, Donald Trump.
  23. Le double bind à l'origine a été proposé par Bateson comme théorie pour expliquer la schizophrénie. Peut-être que ça marche pour d'autres pathologies, mais ce serait à l'insu du plein gré de Bateson.
  24. Oui avec l'arrivée au pouvoir de Yoon, le président aujourd'hui destitué. https://www.38north.org/2022/03/what-to-expect-for-us-rok-relations-and-inter-korean-relations-under-yoon-suk-yeol/ (25 mars 2022) Alors que Moon s'est concentré sur la mise en place d'un processus de paix intercoréen, Yoon devrait suivre les traces des précédentes administrations conservatrices et faire de la dénucléarisation complète de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) la base de l'amélioration des relations intercoréennes, tout en œuvrant à l'établissement d'une « alliance stratégique globale » avec les États-Unis. Au-delà de la rhétorique élevée de son discours, Yoon devrait apporter des changements significatifs à l'approche de la Corée du Sud vis-à-vis de la Corée du Nord et de l'alliance entre les États-Unis et la Corée du Nord. En ce qui concerne la politique nord-coréenne de la Corée du Sud, le candidat libéral Lee Jae-myung a proposé d'établir un système économique pacifique dans la péninsule coréenne, basé sur un cycle vertueux de paix et de coprospérité économique, un engagement qui n'est pas très différent de l'approche de son prédécesseur, Moon Jae-in. Ces objectifs reflètent une approche fonctionnaliste qui a été continuellement poursuivie par les gouvernements progressistes depuis l'administration de Kim Dae-jung. En revanche, M. Yoon a souligné que l'abolition du programme d'armes nucléaires de la Corée du Nord était une condition préalable à tout nouvel engagement avec le Nord, faisant de la « réalisation de la dénucléarisation complète de la Corée du Nord » la première priorité de la politique étrangère et de sécurité. La proposition de M. Yoon peut être considérée comme le successeur du plan « Vision 3000 : Dénucléarisation et ouverture » de Lee Myung-bak et du « Processus d'instauration de la confiance dans la péninsule coréenne » de Park Geun-hye, puisqu'elle mentionne qu'un soutien économique à la Corée du Nord est possible avant même que le processus de dénucléarisation ne soit achevé si des mesures pratiques de dénucléarisation sont prises par la République populaire démocratique de Corée. En particulier, M. Yoon a fait part de son intention de répondre à la Corée du Nord en étroite coordination avec les États-Unis. Il a fait référence à la coopération internationale actuelle dans la mise en œuvre des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies contre la Corée du Nord et, comme Lee Myung-bak et Park Geun-hye, il a mis l'accent sur la dénucléarisation de la RPDC par le biais d'une pression maximale. Plus précisément, il estime que les négociations nucléaires avec la Corée du Nord devraient être menées sur la base du principe de réciprocité et nécessiter une feuille de route prévisible en matière de dénucléarisation qui spécifie les mesures réciproques selon un processus de dénucléarisation par étapes. Bien que cette méthode ne soit pas très différente de la méthode de négociation de la Corée du Sud en matière de dénucléarisation, elle exige que la Corée du Nord fasse le premier pas, contrairement à la volonté de Moon d'entamer les négociations par des initiatives de paix dès le départ. En ce qui concerne la politique étrangère, Lee Jae-myung a proposé d'améliorer la sécurité nationale et la qualité de vie des citoyens grâce à une diplomatie pratique centrée sur les intérêts nationaux. L'expression « diplomatie pratique » peut être définie comme suit : « une politique étrangère fondée sur les intérêts nationaux qui n'insiste pas sur des idéologies ou des valeurs spécifiques » : « une politique étrangère basée sur les intérêts nationaux qui n'insiste pas sur des idéologies ou des valeurs spécifiques ». Beaucoup y ont vu un engagement à poursuivre simultanément le renforcement de la coopération stratégique au sein de l'alliance américano-coréenne et le maintien d'un partenariat stratégique avec la Chine. Yoon Suk-yeol, quant à lui, s'est engagé à faire de l'alliance stratégique globale entre la Corée du Sud et les États-Unis une priorité essentielle de la politique étrangère, ce qui est considéré comme une continuation de l'« alliance stratégique globale » mise en avant sous les administrations de Lee Myung-bak et de Park Geun-hye. L'« alliance stratégique globale » est l'expansion des relations entre la Corée du Sud et les États-Unis au-delà des domaines de la coopération militaire et de la sécurité, dans des domaines tels que la politique, l'économie, la société et la culture. Le gouvernement de Moon Jae-in avait également convenu d'une approche similaire avec les États-Unis, mais Yoon considère que les relations actuelles entre les États-Unis et la République de Corée traversent une crise de confiance en raison des désaccords sur la manière de traiter la Corée du Nord et de l'ambiguïté stratégique de Moon entre les États-Unis et la Chine. Yoon veut essayer de revigorer l'alliance pour la ramener au niveau de celle de Lee Myung-bak et de Park Geun-hye. Lorsque Yoon a remporté les élections, des soupirs de soulagement ont été poussés à Tokyo et à Washington, tandis que des grognements de désapprobation ont retenti à Pékin et à Pyongyang.
  25. Les Démocrates sud-coréens sont favorables à la diplomatie : https://en.wikipedia.org/wiki/Moon_Jae-in#North_Korea Lors de sa campagne présidentielle, Moon s'est opposé au déploiement complet des systèmes THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) et a appelé à davantage de négociations de paix avec la Corée du Nord. Fin juillet, suite au dernier lancement de missile de la Corée du Nord et à ses actions de plus en plus agressives, Moon a demandé aux États-Unis l'autorisation de renforcer ses systèmes de défense nationaux et de mettre temporairement en place un système THAAD complet[102]. Le rapprochement intercoréen suscite un large enthousiasme au sein de la population sud-coréenne : La popularité de Moon Jae-in atteint 68 % en avril 2018[104]. Kim et Moon se rencontrent à nouveau le 26 mai. La deuxième réunion a également eu lieu à la DMZ, cette fois du côté nord-coréen du village de Panmunjom[105]. La réunion a duré deux heures. La réunion n'avait pas été annoncée publiquement à l'avance[106] et a été largement axée sur l'annulation du sommet avec Donald Trump[105]. En septembre 2018, Moon Jae-in s'est rendu à Pyongyang dans le cadre du sommet intercoréen de septembre 2018. Accompagné de 150 délégués, dont des personnalités du monde des affaires, de la culture et de la religion, il s'est rendu à l'aéroport Sunan de Pyongyang et a rencontré Kim Jong Un[107]. Les deux dirigeants coréens ont annoncé un accord visant à réduire les hostilités dans la zone démilitarisée, à poursuivre les projets économiques conjoints et à ouvrir les installations d'armement nord-coréennes aux experts internationaux[108]. [Les dirigeants ont également prononcé un discours devant 150 000 citoyens nord-coréens dans le stade du 1er mai de Rungrado sur les thèmes de l'unification, de la paix durable et de l'amitié[109]. Moon a également escaladé le mont Paektu avec Kim, ce qui avait été un « long rêve inachevé » pour lui[110]. Et Moon a été qualifié de « principal porte-parole de Kim Jong Un » par Bloomberg News[111]. En octobre 2018, Moon a visité l'Europe et a fait pression pour la réconciliation avec la Corée du Nord au cours de la tournée[112][113]. Donc oui, ça prête le flanc à des accusations de trahison, d'être sous l'influence de... etc. mais c'est ça le courage.
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