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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.eurotopics.net/fr/309892/gaza-et-la-question-de-la-paix-au-proche-orient Revue de la presse européenne du 8 novembre 2023 sur le thème "Gaza et la question de la paix au Proche-Orient".
  2. https://chasfreeman.net/the-many-lessons-of-the-ukraine-war/ (26 septembre 2023) Au cours des huit années suivantes [à compter de 2014] - pendant lesquelles la guerre civile ukrainienne s'est poursuivie - Kiev a mis sur pied une armée de 700 000 hommes entraînés par l'OTAN - sans compter un million de réservistes - et l'a endurcie en combattant les séparatistes soutenus par la Russie. Les effectifs de l'armée régulière ukrainienne étaient à peine inférieurs à ceux de la Russie, qui comptait alors 830 000 militaires en service actif. En huit ans, l'Ukraine s'est dotée d'une force plus importante que celle de tout autre membre de l'OTAN, à l'exception des États-Unis et de la Turquie, dépassant en nombre les forces armées de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne réunies. Il n'est pas surprenant que la Russie y ait vu une menace. Début 2019, les États-Unis se sont retirés unilatéralement du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI), qui interdisait le déploiement en Europe de missiles lancés depuis le sol et d'une portée maximale de 3 420 miles. La Russie a condamné cette décision, la qualifiant d'acte "destructeur" susceptible d'aggraver les risques pour la sécurité. Malgré les réticences persistantes de certains autres membres de l'OTAN, sur l'insistance des États-Unis, l'OTAN a continué à réitérer périodiquement son offre d'intégrer l'Ukraine en tant que membre, ce qu'elle a fait une fois de plus le 1er septembre 2021. À cette date, après des milliards de dollars d'entraînement et de transferts d'armes américains, Kiev estimait être enfin prête à écraser la rébellion des russophones et leurs alliés russes. À la fin de l'année 2021, l'Ukraine a intensifié la pression sur les séparatistes du Donbas et a déployé des forces en vue d'une offensive majeure contre eux, prévue pour le début de l'année 2022. À peu près au même moment, à la mi-décembre 2021, vingt-huit ans après le premier avertissement de Moscou à Washington, Vladimir Poutine a demandé officiellement des garanties de sécurité écrites pour réduire les menaces apparentes que l'élargissement de l'OTAN fait peser sur la Russie, en rétablissant la neutralité de l'Ukraine, en interdisant le stationnement de forces américaines aux frontières de la Russie et en rétablissant des limites au déploiement de missiles de portée intermédiaire et de courte portée en Europe. Le ministère russe des affaires étrangères a ensuite présenté à Washington un projet de traité reprenant ces termes, qui font écho à des demandes similaires formulées par l'ancien président russe Boris Eltsine en 1997. Dans le même temps, apparemment pour souligner le sérieux de Moscou et pour contrer l'offensive prévue par Kiev contre les sécessionnistes du Donbass, la Russie a massé des troupes le long de ses frontières avec l'Ukraine. Le 26 janvier 2022, les États-Unis ont officiellement répondu que ni eux ni l'OTAN n'accepteraient de négocier la neutralité de l'Ukraine ou d'autres questions de ce type avec la Russie. Moscou souhaitait des négociations mais, en leur absence, était prête à faire la guerre pour éliminer les menaces auxquelles elle s'opposait. Washington le savait lorsqu'il a rejeté les pourparlers avec Moscou. Le refus américain de discuter était une décision sans ambiguïté d'accepter le risque de guerre plutôt que d'explorer tout compromis ou accommodement avec la Russie. (...) À la mi-mars 2022, le gouvernement turc et le Premier ministre israélien Naftali Bennett ont servi de médiateurs entre les négociateurs russes et ukrainiens, qui se sont provisoirement mis d'accord sur les grandes lignes d'un règlement provisoire négocié. L'accord prévoyait que la Russie se retire sur sa position du 23 février, lorsqu'elle contrôlait une partie de la région du Donbas et la totalité de la Crimée, et qu'en échange, l'Ukraine promette de ne pas demander l'adhésion à l'OTAN et de recevoir des garanties de sécurité de la part d'un certain nombre de pays. Une rencontre entre le président russe Poutine et le président ukrainien Zelensky était en cours pour finaliser cet accord, que les négociateurs avaient paraphé ad referendum - c'est-à-dire sous réserve de l'approbation de leurs supérieurs. Le 28 mars 2022. Le président Zelensky affirme publiquement que l'Ukraine est prête à une neutralité assortie de garanties de sécurité dans le cadre d'un accord de paix avec la Russie. Mais le 9 avril, le Premier ministre britannique Boris Johnson effectue une visite surprise à Kiev. Au cours de cette visite, il aurait exhorté Zelensky à ne pas rencontrer Poutine pour les raisons suivantes : (1) Poutine est un criminel de guerre et il est plus faible qu'il n'y paraît. Il devait et pouvait être écrasé plutôt qu'accommodé ; et (2) même si l'Ukraine était prête à mettre fin à la guerre, l'OTAN ne l'était pas. La rencontre proposée par Zelensky avec Poutine a donc été annulée. Cette guerre est née et s'est poursuivie en raison d'erreurs de calcul de la part de toutes les parties. L'expansion de l'OTAN était légale mais prévisible et provocatrice. La réponse de la Russie était tout à fait prévisible, bien qu'illégale, et lui a coûté très cher. L'intégration militaire de facto de l'Ukraine dans l'OTAN a entraîné sa dévastation. Les États-Unis ont calculé que les menaces russes d'entrer en guerre pour la neutralité de l'Ukraine étaient des bluffs qui pourraient être dissuadés en exposant et en dénigrant les plans et les intentions de la Russie tels que Washington les comprenait. La Russie a supposé que les États-Unis préféreraient les négociations à la guerre et souhaiteraient éviter la redivision de l'Europe en blocs hostiles. Les Ukrainiens comptaient sur la protection de leur pays par l'Occident. Lorsque les performances de la Russie au cours des premiers mois de la guerre se sont avérées médiocres, l'Occident a conclu que l'Ukraine pouvait la vaincre. Aucun de ces calculs ne s'est avéré exact. Néanmoins, la propagande officielle, amplifiée par des médias grand public et sociaux serviles, a convaincu la plupart des Occidentaux que le fait de rejeter les négociations sur l'expansion de l'OTAN et d'encourager l'Ukraine à combattre la Russie est en quelque sorte "pro-ukrainien". La sympathie pour l'effort de guerre ukrainien est tout à fait compréhensible, mais, comme la guerre du Viêt Nam aurait dû nous l'apprendre, les démocraties sont perdantes lorsque le cheerleading remplace l'objectivité des reportages et que les gouvernements préfèrent leur propre propagande à la vérité de ce qui se passe sur le champ de bataille. En bref, la politique américaine a entraîné de grandes souffrances en Ukraine et une escalade des budgets de défense ici et en Europe, mais n'a pas réussi à affaiblir ou à isoler la Russie. La poursuite de la même politique ne permettra d'atteindre aucun de ces objectifs américains maintes fois énoncés. La Russie a appris à combattre les systèmes d'armes américains et a mis au point des parades efficaces. Elle a été renforcée militairement, et non affaiblie. Elle a été réorientée et libérée de l'influence occidentale, et non isolée. Si le but de la guerre est d'établir une meilleure paix, cette guerre n'y contribue pas. L'Ukraine est éviscérée sur l'autel de la russophobie. À l'heure actuelle, personne ne peut prédire avec certitude quelle partie de l'Ukraine ou combien d'Ukrainiens resteront lorsque les combats cesseront, ni quand et comment ils cesseront. Kiev vient d'échouer à atteindre plus d'une fraction de ses objectifs de recrutement. Combattre la Russie jusqu'au dernier Ukrainien a toujours été une stratégie odieuse. Mais lorsque l'OTAN est sur le point de manquer d'Ukrainiens, ce n'est pas seulement cynique, ce n'est plus une option viable. Que pouvons-nous apprendre de cette débâcle ? Elle a fourni de nombreux rappels gênants des principes de base de l'art de gouverner. Les guerres ne décident pas qui a raison. Elles déterminent qui survit. Le meilleur moyen d'éviter la guerre est de réduire ou d'éliminer les appréhensions et les griefs qui en sont la cause. Lorsque vous refusez d'entendre, et encore moins de prendre en compte, les arguments d'une partie lésée en faveur d'un ajustement de votre politique à son égard, vous vous exposez à une réaction violente de sa part. Personne ne devrait entrer en guerre sans avoir des objectifs réalistes, une stratégie pour les atteindre et un plan de fin de guerre. L'amour-propre et la bravoure ne remplacent pas la masse militaire, la puissance de feu et l'endurance. En fin de compte, les guerres se gagnent et se perdent sur le champ de bataille, et non par une propagande inspirée par et visant à renforcer les vœux pieux. Ce qui a été perdu sur le champ de bataille peut rarement, voire jamais, être récupéré à la table des négociations. Lorsque les guerres ne peuvent être gagnées, il est généralement préférable de chercher des conditions pour y mettre fin plutôt que de renforcer l'échec stratégique. Enfin, cette guerre devrait inciter les États-Unis, Moscou et l'OTAN à repenser sobrement aux conséquences d'une politique étrangère militarisée et dépourvue de diplomatie. Si les États-Unis avaient accepté de discuter avec Moscou, même s'ils avaient continué à rejeter une grande partie de ce que Moscou exigeait, la Russie n'aurait pas envahi l'Ukraine comme elle l'a fait. Si l'Occident n'était pas intervenu pour empêcher l'Ukraine de ratifier le traité que d'autres l'ont aidée à conclure avec la Russie au début de la guerre, l'Ukraine serait aujourd'hui intacte et en paix. Cette guerre n'avait pas lieu d'être. Chaque partie a perdu bien plus qu'elle n'a gagné. Il y a beaucoup à apprendre de ce qui s'est passé en Ukraine. Nous devrions étudier et tirer ces leçons et les prendre à cœur.
  3. https://www.la-croix.com/L-Ohio-approuve-protection-droit-avortement-victoire-retentissante-pro-IVG-2023-11-08-1301289899 Dans l’Ohio, le « oui » à l’amendement constitutionnel en faveur de l’avortement l’emporte avec 55 % des voix, selon une projection du New York Times. Au Kentucky, État conservateur voisin, le gouverneur démocrate Andy Beshear est parallèlement parvenu à se faire réélire.
  4. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231107-mali-le-dernier-convoi-de-la-minusma-arrive-à-gao-une-semaine-après-son-départ-de-kidal Le dernier convoi de la Minusma qui avait quitté Kidal le 31 octobre est arrivé mardi soir 7 novembre à Gao.
  5. https://www.theguardian.com/politics/2023/nov/08/imran-hussain-labour-frontbencher-resigns-gaza-ceasefire Un membre du cabinet fantôme du parti travailliste [britannique] a démissionné "le cœur lourd" en raison de la position du parti sur le conflit entre Israël et le Hamas. Imran Hussain, député de Bradford East, a déclaré qu'il ne pouvait plus, "en toute bonne conscience", occuper le poste de ministre d'État fantôme chargé des droits à l'emploi., car il souhaitait être un fervent défenseur d'un cessez-le-feu.
  6. Brisbane, Australie, 30 octobre 2023. John Mearsheimer 18:19 Les Ukrainiens vont perdre. Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Les Russes ne vont pas conquérir tout le pays : ce serait une erreur monumentale. C'est un pays immense et il y a des populations au centre et à l'Ouest qui sont ethniquement ukrainiennes et qui détestent les Russes. Occuper ces régions serait de la folie. Ce que les Russes vont finir par faire, alors qu'ils contrôlent aujourd'hui 23% de l'Ukraine, est qu'ils vont prendre 20% supplémentaires. Ils ont annexé 4 oblasts plus la Crimée. Je crois qu'ils vont essayer d'annexer 4 oblasts supplémentaires. Et en même temps, ils feront leur maximum pour transformer l'Ukraine en un État croupion dysfonctionnel. Ils s'ingéreront dans la politique de l'Ukraine, ils s'ingéreront dans l'économie ukrainienne, et ils feront tout ce qu'ils peuvent pour ruiner l'Ukraine, et la maintenir dans cet état, comme ils l'ont dit en 2008 et l'ont réaffirmé par la suite. 19:47 Vous n'aurez pas d'accord de paix. Vous aurez un conflit gelé. Le combat cessera, il y aura un cessez-le-feu. Ce sera comme la Corée sur le 38e parallèle, et le potentiel d'escalade sera permanent. Les États-Unis seront présents en Europe orientale, faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour infliger des dommages à la Russie. Nous ne serons pas de bons perdants. Nous ne perdrons pas l'Ukraine pour pivoter vers l'Asie. Nous resterons en Ukraine, nous continuerons de soutenir l'Ukraine, nous continuerons de scruter les occasions de niquer les Russes. Et les Russes chercheront des occasions de nous niquer.
  7. https://www.eurotopics.net/fr/309816/a-gaza-une-situation-humanitaire-de-plus-en-plus-precaire Soutenir Israël sans réserve en invoquant son droit à l'autodéfense a des conséquences négatives, déplore Caroline de Gruyter, chargée des affaires européennes au journal De Standaard (4 novembre 2023) : «L'Europe, qui était jadis une médiatrice au Proche-Orient, paie le prix fort de cette orientation. Le reste du monde lui reproche d'appliquer deux poids deux mesures : de condamner d'un côté les attaques russes sur des civils ukrainiens, de ne pas broncher, de l'autre, quand Israël détruit Gaza. Vu l'évolution du conflit, l'Europe doit se préparer à être politiquement marginalisée sur la scène internationale. Le Qatar tente d'obtenir l'évacuation de Gaza des otages, des expatriés et des blessés. Pas trace en revanche d'une médiation européenne - celle-ci était pourtant une évidence, jadis.» Le Hamas est d'ores et déjà l'incontestable vainqueur politique, juge l'éditorialiste Luuk van Middelaar dans NRC (1er novembre 2023) : «C'est précisément en raison des milliers de Palestiniens tués à Gaza que les terroristes gagnent la bataille de l'opinion publique dans le monde arabe et au-delà. Avec les attaques terroristes sanglantes perpétrées contre Israël le 7 octobre, le Hamas a tendu un piège politique à Israël et aux Etats-Unis, qui y sont tombés tête la première. ... Personne ne sait comment Nétanyahou compte éradiquer l'ennemi avec une opération terrestre sans semer en même temps la haine et le ressentiment auprès des générations à venir et alimenter ainsi le vivier des futurs combattants du Hamas. ... Le Hamas a réussi à raviver la question palestinienne et à l'utiliser pour sa propre cause. ... Sous le drapeau de la résistance révolutionnaire, il mobilise des millions de musulmans à travers le monde.»
  8. Statut de Jérusalem : https://www.un.org/unispal/wp-content/uploads/2016/07/The-Status-of-Jerusalem-Engish-199708.pdf Après le soulèvement palestinien qui a débuté en 1936 (...) la Commission a également proposé la partition de la Palestine en un État arabe et un État juif. Compte tenu du caractère sacré de Jérusalem et de Bethléem pour les trois religions, la Commission a estimé que les Lieux Saints étaient, selon les termes utilisés dans le Pacte de la Ligue, "un dépôt sacré de la civilisation". Elle propose qu'une enclave Jérusalem-Bethléem englobant tous les Lieux saints, avec un corridor vers la mer se terminant à Jaffa, reste sous la tutelle britannique dans le cadre d'un nouveau mandat de la Société des Nations. [En 1947] Le Comité spécial a également présenté deux plans alternatifs pour l'avenir de la Palestine. Le plan recommandé par la minorité du Comité envisageait la création d'un État indépendant, unifié et fédéral en Palestine, avec Jérusalem comme capitale et des municipalités séparées pour les secteurs arabe et juif. Il recommande également la création d'un régime international permanent pour la supervision et la protection des lieux saints à Jérusalem et ailleurs. Le plan majoritaire recommandait la partition de la Palestine en un État arabe et un État juif, ainsi que l'internationalisation territoriale de la région de Jérusalem en tant qu'enclave dans l'État arabe. C'est ce dernier plan qui a été approuvé par l'Assemblée générale dans la résolution 181 (II) du 29 novembre 1947, intitulée "Gouvernement futur de la Palestine". La résolution contient un Plan de partage avec union économique qui prévoit en détail les frontières respectives, les institutions gouvernementales, la protection des droits des minorités, la liberté de transit et les formes de coopération économique et autres entre les trois entités, avec une attention particulière pour les Lieux saints et les droits et libertés religieux. Le régime international spécial de Jérusalem devait être administré par les Nations unies par l'intermédiaire du Conseil de tutelle. Les limites de la ville ont été définies comme incluant "l'actuelle municipalité de Jérusalem ainsi que les villages et villes environnants, dont le plus à l'est sera Abu Dis ; le plus au sud, Bethléem ; le plus à l'ouest, Ein Karim (y compris la zone bâtie de Motsa) ; et le plus au nord, Shu'fat" (voir les cartes 1 et 2). L'Assemblée a demandé au Conseil d'élaborer un statut pour la ville, d'une durée initiale de dix ans, prévoyant la nomination d'un gouverneur et d'un personnel administratif ; une large autonomie locale pour les villages, les cantons et les municipalités ; la démilitarisation de la ville et l'établissement d'une force de police spéciale pour protéger en particulier les Lieux Saints et les édifices et sites religieux ; l'élection d'un conseil législatif par tous les résidents sans distinction de nationalité ; la participation de la ville à l'Union économique de la Palestine ; l'établissement d'un système judiciaire indépendant ; et la citoyenneté de la ville de Jérusalem pour ses résidents. Le statut devait également prévoir la liberté de transit et les libertés civiles et politiques pour les deux communautés, ainsi que la sauvegarde des droits existants et de la liberté d'accès et de culte aux Lieux saints et aux édifices et sites religieux, et assurer leur préservation physique. Le gouverneur de Jérusalem s'est vu confier des responsabilités particulières à cet égard, tant pour les lieux situés à Jérusalem qu'à l'intérieur des deux États indépendants. La résolution de l'Assemblée générale n'a cependant pas pu être mise en œuvre. Les représentants de l'Agence juive acceptent le plan de partage, mais les États arabes et le porte-parole du Haut Comité arabe le rejettent, déclarant qu'ils ne se considèrent pas liés par la résolution. En raison des profondes divergences entre les parties en conflit, une guerre totale a éclaté en Palestine, entraînant la division de facto du pays et de Jérusalem elle-même.
  9. https://www.politico.eu/article/ehud-barak-israel-palestine-war-hamas-global-opinion-sours/ (7 novembre 2023) "On voit que la fenêtre se referme. Il est clair que nous nous dirigeons vers des frictions avec les Américains au sujet de l'offensive. L'Amérique ne peut pas dicter à Israël ce qu'il doit faire. Mais nous ne pouvons pas les ignorer", déclaré [Ehoud Barak], en référence au rôle de Washington en tant que principal garant de la sécurité d'Israël. "Nous devrons nous plier aux exigences américaines dans les deux ou trois semaines à venir, probablement moins. "Écoutez le ton public - et derrière les portes, c'est un peu plus explicite. Nous perdons l'opinion publique en Europe et, dans une semaine ou deux, nous commencerons à perdre des gouvernements en Europe. Et dans une semaine, les frictions avec les Américains remonteront à la surface", a déclaré M. Barak. https://responsiblestatecraft.org/us-israel-gaza/ (7 novembre 2023) Le Washington Post a récemment fait état de la réticence de l'administration à poser des conditions à l'aide américaine à Israël. Selon ce reportage, conditionner l'aide militaire a été considéré comme une proposition disqualifiée d'avance au sein de l'administration parce que cela serait impopulaire et en raison de "l'attachement personnel de Biden à Israël". Ce sont là de piètres excuses pour justifier le maintien du statu quo et le soutien sans réserve à la guerre. Les États-Unis pourraient utiliser l'influence considérable dont ils disposent pour freiner le gouvernement israélien, mais l'administration ne veut pas le faire en raison d'une combinaison de craintes, d'idéologie et de sentiments. Ce reportage du Post indique également que l'administration estime que la guerre d'Israël a été "trop sévère, trop coûteuse en victimes civiles et sans finalité cohérente", mais les responsables de la politique étrangère du pays le plus puissant du monde lèvent les bras au ciel en signe de frustration et affirment qu'ils ne peuvent rien faire contre une guerre qu'ils soutiennent activement. Il est révélateur que la même administration qui se targue de l'importance du leadership américain ne veuille tout simplement pas assumer ce rôle si cela implique de rompre avec un client. Donner un chèque en blanc aux clients américains est une invitation à l'abus et à ce que le spécialiste des relations internationales Barry Posen a appelé la "conduite dangereuse/de chauffard" (reckless driving). C'est mauvais pour les États-Unis, pour la paix et la sécurité régionales et, à long terme, c'est également mauvais pour les clients eux-mêmes. Il est grand temps que Washington pose des conditions à l'assistance militaire qu'il fournit à ses clients du Moyen-Orient, y compris Israël.
  10. https://thechinaproject.com/podcast/live-from-chicago-decoding-china-chinas-economic-miracle-interrupted/ Cette semaine, dans l'émission Sinica, enregistrée en direct le 10 octobre à Chicago, Kaiser demande à Chang-Tai Hsieh, de la Booth School of Business de l'université de Chicago, à Damien Ma, du groupe de réflexion MacroPolo de l'Institut Paulson, et à Lizzi Lee, animatrice de l'émission The Signal with Lizzi Lee, d'évaluer le danger que représente pour l'économie chinoise le ralentissement de la demande des consommateurs, le taux de chômage élevé chez les jeunes, le secteur immobilier en difficulté et les niveaux élevés d'endettement des collectivités locales.
  11. https://al24news.com/fr/indonesie-le-chef-de-la-cour-constitutionnelle-demis-pour-violation-du-code-dethique/ (7 novembre 2023) Le chef de la Cour constitutionnelle indonésienne a été démis de ses fonctions mardi pour violation du code d’éthique dans le cadre d’une décision autorisant le fils du chef de l’Etat à se présenter à la vice-présidence. Le juge en chef de la Cour constitutionnelle, Anwar Usman, qui est le beau-frère du président indonésien Joko Widodo, a été reconnu coupable de « violation flagrante » du code d’éthique de l’institution après la décision, à la majorité de 5 voix contre 4, de modifier les règles relatives à la candidature à la présidence et à la vice-présidence de l’Etat. Cette décision, rendue quelques mois seulement avant les élections générales, a ouvert la voie à la candidature du fils aîné de Widodo, Gibran Rakabuming Raka, à la vice-présidence, associé à l’actuel ministre de la Défense Prabowo Subianto, un probable futur candidat à la présidence lors du scrutin prévu le 14 février prochain. Le panel composé de trois magistrats a fait valoir qu’en ne s’étant pas « récusé du processus d’examen et de prise de décision », M. Usman avait violé le « principe de neutralité du code d’éthique du juge ». https://www.rtl.be/actu/monde/international/indonesie-loi-electorale-modifiee-le-fils-du-president-pourra-se-presenter-en/2023-10-16/article/598755 La nouvelle loi électorale maintient l'âge minimum de 40 ans pour se présenter à la présidence ou à la vice-présidence tout en autorisant des responsables politiques plus jeunes mais ayant une expérience en tant que dirigeant régional à le faire, ce qui est le cas du fils aîné de l'actuel chef de l'État. Le nom de Gibran Rakabuming Raka, 36 ans, le fils aîné de Joko Widodo et maire de la ville de Surakarta, revient régulièrement pour être candidat à la vice-présidence, associé à l'actuel ministre de la Défense Prabowo Subianto.
  12. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20231106-dans-un-an-la-présidentielle-américaine-robert-kennedy-jr-un-candidat-dangereux-pour-donald-trump-ou-pour-joe-biden Vingt-deux pour cent, c’est le score, loin d’être négligeable, que ferait Robert Kennedy Junior face à Joe Biden (39%) et Donald Trump (36%) Toujours selon le sondage de l’université Quinnipiac, c’est davantage la candidature de l’universitaire Cornel West comme indépendant qui pourrait porter préjudice à Joe Biden. Si la candidature du philosophe afro-américain est ajoutée au scrutin, en plus de celle de Robert Kennedy Jr, l’avance du président démocrate sur Donald Trump passerait de 3% à 1%, avec un Cornel West à 6%. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cornel_West
  13. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20231107-chili-des-athlètes-cubains-abandonnent-leur-sélection-après-les-jeux-panaméricains Au Chili se tiennent en ce moment les Jeux panaméricains, sorte de Jeux olympiques d’Amérique latine, et le pays accueille des centaines de sportifs venus de tout le continent. Et alors que la compétition n’est pas encore terminée, sept athlètes cubains ont pris la fuite.
  14. https://www.rfi.fr/fr/europe/20231106-espagne-des-leaders-sécessionnistes-mis-en-examen-en-pleine-négociation-d-une-loi-d-amnistie Alors que les socialistes semblent décidés à amnistier les indépendantistes catalans en échange de leur soutien à l'investiture de Pedro Sánchez, la justice a mis en examen lundi 6 novembre plusieurs sécessionnistes pour terrorisme. Puigdemont a dénoncé un « coup d'État » en « robes noires » et la gauche indépendantiste y voit une « réponse prévisible des pouvoirs réactionnaires » pour, dit-elle, « saboter l'accord démocratique » quant à leur amnistie.
  15. https://www.rfi.fr/fr/europe/20231107-des-routiers-polonais-bloquent-la-frontière-ukrainienne-pour-dénoncer-une-concurrence-déloyale Des routiers polonais bloquent la frontière ukrainienne pour dénoncer une «concurrence déloyale» Les routiers polonais bloquent les routes vers la Pologne. Ils se sont mis en grève lundi pour protester contre la « concurrence déloyale » des chauffeurs ukrainiens qui peuvent exercer plus facilement en Pologne depuis le début de l’invasion russe. La dizaine de compagnies qui bloque la frontière demande à l’Union européenne de rétablir les règles et le système de permis pour passer en Pologne. Selon les routiers polonais, ils ne peuvent pas rivaliser contre les chauffeurs ukrainiens. Ils sont payés moins cher et l’entretien des camions est aussi moins coûteux de l’autre côté de la frontière.
  16. https://www.rfi.fr/fr/europe/20231104-pays-bas-deux-taupes-marocaines-dans-les-services-de-sécurité Deux personnes ont été arrêtées pour espionnage aux Pays-Bas. Les autorités néerlandaises refusent de dire au bénéfice de quel pays espionnaient ces deux personnes, mais la presse néerlandaise est unanime : il s’agit du Maroc. Ce n’est pas la première fois que des soupçons d’espionnage pèsent sur le royaume chérifien, mais il ne s’agit plus comme par le passé de simples faits de surveillance de l’importante communauté rifaine installée aux Pays-Bas. Cette fois-ci, les deux suspects travaillaient pour une agence affiliée à la police et aux services de renseignement et ils sont accusés d’avoir révélé des secrets d’État.
  17. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/11/07/en-tunisie-volte-face-du-president-kais-saied-sur-la-loi-criminalisant-les-relations-avec-israel_6198715_3212.html En Tunisie, volte-face du président Kaïs Saïed sur la loi criminalisant les relations avec Israël
  18. https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20231107-mali-au-moins-une-dizaine-de-morts-dont-des-enfants-dans-des-frappes-de-drone-de-l-armée-à-kidal L'armée malienne a procédé à des frappes de drone, ce mardi matin, 7 novembre 2023, à Kidal. Au moins une dizaine de morts, dont deux à quatre enfants, selon les sources, et une vingtaine de blessés.
  19. https://www.lepoint.fr/monde/kosovo-l-otan-renforce-sa-presence-avec-600-militaires-britanniques-01-10-2023-2537633_24.php (1er octobre 2023) L'Otan renforce sa présence avec 600 militaires britanniques « Le Royaume-Uni va déployer environ 200 militaires provenant du 1er bataillon du régiment royal Princesse de Galles, qui rejoindront 400 autres militaires britanniques déjà présents au Kosovo pour des exercices. Des renforcements suivront de la part d'autres pays de l'alliance », a précisé Dylan White, porte-parole de l'Otan. Les 200 nouveaux déployés, s'ajoutant aux 400 déjà présents pour des exercices, proviennent d'une force de réserve mise en fin de semaine à la disposition de la Kfor, la force déployée par l'Otan au Kosovo, par l'armée britannique pour faire face au regain de tensions dans la région.
  20. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-ce-n-est-pas-le-moment-pour-des-elections-selon-volodymyr-zelensky_6167844.html "Ce n'est pas le moment pour des élections" en Ukraine, a affirmé, lundi 6 novembre, Volodymyr Zelensky
  21. https://www.thefp.com/p/america-cant-intervene-everywhere (27 octobre 2023) Un nombre croissant de décideurs politiques et d'analystes estiment que, malgré la rhétorique musclée de la Maison Blanche, la réalité est bien plus grave. Avec une base industrielle vidée de sa substance, un président faible et un rival chinois sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, la puissance de l'Amérique se fait rare. Conserver nos capacités physiques et matérielles, affirment-ils, c'est ce qui compte pour la dissuasion. Et non pas une idée abstraite de crédibilité. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le projet de loi présenté jeudi au Sénat par le sénateur Roger Marshall et coparrainé par les sénateurs J.D. Vance, Mike Lee et Ted Cruz. Ce projet de loi fait suite à une note diffusée au Sénat en début de semaine par M. Vance, intitulée "Différencier l'Ukraine et Israël". Dans ce document, il s'oppose aux efforts de l'administration Biden pour coupler le financement des deux pays, arguant que leurs efforts de guerre respectifs sont fondamentalement différents. Aider à sécuriser la bande de Gaza, écrit M. Vance, est plus réalisable et plus important pour les intérêts américains que d'aider à récupérer le territoire ukrainien, ce qui nécessiterait des décennies de conflit soutenu au rythme actuel. Le projet de loi, dont les arguments ont été repris par les sénateurs Josh Hawley, Rick Scott et d'autres au cours des derniers jours, reflète le fossé fondamental entre l'ancien état d'esprit, axé sur l'abondance, et l'appel émergent à l'établissement de priorités stratégiques. "Je pense que beaucoup d'entre eux ont grandi à une époque où l'Amérique était la puissance dominante. Ils pensent au monde en termes des années 1990 ou 2000, où il n'y a que l'Amérique et personne d'autre, et où nous sommes l'hégémon mondial. Et je pense que pour beaucoup d'entre eux, il est psychologiquement difficile de se réveiller dans un monde qui existe réellement en 2023, où nos contraintes sont très réelles", m'a dit M. Vance. Ces contraintes sont en partie le résultat des décisions qu'ils ont prises au cours des dernières décennies, a expliqué M. Vance. "Cela les oblige à se regarder dans le miroir et à reconnaître qu'ils ont permis à la superpuissance mondiale de devenir une économie qui ne peut même pas fabriquer suffisamment d'obus d'artillerie. C'est très difficile à reconnaître. Il est très difficile de se regarder dans le miroir et de dire que l'Amérique est limitée en partie parce que j'ai commis des erreurs. Il est beaucoup plus facile de prétendre que ces contraintes n'existent pas et d'espérer que la réalité ne vous frappera jamais en pleine figure". Quelles sont donc ces contraintes ? La principale est la détérioration de notre base industrielle de défense, dont le secrétaire adjoint à la défense, William Perry, a été le premier à avertir en 1993 lorsqu'il a informé l'establishment de la défense, lors d'un dîner au Pentagone, qu'il était confronté à une ère de consolidation massive. Depuis lors, la réduction des capacités de fabrication et les problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement ont diminué notre capacité à construire des systèmes d'armes clés. Le nombre de fournisseurs de moteurs de fusées à propergol solide, par exemple, a chuté au cours des dernières décennies. Selon Raytheon, il faudra plusieurs années pour réapprovisionner les Stingers, Javelins et autres missiles de précision qui ont été envoyés en Ukraine l'année dernière. À l'heure actuelle, les commandes d'équipement passées par Taïwan s'élèvent à environ 19 milliards de dollars et resteront probablement en souffrance pendant des années. D'ores et déjà, les États-Unis détournent rapidement vers Israël des obus d'artillerie de 155 millimètres initialement destinés à l'Ukraine, en raison de la réduction des stocks américains. M. Vance a insisté sur le fait que ce ne sont pas des milliards de dollars dont l'Ukraine, Israël et Taïwan ont besoin, mais d'armes. Et vous pouvez jeter de l'argent par les fenêtres, mais à moins de reconstruire la capacité de fournir plusieurs pays, vous ne pourrez pas faire grand-chose avec cet argent. "Même si l'on appuyait sur un bouton demain, en rendant le Congrès fonctionnel, en rendant Joe Biden efficace et en augmentant notre capacité industrielle de défense, il faudrait encore des années pour arriver à un point où nous pourrions approvisionner efficacement à la fois Taïwan et l'Ukraine", a-t-il déclaré. Pourquoi ne pouvons-nous pas augmenter rapidement la production ? "Nous parlons littéralement de science des fusées", m'a dit un expert en sécurité nationale au Capitole. "Il s'agit de systèmes exquis, conçus avec précision et produits par des techniciens hautement qualifiés. On ne peut pas se contenter de réaffecter une usine de fabrication de crayons".
  22. [à propos d'orthographe] J'ai fait l'expérience de demander à l'agent conversationnel de Bing, [gratuit, sans inscription, à utiliser sur le navigateur Edge] : « Pourrais-tu me corriger l'orthographe du texte suivant : » suivi du message, et voici le résultat : "Les déclarations russes ont été déformées plutôt. Le MOD russe parle d’un navire endommagé sans préciser le type ni s’il s’agissait de débris ou d’un coup direct. La déclaration s’est doucement transformée en un navire de guerre touché car tout le monde sait qu’il y avait une classe Karakurt dans la baie. Les Ukrainiens affirment eux qu’ils l’ont détruit, mais on a vu que leur déclaration était souvent fausse. Il y a des navires qui ont été annoncés coulés ou endommagés 2 ou 3 fois et qui sont toujours en service. Donc pour l’instant, il n’y a aucune preuve de quoi que ce soit… Par contre, cela risque de se compliquer pour ceux qui ont fourni les missiles. Pour atteindre cet endroit, il fallait des missiles dépassant les 300 km, ce qui veut dire que les traités MTCR ont sûrement été violés. Cela risque de faire des histoires au niveau international. Il paraît quand même assez peu probable que plusieurs avions aient réussi à traverser l’espace aérien contrôlé par les Russes." On peut aussi lui demander « pourrais-tu identifier les fautes d'orthographe dans la phrase "Par contre là sa risque de ce compliqué pour ceux qui ont fourni les missiles." » Réponse de Bing : “sa” doit être remplacé par “ça”. “risque de ce compliqué” doit être remplacé par “risque de se compliquer”. Ensuite on peut lui demander "peux-tu m'expliquer pourquoi ?" et il explique...
  23. https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/medien/der-zweite-vorfall-innerhalb-einer-woche-ard-team-wurde-im-westjordanland-von-israelischen-soldaten-bedroht-10735960.html (6 novembre 2023) Une équipe de la chaîne de télévision allemande ARD a été, selon ses propres dires, temporairement détenue et menacée par des soldats israéliens en Cisjordanie. L'incident a été décrit dimanche soir sur "tagesschau.de" et "BR24" : Le correspondant Jan-Christoph Kitzler, accompagné d'un collaborateur palestinien et d'une collaboratrice allemande, revenait d'une interview lorsqu'ils ont été arrêtés par des soldats israéliens au sud de la ville palestinienne d'Hébron. Selon ce reportage, les soldats se seraient comportés de manière très agressive envers les journalistes et des armes auraient été brandies à plusieurs reprises dans le véhicule de l'équipe. Le Bayerischer Rundfunk, qui gère le studio ARD de Tel Aviv, considère cet incident comme une attaque contre la liberté de la presse. Interrogée lundi matin, l'armée israélienne a indiqué que les actions des soldats avaient été examinées après l'incident et que les règles avaient été réaffirmées. L'armée s'excuse " pour tout désagrément occasionné ". Selon le reportage, l'équipe de l'ARD était en route pour couvrir la violence des colons juifs radicaux contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée par Israël. "Les soldats nous ont menacés avec leurs armes et nous ont demandé si nous étions juifs. Notre collègue a été traitée de traîtresse", a déclaré le correspondant Kitzler. Ce n'est qu'au bout de plus d'une heure que la situation s'est détendue, après l'intervention d'autres soldats et de forces de police. "Pour nous, c'est le deuxième incident en une semaine. Notre équipe s'est clairement identifiée comme des représentants de la presse accrédités et se trouvait loin des zones de sécurité militaires", a déclaré le directeur du studio ARD, Christian Limpert. "Nous ne pouvons pas accepter l'action de l'armée israélienne". L'association de la presse étrangère en Israël avait déjà appelé fin octobre l'armée israélienne à garantir la sécurité des journalistes et avait fait état de deux incidents en Cisjordanie au cours desquels des soldats avaient harcelé des reporters. Dans l'un d'entre eux, des collaborateurs de l'ARD auraient également été concernés.
  24. https://www.spiegel.de/ausland/ukraine-leitet-untersuchung-nach-tod-von-gebirgsjaegern-ein-a-83595d09-e76b-412a-8798-3e6cf3b68e0d (6 novembre 2023) Depuis des mois, la région de Zaporijjia est l'une des zones les plus âprement disputées de la guerre en Ukraine. Des commandants avaient justement prévu d'y organiser une cérémonie de décoration pour les soldats de la 128e brigade de chasseurs alpins. Mais la cérémonie a été touchée par une attaque de missiles russes et au moins 20 soldats ukrainiens ont perdu la vie. Kiev a désormais ouvert une enquête pénale, a annoncé dimanche le président ukrainien Volodymyr Selenskyj dans son allocution du soir. "C'est une tragédie qui aurait pu être évitée", a déclaré Selenskyj. Un soldat ukrainien a déclaré aux médias en ligne que 22 membres de la brigade avaient été tués. Il a critiqué les commandants pour avoir organisé la cérémonie.
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