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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Tu as parlé d'« actes corruptifs ». Autrement dit, tu n'es pas d'accord avec Fico, et la seule explication possible dans ton esprit super large, c'est que Fico est un agent russe. De la même façon que les gens qui sont en désaccord avec Trump avaient créé le Russiagate tu nous fabriques un Ficogate pour le dénigrer et pour dénigrer son électorat, comme Hillary Clinton dénigrait l'électorat trumpiste en le qualifiant de « deplorables ».
  2. 6 novembre 2024 30:08 Victor Davis Hanson : Je pense aussi que chaque historien, qu'il l'exprime ouvertement ou non, présuppose que la nature humaine reste constante dans l'espace et le temps. Et on a un affrontement entre la vision thérapeutique de l'histoire et la version tragique de l'histoire. Autrement dit, dans notre époque moderne nous croyons que si vous donnez aux gens assez de pouvoir, de technologie, d'amélioration des conditions matérielles, ils peuvent changer, constituer un "homme nouveau" comme l'Union Soviétique. Donc l'histoire n'est pas nécessaire puisque l'homme nouveau réagit si différemment de l'homme ancien, que ce serait vain. Mais je pense que tous les historiens remontent au puissant texte de Thucydide, quand il dit que cette histoire sera utile dans l'avenir, non pas parce que les guerres seront les mêmes, mais la nature humaine est immuable, et les mêmes principes et les mêmes idées et agendas réapparaîtront dans des contextes différents. (...) Nous sommes toujours les mêmes hommes que les Grecs ou les Romains, et nos appétits sont ce qui nous motive. Donc si vous pouvez saisir une guerre ou une crise diplomatique du passé, ou une présidence, ou comme Andrew, une grande biographie, (...) nous allons aider les gens à comprendre le présent en élucidant le passé parce que nous sommes les mêmes gens.
  3. Merci pour cette référence. Le texte de Piketty dont l'original est en anglais, a été traduit en français ici : https://legrandcontinent.eu/fr/2018/04/25/gauche-brahmane-contre-droite-marchande/ C'est très intéressant. Mais je n'ai pas encore tout lu.
  4. À travers un symbole, c'est tout ton mépris pour tout un peuple, le peuple slovaque, qui transparaît. Cela montre que l'Union Européenne est déjà trop étendue. On n'est pas capable d'appliquer aux citoyens slovaques les mêmes normes de respect dans le débat et la différence qu'aux autres citoyens. Donc on n'arrive déjà pas à créer une union européenne sur une base de concitoyenneté inclusive avec la Slovaquie. A fortiori, la velléité d'intégrer l'Ukraine dans l'UE n'est pas un programme de très bon augure. En revanche ta position vis à vis des Slovaques aurait toute sa place au XVIIe ou au XVIIIe siècles lorsqu'il s'agissait de construire un empire par exemple d'Autriche qui dicterait aux Slovaques ce qu'ils doivent penser.
  5. https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20241108-les-possessions-françaises-à-jérusalem-un-statut-unique-et-source-de-tensions-diplomatiques-avec-israël Deux incidents ont précédé celui de ce jeudi. Mais c’est toujours pour le même motif : l’entrée de la police israélienne en arme dans ces sites. En 1996, Jacques Chirac en route pour Saint-Anne avait menacé de faire demi-tour et de reprendre son avion présidentiel pour la France. Plus récemment en 2020, un incident similaire avait eu lieu avec cette fois le président Macron. Dans les trois cas, Israël a avancé les mêmes arguments : la sécurité des visiteurs incombe au pays hôte. Mais la France ne reconnaît pas la souveraineté israélienne sur cette partie de la ville et le consulat général de France à Jérusalem n’est pas accrédité auprès des autorités israéliennes. Car le statut du consulat général est d'être le gardien des lieux saints. Depuis 1843, tout nouveau consul général qui prend ses fonctions doit être reçu dans les trente jours qui suivent son arrivée au Saint-Sépulcre. Il traverse en procession la Vieille Ville de Jérusalem pour arriver à l’église Sainte-Anne où une messe est récitée en son honneur. Un diacre lui présente les Évangiles. Il est même censé déposer un baiser sur le livre sacré et la cérémonie se poursuit selon un protocole soigneusement établi depuis cette époque. Tout au long de l’année, le consul général est tenu de participer à une dizaine de messes consulaires en divers lieux à Jérusalem, et tout cela en tant que représentant d'un pays laïc. C’est sans le moindre doute un statut unique. Unique ? Ne peut-on pas voir une analogie dans le statut des églises françaises à Rome ? https://www.lepetitjuriste.fr/france-saint-siege-dessous-raisons-dune-relation-diplomatique/ (27 septembre 2017) Lorsqu’un nouveau chef de l’État (monarque ou président élu) s’installe en France, le chapitre du Latran lui envoie une lettre officielle, directement et sans passer par notre ambassade, pour lui communiquer qu’il a droit au titre de chanoine honoraire de la basilique. En général, les Présidents de la République ont accepté le titre et certains sont même venus à Rome pour une cérémonie d’installation (symbolique) dans la première stalle du chœur de la basilique. Cette présence s’exprime également par la « protection » et l’entretien que la France assure à certaines églises romaines dites « nationales », qui sont au nombre de cinq (notamment, Saint-Louis-des-Français et Trinité-des-Monts) et qui avaient été construites avec les finances des rois de France, conjointement à des « pieux établissements », au bénéfice des pèlerins français arrivant à Rome. La gestion patrimoniale de ces églises et de ces établissements, qui remplissent encore aujourd’hui leur fonction d’accueil des pèlerins français, est confiée à l’ambassadeur de France près le Saint-Siège qui est chargé de présider également les conseils d’administration de ces institutions.
  6. Les néoconservateurs, c'est des vieux antisoviétiques de l'époque de la guerre froide. Qui sait, peut-être croient-ils encore que la Chine est un pays du tiers monde au PIB ridicule. Peut-être que personne ne leur a dit que la Chine s'était un petit peu développée ces dernières années.
  7. Tout le monde sait que dans les BRICS, l'hégémon c'est la Chine. L'ISW semble vraiment à la peine pour trouver une rhétorique plausible à l'appui de son idéologie néocon.
  8. https://www.sudouest.fr/international/etats-unis/elections/analyse-election-de-donald-trump-pourquoi-la-classe-populaire-americaine-a-delaisse-kamala-harris-et-les-democrates-22089117.php (9 novembre 2024) L’hémorragie de « la classe ouvrière blanche », qui avait stupéfié lors de la première victoire du milliardaire en 2016 contre Hillary Clinton, s’est propagée en 2024 aux « travailleurs latino-américains et noirs américains ». Un sondage de sortie des urnes d’Edison Research révèle que le président élu a séduit 56 % des « non-diplômés de l’université », contre 42 % pour Kamala Harris. Soit six points de plus pour le républicain par rapport à 2020. « Harris n’a pas su répondre » aux « femmes blanches et hispaniques » ayant du mal à joindre les deux bouts, dans une Amérique aux inégalités abyssales, déplore Sylvie Laurent, enseignante à Sciences Po Paris. Elles « ont la charge du budget de la famille, font les courses et préparent les repas. Les prix de l’alimentation ont augmenté de plus de 30 % depuis 2020. Dans un pays à bas salaire, où se soigner et se loger est plus difficile qu’il y a dix ans, c’est insupportable », explique la chercheuse. Comme d’autres au Parti démocrate, qui va du centre droit à la gauche, Marie Gluesenkamp Perez appelle à un examen de conscience. Tout juste réélue au Congrès, dans une circonscription rurale et traditionnellement conservatrice de l’État de Washington (nord-ouest), cette trentenaire dénonce une forme de « condescendance » de ses camarades démocrates à l’égard des classes populaires. « Beaucoup de responsables élus sont durs et cyniques, avec des formes d’irrespect pour les gens », tacle Marie Gluesenkamp Perez, dans un entretien vendredi au New York Times. Une directrice d’un « centre gynécologique et d’accouchement du comté m’a dit que 40 % des bébés ont au moins un parent souffrant d’addiction au fentanyl », raconte au journal la jeune parlementaire.
  9. Il aura la Russie, alliée avec lui contre la Chine. En tout cas c'est une idée qui circule dans les milieux trumpistes, plus facile à dire qu'à faire : https://www.washingtonpost.com/politics/2024/04/05/trump-ukraine-secret-plan/ Des penseurs de la politique étrangère alignés sur Trump ont mis l'accent sur la lutte contre les menaces que la Chine fait peser sur les intérêts américains et sur la recherche de moyens de renverser la dépendance croissante de la Russie à l'égard de la Chine en matière d'assistance militaire, industrielle et économique. La rumeur du plan de Trump pour l'Ukraine a circulé à Washington en novembre dernier [2023] lors d'une réunion à la Heritage Foundation entre des personnalités de la politique étrangère de centre-droit et une délégation en visite du European Council on Foreign Relations (Conseil européen des relations étrangères). Michael Anton, ancien collaborateur de Trump à la Maison Blanche, a décrit les contours attendus du plan de paix de Trump comme étant la cession par l'Ukraine de territoires en Crimée et au Donbas, la limitation de l'expansion de l'OTAN et l'incitation de Poutine à relâcher sa dépendance croissante à l'égard de la Chine, selon plusieurs personnes présentes à la réunion, qui, comme d'autres, ont parlé sous le couvert de l'anonymat pour décrire une discussion privée.
  10. Californie https://www.thefp.com/p/michael-shellenberger-californians-get-serious-crime-homelessness La proposition 36, une mesure prise à l'échelle de l'État pour annuler la proposition 47 [1], a été adoptée à 70 %. La nouvelle loi transforme certains délits en crimes (par exemple, le vol à l'étalage s'il s'agit d'un troisième délit), allonge certaines peines pour crimes (par exemple, les vols avec effraction impliquant trois personnes ou plus) et exige que certains crimes soient purgés en prison (comme le trafic de fentanyl). Le gouverneur Gavin Newsom s'est notamment opposé à la Proposition 36. Kamala Harris - qui, rappelons-le, était procureur général de Californie avant de devenir vice-présidente - a tout simplement refusé de commenter une loi que tous les comtés de l'État ont adoptée. (Même l'ancienne procureure de Sacramento, qui a mené la campagne de répression des drogues et des vols, a été choquée par la marge de victoire. « Je m'attendais à de bons chiffres », a déclaré Anne Marie Schubert, « mais 70 %, c'est incroyable ! C'est un message fort pour le reste du pays"). À Los Angeles, les électeurs ont pris la décision inouïe d'élire un Républicain au poste de procureur, évinçant ainsi un procureur financé par George Soros, George Gascón. À Oakland, les électeurs ont non seulement révoqué le procureur pour l'ensemble du comté d'Alameda, mais aussi la maire, Sheng Thao, elle aussi issue de la gauche radicale et faisant l'objet d'une enquête du FBI sur une éventuelle corruption liée à des contrats d'enlèvement d'ordures ménagères. À San Francisco, la maire London Breed a été battue par Dan Lurie, qui s'est présenté, en partie, sur la base d'un programme visant à renforcer la présence policière, à augmenter le nombre de lits dans les refuges et à lutter contre la corruption. [1] La proposition 47, adoptée il y a dix ans par les électeurs californiens (...) transformait tout vol de biens d'une valeur inférieure à 950 dollars en délit mineur. Elle faisait de même pour la possession de drogue. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/08/a-san-francisco-un-milliardaire-centriste-s-empare-de-la-mairie_6383040_3210.html A San Francisco, un milliardaire centriste s’empare de la mairie Le philanthrope Daniel Lurie, héritier de la fabrique de vêtement Levi Strauss, a remporté l’élection municipale, aux dépens de la maire démocrate sortante, London Breed, une proche de Kamala Harris.
  11. https://www.eurotopics.net/fr/329084/lituanie-la-premire-ministre-putative-fait-faux-bond (7 novembre 2024) Les sociaux-démocrates (LSDP) disposent du plus gros contingent de députés au Seimas à l'issue des législatives, mais la présidente du parti, Vilija Blinkevičiūtė, pressentie pour prendre les rênes du gouvernement, a indiqué qu'elle préférait conserver son mandat au Parlement européen. Le LSDP a ainsi proposé le vice-président du parti, Gintautas Paluckas, pour le poste de Premier ministre. Un choix dont s'offusque la presse [Lituanienne]. Rimvydas Valatka, chroniqueur du portail Delfi, fustige le choix du LSDP : « Gintautas Paluckas a des antécédents judiciaires - il a déjà été condamné pour corruption. Dans une démocratie, il paraît évident qu'une telle candidature devrait être rejetée. Un Etat qui ne trouve rien de mieux qu'un candidat avec un casier judiciaire pour occuper le poste de Premier ministre se rend d'emblée suspect. Il en va de même pour le parti de Paluckas. Cette condamnation passée n'est même pas le pire dans le curriculum de Paluckas. Il devient le premier chef de gouvernement à n'avoir jamais été élu député dans aucune circonscription, en dépit de plusieurs participations aux législatives. Cette année, il n'a même pas atteint le second tour ».
  12. J'ai cité plus haut l'Allemagne, mais plus récemment, il y a la Géorgie en 2008. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_russo-géorgienne La Russie a envahi les régions en turquoise indiquées dans la légende comme "territoire géorgien autre que l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie occupé temporairement par l'armée russe en août 2008. Suite à l'accord avec Nicolas Sarkozy, la Russie s'est retirée de ces régions. On peut mentionner aussi le retrait soviétique de Mandchourie en mars 1946. De manière connexe, même si ce n'est pas un retrait, notons que Truman a réussi par la négociation à convaincre Staline de ne pas envahir Hokkaïdo :
  13. Je n'y peux rien. Depuis que j'ai regardé une pauvre vidéo de Mattarella, le maudit algorithme de Youtube n'arrête pas de m'envoyer des vidéos de Mattarella. Ça ne s'arrête pas. Où l'on voit que le métier de "président potiche vase Ming qui inaugure les chrysanthème" est un dur métier : qu'est-ce que ça doit le barber d'écouter l'hymne national tous les deux jours ! 8 novembre 2024. Pékin : le président Mattarella rencontre le président Xi Jinping
  14. Ce fil sur threadreader : https://threadreaderapp.com/thread/1854580723912786029.html En gros, "aucune fausse illusion - ça se passera mal." 5/ Ce terme de « fausse illusion » me fait penser à ce titre de Politico : « Les fausses promesses de l'OTAN encouragent les espoirs mal placés des Ukrainiens » (NATO’s false promises are encouraging misplaced Ukrainian hopes) [Amoursky] Je ne me résous pas à considérer qu’un front gelé est la seule 'option'. Ça tombe bien, les Russes non plus ne sont pas pour un front gelé. Les Russes se battent pour une résolution générale de la question sécuritaire en Europe [1], et non pour un cessez-le-feu provisoire, comme le soulignait Dmitri Trenin : [Amoursky] Un front gelé serait d'ailleurs une catastrophe pour notre sécurité collective: un feu vert aux autocraties pour mener des guerres similaires - sans conséquence pour les bourreaux. Les Russes sont des bourreaux, mais les policiers ukrainiens qui arrêtent les jeunes hommes ukrainiens pour les enrôler et les envoyer vers les bourreaux, ils sont quoi ? [Amoursky] La guerre en Ukraine recommencera inévitablement - ça sera une question de temps. 16/ Sur cette base là, la Russie n'a aucun intérêt à accepter un cessez-le-feu temporaire, tant que le rapport de forces joue en sa faveur. [1] Vraisemblablement sous la forme d'un système de contrôle des armements conventionnels :
  15. 8. Les Américains sont des gens extrêmement pratiques. Ils s'intéressent à ce qui fonctionne, et non à ce qui sonne bon. Les Américains sont cependant très religieux, plus religieux que les Européens, et la religion consiste à prêcher ce qui "sonne bon". Les Américains sont des prêcheurs. Et dans l'interprétation de Joseph Bottum, auteur de An Anxious Age: The Post-Protestant Ethic and the Spirit of America [1] le wokisme est un résidu du protestantisme dans une société de plus en plus sécularisée. Le wokisme est la religion des "sans religion". [1] voir la recension de ce livre dans le Washington Post : https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/817/#comment-1468252
  16. https://responsiblestatecraft.org/europe-trump-ukraine/ (7 novembre 2024) Le prêt de l'Union européenne lui-même - jusqu'à un maximum de 35 milliards d'euros (environ 38 milliards de dollars) - est si élevé précisément en raison de l'incertitude quant à savoir si les États-Unis s'aligneraient sur le financement des autres pays du G7. Il s'agit d'une protection contre Trump en action. En substance, même si Trump n'accepte pas la contribution américaine de 20 milliards de dollars proposée par Biden, l'Europe est prête à couvrir le coût d'une nouvelle année de guerre dévastatrice. Selon le FMI, si la guerre se termine effectivement à la fin de 2025, la dette ukrainienne atteindra 108 % du PIB et ne commencera à diminuer qu'en 2028. Dans ce scénario, l'économie ukrainienne ne retrouverait sa taille d'avant-guerre qu'en 2031, ce qui représente neuf années de croissance perdue. Il va de soi que si un cessez-le-feu est conclu en Ukraine et qu'un processus de paix est enfin lancé, la Russie exercera de fortes pressions pour obtenir la restitution de ces avoirs [russes gelés par l'Occident] dans le cadre d'un allègement progressif des sanctions. Si les fonds provenant des avoirs russes gelés se tarissent ou si aucun fonds n'est reçu de la Russie au titre des réparations de guerre, l'Ukraine devra assurer elle-même le service de la dette. Mais quel est l'intérêt d'une année supplémentaire de combats alors que l'Ukraine est en train de perdre la guerre dans l'est du pays ? L'offensive russe dans le Donbass s'est accélérée avant les élections américaines, avec une importante poussée vers Khurakove. Environ 50 % de Donetsk reste sous contrôle ukrainien, y compris des centres importants comme Kramatorsk et Pokrovsk. Au rythme actuel des progrès militaires, il faudrait, selon certains commentateurs, au moins un an de plus à la Russie pour achever sa conquête du Donbass. En accordant à l'Ukraine un prêt supplémentaire de 50 milliards de dollars, l'Europe l'aidera simplement à sacrifier une plus grande partie de son territoire, à un coût énorme en termes de morts et de destructions. Comme l'a souligné le vice-président élu JD Vance en avril, le compte n'y est pas. Et avec la possibilité désormais significative que les livraisons d'armes américaines se tarissent, le risque d'un effondrement complet de la ligne de front de l'Ukraine s'accroît. La meilleure façon de soutenir le glorieux pays qu'est l'Ukraine est de mettre fin à ces absurdités et de demander enfin la paix. Cela nécessitera des conversations difficiles entre le 47e président des États-Unis et ses collègues européens assoiffés de guerre. Mais d'abord, il doit décrocher le téléphone de Poutine et de Zelenskyy.
  17. https://www.asahi.com/ajw/articles/15498260 (7 novembre 2024) Tokyo Electric Power Co. a terminé une opération expérimentale visant à retirer un petit échantillon de débris de combustible d'un réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima n° 1 le 7 novembre, a déclaré la société. Le débris sera transporté vers un centre de recherche dans la préfecture d'Ibaraki pour y être analysé, une étape essentielle pour comprendre la composition des débris de combustible restants et achever leur enlèvement à l'avenir. L'échantillon de débris de combustible, d'une taille inférieure à 5 millimètres, a été prélevé dans le réacteur n° 2 de la centrale et placé dans un caisson d'isolation à l'extérieur de l'enceinte de confinement du réacteur le 2 novembre, jusqu'à ce que ses niveaux de radiation puissent être mesurés. L'opération expérimentale de récupération devait initialement commencer en 2021, mais elle a été reportée à trois reprises en raison de difficultés rencontrées par un bras robotique mis au point grâce à des fonds publics. https://www.asahi.com/ajw/articles/15489463 (31 octobre 2024) L'ancien président de Tokyo Electric Power Company Holdings, qui avait dirigé l'intervention d'urgence après la fusion de la centrale nucléaire de Fukushima n° 1 et était accusé de ne pas avoir empêché la catastrophe en tant que membre de la direction, est décédé, son procès étant toujours en cours. Il avait 84 ans.
  18. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/07/defaite-de-kamala-harris-autopsie-d-un-desastre-politique_6380764_3210.html Jen O’Malley Dillon, sa directrice de campagne, avait exprimé une tonalité identique dans la note de remerciements à l’attention des volontaires. « Vous avez fait face à des vents contraires sans précédent et à des obstacles qui étaient largement hors de votre contrôle », écrivait-elle. Puis est venu le grand déni. « Nous savions que ce serait une course dans la marge d’erreur, et ce le fut. » Non. Ce fut une déroute. Aucune distance, ni autocritique sur la stratégie suivie. Peut-être n’était-ce pas le moment. Pendant des mois, un puissant biais de confirmation a dominé dans le camp démocrate et parmi la plupart des commentateurs. Il consistait à trouver dans chaque outrance, chaque incohérence de Donald Trump la confirmation de son extrémisme, auquel les Américains ne pouvaient décemment acquiescer. Lorsque Kamala Harris parlait de la nécessité de réconcilier le pays, fatigué par le chaos de l’ère trumpiste, elle passait à côté d’une autre priorité pour une majorité de la population : manifester son insatisfaction par rapport à l’orientation choisie. Perte violente de pouvoir d’achat, modification des marqueurs identitaires, question migratoire, rejet des aventures militaires coûteuses et sans fin à l’étranger, même par procuration : tout cela a coagulé pour former un désir d’alternance. L’autopsie du désastre politique prendra du temps, côté démocrate. Elle commence par une évidence politique. A 81 ans, Joe Biden n’aurait pas dû être de nouveau candidat à l’élection présidentielle. En 2020, il avait promis d’être une figure de transition générationnelle. Il n’a pas tenu parole, sans offrir une explication claire de son entêtement, alors que ses capacités déclinaient. Enfin, son impopularité était sans espoir de retour, trop ancrée dans le temps.
  19. https://www.newstatesman.com/us-election-2024/2024/11/bernie-sanders-crashes-kamala-harriss-stubborn-farewell-speech (7 novembre 2024) Quelques minutes avant que Mme Harris ne monte sur scène, une déclaration du sénateur Bernie Sanders a commencé à être diffusée sur les téléphones des participants. Il s'agissait d'une réprimande cinglante de tout ce qu'elle s'apprêtait à dire. Le texte se lit comme suit : « Il ne faut pas s'étonner qu'un parti démocrate qui a abandonné la classe ouvrière s'aperçoive que la classe ouvrière l'a abandonnée... Alors que les dirigeants démocrates défendent le statu quo, le peuple américain est en colère et veut du changement. Et ils ont raison », a-t-il déclaré. « Les grands intérêts financiers et les consultants bien payés qui contrôlent le parti démocrate tireront-ils des leçons de cette campagne désastreuse ? probablement pas ». Les dissidents reprochent déjà à Mme Harris de s'être acoquinée avec des républicains comme Liz Cheney, d'avoir dilué le populisme économique de M. Biden et de s'être appuyée sur une communication superficielle et incohérente. De l'autre côté, les collaborateurs de Mme Harris sont déjà en train d'expliquer que c'est le refus de Joe Biden de se retirer à temps qui est à blâmer. Mais les démocrates sont en difficulté si l'accent est mis sur le moment où Joe Biden s'est retiré. Si Harris avait eu plus de temps, aurait-elle gagné ? N'y a-t-il pas un risque que plus le public aurait appris à la connaître, plus le résultat aurait été mauvais ?
  20. https://responsiblestatecraft.org/botswana-election/ (5 novembre 2024) Le Parti démocratique du Botswana (BDP), qui dirigeait le pays depuis les premières élections post-indépendance de 1966, a perdu sa majorité parlementaire lors des élections de mercredi dernier, dans un résultat stupéfiant qui va à l'encontre des analyses et des attentes préélectorales. Les relations du pays avec l'économie mondiale dépendent fortement des exportations de diamants, qui représentent 80 % des exportations totales du pays. Le marché du diamant naturel ayant souffert d'une baisse de la demande mondiale, en partie due à l'essor des diamants synthétiques cultivés en laboratoire, le pays a vu son industrie de premier plan se contracter. La baisse de la demande mondiale de diamants est l'une des principales raisons de la chute de la croissance du PIB du pays, qui est passée de 5,5 % en 2022 à 2,7 % l'année dernière. Le taux de chômage dans le pays a atteint 27 % et touche particulièrement les jeunes. Les efforts de réélection du BDP au pouvoir ont également été compromis par des divisions internes. Ian Khama, le fils du premier président du pays et prédécesseur de Masisis (Masisi a été vice-président de Khama), a publiquement critiqué Masisi sur un certain nombre de questions politiques et l'a accusé de tendances autoritaires. En fin de compte, Khama a formé un parti dissident, le Front patriotique du Botswana, qui a remporté quatre sièges lors des élections de mercredi, soit le même nombre de sièges que le BDP. Bien que stupéfiants en eux-mêmes, les résultats des élections au Botswana s'inscrivent dans une tendance générale en Afrique australe, où les partis au pouvoir depuis longtemps luttent pour conserver leur emprise sur un torrent de cris de corruption et de faibles performances économiques qui ont propulsé les partis d'opposition à s'emparer d'une plus grande part du pouvoir.
  21. On peut voir dans Reagan le comédien ou le collaborateur du FBI en tant que président du syndicat des comédiens en pleine période Maccarthyste : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ronald_Reagan#Débuts Au milieu de la période du Maccarthysme de la fin des années 1940, Reagan fournit au FBI les noms d'acteurs qu'il considérait comme étant des sympathisants communistes au sein de l'industrie cinématographique.
  22. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/ils-ont-change-le-monde/accords-de-minsk-la-defaite-de-la-diplomatie-europeenne-7048842 (15 juillet 2024) (suite) Céline Marangé 23:48 En fait le fait que les Russes et les séparatistes auraient pu aller plus loin en février 2015 et qu'il ne l'ont pas fait, eh bien Vladimir [Poutine] considérait qu'il avait fait là une concession de taille. Et que d'une certaine manière, cette concession lui donnait des droits et des avantages. Par ailleurs, il voyait ces accords de Minsk II comme une victoire personnelle, comme le signe de son habileté à négocier et à obtenir des concessions de ses adversaires. Et en fait, notamment, il a réussi à faire en sorte que les accords n'attribuent aucune obligation explicite à Moscou, et donc en fait le Kremlin pouvait d'une certaine manière se présenter non pas comme une partie au conflit, ce qu'il a toujours été depuis le début, mais comme un médiateur. 25:03 Il voulait forcer Paris et Berlin à imposer à Kyiv les renoncements qu'il exigeait. Il aurait voulu, notamment, que les dirigeants Ukrainiens discutent sur un pied d'égalité avec les représentants séparatistes autoproclamés, ça c'était inacceptable, évidemment. Et je pense que le fait que rien n'ait marché comme prévu, et que, en fait, les Européens n'aient jamais accepté de jouer ce rôle, qu'ils soient toujours en parallèle restés attachés au projet de partenariat oriental de l'Union Européenne avec ces pays, et bien ça a nourri le ressentiment du président russe. [Je n'ai pas souvenir qu'il y ait eu de clauses économiques touchant le partenariat oriental dans les accords de Minsk, et lorsqu’il y avait des échanges de prisonniers, les dirigeants Ukrainiens acceptaient d'être sur un pied d'égalité avec les dirigeant séparatistes avec qui ils se mettaient d'accord sur les détails]. 25:50 Et ça l'a sans doute convaincu, en particulier après l'échec du sommet du format Normandie en décembre 2019, que ça irait plus vite d'utiliser la force et de répéter le scénario de la Crimée à l'échelle de toute l'Ukraine. Jacques Audibert 27:26 Pourquoi on n'a pas avancé, parce qu'on a toujours refusé de tordre le bras des Ukrainiens. Évidemment on était du côté des Ukrainiens. [J'espère que la mémoire de Jacques Audibert défaille. Si les Français et les Allemands refusent de tordre le bras des Ukrainiens, comment espérer que les Russes tordent le bras des séparatistes ? Il n'y a que les alliés qui puissent tordre le bras de leurs alliés. Si ce ne sont pas les alliés qui le font, personne ne le fera] 28:12 Je pense qu'on ne sous-estime jamais assez l'incapacité des Russes à mettre en oeuvre leurs plans, c'est à dire que je ne sais pas s'ils avaient une capacité conventionnelle, opérationnelle sur le terrain pour faire ce qu'ils menaçaient de faire. Peut-être qu'il ne se serait rien passé du tout, mais ce que l'on voit ces accords de Minsk, encore une fois, comme l'a dit Mme Merkel d'une manière un petit peu directe, ces accords de Minsk, ont donné du temps à l'Ukraine pour acquérir une capacité - et ça j'en témoigne - qu'ils n'avaient pas du tout à l'époque. Vous savez on travaillait beaucoup avec les conseillers militaires. Moi je travaillais avec le général Puga qui était le chef d'état major particulier du président : ils avaient une bien piètre opinion de la manière dont ces affrontements étaient menés. 28:56 Tirer sur des villes avec de l'artillerie, c'est en gros le Moyen-Âge de la guerre, et c'est ce que ces deux forces, d'ailleurs les Ukrainiens pareil, étaient capables de faire : tirer depuis 20 km sur des villes, avec de l'artillerie. C'est le Moyen-Âge, c'est en gros ce qui est en train de se passer encore aujourd'hui. Céline Marangé 29:28 En tout cas il faut se rappeler qu'à l'époque il y avait ce projet de Novorossiya, c'est à dire toute l'extrême droite, les franges de l'extrême droite impérialiste qui tiennent aujourd'hui le haut du pavé d'ailleurs, à Moscou, était favorables à l'idée que la Russie devait pousser son avantage plus loin et aller jusqu'à Kiev. Enfin, c'est ce que plaidaient certains d'entre eux, et les dirigeants russes ont eu du mal, en fait, à imposer à tous ces volontaires - parce que du côté russe aussi, il y avait des volontaires, issus de l'extrême droite, qui se sont engagés dans le conflit - et ils ont réussi à imposer, enfin à mettre fin à cette poussée, à cette avancée. Donc est-ce que s'il n'y avait pas eu les accords de Minsk, et ce relatif gel du front, même si la guerre n'a jamais cessé, est-ce que ces personnes seraient allées plus loin ? Ils cherchaient aussi à l'époque à déstabiliser Odessa. Ils cherchaient aussi, ils ont tenté aussi de prendre Kharkhiv au tout début de la guerre, donc ils auraient peut-être pu pousser leur avantage plus loin militairement, mais on ne le saura jamais. Ce qui est sûr, c'est que ces accords, de mon point de vue, il ne faut pas les dénigrer entièrement, ils ont eu le mérite d'exister et de donner un répit à l'armée ukrainienne et de permettre aussi une négociation, qui certes n'a pas abouti, mais elle aurait pu aboutir, donc de créer un cadre de négociations avec l'Allemagne et la France.
  23. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/ils-ont-change-le-monde/accords-de-minsk-la-defaite-de-la-diplomatie-europeenne-7048842 (15 juillet 2024) (suite) Céline Marangé 11:51 Donc cette montée en puissance de l'armée Ukrainienne, elle n'a pas été facilitée par les accords de Minsk, mais en tout cas, les accords de Minsk ne l'ont pas empêchée. Jacques Audibert D'abord il faut se souvenir pourquoi on les a faits [les accords de Minsk], donc là, je vous disais tout-à-l'heure comment on a créé le chemin, en février 2015 on se dit : "il faut absolument aller plus vite et plus loin parce que les choses se dégradent. Comme l'a dit Mme Marangé les choses se dégradent sur le terrain et on est dans une situation dramatique avec des Ukrainiens qui ne sont pas... ils ne sont pas rompus à ce genre de négociations. Ils ne sont pas non plus rompus au contrôle opérationnel d'une armée sur le terrain. Quelquefois, dans les conversations qu'on a eues avec eux et on en a eu en permanence, on sentait bien qu'il y avait un flottement. 18:36 Donc on arrive à Minsk, on est accueillis par Loukachenko, et il avait préparé un immense festin et Mme Merkel et le président Hollande disent non, non, pas de festin, on travaille. Et on a passé la nuit dans le hall d'entrée, à travailler dans l'espace qui était un espace d'attente. Pourquoi ? Parce que [inaudible]. Mais la situation était était d'autant plus dramatique qu'évidemment Poutine l'a dramatisée : il a accueilli tout le monde - c'est pas lui qui accueillait, mais sa première prise de parole a été de dire : désolé, il y a 8000 soldats coincés dans la poche de Debaltsevo, il y a autour des forces d'artillerie de forces séparatistes que je ne contrôle pas, je n'y peux rien, moi russe, et ils risquent tous d'être massacrés si on ne s'entend pas ce soir. Voilà le climat d'entrée d'une négociation qui a duré 16 heures. 19:35 Lorsque quelqu'un vous dit explicitement qu'il risque d'y avoir des milliers de morts si vous échouez, vous êtes dans une situation de tension extrême, ce qui était le cas de tout le monde, mais en particulier des Ukrainiens.
  24. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/ils-ont-change-le-monde/accords-de-minsk-la-defaite-de-la-diplomatie-europeenne-7048842 (15 juillet 2024) Jacques Audibert, ancien conseiller diplomatique de François Hollande 04:44 Pourquoi on a fait Minsk ? Parce qu'auparavant on avait fait ce qu'on appelait le format "Normandie", Mme Merkel et le président Hollande ont décidé ensemble de prendre les choses en main, au moment d'une période extrêmement critique. Rappelez-vous : Porochenko est élu en mai, mais Poutine refuse de lui adresser la parole, il considère que le seul président qui compte, c'est Ianoukovitch [1], qu'il a été démis de ses fonctions de manière indue, et donc on a une possibilité de crise qui monte très fort. Si à cela on ajoute le fait que Poutine a pris la Crimée en février-mars, on a une vive tension. 07:35 Jusqu'au dernier moment, Poutine pouvait refuser de le faire [rencontrer Porochenko en Normandie le 6 juin]. 07:50 « Poutine et Porochenko se sont parlé et ils ont convenu d'une prochaine rencontre » : voilà comment ça s'est passé, mais protocolairement, c'était un cauchemar : c'était un déjeuner avec le président Obama, la reine d'Angleterre, il avait fallu faire venir Poutine un petit peu en avance pour ménager 10 à 15 minutes, où vous ne faites pas vraiment attendre la reine d'Angleterre en lui disant : désolé, il y a un rendez-vous ailleurs, ça se produira un peu plus tard, donc on était vraiment vraiment tendus, et on avait vraiment quelques minutes pour organiser ce contact. 08:20 Poutine a accepté. Il a accepté une photo, à condition qu'elle ne soit jamais publiée. Et elle n'a jamais été publiée. Céline Marangé 11:55 Les deux fois [les deux accords de Minsk] les forces armées ukrainiennes étaient en grandes difficultés. C'est à dire que les premiers accords de Minsk, Minsk I, en septembre 2014, c'était après la défaite autour d'Ilovaïsk, et les seconds accords, qui étaient censés, en fait, de mettre en oeuvre les premiers accords conclus, eh bien eux, ils ont été négociés à un moment où l'armée ukrainienne venait de subir une défaite très cuisante à Debaltseve, où les séparatistes épaulés par la Russie, armés par les Russes avaient vraiment l'avantage et pouvaient pousser... ce qui était craint à l'époque c'était qu'en fait ils puissent aller plus loin, et ces accords, en fait, ils ont été arrachés aux Russes au terme d'une nuit sans sommeil, après de longues tractations, et l'idée c'était de définir un ensemble de mesures qui permettraient d'appliquer les premiers accords conclus l'année précédente, mais surtout, d'interrompre l'offensive russo-séparatiste, donc le premier objectif, c'était d'obtenir un cessez-le-feu. 13:05 Évidemment, du fait de ce déséquilibre sur le front, les Russes avaient l'ascendant, en fait, pour imposer leur point de vue sur un certain nombre de sujets, et Vladimir Poutine ne s'est pas gêné, ne s'en est pas privé, si vous voulez. L'un des points de contentieux concernait la loi de décentralisation : il était prévu, en fait, que l'Ukraine procède à une réforme constitutionnelle de façon à inscrire la décentralisation et l'autonomie des régions séparatistes dans la loi. Et de facto, ça aurait conduit, en fait, à une forme de fédéralisation de l'Ukraine, ce qui aurait un moyen pour Moscou de garder des leviers de pression sur Kyiv et d'entraver ses aspirations à rejoindre l'Union Européenne et l'OTAN, donc si vous me posez maintenant la question de savoir pourquoi ça n'a pas fonctionné et qui est responsable, je pense qu'il y a deux raisons principales qui expliquent cet échec : premièrement, Moscou et Kiev avaient des lectures opposées des accords, et en particulier de l'ordre d'application des accords. 14:16 Et en fait Kyiv insistait pour que les clauses de sécurité, comme par exemple le rétablissement de la frontière avec la Russie ou le désarmement des combattants, pour que ces clauses de sécurité interviennent en premier [oui mais ce n'est pas ce que Kyiv a signé ! Kyiv a signé des accords de Minsk qui stipulent noir sur blanc que ces clauses doivent intervenir en dernier, pas en premier !], et Moscou de son côté entendait faire appliquer les clauses politiques et refusait en fait que les questions de sécurité viennent en premier [et dans les accords de Minsk II, Kiev a accepté et signé ces exigences de Moscou]. 16:51 Je crois qu'en fait, à l'époque, la situation comme je viens de le dire était extrêmement critique pour l'armée ukrainienne, et qu'en fait ces accords ont permis à l'armée ukrainienne de ne pas s'effondrer sur le moment, ce qui aurait eu potentiellement des conséquences politiques autrement plus graves, et par la suite, ces accords, même s'ils n'ont pas abouti, ils ont donné du temps, en fait, à l'Ukraine, et avec l'aide et l'entraînement des Britanniques, des Américains, des Canadiens, l'armée Ukrainienne a pu s'entraîner aux modes de combat de l'OTAN, se renforcer, comment dire, pratiquer la subsidiarité dans le commandement, pratiquer la dilution en défense, enfin, qui sont des choses qui lui ont permis d'encaisser le choc initial au moment de l'invasion de l'Ukraine en février 2022. [1] renforcé par l'accord du 21 février 2014 sur la résolution de la crise politique en Ukraine, signé par le français Laurent Fabius, l'allemand Frank-Walter Steinmeier, et le polonais Radoslaw Sikorski, maintenant sa présidence jusqu'à de nouvelles élections au plus tard en décembre 2014 : https://en.wikipedia.org/wiki/Agreement_on_settlement_of_political_crisis_in_Ukraine
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