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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. En complément avec ce que je disais juste plus haut sur la consommation de fructose aux États-Unis :
  2. https://www.newsweek.com/putin-will-emerge-stronger-yevgeny-prigozhins-death-opinion-1822061 (24 août 2023) L'assassinat de Prigozhin pourrait révéler que l'élimination de rivaux politiques potentiels est plus importante pour Poutine que n'importe quel sacrifice géopolitique à l'étranger. Il met également à mal un argument de poids propagé en juin par les partisans occidentaux de la guerre, à savoir que Poutine recule lorsqu'il est menacé. Plutôt que de laisser Prigozhin s'en tirer à bon compte, Poutine semble l'avoir assassiné de façon spectaculaire. À l'appui de ce dernier argument, Max Abrahms, professeur à Northwestern University, montre du doigt les tweets de Michael McFaul, russologue et ambassadeur d'Obama à Moscou, qui disait en juin que Poutine avait "capitulé" face à Prigojine, et n'avait pas "escaladé" (pour vaincre Prigojine) : https://twitter.com/MaxAbrahms/status/1694471984422232486?s=20
  3. Le problème c'est qu'on a affaire à des croyances qui se jouent des objections parfaitement fondées qu'on pourrait faire pour démonter leur discours. Même si on avait les meilleurs arguments du monde, ça ne les convaincrait pas. Ils ont besoin d'un principe explicatif pour tout ce qui va mal. Et l'explication "c'est la faute aux méchant français" est pratique parce qu'elle évite de fouiller là où ça fait mal, par exemple la corruption des élites. Ou le détachement des élites même non corrompues, qui cherchent leur bénéfice personnel sans se préoccuper du reste de la société. Un bémol toutefois : cela pourrait être en partie l'effet des philosophies occidentales qui accordent une "priorité individuelle à l'accomplissement personnel", ou qui disent de "prioritiser son propre bonheur par rapport aux attachements traditionnels de la nation et de la religion".
  4. Je ne sais pas si ils disent que c'est mieux que le G20, mais l'argument consistant à dissuader les pays d'en faire partie en leur disant : "n'y allez pas, c'est trop hétéroclite, vous serez obligé de faire trop de compromis avec des gens trop différents de vous", est un peu court, puisque nous faisons partie du G20 et que nous sommes censés trouver notre intérêt à faire partie de ce « machin » comme disait de Gaulle à propos de l'ONU.
  5. En tant que marchand de canons qui vend des Mistrals à la Russie Rafales à l'Inde, on aurait notre place... en tout cas plus que dans l'AUKUS où nous sommes persona non grata.
  6. Mais c'est pas de leur faute. Il y a un ensemble de politiques publiques et de stratégies commerciales privées qui ont abouti à la mise en place de la "fructosification de l'Amérique" :
  7. https://medicalxpress.com/news/2023-08-lower-middle-class-americans-worse-years.html (23 août 2023) Selon les auteurs de l'étude, l'état de santé à l'âge de 50 ans s'est dégradé au cours des deux dernières décennies, tant pour la classe moyenne supérieure que pour la classe moyenne inférieure, mais la détérioration est plus rapide pour cette dernière. L'aggravation de l'état de santé se traduit par une augmentation de l'hypertension, du diabète et des maladies cardiaques. "Par exemple, en 2018, une femme de 60 ans appartenant à la classe moyenne inférieure atteindra l'âge de 84 ans. Nous prévoyons que près de 40 % des années qu'il lui reste à vivre le seront avec un handicap, ce qui représente une augmentation depuis 1994."
  8. Pas pire que le G20. À peu de choses près, c'est le G20 en soustrayant les Occidentaux.
  9. source : http://timbuktu-institute.org/index.php/toutes-l-actualites/item/746-au-dela-de-la-crise-nigerienne-vers-un-nouveau-grand-jeu-sahelien (23 août 2023) Dans le cadre de la chronique hebdomadaire du Timbuktu Institute en partenariat avec Medi1Tv, Dr. Bakary Sambe revient sur ce qu’il considère comme un nouveau « grand jeu » sahélien en analysant les enjeux de tels positionnements pour la région. Apparemment fermes sur les positions de principe dans la crise nigérienne actuelle, les États-Unis paraissent comme très prudents sur l’option militaire qui semble assez soutenue par la France, par exemple. Mais, vu sa démarche, on dirait que Washington voudrait éviter que son image soit impactée à jamais par une association avec celle de la de France dans cette phase cruciale de la crise. Autre élément important de la préférence américaine pour l’approche diplomatique par rapport à la solution militaire qu’il ne met pas en première option. A y regarder de près, pour les États-Unis, il s’agit d’éviter absolument d’être associés à une puissance de pus en plus rejetée par la rue ouest-africaine et une certaine élite panafricaniste et souverainiste, en raison de son passé colonial et de son background de diplomatie interventionniste et de la ´canonnière’. Or les USA bénéficient, relativement, dans la région d’une certaine « virginité » qui profite avantageusement à son image et son soft power proactif en Afrique de l’Ouest. Et puis, une intervention militaire, même réussie - ce qui est encore hypothétique - porterait un énorme coup de canif à cette image plus ou moins positive, qui permet aux USA de pouvoir servir de partenaire ´alternatif’ à la France avec laquelle elle est, tout de même, en concurrence en Afrique francophone malgré les apparences et les nuances. Les USA gardent encore en Afrique, l’image d’une puissance sans antécédents coloniaux comme les puissances européennes avec certain capital sympathie cultivé par un soft power proactif. Ce qui représente pour Washington, un avantage diplomatique comparatif qu’ils ne veulent à aucun prix sacrifier sur l’autel d’objectifs secondaires par rapport à leurs stratégie globale notamment anti-terroriste et pour laquelle le Niger demeure une pièce maîtresse à sauvegarder et, s’il le faut, à tout prix.
  10. https://www.voaafrique.com/a/mali-une-manifestation-contre-l-insécurité-dégénère-dans-une-ville-du-centre/7218336.html (9 août 2023) Une manifestation contre l'insécurité à Bandiagara, dans le centre du Mali touché ce week-end par des attaques jihadistes, a dégénéré mercredi et fait plusieurs blessés, a annoncé un responsable du gouvernorat. "La manifestation s'était bien déroulée. Les gens avaient commencé à rentrer chez eux quand un groupe est venu s'attaquer aux forces de l'ordre. Les policiers en faction ont utilisé les gaz lacrymogènes, certains manifestants ont violemment riposté", a déclaré à l'AFP un conseiller du gouverneur s'exprimant sous couvert de l'anonymat. "Il y a eu sept blessés", dont un grave, a-t-il dit, assurant que la situation était sous contrôle. La manifestation à l'appel d'un groupe local se présentant comme "Les forces vives de Bandiagara" visait à dénoncer "l'inaction des forces armées et de sécurité dans la région". Pendant le week-end, deux attaques imputées aux jihadistes ont tué 17 personnes dans le centre, un des foyers de la violence qui ensanglante le Sahel.
  11. Le Monde a aussi consacré un éditorial à l'Allemagne : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/23/allemagne-retrouver-l-elan_6186289_3232.html
  12. https://thechinaproject.com/2023/08/22/beijing-issues-draft-rules-for-ai-prescriptions-and-telemedicine/ Les nouvelles règles de la municipalité de Pékin en matière de médecine artificielle "interdisent strictement" l'utilisation de l'intelligence artificielle pour générer automatiquement des prescriptions médicales en ligne sans supervision humaine.
  13. https://thechinaproject.com/2023/08/16/maos-cultural-revolution-turns-deadly/ Cette semaine dans l'histoire de la Chine : 18 août 1966 Au petit matin du 18 août 1966, Máo Zédōng 毛泽东 se dirigea vers la balustrade de la porte de la Paix céleste - Tiananmen - tandis que retentissait "L'Orient est rouge". Debout au-dessus de son propre portrait, les deux visages de Mao regardent la place remplie, pour la première fois, par un million de personnes. Alors que la foule criait "Longue vie au président Mao", écrit Yáng Jìshéng 杨继绳 dans son livre The World Turned Upside Down, "des multitudes de petits livres rouges se levaient et se balançaient comme une marée rouge". Dans la foule se trouvait une certaine Sòng Bīnbīn 宋彬彬. Âgée de dix-sept ans et étudiante dans un lycée d'élite affilié à l'Université normale de Pékin, Song était la fille de Sòng Rènqióng 宋任穷, l'un des "Huit immortels" du Parti communiste chinois. R.C. qui avait été le fer de lance du Parti à ses débuts, une liste qui comprenait Dèng Xiǎopíng 邓小平, Chén Yún 陈云, et Bó Yībō 薄一波. Comme elle le rappelle dans le Quotidien du peuple le lendemain, "le 18 août, lorsque j'ai vu notre dirigeant le plus aimé et le plus respecté, le président Mao, au sommet de la porte de Tiananmen, j'ai déliré d'excitation. À ce moment-là, j'ai demandé à un camarade qui participait à l'organisation du rassemblement la permission de présenter un brassard rouge au président Mao, afin d'exprimer la foi et l'amour infinis que tous les "gardes rouges" ont pour le président Mao. Il m'a escorté jusqu'au président. Extatique, j'ai enroulé le brassard de la Garde rouge autour du bras de notre grand dirigeant". Selon les documents officiels publiés par les dirigeants de la révolution culturelle, les gardes rouges ont tué 1 772 personnes à Pékin pendant le mois d'août rouge, dont certaines lors de massacres spectaculaires dans des lieux tels que le marché de Lang'an et Daxing. À l'échelle nationale, plus de 10 000 personnes sont mortes au cours du mois, bien que la fiabilité de ces statistiques soit difficile à établir. D'autres chiffres suggèrent que quelque 5 000 sites historiques de la capitale ont été saccagés, ainsi que plus de 30 000 maisons familiales. Des centaines de milliers de personnes ont fui la capitale. Bien que le mois d'août ait été le point culminant de la violence, les rassemblements massifs se sont poursuivis à l'automne et les gardes rouges ont continué à faire régner la terreur pendant encore deux ans. https://www.revue-ballast.fr/tiananmen-1989-promesses-et-limites-dun-mouvement-democratique/ (4 juin 2023) Nous tra­dui­sons du chi­nois ce texte d’a­na­lyse écrit l’an­née des faits [1989] par le mili­tant socia­liste Au Loong-Yu, alors membre du col­lec­tif Sun Miu. Le mou­ve­ment étu­diant de 1986 avait déjà un carac­tère auto­nome très mar­qué. Certes, les étu­diants s’écriaient encore « Xiaoping, bon­jour ! » (« xiao­ping, nin­hao 小平,您好 »), mais leurs reven­di­ca­tions étaient ani­mées par un pro­fond élan contes­ta­taire. Ils récla­maient la liber­té de la presse et la divul­ga­tion de docu­ments per­son­nels d’officiels [du Parti] ; cer­tains allaient même jusqu’à reven­di­quer l’institution d’un sys­tème mul­ti­par­tite. C’est à tra­vers l’action concrète qu’ils ont expri­mé ces reven­di­ca­tions, et non en pla­çant naï­ve­ment leurs espoirs en la per­sonne de Deng. Quant au mou­ve­ment de 1989, la lutte qu’il menait avait été dès le départ por­tée par un puis­sant esprit d’in­dé­pen­dance. De fait, il s’était tôt débar­ras­sé de l’illusion Deng Xiaoping, et était même impli­ci­te­ment diri­gé contre lui, sans par ailleurs nour­rir d’illusions mani­festes à l’égard de la soi-disant « ten­dance réfor­miste » por­tée par Zhao Ziyang au sein du Parti. Les acteurs du mou­ve­ment ne s’appuyaient sur aucune ten­dance interne au Parti, tout en pous­sant ce der­nier, à tra­vers l’ac­tion concrète, à faire des conces­sions. Voilà ce qui était nou­veau. Mao Zedong, Zhou Enlai et Deng Xiaoping furent à tour de rôle les idoles du peuple — idoles dont le Parti com­mu­niste s’est ser­vi pour trom­per le peuple. Désormais, le Parti ne dis­po­se­rait plus jamais de telles idoles ! À consi­dé­rer les pre­mières reven­di­ca­tions for­mu­lées le 27 avril, les étu­diants ne deman­daient guère de manière directe l’institution de la démo­cra­tie. Même lorsque le mou­ve­ment s’est radi­ca­li­sé jusqu’à appe­ler à la des­ti­tu­tion de Li Peng, il s’agissait tout au plus de chas­ser indi­vi­duel­le­ment un diri­geant et non de des­ti­tuer le gou­ver­ne­ment dans son entiè­re­té — on ne par­lait pas encore d’instituer la démo­cra­tie. Arriva le 4 juin : les étu­diants vou­laient alors effec­ti­ve­ment ren­ver­ser le gou­ver­ne­ment, mais étaient sur le point d’être écra­sés. Outre la répres­sion qui s’en est sui­vi, le mou­ve­ment a indé­nia­ble­ment révé­lé com­bien la conscience démo­cra­tique du peuple était pro­fonde. « L’époque où l’on pou­vait s’en remettre à un Bao Zheng [fonc­tion­naire impé­rial de la dynas­tie Song (XIe siècle) connu pour son inté­gri­té et sa sagesse, ndlr] est d’ores et déjà révo­lue » : voi­là ce qu’ils pro­cla­maient à haute voix. D’un côté, ils vou­laient ins­ti­tuer un sys­tème démo­cra­tique et non pas sim­ple­ment pla­cer tel diri­geant au pou­voir pour en démettre un autre ; de l’autre, ils affir­maient que la démo­cra­tie et la liber­té étaient leur droit natu­rel et non des bien­faits octroyés par les plus hautes auto­ri­tés. Enfin, c’est par l’action concrète qu’ils s’opposaient à l’interdiction de mani­fes­ter et à la pro­cla­ma­tion par les auto­ri­tés de la loi mar­tiale, en en mon­trant le carac­tère pro­fon­dé­ment illégal.
  14. C'est toi qui es dans une opposition systématique refusant de dialoguer en disqualifiant l'adversaire. Il n'y a rien de fructueux dans ton attitude.
  15. https://www.eurotopics.net/fr/306367/blocus-du-haut-karabagh-par-l-azerbaidjan-la-crise-s-aggrave (23 août 2023) « Le siège du Haut-Karabagh vient d'entrer dans sa dernière phase. Les 120 000 Arméniens qui vivent dans ce territoire enclavé au sein de l'Azerbaïdjan n'ont plus que deux possibilités : capituler ou mourir de faim. ... Avec la fin de la saison agricole, la population vient à manquer des maigres ressources qui lui permettaient encore de survivre : une quantité limitée de fruits et de légumes, de pains obtenus en faisant la queue pendant des heures sous le soleil. Faute d'huile, de sel et de sucre, impossible de conserver les aliments. Il y a une pénurie de médicaments, de produits hygiéniques, d'aliments et de produits de soin pour les nourrissons. L'électricité ne fonctionne que quelques heures par jour, limitant l'approvisionnement en eau. » (La Repubblica) « Bakou semble vouloir suivre un double objectif : persuader d'une part la communauté internationale qu'il n'y a pas de blocus, et créer d'autre part un autre mécanisme de pression humanitaire pour accroître la dépendance du Haut-Karabagh vis-à-vis de l'Azerbaïdjan. En dépit de l'aggravation de la crise et des violations des droits humains, l'absence de réelles pressions occidentales sur l'Azerbaïdjan semble également indiquer que l'UE accepte les conditions fixées par Bakou quant à l'avenir du Haut-Karabagh. L'accord gazier conclu entre Bruxelles et [le président] Aliev joue peut-être un rôle. Conclu à l'été 2022, il prévoit la hausse du volume de gaz livré par l'Azerbaïdjan à l'UE. » (Open Democracy)
  16. Si les Américains (Mark Milley, etc...) sont ce que tu appelles "anti-Ukraine", je ne vois pas en quoi la France profiterait à être plus royaliste que le roi.
  17. https://www.washingtonpost.com/national-security/2023/08/17/ukraine-counteroffensive-melitopol/ (17 août 2023) Selon les services de renseignement américains, l'Ukraine ne parviendra pas à atteindre un objectif clé de l'offensive Selon une évaluation des services de renseignement américains, les forces ukrainiennes ne parviendront pas à atteindre la ville de Melitopol, dans le sud-est du pays, qui est une plaque tournante vitale pour le transit russe, en raison des champs de mines qui s'y trouvent.
  18. https://www.politico.com/newsletters/national-security-daily/2023/08/18/milley-had-a-point-00111878 (18 août 2023) La conversation sur la contre-offensive ukrainienne est passée de l'excitation à la déception, alors que la lenteur des progrès de Kiev conduit certains responsables américains et des initiés à murmurer : Aurions-nous dû écouter le général Mark Milley ? En novembre, le président de l'état-major interarmées a déclaré que la forte position militaire de l'Ukraine et la saison hivernale à venir constituaient un bon moment pour envisager des pourparlers de paix. Les fonctionnaires de l'administration se sont immédiatement empressés d'assurer à leurs homologues de Kiev que Milley faisait une blague et qu'il ne reflétait pas un sentiment secret à la Maison Blanche. Mais si l'on écoute Milley ces derniers temps, on peut entendre l'implicite "Je vous l'avais bien dit". Bien que les États-Unis soutiennent toujours le combat de l'Ukraine, un fonctionnaire a déclaré (officieusement) : "Nous avons peut-être manqué une occasion de pousser à des pourparlers plus tôt". Le fonctionnaire a également souligné que, depuis le début de la guerre, peu de gens croient que Moscou a été sérieux en ce qui concerne les négociations. Et aucun haut responsable n'a estimé à l'époque, ni n'estime aujourd'hui, que la contre-offensive était une erreur, compte tenu du fait que l'Ukraine bénéficie du soutien total de l'Occident et qu'elle a remporté des succès remarquables tout au long de la guerre. Pourtant, le fonctionnaire a déclaré : "Milley n'avait pas tort". Un autre fonctionnaire américain a déclaré que l'administration se posait de plus en plus cette question : "Si nous reconnaissons que nous ne pourrons pas faire cela éternellement, alors qu'allons-nous faire ?"
  19. https://www.airandspaceforces.com/usafe-boss-ukraine-f-16-2024-proficiency/ (18 août 2023) L'Ukraine ne disposera pas d'une capacité élémentaire de F-16 avant au moins 2024, et le développement de la compétence avec cet avion "pourrait prendre quatre ou cinq ans", a déclaré le 18 août le général James B. Hecker, commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique. M. Hecker a minimisé l'importance des F-16 pour aider l'Ukraine à lutter contre l'invasion russe, affirmant que cette capacité ne serait pas une "solution miracle" mais faciliterait simplement l'utilisation par l'Ukraine des armes air-sol déjà mises à sa disposition. Ses commentaires font écho à ceux du secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, et du président de l'état-major des armées, le général Mark A. Milley, qui ont déclaré que les F-16 ne "changeraient pas la donne" et ne constitueraient pas une "arme magique", respectivement.
  20. https://www.19fortyfive.com/2023/08/sorry-f-16-fighter-jets-wont-win-the-ukraine-war/ (21 août 2023) Désolé : les avions de combat F-16 ne gagneront pas la guerre en Ukraine Ce n'est pas que le F-16 soit une mauvaise plateforme ou qu'il ne soit pas performant. Il s'agit d'un armement offensif solide. Mais ils sont trop peu nombreux, les pilotes ukrainiens capables de maîtriser le F-16 à court terme sont trop peu nombreux, les lacunes logistiques et tactiques sont trop nombreuses et les contre-mesures russes au Fighting Falcon sont trop efficaces. Au début de la guerre, des missiles de défense aérienne Stinger, des missiles antichars Javelin et des systèmes de drones tactiques ont été livrés. Vint ensuite la contribution des obusiers de 155 mm M777, que le ministre ukrainien de la défense a qualifié de " game changer " (changent la donne). Ensuite, les lance-roquettes HIMARS " changent la donne ", puis le système de défense aérienne IRIS-T, les chars Challenger 2 du Royaume-Uni "changent la donne ", les chars Leopard 2 de l'Allemagne " changent la donne ", les véhicules de combat Bradley et Stryker des États-Unis, et les systèmes de défense aérienne Patriot " changent la donne ". Pourtant, aucun d'entre eux, pris individuellement ou collectivement, n'a changé la donne. L'acquisition de F-16 ne sera pas différente. Comme je l'ai écrit à maintes reprises dans ces pages, les guerres sont avant tout menées et gagnées - ou perdues - par les hommes, et non par la technologie. L'Ukraine a fait preuve d'un courage, d'une ténacité et d'une intrépidité remarquables dans sa conduite tout au long de cette guerre et, à bien des égards, elle a dépassé les attentes. Mais les troupes et les pilotes de l'UAF ne sont pas des machines et, après avoir subi des pertes considérables au cours des 18 derniers mois, leur capacité à faire la guerre a diminué. Ce n'est pas en disposant de quelques avions plus récents que l'on changera le cours de la guerre. Il est temps que Washington et Kiev acceptent cette dure réalité.
  21. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/21/guatemala-le-candidat-surprise-de-centre-gauche-bernardo-arevalo-largement-en-tete-du-second-tour-de-la-presidentielle_6186021_3210.html Au Guatemala, Bernardo Arevalo, le candidat surprise de centre gauche, est élu président Ce sociologue et ancien diplomate est le fils du premier président démocratiquement élu du pays, Juan José Arevalo (1945-1951), qui a marqué le pays de son empreinte. Il avait notamment mis fin en 1945 à treize années de dictature de Jorge Ubico, un admirateur d’Adolf Hitler qui avait imposé le travail forcé à la population autochtone maya. L’ancienne épouse de l’ex-président de gauche Alvaro Colom (2008-2012) bénéficiait du soutien implicite du président sortant Alejandro Giammattei, dont le mandat a été marqué par la répression contre les magistrats et les journalistes qui dénonçaient la corruption. Elle avait aussi l’appui de la puissante élite économique alliée au gouvernement. La spectaculaire percée de Bernardo Arevalo a suscité des préoccupations parmi les élites économiques et politiques du pays, qui le voient comme un danger pour leurs intérêts, et le ministère public a multiplié les procédures à son encontre. Sur avis du parquet, un juge avait ordonné le 12 juillet la suspension de son parti Semilla pour de supposées irrégularités lors de sa création, en 2017.La Cour constitutionnelle avait suspendu cette décision, annulée vendredi par la Cour suprême. La veille, le procureur Rafael Curruchiche, sanctionné pour « corruption » par Washington, avait annoncé de possibles arrestations à venir de dirigeants de Semilla. Communauté internationale et analystes considèrent les actions du ministère public comme une tentative d’écarter M. Arevalo de l’élection.
  22. https://meduza.io/en/feature/2023/08/17/if-i-don-t-go-they-ll-start-shooting (17 octobre 2023) Un secouriste ukrainien a pris la direction de son service après que son patron a fui l'occupation russe. Il est aujourd'hui accusé de collaboration.
  23. Quelle vidéo d'Aldo Sterone ? Aldo Sterone a déjà publié une vidéo sur l'accident de l'avion de Prigojine ?
  24. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230821-zimbabwe-robert-mugabe-une-figure-qui-hante-toujours-la-vie-politique-du-pays À mi-chemin entre histoire et anthropologie politique, Mugabe’s Legacy de David Moore est un récit fascinant sur l’héritage politique du premier président du Zimbabwe. Je soutiens que sur le plan idéologique, Mugabe n’avait guère d’opinions tranchées. Les Russes étaient d’ailleurs les derniers à être autorisés à établir une représentation diplomatique à Harare après l’indépendance. L’homme était passé maître dans l’exploitation des ambiguïtés de la Guerre froide, réussissant même à jouer les Britanniques contre les Américains. « Ces Anglais me désespèrent ! J’ai besoin de vous », l’entendait-on proférer dans les couloirs du pouvoir à Washington, alors qu’il proclamait à Margaret Thatcher, pendant les négociations pour l’indépendance, que le Zimbabwe libre saurait être un ami loyal de son ancien colonisateur. Il maîtrisait à la perfection l’art de dire à ses interlocuteurs ce qu’il croyait que ceux-ci aimeraient entendre de sa bouche. Mnangagwa est sans doute un personnage plus malfaisant que Mugabe. De surcroît, il est beaucoup moins à l’aise que son prédécesseur en diplomatie ou sur des questions idéologiques. Plus grave encore, dans le domaine économique, le capitalisme de copinage, qui avait pointé son nez sous Mugabe, a trouvé son terrain d’élection sous le nouveau régime. Au point que le Zimbabwe ressemble aujourd’hui au Kazakhstan ou à l’Ouzbékistan, avec une véritable connivence entre le business et le pouvoir.
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