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Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger/niger-le-quai-d-orsay-annonce-la-liberation-du-francais-arrete-le-8-septembre_6061488.html (14 septembre 2023) Le Quai d'Orsay annonce la libération du Français arrêté le 8 septembre https://reporterre.net/Uranium-le-lourd-passe-predateur-de-la-France-au-Niger (13 septembre 2023) Dès l’indépendance du Niger en 1958, la France a signé avec lui une série d’accords pour s’assurer un accès privilégié à l’uranium, considéré comme une matière première stratégique. En échange, le pays se voyait garantir la sécurité militaire, des marchés pour ses produits et une aide au développement. Ces traités comportaient aussi un appendice secret : la France s’engageait à défendre les nouveaux dirigeants non seulement contre les menaces extérieures mais également contre de possibles coups d’État. Certains n’ont cependant pas eu cette chance. En 1974, Hamani Diori, le chef d’État du Niger de l’époque, fut victime d’un putsch, avalisé par Paris, juste après avoir réclamé une augmentation du prix de vente de l’uranium. Trente ans plus tard, le président Mamadou Tandja commit la même erreur. Après avoir gagné une substantielle augmentation du prix de l’uranium en 2008 et avoir obtenu que le Niger puisse vendre sa ressource minière à d’autres clients que la France, il fut renversé en 2010 par les militaires. Mahamadou Issoufou, un ingénieur des Mines, formé en France et ancien salarié d’Areva parvint à la tête de l’État à peine un an plus tard. En 2013, dans un rapport sur les politiques extractivistes, l’association Oxfam a d’ailleurs montré comment Orano, ex Areva, profitait de la situation. L’uranium nigérien représentait près de 30 % de la production du groupe français mais le Niger percevait seulement 7 % des versements d’Areva aux pays producteurs, notaient-ils. L’entreprise a su négocier des réductions d’impôt qui lui ont fait gagner plusieurs dizaines de millions d’euros. Sans compter la gratuité dont l’entreprise bénéficie pour prélever des millions de litres d’eau dans la nappe phréatique d’Agadez en plein désert. -
Thaïlande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/22/en-thailande-srettha-thavisin-elu-premier-ministre_6186184_3210.html En Thaïlande, l’homme d’affaires Srettha Thavisin élu premier ministre Issu du parti Pheu Thai, Srettha Thavisin a été désigné premier ministre par le Parlement au cours d’une journée marquée par l’incarcération de son mentor, l’ancien dirigeant Thaksin Shinawatra, à son retour au pays après quinze ans d’exil. M. Srettha dirigera une coalition de onze partis, comprenant deux partis promilitaires affiliés au premier ministre sortant, Prayuth Chan-o-cha. Move Forward, le parti réformiste vainqueur des élections législatives du 14 mai, a été exclu de la coalition. https://www.ledevoir.com/monde/asie/796642/le-magnat-de-l-immobilier-srettha-thavisin-designe-premier-ministre-en-thailande? Mais cette coalition a trahi [la] promesse [du parti Pheu Thai] de ne jamais s’unir avec les militaires et provoqué la colère de certains de ses supporters qui, comme la majorité des Thaïlandais, ont voté pour les chasser du pouvoir. « Si le roi ne gracie pas Thaksin dans un certain délai, Pheu Thai pourrait commencer à s’interroger sur la coalition qu’ils auraient rejointe sur des fausses promesses », a expliqué le politologue Aaron Connelly. « Pheu Thai a fait un pacte avec le diable […] Il pourrait s’agir d’une victoire à court terme pour des difficultés sur le long terme », a déclaré Hervé Lemahieu, chercheur spécialisé sur l’Asie du Sud-Est. -
Les Balkans, au coeur d'un nouveau "Grand Jeu" ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Onyx29 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://institutdelors.eu/publications/les-balkans-occidentaux-en-voie-de-depeuplement/ (20 juillet 2023) Les Balkans occidentaux en voie de dépeuplement Les pays des Balkans occidentaux ont depuis trente ans perdu une part notable de leur population. Que ce soit la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, l’Albanie ou le Kosovo, tous se vident de leurs habitants, dans des proportions plus ou moins importantes. Ce dépeuplement s’explique dans la majorité des cas par un double solde négatif, migratoire et naturel. Loin de s’atténuer, cette tendance pourrait, selon les projections moyennes, se poursuivre dans les prochaines décennies, au risque de grever un peu plus le développement d’une région qui s’appauvrit et voit partir à l’étranger ses jeunes et ses forces vives ; elle pourrait même s’accentuer au fur et à mesure que se rapproche l’espoir d’une adhésion à l’Union européenne. Décompter les résidents de ces pays reste malgré tout un exercice difficile : les recensements y sont peu fréquents et donnent régulièrement lieu à d’âpres batailles politiques autour des équilibres respectifs des différentes communautés ethniques et nationales. Un pays, le Kosovo, continue de faire exception : les naissances y sont supérieures aux décès et le solde naturel est donc positif. Près d’un quart de la population a moins de quinze ans, conséquence d’un passé où les femmes avaient beaucoup d’enfants (plus de cinq en moyenne il y a 50 ans). Résultat, la pyramide des âges, très proche à une toute autre échelle de celle de l’Inde, comprend une très faible proportion de personnes âgées et un nombre élevé de jeunes adultes. Le Kosovo commence malgré tout à se rapprocher des autres pays des Balkans occidentaux. Sa fécondité a beaucoup baissé et se situe désormais juste au-dessus de la moyenne de l’UE. La population, qui était repartie à la hausse après la guerre de 1998- 1999, n’augmente quasiment plus depuis 2013 ; elle accuse même une légère diminution ces dernières années (-0,7% entre 2020 et 2021) en raison d’une hausse du taux de mortalité brut. La population, selon les projections moyennes des Nations unies, pourrait se stabiliser puis baisser après 2050. Selon une enquête récente, « 83,7 % des étudiants de Macédoine du Nord souhaiteraient quitter leur pays, 8,3 % « hésiteraient » et seuls 7,9 % seraient déterminés à y rester ». Les départs depuis les Balkans occidentaux se font essentiellement vers l’UE – principalement l’Allemagne, loin devant l’Italie, la Slovénie et l’Autriche – et dans une bien moindre mesure vers les États-Unis (moins de 5% des flux). En cas d’adhésion à l’UE, leurs ressortissants bénéficieraient de la liberté de circulation au sein du Marché unique. Cela accentuerait sans nul doute les départs, du moins dans un premier temps, comme l’ont montré après 2004 les exemples de la Pologne ou de la République Tchèque. Entre 2011 et 2022, le nombre d’habitants a baissé presque partout : -0,3% au Monténégro (-0,03% par an en moyenne) ; -3,9% en Albanie (-0,4% par an en moyenne) ; -6,3% en Serbie (-0,6% par an en moyenne) ; -10,7% en Macédoine du Nord (-1,0% par an en moyenne). La population de Bosnie-Herzégovine a par ailleurs diminué de 9,1% entre 2011 et 2019 (dernières données disponibles), ce qui correspond à une baisse annuelle moyenne de -1,1%. Seule exception, le Kosovo : de 2011 à 2021 (données les plus récentes disponibles), la population a augmenté de 0,2% (+0,02% par an en moyenne). L’émigration de nombreux soignants (médecins, infirmières et autres) et autres personnes hautement qualifiées devient un sujet de préoccupation majeur dans la région. La pénurie de main-d’œuvre se fait déjà sentir dans divers secteurs. Et la situation est d’autant plus préoccupante que les Balkans occidentaux accusent déjà un important retard économique par rapport à l’UE. Mais la situation est réversible. En 2001, avant que leur pays n’adhère à l’UE, les trois quarts des jeunes Roumains voulaient partir ; aujourd’hui les deux tiers veulent rester. La situation pourrait également s’inverser un jour dans les Balkans occidentaux, à condition que les réformes nécessaires soient menées à bien et que l’économie offre suffisamment d’emplois et d’espoirs de développement pour enrayer l’exode des cerveaux. -
Moldavie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://institutdelors.eu/publications/les-moldaves-et-lue-une-eurofaveur-encore-timide/ (21 juillet 2023) La confiance accordée à l’UE est mitigée, à 44% contre 43%. Elle est cependant très supérieure à celle qui s’exprime à l’égard du gouvernement du pays à qui (en dépit d’une hausse de 6 points depuis le début de l’année) 29% déclarent accorder leur confiance, contre 65% (ce décalage est un phénomène qu’on observe aussi dans beaucoup d’autres pays européens). Et elle se distingue très nettement de celle qui concerne l’Otan, objet d’une défiance majoritaire (29% lui font confiance, 53% ne le font pas). -
Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/travel/article/20230829-why-aperol-spritz-is-the-drink-of-the-summer La nouvelle popularité de l'Aperol laisse certains Vénitiens perplexes. Comment une boisson qui, il y a encore 20 ans, ne se trouvait que dans d'humbles tavernes et bars, a-t-elle pu conquérir le monde ? 85 % des Italiens sont d'accord sur un point : ils ne peuvent pas renoncer à l'habitude de prendre l'apéritif au moins une fois par mois. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lexpress.fr/monde/europe/en-allemagne-un-tract-se-moquant-dauschwitz-remet-en-lumiere-la-montee-de-lantisemitisme-DFO3VZZJHJAQBOATSULL3JUUWQ/ (30 août 2023) C’est une tempête politique comme il en existe peu en Allemagne. Hubert Aiwanger, vice-ministre-président du Land de Bavière, aurait écrit et distribué un tract antisémite lorsqu’il était en classe de première, en 1987-1988, selon les révélations, le 25 août, du journal Süddeutsche Zeitung. https://www.zdf.de/nachrichten/politik/hoecke-vokabular-afd-gericht-100.html (13 septembre 2023) Le chef de l'AfD de Thuringe Björn Höcke doit être jugé pour avoir utilisé un vocabulaire nazi Lors d'un meeting électoral à Merseburg en mai 2021, Höcke aurait terminé un discours par la formule "Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l'Allemagne", sachant que la dernière partie de cette formule était un slogan interdit de la Sturmabteilung (SA) du parti national-socialiste. Dans une déclaration relative à cette accusation, Höcke a "nié la pertinence pénale de ses propos". Avant sa carrière politique, Höcke était professeur d'histoire. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/12/la-pologne-annonce-prolonger-l-interdiction-d-importer-des-cereales-ukrainiennes_6189056_3210.html La Pologne annonce prolonger l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230913-mali-les-ex-rebelles-de-la-cma-et-l-armée-s-affrontent-à-bourem-dans-le-nord Les Fama affirment avoir mené une seconde opération au nord-est de la même localité. L’armée reconnaît la mort de dix de ses soldats et revendique celle de 46 assaillants. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://malijet.com/a_la_une_du_mali/281679-gao--visite-du-chef-d’etat-major-general-des-armees-apres-l’atta.html Le Chef d’Etat-major Général des Armées, le Général de Division Oumar DIARRA, accompagné d’une forte délégation, a rendu, dimanche 10 septembre 2023, une visite au Camp Firhoun Ag ALANÇAR après une attaque aux véhicules piégés qui a causé le 08 septembre dernier, une dizaine de morts et des blessés parmi les Forces Armées Maliennes (FAMa). -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/09/08/au-mali-tombouctou-sous-blocus-depuis-un-mois_6188456_3212.html Au moins 64 personnes, 49 civils et 15 soldats, ont été tuées jeudi 7 septembre dans deux attaques contre un bateau de transport de passagers et une base de l’armée dans le nord du Mali. Les deux raids ont ciblé « le bateau Tombouctou » sur le fleuve Niger et « la position de l’armée » à Bamba, dans la région de Gao, selon un communiqué du gouvernement militaire, indiquant par ailleurs que la riposte des forces armées maliennes (FAMa) a permis de « neutraliser une cinquantaine de terroristes ». La ville de Tombouctou fait face à un blocus du GSIM depuis le 8 août. Certains camions sont parvenus à contourner le blocus, mais l’immense majorité demeurent bloqués et les routes sont de moins en moins fréquentées. « Le litre d’essence a doublé : il était encore à 700 francs [CFA] il y a un mois, aujourd’hui il est à plus de 1 500 francs [CFA]. La vie tourne au ralenti », s’exaspère Mahamane Alidji Touré, animateur de Radio Bouctou, une radio locale. « J’ai vraiment peur. La situation ne cesse de se dégrader et tout se passe comme si les facteurs qui ont entraîné l’insurrection de 2012 sont toujours là », s’inquiète le docteur Ibrahima Maïga, chef du centre de santé de Tombouctou. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.nytimes.com/2023/09/03/world/africa/south-african-inquiry-russia-ship.html Une enquête menée par le gouvernement sud-africain a conclu que des armes n'avaient pas été chargées sur un navire russe sous sanctions américaines qui avait accosté près du Cap l'année dernière, contredisant les accusations de responsables américains selon lesquelles l'Afrique du Sud avait fourni des armes pour la guerre en Ukraine, a déclaré dimanche le président Cyril Ramaphosa. "Le panel n'a trouvé aucune preuve qu'une cargaison d'armes ait été chargée pour l'exportation sur le navire Lady R", a déclaré M. Ramaphosa lors d'une allocution télévisée, à l'issue d'une enquête qu'il a commandée et qui a été dirigée par un juge à la retraite. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.washingtonpost.com/world/2023/09/08/russia-ukraine-defense-counteroffensive/ Trois mois après le début de la contre-offensive ukrainienne, les forces d'occupation russes ont largement réussi à maintenir leurs positions, souvent en tirant les leçons de leurs erreurs passées. Elles ont reconstitué des unités décimées, en ont remplacé d'autres et sont passées d'attaques générales à la défense de lignes de front lourdement fortifiées, montrant ainsi que malgré de lourdes pertes, Moscou est prête à s'engager sur le long terme et à attendre que la détermination des bailleurs de fonds occidentaux de l'Ukraine diminue. -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.journaldequebec.com/2023/09/12/justin-trudeau-quitte-linde-avec-deux-jours-de-retard-apres-une-panne-davion (12 septembre 2023) La présence de M. Trudeau au G20 a été moins médiatisée que celle de certains dirigeants ayant participé au sommet qui se déroulait dans un contexte de tensions entre le Canada et l'Inde. New Delhi accuse Ottawa de fermer les yeux sur les activités de nationalistes sikhs radicaux qui prônent la création d'un État sikh indépendant dans le nord de l'Inde. Le Canada est le pays qui compte le plus grand nombre de sikhs en dehors de leur État d'origine, le Pendjab, en Inde. Le premier ministre indien, Narendra Modi, a exprimé ses «vives inquiétudes quant à la poursuite des activités anti-indiennes des éléments extrémistes au Canada» lors de sa rencontre avec M. Trudeau, selon un communiqué du gouvernement indien. Le Canada a, pour sa part, suspendu récemment les négociations en vue d'un accord de libre-échange avec l'Inde. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/world-europe-66784638 (12 septembre 2023) Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les invasions soviétiques de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie étaient erronées. S'exprimant lors d'un forum dans l'est de la Russie, il a déclaré qu'il n'était pas juste de faire quoi que ce soit en matière de politique étrangère qui nuise aux intérêts d'autres peuples. Ces remarques interviennent alors que les troupes russes poursuivent les combats en Ukraine. Le président Poutine a fait ces commentaires lors du Forum économique oriental qui s'est tenu mardi dans la ville de Vladivostok, à l'extrême est de la Russie. Un modérateur lui a demandé comment il répondrait à ceux qui affirment que l'Union soviétique s'est comportée comme une puissance coloniale lorsqu'elle a envoyé des chars à Prague en 1968 et à Budapest en 1956. M. Poutine a répondu : "Nous avons reconnu il y a longtemps que cette partie de la politique soviétique était erronée et qu'elle n'a fait que créer des tensions dans les relations. En matière de politique étrangère, il ne faut rien faire qui soit en contradiction directe avec les intérêts des autres peuples". M. Poutine a poursuivi en déclarant que les pays occidentaux, principalement les États-Unis, commettaient aujourd'hui la même erreur que les Soviétiques à l'époque. "Ils font pression sur leurs alliés, leurs soi-disant partenaires. Ils n'ont pas d'amis. Ils n'ont que des intérêts. C'est la continuation d'une formule britannique bien connue", a-t-il déclaré. Les commentaires de M. Poutine sur les actions de l'Union soviétique en Hongrie et en Tchécoslovaquie semblent contredire les opinions de certains membres de son cercle intime. En août, un manuel d'histoire rédigé par l'un des conseillers de M. Poutine, Vladimir Medinsky, affirmait que la révolution hongroise de 1956 était un soulèvement fasciste organisé par l'Occident et que le retrait des troupes soviétiques de Hongrie en 1990 avait été une erreur. Les politiciens et historiens hongrois ont critiqué le manuel. Szilard Demeter, directeur du musée littéraire Petofi, a déclaré que "les dictatures inhumaines resteront des dictatures inhumaines, même si quelqu'un commence à les présenter sous un jour positif". Le ministre hongrois des affaires étrangères, Péter Szijjártó, a fait le même commentaire : "Il y a des questions dans l'histoire hongroise sur lesquelles nous ne voulons même pas entamer un débat avec qui que ce soit. Les révolutionnaires de 1956 sont nos héros". -
Des nouvelles du suivi médical des secouristes qui ont répondu à l'attaque du 11 septembre : https://medicalxpress.com/news/2023-09-world-center-ptsd-cognitive-status.html (11 septembre 2023) Une étude publiée dans le Journal of Geriatric Psychiatry and Neurology a évalué plus de 700 intervenants, dont beaucoup souffraient d'un syndrome de stress post-traumatique chronique, et la relation entre l'atrophie corticale et les troubles du comportement. Ils ont constaté que les personnes souffrant de syndrome de stress post-traumatique commençaient à présenter davantage de symptômes de santé mentale en tant que symptôme secondaire aux déficiences cognitives. Plus précisément, les personnes présentant un risque accru d'atrophie corticale présentaient des troubles du comportement au niveau de la motivation, de l'humeur, de la désinhibition, de l'empathie et de la psychose. Publiée dans Molecular Neurobiology, une autre étude a révélé qu'il existe des associations entre la durée d'exposition au WTC et l'inflammation dans le cerveau des intervenants parmi les 99 intervenants qui ont participé entre 2017 et 2019, l'âge moyen n'étant que de 56 ans. La neuroinflammation était manifeste à la fois dans l'hippocampe, une partie du cerveau qui aide à réguler les émotions et la mémoire, et dans une grande partie de la matière blanche cérébrale.
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Vers l'indépendance de la Catalogne et la fin de l'Espagne ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/307204/espagne-une-amnistie-pour-les-separatistes# (7 septembre 2023) En contrepartie de son soutien à la reconduite d'un gouvernement socialiste en Espagne, Carles Puigdemont, chef de file du parti catalan Junts, réclame une amnistie pour les séparatistes poursuivis en justice.- 2 413 réponses
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Les Maldives
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Mani dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/11/aux-maldives-le-clan-pro-pekin-en-tete-du-premier-tour-de-la-presidentielle_6188880_3210.html Le clan pro-Pékin en tête du premier tour de la présidentielle Historiquement considéré par l’Inde comme son pré carré, l’archipel avait opéré un virage géostratégique à 180 degrés à partir de 2013, lorsque le président d’alors, Abdulla Yameen, avait ouvert grands les bras aux entreprises chinoises, faisant de son pays une pièce essentielle des « nouvelles routes de la soie » – ces investissements monstres portés par le président Xi Jinping et censés redessiner les flux économiques mondiaux au profit de la Chine. Cinq ans plus tard, le Parti démocrate maldivien (MDP), historiquement proche de l’Inde, revenait au pouvoir et rétablissait des liens de haut niveau avec New Delhi, tout en tentant de renégocier la dette colossale contractée auprès de Pékin. Au cours de ce mandat, néanmoins, le clan pro-indien s’est fissuré, un conflit opposant le président, Mohamed Solih, au président du Parlement, Mohamed Nasheed. Ce dernier, ancien prisonnier politique, premier chef d’Etat maldivien démocratiquement élu en 2008, est l’une des rares personnalités maldiviennes connues à l’étranger, notamment pour son activisme en faveur du climat. Il est aussi la bête noire des islamistes, offusqués par ses prises de position libérales concernant la consommation d’alcool – qui n’est permise que dans les îles-hôtels réservées aux touristes – et par l’ouverture du pays aux citoyens israéliens, jusque-là indésirables. -
https://www.lefigaro.fr/vous-n-avez-pas-vieilli-au-vietnam-biden-rattrape-par-son-age-20230911 73% des électeurs s'inquiètent ainsi de la vitalité physique et de l'acuité mentale de l'octogénaire, tandis que 76% doutent de sa capacité à supporter un second mandat, selon une enquête d'opinion publiée jeudi dernier par CNN.
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Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Contresens. La junte n'a pas dégagé les Français. C'est les Français qui décidé de partir pour sanctionner la junte. https://www.lejdd.fr/International/choguel-kokalla-maiga-le-premier-ministre-malien-est-le-meilleur-avocat-des-putschistes-4092096 C'était fin septembre à la tribune de l'ONU. Choguel Kokalla Maïga accusait la France, qui venait d'annoncer une réduction [qui n'était pas annoncée comme une "réduction", mais comme "la fin"] de la force Barkhane, de lâcher le Mali "en plein vol". -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.politico.eu/article/west-russia-ukraine-war-save-g20-summit/ (10 septembre 2023) L'Occident se montre conciliant avec la Russie pour sauver le G20 La décision du dirigeant chinois Xi Jinping de ne pas participer au G20 - après avoir joué un rôle prépondérant lors de la réunion des BRICS à Johannesburg - a souligné le sentiment que le G20 risquait de devenir de moins en moins pertinent. Les responsables ont notamment vanté l'engagement en faveur d'une "mise en œuvre complète, opportune et efficace" de l'initiative sur les céréales de la mer Noire. Ils ont également souligné la référence à une "paix juste et durable en Ukraine" ancrée dans la Charte des Nations unies - une grande priorité pour les pays du G7, notamment dans le cadre des préparatifs d'un éventuel sommet sur la paix en Ukraine - bien que l'engagement de la Russie sur ces deux points soit très discutable. https://www.theguardian.com/world/2023/sep/10/russian-minister-says-g20-summit-a-success-after-criticism-over-war-blocked Le ministre russe des affaires étrangères a salué le sommet du G20 à Delhi comme un succès, après que Moscou a été protégée des critiques sur la guerre en Ukraine dans une déclaration commune. "Nous avons pu empêcher les tentatives de l'Occident d'ukrainiser l'ordre du jour du sommet", a déclaré Sergueï Lavrov alors que la réunion de deux jours touchait à sa fin. Le premier ministre indien, Narendra Modi, a salué un triomphe diplomatique après que tous les membres du groupe, y compris la Chine, sont parvenus à un consensus âprement négocié et ont signé une déclaration commune sur des questions telles que le climat, la coopération économique et, ce qui divise le plus, la guerre en Ukraine. Le langage sur l'invasion de l'Ukraine a été sensiblement adouci, apparemment pour apaiser la Chine et la Russie, en omettant toute condamnation de Moscou ou référence aux agressions de la Russie, qui figuraient dans la déclaration commune du G20 de l'année dernière, signée à Bali. La nouvelle formulation a suscité des critiques de la part de Kiev, qui a déclaré qu'il n'y avait pas lieu d'être fier de la déclaration commune. Selon [Lavrov], il s'agit d'un signe que le Sud ne suivra plus aveuglément les puissances occidentales. "Ils ne veulent pas qu'on leur dise de suivre la formule Zelenskiy", a déclaré M. Lavrov, en faisant référence au président ukrainien. "C'est un manque de respect pour les pays en développement. C'est du néocolonialisme de la part des pays occidentaux et ils ont échoué cette fois-ci. M. Lavrov a salué le rôle de l'Inde dans les négociations, affirmant qu'elle s'était opposée aux tentatives de "politisation" du G20. L'Inde a des liens historiques profonds avec la Russie, qui est son principal fournisseur d'armes, et est restée fermement neutre sur la guerre en Ukraine. L'Inde a rejeté les demandes des autres membres pour que l'Ukraine participe au sommet du G20 de cette année. -
La Place de la France dans un monde de blocs
Wallaby a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
31 août 2023 - Dominique de Villepin, ancien Premier ministre face à Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires Etrangères -
Mayotte 101ème département français
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Neuron dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sous-les-radars/eau-a-mayotte-la-crise-de-trop-2192915 (9 septembre 2023) Depuis ce lundi, Mayotte a soif ! L'eau n'y est désormais distribuée qu'un jour sur trois, ne doit pas être conservée plus de 48 heures sans être bouillie, et dans neuf secteurs de l'île, elle est même impropre à la consommation. Le ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, dépêché en urgence sur l’île le 2 septembre dernier, tentait de calmer la colère des Mahorais en promettant une enveloppe de 2 millions d’euros pour gérer l’urgence, et des livraisons de bouteilles d’eau potable pour les foyers les plus vulnérables. 30 000 bénéficiaires sont déjà identifiés par l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte. Selon une enquête parue cette semaine dans le Canard Enchaine, Mayotte aurait pu bénéficier de 38 millions d’euros de fond européens affectés pour ses infrastructures d’eau… Mais la France n’en a dépensé que 4.5 millions. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.foreignaffairs.com/west-africa/nigers-coup-and-americas-choice (29 août 2023) Mais les Occidentaux ont ignoré à quel point de nombreux Nigériens ont perçu le vote comme un théâtre. Bazoum, ancien ministre, est issu du cercle restreint de son prédécesseur, Mahamadou Issoufou. Ce dernier l'a choisi comme successeur et, pour faciliter son accession au pouvoir, il a fait arrêter le principal candidat d'opposition de Bazoum sous de fausses accusations de trafic d'enfants. En février 2021, lorsque les médias d'État ont annoncé la courte victoire de Bazoum, des centaines de partisans de l'opposition sont descendus dans la rue pour déclarer que les résultats étaient frauduleux. La police d'Issoufou a rapidement arrêté près de 500 personnes et coupé Internet pendant des semaines. La plupart des Nigériens ne s'attendaient guère à un changement sous Bazoum. Il a toléré la corruption et maintenu les politiques répressives de l'ère Issoufou, comme la loi de 2019 sur la cybercriminalité, utilisée pour poursuivre les journalistes, les blogueurs et les militants de la société civile qui ont protesté contre la répression du gouvernement et les abus des forces de sécurité. Mais c'est le choix de permettre à la France de faire du Niger sa nouvelle base pour ses opérations militaires au Sahel qui a le plus handicapé Bazoum. Pour consolider sa position au Sahel, la France a déployé 1 000 soldats au Niger au cours du second semestre 2022. De son côté, Bazoum a reçu 70 millions d'euros supplémentaires sous forme de dons et de prêts pour financer des denrées alimentaires et des infrastructures qui faisaient cruellement défaut. Il s'agissait d'une opération risquée pour Bazoum, mais il a fait le pari qu'il pourrait maintenir la présence française discrète, la France ayant été humiliée par son retrait du Mali. Ce pari a renforcé son statut de chouchou de l'Occident. Les États-Unis ont eux aussi besoin d'un Niger stable et amical ; ils y ont également développé d'importants intérêts en matière de sécurité. Washington utilise une base de drones de la CIA à Dirkou pour mener des missions de surveillance secrètes au-dessus du sud de la Libye. Récemment, ils ont investi plus de 100 millions de dollars dans une base aérienne dans la capitale régionale du nord, Agadez, afin d'accroître les capacités de renseignement des États-Unis dans la région. Les États-Unis maintiennent environ 1 000 de leurs soldats dans des bases situées à Agadez et dans la capitale, Niamey. Mais la cour que Bazoum fait à l'Occident le met dangereusement en porte-à-faux avec sa propre population. Même avant les récentes aventures militaires de la France en Afrique de l'Ouest, les Nigériens avaient une aversion marquée pour le pays. Pendant des décennies, la France a eu recours à des pratiques corrompues, voire illégales, pour s'assurer un accès bon marché à l'uranium nigérien pour son industrie de l'énergie nucléaire, laissant le Niger dans l'incapacité de tirer profit de ses exportations. En novembre 2021, l'assassinat de trois manifestants par un convoi français entrant au Niger a rouvert des blessures vieilles de plusieurs décennies. Tout au long de l'année 2022, une coalition de la société civile, le mouvement M62, a organisé des manifestations dans la capitale pour exiger le départ des forces françaises. En janvier, Bazoum a arrêté le chef du groupe, Abdoulaye Seydou, accusé d'atteinte à l'ordre public. Ce mécontentement populaire a enhardi les acteurs militaires mécontents. Bazoum s'est toujours efforcé de maîtriser son armée. Après avoir déjoué une tentative de coup d'État quelques jours avant son investiture, il a purgé des dizaines d'officiers supérieurs. En avril dernier, il a renvoyé le chef d'état-major de l'armée nigérienne et, juste avant le coup d'État, il aurait été sur le point de limoger Tchiani. Tous deux ont fini par diriger la junte. La position pro-occidentale de Bazoum et sa répression contre les généraux ont forgé une alliance improbable entre ses opposants de la société civile et de l'armée : après le coup d'État, la junte a accepté de libérer Seydou en échange du soutien du M62. Les erreurs de Bazoum ne doivent cependant pas occulter ses succès. L'approche adoptée par la France, le Burkina Faso et le Mali pour lutter contre les insurgés - en s'associant à des milices ethniques - a fait exploser la violence. Bazoum, en revanche, a cherché à s'attaquer aux causes profondes et à prévenir l'escalade. Il a élaboré une politique de sécurité d'une sagesse unique qu'il a appelée "main ouverte", en facilitant le dialogue politique entre les insurgés et le gouvernement, en négociant des cessez-le-feu et en offrant l'amnistie aux transfuges. Dans le même temps, il a renforcé les opérations officielles de sécurité aux frontières menées par son armée et s'est assuré le soutien aérien de la France et des États-Unis. Cette approche a porté ses fruits : La zone frontalière du Niger avec le Mali, d'une superficie d'environ 200 miles carrés, a connu une baisse de 80 % des violences contre les civils entre 2021 et 2022. Historiquement, les Nigériens du nord ont été exclus du gouvernement, ce qui a rendu la région particulièrement agitée. Les relations étroites que Bazoum a soigneusement cultivées avec les élites du nord ont aussi discrètement renforcé la stabilité dans cette région. Il est regrettable que Bazoum, ancien professeur de philosophie, n'ait pas eu l'occasion de tenir sa promesse de reconstruire le système éducatif nigérien, un besoin profondément urgent dans un pays où le taux de fécondité est élevé (6,8 naissances par femme), le taux d'alphabétisation faible (37 %) et l'insécurité alimentaire persistante. Il est essentiel de veiller à ce que les progrès réalisés par Bazoum ne soient pas perdus. Mais certains acteurs très puissants agissent désormais comme si la région ne pouvait être sauvée qu'en sauvant Bazoum. La France et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, une union politique et économique régionale, sont à la tête de cette coalition. Craignant que des coups d'État ne se propagent dans la région, la CEDEAO s'est montrée particulièrement belliqueuse : tout en se préparant à déployer des troupes au Niger, elle a imposé des sanctions sévères qui ont déjà coupé 70 % de l'approvisionnement en électricité du pays. La France, craignant de perdre son dernier allié au Sahel, a déclaré qu'elle avait l'intention de soutenir militairement les efforts de la CEDEAO. Les États-Unis, en revanche, se sont démarqués de la France en prônant une réponse plus pacifiste. La position de Washington a surpris. Les États-Unis se sont généralement contentés de suivre l'exemple de la France au Sahel en échange d'un soutien aux efforts américains au Moyen-Orient. Mais les États-Unis se sont gardés de qualifier la situation de "coup d'État" - une déclaration qui, en vertu de la législation américaine, les obligerait à interrompre l'assistance militaire au Niger. Trois semaines après la prise de pouvoir par la junte, le Pentagone qualifiait encore la crise de "tentative de coup d'État". L'orientation actuelle de Washington est correcte et les responsables politiques américains doivent résister aux appels à soutenir une intervention. Il n'est pas du tout inévitable qu'une guerre par procuration entre la Russie et l'Occident éclate au Sahel. En fait, une intervention militaire ne ferait qu'accroître la probabilité d'une ingérence plus importante de la Russie dans la région. La junte semble intéressée par un partenariat avec Moscou, mais jusqu'à présent, Moscou est restée équivoque. En cas de contestation de la junte par des armées étrangères, la Russie pourrait toutefois être obligée de tenir ses promesses de protéger ses partenaires africains. L'obstacle le plus important au maintien du cap est que toute tentative sérieuse de résolution pacifique de la crise exigerait probablement des États-Unis qu'ils reconnaissent la junte. Dans l'immédiat, cette reconnaissance entre en conflit avec la politique étrangère axée sur les valeurs du président Joe Biden. Mais les Nigériens apprécieraient également qu'une puissance occidentale reconnaisse enfin leur souhait profond de voir une approche fondée sur la diplomatie, et non pas de nouvelles troupes étrangères se déchaîner dans leurs villages. Les États-Unis doivent se préoccuper du risque de rébellion dans le nord. Les élites économiques, politiques et militaires du Nord ont entretenu des liens étroits avec Bazoum et son prédécesseur. Fondamentalement, cependant, Niamey n'a jamais tenu la plupart des engagements pris dans l'accord de paix de 1995, qui mettait fin à une guerre de quatre ans avec les rebelles du Nord, en particulier celui d'aider les Nigériens du Nord à tirer un meilleur profit de leurs ressources en uranium. Deux loyalistes de Bazoum ont déjà ouvert de nouveaux fronts rebelles, à la recherche d'armes, de recrues et de soutien étranger pour résister à la junte. Une nouvelle génération potentielle de rebelles du nord a facilement accès aux armes ainsi qu'aux fonds provenant de l'exploitation minière et du trafic de drogue. Les États-Unis devraient tirer parti d'une offre de reconnaissance ou d'une coopération militaire continue pour inciter les dirigeants de la junte à inclure les dirigeants du Nord dans le nouveau gouvernement. Cette inclusion contribuerait grandement à rassurer les communautés du Nord en leur montrant qu'elles ne seront pas persécutées à un moment extrêmement précaire. Les actions de Washington ont beaucoup de poids. Contrairement à la France, les États-Unis jouissent encore d'une réputation favorable et d'une bonne volonté dans tout le Sahel. Les habitants et les responsables ont tendance à percevoir la manière discrète dont ils déploient leur armée dans la région comme une opportunité de partenariat plutôt que comme une perturbation violente. Elle ne doit pas perturber cette bonne volonté en répétant les erreurs de la France. Aussi indésirable que puisse être un coup d'État, les risques d'une tentative de recours à la force sont bien pires. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas ce que dit l'article, qui au contraire s'étend sur les efforts faits par les travaillistes autour de Keir Starmer pour s'opposer autrefois au Brexit ou aux formes les plus brutatles de hard Brexit. C'est pour mieux souligner que le programme actuel de Keir Starmer qui ne met pas à l'ordre du jour le retour du Royaume Uni dans l'UE n'est pas cohérent avec la posture "remainer". Ce programme promet aux Britanniques monts et merveilles, sans pour autant revenir dans l'UE, alors qu'un remainer conséquent dirait que ce n'est tout simplement pas réaliste et que le retour dans l'UE est indispensable. -
Niger
Wallaby a répondu à un(e) sujet de legionnaire dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.brookings.edu/articles/the-broader-lessons-of-gabons-coup-for-democracy-in-africa/ (5 septembre 2023) Par exemple, alors que le coup d'État au Niger était principalement motivé par le fait que le chef de la junte craignait de perdre son emploi et ses intérêts financiers, l'issue du coup d'État a trouvé un écho auprès du public. Selon certains analystes, cela s'explique par le fait que le président nigérien évincé, Mohamed Bazoum, était considéré comme une marionnette de son prédécesseur et que sa victoire aux élections de 2021, largement approuvée par la communauté internationale, a été obtenue grâce à l'emprisonnement du principal candidat de l'opposition et à des irrégularités généralisées.